jeudi 30 juin 2011

Areva et Iberdrola Renovables s'allient dans l'éolien offshore

Ils répondront à deux appels d'offres français pour des champs d'éoliennes en mer...
Le groupe nucléaire français Areva et le groupe énergétique espagnol Iberdrola Renovables ont conclu un partenariat stratégique pour participer à l'appel d'offres du gouvernement français, sur deux des cinq champs d'éoliennes en mer prévus, ont-ils annoncé mercredi. Areva noue ainsi une deuxième alliance pour les éoliennes en mer, après celle passée avec les groupes français GDF-Suez et Vinci pour œuvrer sur les trois autres des cinq champs d'éoliennes prévus par le gouvernement dans le cadre d'un appel d'offres global de 10 milliards d'euros.

Une production de 1.000 à 1.500 mégawatts

L'alliance Areva-Iberdrola Renovables répondra à l'appel d'offres pour deux des cinq zones, au large de Saint-Brieuc (Côte d'Armor) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), tandis que l'alliance franco-française œuvrera sur celles au large de Dieppe-Le Tréport, Fécamp (toutes les deux en Seine-Maritime) et Courseulles-sur-Mer (Calvados). «Ces deux zones pourraient héberger une capacité de production d'électricité éolienne en mer représentant entre 1.000 et 1.500 MW», a indiqué dans un communiqué Iberdrola Renovales, en rappelant qu'il est le leader mondial du secteur eolien avec environ 10.000 MW de projets en développement.
Areva sera le fournisseur exclusif de turbines qui équiperont les champs éoliens développés par Iberdrola Renovables, a-t-il ajouté. La France est l'un des pays les plus attractifs pour développer la technologie éolienne, a estimé Iberdrola Renovales. Le cahier des charges de l'appel d'offres portant sur la construction d'environ 1.200 éoliennes au large des côtes françaises sera publié en juillet, soit avec deux mois de retard sur le calendrier initial.

Déjà 600 MW de commandes fermes

Le groupe nucléaire français a décidé de s'allier avec Iberdrola Renovables en raison de l'expertise de ce dernier dans les énergies renouvelables et parce qu'il voulait être présent sur l'ensemble des sites éligibles pour accueillir des éoliennes offshore, a précisé une porte-parole. Dans son communiqué, Areva se présente comme figurant «parmi les 3 premiers acteurs européens de l'éolien en mer» et affirme que le succès de son éolienne M5000 est «concrétisé par déjà plus de 600 MW de commandes fermes». Le groupe français apporte «son expérience dans la fabrication d’éoliennes de 5 MW», a précisé Anil Srivastava, président d’Areva Renouvelables, cité dans le communiqué.
http://www.20minutes.fr/article/749885/areva-iberdrola-renovables-allient-eolien-offshore

mercredi 29 juin 2011

Fin de l'alerte orange aux orages mais de gros dégâts

Selon le site de Météo France, mercredi à 6 heures, plus aucun département n'était en vigilance orange aux orages. Mardi soir et dans la nuit, de violents orages ont cependant eu lieu dans cinq départements notamment, en Champagne-Ardennes et dans la Meuse. Des rafales maximales de 142 km/h ont notamment été relevées à Charleville-Mézières, où 23,2 mm de pluies sont tombées en une heure.
Conséquences, dans les Ardennes, les orages ont provoqué d'importantes perturbations mardi soir, entraînant 230 interventions des pompiers, des coupures d'électricité et des chutes d'arbres qui ont notamment bloqué un TGV. La SNCF a dû acheminer par car 70 passagers d'un TGV reliant Reims à Charleville-Mézières qui s'est retrouvé immobilisé à une vingtaine de kilomètres de sa destination en raison de la chute d'un arbre sur la voie.

4.900 foyers étaient privés d'électricité dans une partie du département, mais les équipes d'EDF étaient à pied d'oeuvre afin de rétablir le courant, selon le préfet, précisant qu'un "pic" de 8.000 foyers sans électricité avait été atteint entre 20h30 et 21 heures.

Les Causses et les Cévennes inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco

Après avoir été deux fois ajourné, ce territoire de 3.000km2 va finalement entrer dans le patrimoine mondial de l'humanité...
Des parcs naturels au patrimoine mondial: les Causses et les Cévennes vont entrer dans la liste des sites distingués par l’Unesco, rapporte ce mardi l’AFP alors que la cession annuelle de sélection des nouveaux sites à inscrire se tient à Paris jusqu’au 29 juin.
>> Retrouvez le diaporama des sites en attente de classement de l’Unesco par ici
Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a finalement accepté la candidature du parc naturel des Causses et de celui des Cévennes, qui avait été recalée en 2007 et 2009. Les quatre départements concernés, Aveyron, Gard, Hérault et Lozère, sont ainsi récompensés pour leurs pratiques d’agropastoralisme: l’élevage non-intensif des brebis, qui donnent notamment le roquefort, permet «d’entretenir et de modeler l’espace» sur les 3.000km2 du territoire.

http://www.20minutes.fr/article/749287/causses-cevennes-inscrites-patrimoine-mondial-unesco

mardi 28 juin 2011

Espace : l'équipage de la Station Internationale évacué

Des débris qui menacent la Station Spatiale Internationale (ISS) ont contraint l'équipage à s'enfuir à bord de vaisseaux Soyouz, selon l'agence Interfax, citant une source spatiale russe.

«Des débris spatiaux ont été repérés trop tard pour que la station puisse effectuer une manoeuvre d'esquive. Les six membres de l'équipage ont reçu l'ordre de prendre place à bord des vaisseaux Soyouz», a indiqué cette source russe. Ces vaisseaux sont normalement utilisés pour la relève des équipages.

L'ISS a été placée en orbite autour de la terre par la NASA et développée avec plusieurs agences spatiales d'autres pays. Elle devrait être opérationnelle jusqu'en 2020 et est occupée en permanence par un équipage depuis 2000.


http://www.leparisien.fr/societe/espace-l-equipage-de-la-station-internationale-evacue-28-06-2011-1512146.php

Fukushima : Tepco a commencé à recycler l'eau décontaminée dans les réacteurs

C'est l'un des principaux défis que doit relever l'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima : se débarrasser des 100 000 tonnes d'eau hautement radioactive qui se sont accumulées dans les bâtiments des réacteurs et des turbines depuis le séisme et le tsunami du 11 mars.
Lundi 27 juin, Tokyo Electric Power (Tepco) a annoncé avoir commencé à traiter et à recycler cette eau polluée, grâce à une usine de décontamination reliée aux circuits de refroidissement des réacteurs.
Afin d'empêcher le combustible nucléaire de chauffer, l'opérateur injecte en effet 500 tonnes d'eau chaque jour dans les réacteurs. Autant d'eau qui s'accumule sur le site et devient chaque jour plus difficile à stocker. La très forte radioactivité de cette eau empêche par ailleurs les ouvriers de pénétrer dans les installations et de procéder aux travaux nécessaires pour rétablir un circuit de refroidissement stable.
TRAITER L'EAU CONTAMINÉE ET LA RÉINJECTER
Pour évacuer ces effluents et les réutiliser dans le système de refroidissement de la centrale, une usine de décontamination a donc été construite avec des équipements du groupe nucléaire français Areva et de la société américaine Kurion. Elle a pour objectif de récupérer l'eau contaminée, de la traiter et de la réinjecter dans le circuit de refroidissement afin de ne plus utiliser d'eau supplémentaire et de faire ainsi baisser le niveau des effluents pollués dans les bâtiments.
'Cela fonctionne comme un système de circulation d'eau qui refroidit les réacteurs', a expliqué le porte-parole de Tepco, en soulignant qu'il s'agissait d'une étape vers la stabilisation du combustible en dessous de la température des 100 °C.
L'usine est capable de décontaminer 50 tonnes d'eau par heure, soit 1 200 tonnes par jour, en divisant la radioactivité par un facteur de 1 000 à 10 000. Selon l'opérateur, plus de 80 % de l'eau utilisée lundi pour (...) Lire la suite sur lemonde.fr

lundi 27 juin 2011

Le Japon reste confiant sur la possibilité de décontaminer les eaux de Fukushima

La décontamination des 100.000 tonnes d'eau radioactive est en bonne voie, selon le gouvernement japonais...
Les Japonais restent zen. Malgré quelques problèmes techniques, le Japon est confiant sur sa capacité à décontaminer les dizaines de milliers de tonnes d'eau radioactive accumulées dans la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a déclaré jeudi le conseiller du gouvernement en charge de la crise. Goshi Hosono, chargé par le Premier ministre Naoto Kan de superviser les opérations de stabilisation de la centrale Fukushima Daiichi (nord-est), a souligné que l'usine de décontamination construite en un temps record fonctionnait à nouveau, après une série de petits ennuis techniques.
Bien que l'installation, qui utilise des équipements du groupe nucléaire français Areva et de la société américaine Kurion, n'ait pas encore atteint sa pleine capacité, «nous traitons plus d'effluents que le volume d'eau nouvellement contaminée», a-t-il dit. «Les risques de débordement ont baissé.» Selon Areva, les statistiques arrêtées à jeudi 13H00 (04H00 GMT) indiquent que l'usine a réussi à décontaminer 2.200 tonnes d'eau hautement radioactive depuis sa mise en route le 17 juin à 20H00 (11H00 GMT). Une fois les réglages terminés, elle devrait être capable de traiter 50 tonnes d'effluents par heure, soit 1.200 tonnes par jour, en divisant la radioactivité par un facteur de 1.000 à 10.000 fois.

100.000 tonnes hautement radioactive à décontaminer

Lors d'une interview avec des médias étrangers à Tokyo, Goshi Hosono a rappelé qu'en temps normal, «un système comme celui-là devrait prendre un an pour être construit». «Mais nous avons dû le faire en deux mois, vu la situation extraordinaire.» Les tests prennent également au minimum deux mois, alors qu'à Fukushima Daiichi, ils n'ont duré que quelques jours, ce qui explique qu'il y ait encore des ajustements nécessaires.
Quelque 100.000 tonnes d'eau hautement radioactive se sont accumulées dans les bâtiments des réacteurs et des turbines de Fukushima Daiichi depuis le séisme et le tsunami du 11 mars. Ces effluents empêchent les ouvriers de pénétrer dans les installations pour réactiver des circuits de refroidissement du combustible nucléaire, endommagés par une vague de 14 mètres de haut qui a déferlé sur la centrale. L'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco), doit injecter environ 500 tonnes d'eau chaque jour pour refroidir les réacteurs.
http://www.20minutes.fr/article/746653/japon-reste-confiant-possibilite-decontaminer-eaux-fukushima

dimanche 26 juin 2011

De l'huile de friture pour faire voler les avions de KLM

La compagnie aérienne utilisera ce carburant dès septembre 2011...
Voler grâce à de l’huile de friture usagée, c’est l’avenir pour la compagnie aérienne néerlandaise KLM qui a annoncé mercredi qu'elle allait utiliser à partir de septembre ce biocarburant pour plus de 200 vols commerciaux assurant la liaison Amsterdam-Paris. «Il y aura 50% de kérosène traditionnel et 50% de biocarburant qui a été obtenu à partir d'huile de friture usagée», a déclaré à l'AFP Gedi Schrijver, une porte-parole de KLM, qui affirme que la compagnie néerlandaise est la première à assurer des vols commerciaux avec ce type de carburant. «Le biocarburant que KLM utilise répond aux mêmes spécifications techniques que le kérosène traditionnel», assure KLM dans un communiqué : «il n'y a donc pas besoin d'adapter les moteurs des avions ou les infrastructures».

L’huile proviendra de restaurants

Produit par la société américaine Dynamic Fuels, le biocarburant est obtenu à partir d'huile de friture, principalement végétale, provenant de restaurants. KLM assure, dans son communiqué, avoir franchi un «cap important pour rendre l'aviation plus durable».
Le premier vol de démonstration de KLM avec un avion utilisant du biocarburant à base d'huile de friture a eu lieu en novembre 2009, a rappelé Gedi Schrijver. «Nous n'avons pas encore déterminé la fréquence des vols ni la période sur laquelle les 200 vols auront lieu», a expliqué la porte-parole, selon laquelle KLM assure six vols quotidiens Amsterdam-Paris.
http://www.20minutes.fr/article/746015/huile-friture-faire-voler-klm

samedi 25 juin 2011

La Méditerranée est en danger

Déchets plastiques et résidus chimiques menacent la mer Méditerranée, alerte le sénateur de l'Aude Roland Courteau...
La Méditerranée, une nouvelle mer morte? Le sénateur de l’Aude, Roland Courteau, le craint : dans un rapport de l’Office parlementaire des choix scientifiques et techniques (OPECST), il met en garde contre les pollutions qui menacent la vie aquatique. Plastiques qui se décomposent et infiltrent la chaine alimentaire, résidus de crèmes solaires ou de médicaments, dégazages… La Méditerranée est sous une pression environnementale forte, renforcée par sa situation de mer fermée.

Plastiques, cosmétiques, métaux lourds et hydrocarbures…

«La Méditerranée est dans une situation préoccupante. Si l’on veut continuer à voir “danser la mer le long des golfes clairs”, la communauté internationale doit réagir», a déclaré Roland Courteau, qui présentait mercredi le rapport parlementaire sur la pollution en Méditerranée. L’absence de retraitement des eaux usées sur la rive sud de la mer a favorisé la prolifération des phosphates et des nitrates. Sur la rive nord, ce sont des pollutions aux métaux lourds, apportés par les fleuves comme le Rhône, le Pô ou l’Ebre, qui menacent la flore et la faune sous-marine.
Tout aussi inquiétantes, les pollutions aux plastiques et aux molécules pharmaceutiques préoccupent le sénateur: «On a pêché au large de Sète des poissons dont l'estomac était tapissé de petits bouts de plastique. On ne sait pas assez qu'en Méditerranée on trouve en moyenne 60 divers objets en plastique au km2» explique-t-il. Dans une mer fermée dont l’eau met un siècle à se renouveler, les pollutions chimiques ont un effet dévastateur sur la vie aquatique: «Il est essentiel d'amplifier les recherches sur la façon dont les stations d'épuration filtrent, ou non, ces pollutions selon les molécules concernées», déclare Roland Courteau. Et bien sûr, mieux contrôler les dégazages sauvages en pleine mer, responsables d’une pollution aux hydrocarbures qui peuvent entraîner des fermetures de plages, comme ce fut récemment le cas à La Ciotat.

Plus d’aires marines protégées

Le rapport insiste également sur la nécessité de créer des aires marines protégées. Le sénateur de l’Aude espère faire de sa région un exemple: «J'ai bon espoir de voir prochainement aboutir en Languedoc-Roussillon, sur 4000 km2 entre Leucate et Port Cerbère, un parc naturel marin de la Cote Vermeille qui s'ajoutera à celui de Porquerolles. Il s'agit de faire en sorte que la Méditerranée reste un point fort de la biodiversité planétaire».
http://www.20minutes.fr/article/746581/mediterranee-danger

vendredi 24 juin 2011

Prolifération d'algues vertes sur les plages bretonnes

Favorisées par la chaleur précoce, les algues vertes prolifèrent en Bretagne, ravivant questions et critiques sur l'efficacité du plan national de lutte lancé après la mort d'un cheval et le décès suspect d'un salarié chargé du ramassage pendant l'été 2009. Si on compare à l'an dernier, les ramassages d'algues ont augmenté de 12 045 à 20 321 m3, selon le dernier bilan régional de la préfecture de Bretagne. Les volumes ont peu évolué dans les Côtes-d'Armor - 12 544 m3 en 2011 contre 11 947 m3 en 2010 -, mais sont "six fois plus importants" dans le Finistère - 7 577 m3 en 2011 contre 1098 en 2010 -, selon ce bilan. Cette "croissance forte" est liée aux conditions climatiques des derniers mois (soleil, chaleur, faible précipitation, faible houle), selon la préfecture. "Même à La Baule, il y a des filets d'algues vertes, c'est du jamais-vu", s'inquiète André Ollivro, du collectif Marées vertes.

Un récent rapport du Conseil économique et social de Bretagne (Ceser) identifie "un total de 109 sites d'échouages" en Bretagne et note que "des marées vertes sont désormais observées jusqu'à l'île d'Oléron ainsi qu'en Normandie". Face au fléau, ce rapport souligne "l'urgence et l'ampleur des actions à mener", jugeant que l'efficacité de celles en cours "reste incertaine". "Sans un abaissement très important de la teneur en nitrates des eaux de ruissellement, les marées vertes subsisteront et défieront les capacités de ramassage", prévient le texte. Jusqu'à présent, priorité a été donnée à l'action curative. "Entre 2007 et 2009, les volumes ramassés ont crû de 27 000 à 60 000 m3. Les coûts de ramassage et de traitement sont passés de 345 000 à 800 000 euros", puis à 850 000 en 2010 pour 61 000 m3 échoués", selon le Ceser.
Réputation ternie

"Cela fait quarante ans que ça dure... combien ont-ils été et combien seront-ils encore, tous ces élus, tous ces préfets et leurs relais médiatiques à se bousculer à la table des belles âmes pour rédiger des plans toujours onéreux pour les contribuables, tout aussi inefficaces", s'insurgeait récemment dans une tribune Yves-Marie Le Lay, de l'association Sauvegarde du Trégor. "Ça ne va pas s'arranger", selon André Ollivro, car les autorités, qui n'ont jamais cessé de délivrer des permis d'élevage, se préparent à réviser à la hausse les taux d'épandage de lisier. Au moment où la prolifération des algues vertes "donne lieu à beaucoup d'annonces, mais à peu d'actions préventives, cette initiative est pour le moins mal venue", selon l'association UFC Que choisir.

Le risque sanitaire reste marginal quand les algues sont ramassées, mais les marées vertes pèsent sur les activités conchylicoles et "ternissent incontestablement l'image de la Bretagne", ce qui entraîne "une baisse générale de l'attractivité touristique", selon le Ceser. Pour "lancer la saison estivale", le maire PS de Plouha, Philippe Delsol, organise samedi un grand bain public sur la plage du Bréhec, dans les Côtes-d'Armor. Une campagne d'affichage de France Nature Environnement, avec la photographie d'un enfant jouant sur cette plage engluée d'algues vertes, avait suscité une tempête de protestations en Bretagne au printemps. "Comme cette photographie date de juin 2001, on veut expliquer tout ce qui a été fait depuis et dire que ce n'est pas suffisant, qu'il faut aller plus loin", explique le maire. Il a invité 373 élus bretons à se jeter à l'eau avec lui, sans réponse positive pour l'instant.
http://www.lepoint.fr/societe/proliferation-d-algues-vertes-sur-les-plages-bretonnes-23-06-2011-1345166_23.php

jeudi 23 juin 2011

Sécheresse: la pluie ne suffit pas

Enfin, la voilà: la pluie, qui a manqué à la France depuis le mois de mars, est revenue sur de nombreuses régions depuis quelques jours. Les nappes phréatiques ont regagné quelques millimètres, après les mois de sécheresse qui ont conduit 58 départements à instaurer des restrictions d'eau. Selon Météoconsult, le déficit pluviométrique, qui avait atteint 84% à Paris à la fin du mois de mai, n'est plus que de 57% au 20 juin. La tendance est la même à Strasbourg, où le déficit est passé de 70% à 49% depuis la fin mai. Les cumuls de pluie sont même excédentaires sur certaines régions, comme à Paris où les 59 millimètres d'eau tombée depuis le 1er juin sont supérieurs de 61% aux normales saisonnières.
Des pluies peu efficaces
Toutefois, la sécheresse du printemps n'a pas été noyée par les pluies de juin. Sur l'ensemble de la France, le déficit pluviométrique est en moyenne de 50 à 60% depuis le 1er juin et dans le Bordelais, le déficit pluviométrique reste d'environ 75%. Pour l'agriculture et la végétation, les précipitations ont été bénéfiques à la partie superficielle des sols, mais il faudra beaucoup plus de temps pour que les nappes phréatiques retrouvent un niveau normal: les précipitations d'été s'infiltrent peu dans les sols, l'évaporation en surface étant plus forte que durant l'hiver.
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mercredi 22 juin 2011

L'AIEA veut jouer les gendarmes de la sûreté nucléaire

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a plaidé lundi pour un renforcement de ses pouvoirs en matière de sûreté nucléaire, domaine dans lequel elle aspire aussi à jouer les gendarmes. «Nous avons besoin de vérifier systématiquement et régulièrement la sûreté de toutes les centrales nucléaires», a déclaré le directeur général de l'agence onusienne Yukiya Amano, lors d'une conférence ministérielle visant à tirer les leçons de l'accident au Japon.
Sans contester la responsabilité des Etats concernant leurs centrales, le Japonais estime qu'il faut aller plus loin et permettre à l'agence de jouer un rôle de «gendarme» dans ce domaine, un peu comme dans celui de la non-prolifération de l'arme atomique, sans avoir à changer de statut. Une modification de ce dernier nécessiterait de longues négociations entre les pays membres, très divisés sur la question selon des diplomates. «Les évaluations nationales sont le point de départ, mais elles doivent être suivies par des tests d'experts internationaux de l'AIEA», a insisté Yukiya Amano.
«L'AIEA pourrait tester une centrale nucléaire sur dix d'ici à trois ans»
Comme il est impossible pour l'agence, dont la mission est de promouvoir le nucléaire civil, d'examiner l'ensemble des 440 réacteurs nucléaires du monde, il suggère «de le faire sur une base sélective». Ainsi, «l'AIEA pourrait tester une centrale nucléaire sur dix d'ici à trois ans», a ajouté le responsable. Et le fait que l'agence puisse piocher n'importe quelle centrale donnerait selon lui une «motivation supplémentaire» aux exploitants pour appliquer les critères de sécurité les plus strictes. Les détails sur l'organisation de ces tests restent à définir, a-t-il dit.
Yukiya Amano a aussi suggéré de renforcer rapidement les critères de sécurité (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

Japon : une nouvelle vidéo impressionnante du tsunami vu de l'intérieur d'une voiture


JAPAN TSUNAMI shot by a car driver par Japonation

mardi 21 juin 2011

La sûreté nucléaire en débat à Vienne

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se réunit à partir de lundi pour formuler des recommandations après la catastrophe de Fukushima...
Comment rassurer sur le nucléaire, trois mois après Fukushima, le plus grave accident depuis Tchernobyl, et au lendemain des décisions suisse, allemande et italienne d’abandonner l’atome? L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se réunit jusqu’à vendredi à Vienne pour une conférence consacrée à la sûreté nucléaire, au cours de laquelle les ministres de 150 pays doivent entreprendre l'élaboration d'une stratégie mondiale de renforcement de la sécurité nucléaire.
Le directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, a ouvert la conférence par une mise en garde: «Nous devons répondre de manière urgente à l'angoisse des populations. Il est essentiel d'avoir une réaction internationale». S’il a rappelé que «continuer comme avant n'est pas une option», le directeur de l’AIEA reste toutefois convaincu que «l'énergie nucléaire va rester importante pour de nombreux pays.»

Les tests de résistance contestés par les anti-nucléaire

Première mesure envisagée: tester 10% des centrales nucléaires dans le monde durant les trois prochaines années. «Je propose aux pays exploitant l'énergie nucléaire d'accepter des tests réguliers qui seront organisés par l'AIEA. Toutefois, il est impossible d'examiner l'ensemble des 440 réacteurs nucléaires du monde, et je suggère donc de le faire sur une base sélective», a déclaré Yukiya Amano.
L’Union européenne est déjà engagée, depuis le 1er juin, dans des tests de résistance pour ses 143 réacteurs nucléaires en service. La France a décidé en outre de mener son propre audit sur ses 58 centrales et Nicolas Sarkozy s'est engagé à fermer celles qui présenteraient des «faiblesses».
Mais ces tests n’ont pas convaincu les anti-nucléaire. Lors des débats au Parlement européen, de nombreux députés ont fait entendre leur désaccord sur leurs modalités. Les critères d'inspection, qui comprennent les séismes, les inondations, les erreurs humaines, les crashs d'avions mais pas les attaques terroristes, font craindre à l’eurodéputé allemand Jo Leinen que les tests ne perdent en crédibilité. L'Allemande Rebecca Harms a par ailleurs souligné que les conditions de stockage des combustibles devrait aussi être vérifiée: à Fukushima, les piscines de stockage ont été à l’origine de fuites radioactives importantes.

«Seules les centrales qui sont fermées sont sûres»

Dans un entretien paru dans Télérama, le physicien nucléaire Bernard Laponche a exprimé son scepticisme sur la possibilité de sécuriser le nucléaire, annonçant même une «forte probabilité d'un accident nucléaire majeur en Europe»: «Puisque le point de départ, c'est la création de produits radioactifs en grande quantité, la catastrophe est intrinsèque à la technique. Le réacteur fabrique les moyens de sa propre destruction.»
Les stress-tests, des «exercices de communication» de l'industrie nucléaire, comme le dénonçait l’eurodéputé français Yannick Jadot? L’AIEA a une semaine pour tirer les leçons de Fukushima et mettre en place des contrôles crédibles pour les centrales du monde entier. Faute de quoi l’impopularité du nucléaire pourrait grandir et de plus en plus de pays pourraient être tentés de penser comme l’eurodéputée allemande Sabine Wils que «seules les centrales qui sont fermées sont sûres».
http://www.20minutes.fr/article/744359/surete-nucleaire-debat-vienne

dimanche 19 juin 2011

Fukushima: Une opération de décontamination suspendue à cause de la radioactivité

L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi au Japon, Tepco, a annoncé ce samedi la suspension d'une opération de décontamination de l'eau radioactive, quelques heures seulement après son lancement, en raison d'une hausse inattendue du niveau de radiation.
«Le niveau de radiation dans une machine utilisée pour absorber le césium a augmenté plus fortement que prévu», a indiqué un porte-parole de Tokyo Electric Power.
L'eau radioactive pourrait se déverser dans l'océan pacifique.
«Nous ne connaissons pas pour le moment la raison de cette hausse», a-t-il dit lors d'un conférence de presse. «Nous ne sommes donc pas en mesure de dire quand nous allons relancer l'opération. Mais je pense que cela ne devrait pas prendre des semaines.»
Des responsables ont prévenu que si le système ne fonctionnait pas, la centrale pourrait être à court d'espace dès la semaine prochaine pour contenir l'eau radioactive qui pourrait alors se déverser dans l'océan pacifique.
Equivalent de 40 piscines olympiques
«Si nous ne parvenons pas à relancer l'opération d'ici une semaine, nous aurons des problèmes pour nous débarasser de l'eau contaminée», a poursuivi le porte-parole. Le processus doit permettre de décontaminer l'eau servant à refroidir les réacteurs endommagés par le séisme et le tsunami du 11 mars dernier.
Le site contient actuellement environ 110.000 tonnes d'eau hautement radioactive, l'équivalent de 40 piscines olympiques. Tepco ne devrait pas modifier son calendrier qui prévoit de parvenir à l'arrêt à froid des trois réacteurs endommagés de la centrale en janvier 2012.

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samedi 18 juin 2011

Fukushima: Opération décontamination sur le site de la centrale nucléaire

De l'eau radioactive inonde les alentours et menace de se déverser dans la mer...
Les ingénieurs de la centrale nucléaire de Fukushima espèrent mettre en route vendredi un système de décontamination de l'eau radioactive qui inonde le site et menace de se déverser dans la mer d'ici une semaine.
Tokyo Electric Power, l'opérateur de la centrale, avec l'aide du groupe français Areva, de la société américaine Kurion et d'autres entreprises, a testé cette installation qui doit permettre de décontaminer l'eau servant à refroidir les réacteurs endommagés par le séisme et le tsunami du 11 mars dernier.
110.000 tonnes d’eau radioactive sur place
Un obstacle de dernière minute est apparu jeudi, une fuite ayant été décelée dans une cuve utilisée pour absorber le césium. L'équipement doit être remplacé et Tepco espère démarrer le processus de décontamination d'ici vendredi soir.
Si le système ne fonctionne pas, la centrale pourrait être à court d'espace dès le 20 juin pour contenir l'eau radioactive qui pourrait ainsi se déverser dans l'océan Pacifique. Le site contient actuellement environ 110.000 tonnes d'eau radioactive, l'équivalent de 40 piscines olympiques.
«Arrêt à froid» des réacteurs programmé pour 2012
En dépit de ces obstacles, Tepco ne devrait pas modifier son calendrier qui prévoit de parvenir à l'«arrêt à froid» des trois réacteurs endommagés de Fukushima en janvier 2012 - bloquer le processus d'ébullition des barres de combustible afin d'entamer le nettoyage du site, qui pourrait prendre plus de dix ans.
Début avril, Tepco avait déversé 10.000 tonnes d'eau radioactive en mer pour libérer de l'espace, mais la décision avait été vivement critiquée, par la Chine et la Corée du Sud notamment.
http://www.20minutes.fr/article/742927/fukushima-operation-decontamination-site-centrale-nucleaire

vendredi 17 juin 2011

Fukushima : un détecteur de radioactivité sur chaque écolier

Comment rassurer la population lors d'une crise nucléaire ? En jouant la transparence. C'est ce que la ville de Fukushima va faire dès septembre, en équipant 34.000 enfants de dosimètres afin de rassurer les familles, inquiètes de la radioactivité venant de la centrale nucléaire accidentée, située à une soixantaine de kilomètres. La municipalité distribuera les équipements à tous les enfants âgés de 4 à 15 ans, qu'ils conserveront en permanence sur eux pendant trois mois.
Fukushima est située à l'extérieur de la zone d'exclusion de 20 kilomètres de rayon décrétée par les autorités autour de la centrale Fukushima Daiichi (N°1) construite au bord de l'océan Pacifique, mais de nombreux habitants sont inquiets des risques de radiations. "Nous avons procédé à des relevés à des endroits fixes, mais les parents et les citoyens se posent des questions sur l'exposition de chaque individu", a reconnu un responsable de la ville. "Nous pensons que la distribution de dosimètres va contribuer à rassurer les familles si les mesures confirment que la santé des enfants n'est pas menacée". Il a souligné que le niveau de radioactivité dans la ville se situait en dessous de la limite officielle de risque pour la santé et indiqué que les dosimètres seraient vérifiés une fois par mois pour constater la quantité de radiations accumulées.
Depuis le séisme et le tsunami du 11 mars qui ont gravement endommagé les réacteurs de la centrale de Fukushima, le Japon a relevé le niveau légal d'exposition pour la population, tous âges confondus, de 1 à 20 millisieverts par an, soit la norme adoptée par beaucoup de pays pour les personnes travaillant dans l'industrie nucléaire. Le groupe écologiste et antinucléaire Greenpeace a appelé la semaine dernière le gouvernement nippon à ordonner l'évacuation des enfants et des femmes enceintes de la ville de Fukushima. Il affirme que les résidents reçoivent entre 10 et 20 millisieverts par an à travers l'atmosphère, sans compter les particules radioactives inhalées ou ingérées par la poussière, l'eau ou la nourriture.

jeudi 16 juin 2011

Le Soleil va connaître une longue période d'hibernation

Selon trois études qui viennent d'être dévoilées aux Etats-Unis, le Soleil devrait prochainement connaître une inhabituelle période de très faible activité. Ce changement pourrait affecter de façon importante le climat terrestre.
Des études réalisées par des astronomes américains et dévoilées à la conférence annuelle de la division de physique solaire de l'American Astronomical Society affirment que les taches solaires seraient en train de diminuer. Cela indiquerait que le Soleil se dirige progressivement vers une période de calme plat.
En 2008, l'astre entamait son 24e cycle (un cycle dure environ 11 ans). Son activité est mesurée en particulier au nombre de taches observables. Celles-ci résultent de l'éruption de flux magnétiques de plus de 1.500 gauss issus du coeur de l'astre et qui empêchent des gaz moins chauds en surface d'y retourner. Or, selon les observations réalisées par les scientifiques du National Solar Observatory (NSO), celles-ci seraient en train de diminuer. Frank Hill, le directeur adjoint de l'observatoire indique que, sauf erreur, "le cycle actuel pourrait être le dernier d'activité solaire maximum que nous verrons avant plusieurs décennies", rapporte l'AFP.
Selon l'agence de presse, Frank Hill, principal auteur d'une de ces études juge ce phénomène à la fois "très inhabituel et inattendu". Il estime que ce changement devrait affecter "un grand nombre de choses, de l'exploration spatiale au climat terrestre. Le fait que trois observations totalement différentes du Soleil pointent dans la même direction est une solide indication que le cycle des taches solaires pourrait s'acheminer vers une hibernation", ajoute-t-il. Pour Matt Penn et William Livingston de l'Université Cornell, les éruptions solaires, au cours du prochain cycle, seront si faibles qu'il serait fort possible qu'aucune tache ne puisse se former.
Ce n'est pas la première fois que le (...) Lire la suite sur maxisciences.com

mercredi 15 juin 2011

Le retour de la pluie reste insuffisant pour les nappes phréatiques

Le retour de la pluie sur la France a permis de fournir l'eau nécessaire aux végétaux, mais ne suffira pas à contrebalancer le déficit des nappes phréatiques.
La France a dû faire face au printemps le plus sec des 50 dernières années, ces trois derniers mois. Si la pluie a été la bienvenue un peu partout en France et a permis de répondre aux besoins des plantes, les nappes phréatiques, elles, continueront à souffrir de la sécheresse. Comme l'explique Philippe Vigouroux, chargé de la surveillance des nappes phréatiques au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), cité par l'AFP, "il faudrait qu'il pleuve tranquillement tous les jours pendant quinze jours jusqu'à début juillet, ce serait impeccable". Il précise que les pluies des deux ou trois dernières semaines permettront "de solliciter un peu moins les réserves des nappes souterraines".
Pourtant, selon le bulletin mensuel du BRGM, les statistiques des niveaux de nappes phréatiques ne devraient pas être meilleures en mai qu'en avril. Alors que déjà 68% des réservoirs aquifères étaient dans le rouge et affichaient un niveau inférieur à la normale, les choses ne devraient aller qu'en empirant. Météo France confirmait en indiquant, au 1er juin, que les pluies qui permettraient de recharger les nappes phréatiques (pluies dite "efficaces") restaient "déficitaires sur la quasi totalité du pays tout particulièrement au nord du Bassin parisien où les cumuls sont inférieurs à 50% de la normale".
Toutefois, toujours selon Météo France, des "zones excédentaires" de pluviométrie sont constatées depuis septembre 2009 dans le Var, les Alpes-Maritimes, le nord du Gard et l'Ardèche alors que le Sud-Est souffre de la sécheresse. "Pour la première semaine de juin on a recueilli presque autant d'eau que pour l'ensemble du mois d'avril avec surtout des pluies sur la Provence, qui n'en avait pas vraiment besoin", selon (...) Lire la suite sur maxisciences.com

mardi 14 juin 2011

Le volcan chilien continue à perturber le trafic aérien

Le nuage de cendres en provenance d'un volcan chilien entré en éruption il y a dix jours à de nouveau entraîné lundi d'importantes perturbations du trafic aérien en Amérique du Sud, mais aussi en Australie et en Nouvelle-Zélande. Deux aéroports de Buenos Aires et la principale plate-forme internationale d'Uruguay ont dû être fermés dimanche soir par mesure de sécurité. Le nuage en provenance de la chaîne volcanique de Puyehue-Cordon Caulle, qui s'étire sur 10.000 kilomètres vers l'est, a déjà entraîné l'annulation de plusieurs centaines de vols intérieurs et internationaux, ces derniers jours.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a dû fêter son anniversaire dans une station de service au fin fond de l'Argentine, contraint de faire 700 km de route à cause du nuage. Sur l'autre rive du Pacifique, les compagnies australiennes et néo-zélandaises ont annulé 200 vols, ce qui représente 60.000 passagers. Le nuage, susceptible d'endommager moteurs et fuselages, a toutefois gagné en altitude lundi, ce qui a permis une reprise partielle du trafic.

Japon : il y trois mois, la terre tremblait

Ils se sont assis l’un à côté de l’autre, le dos bien droit, derrière la table. Mère et fille ont sorti un carnet, leur carnet, où elles consignent l’une et l’autre, informations, événements, réflexions, depuis le jour du drame, depuis le 11 mars où à 1h46 leur vie a basculé. Pourtant ce devait être une journée de fête. Le papa, Hidèaki Itakura, 69 ans, président d’une société florissante de machines agricoles, s’apprêtait à exposer les tout derniers modèles. Dans deux ans, n'allait-il pas fêter les 100 ans de la société?
Envolé le patrimoine, disparu. Il ne reste aujourd’hui qu’un journal, celui qui paraîtra quelques jours plus tard et qui témoignera du désastre encouru par la famille Itakura. Avec deux photos, une avant, une après le passage du tsunami. Les bâtiments de l’entreprise disparaissent sous les flots. Le malheur aurait pu s’arrêter là. Après tout, ils n’habitent pas là, ce n’est que du matériel. Mais le destin avait d’autres projets pour les Itakura. Ils ne sont pas encore remis de ces flots dévastateurs que le lendemain, la terre gronde, le ciel se fâche.

La centrale dont ils n’entendaient jamais parler

D’où vient le danger maintenant? D’un bruit, d’un terrible bruit qui retentit à 16 heures au loin, à la centrale de Fukushima. La centrale dont ils n’entendaient jamais parler, la centrale où ils n’allaient jamais. Eh bien d’une certaine manière, c’est elle qui ira vers eux, allant même jusqu’à les chasser de chez eux.
Première évacuation. A Haramachi, au nord de Minami- Soma. En voiture. En laissant tout derrière eux. Le lendemain, inconscients du danger ou pas, ils tentent en vain de retourner chez eux. Des policiers le leur interdisent. Mais ils insistent. Une heure, juste le temps de prendre quelques affaires. Et une certitude, celle de revenir, très vite. La preuve, ils ne portent que des sandales. Qui partiraient pour toujours en sandales? Mais rien ne se passe, au contraire. La distance se creuse. Ils sont évacués une deuxième fois, plus loin encore. Ce sont les parents qui parlent, racontent. Leur fille intervient de temps à autre, rit parfois en se cachant la bouche. Le 16 mars au matin, après un trajet de nuit, ils atteignent Fugisava. Ils ne sont plus dans la préfecture de Fukushima. Ils y restent jusqu’au 24 mars.

"On fait comment?"

Ayako Itakura, 66 ans, la maman, pleure doucement. "Nous étions des réfugiés dans notre propre pays et on n’avait nulle part où aller." Kaori, sa fille intervient, inquiète et soulagée, souligne que c’est la première fois que sa maman pleure. "Le fait de tout raconter par le menu pour la première fois sans doute." Ce sera le patron de Kaori, 42 ans, qui les sauvera. En leur proposant une maison, cette petit maison où ils se trouvent aujourd’hui, entourés de cartons et de valises. "Ils nous ont donné des vêtements, nous ont offert l’asile, eux des étrangers qui ne nous connaissaient même pas."
A la veille du 21 avril, date à laquelle le gouvernement japonais annonce une zone d’exclusion totale de 30 kilomètres dans la préfecture de Fukushima, la famille retourne chez elle, encore une fois, chercher des vêtements bien sûr, mais surtout des papiers, ceux de la banque. "Ils nous avaient mis trois couches de sac plastique pour protéger nos mains et au retour ils ont évalué le taux de radioactivité". Mais la famille Itakura joue avec le feu. Et revient, une troisième fois. En secret. "Cette fois on n’a pas fait de test, forcément."
Le temps ne passe plus chez les Ittakura. "Avant, on se levait, se couchait tard, fatigué, heureux d’avoir travaillé. On avait des clients." Envisagent-ils de refaire leur vie ailleurs? Difficilement, bien sûr. Leur communauté est dispersée, où sont leurs amis, leurs connaissances? "Vous savez, souffle la maman, on appartient à la vielle génération, on s’est aperçu qu’on avait que les numéros de téléphone fixe. Tout est sous l’eau maintenant. Et surtout, on n’avait pas de portable. On fait comment alors? "

lundi 13 juin 2011

Fukushima: Huit employés victimes d'irradiations excessives

n tout, 2.400 salariés de Tepco sont intervenus sur le site...
La situation à Fukushima est loin d'être réglée et on commence à en savoir un peu plus sur l'état de santé des «liquidateurs», qui ont tenté de colmater les fuites dès les premières heures de la catastrophe nucléaire. Au moins huit employés qui sont intervenus dans la centrale nucléaire endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars ont subi une exposition aux radiations supérieure aux nouveaux critères de sécurité, indique lundi le gouvernement japonais.
Trois des six réacteurs de Fukushima-Daiichi ont fondu après avoir été détruits par la catastrophe qui a contraint à l'évacuation de dizaines de milliers de personnes vivant à proximité de la centrale.

2.400 «liquidateurs»

Tokyo Electric Power (Tepco), exploitant du complexe atomique, avait indiqué dans un premier temps que deux employés avaient été exposés avec des niveaux excessifs de radiation. Les six nouveaux cas ont été recensés après les examens subis par les 2.400 employés qui sont intervenus pour colmater les fuites de plusieurs réacteurs, a annoncé un responsable.
Les inquiétudes concernant la sécurité du personnel n'ont fait que s'accroître alors que la crise nucléaire s'installait dans la durée et que Tepco reconnaissait qu'il sera difficile d'atteindre l'objectif d'une stabilisation des réacteurs avant janvier. Un porte-parole de l'agence japonaise de régulation nucléaire a indiqué que cette dernière a demandé à Tepco d'enquêter sur la cause des expositions des employés aux radiations et de prendre les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise pas.
Les critiques se sont multipliées contre le Premier ministre Naoto Kan pour sa gestion de cette crise qui a conduit une réflexion complète sur l'utilisation du nucléaire japonais dans l'avenir.
http://www.20minutes.fr/article/740275/fukushima-huit-employes-victimes-irradiations-excessives

Nouvelle-Zélande: Christchurch frappée par un nouveau séisme

Selon les mots du maire de la ville : "Ça a été une vilaine secousse. Les gens seront ébranlés". Christchurch, deuxième ville de Nouvelle-Zélande, a été secouée lundi par une série de séismes. Selon les premières informations, il n'y aurait pas de blessés.
Une première secousse, d'une magnitude de 5,2 avec un épicentre à 10 km de Christchurch et à une profondeur de 11 km s'est produite à la mi-journée. Quelques minutes plus tard, une autre a eu lieu, plus violente, de magnitude 6, avec un épicentre à 14 km de la ville et une profondeur de 11 km. Cette seconde secousse a poussé la police à évacuer une partie de ce qui est appelé "la zone rouge", au centre de la ville. Un bâtiment s'est effondré dans le centre de la ville, en grande partie déserté depuis le dernier tremblement de terre mais personne n'a été retrouvé sous les décombres. "Nous avons vérifié et c'est vide", a déclaré le porte-parole de la police. 54.000 habitations étaient privées de courant.
Christchurch a été le théâtre de deux gros tremblements de terre ces derniers mois: le 22 février, un tremblement de terre de magnitude 6,3 a tué 181 personnes, ce qui en fait le séisme le plus meurtrier du pays depuis 80 ans. Le 4 septembre 2010, la ville avait été secouée par un premier tremblement de terre, de magnitude 7, qui n'avait pas fait de morts mais avait causé de gros dégâts matériels.
Ces nouvelles secousses telluriques interviennent le jour de l'ouverture d'une enquête sur l'écroulement d'un immeuble au centre de Christchurch, qui avait fait 106 morts dont 65 étudiants étrangers, dans le séisme de février. Fin mai, des scientifiques mandatés par le gouvernement avaient prévenu que la région de Christchurch avait une chance sur quatre de subir un nouveau tremblement de terre d'ici un an.

http://lci.tf1.fr/monde/asie/2011-06/nouvelle-zelande-christchurch-frappee-par-un-nouveau-seisme-6529362.html

L'Air du Temps : le plan climat (08/06/2011)

dimanche 12 juin 2011

Éponge lunaire

Alors que la sécheresse règne sur la France, on découvre que notre bonne vieille Lune est gorgée d'eau. L'équipe d'Erik Hauri (Carnegie) l'a découvert en analysant un échantillon de roche lunaire rapportée par la mission Apollo 17 en 1972. Grâce à une nouvelle technologie sophistiquée (une microsonde ionique NanoSIMS 50 L), il a pu mesurer dans les fragments de magma volcanique inclus dans la roche la présence de cent fois plus d'eau que lors de mesures précédentes. Ces fragments ayant été projetés lors d'éruptions volcaniques, cela amène le chercheur à conclure que l'intérieur de la Lune contient beaucoup d'eau. En tout cas davantage que les météorites connues et même que la Terre. Ce constat conduit Hauri à remettre en question la théorie actuelle de formation de la Lune, qui en fait la conséquence d'une monstrueuse collision de la Terre avec une météorite. Alors, une collision entre la Terre et une... éponge ? Pour l'instant, le scientifique n'a pas encore de réponse (Science).
http://www.lepoint.fr/science/eponge-lunaire-02-06-2011-1339049_25.php

samedi 11 juin 2011

Un nouveau modèle de borne de recharge solaire

Quand une entreprise de Brebières, près de Douai, dépasse les bornes. La société DBT, spécialisée dans la recharge de véhicule électrique depuis près de vingt ans, a profité du salon Eco-technologies qui se tient en ce moment à Lille pour dévoiler un nouveau modèle de bornes, basé sur l'énergie solaire. «Nous sommes en phase de test et de prototypage à Loos-en-Gohelle», raconte Hervé Borgoltz, dirigeant fondateur de DBT. Le but est d'être opérationnel en septembre pour une installation en Jordanie, pays pilote du projet».
Résoudre les problèmes de stockage
Une petite révolution pour le marché des bornes de recharge automobile. «On ne sera plus obligé de passer par le réseau électrique classique», note Hervé Borgoltz. Pour l'instant, l'entreprise travaille de concert avec l'Ecole nationale supérieure des arts et métiers pour résoudre les problèmes de stockage d'énergie et de transfert des batteries stationnaires de la borne à celles des voitures. «Il faut perfectionner le temps de recharge d'une voiture par exemple», souligne le patron de DBT, confiant dans ce nouveau créneau. Le même type d'expérimentation est mené par le commissariat à l'énergie atomique à Chambéry.

Retrouvez cet article sur 20minutes.fr

vendredi 10 juin 2011

Soutien à l'agriculture : ce qu'a promis Sarkozy

Il n'y aura pas d'aides directes aux agriculteurs qui souffrent de la sécheresse. C'est ce qu'a dit Nicolas Sarkozy à des éleveurs, dans une exploitation à Montemboeuf, en Charente, jeudi. "Ne retombons pas dans la mauvaise habitude de vous donner des allocations qui seront déclarées illégales dans quelques mois", a-t-il lancé, justifiant son refus d'annoncer des subventions qui, comme cela a été le cas dans le passé, risquent d'être interdites par la Commission européenne. Ce qui obligerait les bénéficiaires à les rembourser plusieurs années plus tard. En revanche, le chef de l'Etat s'est engagé à faire "décaler tous les remboursements" de prêts "d'un an".
Pour l'essentiel ce sera un plan de report d'échéances", a encore dit le chef de l'Etat. "Ce qu'on va faire, c'est de vous donner des marges de manoeuvre de trésorerie". Il s'est déclaré dans l'impossibilité de chiffrer le coût de ce mécanisme alors qu'un député UMP qui avait participé mercredi à une réunion avec Nicolas Sarkozy avait évoqué un montant de 700 millions d'euros, citant le président.
Des réponses aux problèmes logistiques
"On va essayer de résoudre le problème de logistique puisque votre problème c'est moins un problème de production que de transport", a aussi déclaré Nicolas Sarkozy, évoquant la mobilisation de la SNCF et de l'armée pour l'acheminement de la nourriture du bétail.
Le président, accompagné des ministres Bruno Le Maire (Agriculture) et Nathalie Koscisuko-Morizet (Ecologie) devait ensuite participer à la mi-journée à une table ronde dans la commune de La Rochefoucauld.
Le président de Jeunes Agriculteurs a salué avec prudence, comme un "premier pas", les mesures annoncées par le chef de l'Etat. "Ce sont des déclarations de bonnes intentions. Maintenant, il faut voir l'action, attendre de voir ce qu'il y a derrière. On sait que le diable est dans le détail. On attend la mise en oeuvre", a commenté Jean-Michel Schaeffer, dont le syndicat revendique 50.000 adhérents et tenait son congrès annuel jusqu'à jeudi à Rodez

jeudi 9 juin 2011

Un train à énergie solaire sillonne le nord de la Belgique

Les trains qui effectuent la traversée d'Anvers, dans le nord de la Belgique, circulent depuis lundi grâce à l'électricité produite localement par 16 000 panneaux solaires, ont expliqué les responsables de ce projet pionnier en Europe. Un premier "train vert" a quitté la ville portuaire flamande dans la matinée en direction du nord et de la frontière avec les Pays-Bas. À bord, rien ne le distingue des autres convois, remplis d'étudiants ou de fonctionnaires. Pourtant, sur une dizaine de kilomètres, la motrice électrique ne puise pas son énergie dans la production des centrales nucléaires ou au gaz du royaume, mais utilise l'électricité produite par 16 000 panneaux photovoltaïques récemment installés sur le toit d'un tunnel ferroviaire, rebaptisé "tunnel du soleil". Le nord d'Anvers, une région très plate, et les caractéristiques de son réseau ferroviaire se prêtaient particulièrement à l'expérience. La ligne, conçue pour les trains à grande vitesse (TGV) reliant Paris à Amsterdam en passant par Bruxelles, y traverse une réserve naturelle protégée.
Pour limiter les nuisances environnementales, les voies ont donc été recouvertes d'une dalle formant une sorte de tunnel de 3,6 kilomètres de long, dont le toit a été jugé idéal pour le placement de panneaux. Ceux-ci, qui couvrent une surface de 50 000 mètres carrés, soit environ 8 terrains de football, vont produire 3 300 MWh, l'équivalent de la consommation annuelle moyenne d'électricité de près de 1 000 familles. L'électricité produite est injectée dans "l'infrastructure ferroviaire" (éclairage, panneaux de signalisation...) et dans l'alimentation des trains, tant classiques qu'à grande vitesse, qui circulent sur l'axe nord-sud d'Anvers, a expliqué Frédéric Sacré, porte-parole d'Infrabel, société gestionnaire du réseau ferroviaire belge. "En utilisant une électricité produite sur place, on élimine les pertes d'énergie et les coûts de transport", a souligné Steven De Tollenaere, patron de la société Enfinity, concepteur de ce projet dont la réalisation a coûté 15,6 millions d'euros. Si l'on ajoute le soutien financier des pouvoirs publics, l'électricité produite devient rentable et peut être revendue aux sociétés de transport comme la SNCB (chemins de fer belges) ou Thalys, selon Steven De Tollenaere.
En un an, le "tunnel du soleil" ne produira toutefois que l'électricité dont ont besoin les trains pour rouler en Belgique durant... un jour. "Il y a peu de tunnels comme celui d'Anvers, mais nous pourrions utiliser les toits de gares ou de hangars et les nombreux terrains vagues qui jouxtent les voies", assure encore le patron d'Enfinity, même si aucun nouveau projet concret n'est actuellement à l'étude.
http://www.lepoint.fr/science/un-train-a-energie-solaire-sillonne-le-nord-de-la-belgique-06-06-2011-1339015_25.php

mercredi 8 juin 2011

Fukushima: les cuves percées ?

Le combustible nucléaire de trois réacteurs de la centrale de Fukushima (nord-est du Japon) pourrait avoir percé les cuves sous pression après avoir fondu dans les jours qui ont suivi le tsunami du 11 mars, a rapporté mardi un quotidien japonais, citant un rapport gouvernemental.

Selon le Yomiuri Shimbun, plus grand journal nippon, le gouvernement japonais va informer l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) que le combustible nucléaire en fusion pourrait avoir percé la cuve sous pression des réacteurs 1, 2 et 3 et s'être accumulé au fond de l'enceinte de confinement qui entoure la cuve.

A la suite du tsunami géant déclenché le 11 mars par un séisme de magnitude 9 sur les côtes nord-est du Japon, l'alimentation électrique du complexe atomique a été interrompue, les pompes à eau stoppées et les barres de combustible nucléaire, privées d'eau de refroidissement, ont commencé à chauffer.

L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), avait reconnu le mois dernier que le combustible avait partiellement ou totalement fondu dans ces trois réacteurs, mais n'avait pas émis l'hypothèse qu'il ait pu percer les cuves sous pression.

Des experts de l'AIEA ont effectué fin mai une mission d'enquête d'une semaine au Japon. Ils doivent rendre un rapport détaillé lors d'une conférence ministérielle sur la sûreté nucléaire qui se tiendra du 20 au 24 juin à Vienne, siège de l'AIEA.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/07/97001-20110607FILWWW00402-fukushima-les-cuves-percees-a.php

mardi 7 juin 2011

Après 51 ans de sommeil, le volcan chilien Puyehue se réveille

Samedi, une chaîne volcanique située au centre du Chili est entrée en éruption, entraînant un épais nuage de cendres et une colonne de fumée très impressionnante allant jusqu’à 10 kilomètres d’altitude. Le nuage géant a changé de direction dimanche, poussé vers le nord-est par les vents.
Le Puyehue est un volcan situé dans le complexe volcanique du Cordon Caulle, dans la cordillère des Andes. Haut de 2.240 mètres, il est entré en éruption samedi après 51 ans de sommeil. Le nuage de cendres qu’il a dégagé s’est élevé à plus de 10 kilomètres et a atteint l'Argentine plus à l'est. Suite à l’éruption, 3.500 personnes de 20 villages ont dû être évacuées et abritées dans un centre d’hébergement situé dans la commune de Rininahue.
Avec le changement de direction du nuage de cendres qui s'est maintenant orienté vers le nord-est, plus de 120 personnes ont à nouveau dû être déplacées. Comme l’a expliqué à l’AFP Santiago Rosas, le maire de Rininahue, "la situation est compliquée, les conditions climatiques ont changé et modifié la direction du nuage, qui vient vers Lago Ranco. Cela suggère que nous allons avoir une pluie de cendres, avec un impact à craindre sur la population et la petite agriculture".
TV5monde indique que c’est en Argentine, à Bariloche, que les retombées ont été les plus importantes. Cette ville touristique a été couverte d’une couche de cendres de plusieurs centimètres. Dimanche, le trafic aérien était toujours interrompu bien que les cendres aient cessé de voler "avec l’aide d’une légère bruine", a indiqué le maire Marcelo Cascon.
Voir l'impressionnante éruption du volcan chilien Puyehue en images :
http://www.maxisciences.com/puyehue/chili-un-volcan-en-eruption-apres-51-ans-de-sommeil_art15046.html

http://www.maxisciences.com/puyehue/apres-51-ans-de-sommeil-le-volcan-chilien-puyehue-se-reveille_art15036.html

lundi 6 juin 2011

Coup d'envoi des Journées de la mer

La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a donné lundi à Biarritz le coup d'envoi des Journées de la mer dont la troisième édition se déroulera du 8 au 13 juin dans toutes les régions de France. La visite de Nathalie Kosciusko-Morizet à la cité balnéaire basque a été consacrée à la "démarche de certification" des eaux de baignade lancée en 2009, une action qui, selon la ministre, vise à "anticiper" sur 2015, date d'entrée en vigueur des nouvelles directives européennes en la matière.

La ministre s'est déplacée jusqu'au bord de l'eau, sur la grande plage de Biarritz, où les responsables de la municipalité et de l'association Surfrider ont fait le point des efforts entrepris à Biarritz pour obtenir le "label" de qualité des eaux de baignades.

Plus de 220 manifestations sont prévues, dans toute la France, à l'occasion de cette troisième édition: expositions, actions pédagogiques, randonnées, opérations portes ouvertes, présentations des métiers de la mer. Le lancement officiel est prévu jeudi à Paris, avec une manifestation au cours de laquelle sera présentée une vidéo en 3D projetée sur la façade du musée national de la Marine.

Selon la ministre de l'Ecologie, la France "est une grande nation maritime qui s'ignore", avec une "façade maritime qui est un atout à redécouvrir", soit 18.000 kilomètres de côtes et un plateau continental "20 fois supérieur à notre territoire national".

Elle a souligné l'importance des activités économiques "autour de la mer" qui représentent, selon elle, quelque 600.000 emplois en France et plus de 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/06/97001-20110606FILWWW00629-coup-d-envoi-des-journees-de-la-mer.php

Six Français sur 10 souhaitent sortir du nucléaire

Selon un sondage de l'Ifop publié dans le Journal du dimanche daté du 5 juin, plus de six Français sur dix (62 %) expriment leur préférence pour un arrêt progressif 'sur 25 ou 30 ans' du programme nucléaire hexagonal et de ses centrales.
Selon cette enquête, 15 % se prononcent pour un arrêt rapide du programme nucléaire français et 22 % sont au contraire favorables à sa poursuite et à la construction de nouvelles centrales. Une majorité de sondés, 55 %, ne ressent pas d'inquiétude à l'égard des centrales nucléaires françaises, contre 45 % qui se disent préoccupés. Ce sondage a été réalisé après la décision de l'Allemagne d'abandonner l'énergie nucléaire dès 2022.
'DU CHARBON ? DU GAZ ?'
Dans un entretien au JDD publié dans la même édition, la présidente du groupe Areva, Anne Lauvergeon, estime que 'le reste de l'Europe réagit différemment' de l'Allemagne face à la catastrophe de Fukushima : 'Par quoi l'Allemagne va-t-elle remplacer son nucléaire ?', demande-telle, 'Du charbon ? Du gaz ? ça veut dire plus de CO2 !'. 'Des énergies renouvelables ? Elles sont intermittentes et on ne sait pas stocker l'électricité', déplore-t-elle également. 'L'Allemagne devra donc importer de l'électricité venue de pays ayant tous des programmes nucléaires. Où est la logique ?'

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dimanche 5 juin 2011

Alerte aux orages pour trois départements du sud-est

Attention, le ciel relativement clément ces derniers jours risque de devenir menaçant ce week-end. Trois départements du sud-est -le Var, les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence- ont été placés samedi en alerte orange pour la journée de dimanche, en prévision de fortes pluies et d'orages qui devraient s'y abattre à partir de 6 heures et ce jusqu'à 20 heures, a annoncé Météo France.

Une zone orageuse remonte de Méditerranée vers l'est de la Provence-Alpes-Côte d'Azur (
PACA) et va se traduire par des orages violents accompagnés de grêle, de foudre, de rafales de vent et de quantités de pluie de l'ordre de 60 à 80 mm, parfois en moins de 6 heures, et localement jusqu'à 100 à 120 mm.

Samedi, sur les départements limitrophes à ceux concernés par l'alerte, on relevait depuis 24 heures des précipitations de 25 à 70 mm. Ces orages pourraient provoquer des dégâts importants, et des inondations sont possibles en raison des fortes précipitations, indique Météo-France, qui appelle à la vigilance, notamment en cas de déplacement et pour les habitants de zones inondables.

Dégâts de la sécheresse : premier bilan

Nadine Brisson, chercheur de l'Inra (Institut national de recherche agronomique) en Provence Alpes Côte d'Azur, en est déjà convaincue : la sécheresse de 2011 s'annonce plus grave qu'en 1976. Les pluies orageuses qui traversent la France depuis le début du week-end devraient bénéficier aux cultures d'été mais arrivent trop tard pour les céréales d'hiver. Cette situation, qui affecte durement les éleveurs, devrait entraîner une diminution significative des rendements agricoles, en particulier pour le blé et le fourrage. La période comprise entre mars et mai apparaît aujourd'hui comme la plus sèche depuis 50 ans, selon Météo France ; l'Inra s'attend à une baisse des rendements de 10% à 30% selon les régions, pour l'ensemble de l'Union européenne.
Tout le territoire français est touché. En Lozère certains agriculteurs risquent de perdre "80 à 90% de la récolte de fourrage", a averti Franck Bouniol, coprésident des Jeunes Agriculteurs. Aussi les éleveurs, "pour arriver à garder leurs bêtes jusqu'à avril 2012, vont devoir acheter entre huit et neuf mois de stock de fourrage, sinon on les abat ou on dépose le bilan", selon lui. Dans les autres régions frappées par la sécheresse, le scénario est identique : entre 50 et 80% de pertes des récoltes de fourrage en Rhône-Alpes, jusqu'à 70% en Auvergne, un tiers des récoltes en Dordogne, selon les responsables agricoles locaux.

Comment remplacer le fourrage ?

Pour obtenir de la paille afin de remplacer le fourrage qui fait défaut, les appels à la solidarité commencent à être entendus. "La première solidarité, c'est de ne pas broyer la paille que les céréaliers utilisent en temps normal comme engrais", a rappelé Franck Sander, président des Jeunes Agriculteurs du Bas-Rhin. "Une bourse à la paille" a été ainsi créée par les syndicats agricoles du Tarn. "Certains céréaliers sont même prêts à donner leur paille gratuitement", selon Cédric Carcenac, président des Jeunes Agriculteurs. Les syndicats d'agriculteurs du Pas-de-Calais, "région plus habituée à l'excès d'eau qu'à la pénurie", selon Christophe Polin de la Fédération départementale des Syndicats d'Exploitants agricoles, "ont établi des listings pour mettre éleveurs et céréaliers locaux en relation (...) et répondre aux demandes des autres départements".

Dans l'Aisne on nourrit les bêtes avec de la "pulpe sur-pressée" de betteraves ou des cossettes de pois livrées à des prix symboliques aux éleveurs. En Camargue, les riziculteurs devraient entrer dans la chaîne de solidarité cet automne en fournissant leur paille de riz, "normalement broyée et qui ne sert à rien", selon André Boulard, président de la Chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône. Cela servira de litière et permettra de réserver le foin à l'alimentation.

Malgré ces efforts, la file d'attente des bovins à l'abattoir de Thiviers en Dordogne s'allonge, la demande d'abattage ayant été multiplié par deux. L'établissement a lancé un appel à la raison des éleveurs. Le même appel a été adressé aux céréaliers pour éviter la spéculation et maintenir le prix de la paille dans des limites acceptables, "entre 25 et 35 euros la tonne", selon Cédric Carcenac. Cela correspond au coût de la matière organique à répandre dans les champs à la place de la paille broyée. Sous l'égide du ministère des Transports, une cellule interministérielle de crise, associant l'armée, pour assurer éventuellement des livraisons de grandes quantités de paille a été mise en place vendredi. Les premiers transports de paille devraient commencer autour du 20 juin, date correspondant au début des moissons avancée de 3 semaines en raison du stade de maturité des céréales. Selon la ministre de l'Ecologie et des Transports, le dispositif devrait rester en place une bonne partie de l'été.http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/degats-de-la-secheresse-premier-bilan-6517831.html

samedi 4 juin 2011

Les algues, futur carburant de la planète

Avec elles, on produira des médicaments, on fera rouler les voitures… Bref, des trésors inexploités qui peuvent, assurent les spécialistes de cette économie, réunis à Nantes en septembre, sauver la planète.
« Tout ce qu’on peut imaginer avec les plantes terrestres, on va le faire avec les plantes qui poussent dans la mer. En mieux ! » Pour Jean-Paul Cadoret, directeur de laboratoire à Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), la valorisation des algues dans le domaine de la biologie, des pigments ou des mécanismes de défense est un champ d’exploration quasi illimité. « On cultive 30 à 40 espèces dans notre laboratoire. Il doit y avoir un potentiel de 200 000 espèces. Voilà à notre disposition un végétal très original et inexploité ! »
Déjà 500 emplois
Scientifiques, institutions et jeunes entreprises branchées biomarine ont donc décidé de naviguer ensemble pour développer cette filière. En organisant une convention pendant trois jours, à Nantes, du 7 au 9 septembre, cette petite communauté ligérienne veut aussi que le bassin économique soit repéré sur ce thème. « Sur les micro-algues, nous sommes très en avance », affirme Florence Hallouin, responsable de l’Atlanpole blue cluster. Leur trituration doit permettre d’aboutir à la production d’un biocarburant, « d’ici cinq à dix ans si tout s’enchaîne bien », prévoit l’universitaire nantais Jérémy Pruvost.
Des enjeux colossaux pour l’invention des métiers de demain « qui vont contribuer au développement du territoire tout en sauvant la planète ! », s’enthousiasme même Florence Hallouin. Aujourd’hui, 48 petites et moyennes entreprises totalisent déjà 500 emplois sur des applications très diverses. Par exemple, l’utilisation des énergies marines, la valorisation des déchets de la filière pêche, la production de biomédicaments ou d’ingrédients pour la santé…
La rencontre des spécialistes mondiaux de la question saura aussi vulgariser : une conférence grand public est prévue le 7 septembre avec le directeur scientifique du groupe Total, un membre de l’équipe Cousteau, un spécialiste d’Ifremer ou le navigateur Roland Jourdain. Pour entr’apercevoir l’ampleur du gisement sous-marin.

vendredi 3 juin 2011

Face à la sécheresse,les agriculteurs appellent l'armée à l'aide

Le président du premier syndicat agricole français a demandé jeudi l'aide de l'armée pour le transport des aliments vers les élevages frappés par la sécheresse.
"Je pense qu'il faut que nous regardions si, comme en 1976, comme en 2003, on ne pourrait pas disposer de quelques moyens techniques de l'armée pour satisfaire l'ensemble de ces flux de transports qui vont être très importants", a déclaré Xavier Beulin, président de la FNSEA, sur Europe 1.
"Je vais en parler avec (le ministre de la Défense) Gérard Longuet. On va voir ce qu'on peut faire de ce côté-là", a-t-il ajouté.
La France vit le printemps le plus chaud depuis au moins 1900, selon Météo France. Plus de la moitié des départements font l'objet d'un arrêté préfectoral limitant l'usage de l'eau et la situation devient dramatique pour les éleveurs, qui peinent à nourrir leur bétail.
Bruno Le Maire a dit craindre une sécheresse plus grave que celle de 1976. Le ministre de l'Agriculture a annoncé mardi que les agriculteurs affectés par la sécheresse recevraient plusieurs centaines de millions d'euros d'aides dans le cadre du fonds national de garantie des calamités agricoles.
Le transport des fourrages et des pailles est une priorité absolue. La SNCF a d'ores et déjà annoncé qu'elle apporterait sa contribution.
http://us.lrd.yahoo.com/_ylt=AtPhkxHT.kyeeXOkcWce0FXq0Mh_;_ylu=X3oDMTBxZjUyYzltBHBvcwMxBHNlYwNNZWRpYUFydGljbGVIZWFk;_ylg=X3oDMTJwdHA0NWRkBGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDOGEwYjg4ODctODg4Yi0zNWE0LTk1MjQtNmNlMjEyOWJhN2NjBHBzdGNhdAMEcHQDc3RvcnlwYWdlBHRlc3QD;_ylv=0/SIG=11bd302g2/EXP=1308228683/**http%3A//www.reuters.com/

jeudi 2 juin 2011

Fukushima : le Japon a sous-estimé les risques de tsunami

Une réaction "exemplaire". C'est ce qui ressort des premières conclusions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur la gestion de l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima par les autorités japonaises
Le rapport préliminaire, remis au gouvernement japonais mercredi, fait suite à une semaine d'enquête menée dans les centrales de Fukushima Daiichi, Fukushima Daini et Tokai. Les dix-huit experts de l'AIEA ont été "profondément impressionnés par le dévouement des travailleurs japonais face à cet accident nucléaire sans précédent", en particulier sur le site de Fukushima Daiichi, le plus touché par le séisme de magnitude 9 et le tsunami géant qui ont dévasté le nord-est du pays le 11 mars dernier.

Ce complexe atomique a été endommagé par une vague de 14 mètres de haut qui a interrompu son alimentation électrique, mettant hors service les systèmes de refroidissement. Ce qui a provoqué une série d'explosion et une fusion partielle du combustible. Les ouvriers du site ont été contraints d'injecter des milliers de tonnes d'eau dans les installations pour refroidir les trois réacteurs touchés. L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), a présenté, cinq semaines après la catastrophe, son plan de sortie de crise qui prévoit, à terme, la mise à l'arrêt définitive des réacteurs. Son premier objectif ? Refroidir les réacteurs endommagés sous la barre des 100°C d'ici à janvier 2012.
Améliorer la sûreté nucléaire
L'AIEA a également salué « les dispositions prises à long terme pour protéger le public, y compris l'évacuation de la zone autour des réacteurs accidentés » qu'elle a jugées « impressionnantes et extrêmement bien organisées » Dès le lendemain de la catastrophe, une zone d'évacuation a été décidée autour de la centrale de Fukushima. Initialement prévue dans un rayon de 3 km, cette zone a vite été étendue à 10 puis 20 km. Pour aider à ces évacuations, le Japon a mobilisé 100.000 soldats, soit 40% des effectifs de son armée.

Mais ce déploiement de forces aurait-il été nécessaire si tous les risques naturels avaient été pris en compte ? C'est la question que semble poser l'AEIA quand elle estime que "le risque de tsunami a été sous estimé". Les conséquences auraient peut-être été toutes autres si la digue qui protège la centrale de Fukushima avait été renforcée. « Les concepteurs et les opérateurs de centrales nucléaires devraient évaluer correctement les dangers naturels pour protéger les installations, ainsi que mettre à jour périodiquement ces estimations et leurs méthodes », estime le rapport.

Autre point noir : le manque d'indépendance de l'autorité de régulation nucléaire japonaise. Au Japon, l'Agence de la sûreté nucléaire et industrielle est sous la tutelle du ministère de l'Industrie. Suite à cette enquête, l'AIEA recommande la mise en place de centres d'intervention d'urgence dans les sites à haut risque, avec des équipements pour garantir les communications et le contrôle des installations. La mission de l'AIEA rendra son rapport final lors d'une conférence ministérielle sur la sûreté nucléaire qui se tiendra fin juin à Vienne.

http://lci.tf1.fr/monde/asie/2011-06/fukushima-le-japon-a-sous-estime-les-risques-de-tsunami-6512093.html

mercredi 1 juin 2011

Une fuite de pétrole et une explosion de gaz à Fukushima

Une explosion et une fuite d'hydrocarbures a été repérée mardi, mais n'aurait pas causé de dommages à la centrale nucléaire accidentée...
Il ne manquait plus que ça au tableau des catastrophes: l’opérateur de la centrale de Fukushima a constaté mardi une fuite de pétrole près de la centrale et une «petite explosion» qui n’aurait pas aggravé les fuites radioactives, selon Tepco. Les techniciens qui tentent de sauver la centrale nucléaire ont observé une fuite d’hydrocarbures dans la mer, près des réacteurs 5 et 6. Cette fuite a été contenue par une barrière, a expliqué Taichi Okazaki, porte-parole de Tepco.
Quant à l’explosion entendue dans le réacteur 4, elle proviendrait d’un réservoir d’essence et n’aurait pas émis de fumées radioactives dans l’air, a assuré Taichi Okazaki. Les causes de l’explosion restent à déterminer.
La situation de la centrale japonaise de Fukushima reste très inquiétante, près de trois mois après le séisme et le tsunami qui ont touché le Japon. Le cœur des réacteurs 1, 2 et 3 a fondu, et on ignore s’ils ont transpercé les cuves endommagées qui les contiennent. Les employés de Tepco font de leur mieux pour contenir la situation dans les réacteurs 5 et 6, dans lesquels les dégâts ont été moins importants. Lundi, Tepco a déclaré que deux de ses ouvriers présentaient des niveaux élevés d’iode radioactif dans la glande thyroïde.
 http://www.20minutes.fr/article/733924/fuite-petrole-explosion-gaz-fukushima

La Nouvelle-Zélande a une chance sur quatre d'être frappée par un nouveau séisme

Les Néo-zélandais sont prévenus: la région de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, frappée deux fois par un séisme au cours des douze derniers mois, a une chance sur quatre d'en subir un autre d'ici un an, ont indiqué mardi des scientifiques mandatés par le gouvernement. La région de Christchurch, appelée Canterbury, sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande, a été frappée par un séisme de magnitude 7 en septembre 2010 et de magnitude 6,3 en février 2011. Le second tremblement de terre, dont l'épicentre était près de Christchurch, la ville principale de l'île sud, a fait 181 morts et détruit une grande partie du centre-ville.
Des simulations estiment à 23% le taux de probabilité d'un séisme de magnitude comprise entre 6 et 7 dans la région de Canterbury au cours des douze prochains mois, a indiqué le scientifique Matthew Gerstenberger, de l'institut GNS Science. Le tremblement de terre a environ 6% de chance d'avoir son épicentre sous Christchurch, qui compte quelque 348.000 habitants. «C'est un modèle de simulation basé sur des tests effectués dans plusieurs endroits dans le monde et qui a en général donné des résultats plutôt fiables», a déclaré le scientifique à Radio New Zealand.
Des milliers de petites répliques
La région de Canterbury a enregistré des milliers de petites répliques depuis le premier séisme de septembre et elles devraient continuer, selon les prévisions de Matthew Gerstenberger. «Il va bien évidemment y avoir des répliques pour encore pas mal de temps, il faut s'y préparer», a-t-il dit. Les deux tremblements de terre se sont produits sur une faille sismique que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'à présent. L'institut GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16.000 ans, jusqu'à septembre 2010.
La Nouvelle-Zélande, située sur la Ceinture du feu du Pacifique, à (...) Lire la suite sur 20minutes.fr