jeudi 30 septembre 2010

Primates : découverte d'une nouvelle espèce de gibbon à crête

Allemagne - Des primatologues allemands ont annoncé avoir découvert une espèce de gibbon à crête vivant dans les forêts tropicales situées entre le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Ces primates jamais observés jusqu'alors sont reconnaissables grâce à leur chant particulier.
Ces singes font partie des espèces de primates les plus menacées au monde. Comme le souligne Christian Roos, à la tête de l'équipe de chercheurs du Centre allemand de primatologie de Göttingen, "cette découverte est une petite sensation", de grande importance pour la protection des primates.

Ces gibbons à crête, baptisés Nomascus annamensis, ou gibbons du nord à joues beiges, sont identifiables grâce à leurs vocalises très particulières. "Une analyse de la fréquence et du rythme de leurs cris ainsi qu'une recherche génétique montrent qu'il s'agit bien d'une nouvelle espèce" expliquent les primatologues dans un communiqué. Ils estiment que ce chant permet aux gibbons de défendre leur territoire, mais aussi qu'il "pourrait être le précurseur de la musique des êtres humains".

Ces primates vivent dans la canopée de la forêt tropicale, au Vietnam, au Laos, au Cambodge et dans le sud de la Chine. La femelle est de couleur jaune-orangé tandis que les mâles ont une robe noire et portent sur la tête une crête que les chercheurs comparent à une véritable "coiffure punk". Leur découverte porte à sept le nombre d'espèces de gibbons à crête connues.

Aujourd'hui, quatre familles de gibbons sont recensées. Toutes sont menacées de disparition par la chasse illégale et la déforestation. Ces petits primates sont également mangés, utilisés par la médecine traditionnelle ou capturés pour devenir des animaux domestiques
http://www.maxisciences.com/gibbon/primates-decouverte-d-039-une-nouvelle-espece-de-gibbon-a-crete_art9331.html

mercredi 29 septembre 2010

Biocarburant : décryptage du génome de la Chlorelle, une micro-algue prometteuse

L'analyse du génome complet de la Chlorelle, une micro-algue prometteuse pour la production de biocarburant, a été réalisée par le laboratoire Information Génomique et Structurale du CNRS, à la tête d'une collaboration internationale mêlant laboratoires américains et japonais. La connaissance détaillée du génome de cette algue, également très utilisée comme complément alimentaire, va permettre d'en rationaliser son utilisation industrielle.
Les micro-algues constituent des cibles de choix pour la recherche sur les biocarburants. Au premier plan des sources alternatives de biodiesel, leur culture présente l'avantage incontestable, par rapport aux plantes terrestres oléagineuses, de ne pas entrer en compétition avec les surfaces cultivées nécessaires à l'alimentation humaine. Produire des carburants à partir d'eau, de lumière solaire et de gaz carbonique atmosphérique, apparaît comme une solution miracle qui suscite de nombreux programmes de recherche depuis les années 70.

L'algue Chlorella est particulièrement intéressante pour le développement de biodiesel de seconde génération grâce à sa forte teneur en lipides (elle est composée de seulement 30% de matière sèche). Si plusieurs génomes d'algues vertes ont déjà été séquencés (Chlamydomonas, Micromonas ou Ostreicoccus), celui de Chlorella n'avait jusqu'ici jamais été réalisé. Cette algue est pourtant plus importante économiquement par son utilisation déjà ancienne comme complément alimentaire. Ces nouvelles données génomiques vont permettre de mieux rationaliser l'utilisation de la Chlorelle dans différents processus industriels.

D'une manière inattendue, l'analyse du génome de la Chlorelle a également révélé de nombreux gènes gouvernant la synthèse de protéines de flagelles, ce qui suggère que cette espèce pourrait être dotée d'un cycle sexuel passé jusqu'ici inaperçu. Dernière surprise de taille : la capacité des Chlorelles à synthétiser la chitine aurait été héritée d'un virus, ce dernie... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/biocarburant/biocarburant-decryptage-du-genome-de-la-chlorelle-une-micro-algue-prometteuse_art9294.html

mardi 28 septembre 2010

Des experts préconisent plus d'études avant la commercialisation du saumon OGM

Le feu vert pour commercialiser du saumon transgénique n'est pas encore donné. Un comité d'experts indépendants a recommandé, lundi, à l'autorité américaine de réglementation des médicaments et des aliments (FDA) de procéder à davantage d'analyses avant d'autoriser la mise sur le marché d'un saumon qui serait le premier animal OGM à garnir les assiettes des Américains
Tout en reconnaissant généralement que ce saumon modifié génétiquement, grossissant deux fois plus vite, paraît sans danger pour la consommation humaine, ces experts ont néanmoins jugé souhaitable de procéder à plus d'études avant de le commercialiser. 'Nous adressons un message disant que davantage d'études sont nécessaires', a notamment résumé le docteur vétérinaire David Senior, de l'Université de Louisiane, président du comité de quatorze experts consulté par la FDA. 'Le comité n'a pas dit à la FDA d'approuver ou de refuser la mise sur le marché mais qu'ils avaient de nombreuses réserves quant aux études présentées', a précisé Jaydee Hanson, du Center for Food Safety, groupe de défense des consommateurs selon qui cela va probablement retarder le feu vert pour la commercialisation.

Le comité n'a pas voté, mais des membres ont jugé certaines données 'insuffisantes' pour déterminer avec une certitude suffisante l'innocuité de ce saumon OGM proposé par la société américaine AquaBounty Technologies. La FDA n'est pas tenue de suivre les recommandations de ces comités consultatifs mais en tient compte généralement. Basé sur le dossier remis par AquaBounty, les experts internes de la Food and Drug Administration ont déjà effectué leur évaluation des mérites et risques de ce saumon, et conclu début septembre qu'il était sans danger pour la consommation humaine et l'environnement.

Ces saumons peuvent atteindre une taille adulte entre 16 et 18 mois, contre 30 mois pour les saumons de l'Atlantique d'élevage grâce à un gène produisant une hormone de croissance importé du saumon quinnat du Pacifique. Selon AquaBounty, il faudra deux à trois ans après l'autorisation de la FDA pour que ces saumons OGM arrivent dans les supermarchés. Mais une coalition regroupant 31 organisations de défense des consommateurs et de l'environnement entend s'y opposer.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/21/saumon-ogm-des-experts-preconisent-plus-d-etudes-avant-sa-commercialisation_1413803_3244.html#xtor=AL-32280184

lundi 27 septembre 2010

Maison green: ma literie écologique!

Votre bébé a son matelas bio, et votre enfant son Quilts en coton bio. Et vous ? Etes-vous passés à la literie écologique ? Délaissez les polyuréthanes, mousses expansées dérivées de pétrole et bourrées de COV, et faites place au latex naturel, au coton bio et à la soie !

Nous passons près du tiers de notre vie à dormir : une bonne raison pour ne pas fermer les yeux sur les composants de notre literie. De quoi sont fait nos matelas, draps, couettes, oreillers, housses de couettes et taies d'oreillers? Malheureusement, la plupart du temps, nous dormons sur des dérivés de pétrole ou du latex synthétique, dispensateurs de COVs et loin d'être eco-friendly! Heureusement les alternatives literie écologique existent! Matelas en latex naturel, couette de soie, draps, housses de couettes et taies d'oreillers en coton bio, nous aident désormais à passer une douce nuit en préservant notre santé et celle de la planète.

Le matelas en latex 100 % naturel

Les matelas en latex ordinaires sont généralement constitués de latex synthétique polluant. Préférez-lui le latex naturel, issu de la sève de l'hévéa. Cette sève possède des propriétés de souplesse, d'élasticité et d'indéformabilité qui la rendent idéale pour assurer un vrai confort pendant le sommeil. Pour ne pas vous trompez, prenez garde aux étiquettes des matelas 110% latex : elles peuvent s'avérer trompeuses pour le consommateur qui s'attend à du latex naturel. Celui-ci peut n'être présent qu'à 80%, être mélangé avec du latex synthétique et des produits chimiques, ou bien n'être constitué que de latex synthétique.


Enfin toujours côté matelas, si vous êtes un adepte des matelas en mousse expansée bourrée de COV, quoi de mieux que la balle d'épeautre enrobée de coton bio pour les remplacer ? Vous en trouverez chez Shantila.

La couette en soie

Petite bonheur de la vie bio, la couette en soie : c'est le must de la literie écolo ! Exit les couettes en fils synthétiques. Et bonjour la nature avec la soie. Préférez les couettes garnie de "coiffes de soie" au lieu de bourrette ou doupion, de meilleure qualité chez Couette et Nature. Et si vous êtes vegan dans l'âme ou amoureux des animaux, tentez de trouver votre couette en soie non violente ! La soie non violente préserve la vie des vers qui produisent le précieux fil.

Petit bémol, la couette en soie est un produit de luxe, qui ne convient pas à toutes les bourses. Il vous faudra compter environ entre 250 et 400 € pour vous procurer une couette en soie, selon l'usage que vous souhaitez en faire. Mais la douceur en vaudra sûrement la chandelle.

Housses de couettes, taies, draps en coton bio !

La plupart de nos draps, housses de couettes, taies d'oreillers sont en coton, une fibre naturelle issue d'une fleur cultivée de manière encore extrêmement polluante aujourd'hui. Une bonne raison de passer au... coton ? Oui, mais bio cette fois ! On aime les draps, housses de couettes, taies de satin de coton bio, flanelle ou encore popeline de coton bio. Polymorphe le coton s'adapte bien à tous vos désirs nocturnes, d'ultra-doux et luxueux à simplement pratiques. Pour une nuit de rêve, semblable aux précédentes, mais en plus écolo...
http://www.greenzer.fr/literie-ecologique-3097

dimanche 26 septembre 2010

Recyclage : la région PACA est la plus mauvaise élève

L'organisme Eco-Emballages a publié son dernier rapport quant au recyclage des déchets dans les différentes régions de France. La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, qui accuse un important retard, est ainsi invitée à fournir plus d'efforts
Si le recyclage des déchets a progressé en 2009 en PACA, la région accuse un important retard par rapport à la moyenne nationale. 153.000 tonnes d'emballages ménagers ont été recyclées, un chiffre qui a augmenté de 3,5% par rapport à 2008. Toutefois, cette collecte représente 32 kilos de déchets recyclés par habitant, contre une moyenne de 46 kilos en France.

Au sein même de la région, certains départements se révèlent pourtant de très bon élèves. C'est notamment le cas des Hautes-Alpes avec 50,5 kilos par personne, quand les Bouches-du-Rhône peinent à recycler 20,6 kilos d'emballages par habitant.

"On est en retard et on a un gros travail à faire pour améliorer nos performances" a déclaré lors d'une conférence de presse Vincent Ochier, responsable d'Eco-Emballages dans le sud-est de la France. Il a par ailleurs précisé que le pourcentage d'emballages triés et recyclés s'élevaient à 63% seulement en PACA, quand l'objectif fixé par le Grenelle de l'Environnement est de 75% à l'horizon 2012.

Pour Vincent Ochier, ce retard est en grande partie imputable aux habitants de PACA qui ne trient pas suffisamment leurs déchets. "Il n'y a rien de pire que cette idée, actuellement répandue dans les Bouches-du-Rhône, que cela ne sert à rien de trier car tout finit au même endroit" a-t-il déploré.

Il y a un an environ, le renouvellement d'un marché public au sein de la communauté urbaine de Marseille a créé d'importants dysfonctionnements au sein de la filière. Une partie des déchets issus de la collecte sélective avait en effet achevé sa route dans une décharge classique au lieu de rejoindre des centres de tri. "Il est clair que le problème rencontré par la communauté urbaine de Marseille ne nous a pas fait du bien", estime M. O... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/recyclage/recyclage-la-region-paca-est-la-plus-mauvaise-eleve_art9201.html

samedi 25 septembre 2010

L'Europe spatiale veut se poser sur la Lune en 2018

L'Agence spatiale européenne (ESA) veut accrocher la Lune à son palmarès. Elle a annoncé, jeudi 16 septembre, sa volonté de poser un petit robot à la surface de la Lune, d'ici à 2018. Avant son lancement formel, le projet doit être soumis à la conférence ministérielle de l'agence, prévue pour 2012. Pour un montant de 6,5 millions d'euros, l'ESA a d'ores et déjà confié à l'industriel EADS-Astrium une étude qui doit aboutir à la 'conception détaillée' de l'engin d'exploration.
Sa tâche ne sera pas simple. La région choisie pour l'alunissage est celle du pôle Sud de l'astre, particulièrement tourmentée, parsemée de cratères et de reliefs abrupts. L'ESA justifie ce choix par le fait que cette zone est toujours éclairée par le Soleil - source d'énergie - et est susceptible de receler de la glace - source d'eau. Deux éléments nécessaires à une future installation humaine sur notre satellite.

L'Europe spatiale entend ainsi capitaliser sur le savoir-faire technologique acquis avec le vaisseau automatique de transfert (ATV), le cargo de ravitaillement de la Station spatiale internationale (ISS). Celui-ci est en effet capable d'opérer, sur orbite, des rendez-vous et des accostages automatiques - technologies qui devront être maîtrisées dans le cadre de futurs vols habités. La Lune promet d'être l'enjeu de grandes manoeuvres dans la décennie à venir. La Chine vient de son côté d'annoncer l'envoi de sa deuxième sonde orbitale lunaire d'ici à la fin 2010. Cette mission est annoncée par les autorités chinoises comme le préalable au lancement d'un atterrisseur lunaire en 2013. Le calendrier chinois - ambitieux à l'excès - prévoit l'envoi de taïkonautes sur l'astre sélène en 2020. Deux ans à peine après l'alunissage, toujours hypothétique, du robot européen
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/17/l-europe-spatiale-veut-se-poser-sur-la-lune-en-2018_1412503_3244.html#xtor=AL-32280184

vendredi 24 septembre 2010

Herbes mutantes

Les plants de colza transgéniques se répandent bien dans la nature.



Un cri d'alarme lancé par un professeur de biologie de l'université de l'Arkansas, aux Etats-Unis: des plants de colza transgénique échappés des champs où ils étaient cultivés se répandent bel et bien dans la nature! Après avoir prélevé du colza sauvage poussant au bord des routes dans toute la région, Meredith Schafer a constaté que 80% étaient porteurs du gène de résistance à l'herbicide Roundup, transmis par les OGM. Monsanto, le créateur du colza mutant, considère que le phénomène n'est ni étonnant ni inquiétant : 90% du colza planté dans la région est transgénique, arguent les responsables du semencier. Que leurs détracteurs se rassurent.

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscrets/herbes-mutantes_920312.html#xtor=AL-447


jeudi 23 septembre 2010

Pesticides : un accord signé pour limiter leur utilisation non agricole

Le 3 septembre dernier, une nouvelle mesure du Grenelle environnement a été mise en place : réduire l'usage professionnel des pesticides dans les lieux publics. Un accord cadre a été signé au cabinet de la secrétaire d'État chargée de l'Écologie.
Deux ministères, huit associations, des collectivités territoriales et les principaux acteurs utilisant des pesticides dans le cadre professionnel ont signé cet accord. Ils s'engagent à réduire significativement l'utilisation des herbicides, fongicides et insecticides dans plusieurs zones : espaces verts urbains et péri-urbains, sites industriels, aéroports, routes et voies ferrées, aires de sport et de loisirs, etc.Modalités de l'accordD'une part, les utilisateurs de ces substances recevront des informations complétant leurs connaissances des espèces nuisibles (insectes ravageurs, champignons, mauvaises herbes ou vers parasites). Un dialogue compréhensif avec les professionnels du secteur sera également primordial pour mesurer les effets des produits phytopharmaceutiques sur l'environnement et apporter de nouvelles solutions. D'autre part, une amélioration des aménagements urbains et des habitudes d'entretien sera à envisager pour progressivement diminuer les quantités de pesticides utilisées.

Les pesticides dans les faitsChaque année, plus de 70.000 tonnes de substances actives sont vendues dans l'Hexagone, dont 5% destinés aux zones non agricoles. Ce chiffre classe la France au premier rang européen et quatrième rang mondial du marché de pesticides, derrière les États-Unis, le Brésil et le Japon.Plus de 90% des quantités utilisées s'éloignent de la cible (espèces néfastes), s'accumulant dans les eaux, les sols et finissant dans l'air. En zones urbaines, les polluant organiques persistants s'accumulent dans l'eau, ruissellent sur des surfaces non perméables et polluent ensuite sols et atmosphère, s'accumulant au final dans les graisses avec un impact néfaste sur la santé humaine.
Cet e... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/pesticide/pesticides-un-accord-signe-pour-limiter-leur-utilisation-non-agricole_art9209.html

mercredi 22 septembre 2010

Recyclage des emballages : conflit entre élus locaux et industriels

Les élus locaux ont boycotté mardi 14 septembre une réunion d'Eco-Emballages, l'organisme agréé par l'État pour gérer la contribution financière des entreprises au recyclage. Motif : l'enveloppe proposée par cet organisme ne respecte pas les promesses du Grenelle de l'environnement
La réunion d'agrément d'Eco-Emballages visant à définir sa feuille de route pour 2011-2016 a été boudée mardi par les élus locaux censés y participer. Ces derniers estiment que les 640 millions d'euros proposés par cet organisme qui associe les pouvoirs publics et les entreprises génératrices de déchets d'emballage ne sont pas à la hauteur des coûts de recyclage, qu'ils devraient pourtant assumer à 80%.Nicolas Garnier, responsable de l'Amorce (Association des collectivités territoriales et des professionnels pour les déchets, l'énergie et les réseaux de chaleur), estime que cette participation insuffisante des entreprises risque de retomber sur les administrés : une hausse des impôts locaux permettrait en effet aux collectivités locales de financer l'amélioration du traitement des déchets (par le biais de la TGAP, taxe générale sur les activités polluantes).Les élus, représentés par l'association Amorce, refusent une telle sur-sollicitation du contribuable qui, selon eux, paierait 1,37 fois le coût du recyclage par le prix d'achat du produit, sur lequel les entreprises répercutent leur contribution au dispositif Eco-Emballages, puis via le financement de la TGAP.L'objectif fixé par le Grenelle de l'environnement était que 75% des déchets d'emballage ménagers soient recyclés d'ici à 2012.
http://www.maxisciences.com/recyclage/recyclage-des-emballages-conflit-entre-elus-locaux-et-industriels_art9191.html

mardi 21 septembre 2010

Gaz à effet de serre : les émissions européennes ont chuté de 7% avec la crise

Europe - Selon un récent rapport de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), la crise économique aurait engendré une chute de près de 7% des émissions de gaz à effet de serre en 2009, au sein de l'Union européenne. L'UE s'approche ainsi de l'objectif qu'elle s'est fixé pour 2020
"Sur la base de ces estimations, les émissions des 27 membres de l'UE sont inférieures de 17,3% à leur niveau de 1990 et donc très proches de l'objectif de l'Union de réduire ses émissions de 20% d'ici 2020", souligne l'AEE dans un communiqué.C'est la diminution de la consommation de charbon qui est en majeure partie responsable de cette chute des émissions polluantes. Cette consommation a en effet baissé de 12,7% en 2009 par rapport à 2008, tandis que toutes énergies fossiles confondues (charbon, pétrole, gaz naturel), c'est une chute de 5,5% qui a été enregistrée.L'AEE note donc qu'une reprise de l'activité économique en 2010 pourrait "provoquer des émissions plus élevées en 2010 en comparaison à 2009, ou au moins une réduction moins rapide".Formée en 2004, l'Union européenne à 27 n'a pas d'objectif de réduction des émissions de CO2 dans le cadre du protocole de Kyoto. Ce dernier a été signé lorsque l'UE ne comptait encore que quinze membres. Toutefois, les États membres se sont engagés suite au sommet de Copenhague à réduire leurs émissions de 20% d'ici 2020, et ce par rapport à 1990.
http://www.maxisciences.com/pollution/gaz-a-effet-de-serre-les-emissions-europeennes-ont-chute-de-7-avec-la-crise_art9161.html

lundi 20 septembre 2010

Astronomie : découverte d'un trou noir d’un nouveau genre à 300 millions d’années-lumière de la Terre

Rapportée récemment dans The Astrophysical Journal, une étude menée par des chercheurs du département de physique et d'astronomie de Leicester (Royaume-Uni) prouve l'existence d'un trou noir de masse intermédiaire associé à une source intense de rayons X, au sein d'une lointaine galaxie.
Le défi, pour le Dr Klaas Wiersema et son équipe du département d'astronomie de Leicester, a consisté à distinguer avec précision les lumières confondues émises par trois objets célestes : ESO 243-49, une lointaine et très lumineuse galaxie, HLX-1, objet que les astronomes appellent une source X ultra-lumineuse et enfin, une faible et mystérieuse source (optique, celle-là) située à proximité de la précédente.Grâce au Very Large Telescope de l'Observatoire européen (ESO) situé au Chili, ils ont obtenu un spectre en longueurs d'ondes optiques à partir des rayons X de la source ultra-lumineuse, y découvrant notamment la signature d'atomes d'hydrogène. Leurs calculs et conclusions indiquent que HLX-1 est plus lumineuse que toutes les sources X ultra-lumineuses connues à ce jour. Elle est bien située près du coeur de la galaxie ESO 243-49, à 300 millions d'années lumière de nous et surtout, elle héberge un trou noir de masse intermédiaire. Ces résultats prouvent l'existence - jusqu'à présent supposée - de ce type d'objets célestes, d'une masse située entre cent fois et plusieurs centaines de milliers de fois celle de notre Soleil.
http://www.maxisciences.com/hlx1/astronomie-decouverte-d-039-un-trou-noir-d-un-nouveau-genre-a-300-millions-d-annees-lumiere-de-la-terre_art9142.html

dimanche 19 septembre 2010

Recycler les métaux rares grâce à des bactéries, c'est possible

Une étude britannique révèle que Desulfovibrio desulfuricans, une bactérie très répandue dans le sol, est capable de recycler le palladium, un métal rare notamment présent dans les pots catalytiques des voitures et les déchets industriels.

Le palladium appartient aux métaux du groupe platine, dont les prix ont flambé en raison de leur rareté. Peu de pays en sont exportateurs, la Russie et l'Afrique du Sud étant les plus présents sur le marché. Or, la demande a souvent excédé l'offre au cours des dernières années.
Pouvoir recycler le palladium est donc particulièrement intéressant afin d'en assurer la disponibilité dans l'avenir, souligne le Dr Kevin Deplanche de l'École des biosciences de l'université de Birmingham. Il est le principal auteur de cette étude publiée dans la revue Microbiology, qui explique le procédé de chimie verte permettant à D. desulfuricans de "réduire" le palladium pour le transformer en nanoparticules s'agglutinant à la surface de cette bactérie.
Ces minuscules particules conservent le pouvoir catalytique du palladium, et constituent selon les chercheurs "un excellent catalyseur pour le traitement de polluants persistants, comme le chrome utilisé par l'industrie de la peinture". Les nanoparticules de palladium sont d'autant plus intéressantes qu'elles pourraient également servir à produire de "l'électricité propre à partir de l'hydrogène" dans une pile à combustible, souligne le Dr Deplanche.
Et le chercheur britannique de préciser : "Notre objectif final est de développer un procédé qui permette de convertir les déchets métalliques en catalyseurs de haute valeur destinés à la chimie verte et à la production d'énergie propre".
http://www.maxisciences.com/environnement

samedi 18 septembre 2010

Espèces menacées : l'hécatombe du zoo de Kiev

Depuis la fin du mois d'avril, la mort s'est invitée au zoo de Kiev, capitale de l'Ukraine. En septembre, ce sont trois manchots et un chimpanzé qui ont perdu la vie, a indiqué l'établissement après une série de décès suspects.
Le service de presse du zoo a annoncé il y a quelques jours la mort de trois manchots de Humboldt, espèce considérée comme vulnérable dans le milieu naturel, où elle est une victime collatérale de la surpêche. C'est une mycose chronique de l'appareil respiratoire des animaux qui aurait causé leur mort.

A ces décès vient s'ajouter celui d'un chimpanzé, Jonny, mort le 1er septembre "à la suite d'une insuffisance rénale chronique" accompagnée d'une "dystrophie congénitale du coeur, du foie et des reins" a expliqué le zoo. Ce primate avait récemment été offert à l'Ukraine par un zoo européen.Morts inexpliquées en série

Depuis le mois d'avril dernier, c'est une véritable hécatombe qui semble s'être abattue sur le zoo de Kiev. Avant les manchots et le chimpanzé, c'est l'unique éléphant du parc qui est mort, comme une chamelle blanche et une femelle bison. L'administration de l'établissement avait alors tenté d'expliquer ces décès par un possible empoisonnement organisé par d'anciens collaborateurs. Mais alors que certains accusent la direction du zoo de mauvais traitement envers les animaux, le parquet de Kiev a déclaré n'avoir rien constaté de suspect, après avoir mené l'enquête dans le parc.

http://www.maxisciences.com/zoo/especes-menacees-l-039-hecatombe-du-zoo-de-kiev_art9124.html

vendredi 17 septembre 2010

Médaille d'or du CNRS : les pièges à CO2 de Gérard Férey récompensés

Le CNRS a récompensé jeudi 9 septembre un chimiste de 69 ans, inventeur de nouveaux matériaux permettant de stocker de l'hydrogène, du CO2 ou des substances thérapeutiques. Des applications industrielles et médicales dérivées pourraient bientôt voir le jour.
Stocker de l'hydrogène pour des piles à combustible, piéger du CO2 pour le transformer en méthanol utilisé dans divers processus industriels, confiner des nanoparticules de médicaments chimiothérapiques pour 5 à 15 jours de diffusion lente dans l'organisme... Voilà quelques applications possibles des nouveaux matériaux poreux inventés par Gérard Férey, chimiste et directeur de l'Institut Lavoisier à l'université de Versailles. Des travaux qui viennent de lui valoir la médaille d'or du Centre nationale de la recherche scientifique, une prestigieuse distinction française décernée dans le domaine des sciences.Travaillant depuis 1996 sur des matériaux poreux mi-minéraux, mi-organiques, ce chercheur qui a débuté tout en bas de l'échelle a fait breveter il y a deux ans son "MIL-101". Un seul litre de ce matériau peut stocker, comprimé dans les micropores de 3,5 nanomètres qui le composent, l'équivalent de 400 litres de CO2 avant compression. Le procédé pourrait être exploité industriellement. Dans le domaine médical, il pourrait être utilisé dans les cas de leucémie des enfants, de cancer du sein ou de sida, pour diffuser au compte-gouttes dans l'organisme certains médicaments. M. Férey souligne cependant que, dans ce dernier domaine, de longues recherches et de nombreux essais seront encore nécessaires.
Donnez votre avis, de´couvrez les photos et toute l'actualité sciences et environnement sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/g%e9rard-f%e9rey/medaille-d-039-or-du-cnrs-les-pieges-a-co2-de-gerard-ferey-recompenses_art9135.html

jeudi 16 septembre 2010

«Il y a de nouvelles menaces de rupture dans la poche»

Périlleux et inédit, le chantier de pompage qui se déroule à 3 200 mètres d'altitude dans le massif du Mont-Blanc affronte les zones d'incertitudes inhérentes à une situation exceptionnelle : une gigantesque poche d'eau de 65 000 m3 emprisonnée sous le glacier de Tête-Rousse, qui menace de rompre et d'inonder la vallée de Saint-Gervais (Haute-Savoie). Depuis le 23 août, sous la houlette des services de Restauration des terrains de montagne (RTM), la vidange a commencé (Libération du 26 août). Schématiquement, on procède d'abord à un forage de la glace, grâce à l'injection d'eau chauffée à 18O°C et sous pression, puis à l'installation de pompes et de tuyaux qui aspireront et rejetteront l'eau dans des combes voisines. Lire la suite l'article
Mardi, alors qu'une deuxième pompe était entrée en action et que 6 500 m3 avaient été vidangés, les travaux ont été suspendus. Les chercheurs du labo de glaciologie du CNRS à Grenoble voulaient évaluer le risque d'effondrement. Hier, ils ont présenté au maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, et à la préfecture de Haute-Savoie, leur rapport qui conclut à un «risque faible mais pas nul». Ils préconisent d'achever la vidange au plus vite. Christian Vincent, glaciologue et «découvreur de la cavité», explique pourquoi l'entrée dans cette phase de risque est inévitable.

Avant le début des travaux, vous parliez de «cocotte-minute». La pression a-t-elle diminué ?

Oui, l'effet du pompage a été positif : le niveau d'eau a baissé de 30 mètres et la pression de 3 bars. Même si seuls 6 500 m3 ont été pompés sur un total estimé de 65000 m3. Nous avons buté plusieurs fois sur des cailloux. Cela oblige à se déplacer et à refaire un forage, c'est long.

Qu'avez-vous appris ?

Pour explorer la cavité, nous avons descendu un sonar. C'est une cavité de 24 500 m3 pas du tout sphérique, avec une géométrie compliquée, très étendue dans le sens latéral... lire la suite de l'article sur Libération.fr
http://www.liberation.fr/terre/01012289271-il-y-a-de-nouvelles-menaces-de-rupture-dans-la-poche

mercredi 15 septembre 2010

Louez des chèvres pour tondre votre pelouse !

Le chat était l’animal de compagnie favori des Français, la chèvre pourrait le remplacer. Exit la tondeuse fonctionnant aux « énergies grises », il est maintenant possible de louer une chèvre « tondeuse-brouteuse » pour s’occuper de son jardin.

Et si on oubliait notre bonne vieille tondeuse électrique ou à essence ? Un site internet nous propose maintenant de louer une chèvre, ou deux, ou trois. Le temps d’un week-end en famille, en plus d’avoir une chèvre qui broute votre jardin, vous pourrez ainsi vous occuper d’un animal !

Pour la généralisation du broutage !

L’idée de la chèvre pour tondre son jardin n’est pas nouvelle, pour autant, « faire brouter son jardin » était une pratique marginale…réservée aux petites annonces et à des habitués habitant en campagne. Face à un tel engouement, le site e-loue.com met facilement en relation les propriétaires de chèvres et des locataires-soigneurs intéressés pour héberger une chèvre pendant un jour ou un week-end.

Aujourd’hui, 8 « Monsieur Seguin » proposent leurs animaux sur tout le territoire français. Une centaine de personnes seraient prêtes à échanger tondeuse grise contre brouteuse d’herbe verte, sachant que ce petit échange écolo ne coûte que 10 euros par jour (prix minimum) et par animal pour le « locataire » ! A quand une généralisation du système ?
http://www.greenzer.fr/louer-chevre-3085

mardi 14 septembre 2010

Inverser le cours des fleuves : une mauvaise idée écolo qui n’est pas tombée à l’eau !

Inverser le cours des fleuves pour lutter contre la sécheresse : le projet de l’ex-URSS refait surface après un forum économique qui a réuni les présidents du Kazakhstan et de la Russie.

Ne doit-on pas nous interroger sur l’impact de nos connaissances scientifiques et de nos capacités technologiques qui sont censées réparer nos problèmes écologiques ? Es-ce plus facile de mettre en place un objectif environnemental en modifiant ce que la nature a mis des millions d’années à construire, plutôt qu’en réparant le changement climatique à sa source ? En résumé, la technique répare-t-elle tout ? Telles sont les questions que nous pouvons nous poser en apprenant l’idée de « génie » russe : inverser le cours des fleuves pour lutter contre la sécheresse en Asie Centrale.

Un vieux projet sorti des oubliettes

Dès les années 1930, les soviétiques avaient un grand projet, très « scientifique » : pour réparer « l’aberration » géophysique, qui avait donné toute l’eau disponible aux régions glaciales et inhabitées proches de l’océan Arctique et oublié les zones très peuplées d’Asie Centrale, il fallait renverser les fleuves de Sibérie. Des plans ont été réalisés et la technique scientifique s’est peaufinée afin d’inverser le cours des fleuves et lutter contre la sécheresse. Les antilopes avaient même des sentiers tous tracés pour gambader dans cette nouvelle géographie ! Jusqu’à ce que Gorbatchev enterre le projet en 1986, face à la pression des écologistes.

Une aberration qui refait surface

En réunion lors d’un forum économique avec son homologue russe Dmitri Medvedev, le président kazakh Noursoulan Nazarbaïev a proposé de se souvenir un peu de cette vieille idée russe et de l'utiliser afin de palier au problème de l’approvisionnement en eau de l’Asie Centrale. De son côté, le président russe a souligné que la gestion de l’eau dans son pays se détériorait et n’excluait aucune piste pour fournir cette ressource à tous…même les moins écolos. Inverser le cours des fleuves pour lutter contre la sécheresse d’Asie centrale refait donc surface !

Sciences sans conscience n’est que ruine de l’âme

Pour permettre l’accès à l’eau à tous, la technique de « dérivation des fleuves » est assez évoluée. Encore faudrait-il installer de grandes stations électriques ! Mais les conséquences d’un tel projet sur Dame nature, quelles sont-elles ? Les écologistes parlent d’assèchement du grand nord – avenir radieux pour cette partie du monde, quand on pense à la Mer d’Aral asséchée par des dérivations du même type - multiplication des incendies, ou encore menaces sur les exploitations de gaz et de pétrole dans les régions polaires de la Russie. Le pire, c’est qu’inverser le cours des fleuves ne résoudra pas le problème ! Une dérivation des eaux du nord de la Russie conduirait à la perte par infiltration ou évaporation de 50% de l’eau sur le chemin…
http://www.greenzer.fr/russie-inverser-cours-fleuves-3081

lundi 13 septembre 2010

Manger bio, est-ce meilleur pour la santé?

Le choix du bio est une "simple question de bon sens" pour certains praticiens, même s'il n'existe pas de consensus médical.
"Manger bio, c'est bon pour la santé". L'affirmation sonne comme une évidence: 95% des consommateurs de ces produits déclarent choisir le bio pour préserver leur santé, rapporte le baromètre 2009 de l'Agence Bio.

L'absence de pesticides et de produits chimiques: voilà l'argument santé du bio, rappelle le Dr Laurent Chevallier, praticien attaché au CHU de Montpellier, auteur de l'ouvrage Les 100 meilleurs aliments pour votre santé et la planète (Editions Fayard). "Nous recevons régulièrement des résultats d'études au CHU montrant que les pesticides peuvent avoir un impact négatif en termes de rhumatismes, de glaucomes ou encore de maladies cardiovasculaires", explique-t-il.

Les agriculteurs sont les plus exposés

Si les études concernant l'impact des pesticides sur la prévalence des cancers sont encore rares, un lien de cause à effet a été récemment démontré. Publiée en février dernier par le Centre d'immunologie de Marseille-Luminy (CIML), l'étude en question décrit l'apparition de précurseurs de lymphomes chez les agriculteurs exposés aux pesticides.

Autres conclusions récentes, en juin dernier, du CHU de Pointe-à-Pitre et de l'Inserm: le risque de développer un cancer de la prostate chez les agriculteurs exposés au chlordécone serait de 80% supérieur à la normale. Ce pesticide organochloré, utilisé jusqu'au milieu des années 1990 dans les plantations bananières de Guadeloupe et de Martinique, serait en partie responsable de la très forte prévalence des cancers de la prostate dans les Antilles françaises.

"Pas de quoi alerter le consommateur"

Ces recherches se penchent uniquement sur les personnes directement exposées. Mais qu'en est-il des résidus chimiques présents dans nos assiettes? La situation est d'autant plus préoccupante que leur teneur est parfois supérieure à ce qui est autorisé: 3,5%... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/manger-bio-est-ce-meilleur-pour-la-sante_913783.html#xtor=AL-447

dimanche 12 septembre 2010

samedi 11 septembre 2010

Espèces menacées : la Cites publie une base de données sur leur commerce

Le mercredi 25 août, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) a lancé un nouvel outil : un site Internet regroupant toutes les données du commerce international des espèces protégées.
Cet outil interactif a été lancé à l'occasion du 35e anniversaire de la Convention créée pour garantir que le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages ne représente pas un danger pour leur survie. Le site permet de suivre les tendances du commerce mondial et national des espèces protégées, en se basant sur les données fournies par les 175 États ayant ratifié la convention.Ce tableau de bord a été développé par le Centre de suivi de la conservation mondiale du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Il permet de faire connaître les espèces faisant l'objet de transactions, et les volumes concernés. Les utilisateurs de cette base de données peuvent ainsi apprendre que les peaux de reptiles, et tout particulièrement celles des crocodiles, sont commercialisées de façon légale, et sur de gros volumes. Ils peuvent aussi découvrir que la Colombie est l'un des principaux exportateurs de caïmans à lunettes. Quelque 5,6 millions de données sur le commerce des espèces sauvages sont regroupées dans cet instrument unique. Depuis sa création en 1975, ce sont plus de 10 millions de transactions d'espèces de plantes et d'animaux qui ont été signalées au secrétariat de la Cites.
http://www.maxisciences.com/esp%e8ce-menac%e9e/especes-menacees-la-cites-publie-une-base-de-donnees-sur-leur-commerce_art8981.html

vendredi 10 septembre 2010

Des crevettes sentinelles de l'eau

Bottes de pêcheur aux pieds, mains gantées de latex, Jérémie Lebrun, postdoctorant à l'Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement (Cemagref), cale son épuisette au fond du ruisseau, devant une grosse pierre qu'il retourne. 'Une belle niche !', lance-t-il à ses collègues.
Des bestioles gris-brun grouillent sur le caillou, que le courant entraîne au fond du filet. Le chercheur déverse sa collecte sur un tamis, qu'une thésarde, Cécile Michel, arrose à grands seaux. Restent des individus de dimension calibrée : environ deux centimètres, la taille de jeunes adultes. Martine Perret, étudiante en master, les transvase un à un dans une bouteille pendant que le chercheur relève le potentiel hydrogène (pH) et la température de l'eau.

En une heure, les trois 'orpailleurs' ont recueilli 1 500 amphipodes aussi précieux à leurs yeux que des pépites : des gammares (Gammarus pulex), crevettes d'eau douce communes dans les cours d'eau, qui leur serviront de cobayes. Tous les deux mois, ils viennent s'approvisionner à Doue (Seine-et-Marne), dans un ruisselet dont la pureté est régulièrement contrôlée. Et y cueillent des feuilles d'aulne dont se nourrissent les petits animaux.

De retour au laboratoire, au siège d'Antony (Hauts-de-Seine) du Cemagref, les gammares sont transférés dans des bacs, et conservés dans une armoire dont la température et la luminosité sont ajustées sur celles du milieu naturel. Peu à peu, l'eau du ruisseau est remplacée par de l'eau de source peu minéralisée. Puis les crevettes sont réparties dans des béchers, où les chercheurs ajoutent des concentrations de plus en plus élevées de solutions minérales : cadmium, plomb, cuivre, zinc ou nickel.

A chaque étape, des spécimens sont prélevés, desséchés, décomposés par de l'acide nitrique, puis analysés par un spectromètre à absorption atomique, qui détermine leur teneur en métaux. D'autres, plus chanceux, sont replongés dans des bains d'eau fraîche, où sont observés leurs mécanismes de dépuration.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/03/des-crevettes-sentinelles-de-l-eau_1406318_3244.html#xtor=AL-32280184

jeudi 9 septembre 2010

Énergies renouvelables : le Prince Charles installe des panneaux solaires sur le toit de Clarence House

Le conseil municipal de Westminster vient d'autoriser le Prince de Galles à installer des panneaux solaires sur sa maison londonienne. Une initiative présentée comme exemplaire par les autorités locales.
Trente-deux panneaux photovoltaïques produisant 4.000 kWh, c'est-à-dire de quoi alimenter et chauffer une maison moyenne de Londres. Voici ce qui va bientôt orner le toit de Clarence House, la résidence londonienne du Prince Charles qui vient d'obtenir le feu vert de la municipalité. Des experts doivent veiller à ce que la maison, vieille de 180 ans et inscrite au patrimoine national, ne soit pas endommagée. L'installation sera camouflée derrière les parapets du toit.L'opération devrait permettre à la vénérable demeure, déjà réputée "carbone-neutre" notamment grâce à l'utilisation de chaudières à faible consommation, de produire cette fois-ci plus d'énergie qu'elle n'en consomme. Un projet exemplaire, selon l'estimation environnementale jointe au dossier déposé à la mairie, et qui s'inscrit dans les objectifs nationaux à l'horizon 2020. Le maire de la ville souhaite quant à lui qu'un quart de l'énergie et du chauffage de Londres provienne de sources alternatives d'ici 2025.Une initiative de plus à l'actif du Prince, grand défenseur des énergies renouvelables, qui utilise déjà Jaguar, Land Rover et Aston Martin roulant aux biocarburants. Le projet coûtera tout de même la bagatelle de 150.000 livres Sterling, et ne sera amorti que dans 10 ans.
http://www.maxisciences.com//nergies-renouvelables-le-prince-charles-installe-des-panneaux-solaires-sur-le-toit-de-clarence-house_art8935.html

mercredi 8 septembre 2010

Colmar, France - Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire et la ministre chargée de la Recherche, Valérie Pécresse, se sont rendus mardi sur la parcelle expérimentale de vigne transgénique saccagée la semaine dernière à Colmar. Le gouvernement a promis son aide financière pour relancer la recherche menée à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Lire la suite l'article
Après le saccage de soixante-dix pieds de vigne par des militants anti-OGM sur le site de Colmar, le gouvernement est venu apporter son soutien à l'Inra, Bruno Le Maire lui promettant "les moyens financiers nécessaires pour qu'il puisse relancer ses recherches".L'expérimentation vise à trouver un moyen de lutter contre la maladie du court-noué, un virus transmis par un ver et qui affecterait 60% des vignes françaises. Mais après sept ans de recherche, les équipes semblent découragées, a déploré le directeur de l'Inra de Colmar, Jean Masson. "Je suis retourné. La recherche, ce sont des gens qui travaillent, qui s'investissent, et quand vous leur tapez dessus tout le temps, à la fin du compte, ça fait mal" a-t-il déclaré. Et le ministre de l'Agriculture de lui répondre : "Je comprends ce désarroi, mais on est là pour lutter contre le découragement, pour dire "ça vaut le coup"".Rappelant que les OGM détruits n'étaient pas destinés à être commercialisés, mais seulement à la recherche fondamentale, Valérie Pécresse estime nécessaire que la France ait des "chercheurs capables de mesurer le potentiel et le danger des OGM". Si cela ne pouvait pas être le cas, "nous importerons, nous consommerons des produits qui nous seront imposés par d'autres et dont nous ne connaîtrons pas les effets ni sur l'environnement ni sur la santé" a-t-elle souligné.
http://www.maxisciences.com/ogm/ogm-le-gouvernement-promet-son-aide-pour-les-vignes-de-colmar_art8894.html

mardi 7 septembre 2010

Gaz à effet de serre : les forêts captent de moins en moins de carbone

Véritable poumons de la planète, les forêts stockent de moins en moins de carbone depuis une dizaine d'années. Un phénomène surprenant, quand dans les années 1990, le réchauffement climatique semblait favoriser la croissance des végétaux, et donc celle de leur absorption du dioxyde de carbone (CO2).
Publiée dans la revue Science, une récente étude menée par des chercheurs de l'université du Montana, révèle que le stockage naturel de CO2 par la végétation tend à diminuer depuis les années 2000. Une conclusion tirée des analyses de données satellitaires de la NASA. Les travaux ont permis de constater que la végétation mondiale avait absorbé au cours des dix dernières années, 550 tonnes de carbone de moins que lors de la précédente période étudiée. En 2003 pourtant, de telles recherches avaient permis de constater qu'entre 1982 et 1999, le réchauffement climatique avait engendré une augmentation du stockage du dioxyde de carbone atmosphérique par les plantes. Leur croissance favorisée par les conditions climatiques, les végétaux absorbaient en captant d'importantes quantités de CO2.Mais de graves sécheresses ont touché l'Australie, l'Amérique du Sud et l'Afrique, où 70% des arbres ont capté moins de CO2 qu'habituellement au cours des dix dernières années. Une diminution que ne compense pas la tendance inverse observée dans l'hémisphère nord.Les auteurs de cette étude restent prudents quant aux conclusions qui peuvent être tirées de leurs travaux. S'ils estiment que "le changement climatique augmente la fréquence des grandes sécheresses régionales et cette tendance devrait se poursuivre dans un avenir proche", ils soulignent que "le suivi des évolutions climatiques mondiales sera essentiel pour déterminer si la réduction observée du pouvoir de stockage des arbres constitue une simple variation décennale ou un véritable tournant de la séquestration terrestre du carbone
http://www.maxisciences.com/v%e9g%e9tation/gaz-a-effet-de-serre-les-forets-captent-de-moins-en-moins-de-carbone_art8874.html

lundi 6 septembre 2010

Algues vertes : La Bretagne moins touchée que prévu

Bretagne, France - Habituellement département le plus touché par le phénomène des algues vertes, les Côtes-d'Armor ont cette année connu un été encourageant. Pour la première année du plan gouvernementale contre la prolifération de ces algues toxiques, les dispositifs de collecte mis en place sont en sous-activité.
Dans la baie de Lannion, l'un des sites les plus touchés par le phénomène, 23.000 tonnes d'algues ont jusqu'à aujourd'hui été ramassées, alors qu'une fourchette haute allant jusqu'à 35.000 tonnes avait été prévue.

Comme l'assure Jean-Claude Lamandé, vice-président de l'agglomération Lannion-Tregor, la plus grande partie du ramassage a été effectuée en début de saison. Depuis, les algues dégageant un gaz toxique lorsqu'elles entrent en putréfaction, se font rares, et il n'est plus nécessaire de procéder quotidiennement au ramassage. Et d'ajouter que des essais de collecte des algues dans l'eau en bord de plage prévus mi-août, ont ainsi dû être annulés.

Cette diminution de la prolifération des algues vertes est encore plus étonnante dans la baie de la Fresnaye où les algues ne sont tout simplement pas apparues sur les plages cette année, et ce pour la première fois depuis 2006. Le constat est le même dans la baie de Saint-Brieuc où les ramassages sont quatre ou cinq fois inférieurs aux prévisions. Les installations prévues pour traiter les algues avant leur putréfaction se trouvent alors en sous-activité, quand certains craignaient qu'elles ne seraient pas suffisantes.

D'après Sylvain Ballu, chercheur au Centre d'études et de valorisation des algues (CEVA), cette sous-prolifération pourrait être la conséquence d'eaux plus froides que d'habitude au début du printemps, et à la faiblesse des pluies pendant la saison. Les faibles précipitations ont en effet ralenti le débit de certaines rivières, telles que le Gouessant dans la baie de Saint-Brieuc. Les apports de nutriments et notamment les nitrates dont se nourrissent les algues vertes, ont ainsi été limi... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/algue-verte/algues-vertes-la-bretagne-moins-touchee-que-prevu_art8857.html

dimanche 5 septembre 2010

Catastrophes météorologiques : l’étude des courants atmosphériques indispensable pour les prévoir

La canicule record survenue en Russie, comme les précipitations et inondations sans précédent observées au Pakistan pourraient être dues à des changements touchant les courants atmosphériques. Selon un expert climatique de l'ONU, ces derniers doivent rapidement être étudiés pour prévoir les prochaines catastrophes météorologiques qui ne manqueront pas de se produire
Le monde a connu ces dernières semaines plusieurs catastrophes naturelles dues à des épisodes climatiques inattendus. Leur bilan humain est lourd, et les dégâts matériels qu'elles ont engendrés, importants. Ainsi, l'Organisation météorologique mondiale explique à l'AFP qu'il s'agit là "d'une séquence sans précédent d'événements" dépassant "en intensité, durée et étendue géographique, tous les événements historiques précédents". Et de conclure : "Cela pose une question urgente pour la science du climat: à savoir si la fréquence et la longueur des épisodes de 'blocage' sont en train d'évoluer".Ce "blocage" évoqué, c'est celui des courants atmosphériques. Il serait à l'origine de la situation exceptionnelle observée ces dernières semaines en Russie comme au Pakistan. Il semble donc urgent d'identifier et d'étudier cs courants, afin d'en prévoir les conséquences et d'anticiper les catastrophes. Ghassem Asrar, directeur du Programme de recherches sur le climat placé sous l'égide de l'OMM et de l'Unesco, avait également identifié ces courants, et cherche aujourd'hui à prévoir leur évolution
http://www.maxisciences.com/catastrophe-m%e9t%e9orologique/catastrophes-meteorologiques-l-etude-des-courants-atmospheriques-indispensable-pour-les-prevoir_art8808.html

samedi 4 septembre 2010

Arctique : découverte d'un gisement d'ambre dans la glace

Une équipe de scientifiques du muséum national d'histoire naturelle et du CNRS a découvert des fragments d'ambre au Spitzberg, la plus grande île de l'archipel du Svalbard situé dans l'océan Arctique
Comme le soulignent les chercheurs dans un communiqué, ce gisement d'ambre est "le plus septentrional trouvé à ce jour". Il a été découvert lors d'une expédition au cours de laquelle les scientifiques espéraient mettre au jour des fossiles d'arthropodes terrestres, et ainsi tenter de comprendre l'origine des insectes apparentés aux crustacés marins, qui sont apparus il y a plus de 400 millions d'années.

Comme le souligne l'entomologiste Romain Garrouste, qui a participé à l'expédition polaire, cette découverte tend à prouver qu'il y a quelque 50 millions d'années, cette région de l'Arctique abritait "une végétation très exubérante". Et d'évoquer une situation "quasi-tropicale, alors qu'il fait nuit six à sept mois dans l'année" dans la région de Spitzberg.

D'un diamètre de trois à quatre millimètres, les morceaux d'ambre fossilisés sont jugés très prometteurs par les chercheurs qui entendent mener une nouvelle expédition l'été prochain, afin de découvrir de plus gros fragments.

Partis la recherche d'insectes, les scientifiques du muséum et du Centre national de la recherche scientifique n'en ont pas encore trouvé. Toutefois, "on a ramené des échantillons des couches favorables, dont on va étudier la composition en laboratoire", en espérant y découvrir de petits fragments d'insectes, explique M. Garrouste.

http://www.maxisciences.com/ambre/arctique-decouverte-d-039-un-gisement-d-039-ambre-dans-la-glace_art8753.html

vendredi 3 septembre 2010

Un puissant séisme frappe la Nouvelle Zélande

Un puissant séisme de magnétude 7,2 a frappé vers 4 h 35 du matin, heure locale, (16 h 35 en France) l'île sud de la Nouvelle Zélande. L'épicentre se situe à quelques kilomètres seulement de la ville de Christchurch, la deuxième du pays avec près de 400 000 habitants.

La secousse a été ressentie dans toute l'île sud et les médias locaux font état de fortes répliques et de coupures d'électricité dans une majeure partie de la ville.
On ne sait pas encore s'il y a des victimes, mais on signale des bâtiments écroulés.
http://www.leparisien.fr/international/un-puissant-seisme-frappe-la-nouvelle-zelande-03-09-2010-1054039.php

En Somalie, des fours en rayons

La formule a l'avantage d'être éclairante : «Nous devons récolter le soleil, explique dans un sourire Fatima Jibrell, il ne coûte rien.» Depuis 2006, son association Sun Fire Cooking installe des fours solaires dans son pays natal du Puntland, région semi-autonome de la Somalie, à la pointe de la corne de l'Afrique. Avec une ambition : dissuader les populations locales de cuisiner au charbon de bois. La fabrication de ce combustible à partir d'acacias parfois centenaires est principalement à l'origine de la déforestation, laquelle accélère la désertification, compromet la vie animale et fragilise l'agriculture locale.

Le charbon de bois, c'est le premier combat de Fatima Jibrell. Née au Puntland dans une famille nomade, elle a émigré aux Etats-Unis, enfant, pour rejoindre son père et a pris la nationalité américaine. En 1991, quand la guerre civile éclate en Somalie, elle décide de rentrer, avec son mari. «On s'est dit que l'Amérique n'avait pas besoin de nous, alors que la Somalie, si», raconte-t-elle, de passage à Paris à l'initiative de l'association Résistants pour la terre. Elle mesure alors l'urgence écologique : «Enfant, au Puntland, on avait peur des lions qui se cachaient dans la savane. Quand je suis revenue, il n'y avait plus de lion et plus de savane.» Les communautés rurales sont désorganisées par la guerre civile, notamment par le retour de jeunes urbains fuyant les conflits, qui ramènent avec eux de nouvelles habitudes et connaissent mal les traditions.

«Communication». A l'époque, la pression maximum sur les arbres ne vient pas de la consommation locale mais de la demande croissante des pays du Golfe, friands du charbon de bois du Puntland. Fatima Jibrell fonde l'association Horn Relief et se lance dans un lobbying intense pour interdire les exportations. Combat gagné en 2000 : le gouvernement stoppe ce commerce et les exportations chutent de 80%. Une victoire saluée en... lire la suite de l'article sur Libération.fr
http://www.liberation.fr/terre/0101653169-en-somalie-des-fours-en-rayons