mercredi 31 août 2011

Péril nucléaire : un nouveau procédé enrichit l'uranium au laser

Le groupe industriel américain General Electric (GE) prévoit de relancer à grande échelle aux États-Unis un procédé d'enrichissement de l'uranium au laser, ce qui suscite de nombreuses craintes quant à la prolifération nucléaire, rapporte le New York Times.
Un demi-siècle d'échec n'aura pas suffi à enrayer les tentatives d'enrichissement de l'uranium au laser : une entreprise américaine teste actuellement cette technique qui fait craindre de nouveaux risques de prolifération. En effet, le New York Times publie une longue enquête qui révèle que "General Electric teste avec succès depuis deux ans un procédé d'enrichissement de l'uranium au laser" dans une installation située près de Wilmington, en Caroline du Nord dans l'Est des Etats-Unis. Le quotidien américain cite ainsi Christopher Monetta, le président de Global Laser Enrichment, la filiale de GE et du groupe japonais Hitachi qui exploite cette installation : "nous sommes actuellement en train de parfaire les plans" d'un projet d'extension.
Selon le quotidien, le groupe "a demandé aux autorités fédérales l'autorisation de construire une usine d'un coût d'un milliard de dollars afin de produire du combustible nucléaire en grande quantité" et a obtenu l'assurance d'obtenir une réponse "d'ici à l'année prochaine". Si l'on en croit Christophe Monetta cité par l'AFP, "l'usine prévue enrichirait alors chaque année suffisamment d'uranium pour alimenter jusqu'à 60 grands réacteurs".
Des craintes d'une prolifération nucléaire
Le projet de GE et Hitachi fait craindre aux associations soucieuses de la non-prolifération nucléaire "la révélation au public qu'un demi-siècle d'échec de l'enrichissement au laser semble en train de s'achever" et que celui-ci n'a pas suffi à décourager les sociétés d'utiliser ce procédé. En effet, la technique de (...) Lire la suite sur maxisciences.com

mardi 30 août 2011

N'abandonnez pas votre ancien téléphone portable, recyclez-le !

Les fabricants de téléphonie mobile ne cessent de produire de nouveaux modèles afin de satisfaire l'appétit de clients qui se lassent de leur joujou au bout de quelques mois. Résultat: les vieux téléphones portables s'entassent dans un tiroir. Que faire alors de vos appareils usagers?
Vous pouvez, bien sûr, revendre votre vieux téléphone sur un site d’enchères tel qu’Ebay. Mais il existe désormais d’autres solutions plus responsables et solidaires. Les trois grands opérateurs français sont en effet engagés dans le recyclage des mobiles anciens. Il vous suffit de vous rendre dans une de leurs boutiques afin d’y déposer votre appareil. Selon l’opérateur, plusieurs formules sont proposées. SFR et Bouygues organisent, entre autres, un système d’échange. On rend son mobile contre un bon d’achat correspondant à sa valeur actuelle et son état.
Une fois récupérés, les téléphones sont ensuite remis aux Ateliers du Bocage. L’association, proche des communautés Emmaüs, s’occupe ainsi des appareils confiés aux opérateurs, mais dispose aussi de points de collecte partout en France. Qu’ils viennent d’échange ou de dons, ce sont près de 35 000 mobiles qui sont ainsi récupérés tous les mois. Parmi eux, 30% sont encore en état de marche et bénéficient d’une seconde vie. Les 70% restants passent alors par la filière recyclage et sont envoyés aux prestataires de l’association.
En France, ces portables «jetés» font partie de la catégorie des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE). L’objectif, fixé par une directive européenne, était d’atteindre un taux de collecte de 4 kilos par an et par habitant pour les DEEE. Sur l’année 2010, la France se félicitait d’avoir collecté 6,4 kilos et donc de dépasser largement les objectifs fixés. Mais ne nous réjouissions pas trop vite, les téléphones portables font partie des DEEE les moins collectés, derrière les écrans et le gros électroménager.
Pourtant, sur un mobile, 85 à 90% du matériel peut être recyclé. Tout est bon: du plastique au nickel en passant par l’argent et le cuivre. Les Ateliers du Bocage valorisent alors les matériaux à la tonne. Les structures de recyclage revendront quant à elles leurs métaux ou leur PVC sur les marchés des matières premières et du prêt à l’emploi.
Il est enfin possible de gagner un peu d’argent tout en adoptant un comportement responsable. De nombreux sites proposent de racheter votre téléphone avant de l’envoyer au tri. Sur love2recycle.fr ou planeterecycle.com, pour n’en citer que quelques uns, les prestataires évaluent la valeur de votre mobile et vous proposent de l’envoyer gratuitement au centre de tri. Une fois le téléphone réceptionné, le particulier pourra recevoir son argent et passer des jours tranquilles sans se soucier de l’avenir de son appareil. Ce dernier sera, selon son état, remis en vente sur le marché de l’occasion, envoyé dans des pays souffrant de la fracture numérique, ou décortiqué pour en récupérer les matériaux réutilisables.
Attention: que l’on choisisse l’échange, le don ou le rachat, il faut bien faire attention à vider son mobile de toutes ses informations personnelles (codes bancaires, numéros de téléphone et autres photos privées).
Vous avez la fibre artistique? Sachez que la tendance du «cell phone art» est en marche. Rob Pettit en a fait sa marque de fabrique avec des œuvres réunissant plus de 5000 mobiles. En 2007, le Musée d’art contemporain de Baltimore dédiait une exposition à ce phénomène. «Cell Phone: Art and the Mobile Phone», regroupait alors une trentaine d’artistes et de collectifs internationaux utilisant le téléphone portable comme outil ou matériau dans leur démarche artistique.
http://www.20minutes.fr/article/776906/abandonnez-ancien-telephone-portable-recyclez-le

lundi 29 août 2011

La forêt pour raison d'être

L'Onu a décidé que 2011 serait l'Année internationale des forêts. Pour conclure notre série dédiée aux arbres et aux jardins, nous sommes donc allés à la rencontre d'un homme qui passe sa vie entre feuillus et résineux. Optimiste par nature, il s'alarme pourtant de l'avenir du hêtre, un arbre qui risque d'être rayé de la carte.

«C'est une rivière au nom d'arbre, elle arrive de la forêt... avant de s'ouvrir à l'invasion des marées qui, régulièrement, la remplissent... Elle vient des bois, elle vient du nom d'un arbre, elle est Ar Faou». L'amorce du récit de Philippe Le Guillou, «L'intimité de la rivière» (éd. Gallimard) nous plonge dans le sujet:Faou, «hêtre» en breton. Un peu plus en amont, au sud-est de Brest, la forêt du Cranou, moins célèbre que ses illustres voisines d'Huelgoat ou de Brocéliande, rassemble autant d'arbres que d'émotions.

«L'oeil forestier»
Ses 650 ha sont un peu le jardin de Marc Pasqualini, 54 ans, chargé de sylviculture à l'Office national des forêts (ONF). «Les feuillus y sont plus nombreux que les résineux et l'âge moyen des arbres est d'environ 80 ans, mais elle date de plus de trois siècles», confie ce Morlaisien d'origine corse, après que son grand-père a épousé une Bretonne de Plougonven (29). Chaussé de bottes vertes, équipé d'une boussole de forestier et d'un grand pied à coulisse pour mesurer le diamètre des troncs, il en arpente sans cesse les routes et les chemins.
Réservé, comme tout homme des bois, il a «l'oeil forestier». Couleur marron, certes, mais capable de dater un chêne en le jaugeant du haut en bas de ses 35 mètres. «Ceux-ci ont 150 ans, ce sont les plus beaux de tout le Finistère, avec leur cime particulière coiffée de fougères», fait-il remarquer en s'arrêtant au lieu-dit Le Pont Rouge. Du bois qui se vend à 300euros le mètre cube, mais pas question de couper ces vieux messieurs que l'ONF ménage avec respect. Ailleurs, il n'hésite pas à tronçonner, pour éclaircir, mais pas pour élaguer.

Le secret de la forêt bretonne
«Le hêtre fait cela très bien tout seul, il est dominant par rapport au chêne. Mais si on le maintient en dessous des grands chênes, il provoque un élagage naturel en empêchant la lumière d'arriver sur les troncs des chênes qui, du coup, grandissent sans branches basses et montent haut et droit», précise l'expert. Ce mélange de chênes, de hêtres, d'ifs et de houx, et même de saules qui serviront de friandise aux chevreuils, constitue le secret de la forêt bretonne. Elle progresse, tout comme la forêt française, qui est deux fois plus importante qu'au XIXe siècle. Notamment grâce au boisement des landes autour des captages d'eau potable, dans les monts d'Arrée. Les épicéas de Sitka plantés après-guerre doivent y être renouvelés sur les sols acides, ou remplacés par des pins Douglas sur des sols plus secs.
L'Arboretum du Cranou, qui sert de laboratoire à ciel ouvert, le montre avec les sapins de Vancouver, qui ne résistent pas... faute d'humidité. À la différence des séquoias, qui se sont bien adaptés. Quant au pin noir d'Autriche, il marche moins bien que le pin laricio de Corse. À l'instar du chêne pédonculé des talus, qui souffre plus de la sécheresse que le chêne sessile.

Le besoin de mixité sociale des arbres
«Si le réchauffement climatique se poursuit, le hêtre de plaine risque de disparaître, avertit Marc Pasqualini. Les climatologues estiment qu'il sera rayé de la carte en un siècle, sauf à Huelgoat, où les réserves d'eau sont suffisantes». Mais il garde son rôle éducateur et il faut le planter en essence d'accompagnement. Ou pour le bois de chauffage car il sèche rapidement (un an contre trois pour le chêne) et produit une belle braise.
Bref, du châtaignier - «l'arbre à pain» pour les Corses - au bouleau - essence pionnière par excellence, qui pousse et repousse avant les autres -, les arbres ont besoin de mixité sociale. Tout comme les hommes, et le technicien forestier se réjouit que «depuis que nous avons supprimé les poubelles en forêt, dont le ramassage coûtait trop cher, les sous-bois sont plus propres qu'auparavant, car les promeneurs font attention». Ainsi, après être passé par les Vosges, la forêt de Compiègne et dixans dans l'Orne, MarcPasqualini, a trouvé entre chêne et hêtre, sa raison d'être.

«Arbres remarquables de Bretagne», d'Olivier Hamery (éd. Palantines).

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/marc-pasqualini-la-foret-pour-raison-d-etre-28-08-2011-1411812.php

dimanche 28 août 2011

La centrale nucléaire de Flamanville pas totalement préparée à un séisme

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à la centrale de Flamanville (Manche) d'améliorer ses mesures de prévention contre les tremblements de terre, notamment pour un bâtiment de gestion de crise qui n'est pas aux normes sismiques prévues, a-t-on appris vendredi auprès de l'ASN.Tous les bâtiments de la centrale qui le nécessitent sont "dimensionnés" pour un séisme de 5,7 sur l'échelle de Richter sauf le "bloc de sécurité" (BDS), un "bâtiment abritant une partie des équipes de crises et des moyens de télécommunication utilisés" en cas de "plan d'urgence interne", selon une lettre de l'ASN à EDF datée du 10 août.
Les installations nucléaires du Cotentin sont normalement conçues pour résister à un séisme de 5,7 sur l'échelle ouverte de Richter, soit un tremblement de terre un peu plus important que le plus grave survenu dans la région de mémoire d'homme (à Jersey en 1926, avec 5,2).
Le gendarme du nucléaire a demandé à l'exploitant de "confirmer que le futur BDS commun à l'EPR (le réacteur en construction à Flamanville à côté des deux actuels, ndlr) sera bien dimensionné" pour un tel séisme.
Si l'ASN garde une "impression mitigée" concernant la conformité au risque sismique du site, l'inspection est "globalement satisfaisante" sur les quatre autres points étudiés: "gestion des situations d'urgence, inondations, alimentation électriques et refroidissement".
L'ASN, qui mène une vague d'inspections pour vérifier la conformité des installations françaises à la lumière des problèmes rencontrés par la centrale de Fukushima en mars au Japon, a aussi presque terminé son inspection à l'usine Areva de retraitement de déchets nucléaires de La Hague.
Le gendarme est "globalement satisfait" pour les bâtiments du coeur de l'usine qu'il a inspectés en juillet mais dans un (...) Lire la suite sur Liberation.fr

samedi 27 août 2011

Une étude sur la formation des nuages pourrait remettre en cause les modèles climatiques

Grâce à une machine à fabriquer les nuages, les scientifiques se sont aperçus que les modélisations du climat reposaient sur des hypothèses incomplètes...
Les chercheurs qui travaillent sur l’expérience Cloud ont la tête dans les nuages mais pourraient bien remettre profondément en cause les modèles d’étude du climat. Dans une étude publiée mercredi dans la revue scientifique Nature, les physiciens du laboratoire spécialisé du Cern, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire basée à Genève, ont démontré que les aérosols, ces particules en suspension qui permettent la formation des nuages, pourraient avoir un effet jusqu’ici ignoré sur le climat.

Des gaz encore inconnus entrent dans la recette des nuages

Dans leur «chambre à brouillard», les scientifiques ont recréé des nuages. La recette leur semblait simple: prenez l’humidité de l’air, mettez la en contact avec des aérosols (poussières, particules émises par la combustion de matières, pollution,…) ou des gaz présents dans l’atmosphère, attendez que l’humidité se condense autour de ces particules et laissez le nuage se former.
Mais les gaz qui entrent dans la formation des nuages ne sont pas ceux que l’on croyait: «Jusqu’à ce jour, on pensait que l’acide sulfurique et l’ammoniaque étaient les principaux responsables de la production d’aérosols dans la basse atmosphère (environ un kilomètre de la surface de la Terre), précise Jasper Kirkby, responsable de l’expérience. Or notre travail montre que ce n’est pas du tout le cas! Ils n’interviennent que dans une proportion d’un dixième à un millième dans la formation des noyaux de condensation.»

Polluer pour rafraîchir l’atmosphère?

Si les chercheurs ignorent encore quels autres gaz entrent en jeu, l’impact de cette découverte remet déjà en question les modèles climatiques: «S’ils proviennent de l’activité humaine, cela soulève la possibilité que les hommes aient un impact différent sur le climat. S’ils sont d’origine naturelle, alors nous pourrions y voir une nouvelle forme de rétroactions climatiques», explique Jasper Kirkby.
En réfléchissant les rayons du soleil, les nuages auraient un effet «rafraîchissant» sur la planète. Donc si l’homme produit des particules qui favorisent la production de nuages, il ralentirait le réchauffement climatique. Une conclusion hâtive pour un grand nombre de scientifiques, qui rappellent que le phénomène d’effet de serre provoqué par les émissions de gaz dans l’atmosphère reste le principal contributeur du réchauffement climatique. L’effet des rayons solaires sur le climat est également sujet à controverses, les climato-sceptiques ayant toujours imputé les variations de températures à l’intensité du rayonnement et non à l’effet de serre.
http://www.20minutes.fr/article/775204/etude-formation-nuages-pourrait-remettre-cause-modeles-climatiques

vendredi 26 août 2011

Orage du 24 aout 2011 à Annecy

Fukushima: Les rejets de césium 137 sont 168 fois plus importants qu'à Hiroshima

Depuis le 11 mars, la centrale de Fukushima a rejeté 168 fois plus de césium radioactif que l'explosion d'Hiroshima...
La quantité de césium radioactif dégagée depuis le 11 mars par la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon) est 168 fois plus importante que celle dispersée en un instant par la bombe atomique d'Hiroshima, a affirmé jeudi un journal nippon. Selon le Tokyo Shimbun, qui dit s'appuyer sur des estimations du gouvernement, les réacteurs endommagés par un tsunami géant ont dégagé jusqu'ici 15.000 terabecquerels de césium 137 au fil des mois. En août 1945, la bombe atomique larguée par l'armée américaine au-dessus de la ville d'Hiroshima (sud-ouest) avait relâché instantanément dans l'atmosphère 89 terabecquerels de cet isotope dont la période radioactive est de 30 ans, a ajouté le journal.
«En théorie, la quantité de césium 137 échappé de la centrale de Fukushima est donc 168,5 fois plus importante que celle de la bombe américaine», a-t-il souligné, en affirmant que cette estimation avait été calculée par le gouvernement à la demande d'une commission du Parlement. Mais là s'arrête la comparaison, car la bombe A a fait 140.000 morts, tués immédiatement par la chaleur ou le souffle de l'explosion, ou dans les mois suivant à cause des effets des radiations, alors que l'accident de Fukushima n'a causé jusqu'ici aucun décès.

Tchernobyl équivaudrait à 900 fois Hiroshima

Le gouvernement juge d'ailleurs «non rationnel» de comparer ainsi la contamination radioactive d'une centrale nucléaire avec celle d'une arme atomique destinée à tuer. La même comparaison révèlerait que l'explosion du réacteur de Tchernobyl (Ukraine) en 1986 a dispersé dans l'environnement 900 fois plus de césium 137 que la bombe d'Hiroshima, si l'on s'en réfère aux évaluations de l'Institut français de la radioprotection et de la sûreté nucléaire (IRSN).
Après l'éclatement de la crise nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi (exploitée par Tepco), la plus grave depuis celle de Tchernobyl, les autorités japonaises ont décrété une zone d'évacuation obligatoire dans un rayon de 20 kilomètres autour site. Plus de 85.000 personnes vivent depuis plus de cinq mois dans des centres d'accueil ou des logements préfabriqués, sans aucune certitude de retrouver un jour leur habitation.
http://www.20minutes.fr/monde/775078-rejets-cesium-137-fukushima-168-fois-plus-importants-hiroshima

jeudi 25 août 2011

La côte Est des Etats-Unis se prépare à l'arrivée d'Irene

Des vents de plus de 150km/h pourraient toucher Washington et New York...
L'ouragan Irene, qui continue de se renforcer, a été classé mercredi en catégorie 2 sur une échelle de cinq, incitant les habitants de la côte Est des Etats-Unis à se préparer à sa possible arrivée ce week-end. Le Centre national de veille des ouragans (NHC) a précisé qu'Irene, localisé mercredi à 06h00 GMT à environ 650 km au sud-est des Bahamas, charrie désormais des vents de plus de 150 km/h. «Irene devrait se transformer en ouragan majeur dans les prochains jours», estime le NHC.

L'ouragan se trouve encore à 1.570 km au sud de la Caroline du Nord. Première dépression majeure de la saison 2011 dans l'Atlantique, il pourrait également être la première intempérie de cette ampleur à toucher le sol américain depuis le passage de Ike sur le Texas en 2008. Selon les prévisions météorologiques, il ne devrait pas constituer une menace pour les installations pétrolières et gazières américaines dans le golfe du Mexique.

Des évacuations volontaires prévues en Caroline du Nord

Irene qui avait perdu de son intensité mardi (catégorie 1) pourrait reprendre de la vigueur et passer en catégorie 3 jeudi avec des vents à près de 180 km/h, précise le NHC. Il pourrait approcher des côtes de la Caroline du Nord et de la Caroline du Sud samedi matin. Toute la région de la Nouvelle-Angleterre pourrait ensuite être touchée par des pluies torrentielles, des vents violents et des inondations, a déclaré Craig Fugate, administrateur de l'Agence fédérale américaine de gestion des situations d'urgence (Fema). Une partie de son impact pourrait être ressentie dans des villes comme Washington et New York, selon les prévisions.
Le gouverneur de la Caroline du Nord, Bev Perdue, a appelé les habitants à s'assurer qu'ils disposaient de réserves de nourriture, d'eau et de matériels pour trois jours. Des évacuations volontaires devaient débuter mercredi dans les Outer Banks, un ensemble d'îles et de plages de Caroline du Nord qui attirent des touristes en été.
http://www.20minutes.fr/article/774398/cote-etats-unis-prepare-arrivee-irene

mercredi 24 août 2011

Le nouveau film de Yann Arthus-Bertrand dédié aux océans

Du partenariat entre la marque de montres Omega et GoodPlanet, la Fondation pour le développement durable de Yann Arthus-Bertrand, va naître un film documentaire sur la splendeur de nos océans. Rendez-vous en juin 2012 pour le découvrir...
«Personne ne pouvait mieux le faire. Yann Arthus-Bertrand est à la fois un écologiste et un spécialiste dans la photographie aérienne, explique sur le site de la marque, le président d’Omega Stephen Urquhart. Il a une combinaison unique de compétences qui lui permettra de communiquer la majesté et la beauté des océans de manière cinématographique. »
Omega et Goodplanet, une association insolite ? Pas tant que cela. Ces dernières années, la marque suisse a souvent accompagné les amoureux de la mer dans leurs projets, comme Jacques-Yves Cousteau (océanographe et scientifique français), Sir Peter Blake (navigateur néo-zélandais), Charles William Beebe (naturaliste et explorateur américain) ou encore Jacques Mayol (plongeur apnéiste français).
Avec ce film, Omega et GoodPlanet espèrent sensibiliser les gens à la nécessité de protéger les océans en montrant leur beauté et en expliquant les défis qu’il faudra relever pour les préserver. Pour la petite histoire, c’est lors du lancement des montres de plongée d’Omega Seamaster Planet Océan, le 19 mai dernier à Capri, que l’annonce de cette association a été faite.
Le film sera diffusé (sans droit ni copyright) partout dans le monde sur toutes les chaines le 5 juin 2012, lors du prochain sommet de la Terre RIO+20.

http://www.20minutes.fr/article/773908/nouveau-film-yann-arthus-bertrand-dedie-oceans

mardi 23 août 2011

Japon: des zones autour de Fukushima seront interdites pendant des décennies

Ces zones pourraient être rachetées par le gouvernement, pour y stocker des déchets nucléaires...
Certaines zones proches de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dans le nord-est du Japon, vont probablement rester interdites «pendant plusieurs décennies», ont rapporté lundi les médias citant des sources officielles.
Le Premier ministre nippon, Naoto Kan, qui doit quitter le pouvoir à la fin du mois, devrait se rendre dans la région ce samedi pour présenter des excuses aux habitants évacués après le début de l'accident provoqué par un violent séisme et un tsunami géant le 11 mars. Le journal Yomiuri, citant une source gouvernementale non identifiée, a indiqué que les zones se trouvant dans un rayon de trois kilomètres autour de la centrale Fukushima Daiichi seront probablement maintenues hors d'accès «pour une longue période -- peut-être plusieurs décennies». Le gouvernement pourrait racheter certains terrains aux habitants afin d'y stocker temporairement les déchets radioactifs, y compris les débris et les boues contaminés de l'usine atomique, a ajouté le plus grand quotidien nippon.
Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, n'a pas démenti ces informations. «Je ne peux pas nier le fait qu'il puisse être difficile pour les résidents de certaines régions de revenir chez eux avant longtemps. Je m'en excuse profondément», a-t-il dit.
Après l'éclatement de la crise nucléaire la plus grave depuis celle de Tchernobyl il y a 25 ans, les autorités japonaises ont décrété une zone d'évacuation obligatoire dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale. Plus de 85.000 personnes vivent depuis plus de cinq mois dans des centres d'accueil ou des logements préfabriqués, sans aucune certitude de retrouver un jour leur habitation. Des analyses récentes effectuées par le ministère des Sciences et de la Technologie ont révélé des taux de radioactivité cinq fois supérieurs à la limite légale de 20 millisieverts par an dans 15 des 50 stations d'observation installées à l'intérieur de ce périmètre.
L'opérateur de la centrale nucléaire, Tokyo Electric Power (Tepco), a indiqué que les rejets radioactifs ont baissé de façon importante depuis l'accident et espère pouvoir ramener la température du combustible nucléaire en dessous des 100 degrés Celsius d'ici à janvier.
http://www.20minutes.fr/article/773426/japon-zones-autour-fukushima-interdites-pendant-decennies

lundi 22 août 2011

La pêche du corail rouge interdite sur la Côte Vermeille à faible profondeur

L'Etat vient d'interdire la pêche du corail rouge à moins de 50 mètres de profondeur en Méditerranée sur les côtes de la Catalogne française, a-t-on appris jeudi 18 août auprès du Laboratoire océanologique de Banyuls-sur-mer (Pyrénées-Orientales).
La mesure est mal prise par les plongeurs professionnels pour lesquels le corail rouge, utilisé en joaillerie et parfois surnommé «or rouge», peut constituer une source de profit appréciable. Mais, pour ceux qui soutiennent cette décision, il s'agit de protéger le corail et l'activité touristique qu'il génère. Les prélèvements en eaux peu profondes étaient jusqu'alors autorisés du 1er mai au 30 septembre avec une limitation à 50 kilos annuels par pêcheur. La préfecture de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur - c'est elle qui a compétence sur ces eaux - vient donc de modifier la réglementation.
Le corail rouge n'est pas classé dans les espèces protégées ou menacées. Mais les études des stocks montraient un risque pour ce patrimoine dans les zones proches de la Réserve naturelle marine située au large du Roussillon, a expliqué à l'AFP Philippe Lebaron, directeur du Laboratoire océanologique Arago de Banyuls-sur-Mer. Animal invertébré possédant un squelette rigide qui peut atteindre 20 cm de haut avec des branches de 8 mm de diamètre en 20 ans, le corail rouge (Corallium rubrum) se fixe sur des roches peu exposées à la lumière, donc généralement à de grandes profondeurs, jusqu'à 400 m. Mais, au large du Roussillon, il est présent dès 20 m de profondeur car les eaux sont troubles et il y a de nombreuses anfractuosités.
Jusqu'à 3.000 euros le kilo
Ce corail peut se vendre jusqu'à 3.000 euros le kilo pour les branches de 8 mm. Celles de qualité inférieure, (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

dimanche 21 août 2011

En Alsace, une maison écolo se nourrit du soleil

Orientée plein sud, son immense verrière inclinée est inondée de soleil l'hiver, mais toujours à l'ombre l'été: l'Héliodome, étonnante maison en forme de cadran solaire, vient de sortir de terre dans un village alsacien et se rêve en pionnier de l'habitat vert
Contrairement à d'autres projets conçus autour du soleil, cet intrigant bâtiment aux allures de toupie - ou d'OVNI - de bois et de verre ne se tourne pas pour suivre la course de l'astre. Il profite au maximum de sa trajectoire. L'originalité repose sur la verrière de 160 m2 en forme de corolle de fleur, qui s'avance hors de la maison côté sud, donnant au logement de très beaux volumes. Son inclinaison a été calculée en fonction de la latitude: une maison similaire en Italie serait moins inclinée, mais en Scandinavie elle le serait davantage. «On a ainsi une luminosité maximum, on tire avantage du soleil, mais sans le subir», explique Eric Wasser, l'heureux propriétaire de l'Héliodome à Cosswiller (Bas-Rhin). M. Wasser, designer et ébéniste âgé de 54 ans, porte depuis plus de dix ans ce projet dont le principe breveté a été primé en 2003 au concours Lépine.
Pas besoin de climatisation en été, et presque pas de chauffage en hiver. C'est le soleil qui apporte la quasi-totalité des besoins énergétiques de la maison, aux murs bien isolés, et qui ne dispose d'aucun radiateur. L'hiver, le soleil chauffe naturellement la maison à travers les vitres. Quelques panneaux solaires surmontant la coupole suffisent pour alimenter le chauffe-eau. Une partie de l'eau chaude circule dans la dalle en béton du rez-de-chaussée, créant ainsi un système de chauffage complémentaire. Et au cas où il ferait malgré tout un peu trop frisquet dans la maison de 200 m2, (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

samedi 20 août 2011

Les petits hommes verts pourraient ne pas supporter nos gaz à effet de serre

Et si les extraterrestres étaient des écolos convaincus? Des scientifiques de la Nasa estiment qu'ils pourraient décider de s'attaquer à la Terre s'ils apercevaient une modification trop importante de notre atmosphère...
Et si la principale raison de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, était de se prémunir contre une attaque extra-terrestre? De très sérieux scientifiques de la Nasa et l’Université de Pennsylvanie affirment dans le Guardian que ce scénario, qu’ils jugent tout de même «peu probable», est plausible. Un changement de l’atmosphère terrestre serait en effet visible depuis l’espace, et une vie extra-terrestre pourrait considérer cela comme une menace, car symptomatique d’une civilisation dont l’expansion deviendrait «hors de contrôle». Elle pourrait alors prendre des mesures drastiques pour enrayer cette menace.
Les auteurs de cette étude ont dressé différents scénarios en cas de rencontre entre les humains et des extra-terrestres. Ils avertissent que ces derniers pourraient se méfier de civilisations qui se développent très rapidement, car elles pourraient détruire la vie d’autres civilisations. Les humains ne sont-ils pas déjà responsables d’extinctions d’espèces sur la terre, rappellent les scientifiques.
Dans un de leurs scénarios, le plus extrême, ils estiment que les aliens pourraient procéder à des frappes préventives pour se prémunir. Et de mettre en garde sur le fait que nous pourrions être entrés dans la période où cette expansion serait détectable, via les émissions de gaz à effet de serre.
Ce scénario devrait «nous donner des raisons de limiter notre croissance et de réduire notre impact sur les écosystèmes» alertent les scientifiques. Plus que jamais notre survie est en jeu.
http://www.20minutes.fr/article/772402/petits-hommes-verts-pourraient-supporter-gaz-effet-serre

vendredi 19 août 2011

Japon: traces radioactives dans la glande thyroïde d'enfants de Fukushima

Les tests avaient été effectués moins de deux semaines après le tsunami. Les concentrations d'iode observées ne seraient pas alarmantes selon les autorités...
Des traces d'éléments radioactifs ont été détectées dans la glande thyroïde de quelque 45% des enfants de municipalités voisines de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima ayant subi des contrôles, a-t-on appris jeudi de source officielle.
Les concentrations d'iode radioactif observées lors de tests effectués il y a cinq mois dans la préfecture de Fukushima (nord-est) ne sont toutefois pas alarmantes, en termes d'impact sur la santé, a précisé un fonctionnaire. «La position officielle du gouvernement est qu'aucun des enfants testés n'a montré des niveaux problématiques de contamination radioactive», a-t-il déclaré à l'AFP, en souhaitant conserver l'anonymat.
Un groupe d'experts gouvernementaux a conduit des contrôles auprès de 1.149 enfants âgés de moins de 15 ans, deux semaines après le séisme et le tsunami du 11 mars qui ont déclenché une série d'avaries à la centrale Fukushima Daiichi et entraîné des explosions d'hydrogène accompagnées d'importants rejets radioactifs. Au total, 44,6% des 1.080 enfants dont les tests sont valides ont présenté une contamination au niveau de la glande thyroïde, où l'iode radioactif va généralement se fixer, augmentant le risque de développer un cancer ultérieurement.
Selon le fonctionnaire, aucun des enfants ne souffre toutefois de contamination au-delà de la norme déterminée par la Commission japonaise de sûreté nucléaire (0,2 microsievert par heure), niveau à partir duquel est exigé un examen médical approfondi. La Commission envisage de l'abaisser à 0,1 microsievert par heure, un niveau atteint par un seul des sujets. Les enfants contrôlés provenaient de trois municipalités (Iwaki, Kawamata et Iitate) où des niveaux particulièrement élevés de radiations avait été constatés après l'accident.
Les résultats des tests ont été communiqués la semaine dernière aux familles dont certaines ont jugé inadmissible d'avoir dû patienter des mois malgré la gravité de la catastrophe nucléaire, la pire au monde depuis celle de Tchernobyl il y a 25 ans. Les autorités de Fukushima envisagent désormais un suivi permanent pour les 360.000 personnes âgées de 18 ans ou moins qui se trouvaient dans la préfecture au moment de l'accident.
http://www.20minutes.fr/article/771944/japon-traces-radioactives-glande-thyroide-enfants-fukushima

jeudi 18 août 2011

Un accord pour mieux contrôler la pollution pétrolière en mer Caspienne

Les cinq pays bordant cette mer à la biodiversité unique au monde, ont décidé de mesures pour mieux contrôler d'éventuelles pollutions...
Contrôler et limiter les pollutions pétrolières dans la plus grande étendue d’eau fermée au monde. C’est tout l’enjeu de l’accord que viennent de signer à Aqtau (Kazakhstan) les cinq pays riverains de la mer Caspienne, l’Azerbaïdjan, l’Iran, le Kazakhstan, la Russie et le Turkménistan. Ils se sont mis d’accord lors d’une réunion de la Conférence des parties de la Convention de Téhéran, dont le secrétariat est assuré par le Programme environnement des Nations Unies (PNUE).
«L’adoption du protocole marque une étape historique dans la détermination des cinq Etats à préserver l’environnement de la mer Caspienne contre les menaces posées par la pollution pétrolière», assure les Nations-Unies dans un communiqué.

Un système écologique unique

Au cours des deux dernières décennies, la mer Caspienne est devenue de plus en plus exposée aux risques de pollution provenant de l’exploitation pétrolière et de gaz, ainsi que du transport de ces matières, qui engendrent 10.000 mouvements de navires par an.
Isolée depuis plus de deux millions d’années, cette mer renferme aujourd’hui un système écologique unique avec plus de 400 espèces endémiques, dont 115 de poissons. Parmi eux, l’esturgeon de la Caspienne, célèbre pour son caviar.
Le protocole prévoit l’introduction d’un système d’intervention d’urgence en cas de pollution pétrolière. Les cinq pays ont également prévu des règles communes pour évaluer l’impact des activités susceptibles de causer des dégâts sur l’environnement.
http://www.20minutes.fr/article/771012/accord-mieux-controler-pollution-petroliere-mer-caspienne

mercredi 17 août 2011

Les nitrates ont toujours cours dans les régions les plus agricoles

Le ministère de l'Ecologie et du Développement durable vient de publier les dernières statistiques de la teneur en nitrates dans les cours d'eau français. C'est toujours le quart nord-ouest de la France qui est le plus touché...
Les teneurs en nitrates «semblent globalement assez stables ces dernières années.» Le Commissariat général au développement durable vient de publier les dernières statistiques concernant le taux de nitrates dans les cours d’eau français. Les nitrates constituent «un des paramètres physico-chimiques permettant de qualifier l’état des eaux, rappelle le Commissariat général. En cas de présence excessive dans l’eau, ces nutriments peuvent être à l’origine, avec d’autres facteurs, de déséquilibre des milieux, avec par exemple des phénomènes d’eutrophisation.» Au-delà d’un seuil de 50 mg/l, l’eau est réglementairement impropre à la fabrication d’eau potable.
Treize des 1.628 stations de suivi présentent des concentrations moyennes supérieures à ce taux de 50 mg/l. Elles sont situées en Bretagne, Poitou-Charentes, dans le Centre et en Normandie. «Les concentrations de nitrates dans les eaux de surface sont plus élevées dans un grand quart nord-ouest de la France, indique le rapport, c’est-à-dire dans les régions où l’agriculture occupe une grande partie des sols et où elle est plus intensive.» Les nitrates dans l’eau sont issus majoritairement d’effluents d’élevage et d’apports excessifs d’engrais azotés aux cultures. Les rejets d’eaux usées urbaines et industrielles, après épuration, sont également impliqués dans la pollution par les nitrates.
«Depuis une dizaine d’années, on observe une dégradation dans les bassins où les teneurs étaient les plus faibles. Au contraire, la situation tend à s’améliorer là où les concentrations étaient parmi les plus élevées, où l’utilisation d’intrants azotés a diminué.» Ainsi, en Bretagne, quelque un milliard d’euros d’aides publiques a été versé en quinze ans pour la réduction du taux de nitrate.
Malgré une stabilisation générale, le rapport s’inquiète néanmoins de la situation dans les bassins de la Seine et de la Somme, qui «font exception: les teneurs, déjà élevées, continuent d’augmenter.»
http://www.20minutes.fr/article/770898/nitrates-toujours-cours-regions-plus-agricoles

mardi 16 août 2011

Les éoliennes sont bénéfiques pour les espèces sauvages, selon une étude néerlandaise

Des oiseaux percutés par les pâles des éoliennes et des poissons perturbés par les fermes offshore : une idée reçue, selon les chercheurs de l'Institut pour les ressources marines et l'étude des écosystèmes de l'université de Wageningen, aux Pays-Bas. Selon eux, les turbines n'ont «quasiment aucun effet négatif» sur la vie sauvage et pourraient même être bénéfiques pour les animaux sous-marins.
«Une oasis de calme» pour les poissons
En étudiant la ferme éolienne offshore de Egmond an Zee, au nord des Pays-Bas, les scientifiques ont pu établir les effets à court terme des turbines sur l'environnement. «Au pire, certains oiseaux vont éviter ces fermes. Mais nous nous sommes aperçus que les fermes sont aussi un habitat pour les organismes marins comme les moules, les anémones et les crabes, et contribuent ainsi à accroître la biodiversité, résume le professeur Han Lindeboom. Pour les poissons et les mammifères marins, c'est une oasis de calme dans des zones côtières très fréquentées.»
Les oiseaux évitent les pâles
Cette étude, financée par des constructeurs d'éoliennes, donne en exemple les crustacés qui se fixent sur les fondations des éoliennes, mais aussi les bancs de cabillaud qui viennent nager à leur base pour trouver de la nourriture et même les marsouins qui apprécieraient ces endroits. Quant aux oiseaux, dont on a souvent dénoncé les collisions avec les éoliennes, ils semblent moins bêtes qu'on ne pourrait penser: les fous de Bassan évitent les pâles, les mouettes leurs sont indifférentes et le nombre de cormorans sur les côtes néerlandaises serait en augmentation.
«On ne connaît pas le nombre exact d'oiseaux qui heurtent les turbines mais les estimations sont plutôt faibles», expliquent les scientifiques. Ils recommandent toutefois de ne pas implanter les turbines dans des zones où (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

lundi 15 août 2011

Les producteurs de lavande retrouvent le sourire

La lavande avait énormément souffert, ces dernières années, des conditions météorologiques et d'une bactérie qui avaient longtemps inquiétées les producteurs. Mais ceux-ci redeviennent progressivement plus optimistes, alors que 2011 pourrait être une "bonne année" pour la plante.
La lavande est une des plantes emblématiques de la Provence. Certains producteurs ont pourtant craint qu'elle ne finisse par complètement disparaître en raison des caprices de la météo et de la présence d'une bactérie. C'est à partir de 2002 que la lavande a commencé à s'affaiblir progressivement. Une première période de "gros gel", suivie de canicule, de sécheresse, à nouveau de gel... Les conditions météorologiques ont été peu favorables et ont facilité le développement d'une maladie déjà présente : le "dépérissement", qui frappe la lavande mais aussi son hybride, le lavandin.
Cette redoutable maladie est due au phytoplasme du Stolbur, une bactérie transmise par un insecte volant, la cicadelle. "Quand la plante est contaminée, les canaux de circulation de la sève se bouchent et la plante meurt par asphyxie en quelques mois, voire quelques semaines", explique M. Aubanel, un producteur. Il est alors strictement interdit d'utiliser un antibiotique pour lutter contre la bactérie et la seule solution reste l'arrachage systématique, indique l'AFP.
Des progrès dans la recherche
Par ailleurs, il n'est pas non plus possible de lutter contre la cicadelle qui "sort entre juin et août, soit en pleine période de polénisation des abeilles", car, comme l'explique M. Aubanel, tuer chimiquement la cicadelle, "c'est tuer les abeilles". Heureusement, des programmes de recherches sur le dépérissement ont vu le jour et progressent, ce qui redonne un peu de moral aux producteurs. Aujourd'hui, "on a des variétés assez prometteuses issues de la recherche ou découvertes par hasard", qui se (...) Lire la suite sur maxisciences.com

dimanche 14 août 2011

samedi 13 août 2011

Le cheval fait son grand retour en centre-ville

Moins bruyante et moins polluante, la collecte hippomobile des ordures ménagères est en train de s'étendre à plusieurs villes du nord de la France. Explications du succès de ce nouveau phénomène...
Les centres-villes vont-ils ressembler à ce qu’ils étaient il y a deux siècles? Peut-être pas. Il n’empêche, le retour du cheval dans plusieurs villes du nord de la France a de quoi surprendre. Beauvais, Hazebrouck, Verdun… ont franchi le pas il y a quelques mois. D’autres grandes villes devraient s’y atteler d’ici à la rentrée.

Un modèle pas déclinable partout

«Moins polluante et moins bruyante, la collecte hippomobile s’impose de plus en plus comme un mode de collecte alternatif éprouvé», explique-t-on chez Sita France, qui a développé un partenariat exclusif avec les Haras nationaux, et met à disposition des collectivités un ramassage des ordures à cheval selon leur demande. «Les villes qui l’ont choisi ont observé une progression du tonnage des emballages collectés comprise entre 15 et 17%», assure l’entreprise. Preuve selon elle que cette initiative sensibilise davantage la population au tri.
Sita reconnaît toutefois que ce modèle n’est pas déclinable partout. «La collecte à cheval s’adapte parfaitement aux zones pavillonnaires et aux centres urbains où les distances à parcourir sont limitées et les arrêts très fréquents.»
Interrogé à l’heure d’un premier bilan en avril dernier, Didier Tiberghien, président du Smictom (syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères) d’Hazebrouck, où le prestataire est Veolia Propreté, expliquait que «le surcoût de 5 à 7% est largement compensé par le gain social et environnemental, avec la création de 3,5 emplois et l’économie de 13.000 litres de carburant par an.»
Selon les différentes enquêtes de satisfaction menées localement, les habitants seraient également ravis du retour du cheval.
http://www.20minutes.fr/article/769330/cheval-fait-grand-retour-centre-ville

vendredi 12 août 2011

Une application qui vous donne des clés pour mieux comprendre la forêt

Comment reconnaître un châtaigner d'un chêne quand vous vous baladez en forêt? C'est désormais facile avec l'application mobile «Clés de forêt»...
Voici une application qui va devenir indispensable pour vos prochaines balades en forêt. L’Office nationale des forêts, le ministère du Développement Durable, et la Fondation Good Planet, viennent de lancer «Clés de forêt», une application mobile disponible sur iphone et Android. Gratuite, elle est accessible sans connexion au réseau, même s’il faut la télécharger en wifi ou en étant connecté.
Cette application vous propose d’apprendre à reconnaître les 29 principales essences d’arbres feuillus et résineux de la France métropolitaine. La rubrique «Le saviez-vous?» offre diverses informations sur le milieu forestier ou la filière bois. On y apprend par exemple que 13 millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année, ou que 300 millions de personnes dans le monde vivent dans et autour des forêts. La rubrique «Album» permet de classer ses photos de forêt.
http://www.20minutes.fr/article/769168/application-donne-cles-mieux-comprendre-foret

jeudi 11 août 2011

Les énergies renouvelables ont leur programme météo

Combien l'ensoleillement de la semaine du 1er août a-t-il pu fabriquer d'électricité grâce aux panneaux photovoltaïques français? C'est à ce genre de questions que la météo des énergies renouvelables de l'association Hespul propose de répondre...
La semaine dernière, 2,5 millions de logements français ont été alimentés par la production d’électricité des éoliennes implantées sur le territoire. Soit l’équivalent du nombre de logements d’une région comme la Bretagne, le Limousin ou le Poitou-Charentes. En revanche, nous avons «assisté à une chute de la production solaire thermique. Cela est dû à une couverture nuageuse importante qui freine le rayonnement direct du soleil. La baisse des températures est également en cause car les panneaux (donc l’eau) refroidissent. Par contre, ces phénomènes météorologiques n’impactent pas la production solaire photovoltaïque, qui bénéficie du rayonnement diffus du soleil.»

Production réelle pour l’éolien, calcul théorique pour le solaire

Toutes ces informations sont désormais disponibles sur le site de l’association Hespul, qui vient d’intégrer une «météo des énergies renouvelables», dans le cadre du programme européen EnergizAIR. La production électrique réelle provenant des éoliennes implantées en France y est donnée chaque semaine. «C’est une compilation des chiffres de RTE», explique Anne-Sophie Wert, chargée de communication d’Hespul. Pour le solaire photovoltaïque, c’est une consommation théorique qui est calculée. «On prend une installation type, de l’ordre de 3 Kwc, soit l’équivalent de 20-25 m2 de panneaux solaires installés sur une toiture plein sud, et selon l’ensoleillement de la semaine, un logiciel calcule les besoins énergétiques moyens d’une famille couverts par cette installation», précise Angela Saade, chargée de mission photovoltaïque et programmes européens pour Hespul. En ce qui concerne le solaire thermique, un autre logiciel transforme l’ensoleillement en eau chaude produite.
Pour le moment, ces données sont disponibles pour les villes de Paris, Lyon et Marseille. «Mais potentiellement, on peut les donner sur 23 villes françaises», assure Anne-Sophie Wert. «Nous pouvons aussi extrapoler ces chiffres, et indiquer par exemple la consommation de fioul économisée grâce aux énergies renouvelables.» Avec EnergizAIR 2, actuellement en préparation, il sera sans doute possible de faire des prévisions.
A ce jour, la Slovénie, le Portugal, l’Italie et la Belgique ont décliné ce programme européen sur leur territoire. Il donne même lieu en Belgique à un rendez-vous hebdomadaire sur la chaîne RTBF, au moment de la présentation de la météo classique.

http://www.20minutes.fr/article/768766/energies-renouvelables-programme-meteo

mercredi 10 août 2011

Nuage de fumée à Berre: un rapport d'enquête demandé par le préfet

Dimanche, un nuage de fumée avait causé la fermeture de l'aéroport de Marseille...
Que s’est-il passé dimanche à Berre-l’Etang? Le préfet des Bouches-du Rhône, Hugues Parant, a demandé lundi, au lendemain d'un important dégagement de fumée sur le site du groupe pétrochimique LyondellBasell à Berre-l'Etang, un rapport d'enquête destiné à «faire toute la lumière» sur cet incident. Dimanche après-midi, la rupture d'un catalyseur dans la raffinerie, survenue lors du démarrage d'une unité, a provoqué un panache de fumée couleur jaune orangé pendant 35 minutes, occasionnant une forte gêne pour les riverains et entraînant la fermeture de l'aéroport de Marseille Provence pendant une heure.

«Déterminer la composition du nuage et analyser les risques pour la population»

Le service de l'inspection des installations classées, de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), a effectué lundi une inspection sur le site, précise la préfecture dans un communiqué. Son rapport, attendu «dans les 48 heures», vise à déterminer «les mesures prises par l'industriel pour assurer le démarrage» de l'installation «et les procédures d'information préalable aux services de l'Etat compétents».
Il se penchera également sur «les conditions dans lesquelles, au moment de l'incident, l'alerte a été donnée» par la compagnie pétrochimique américaine, les mesures prises «pour y mettre un terme», «déterminer la composition du nuage et analyser les risques de dangerosité pour la population». Des propositions seront par ailleurs faites pour «renforcer le contrôle sur les sites classés Seveso du département, en particulier en cas de redémarrage d'une installation», ajoute la préfecture, où se tiendra en fin de semaine une réunion avec l'ensemble des parties concernées.

L’origine du dysfonctionnement encore inconnue

L'origine du dysfonctionnement n'était toujours pas connue lundi. «Nous sommes en cours d'analyse de l'incident, il est trop tôt pour amener des conclusions», a souligné une porte-parole de LyondellBasell. Selon la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko Morizet, le nuage, composé de vapeur d'eau, «n'était absolument pas toxique». La préfecture avait toutefois appelé les personnes fragiles sur le plan respiratoire à rester à leur domicile.
Airfobep, l'association pour la surveillance de la qualité de l'air de la région de l'étang de Berre et de l'ouest des Bouches-du-Rhône, n'a rien relevé d'exceptionnel concernant la concentration en dioxyde de soufre. En revanche, «nos capteurs ont bien observé sur la zone de Berre des niveaux très élevés de particules en suspension dimanche entre 17H00 et 18H00 (160 microgrammes/m3, contre une moyenne de 30-40 µg habituellement)», a indiqué à l'AFP Boualem Mesbah, ingénieur chez Airfobep.
Après cet épisode ponctuel, la situation est revenue à la normale et dimanche la moyenne journalière est finalement restée à «18 mg/m3, au-dessous du seuil de 50 mg/m3», a-t-il ajouté. L'incident avait contraint l'aéroport à annuler treize vols et en dérouter huit autres, du fait d'une moindre visibilité.
http://www.20minutes.fr/article/767920/nuage-fumee-berre-rapport-enquete-demande-prefet

mardi 9 août 2011

Congo: plus d'un milliard d'euros pour planter un million d'hectares de forêts

Le bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète...
Le Congo va consacrer 1.200 milliards de Fcfa (1,8 milliard d'euros) sur dix ans, avec l'appui des partenaires, pour réaliser la plantation d'un million d'hectares de forêts, a annoncé vendredi à la presse le ministre de l'économie forestière, Henri Djombo. «Les objectifs spécifiques du programme peuvent se décliner comme suit: mettre en place et gérer 1 million d'hectares des plantations domaniales et privées avec des essences exotiques et à croissance rapide et des espèces locales», a expliqué le ministre Djombo à propos du projet qui doit démarrer en novembre 2011 pour s'étendre jusqu'en 2020.

Les peuples autochtones intégrés au projet

Selon le ministre, le projet, qui s'inscrit dans le Programme national d'aménagement et de reboisement (PNAR), vise également à «intégrer les peuples autochtones dans la réalisation des plantations à usage multiple et la satisfaction de leurs besoins alimentaires; puis contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique». «Les financements du programme proviendront de l'Etat congolais (200 milliards de Fcfa sur fonds propres, 300 millions d'euros) et des investisseurs et promoteurs privés, des bailleurs de fonds et des donateurs variés (1000 milliards de Fcfa, 1,5 milliard)», indique une note de présentation.
Les études de faisabilité du projet ont été réalisées grâce à un financement de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD), selon Henri Djombo. La forêt couvre entre 60 et 65% du territoire congolais (342.000 km2) et 10% de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète avec 220 millions d'hectares.
http://www.20minutes.fr/article/766974/congo-plus-milliard-euros-planter-million-hectares-forets

lundi 8 août 2011

Polution au Nigeria: les pétroliers sous pression après l'étude de l'ONU

L'enquête des Nations unies publiée jeudi pourrait augmenter le nombre d'actions en justice, notamment contre Shell...
Le gouvernement du Nigeria et le géant pétrolier Shell faisaient face à une pression accrue vendredi, au lendemain de la publication d'une étude sans précédent des Nations unies sur l'ampleur de la pollution pétrolière dans le sud du pays. L'enquête du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) établit scientifiquement l'étendue et l'impact des dommages dans l'Oginiland, au coeur du delta du Niger, la zone pétrolifère du premier producteur de brut d'Afrique.
La compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) et de nombreux groupes étrangers opèrent dans le delta. L'Anglo-Néerlandais Shell, le plus ancien et le plus important d'entre eux, particulièrement implanté dans l'Ogoniland, fut contraint de quitter cette région en 1993 à la suite de troubles. Mais des oléoducs appartenant à sa coentreprise avec la NNPC continuent de quadriller la zone où la pollution est désormais telle qu'elle pourrait nécessiter l'opération de nettoyage la plus vaste jamais entreprise au monde, selon le PNUE.

Un rapport «qui confirme les souffrances exprimées par le peuple Ogoni depuis des années»

Beaucoup d'Ogonis qui vivent dans un environnement souillé où ils ne peuvent plus ni pêcher ni cultiver, sont amers et reprochent à Shell leur sort. Le rapport du PNUE, le plus important jamais établi, contient «des preuves» que les majors et les autorités d'Abuja «ne peuvent plus ignorer», selon Audrey Gaughran, d'Amnesty International. «Il est possible qu'il y ait davantage d'actions en justice, en raison du rapport de l'ONU, mais aussi parce que beaucoup de gens ont entendu parler de l'affaire à Londres», a-t-elle déclaré à l'AFP, en référence à une procédure judiciaire contre Shell, lancée au Royaume-Uni. Mercredi, le groupe a reconnu sa responsabilité dans deux marées noires dans l'Ogoniland.
L'avocat nigérian de renommée Femi Falana a jugé «formidable» le travail des Nations unies «qui confirme d'une certaine manière les souffrances exprimées par le peuple Ogoni depuis des années». Cette «base scientifique endossée par l'ONU» va permettre «à des gens de formuler des demandes légitimes», a-t-il estimé.

Shell accusé rejette la faute sur les vols et sabotages

Le PNUE épingle Shell dans l'étude. Il relève notamment que «le contrôle et l'entretien des installations pétrolières dans l'Ogoniland demeure inadéquat: les propres procédures de Shell Petroleum Development Company (SPDC) n'ont pas été respectées, conduisant à des problèmes de santé publique et de sécurité». «Dans au moins dix communautés Ogoni, où l'eau potable est contaminée avec des niveaux élevés d'hydrocarbures, la santé publique est sérieusement menacée», note aussi l'agence onusienne, précisant que l'une de ces communautés est située a proximité d'un oléoduc de la NNPC. La restauration environnementale complète pourrait prendre jusqu'à 30 ans et le PNUE recommande la création d'un fonds spécial dans lequel les groupes pétroliers et le gouvernement sont appelés à verser un milliard de dollars.
Shell a réaffirmé jeudi que «la plupart des fuites» étaient le résultat «de sabotage, vol et raffinage clandestin». Dans une interview diffusée sur YouTube, Mutiu Sunmonu, directeur général de SPDC, qui gère les opérations nigérianes pour Shell, déclare que tant que ces activités perdurent, «on ne peut pas faire grand chose pour mettre fin au problème des fuites». Selon Amnesty, ces activités illégales sont une cause récente de pollution et Shell est responsable de la majorité des fuites dans l'Ogoniland ces dernières 50 années.
Le Mouvement pour la survie du peuple Ogoni (Mosop) s'est réjoui du rapport tout en estimant que cela ne suffisait pas. «Ce qu'attendent les Ogonis, c'est un nettoyage de notre environnement ravagé», a déclaré dans un communiqué le groupe qui veut la révocation de la licence de Shell. L'Ogoniland est la région natale de l'activiste et défenseur de l'environnement Ken Saro-Wiwa, executé en 1995 par le régime militaire d'alors. Son fils, Ken Saro-Wiwa Junior a jugé que l'étude était une «victoire». Evoquant son père, il a déclaré à l'AFP: «Je pense qu'il observe tout cela de là-haut avec un grand sourire».
http://www.20minutes.fr/article/766782/polution-nigeria-petroliers-sous-pression-apres-etude-onu

samedi 6 août 2011

Davantage de tempêtes et d'ouragans que prévu cette année dans l'Atlantique

Entre quatorze et dix-neuf tempêtes tropicales pourraient se former dans l'Atlantique d'ici au 30 novembre, selon les experts...
La saison des ouragans 2011 devrait être plus intense que prévu dans l'Atlantique, a annoncé jeudi le Service national américain de météorologie.
Les experts américains prévoient désormais la formation de 14 à 19 tempêtes tropicales dans la région, dont sept à 10 pourraient se transformer en ouragan, au cours de la saison qui a débuté le 1er juin et se termine le 30 novembre, a indiqué Gerry Bell, spécialiste des ouragans au sein du Service national de météorologie lors d'une téléconférence.
Entre trois et cinq de ces ouragans pourraient s'avérer «très intenses», ou au moins atteindre la catégorie trois sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, a dit M. Bell.
Au mois de mai, les météorologues américains avaient prévu la formation de 12 à 18 tempêtes tropicales, dont six à 10 pourraient devenir des ouragans.
Selon M. Bell, il y a 85% de probabilités que l'année 2011 soit une saison «au-dessus de la normale» en termes de tempêtes tropicales dans l'Atlantique Nord. En mai, ce chiffre était de 65%.
Jusqu'à maintenant, la région a été balayée par cinq tempêtes tropicales, mais aucun ouragan. Jeudi, la tempête Emily frappait Haïti et devait ensuite se diriger vers Cuba et les Bahamas.
http://www.20minutes.fr/article/766482/davantage-tempetes-ouragans-prevu-annee-atlantique

vendredi 5 août 2011

Fukushima :3 responsables limogés

Le Japon va limoger trois hauts responsables du secteur de l'énergie en raison de leur gestion de la crise nucléaire de Fukushima et d'une série de scandales qui ont alimenté la méfiance du public à l'égard du nucléaire, a annoncé le gouvernement. Lors d'une conférence de presse, Banri Kaieda, ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, a indiqué qu'il allait procéder à un remaniement au sein de son ministère (le Meti), chargé du développement et de la régulation de l'industrie nucléaire.

Il a souligné qu'il voulait ainsi "donner une nouvelle vie" à son puissant ministère. Le ministre a confirmé les informations publiées dans les médias évoquant le limogeage d'un haut fonctionnaire, avec rang de vice-ministre, du directeur général de l'Agence pour l'énergie et les ressources naturelles et du chef de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle. "Nous avons discuté de ces changements depuis environ un mois", a dit Banri Kaieda. Il a précisé que l'annonce officielle du départ des trois responsables interviendrait plus tard dans la journée.

Depuis l'accident survenu le 11 mars à la centrale Fukushima Daiichi, gravement endommagée par un séisme et un tsunami géants, le ministère a été au centre des critiques pour sa promotion de l'industrie nucléaire et ses tentatives de manipulation de l'opinion. Les médias ont également évoqué la démission du ministre lui-même, dont les relations avec le Premier ministre Naoto Kan se sont détériorées au cours des derniers mois.

Naoto Kan, élu il y a plus d'un an, mais crédité aujourd'hui d'un taux de mécontentement record dans l'opinion, s'est prononcé récemment en faveur de l'abandon progressif de l'énergie nucléaire au Japon au profit des énergies renouvelables. Il a critiqué les liens étroits unissant le Meti et le secteur de l'industrie énergétique, qui offre des postes confortables à de hauts fonctionnaires partant à la retraite. L'accident de Fukushima, le plus grave depuis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, a développé un sentiment de méfiance de la population nippone à l'égard des centrales atomiques.

La colère de l'opinion s'est encore intensifiée après la révélation ces dernières semaines de tentatives de manipulation de la part de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle. Selon la presse, l'agence demandait aux compagnies d'électricité de mobiliser leurs employés pour poser des questions favorables à l'énergie nucléaire lors de forums ouverts au public. L'agence, dont la mission est de superviser l'énergie nucléaire et non pas d'en faire sa promotion, a annoncé l'ouverture d'une enquête par une commission indépendante. Le Premier ministre Kan a l'intention de détacher l'agence du Meti afin d'augmenter son indépendance et renforcer son efficacité.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/04/97001-20110804FILWWW00226-fukushima-3-responsables-limoges.php

jeudi 4 août 2011

Pour le DG de Suez-Environnement, «les volumes d'eau consommés vont baisser, pas la facture annuelle»

Jean-Louis Chaussade, Directeur Général de Suez-Lyonnaise des Eaux, présentait ce mercredi à Paris les résultats semestriels de son groupe. Il estime que les changements à venir dans le secteur de l'eau vont contraindre son entreprise «à revoir ses business model»...
La gestion de l’eau ne coule pas comme un fleuve tranquille. En marge de la présentation des résultats du premier semestre de son groupe, qui affichent une hausse du chiffre d’affaires de 11,8% pour un résultat net de 221 millions d’euros, Jean-Louis Chaussade, DG de Suez-Lyonnaise des Eaux, estime que ce secteur est à un tournant historique et va connaitre de profonds changements dans les années à venir. «Plus que le climat, la problématique de l’eau va devenir la plus sensible. Les grands défis de l’eau dans le monde vont être colossaux.» Le traitement de l’eau potable, ou l’acheminement de l’eau dans les zones désertiques, font partie de ces défis majeurs.
Pour la France le problème est tout autre, mais il n’en est pas moins de taille. Le DG de la Lyonnaise a expliqué «être obligé de revoir les business model» du groupe. «Sur l’eau, nous sommes en train de passer d’un système de volume à un système de valeur.» Il fait référence à l’annonce, mi-juillet, de la ministre de l’Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet, d’un plan pour que la France baisse de 20% sa consommation d’eau d’ici à 2020. Pour cela elle entend mettre à contribution les grands groupes industriels, pour qu’ils réduisent le taux de fuite dans les réseaux d’eau potable des collectivités, ou qu’ils recyclent l’eau usagée en eau d’arrosage.

En France, «il y aura des problèmes de pollution émergente à traiter en raison de l’urbanisation»

«Les volumes consommés vont baisser, prévient Jean-Louis Chaussade, mais pas la facture annuelle de nos clients, car il y a des coûts fixes, des services clientèles, des mesures de précaution» qui ne baisseront pas, voire devront se renforcer. Ainsi, s’il estime que «la qualité des eaux en France est bonne, il n’empêche qu’il y aura des problèmes de pollution émergente à traiter, des pollutions qu’on ne connaît pas encore, ou peu, mais qui grandiront au fur et à mesure que les villes deviendront de plus en plus importantes.» Le DG prend en exemple la récente pollution au perchlorate d’ammonium, que la communauté urbaine de Bordeaux a connu au mois de juillet. «Le perchlorate, personne ne connaissait en France. En quelques jours la Lyonnaise s’est mobilisée pour mettre en place un système permettant le mélange des eaux, et ainsi abaisser les taux de ce produit chimique.» Autre coût qui devrait plomber la facture: La Lyonnaise prévoit de développer tout un système de «smart grids» pour la détection des fuites et la gestion des réseaux.
Tous ces éléments, «il faut les faire comprendre à nos clients», principalement des collectivités. C’est pourquoi Suez expérimente deux nouveaux modèles de gouvernance, à Orléans et Rouen. Une société dédiée à la gestion du réseau de chacune ces deux villes a été créée, dans laquelle des représentants de nos clients ou de la société civile locale participent». Ceci «dans un souci de transparence sur le fonctionnement de l’entreprise.»
Un modèle que la Communauté urbaine de Bordeaux ne devrait pas tester. Elle va effectivement revenir à une gestion en régie publique de l’ensemble du service de l’eau d’ici en 2018. Un pas que la Ville de Paris a déjà franchi
http://www.20minutes.fr/article/765778/dg-suez-environnement-les-volumes-eau-consommes-vont-baisser-facture-annuelle

mercredi 3 août 2011

L'appel d'offres pour l'éolien offshore a fait naître des vocations dans les ports de la côte ouest française...
De Dunkerque à Bordeaux, les ports de la façade ouest de la France, petits et grands, affûtent leurs armes pour capter une part de la manne de l'éolien marin, une activité nouvelle promise à un fort développement. «L'objectif est de créer de toutes pièces une filière qui pourrait générer rapidement 2.000 emplois directs et pérennes dans un port comme Le Havre», assure Michaël Hidrio, à l'agence de développement du Havre. L'enjeu porte dans l'immédiat sur les 600 éoliennes de l'appel d'offres lancé par le gouvernement en juillet qui représentent un investissement de 10 milliards d'euros. Elles devront être installées, à partir de 2015, au large du Tréport et de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-mer (Calvados), Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Le Havre et Saint-Nazaire bien placés
En attendant la désignation des industriels lauréats prévue en avril, les ports voisins se disent prêts à offrir de l'espace pour construire, assembler et tester les éoliennes et un quai pour les embarquer vers les champs d'implantation en mer. Tous font du lobbying, organisent des colloques sur ce thème et établissent des annuaires des compétences locales. Dans cette course, Le Havre et Saint-Nazaire apparaissent les mieux placés en raison de la qualité de leurs installations et de la densité de leur tissu industriel. Le premier qui propose deux sites, au choix, bénéficie de la proximité des trois projets de champs normands localisés dans un rayon de 120 km de ses quais.
Le second qui proposera prochainement un site compte dans son orbite le chantier naval STX dont le carnet de commandes a besoin de se remplir et qui a fait des énergies marines un axe de diversification. L'entreprise a ainsi conçu un navire de pose des éoliennes et développe un projet de fondations pour ancrer ces engins en mer.
Des éoliennes après un EPR à Cherbourg?
Plus modestes par leur taille, mais au coeur des projets, Cherbourg et Brest se sont mobilisés très tôt et bénéficient du soutien appuyé de leurs régions respectives, la Basse-Normandie et la Bretagne. A Cherbourg, le port met à disposition un site pour accueillir cette activité qui pourrait prendre le relais du chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, prévu pour se terminer en 2016. A Brest, la Bretagne a prévu d'aménager pour les énergies marines un polder d'une cinquantaine d'hectares. «C'est tout le tissu industriel breton qui est derrière avec le cluster Bretagne pôle naval dont l'expertise pourrait être utilisée pour l'éolien», assure Jean-Hervé Lacroix, directeur du département industrie à la CCI de Brest.
Plus excentrés, Dunkerque et Bordeaux se sont quand même mis sur les rangs avec deux sites pour le premier et une zone de développement éolien en projet sur son terminal du Verdon pour le second. Enfin des ports beaucoup plus petits comme Fécamp, Dieppe ou encore Saint-Brieuc, proches des futurs parcs, se positionnent pour assurer la maintenance des éoliennes lorsqu'elles seront en activité.
Les ports français regardent vers l’étranger
Tout ne sera pas perdu pour les ports non-retenus par les industriels lauréats: ils auront droit à une seconde chance avec le deuxième appel d'offres qui doit être lancé en avril prochain ou pourront miser sur l'export. Brest, Cherbourg et Le Havre regardent vers le sud de l'Angleterre où les projets sont nombreux et les capacités portuaires limitées tandis que Dunkerque lorgne les fabuleux marchés du nord de l'Europe. «Nous nous positionnons en Manche mais aussi en Mer du Nord où le principal du développement de l'éolien marin se fera dans les 20 ans à venir», assure Jean-Frédéric Laurent, directeur du développement du port de Dunkerque.
http://www.20minutes.fr/article/765234/ports-francais-emballent-eolien

mardi 2 août 2011

Niveau record de radiations entre deux réacteurs de Fukushima

Les mesures faites lundi par Tepco révèlent des rayonnements radioactifs record sur le site de la centrale de Fukushima...
Un niveau record de radiations a été mesuré entre les bâtiments des deux réacteurs accidentés de la centrale nucléaire de Fukushima, a indiqué lundi la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), exploitante du site mis à mal par le séisme du 11 mars. Selon Tepco, le niveau de rayonnement atteint au moins 10 sieverts par heure à proximité de débris accumulés entre les réacteurs 1 et 2 de cette centrale endommagée par le violent tremblement de terre et le tsunami géant qui ont dévasté le nord-est du Japon il y a près de cinq mois.
Le précédent niveau le plus élevé de radiations dans l'enceinte de la centrale Fukushima Daiichi avait été relevé le 3 Juin. Il était de trois à quatre sieverts par heure, à l'intérieur du réacteur numéro un. «Nous sommes toujours en train de vérifier la cause de tels niveaux élevés de radioactivité», a expliqué une porte-parole de Tepco.

Stabilisation toujours prévue pour janvier 2012

Le gouvernement et Tepco prévoient toujours de stabiliser la situation à Fukushima en conduisant les réacteurs vers un état dit d'«arrêt à froid» d'ici au mois de janvier. Diverses actions se poursuivent depuis l'accident pour faire progressivement baisser la température du combustible, notamment grâce à la mise en place d'un système de circulation d'eau de refroidissement.
Le site de Fukushima a été victime après le 11 mars d'une série d'avaries, dont des explosions d'hydrogène qui ont détruit une partie des bâtiments et engendré d'importants rejets radioactifs dans l'environnement. Le gouvernement a cependant affirmé récemment que les niveaux de radiations aux alentours de la centrale avaient chuté à un niveau identique à deux millionièmes du pic enregistré le 15 Mars. Environ 80.000 personnes, résidant précédemment à moins de 20 kilomètres de la centrale ou dans des localités ayant été particulièrement contaminées, ont été forcées de quitter leur domicile en raison de risques pour la santé.
http://www.20minutes.fr/article/764870/niveau-record-radiations-entre-deux-reacteurs-fukushima

lundi 1 août 2011

Naviguer autrement sur le premier bateau-hôtel solaire

Embarquer sur un bateau dont la navigation n'occasionne ni pollution, ni bruit, c'est désormais possible sur la rivière du Lot avec le seul bateau-hôtel solaire de France.
Il existe désormais une alternative au tourisme fluvial industriel : un bateau fonctionnant uniquement à l'énergie solaire sans bruit ni odeur. Baptisée Kevin, du nom du fils disparu de la propriétaire, Dominique Renouf, l'embarcation mesure près de 30 mètres de long et se meut au moyen de 80 mètres carrés de panneaux solaires sur les eaux paisibles du Lot.
Construit en 2006 sur ses propres plans, le sixième bateau de Dominique Renouf est le fruit de sa détermination, "personne n'y croyait, l'armateur en premier qui m'a pris pour une folle", raconte-t-elle, citée par l'AFP. Elle explique également les avantages de son bateau solaire : "Moi, je voulais un bateau accessible à tous, à hauteur des berges sur un seul niveau contrairement aux péniches, et surtout qui ne fasse pas de bruit, ne sente pas le gasoil et ne pollue pas les rivières".
Le parcours de la promenade écologique s'étend sur 75 kilomètres de voies navigables du Lot, entre Aiguillon et Lustrac où l'écluse trop petite ne permet pas au bateau d'aller plus loin.
Un retour à l'authenticité
La propriétaire du Kevin parle d'un renouement avec "l'authenticité de la navigation fluviale", faisant référence au courant naturel et au vent qui permettait de faire avancer les navires. Aujourd'hui, c'est un pari réussi : le bateau-hôtel n'a besoin que de quatre moteurs de 10 kilowatts par heure et ne manque ni de lumière, ni d'eau chaude. De fait, pas de panache de fumée, seul un léger bourdonnement des moteurs électriques se mêle au clapotis de l'eau, rapporte l'AFP.
Le mot de la fin est à Dominique Renouf qui cherche pour son nouveau projet -des bateaux de location sans permis de trois cabines pour deux personnes propulsés à (...) Lire la suite sur maxisciences.com