Bilan, à la date du dimanche 3 avril 2011, de la catastrophe qui a frappé le Japon le 11 mars dernier, avec un séisme de magnitude 9 suivi d’un tsunami, qui ont provoqué des crises nucléaire et humanitaire.
VICTIMES
Selon le bilan établi par la police japonaise ce dimanche à 1 h GMT, les autorités comptent 12 009 décès confirmés et 15 472 disparus. Le séisme de Kobé, en 1995, avait fait 6 434 morts.
SITUATION HUMANITAIRE
Plus de 163 710 personnes évacuées se trouvaient toujours dimanche dans des hébergements provisoires. Les autorités ont mis en place une zone d’exclusion dans un rayon de 20 km autour de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Plus de 70 000 personnes vivaient dans cette zone, très rurale. Les 136 000 personnes vivant dans un rayon compris entre 20 et 30 km ont pour consigne de rester calfeutrés chez eux ou de partir.
Le fournisseur d’électricité Tohuku Electric Power (Tepco) recensait 168 586 foyers privés d’électricité dans le Nord samedi 2 avril à 7 h GMT. Le ministère de la Santé estime qu’au moins 220 000 foyers étaient privés d’eau courante samedi dans huit préfectures du pays. Au total, 45 866 bâtiments ont été complètement détruits, a déclaré la police dimanche.
IMPACT ECONOMIQUE
Le gouvernement a évalué les dégâts du séisme et du tsunami entre 16 000 et 25 000 milliards de yens (entre 200 et 300 milliards de dollars environ). Dans l’estimation la plus haute, la catastrophe naturelle du 11 mars serait la plus coûteuse de l’histoire de l’humanité.
Ce coût englobe les dégâts sur les réseaux routiers, les habitations, les usines et d’autres infrastructures mais ne tient pas compte de l’effet sur l’activité économique des perturbations du réseau d’alimentation en électricité et de l’augmentation de la facture électrique liée à l’accident à la centrale de Fukushima. De même, le calcul n’intègre pas les conséquences sur les marchés financiers et sur le moral des affaires. À titre d’exemple, l’indice Nikkei a reculé de plus de 5 % depuis le 11 mars à la Bourse de Tokyo.
AIDE INTERNATIONALE
Selon le ministère des Affaires étrangères, 134 pays et 39 organisations internationales, dont l’AIEA, ont proposé leur aide au Japon
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