mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
De la peinture à base de bouteilles en plastique
On découvre décidément beaucoup de vertus à celles qui étaient encore récemment accusées de tous les maux: les bouteilles en plastique PET. Des chercheurs brésiliens ont découvert que leur transformation pouvait permettre de produire de la peinture en poudre, et remplacer ainsi certains composés chimiques issus du pétrole...
La découverte a été faite par le chimiste de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro, Antonio Eduardo Ferreira Alves da Silva. Il a mis au point une technique qui transforme les bouteilles en une peinture en poudre qui peut avoir des applications variées, aussi bien dans le domaine des ustensiles domestiques que dans celui de l’électronique.
L’expérimentation, déjà brevetée, a remporté le prix de la recherche de l’Abripet (Association Brésilienne de l’Industrie du PET). Silva, qui possédait déjà une grande expérience du monde des peintures industrielles avant de se consacrer au domaine de la recherche, est conscient de la portée de sa découverte: «Ce travail est important dans le sens où on tire profit d’un matériau qui serait jeté, parfois n’importe comment, portant atteinte à l’environnement.»
Silva souligne que la peinture en poudre doit encore être améliorée. La date de sa mise sur le marché ne peut pas encore être annoncée: «Avant d’être commercialisé, il faut d’abord résoudre quelques problèmes comme la formation de bulles.»
De plus, d’après le chercheur, le matériau est encore trop dur: «Certaines applications demandent une malléabilité de la peinture. C’est une propriété qui doit être prise en compte.»
Pour le moment, la peinture en poudre recyclée de Silva se limite à une vie de laboratoire. Même s’il existe déjà sur la marché des peinture qui utilisent le PET dans leur composition: «Leur usage est encore très restreint, nous devons le populariser.»
http://www.20minutes.fr/article/887167/peinture-base-bouteilles-plastique
La découverte a été faite par le chimiste de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro, Antonio Eduardo Ferreira Alves da Silva. Il a mis au point une technique qui transforme les bouteilles en une peinture en poudre qui peut avoir des applications variées, aussi bien dans le domaine des ustensiles domestiques que dans celui de l’électronique.
L’expérimentation, déjà brevetée, a remporté le prix de la recherche de l’Abripet (Association Brésilienne de l’Industrie du PET). Silva, qui possédait déjà une grande expérience du monde des peintures industrielles avant de se consacrer au domaine de la recherche, est conscient de la portée de sa découverte: «Ce travail est important dans le sens où on tire profit d’un matériau qui serait jeté, parfois n’importe comment, portant atteinte à l’environnement.»
Un produit fiable
Le chercheur a utilisé des bouteilles qui avaient déjà été jetées. Après être broyées, elles passent par un processus de dégradation qui altère leur poids moléculaire. Quelques processus plus tard, le matériau est incorporé à la recette qui compose la peinture «écologique». Les premiers résultats ont démontré que le matériau est fiable pour différentes utilisations et qu’il adhère bien aux surfaces sur lesquelles il a été testé.Silva souligne que la peinture en poudre doit encore être améliorée. La date de sa mise sur le marché ne peut pas encore être annoncée: «Avant d’être commercialisé, il faut d’abord résoudre quelques problèmes comme la formation de bulles.»
De plus, d’après le chercheur, le matériau est encore trop dur: «Certaines applications demandent une malléabilité de la peinture. C’est une propriété qui doit être prise en compte.»
Pour le moment, la peinture en poudre recyclée de Silva se limite à une vie de laboratoire. Même s’il existe déjà sur la marché des peinture qui utilisent le PET dans leur composition: «Leur usage est encore très restreint, nous devons le populariser.»
http://www.20minutes.fr/article/887167/peinture-base-bouteilles-plastique
lundi 27 février 2012
Environnement et agriculture: Les propositions des candidats à la présidentielle
Le Salon de l'agriculture, qui s'ouvre ce samedi, sera un passage obligatoire pour les candidats. Que proposent-ils pour une agriculture plus verte?...
«L’environnement, ça commence à bien faire.» La petite phrase de Nicolas Sarkozy a marqué la politique environnementale du quinquennat, après les espoirs suscités par le Grenelle de l’environnement. Prononcée à l’adresse des agriculteurs lors de l’édition 2010 du SIA (Salon international de l’agriculture), elle marquait le divorce entre monde agricole et écologistes. Pour savoir si les candidats à la présidentielle peuvent les réconcilier, la revue Campagnes et environnement les a interrogés.
Eva Joly (Europe Ecologie Les Verts) appelle donc à «déployer les moyens nécessaires», notamment une taxe sur les pesticides, tandis que François Hollande (PS) estime que le bio «doit être encouragé» car «il existe un marché que la France ne peut négliger». Le candidat socialiste compte sur la Politique agricole commune (PAC), qu’il souhaite voir abandonner le système d’aide à l’hectare, et les collectivités territoriales pour aider le bio à se développer.
Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) dénonce une «connivence malsaine» entre l’Etat français et les «groupes agrochimistes» et une PAC proche de l’assistanat qui «dévalorise le secteur agricole». Il propose de créer une agence départementale d’aide en ingénierie qui permettrait de trouver d’autres méthodes de culture. L’UMP souhaite maintenir le plan Ecophyto en réduisant la quantité de substances utilisées, «mais au fur et à mesure qu’on trouve des produits de substitution» et exige que le budget de la PAC soit maintenu.
http://www.20minutes.fr/article/886379/environnement-agriculture-propositions-candidats-presidentielle
«L’environnement, ça commence à bien faire.» La petite phrase de Nicolas Sarkozy a marqué la politique environnementale du quinquennat, après les espoirs suscités par le Grenelle de l’environnement. Prononcée à l’adresse des agriculteurs lors de l’édition 2010 du SIA (Salon international de l’agriculture), elle marquait le divorce entre monde agricole et écologistes. Pour savoir si les candidats à la présidentielle peuvent les réconcilier, la revue Campagnes et environnement les a interrogés.
Atteindre les objectifs du Grenelle, mais comment?
De Nicolas Sarkozy (UMP) à Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), tous s’accordent sur le maintien des objectifs du Grenelle, particulièrement sur les 20% de surface bio en 2020 et la réduction de 50% des intrants chimiques d’ici à 2018 dans le cadre du plan Ecophyto. Pour mettre en valeur le bilan du Grenelle, Nicolas Sarkozy rappelle que «les surfaces bio ont progressé de 50% depuis 2007». Un chiffre confirmé par les statistiques de l’Agence bio: la surface agricole utile (SAU) bio en France est bien passée de 2 à 3% entre ces deux dates, mais accuse un retard par rapport à l’objectif intermédiaire du Grenelle de 6% de SAU bio en 2012.Eva Joly (Europe Ecologie Les Verts) appelle donc à «déployer les moyens nécessaires», notamment une taxe sur les pesticides, tandis que François Hollande (PS) estime que le bio «doit être encouragé» car «il existe un marché que la France ne peut négliger». Le candidat socialiste compte sur la Politique agricole commune (PAC), qu’il souhaite voir abandonner le système d’aide à l’hectare, et les collectivités territoriales pour aider le bio à se développer.
La PAC au cœur des débats
Jean-Luc Mélenchon pense qu’il faut «orienter les aides de la PAC pour une transition vers la relocalisation», c’est-à-dire le rapprochement des lieux de production et de consommation, et souhaite «l’instauration d’une taille maximale d’exploitation». Il insiste sur la «nécessité de réorienter la recherche vers des modes de production qui puissent se passer de pesticides». Même son de cloche chez Eva Joly, qui «défend une nouvelle PAC favorisant les petites fermes et les pratiques vertueuses via des conditions d’attribution sérieuses sur le plan environnemental» et propose d’«ouvrir la gouvernance du monde agricole à la société civile et aux élus locaux».Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) dénonce une «connivence malsaine» entre l’Etat français et les «groupes agrochimistes» et une PAC proche de l’assistanat qui «dévalorise le secteur agricole». Il propose de créer une agence départementale d’aide en ingénierie qui permettrait de trouver d’autres méthodes de culture. L’UMP souhaite maintenir le plan Ecophyto en réduisant la quantité de substances utilisées, «mais au fur et à mesure qu’on trouve des produits de substitution» et exige que le budget de la PAC soit maintenu.
Concurrence étrangère
Autre point d’accord entre les candidats: pas de concurrence déloyale en provenance des pays dont les standards sanitaires, sociaux et environnementaux sont plus faibles qu’en France. Le PS veut des «règles strictes de réciprocité», tout comme Nicolas Sarkozy, qui va plus loin en proposant une taxe sur les importations. Jean-Luc Mélenchon «revendique une protection du marché européen», tout comme Eva Joly, qui se dit favorable à une protection de la production européenne «contre le dumping social et environnemental». Quant à Nicolas Dupont-Aignan, il veut «instaurer une exception à l’OMC et rétablir la préférence communautaire».http://www.20minutes.fr/article/886379/environnement-agriculture-propositions-candidats-presidentielle
dimanche 26 février 2012
La Banque mondiale crée une alliance pour la sauvegarde des océans
Un des ses objectifs sera de reconstituer les stocks de poissons en voie d'épuisement...
La Banque mondiale a annoncé vendredi la création d'une alliance mondiale en vue de mieux gérer et protéger les océans face aux menaces que représentent la surpêche, la pollution et le réchauffement climatique. Le président de l'institution, Robert Zoellick, a annoncé vendredi la naissance de cette alliance, qui rassemblera des Etats, des centres de recherche, des ONG, des institutions internationales, des fondations et des entreprises, et cherchera dans l'immédiat à réunir au moins 300 millions de dollars (224 millions d'euros). «En travaillant avec les gouvernements, la communauté scientifique, les organisations de la société civile et le secteur privé, nous prévoyons de lever jusqu'à 1,2 milliard de dollars (900 millions d'euros) pour défendre des océans sains et durables», a déclaré Robert Zoellick.
Un autre objectif est de favoriser la compréhension de la valeur que représente un écosystème océanique et côtier riche. «Quelle que soit la ressource, il est impossible de mettre au point un programme pour la gérer et la faire grandir si on ne connaît pas sa valeur», a-t-il dit.
Les participants à la conférence ont notamment parlé des dividendes à long terme que représenterait la préservation des océans, à laquelle les entreprises, les banques et les entreprises ne s'intéresseront qu'une fois estimé le montant du «capital naturel» en question. «La clé du succès de ce partenariat sera la création de nouveaux mécanismes de marché qui évalueront le capital naturel et pourront attirer des financements privés», a souligné Abyd Karmali, responsable des marchés carbone chez Bank of America Merrill Lynch
http://www.20minutes.fr/article/885935/banque-mondiale-cree-alliance-sauvegarde-oceans
La Banque mondiale a annoncé vendredi la création d'une alliance mondiale en vue de mieux gérer et protéger les océans face aux menaces que représentent la surpêche, la pollution et le réchauffement climatique. Le président de l'institution, Robert Zoellick, a annoncé vendredi la naissance de cette alliance, qui rassemblera des Etats, des centres de recherche, des ONG, des institutions internationales, des fondations et des entreprises, et cherchera dans l'immédiat à réunir au moins 300 millions de dollars (224 millions d'euros). «En travaillant avec les gouvernements, la communauté scientifique, les organisations de la société civile et le secteur privé, nous prévoyons de lever jusqu'à 1,2 milliard de dollars (900 millions d'euros) pour défendre des océans sains et durables», a déclaré Robert Zoellick.
Valoriser les écosystèmes côtiers
L'un des principaux domaines d'action de l'alliance sera de reconstituer au moins la moitié des stocks de poissons considérés comme épuisés. Environ 85% des zones de pêche mondiales sont soit totalement exploitées, soit surexploitées, soit épuisées. «Nous devons accroître le bénéfice net annuel des entreprises de pêche vers 20 à 30 milliards de dollars. Nous estimons qu'elles subissent actuellement un déficit net d'environ cinq milliards de dollars par an», a estimé Robert Zoellick.Un autre objectif est de favoriser la compréhension de la valeur que représente un écosystème océanique et côtier riche. «Quelle que soit la ressource, il est impossible de mettre au point un programme pour la gérer et la faire grandir si on ne connaît pas sa valeur», a-t-il dit.
Les participants à la conférence ont notamment parlé des dividendes à long terme que représenterait la préservation des océans, à laquelle les entreprises, les banques et les entreprises ne s'intéresseront qu'une fois estimé le montant du «capital naturel» en question. «La clé du succès de ce partenariat sera la création de nouveaux mécanismes de marché qui évalueront le capital naturel et pourront attirer des financements privés», a souligné Abyd Karmali, responsable des marchés carbone chez Bank of America Merrill Lynch
http://www.20minutes.fr/article/885935/banque-mondiale-cree-alliance-sauvegarde-oceans
samedi 25 février 2012
Pierre et le tigre: un court-métrage pour parler des déchets nucléaires
C'est avec ce genre de question un peu saugrenue que Bérenger Thouin, jeune gagnant du concours de courts-métrages organisé par l'Andra, introduit la difficile problématique des déchets nucléaires...
Ce concours a été lancé par l’Andra, c’est-à-dire l’établissement national chargé de la gestion des déchets radioactifs, en septembre dernier. Il offre aux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière l’occasion de tourner un court-métrage sur le thème de la gestion des déchets nucléaires. Une seule recommandation: liberté de ton et d’intention.
Ce projet a également été complété par l’ouverture d’un espace Dialoguons sur le site déchets-radioactifs.com, afin de pouvoir poursuivre la discussion.
Bérenger Thouin, étudiant en troisième année, s’est pris au jeu et a remporté le concours avec une vidéo de 3 minutes mettant en scène trois jeunes gens bien de leur temps. Après une mini-biographie de chacun version Amélie Poulain, on les retrouve autour d’un dîner. Ils se prennent à discuter de l’enjeu du nucléaire et de ses déchets. Pierre est pour, Sophie est contre et Hugo ne sait pas trop…
Ils représentent parfaitement la société française, et ses opinions disparates. «La cohabitation de ces trois personnages, c’est un peu le vivre-ensemble» selon Bérenger. Le court-métrage finit lorsque les trois comparses décident de remettre la discussion à demain et d’aller se coucher. Le message final du film? «Peut-être qu’il vaudrait mieux continuer la discussion, maintenant». Il semble en tout cas que les Français soient d’accord avec le réalisateur, puisque le sujet du nucléaire se retrouve aujourd’hui sur le devant de la scène, avec la catastrophe de Fukushima et l’approche des élections présidentielles.
L’écologie: une question de société
La véritable originalité de ce court-métrage se trouve dans l’équilibre réussi entre un ton badin et le sujet très sérieux du nucléaire. «Les débats sur l’écologie sont souvent très abstraits et impersonnels» nous dit Bérenger, pour expliquer le style léger qu’il a donné à son court-métrage. La discussion autour de la table représente selon lui la forme que doit maintenant prendre le débat: «Les questions écologiques sont complexes, il faut donc promouvoir le débat, la réflexion et l’information. Il faut placer l’intelligence de chacun au centre et ne pas être passif. Ce sont des questions de société.»
A l’image des personnages de son film, Bérenger semble être un jeune homme de son temps, bien informé des grands enjeux de notre société, mais soucieux de trouver de nouvelles façons de les aborder. Surtout, il reste humble quant à sa propre démarche: «Une vidéo, c’est une proposition, pas une chose imposée et surtout pas une vérité.»
http://www.20minutes.fr/article/884431/pierre-tigre-court-metrage-parler-dechets-nucleaires
Ce concours a été lancé par l’Andra, c’est-à-dire l’établissement national chargé de la gestion des déchets radioactifs, en septembre dernier. Il offre aux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière l’occasion de tourner un court-métrage sur le thème de la gestion des déchets nucléaires. Une seule recommandation: liberté de ton et d’intention.
Ce projet a également été complété par l’ouverture d’un espace Dialoguons sur le site déchets-radioactifs.com, afin de pouvoir poursuivre la discussion.
Bérenger Thouin, étudiant en troisième année, s’est pris au jeu et a remporté le concours avec une vidéo de 3 minutes mettant en scène trois jeunes gens bien de leur temps. Après une mini-biographie de chacun version Amélie Poulain, on les retrouve autour d’un dîner. Ils se prennent à discuter de l’enjeu du nucléaire et de ses déchets. Pierre est pour, Sophie est contre et Hugo ne sait pas trop…
Ils représentent parfaitement la société française, et ses opinions disparates. «La cohabitation de ces trois personnages, c’est un peu le vivre-ensemble» selon Bérenger. Le court-métrage finit lorsque les trois comparses décident de remettre la discussion à demain et d’aller se coucher. Le message final du film? «Peut-être qu’il vaudrait mieux continuer la discussion, maintenant». Il semble en tout cas que les Français soient d’accord avec le réalisateur, puisque le sujet du nucléaire se retrouve aujourd’hui sur le devant de la scène, avec la catastrophe de Fukushima et l’approche des élections présidentielles.
L’écologie: une question de société
La véritable originalité de ce court-métrage se trouve dans l’équilibre réussi entre un ton badin et le sujet très sérieux du nucléaire. «Les débats sur l’écologie sont souvent très abstraits et impersonnels» nous dit Bérenger, pour expliquer le style léger qu’il a donné à son court-métrage. La discussion autour de la table représente selon lui la forme que doit maintenant prendre le débat: «Les questions écologiques sont complexes, il faut donc promouvoir le débat, la réflexion et l’information. Il faut placer l’intelligence de chacun au centre et ne pas être passif. Ce sont des questions de société.»
A l’image des personnages de son film, Bérenger semble être un jeune homme de son temps, bien informé des grands enjeux de notre société, mais soucieux de trouver de nouvelles façons de les aborder. Surtout, il reste humble quant à sa propre démarche: «Une vidéo, c’est une proposition, pas une chose imposée et surtout pas une vérité.»
http://www.20minutes.fr/article/884431/pierre-tigre-court-metrage-parler-dechets-nucleaires
vendredi 24 février 2012
Quel bilan pour le ministère de l'Ecologie et NKM?
Alors que NKM quitte ce jeudi le ministère de l'Ecologie pour devenir porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy, «20 Minutes» a fait le bilan environnemental du quinquennat...
Elle était la voix verte du gouvernement Fillon, elle devient la porte-parole du candidat Sarkozy: Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie (de 2007 à 2009) puis ministre de l’Ecologie après le remaniement de 2010, aura incarné la politique environnementale du quinquennat. En succédant à Jean-Louis Borloo, elle a hérité des avancées du Grenelle de l’environnement, mais aussi de ses failles. Retour sur cinq ans de politique environnementale, que NKM aimerait utiliser comme argument de campagne.
Mais le Grenelle n’a pas été sans couacs. Le premier, en mars 2010, est venu de Nicolas Hulot. Après l’abandon de la taxe carbone, sa fondation claque la porte des négociations. En mai 2010, c’est la loi Grenelle II, censée être la «boite à outils» du Grenelle I, qui suscite de vives critiques de la part des associations craignant un «détricotage» du Grenelle. Enfin, après la catastrophe de Fukushima, les associations sont revenues à la charge sur le sujet de l’énergie, exclu du Grenelle, réclamant une consultation nationale. Le dernier tacle est venu en janvier dernier de la Cour des comptes: selon elle, le volet fiscal du Grenelle a été «source d'inefficacité, d'incohérence et de coût pour les finances publiques».
Néanmoins, le gouvernement a continué à affirmer son soutien aux renouvelables, notamment avec la création du Fonds biomasse géré par l’Ademe, et en lançant le premier appel d’offres pour la création de parcs éoliens offshore.
Le Schéma national des infrastructures de transport, visant à planifier les modes de transport pour les vingt à trente prochaines années, a quant a lui fortement déçu. La création de nouvelles lignes à grande vitesse et surtout le soutien au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne sont pas vraiment du goût des écologistes, qui y voient encore un grignotage des terres agricoles.
Le plan Ecophyto, qui vise à réduire de moitié l’utilisation de pesticides en France d’ici à 2018, est une initiative saluée par les associations, même si l’autorisation du Cruiser, tueur d’abeilles, a suscité la colère des apiculteurs. NKM s’est en revanche clairement engagée pour le maintien de l’interdiction du maïs OGM Mon810, à l’encontre des décisions européennes.
Puis, le 11 mars, le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima secouent le monde, conduisant l’Allemagne à sortir du nucléaire et provoquant des débats houleux dans de nombreux pays. Main dans la main avec Eric Besson, son homologue de l’Energie dont le portefeuille a quitté le ministère de l’Ecologie fin 2010, NKM a fait le tour des centrales françaises, assurant que l’industrie nucléaire française était sous contrôle. Le Premier ministre, François Fillon, s’est saisi de ce dossier brûlant et a demandé des audits complémentaires de sûreté à l’Autorité de sûreté nucléaire et un audit sur les coûts de la filière à la Cour des comptes. Mais sur l’atome, les décisions qui seront prises dépasseront largement les attributions du futur ministre de l’Ecologie.
http://www.20minutes.fr/article/885333/bilan-ministere-ecologie-nkm
Elle était la voix verte du gouvernement Fillon, elle devient la porte-parole du candidat Sarkozy: Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie (de 2007 à 2009) puis ministre de l’Ecologie après le remaniement de 2010, aura incarné la politique environnementale du quinquennat. En succédant à Jean-Louis Borloo, elle a hérité des avancées du Grenelle de l’environnement, mais aussi de ses failles. Retour sur cinq ans de politique environnementale, que NKM aimerait utiliser comme argument de campagne.
Le moment clé du Grenelle de l’environnement
Un peu obligé de prendre au sérieux les questions écologiques après avoir signé le «Pacte» de Nicolas Hulot durant la campagne de 2007, le gouvernement a rapidement mis en place le Grenelle, qui devait aboutir à un «new deal écologique». La méthode a été applaudie par tous ceux qui se sont réunis autour de la table du Grenelle et les écologistes de tout poil admettent aujourd’hui que cette forme de concertation doit être reconduite.Mais le Grenelle n’a pas été sans couacs. Le premier, en mars 2010, est venu de Nicolas Hulot. Après l’abandon de la taxe carbone, sa fondation claque la porte des négociations. En mai 2010, c’est la loi Grenelle II, censée être la «boite à outils» du Grenelle I, qui suscite de vives critiques de la part des associations craignant un «détricotage» du Grenelle. Enfin, après la catastrophe de Fukushima, les associations sont revenues à la charge sur le sujet de l’énergie, exclu du Grenelle, réclamant une consultation nationale. Le dernier tacle est venu en janvier dernier de la Cour des comptes: selon elle, le volet fiscal du Grenelle a été «source d'inefficacité, d'incohérence et de coût pour les finances publiques».
Un ministère en manque d’énergie?
Un petit coup de pompe pour les énergies renouvelables: après avoir fixé des objectifs ambitieux (23% d’énergies renouvelables d’ici à 2020), les différentes filières ont accusé le gouvernement de leur mettre des bâtons dans les roues. Lourdeurs administratives pour les éoliennes, soumises depuis 2011 à la réglementation des installations classées et à l’obtention de permis de construire qui prêtent le flanc aux recours des opposants et font perdre de nombreux mois à la création des fermes, gel des raccordements au réseau électrique après le moratoire sur le photovoltaïque, dont l’objectif était de calmer «l’emballement» industriel pour les panneaux solaires en baissant les tarifs de rachat de l’électricité.Néanmoins, le gouvernement a continué à affirmer son soutien aux renouvelables, notamment avec la création du Fonds biomasse géré par l’Ademe, et en lançant le premier appel d’offres pour la création de parcs éoliens offshore.
Une autre vision du territoire
En créant les trames vertes et bleues, des espaces dans lesquels la faune et la flore ne pourront pas être dérangées par la création de nouvelles infrastructures de transport ou de zones commerciales, le Grenelle a fait un pas pour la biodiversité. Aujourd’hui, les trames restent à définir au niveau local et n’auront de valeur que si elles deviennent opposables à des projets de construction.Le Schéma national des infrastructures de transport, visant à planifier les modes de transport pour les vingt à trente prochaines années, a quant a lui fortement déçu. La création de nouvelles lignes à grande vitesse et surtout le soutien au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne sont pas vraiment du goût des écologistes, qui y voient encore un grignotage des terres agricoles.
Des mesures fiscales aux conséquences parfois contreproductives
La grande déception du mandat de Nicolas Sarkozy restera sans doute le recalage de la taxe carbone par le Conseil constitutionnel. Ce qui aurait pu être une source de financement pour la rénovation thermique des bâtiments a été remplacé par un «éco-PTZ» à taux 0% et un crédit d’impôt développement durable qui n’ont concerné majoritairement que les ménages à revenus élevés, alors que le but était d’aider les moins aisés. Quant au bonus-malus automobile, qui devait permettre de remplacer les vieilles voitures polluantes, son succès a provoqué un effet «rebond» qui n’a fait qu’accroître le parc automobile français.Une agriculture sous tension
Face au ministère de l’Agriculture, difficile de faire entendre la voix de l’environnement. Surtout quand Nicolas Sarkozy choisit, en mars 2010, le salon de l’agriculture pour y déclarer que «l’environnement, ça commence à bien faire». Le soutien à l’agriculture biologique, qui devait permettre d’atteindre 6% de surfaces bio en France en 2012, a été altéré par la révision à la baisse des crédits d’impôt accordés en agriculteurs en conversion. Toutefois, le bio, même s’il n’a pas atteint les objectifs du Grenelle, se répand dans les cantines scolaires et a la cote dans les rayons des grandes surfaces.Le plan Ecophyto, qui vise à réduire de moitié l’utilisation de pesticides en France d’ici à 2018, est une initiative saluée par les associations, même si l’autorisation du Cruiser, tueur d’abeilles, a suscité la colère des apiculteurs. NKM s’est en revanche clairement engagée pour le maintien de l’interdiction du maïs OGM Mon810, à l’encontre des décisions européennes.
Les dossiers explosifs des gaz de schiste et du nucléaire
2011 a été une année difficile pour le ministère de l’Ecologie. Au tout début de l’année, des associations dévoilent l’existence de permis d’exploitation de gaz de schiste signés très discrètement par Jean-Louis Borloo. Des mois de mobilisation contre ces forages potentiellement néfastes pour l’environnement ont abouti à un compromis qui n’a pas satisfait tout le monde: seule la technique de la fracturation hydraulique a été interdite, suspendant ainsi les projets qui n’ont pas pu prouver que cette méthode ne serait pas utilisée. Stupeur chez Total, mi-contentement chez les collectifs anti-gaz de schiste.Puis, le 11 mars, le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima secouent le monde, conduisant l’Allemagne à sortir du nucléaire et provoquant des débats houleux dans de nombreux pays. Main dans la main avec Eric Besson, son homologue de l’Energie dont le portefeuille a quitté le ministère de l’Ecologie fin 2010, NKM a fait le tour des centrales françaises, assurant que l’industrie nucléaire française était sous contrôle. Le Premier ministre, François Fillon, s’est saisi de ce dossier brûlant et a demandé des audits complémentaires de sûreté à l’Autorité de sûreté nucléaire et un audit sur les coûts de la filière à la Cour des comptes. Mais sur l’atome, les décisions qui seront prises dépasseront largement les attributions du futur ministre de l’Ecologie.
http://www.20minutes.fr/article/885333/bilan-ministere-ecologie-nkm
jeudi 23 février 2012
Eric Besson en visite à Fukushima
Le ministre de l'Industrie s'est rendu mardi à Fukushima, adressant un message d'encouragements aux travailleurs du site...
Le ministre français de l'Industrie, Eric Besson, s'est rendu mardi à la centrale accidentée de Fukushima, adressant un message d'encouragements aux travailleurs du site ravagé par le tsunami du 11 mars dernier. «J'appartiens à un pays qui produit l'essentiel de son électricité avec l'énergie nucléaire et continue de croire à un nucléaire civil avec le plus haut niveau de sécurité, nous comptons sur vous pour redonner vie à ce secteur», a déclaré sur place Eric Besson à des responsables et employés, en présence d'un journaliste de l'AFP.
«Dès l'accident qui a frappé cette centrale nous avons voulu marquer la solidarité du gouvernement français et la collaboration de l'industrie nucléaire française avec le Japon», a poursuivi le ministre, premier responsable gouvernemental étranger à se rendre à la centrale Fukushima Daiichi. Le groupe français Areva a notamment participé à la mise en place d'une usine de décontamination de l'eau de refroidissement déversée sur les réacteurs.
Accueillis par le directeur du site, Takeshi Takahashi, ils ont visité le centre de gestion des opérations de la centrale. Ils ont ensuite fait le tour des installations en bus, descendant deux fois du véhicule, devant le réacteur 4, l'un des quatre les plus endommagés sur les six que compte le complexe, puis en front de mer. Eric Besson a passé en tout 50 minutes sur le site, se disant finalement assez «rassuré» par une situation qu'il considère comme moins catastrophique qu'il ne l'imaginait.
http://www.20minutes.fr/article/883765/eric-besson-visite-fukushima
Le ministre français de l'Industrie, Eric Besson, s'est rendu mardi à la centrale accidentée de Fukushima, adressant un message d'encouragements aux travailleurs du site ravagé par le tsunami du 11 mars dernier. «J'appartiens à un pays qui produit l'essentiel de son électricité avec l'énergie nucléaire et continue de croire à un nucléaire civil avec le plus haut niveau de sécurité, nous comptons sur vous pour redonner vie à ce secteur», a déclaré sur place Eric Besson à des responsables et employés, en présence d'un journaliste de l'AFP.
«Dès l'accident qui a frappé cette centrale nous avons voulu marquer la solidarité du gouvernement français et la collaboration de l'industrie nucléaire française avec le Japon», a poursuivi le ministre, premier responsable gouvernemental étranger à se rendre à la centrale Fukushima Daiichi. Le groupe français Areva a notamment participé à la mise en place d'une usine de décontamination de l'eau de refroidissement déversée sur les réacteurs.
Eric Besson se dit «rassuré»
La délégation d’Eric. Besson comprenant l'ambassadeur de France au Japon, partie de Tokyo en tout début de journée, a d'abord fait escale à J-Village, un ex-site sportif à la frontière de la zone interdite transformé en centre de préparation pour les travailleurs du site. Vêtu d'une combinaison blanche, de gants et d'un masque intégral, le ministre et ses accompagnateurs ont traversé plusieurs villes évacuées à moins de 20 kilomètres autour du complexe atomique.Accueillis par le directeur du site, Takeshi Takahashi, ils ont visité le centre de gestion des opérations de la centrale. Ils ont ensuite fait le tour des installations en bus, descendant deux fois du véhicule, devant le réacteur 4, l'un des quatre les plus endommagés sur les six que compte le complexe, puis en front de mer. Eric Besson a passé en tout 50 minutes sur le site, se disant finalement assez «rassuré» par une situation qu'il considère comme moins catastrophique qu'il ne l'imaginait.
http://www.20minutes.fr/article/883765/eric-besson-visite-fukushima
mercredi 22 février 2012
SAN GIULIANO (Italie) - Une société toscane lance le photovoltaïque flottant
"Vous êtes sur une plate-forme photovoltaïque flottante avec un système de traçage du soleil. C'est la première plate-forme de ce genre au monde", explique son concepteur Marco Rosa-Clot, physicien et professeur à l'université de Florence, en Toscane.
Les panneaux photovoltaïques sont posés à plat, chacun d'entre eux étant entouré de deux réflecteurs à angle presque droit qui réfléchissent la lumière du soleil, donnant l'impression d'une fleur mécanique aux pétales déployés.
Tous les éléments s'appuient sur un support horizontal en forme de croix, relié à un pilier posé sur le fond du lac.
L'ensemble tourne lentement autour du poteau qui en est l'axe, en suivant le soleil grâce au système de traçage.
"C'est une petite installation de 30 kW que nous avons réalisée. Elle suffit pour une dizaine de familles et nous l'avons construite pour tester nos solutions", poursuit M. Rosa-Clot.
L'idée de départ est que les panneaux photovoltaïques classiques perdent une quantité non négligeable d'énergie en raison d'une surchauffe inévitable lors des journées très ensoleillées, un problème que le refroidissement par eau peut résoudre.
"Entre l'utilisation des réflecteurs, le mouvement des panneaux et le refroidissement par eau, ce nouveau type d'installation arrive à fournir 2.000 kW/h par an pour chaque kW installé contre 1.200 kW/h par an pour les installations classiques", précise M. Rosa-Clot, à la tête d'une petite entreprise familiale, la Scintec, qui s'occupe de recherche dans divers secteurs industriels et de l'environnement.
L'autre avantage du photovoltaïque flottant est l'utilisation de plans d'eau abandonnés, comme d'anciennes carrières par exemple, ce qui préserve le paysage car les panneaux sont quasiment invisibles.
"Une installation classique, comme celle sur les toits par exemple, a un impact fort sur l'environnement et le paysage. Nos installations en revanche sont nées pour être utilisées sur des plans d'eau, des anciennes carrières peu profondes", explique Raniero Cazzaniga, un associé de M. Rosa-Clot.
"Sa hauteur ne dépasse pas un mètre et généralement on ne le voit pas avant d'arriver au bord de l'eau. Ce n'est pas envahissant", dit-il.
Il rappelle par ailleurs que la législation de nombreux pays européens "limite et limitera toujours plus la possibilité de réaliser des installations photovoltaïques sur des terrains agricoles, justement parce que ce type de terrain a une vocation naturelle à produire de la nourriture".
M. Rosa-Clot a pris comme exemple la Sicile, où quelque 75 km2 de plans d'eau artificiels ont été recensés.
"Si l'on couvrait seulement 10% de cette superficie avec des panneaux photovoltaïques flottants, nous aurions une puissance installé de 1 gigawatt", soit l'équivalent d'environ 10 millions d'ampoules de 100 watts, calcule-t-il.
Des contacts ont lieu avec des entreprises étrangères intéressées par ces panneaux flottants, a ajouté le scientifique.
"Les réactions à l'étranger sont très positives. Des Coréens sont venus à Pise pour discuter avec nous et nous avons signé un contrat de trois ans leur permettant de construire sous licence ce genre d'installations en Corée du Sud", a-t-il dit, soulignant que des discussions sont en cours aussi "avec des Allemands, des Français et naturellement des sociétés italiennes".
"Il n'existe pas de solution miracle pour le problème de l'énergie mais ce projet permet d'augmenter notablement le nombre d'installations photovoltaïques à un coût toujours plus bas", a conclu Marco Rosa-Clot.
http://www.20minutes.fr/sciences/882641-societe-toscane-lance-photovoltaique-flottant
Les panneaux photovoltaïques sont posés à plat, chacun d'entre eux étant entouré de deux réflecteurs à angle presque droit qui réfléchissent la lumière du soleil, donnant l'impression d'une fleur mécanique aux pétales déployés.
Tous les éléments s'appuient sur un support horizontal en forme de croix, relié à un pilier posé sur le fond du lac.
L'ensemble tourne lentement autour du poteau qui en est l'axe, en suivant le soleil grâce au système de traçage.
"C'est une petite installation de 30 kW que nous avons réalisée. Elle suffit pour une dizaine de familles et nous l'avons construite pour tester nos solutions", poursuit M. Rosa-Clot.
L'idée de départ est que les panneaux photovoltaïques classiques perdent une quantité non négligeable d'énergie en raison d'une surchauffe inévitable lors des journées très ensoleillées, un problème que le refroidissement par eau peut résoudre.
"Entre l'utilisation des réflecteurs, le mouvement des panneaux et le refroidissement par eau, ce nouveau type d'installation arrive à fournir 2.000 kW/h par an pour chaque kW installé contre 1.200 kW/h par an pour les installations classiques", précise M. Rosa-Clot, à la tête d'une petite entreprise familiale, la Scintec, qui s'occupe de recherche dans divers secteurs industriels et de l'environnement.
L'autre avantage du photovoltaïque flottant est l'utilisation de plans d'eau abandonnés, comme d'anciennes carrières par exemple, ce qui préserve le paysage car les panneaux sont quasiment invisibles.
"Une installation classique, comme celle sur les toits par exemple, a un impact fort sur l'environnement et le paysage. Nos installations en revanche sont nées pour être utilisées sur des plans d'eau, des anciennes carrières peu profondes", explique Raniero Cazzaniga, un associé de M. Rosa-Clot.
"Sa hauteur ne dépasse pas un mètre et généralement on ne le voit pas avant d'arriver au bord de l'eau. Ce n'est pas envahissant", dit-il.
Il rappelle par ailleurs que la législation de nombreux pays européens "limite et limitera toujours plus la possibilité de réaliser des installations photovoltaïques sur des terrains agricoles, justement parce que ce type de terrain a une vocation naturelle à produire de la nourriture".
M. Rosa-Clot a pris comme exemple la Sicile, où quelque 75 km2 de plans d'eau artificiels ont été recensés.
"Si l'on couvrait seulement 10% de cette superficie avec des panneaux photovoltaïques flottants, nous aurions une puissance installé de 1 gigawatt", soit l'équivalent d'environ 10 millions d'ampoules de 100 watts, calcule-t-il.
Des contacts ont lieu avec des entreprises étrangères intéressées par ces panneaux flottants, a ajouté le scientifique.
"Les réactions à l'étranger sont très positives. Des Coréens sont venus à Pise pour discuter avec nous et nous avons signé un contrat de trois ans leur permettant de construire sous licence ce genre d'installations en Corée du Sud", a-t-il dit, soulignant que des discussions sont en cours aussi "avec des Allemands, des Français et naturellement des sociétés italiennes".
"Il n'existe pas de solution miracle pour le problème de l'énergie mais ce projet permet d'augmenter notablement le nombre d'installations photovoltaïques à un coût toujours plus bas", a conclu Marco Rosa-Clot.
http://www.20minutes.fr/sciences/882641-societe-toscane-lance-photovoltaique-flottant
mardi 21 février 2012
La Norvège reconduit les quotas de chasse à la baleine, Greenpeace proteste
La Norvège a reconduit vendredi les quotas de chasse à la baleine pour 2012, autorisant ses baleiniers à harponner 1.286 rorquals, malgré leurs difficultés persistantes à atteindre le nombre permis de prises.
Greenpeace, de son côté, a protesté contre la redistribution géographique des quotas décidée, selon l'organisation, sous la pression des baleiniers.
La Norvège est, avec l'Islande, le seul pays à pratiquer une chasse commerciale au petit rorqual (ou baleine de Minke), en dépit d'un moratoire international entré en vigueur en 1986 mais auquel les deux pays ne s'estiment pas liés, ayant émis des réserves officielles à l'égard du texte.
Le Japon pratique aussi la chasse, mais officiellement à des fins scientifiques, même si une grande partie de la viande est ensuite écoulée sur le marché.
Saison après saison, les chasseurs de baleines norvégiens peinent toutefois à remplir leurs quotas, invoquant tour à tour l'engorgement des usines de conditionnement, le coût élevé du carburant, des zones de chasse trop éloignées ou encore des conditions météorologiques défavorables.
Pour leur faciliter la tâche, le gouvernement a décidé cette année de fusionner deux zones de pêche dans le Grand Nord, ce qui leur donne plus de latitude pour se concentrer sur la population de baleines vivant autour de l'archipel du Svalbard (Spitzberg), dans l'Arctique.
"La population de baleines est abondante dans ces eaux et les conditions météorologiques y sont relativement bonnes", a expliqué à l'AFP un haut-responsable du ministère de la Pêche, Ole-David Stenseth.
"Vu le niveau modeste des prises, nous avons jugé que cela ne faisait peser aucun danger sur la population locale de baleines tout en rendant la chasse plus effective", a-t-il dit.
Mais Greenpeace a critiqué cette décision.
"Au lieu de lui donner des carottes lui permettant de se maintenir en vie, le gouvernement serait mieux avisé d'organiser un démantèlement bien ordonné de l'activité baleinière", a déclaré à l'AFP Truls Gulowsen, le responsable de la branche norvégienne de l'organisation.
"Cette activité est tout simplement superflue et elle est condamnée à mourir", a-t-il dit.
En janvier, la Direction norvégienne des pêches s'était inquiétée du recul prononcé du nombre de bateaux participant à la chasse depuis une décennie: seuls 19 navires y ont pris part l'an dernier contre 33 dix ans plus tôt.
Les défenseurs des baleines disent y voir la conséquence de la désaffection croissante des consommateurs pour la viande du cétacé.
http://www.20minutes.fr/article/882017/norvege-reconduit-quotas-chasse-baleine-greenpeace-proteste
Greenpeace, de son côté, a protesté contre la redistribution géographique des quotas décidée, selon l'organisation, sous la pression des baleiniers.
La Norvège est, avec l'Islande, le seul pays à pratiquer une chasse commerciale au petit rorqual (ou baleine de Minke), en dépit d'un moratoire international entré en vigueur en 1986 mais auquel les deux pays ne s'estiment pas liés, ayant émis des réserves officielles à l'égard du texte.
Le Japon pratique aussi la chasse, mais officiellement à des fins scientifiques, même si une grande partie de la viande est ensuite écoulée sur le marché.
Saison après saison, les chasseurs de baleines norvégiens peinent toutefois à remplir leurs quotas, invoquant tour à tour l'engorgement des usines de conditionnement, le coût élevé du carburant, des zones de chasse trop éloignées ou encore des conditions météorologiques défavorables.
Pour leur faciliter la tâche, le gouvernement a décidé cette année de fusionner deux zones de pêche dans le Grand Nord, ce qui leur donne plus de latitude pour se concentrer sur la population de baleines vivant autour de l'archipel du Svalbard (Spitzberg), dans l'Arctique.
"La population de baleines est abondante dans ces eaux et les conditions météorologiques y sont relativement bonnes", a expliqué à l'AFP un haut-responsable du ministère de la Pêche, Ole-David Stenseth.
"Vu le niveau modeste des prises, nous avons jugé que cela ne faisait peser aucun danger sur la population locale de baleines tout en rendant la chasse plus effective", a-t-il dit.
Mais Greenpeace a critiqué cette décision.
"Au lieu de lui donner des carottes lui permettant de se maintenir en vie, le gouvernement serait mieux avisé d'organiser un démantèlement bien ordonné de l'activité baleinière", a déclaré à l'AFP Truls Gulowsen, le responsable de la branche norvégienne de l'organisation.
"Cette activité est tout simplement superflue et elle est condamnée à mourir", a-t-il dit.
En janvier, la Direction norvégienne des pêches s'était inquiétée du recul prononcé du nombre de bateaux participant à la chasse depuis une décennie: seuls 19 navires y ont pris part l'an dernier contre 33 dix ans plus tôt.
Les défenseurs des baleines disent y voir la conséquence de la désaffection croissante des consommateurs pour la viande du cétacé.
http://www.20minutes.fr/article/882017/norvege-reconduit-quotas-chasse-baleine-greenpeace-proteste
lundi 20 février 2012
dimanche 19 février 2012
samedi 18 février 2012
Gaz de schiste: pas de lien direct avec la contamination des nappes
La fracturation hydraulique ou "fracking", une technique controversée pour extraire du gaz naturel dans la couche de schiste, n'est pas directement liée à une contamination des nappes d'eau se trouvant près de la surface du sol, selon une étude américaine présentée jeudi.
En fait, nombre de problèmes attribués à cette technique, consistant à injecter à haute pression de grandes quantités d'eau avec du sable et des additifs chimiques, résultent surtout du processus classique de forage comme des malfaçons en cimentant des puits ou d'autres défaillances techniques, a expliqué Charles Groat, directeur adjoint de l'Institut de l'Energie à l'Université du Texas (sud), principal auteur de ce rapport.
L'étude a aussi conclu que de nombreux cas de contamination résultent d'erreurs de traitement en surface des eaux usées provenant du forage mais pas du "fracking" en tant que tel.
"Nous n'avons trouvé aucune indication directe que le fracking avait contaminé les nappes d'eau souterraines", a-t-il dit devant la presse à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science qui rassemble 8.000 chercheurs à Vancouver (ouest du Canada) du 16 au 20 février. M. Groat a précisé, en réponse à une question, que cette étude n'avait pas été financée par l'industrie.
"La plupart des problèmes cités dans le développement des gaz de schiste et qui ont un impact sur l'environnement se produisent en surface ou près de la surface du sol", a insisté M. Groat.
http://www.20minutes.fr/article/881853/gaz-schiste-lien-direct-contamination-nappes-eau
En fait, nombre de problèmes attribués à cette technique, consistant à injecter à haute pression de grandes quantités d'eau avec du sable et des additifs chimiques, résultent surtout du processus classique de forage comme des malfaçons en cimentant des puits ou d'autres défaillances techniques, a expliqué Charles Groat, directeur adjoint de l'Institut de l'Energie à l'Université du Texas (sud), principal auteur de ce rapport.
L'étude a aussi conclu que de nombreux cas de contamination résultent d'erreurs de traitement en surface des eaux usées provenant du forage mais pas du "fracking" en tant que tel.
"Nous n'avons trouvé aucune indication directe que le fracking avait contaminé les nappes d'eau souterraines", a-t-il dit devant la presse à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science qui rassemble 8.000 chercheurs à Vancouver (ouest du Canada) du 16 au 20 février. M. Groat a précisé, en réponse à une question, que cette étude n'avait pas été financée par l'industrie.
"La plupart des problèmes cités dans le développement des gaz de schiste et qui ont un impact sur l'environnement se produisent en surface ou près de la surface du sol", a insisté M. Groat.
http://www.20minutes.fr/article/881853/gaz-schiste-lien-direct-contamination-nappes-eau
vendredi 17 février 2012
jeudi 16 février 2012
La tendance est au ski écolo
Les stations de ski espèrent faire du respect de l'environnement un atout touristique...
Fini les séjours de ski intensif à dévaler les pentes du matin au soir. La tendance est désormais aux vacances «slow» et à la découverte du patrimoine naturel des montagnes. Pour attirer les touristes et ménager l’environnement, les stations de ski ont donc tout intérêt à regarder du côté du développement durable.
>> Lire notre reportage aux Saisies, en Savoie
D’après l’Eco-guide des stations de montagne, publié en décembre par l’association Mountain riders, les stations de ski françaises ont fait de gros efforts pour mieux concilier activité touristique et environnement. Ainsi, sur les 79 stations évaluées par Mountain Riders, 66% «traitent convenablement» les eaux usées, 46% organisent une journée de ramassage des déchets et sensibilisent les skieurs à ne pas jeter leurs mégots sous les télésièges, environ un tiers sont accessibles en transports en commun et 20% s’approvisionnent en électricité renouvelable, via des «certificats d’énergie verte» contractés avec EDF.
Ainsi, à Châtel, en Haute-Savoie, une vaste campagne d’information sur les déchets a été lancée: affichage dans les lieux publics, panneaux d’informations à chaque point de collecte, informations sur la durée de vie des déchets aux pieds des pistes… Du côté des Ménuires et de Val-Thorens, les particuliers, hébergeurs et commerçants, sont incités à construire des bâtiments énergétiquement performants avec une bonification du coefficient d’occupation des sols (COS) de 20%. Mieux encore: environ une station sur cinq privilégie la rénovation ou la réhabilitation de logements anciens plutôt que d’en créer de nouveaux qui grignoteraient la montagne. Un label, baptisé Flocon vert, pourrait bientôt voir le jour pour valoriser ces démarches.
Si la France a un peu de retard sur ses voisins germaniques, les maires des stations se sont saisis du problème. L’Association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM) a ainsi donné naissance, en collaboration avec Mountain Riders et l’Ademe, à une Charte en faveur du Développement durable visant à «intégrer dans les différentes politiques d’aménagement et d’organisation des stations, en particulier le transport, l’énergie, l’eau, l’agriculture, la protection de la nature et de l’environnement, les principes du développement durable et s’adapter aux évolutions climatiques». Un gros chantier en perspective pour les 52 stations signataires de la charte, qu’elles espèrent transformer en un atout pour attirer les touristes.
http://www.20minutes.fr/article/879871/tendance-ski-ecolo
Fini les séjours de ski intensif à dévaler les pentes du matin au soir. La tendance est désormais aux vacances «slow» et à la découverte du patrimoine naturel des montagnes. Pour attirer les touristes et ménager l’environnement, les stations de ski ont donc tout intérêt à regarder du côté du développement durable.
>> Lire notre reportage aux Saisies, en Savoie
D’après l’Eco-guide des stations de montagne, publié en décembre par l’association Mountain riders, les stations de ski françaises ont fait de gros efforts pour mieux concilier activité touristique et environnement. Ainsi, sur les 79 stations évaluées par Mountain Riders, 66% «traitent convenablement» les eaux usées, 46% organisent une journée de ramassage des déchets et sensibilisent les skieurs à ne pas jeter leurs mégots sous les télésièges, environ un tiers sont accessibles en transports en commun et 20% s’approvisionnent en électricité renouvelable, via des «certificats d’énergie verte» contractés avec EDF.
Ainsi, à Châtel, en Haute-Savoie, une vaste campagne d’information sur les déchets a été lancée: affichage dans les lieux publics, panneaux d’informations à chaque point de collecte, informations sur la durée de vie des déchets aux pieds des pistes… Du côté des Ménuires et de Val-Thorens, les particuliers, hébergeurs et commerçants, sont incités à construire des bâtiments énergétiquement performants avec une bonification du coefficient d’occupation des sols (COS) de 20%. Mieux encore: environ une station sur cinq privilégie la rénovation ou la réhabilitation de logements anciens plutôt que d’en créer de nouveaux qui grignoteraient la montagne. Un label, baptisé Flocon vert, pourrait bientôt voir le jour pour valoriser ces démarches.
Soleil et vent, des atouts naturels à exploiter
Dans les montagnes suisses, ce sont les énergies renouvelables qui se développent. Ainsi, à Tenna, le premier téléski solaire au monde a été inauguré en décembre dernier. Les panneaux solaires ont été installés sur des câbles entre les pylônes du téléski et peuvent se rabattre à la verticale lorsqu’il neige. A Salzstiegl, en Autriche, c’est une éolienne de 105 mètres de haut qui alimente les cinq remonte-pentes, un hôtel et des chalets. En Allemagne, les canons à neige ont été détournés de leur fonction première: l’eau qui alimente les bassins de retenue passe par un dénivelé de 200 mètres qui lui permet de faire tourner seize turbines produisant assez d’énergie pour alimenter une piste.Si la France a un peu de retard sur ses voisins germaniques, les maires des stations se sont saisis du problème. L’Association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM) a ainsi donné naissance, en collaboration avec Mountain Riders et l’Ademe, à une Charte en faveur du Développement durable visant à «intégrer dans les différentes politiques d’aménagement et d’organisation des stations, en particulier le transport, l’énergie, l’eau, l’agriculture, la protection de la nature et de l’environnement, les principes du développement durable et s’adapter aux évolutions climatiques». Un gros chantier en perspective pour les 52 stations signataires de la charte, qu’elles espèrent transformer en un atout pour attirer les touristes.
http://www.20minutes.fr/article/879871/tendance-ski-ecolo
mercredi 15 février 2012
Un datacenter entièrement alimenté aux énergies renouvelables ouvre en Islande
Géothermie et hydroélectricité assurent la consommation électrique d'un centre de stockage de données informatiques...
«L’endroit le plus efficace du monde»: c’est ainsi que Jeff Monroe, PDG de la start-up Verne Global, qualifie l’Islande où le premier datacenter alimenté à 100% en énergie renouvelable a ouvert la semaine dernière, rapportent Les Echos.
Ce datacenter «écolo» de 500 mètres devrait ainsi alléger sa facture d’électricité de près de 50% par rapport à un datacenter classique. D’un coût d’environ cinq millions d’euros, il pourra supporter une charge serveurs de plus de 100 mégawatts, soit la moitié de tout les datacenters de Google dans le monde
http://www.20minutes.fr/article/878890/datacenter-entierement-alimente-energies-renouvelables-ouvre-islande
«L’endroit le plus efficace du monde»: c’est ainsi que Jeff Monroe, PDG de la start-up Verne Global, qualifie l’Islande où le premier datacenter alimenté à 100% en énergie renouvelable a ouvert la semaine dernière, rapportent Les Echos.
Un géant vert de l’informatique
A Reykjanesbaern, l’énergie géothermique, hydraulique et l’air frais, très utile pour rafraîchir les ordinateurs, sont présents en abondance et permettent à l’opérateur télécom Colt et à Verne Global de faire de substantielles économies: en Islande, le prix du mégawatt heure est de seulement 38 euros, contre 42 en France.Ce datacenter «écolo» de 500 mètres devrait ainsi alléger sa facture d’électricité de près de 50% par rapport à un datacenter classique. D’un coût d’environ cinq millions d’euros, il pourra supporter une charge serveurs de plus de 100 mégawatts, soit la moitié de tout les datacenters de Google dans le monde
http://www.20minutes.fr/article/878890/datacenter-entierement-alimente-energies-renouvelables-ouvre-islande
mardi 14 février 2012
Nucléaire: La durée de vie des centrales françaises va être prolongée
C'est Eric Besson qui a annoncé la décision de Nicolas Sarkozy ce dimanche matin...
Nicolas Sarkozy a décidé de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises au-delà de 40 ans pour permettre à l’économie de disposer d’une énergie bon marché, a déclaré dimanche le ministre de l’Industrie Eric Besson.
L’extension de la durée de vie des réacteurs est considérée comme l’option la moins chère dans le rapport sur les scénarios énergétiques à l’horizon 2050 commandé par ce dernier et dont la version définitive doit être présentée lundi.
«La conclusion que j’en tire, c’est que ce serait un gâchis d’arrêter nos réacteurs à 40 ans», a déclaré le ministre lors d’une émission Le Grand Rendez-vous Europe 1/i > télé/Le Parisien. Tous les autres scénarios entraîneraient une augmentation des prix, a-t-il ajouté. «Le président a décidé de demander à tous les opérateurs de se mettre en situation de pouvoir prolonger la durée de vie de nos réacteurs au-delà de 40 ans», a expliqué Eric Besson, expliquant qu’aux Etats-Unis elle est de 60 ans.
Pour lui, le nucléaire reste deux fois moins cher que l’énergie éolienne et cinq fois moins que le solaire.
La version provisoire du rapport qui sera remis lundi à Eric Besson affirme que «l’option de la prolongation s’avère de loin la moins coûteuse en termes d’investissements jusqu’à 2035-2040, quel que soit le scénario alternatif où il y aurait remplacement de réacteurs par un quelconque autre moyen de production».
http://www.20minutes.fr/article/878250/nucleaire-duree-vie-centrales-francaises-va-etre-prolongee
Nicolas Sarkozy a décidé de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires françaises au-delà de 40 ans pour permettre à l’économie de disposer d’une énergie bon marché, a déclaré dimanche le ministre de l’Industrie Eric Besson.
L’extension de la durée de vie des réacteurs est considérée comme l’option la moins chère dans le rapport sur les scénarios énergétiques à l’horizon 2050 commandé par ce dernier et dont la version définitive doit être présentée lundi.
«La conclusion que j’en tire, c’est que ce serait un gâchis d’arrêter nos réacteurs à 40 ans», a déclaré le ministre lors d’une émission Le Grand Rendez-vous Europe 1/i > télé/Le Parisien. Tous les autres scénarios entraîneraient une augmentation des prix, a-t-il ajouté. «Le président a décidé de demander à tous les opérateurs de se mettre en situation de pouvoir prolonger la durée de vie de nos réacteurs au-delà de 40 ans», a expliqué Eric Besson, expliquant qu’aux Etats-Unis elle est de 60 ans.
Deux fois moins cher que l'éolien ou le solaire
Cela se fera en poursuivant le développement des réacteurs de troisième génération EPR (1.600 mégawatts), des Atmea de moyenne puissance (1.000 mégawatts) produits avec la Chine et la Russie ainsi que de plus petites unités (300 mégawatts).Pour lui, le nucléaire reste deux fois moins cher que l’énergie éolienne et cinq fois moins que le solaire.
La version provisoire du rapport qui sera remis lundi à Eric Besson affirme que «l’option de la prolongation s’avère de loin la moins coûteuse en termes d’investissements jusqu’à 2035-2040, quel que soit le scénario alternatif où il y aurait remplacement de réacteurs par un quelconque autre moyen de production».
http://www.20minutes.fr/article/878250/nucleaire-duree-vie-centrales-francaises-va-etre-prolongee
lundi 13 février 2012
STRASBOURG - Deux jeunes ingénieurs s'élancent pour un tour du monde en voiture électrique
Deux jeunes ingénieurs parisiens se sont élancés samedi après-midi de Strasbourg pour faire le tour du monde à bord d'une voiture 100% électrique, qu'ils devront recharger tous les 100 km environ en faisant halte chez l'habitant.
"On espère que cette première va faire de la publicité pour la voiture électrique, on veut montrer que c'est un moyen de transport fiable", a déclaré Xavier Degon, 27 ans, ingénieur chez EDF.
"Notre objectif est d'être de retour à Strasbourg le 29 septembre", a ajouté son coéquipier Antonin Guy, 28 ans.
Les deux amis ont pris le volant d'une Citroën C-zéro de série pour un périple de 25.000 kilomètres au cours duquel ils traverseront 17 pays.
Ils vont d'abord se diriger vers les Pays-Bas pour embarquer sur un cargo à Rotterdam en direction de New York. Ils traverseront ensuite les Etats-Unis jusqu'à San Francisco avant de poursuivre leur trajet au Japon, puis en Thaïlande, en Chine, et au Kazakhstan. Ils reviendront à Strasbourg via la Russie et l'Europe centrale.
Leur voiture dispose d'une autonomie de 150 kilomètres maximum. Les deux jeunes ingénieurs prévoient d'effectuer le plein de leurs batteries tous les 100 kilomètres environ, chez l'habitant.
Plus de 300 rechargements devraient être nécessaires pour boucler cette "Odyssée électrique". Ce tour du monde devrait ainsi coûter entre 250 et 500 euros d'électricité au total, soit cinq à sept fois moins cher que le prix du même trajet réalisé avec de l'essence.
"On a fait un trajet de test et on est toujours très bien accueilli. C'est aussi une super opportunité de rencontrer des gens", a souligné Antonin Guy.
Les deux aventuriers proposeront aux "pluggers" qui les accueilleront et leurs permettront de recharger leurs batteries de les dédommager, sachant qu'un plein coûte entre 1,50 euro et 2 euros d'électricité.
Par ailleurs ils feront partager leur expérience à travers les réseaux sociaux et une page Facebook permet déjà à des personnes souhaitant les aider le long de leur parcours de s'inscrire au préalable (http://www.facebook.com/electric.odyssey).
Xavier et Antonin disposent de six adaptateurs de prises électriques différents et d'une rallonge de 25 mètres pour pouvoir se brancher et recharger leur voiture.
Les principales craintes des deux jeunes ingénieurs concernent la traversée des Rocheuses aux Etats-Unis et celles de la Chine et du Kazakhstan.
"En Chine on est obligé d'embarquer un guide dans la voiture qui devra être avec nous en permanence, ce n'était pas vraiment prévu", sourit Antonin Guy.
"On n'est pas à l'abri de quelques imprévus à certains postes-frontières", ajoute Xavier Degon.
Les deux amis se relaieront au volant. Ils prévoient de rouler 4 à 5 heures par jour sans dépasser les 90 km/h pour ne pas vider leurs batteries trop rapidement. Celles-ci se rechargent en quatre à six heures.
http://www.20minutes.fr/article/877996/deux-jeunes-ingenieurs-elancent-tour-monde-voiture-electrique
"On espère que cette première va faire de la publicité pour la voiture électrique, on veut montrer que c'est un moyen de transport fiable", a déclaré Xavier Degon, 27 ans, ingénieur chez EDF.
"Notre objectif est d'être de retour à Strasbourg le 29 septembre", a ajouté son coéquipier Antonin Guy, 28 ans.
Les deux amis ont pris le volant d'une Citroën C-zéro de série pour un périple de 25.000 kilomètres au cours duquel ils traverseront 17 pays.
Ils vont d'abord se diriger vers les Pays-Bas pour embarquer sur un cargo à Rotterdam en direction de New York. Ils traverseront ensuite les Etats-Unis jusqu'à San Francisco avant de poursuivre leur trajet au Japon, puis en Thaïlande, en Chine, et au Kazakhstan. Ils reviendront à Strasbourg via la Russie et l'Europe centrale.
Leur voiture dispose d'une autonomie de 150 kilomètres maximum. Les deux jeunes ingénieurs prévoient d'effectuer le plein de leurs batteries tous les 100 kilomètres environ, chez l'habitant.
Plus de 300 rechargements devraient être nécessaires pour boucler cette "Odyssée électrique". Ce tour du monde devrait ainsi coûter entre 250 et 500 euros d'électricité au total, soit cinq à sept fois moins cher que le prix du même trajet réalisé avec de l'essence.
"On a fait un trajet de test et on est toujours très bien accueilli. C'est aussi une super opportunité de rencontrer des gens", a souligné Antonin Guy.
Les deux aventuriers proposeront aux "pluggers" qui les accueilleront et leurs permettront de recharger leurs batteries de les dédommager, sachant qu'un plein coûte entre 1,50 euro et 2 euros d'électricité.
Par ailleurs ils feront partager leur expérience à travers les réseaux sociaux et une page Facebook permet déjà à des personnes souhaitant les aider le long de leur parcours de s'inscrire au préalable (http://www.facebook.com/electric.odyssey).
Xavier et Antonin disposent de six adaptateurs de prises électriques différents et d'une rallonge de 25 mètres pour pouvoir se brancher et recharger leur voiture.
Les principales craintes des deux jeunes ingénieurs concernent la traversée des Rocheuses aux Etats-Unis et celles de la Chine et du Kazakhstan.
"En Chine on est obligé d'embarquer un guide dans la voiture qui devra être avec nous en permanence, ce n'était pas vraiment prévu", sourit Antonin Guy.
"On n'est pas à l'abri de quelques imprévus à certains postes-frontières", ajoute Xavier Degon.
Les deux amis se relaieront au volant. Ils prévoient de rouler 4 à 5 heures par jour sans dépasser les 90 km/h pour ne pas vider leurs batteries trop rapidement. Celles-ci se rechargent en quatre à six heures.
http://www.20minutes.fr/article/877996/deux-jeunes-ingenieurs-elancent-tour-monde-voiture-electrique
dimanche 12 février 2012
samedi 11 février 2012
Trop de paperasse dans les ministères français
La consommation et le recyclage du papier dans cinquante administrations françaises ont été passés au crible par le WWF...
Dire que les ministères et les administrations croulent sous la paperasse, ce n’est pas vraiment une nouvelle. Ce qui est plus gênant, et que le comité PAP50 constitué par le WWF France et Rispote verte a voulu mettre en évidence dans son rapport «PAP50 Public» publié le 6 février, c’est que les administrations sont loin d’être exemplaires dans leur consommation de papier et son recyclage alors que le ministère de l’Environnement pousse les entreprises à renforcer le recyclage des papiers de bureau.
L’Elysée, les services du Premier ministre, 12 ministères, 22 régions, les dix plus grandes villes françaises et quatre organismes publics ou semi-publics ont été audités par le comité PAP50. Résultat: sur les différents critères évalués, quantité de papier consommée, proportion d’utilisation de papier recyclé ou issu de forêts gérées durablement et recyclage, seules 11 administrations dépassent la moyenne. Peut-être plus grave, près d’une administration sur deux a refusé de répondre à l’enquête, parmi elles les services de la Présidence, du Premier ministre et plus curieusement le ministère de l’Ecologie. «Les non-répondants ont été notés en fonction de la documentation publique accessible sur la politique papier», précise le rapport.
Les bons élèves méritent toutefois d’être mentionnés: le ministère des Affaires étrangères, le Conseil régional d’Ile-de-France, Pôle emploi et la ville de Strasbourg ont obtenu plus de 68 points sur 100. A eux d’ouvrir la voie ou de donner des conseils à leurs collègues pour prendre en compte les enjeux environnementaux qui se cachent derrière les tonnes de papier consommées: un employé de bureau français jette en moyenne 75kg de papier par an (soit environ 30 ramettes), composé pour plus de 95% de papier non recyclé et qui ne le sera que pour moitié après son passage à la poubelle. Le WWF rappelle que produire du papier recyclé utilise trois fois moins d’eau et d’énergie que pour la fabrication de papier non recyclé.
http://www.20minutes.fr/article/877464/trop-paperasse-ministeres-francais
Dire que les ministères et les administrations croulent sous la paperasse, ce n’est pas vraiment une nouvelle. Ce qui est plus gênant, et que le comité PAP50 constitué par le WWF France et Rispote verte a voulu mettre en évidence dans son rapport «PAP50 Public» publié le 6 février, c’est que les administrations sont loin d’être exemplaires dans leur consommation de papier et son recyclage alors que le ministère de l’Environnement pousse les entreprises à renforcer le recyclage des papiers de bureau.
L’Elysée, les services du Premier ministre, 12 ministères, 22 régions, les dix plus grandes villes françaises et quatre organismes publics ou semi-publics ont été audités par le comité PAP50. Résultat: sur les différents critères évalués, quantité de papier consommée, proportion d’utilisation de papier recyclé ou issu de forêts gérées durablement et recyclage, seules 11 administrations dépassent la moyenne. Peut-être plus grave, près d’une administration sur deux a refusé de répondre à l’enquête, parmi elles les services de la Présidence, du Premier ministre et plus curieusement le ministère de l’Ecologie. «Les non-répondants ont été notés en fonction de la documentation publique accessible sur la politique papier», précise le rapport.
Quelques bons élèves, dont Pôle emploi et la ville de Strasbourg
Particulièrement décevant, le recyclage n’a été que rarement instauré dans les administrations. «Globalement les objectifs sur le papier définis dans la circulaire "État exemplaire" relative au Grenelle de l'environnement n'ont pas été atteints, commente le WWF France, puisque seuls deux ministères réussissent à valider les trois objectifs du Grenelle concernant le papier».Les bons élèves méritent toutefois d’être mentionnés: le ministère des Affaires étrangères, le Conseil régional d’Ile-de-France, Pôle emploi et la ville de Strasbourg ont obtenu plus de 68 points sur 100. A eux d’ouvrir la voie ou de donner des conseils à leurs collègues pour prendre en compte les enjeux environnementaux qui se cachent derrière les tonnes de papier consommées: un employé de bureau français jette en moyenne 75kg de papier par an (soit environ 30 ramettes), composé pour plus de 95% de papier non recyclé et qui ne le sera que pour moitié après son passage à la poubelle. Le WWF rappelle que produire du papier recyclé utilise trois fois moins d’eau et d’énergie que pour la fabrication de papier non recyclé.
http://www.20minutes.fr/article/877464/trop-paperasse-ministeres-francais
vendredi 10 février 2012
Beurk! Des escargots géants et gloutons attaquent Miami
Toc toc toc. "Services agricoles de Floride. Avez-vous constaté une invasion d’escargots géants, gluants et agglutinés dans votre jardin par centaines?"
"Beurk!", grimace Yolanda Garcia Burgos. Un matin, elle a retrouvé le mur extérieur de sa maison de Miami en Floride (sud-est) couvert d’excréments d’escargots, d'épais filaments noirs enchevêtrés et collés.
Avec l'aide des inspecteurs du département de l’Agriculture de Floride, elle a ramassé 583 mollusques en une seule semaine dans ses buissons, derrière une planche, près du barbecue ou dans le lierre.
Au total, 35.000 gastéropodes ont été capturés à Miami par les inspecteurs entre le début de l'invasion en septembre et le mois de janvier.
Les escargots géants africains peuvent mesurer jusqu’à 20 cm de longueur et 10 cm de diamètre - plus gros qu'une main ouverte. Ils peuvent vivre plusieurs années, certains spécimens jusqu’à neuf ans. Et ils se reproduisent à grande vitesse: 1.200 oeufs par an. Un escargot peut, à lui seul, coloniser un quartier.
Personne ne sait comment cette espèce, l'une des plus grosses et voraces du monde, a débarqué à Miami. Venu d’Afrique de l’Est, l’escargot avait déjà envahi la Guadeloupe, la Martinique, d’autres pays des Caraïbes... et Miami, par le passé.
En 1966, un garçon avait fait venir trois escargots géants comme animaux de compagnie, que, par lassitude, sa grand-mère avait fini par libérer dans la nature. De ces trois spécimens naquirent 18.000 rejetons, qu’il fallut neuf ans et un million de dollars pour éradiquer.
Il reste interdit d’en importer sans permis aux Etats-Unis, mais les autorités précisent avec insistance que le gastéropode est la vedette d’une certaine religion afro-caribéenne, la santeria.
Le retour de cet escargot est-il "lié aux pratiques de cette religion afro-caribéenne ou au fait que quelqu'un les ait fait venir comme animaux de compagnie, et les aurait ensuite laisser s'échapper?", se demande Mark Fagan, porte-parole du département de l'Agriculture de Floride.
Une enquête fédérale devrait conduire au coupable. En attendant, une cellule de crise a commencé l'extermination.
Ces escargots sont, en effet, dangereux.
Leur bave, très abondante, peut contenir un ver qui transmet une forme non mortelle de la méningite, mais qui provoque de violents maux de ventre.
Surtout, le "lissachatina fulica" est un glouton. 500 variétés de plantes sont à son menu, de la cacahuète au melon, et il adore l’enduit des murs de Yolanda, qui contient le calcium indispensable à la construction de sa colossale coquille.
"S'ils s'installaient pour de bon, ils pourraient dévaster l'agriculture de Floride", frémit Mark Fagan. "L'agriculture est la deuxième activité économique après le tourisme ici".
- L'extermination -
"Oh mon Dieu!", Suzi Distelberg tombe nez à nez avec le vainqueur poids lourd du jour, 11 cm de coquille... et dégoulinant d'une bave épaisse qui recouvre en un instant les gants de Suzi.
"On peut voir qu’il est dedans, bien vivant, à cause du poids", explique l’inspectrice après avoir glissé l'animal dans un sachet plastique hermétique.
Le pâté qu’elle ratisse ce matin d'hiver reste infesté depuis des mois, malgré des dizaines de rondes. Hiver oblige, les escargots entrent en hibernation et se cachent sous terre. Seul le haut de leur coquille marron, striée de lignes jaunes dans le sens de la longueur, les trahit.
Il faut le regard expert de Suzi pour les repérer.
Les équipes sanitaires espèrent réduire au maximum la population avant le retour des pluies tropicales au printemps. Chaque jardin est traité avec des granulés de phosphate de fer qui coupent l'appétit des escargots qui arrêtent de s'alimenter.
Les créatures capturées atterrissent au laboratoire de la cellule de crise, où les attend leur ultime bourreau, Mary Yong.
La chercheuse, spécialisée dans les escargots, les passe en revue et en sélectionne quelques-uns pour des tests.
Les autres sont tués par immersion prolongée dans des seaux remplis d’alcool, avant d’être jetés à la poubelle. Et quand les seaux sont pleins, Mary plonge les escargots restants dans un congélateur, où le froid aura raison d’eux.
http://www.20minutes.fr/article/876420/beurk-escargots-geants-gloutons-attaquent-miami
"Beurk!", grimace Yolanda Garcia Burgos. Un matin, elle a retrouvé le mur extérieur de sa maison de Miami en Floride (sud-est) couvert d’excréments d’escargots, d'épais filaments noirs enchevêtrés et collés.
Avec l'aide des inspecteurs du département de l’Agriculture de Floride, elle a ramassé 583 mollusques en une seule semaine dans ses buissons, derrière une planche, près du barbecue ou dans le lierre.
Au total, 35.000 gastéropodes ont été capturés à Miami par les inspecteurs entre le début de l'invasion en septembre et le mois de janvier.
Les escargots géants africains peuvent mesurer jusqu’à 20 cm de longueur et 10 cm de diamètre - plus gros qu'une main ouverte. Ils peuvent vivre plusieurs années, certains spécimens jusqu’à neuf ans. Et ils se reproduisent à grande vitesse: 1.200 oeufs par an. Un escargot peut, à lui seul, coloniser un quartier.
Personne ne sait comment cette espèce, l'une des plus grosses et voraces du monde, a débarqué à Miami. Venu d’Afrique de l’Est, l’escargot avait déjà envahi la Guadeloupe, la Martinique, d’autres pays des Caraïbes... et Miami, par le passé.
En 1966, un garçon avait fait venir trois escargots géants comme animaux de compagnie, que, par lassitude, sa grand-mère avait fini par libérer dans la nature. De ces trois spécimens naquirent 18.000 rejetons, qu’il fallut neuf ans et un million de dollars pour éradiquer.
Il reste interdit d’en importer sans permis aux Etats-Unis, mais les autorités précisent avec insistance que le gastéropode est la vedette d’une certaine religion afro-caribéenne, la santeria.
Le retour de cet escargot est-il "lié aux pratiques de cette religion afro-caribéenne ou au fait que quelqu'un les ait fait venir comme animaux de compagnie, et les aurait ensuite laisser s'échapper?", se demande Mark Fagan, porte-parole du département de l'Agriculture de Floride.
Une enquête fédérale devrait conduire au coupable. En attendant, une cellule de crise a commencé l'extermination.
Ces escargots sont, en effet, dangereux.
Leur bave, très abondante, peut contenir un ver qui transmet une forme non mortelle de la méningite, mais qui provoque de violents maux de ventre.
Surtout, le "lissachatina fulica" est un glouton. 500 variétés de plantes sont à son menu, de la cacahuète au melon, et il adore l’enduit des murs de Yolanda, qui contient le calcium indispensable à la construction de sa colossale coquille.
"S'ils s'installaient pour de bon, ils pourraient dévaster l'agriculture de Floride", frémit Mark Fagan. "L'agriculture est la deuxième activité économique après le tourisme ici".
- L'extermination -
"Oh mon Dieu!", Suzi Distelberg tombe nez à nez avec le vainqueur poids lourd du jour, 11 cm de coquille... et dégoulinant d'une bave épaisse qui recouvre en un instant les gants de Suzi.
"On peut voir qu’il est dedans, bien vivant, à cause du poids", explique l’inspectrice après avoir glissé l'animal dans un sachet plastique hermétique.
Le pâté qu’elle ratisse ce matin d'hiver reste infesté depuis des mois, malgré des dizaines de rondes. Hiver oblige, les escargots entrent en hibernation et se cachent sous terre. Seul le haut de leur coquille marron, striée de lignes jaunes dans le sens de la longueur, les trahit.
Il faut le regard expert de Suzi pour les repérer.
Les équipes sanitaires espèrent réduire au maximum la population avant le retour des pluies tropicales au printemps. Chaque jardin est traité avec des granulés de phosphate de fer qui coupent l'appétit des escargots qui arrêtent de s'alimenter.
Les créatures capturées atterrissent au laboratoire de la cellule de crise, où les attend leur ultime bourreau, Mary Yong.
La chercheuse, spécialisée dans les escargots, les passe en revue et en sélectionne quelques-uns pour des tests.
Les autres sont tués par immersion prolongée dans des seaux remplis d’alcool, avant d’être jetés à la poubelle. Et quand les seaux sont pleins, Mary plonge les escargots restants dans un congélateur, où le froid aura raison d’eux.
http://www.20minutes.fr/article/876420/beurk-escargots-geants-gloutons-attaquent-miami
jeudi 9 février 2012
«Dive»: Nourrissez-vous de poubelles!
Avec le documentaire Dive, plongez au coeur de la vie des freegan, ces hommes et ces femmes qui trouvent leur nourriture dans les poubelles des supermarchés. Le film de 52 minutes est à voir mercredi 08 février à 20h35 sur France Ô...
Depuis deux ans, Jeremy Seifert, le réalisateur du documentaire, fait les poubelles des supermarchés pour nourrir sa famille. « On mange comme la classe aisée ! » se réjouit-il dans son film. Mais avant tout, Jeremy souhaite dénoncer le gaspillage alimentaire aux Etats-Unis, où chaque année 43 millions de tonnes de nourriture sont jetées. Soit 119 000 tonnes par jour, 5 000 tonnes par heure ou 1 364 kg par seconde ! Tout ce gaspillage pourrait permettre de nourrir l’ensemble de la population d’Haïti pendant 5 ans…
Pourtant les freegan n’entendent pas sauver le monde, même si un jeune homme interviewé dans le documentaire estime que se nourrir de poubelles c’est une « nouvelle forme de désobéissance civile non violente ». Pour preuve, la première de leurs trois règles d’or est de « ne pas prendre plus qu’il ne faut ». Viennent ensuite les règles du « premier arrivé, premier servi » et « laisser l’endroit plus propre qu’avant ». En clair, les freegan, tels que présentés dans Dive, prélèvent dans les poubelles des supermarchés seulement de quoi nourrir leur famille. Du moins en théorie…
Il arrive que l’entorse à la règle n°1 soit de mise car il est parfois difficile pour les freegan d’abandonner de la viande encore fraîche ou des fruits en bon état. Jeremy Selfert avoue qu’il lui est déjà arrivé d’avoir couvert les besoins en viande de sa famille pour un an rien qu’en une semaine de récolte dans les poubelles des supermarchés.
Sa femme est très enthousiaste à l’idée de faire des économies tout en évitant le gaspillage, mais selon elle « récupérer les déchets (…) c’est plus de travail qu’acheter juste ce qu’il faut. Parfois je me lève le matin en redoutant le travail généré par la fouille des poubelles. » Et quand le plan suivant montre des dizaines de barquettes de fraises à nettoyer, on comprend vite le stress qu’elle peut éprouver.
Cependant, Jeremy et sa femme s’accordent sur le fait qu’ »il y a une certaine beauté de voir ces déchets transformés en un bon repas entre amis ». Alors quand le documentaire nous apprend que 20% des détritus des décharges sont constitués de déchets alimentaires qui produisent du méthane nocif en pourrissant sous terre, cela nous donne à nous aussi l’envie de nous mettre au freeganisme.
Dive a reçu une quinzaine de récompenses, parmi lesquelles celle du meilleur film vert au Festival du film d’Oxford et à celui de Séoul, du meilleur documentaire au Festival International du film des Bermudes, ou encore au Festival Peace on Earth.
Une rediffusion est prévue le dimanche 12 février à 12h30 sur France Ô.
Le thème du freeganisme en France a également été abordé par Envoyé Spécial sur France 2 le 10 novembre 2011 dans un documentaire intitulé « Gaspillage alimentaire : plongée dans nos poubelles ».
http://www.20minutes.fr/article/875696/dive-nourrissez-vous-poubelles
Depuis deux ans, Jeremy Seifert, le réalisateur du documentaire, fait les poubelles des supermarchés pour nourrir sa famille. « On mange comme la classe aisée ! » se réjouit-il dans son film. Mais avant tout, Jeremy souhaite dénoncer le gaspillage alimentaire aux Etats-Unis, où chaque année 43 millions de tonnes de nourriture sont jetées. Soit 119 000 tonnes par jour, 5 000 tonnes par heure ou 1 364 kg par seconde ! Tout ce gaspillage pourrait permettre de nourrir l’ensemble de la population d’Haïti pendant 5 ans…
Pourtant les freegan n’entendent pas sauver le monde, même si un jeune homme interviewé dans le documentaire estime que se nourrir de poubelles c’est une « nouvelle forme de désobéissance civile non violente ». Pour preuve, la première de leurs trois règles d’or est de « ne pas prendre plus qu’il ne faut ». Viennent ensuite les règles du « premier arrivé, premier servi » et « laisser l’endroit plus propre qu’avant ». En clair, les freegan, tels que présentés dans Dive, prélèvent dans les poubelles des supermarchés seulement de quoi nourrir leur famille. Du moins en théorie…
Il arrive que l’entorse à la règle n°1 soit de mise car il est parfois difficile pour les freegan d’abandonner de la viande encore fraîche ou des fruits en bon état. Jeremy Selfert avoue qu’il lui est déjà arrivé d’avoir couvert les besoins en viande de sa famille pour un an rien qu’en une semaine de récolte dans les poubelles des supermarchés.
Sa femme est très enthousiaste à l’idée de faire des économies tout en évitant le gaspillage, mais selon elle « récupérer les déchets (…) c’est plus de travail qu’acheter juste ce qu’il faut. Parfois je me lève le matin en redoutant le travail généré par la fouille des poubelles. » Et quand le plan suivant montre des dizaines de barquettes de fraises à nettoyer, on comprend vite le stress qu’elle peut éprouver.
Cependant, Jeremy et sa femme s’accordent sur le fait qu’ »il y a une certaine beauté de voir ces déchets transformés en un bon repas entre amis ». Alors quand le documentaire nous apprend que 20% des détritus des décharges sont constitués de déchets alimentaires qui produisent du méthane nocif en pourrissant sous terre, cela nous donne à nous aussi l’envie de nous mettre au freeganisme.
Dive a reçu une quinzaine de récompenses, parmi lesquelles celle du meilleur film vert au Festival du film d’Oxford et à celui de Séoul, du meilleur documentaire au Festival International du film des Bermudes, ou encore au Festival Peace on Earth.
Une rediffusion est prévue le dimanche 12 février à 12h30 sur France Ô.
Le thème du freeganisme en France a également été abordé par Envoyé Spécial sur France 2 le 10 novembre 2011 dans un documentaire intitulé « Gaspillage alimentaire : plongée dans nos poubelles ».
http://www.20minutes.fr/article/875696/dive-nourrissez-vous-poubelles
mercredi 8 février 2012
Comment aider les oiseaux en période de grand froid
Le gel et la neige qui se sont abattus sur la France menacent la survie des oiseaux. L'hiver est la saison la plus meurtrière pour nos amis ailés qui résistent moins bien au froid en raison du manque de nourriture et d'accès à l'eau. Vous pouvez leur venir en aide en suivant les conseils de la LPO...
Vous pouvez tout d’abord installer des mangeoires hors d’atteinte des prédateurs. Vous y placerez des aliments riches en lipides qui leur permettront de reconstituer leurs réserves indispensables pour résister aux longues et froides nuits d’hiver. La nourriture doit être maintenue à l’abri de l’humidité et des intempéries, et les mangeoires régulièrement nettoyées afin d’éviter la propagation des maladies. Ce soutien ne doit durer que pendant l’hiver (de fin novembre à mi-mars) et plus particulièrement durant la vague de froid. Il ne devra pas se prolonger au-delà, sous peine de rendre les oiseaux dépendants.
Il faut également fournir un abreuvoir. Vous veillerez à renouveler l’eau deux fois par jour et à la maintenir libre de glace en ajoutant simplement et uniquement de l’eau tiède.
Venir en aide aux oiseaux en hiver vous permettra de participe à leur sauvegarde, tout en admirant le ballet de ces acrobates ailés dans votre jardin ou sur votre balcon.
Comment fabriquer un nichoir pour les oiseaux
http://www.20minutes.fr/article/874914/comment-aider-oiseaux-periode-grand-froid
Vous pouvez tout d’abord installer des mangeoires hors d’atteinte des prédateurs. Vous y placerez des aliments riches en lipides qui leur permettront de reconstituer leurs réserves indispensables pour résister aux longues et froides nuits d’hiver. La nourriture doit être maintenue à l’abri de l’humidité et des intempéries, et les mangeoires régulièrement nettoyées afin d’éviter la propagation des maladies. Ce soutien ne doit durer que pendant l’hiver (de fin novembre à mi-mars) et plus particulièrement durant la vague de froid. Il ne devra pas se prolonger au-delà, sous peine de rendre les oiseaux dépendants.
Il faut également fournir un abreuvoir. Vous veillerez à renouveler l’eau deux fois par jour et à la maintenir libre de glace en ajoutant simplement et uniquement de l’eau tiède.
Venir en aide aux oiseaux en hiver vous permettra de participe à leur sauvegarde, tout en admirant le ballet de ces acrobates ailés dans votre jardin ou sur votre balcon.
Comment fabriquer un nichoir pour les oiseaux
http://www.20minutes.fr/article/874914/comment-aider-oiseaux-periode-grand-froid
mardi 7 février 2012
Méthanisation: Le Syctom veut rassurer les habitants de Romainville
Les riverains contestent depuis plusieurs mois le projet d'usine de méthanisation à Romainville, en Seine-Saint-Denis. Le Syctom, en charge de la gestion des déchets, organisait mercredi soir une réunion d'information pour déminer le terrain...
Vivre au milieu des mouches dans une odeur nauséabonde: on peut comprendre que les riverains de la future usine de méthanisation soient effrayés par les expériences désastreuses de méthanisation des déchets, notamment celle de l’usine de Montpellier. Alors que des tracts et des réunions s’organisent depuis plusieurs mois à Romainville (Seine-Saint-Denis) et Bobigny, le Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, ne fait pas marche arrière et organisait mercredi soir une réunion d’information sur ce sujet explosif.
>> Tout comprendre sur le projet de méthanisation, par ici.
François Dagnaud, président du Syctom, est catégorique: «On ne fera pas l’économie d’un centre de traitement des déchets ménagers de 900.000 habitants sur 22 communes». Prévue à l’horizon 2015, l’usine de méthanisation sera donc bien construite par l’entreprise espagnole Urbaser, qui a apporté «des réponses positives» à la mise en demeure que lui avait adressé le Syctom en décembre: «Urbaser s’engage à respecter intégralement le contrat conclu, assure François Dagnaud. Le projet atteindra les performances environnementales exigées, avec la production de 80.000 tonnes de compost de qualité et de biogaz qui permettrait de chauffer 6.800 logements, sans renchérir le coût du projet.»
Une étude sur le «gisement de biodéchets et la faisabilité d’une collecte séparative» sera aussi mise en œuvre. «En 2006, personne ne posait la question des collectes séparatives, reconnaît le Syctom. Il s’agirait pour les ménages d’isoler la matière organique, or si on peut penser que dans un pavillon on atteindra un taux de tri efficace, en habitat collectif c’est beaucoup plus difficile. Il resterait trop de déchets à traiter.» Sous la pression des réglementations européennes et des lois françaises sur la gestion des déchets, le Syctom a donc opté pour la solution plus rapide, mais dont l’efficacité est moins évidente: «Le tri mécano-biologique (TMB) est la façon la plus évidente d’amorcer la pompe de la méthanisation avant que des collectes sélectives soient mises en place», reconnaît François Dagnaud.
François Dagnaud, lui, demande instamment une «clarification et une stabilisation des règles de traitement des déchets en Europe et en France», histoire de ne plus se trouver au pied d’un mur de déchets obligeant le Syctom à mettre en œuvre des solutions controversées dont les résultats seront surveillés de très près par les riverains.
http://www.20minutes.fr/article/871584/methanisation-syctom-veut-rassurer-habitants-romainville
Vivre au milieu des mouches dans une odeur nauséabonde: on peut comprendre que les riverains de la future usine de méthanisation soient effrayés par les expériences désastreuses de méthanisation des déchets, notamment celle de l’usine de Montpellier. Alors que des tracts et des réunions s’organisent depuis plusieurs mois à Romainville (Seine-Saint-Denis) et Bobigny, le Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, ne fait pas marche arrière et organisait mercredi soir une réunion d’information sur ce sujet explosif.
>> Tout comprendre sur le projet de méthanisation, par ici.
François Dagnaud, président du Syctom, est catégorique: «On ne fera pas l’économie d’un centre de traitement des déchets ménagers de 900.000 habitants sur 22 communes». Prévue à l’horizon 2015, l’usine de méthanisation sera donc bien construite par l’entreprise espagnole Urbaser, qui a apporté «des réponses positives» à la mise en demeure que lui avait adressé le Syctom en décembre: «Urbaser s’engage à respecter intégralement le contrat conclu, assure François Dagnaud. Le projet atteindra les performances environnementales exigées, avec la production de 80.000 tonnes de compost de qualité et de biogaz qui permettrait de chauffer 6.800 logements, sans renchérir le coût du projet.»
«Chantage» et «irresponsabilité» des opposants au projet
Mais face à la volonté du Syctom, une solide opposition s’est formée dans le 93: l’association Arivem milite depuis plusieurs mois pour dénoncer les nuisances que causerait l’usine de méthanisation. «Chantage» et «irresponsabilité», dénonce François Dagnaud, visiblement remonté contre «des peurs brandies par des groupes d’intérêts aux motivations diverses». Il cite notamment un «groupe de patrons d’entreprises locales» qui craindrait un «effondrement de l’immobilier» près de l’usine. Quant à l’étude commandée par l’Arivem pour démontrer la dangerosité du projet, François Dagnaud la juge biaisée: «Le bureau d’études Horizons est clairement militant et conteste systématiquement toute forme de traitement des déchets».Répondre aux inquiétudes des riverains
Mieux vaut tard que jamais, le Syctom a décidé de s’engager dans une phase de «dialogue» avec les habitants. «Nous prenons pleinement en compte les inquiétudes et interrogations légitimes, affirme François Dagnaud. Il n’est pas question de mettre en danger qui que ce soit.» Pour apaiser les tensions, le Syctom a présenté aux riverains de nouveaux «engagements», notamment le lancement d’un audit supplémentaire sur la sûreté du futur centre et l’absence de nuisances: «La construction ne démarrera que quand les conclusions de cet audit seront rendues publiques et que les éventuelles recommandations auront été intégrées», rassure le président du Syctom.Une étude sur le «gisement de biodéchets et la faisabilité d’une collecte séparative» sera aussi mise en œuvre. «En 2006, personne ne posait la question des collectes séparatives, reconnaît le Syctom. Il s’agirait pour les ménages d’isoler la matière organique, or si on peut penser que dans un pavillon on atteindra un taux de tri efficace, en habitat collectif c’est beaucoup plus difficile. Il resterait trop de déchets à traiter.» Sous la pression des réglementations européennes et des lois françaises sur la gestion des déchets, le Syctom a donc opté pour la solution plus rapide, mais dont l’efficacité est moins évidente: «Le tri mécano-biologique (TMB) est la façon la plus évidente d’amorcer la pompe de la méthanisation avant que des collectes sélectives soient mises en place», reconnaît François Dagnaud.
Compost, cogénération, gaz naturel… Des débouchés qui restent à trouver
Avec cette méthode, tous les déchets sont triés pour en extraire uniquement la partie méthanisable (déchets alimentaires, végétaux,…). Résultat, la fraction qui partira à la décharge ou à l’incinération représentera 80.000 tonnes de déchets, soit 25% du tonnage collecté. Le reste sera, si tout se passe comme prévu, valorisé en compost pour l’agriculture. Urbaser, l’exploitant de l’usine, est chargé de trouver les débouchés. Quant au biogaz, c’est le Syctom qui doit lui trouver une destination: «On peut avoir de la cogénération électricité et chauffage urbain, nous avons sollicité les communes voisines pour installer des réseaux de chaleur, expliquent les responsables du projet. On pourrait aussi le réinjecter dans le réseau de gaz naturel.»François Dagnaud, lui, demande instamment une «clarification et une stabilisation des règles de traitement des déchets en Europe et en France», histoire de ne plus se trouver au pied d’un mur de déchets obligeant le Syctom à mettre en œuvre des solutions controversées dont les résultats seront surveillés de très près par les riverains.
http://www.20minutes.fr/article/871584/methanisation-syctom-veut-rassurer-habitants-romainville
lundi 6 février 2012
dimanche 5 février 2012
samedi 4 février 2012
Le projet de parc national des zones humides prend l'eau
A l'occasion de la journée mondiale des zones humides, le 2 février, retour sur le projet de parc national, qui semble bien mal parti...
L’annonce avait été faite l’année dernière par le ministère de l’Environnement: les zones humides auraient leur parc national. Conformément aux engagements pris pendant le Grenelle de l’environnement, le premier parc national dédié à ces zones très riches en biodiversité devait être créé, dès 2013, sur un des trois sites sélectionnés. Mais aujourd’hui, les associations dénoncent un arrêt brutal de ce projet lié à des contestations locales.
Un débat aurait été nécessaire selon Dominique Aribert, notamment pour expliquer que la création d’un parc naturel n’était pas une interdiction de toute activité: «Ca n’aurait pas rendu l’élevage impossible. Dans le marais breton, en Vendée, des mesures environnementales ont permis de pérenniser l’élevage extensif de bovins et même de faire revenir des agriculteurs.»
http://www.20minutes.fr/article/871630/projet-parc-national-zones-humides-prend-eau
L’annonce avait été faite l’année dernière par le ministère de l’Environnement: les zones humides auraient leur parc national. Conformément aux engagements pris pendant le Grenelle de l’environnement, le premier parc national dédié à ces zones très riches en biodiversité devait être créé, dès 2013, sur un des trois sites sélectionnés. Mais aujourd’hui, les associations dénoncent un arrêt brutal de ce projet lié à des contestations locales.
Levier de boucliers des chasseurs et des agriculteurs
«Courant novembre, la ministre de l’Ecologie a annoncé que les zones pressenties étaient abandonnées car le projet n’était pas accepté localement», dénonce Dominique Aribert, directrice du pôle Conservation de la nature à la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Adieu Brouage (Charente-Maritime), l’Allier nord et la basse vallée du Doubs: les agriculteurs et les chasseurs ont eu raison des marais. «Dans le cas des marais de Brouage, dès que l’idée de parc a été connue, il y a eu une levée de boucliers dans le monde agricole et de la chasse, déplore Dominique Aribert. L’Etat n’a jamais organisé de concertation locale».Un débat aurait été nécessaire selon Dominique Aribert, notamment pour expliquer que la création d’un parc naturel n’était pas une interdiction de toute activité: «Ca n’aurait pas rendu l’élevage impossible. Dans le marais breton, en Vendée, des mesures environnementales ont permis de pérenniser l’élevage extensif de bovins et même de faire revenir des agriculteurs.»
Un parc national qui ne soit pas «une étiquette»
D’un point de vue écologique, les zones humides sont des endroits stratégiques à protéger: elles abritent un grand nombre d’espèces, oiseaux et végétaux remarquables, et sont une protection naturelle contre les crues. Trop souvent surexploitées par certaines cultures très gourmandes en irrigation, comme le maïs, elles risquent de se transformer en «poches de marais au milieu d’un océan de cultures irriguées, comme c’est le cas dans le marais poitevin», avertit Dominique Aribert.http://www.20minutes.fr/article/871630/projet-parc-national-zones-humides-prend-eau
vendredi 3 février 2012
Le froid s'intensifie en France, 22 départements en vigilance orange
La vague de froid devrait se faire plus violente encore dans les prochains jours...
Il fait très froid, et cela n'est pas près de s'arranger. Selon Météo-France, la vague de froid venue de l'Est, qui s'est installée sur toute la France, devrait s'aggraver dans les prochains jours, avec une possibilité -mais pas de certitude- qu'un vent plus doux venu de l'Ouest fasse remonter le thermomètre la semaine prochaine.
>> Pour consulter les prévisions de Météo-France, cliquez ici
Près de 80% des 30.000 foyers privés d'électricité dans le Var devaient être rétablis dans la soirée de mercredi, a affirmé ERDF dans un communiqué. Le niveau 3 du plan «Grand Froid» -qui permet de mobiliser des places d'hébergement supplémentaires- a été déclenché en Isère, en Savoie, dans l'Oise et le Nord. Des services d'autocars et d'autocars scolaires ne fonctionneront pas jeudi dans le Vaucluse, où les hauteurs de neige atteindront jusqu'à 40 cm. La Bretagne, les Alpes-Maritimes et le Var, des régions vulnérables car produisant peu d'électricité, seront en «alerte orange» jeudi pour la consommation d'électricité : les consommateurs sont invités à modérer leur consommation.
«On est sept degrés en-dessous des moyennes de saison aussi bien au Nord qu'au Sud», dit la prévisionniste Dominique Raspaud. Avec un froid qui va encore s'accentuer jusqu'à la fin de la semaine dans toute la France, et des gelées généralisées y compris dans le Sud. Pour vendredi, a-t-elle précisé à l'AFP, on s'attend à -5 à Marseille et dans le sud-ouest, -6 à Bordeaux ou La Rochelle, en-dessous de -10 en Alsace, Franche-Comté et Rhône-Alpes... Même en Bretagne, une région souvent épargnée par les températures extrêmes, on attend moins 1 ou moins 2 vendredi matin à Brest.
Selon Raspaud, ce courant froid «est alimenté depuis plusieurs jours par un puissant anti-cyclone», avec des zones de pressions atmosphériques «considérables» centrées sur la Finlande et le nord-ouest de la Russie. Tout l'est de l'Europe est touché, tandis que des vents d'est font progresser vers la France ce «grand réservoir d'air froid». Il s'agit d'une «vague de froid intense», «une bonne offensive hivernale», comme il s'en produit peut-être tous les 3 à 5 ans, mais pas un record comme en 1956 ou en 1985, note-t-elle.
Maigre consolation pour les Français: la situation est infiniment plus dramatique en Europe de l'est, avec par exemple moins 23 degrés à Kiev et 43 morts en six jours, 20 morts en Pologne, 14 morts en Roumanie, 10 morts en Bulgarie, 10 morts en Lettonie.
http://www.20minutes.fr/societe/871926-froid-intensifie-france
Il fait très froid, et cela n'est pas près de s'arranger. Selon Météo-France, la vague de froid venue de l'Est, qui s'est installée sur toute la France, devrait s'aggraver dans les prochains jours, avec une possibilité -mais pas de certitude- qu'un vent plus doux venu de l'Ouest fasse remonter le thermomètre la semaine prochaine.
Sept degrés sous la moyenne de saison
Vingt-deux départements du nord-est et du centre du pays ont été placés en vigilance orange «grand froid», jusqu'«au plus tôt» vendredi 7h: ceux d'Alsace (2), de Lorraine (4) et de Franche-Comté (4) ainsi que les Ardennes, l'Aveyron, les Bouches-du-Rhône, le Cantal, la Corrèze, la Creuse, le Gard, la Haute-Loire, la Lozère, la Haute-Marne, le Puy-de-Dôme et le Vaucluse. La circulation des poids lourds est interdite mercredi depuis 22h sur les «principaux axes autoroutiers du Sud Sud-Ouest» en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), en raison des risques de neige et de verglas, a annoncé la préfecture de région. Cet arrêté concerne essentiellement les autoroutes A7 (Lyon-Marseille), A8 (Marseille-Nice), A50 (Marseille-Toulon) et A54 (Marseille-Nîmes).>> Pour consulter les prévisions de Météo-France, cliquez ici
Près de 80% des 30.000 foyers privés d'électricité dans le Var devaient être rétablis dans la soirée de mercredi, a affirmé ERDF dans un communiqué. Le niveau 3 du plan «Grand Froid» -qui permet de mobiliser des places d'hébergement supplémentaires- a été déclenché en Isère, en Savoie, dans l'Oise et le Nord. Des services d'autocars et d'autocars scolaires ne fonctionneront pas jeudi dans le Vaucluse, où les hauteurs de neige atteindront jusqu'à 40 cm. La Bretagne, les Alpes-Maritimes et le Var, des régions vulnérables car produisant peu d'électricité, seront en «alerte orange» jeudi pour la consommation d'électricité : les consommateurs sont invités à modérer leur consommation.
«On est sept degrés en-dessous des moyennes de saison aussi bien au Nord qu'au Sud», dit la prévisionniste Dominique Raspaud. Avec un froid qui va encore s'accentuer jusqu'à la fin de la semaine dans toute la France, et des gelées généralisées y compris dans le Sud. Pour vendredi, a-t-elle précisé à l'AFP, on s'attend à -5 à Marseille et dans le sud-ouest, -6 à Bordeaux ou La Rochelle, en-dessous de -10 en Alsace, Franche-Comté et Rhône-Alpes... Même en Bretagne, une région souvent épargnée par les températures extrêmes, on attend moins 1 ou moins 2 vendredi matin à Brest.
Moins 23 à Kiev, en Ukraine
Il faudra supporter aussi «un petit vent de Nord-Est, une bise qui soufflera entre 30 et 40 km/h et qui ajoutera à la sensation de froid», selon Dominique Raspaud. Les «températures ressenties» devraient descendre jusqu'à moins 15 vendredi et samedi, surtout dans les régions du Nord, du Centre et de l'Est.Selon Raspaud, ce courant froid «est alimenté depuis plusieurs jours par un puissant anti-cyclone», avec des zones de pressions atmosphériques «considérables» centrées sur la Finlande et le nord-ouest de la Russie. Tout l'est de l'Europe est touché, tandis que des vents d'est font progresser vers la France ce «grand réservoir d'air froid». Il s'agit d'une «vague de froid intense», «une bonne offensive hivernale», comme il s'en produit peut-être tous les 3 à 5 ans, mais pas un record comme en 1956 ou en 1985, note-t-elle.
Maigre consolation pour les Français: la situation est infiniment plus dramatique en Europe de l'est, avec par exemple moins 23 degrés à Kiev et 43 morts en six jours, 20 morts en Pologne, 14 morts en Roumanie, 10 morts en Bulgarie, 10 morts en Lettonie.
http://www.20minutes.fr/societe/871926-froid-intensifie-france
jeudi 2 février 2012
Solidarités International demande le silence pour les victimes de l'eau non potable
EAU - Une minute s'écoule et sept personnes meurent parce qu'elles n'ont pas accès à une eau potable. Pour lutter contre cette injustice, l'ONG Solidarités International a décidé de créer la plus grande minute de silence. Une pétition silencieuse pour rendre hommage aux victimes de l'eau non potable et éveiller les consciences. Alors, internautes, à vos webcams...
Le silence pour se faire entendreD’habitude, pour manifester et faire entendre sa voix, on fait du bruit, on scande des slogans, on descend dans la rue. A chaque fois, il s’agit de faire entendre sa voix. Solidarités International prend le contre-pied des manifestations habituelles en créant la plus grande minute de silence.
Pour participer, il suffit d’aller sur le site laminute.solidarites.org, de donner son nom, prénom et mail et de vous enregistrer à l’aide de votre webcam en train de faire cette minute de silence. Ensuite, partagez cette minute sur Facebook et Twitter pour mobiliser votre entourage. 103.403 personnes ont déjà signé la pétition et 413 minutes ont été enregistrées.
Le Forum de l’Eau, une occasion de toucher plus de politiques
Solidarités International apportera sa pétition et ces minutes de silence au Forum Mondial de l’Eau qui se déroulera à Marseille du 12 au 17 mars prochain. L’ONG transmettra ses propositions et recommandations aux autorités publiques présentes. Pour enrayer la première cause de mortalité dans le monde, soyez silencieux.
L’opération «la minute» n’est pas la première campagne originale de Solidarités International. C’est la troisième année que l’ONG se démarque par son inventivité. En 2010, l’ONG avait installé un mur d’eau de 5 m de haut sur la place du Palais Royal à Paris. Sur ce mur, on pouvait lire «Je tue plus que le cancer, je tue plus que le sida, je tue plus que la guerre, je suis l’eau non potable». En 2011, Solidarités International surprenait de nouveau les Français avec la vidéo «Water Ink» diffusée à la télévision, au cinéma et sur le web.
Faut-il filtrer l’eau du robinet?
http://www.20minutes.fr/article/871380/solidarites-international-demande-silence-victimes-eau-non-potable
mercredi 1 février 2012
Les web docus font leur entrée au Festival du film d'environnement
CINEMA - Plus de cent films font escale en Ile-de-France pour le 29ème Festival International du Film d'Environnement (FIFE). Rencontres, regards décalés, débats, séances jeune public, le FIFE brasse large pour offrir une vision globale des enjeux environnementaux, sociaux et humanitaires de notre société et toucher tous les publics...
Des web documentaires pour une sélection hors-compétitionLa grande nouveauté du FIFE 2012, ce sont les web documentaires. Présentés hors compétition, ils seront disponibles sur la plateforme FIFE Replay. C’est la réactivité de ces créations web qui leur a permis de trouver une place au sein de la programmation. L’Office National des Films du Canada et la société de production Narrative soumettent chacun une série de cinq films pour aider les spectateurs à poser un regard neuf sur notre société.
A l’approche du Forum Mondial de l’Eau en mars et de la conférence Rio +20 en juin, les thèmes du FIFE 2012 se sont imposés d’eux-mêmes. L’eau et Rio feront l’objet de deux grands débats animés par deux journalistes de Courrier International, Virginie Lepetit et Anh Hoà Truong.
La Corée du Sud et le Québec sont à l’honneur de l’édition 2012. Deux séries de films permettront de découvrir l’engagement de ces deux pays sur les questions environnementales.
Professionnels, étudiants et grand public récompensent les films
La comédienne, réalisatrice et scénariste Brigitte Roüan présidera le jury composé du journaliste Ousmane N’Diaye, de la styliste Sakina M’Sa et des comédiennes Clémentine Baert et Firmine Richard. Le jury décernera des prix dans quatre catégories: documentaire long et moyen métrage, long métrage, court-métrage et documentaire court-métrage.
D’autres jurys auront l’occasion de sélectionner les lauréats du FIFE 2012. Un jury composé de lycéens et d’apprentis choisira un court-métrage et un jury étudiant récompensera un documentaire court. Le grand public aura lui aussi son mot à dire. Les spectateurs pourront voter sur Internet pour leur fiction préférée parmi les films en compétition.
Bande Annonce FIFE 2012
Festival International du Film de l’Environnement
Du 7 au 14 février au Cinéma des Cinéastes, 7 avenue de Clichy, Paris 17e, et en Ile-de-France. Entièrement gratuit. Plus d’info sur www.iledefrance.fr
Théâtre: Les abeilles du bonheur
http://www.20minutes.fr/article/870458/web-docus-font-entree-festival-film-environnement
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