vendredi 31 août 2012

Allemagne: les ménages appelés à financer l'éolien offshore

Le gouvernement allemand a annoncé mercredi l'adoption d'un nouveau plan de soutien à l'éolien en haute mer, dans le cadre de la sortie du nucléaire décidée par l'Allemagne en 2011, qui implique notamment une hausse de la facture électrique des foyers allemands.
Ce projet de loi, le troisième en un an pour soutenir les énergies vertes, doit notamment permettre d'assurer les opérateurs de parcs éoliens en haute mer contre les risques financiers liés au développement de ces installations, et par la même occasion aiguiser l'appétit des investisseurs.
Pour les ménages allemands, ce dispositif se traduira par une hausse maximale de 0,25 centime par kilowatt-heure consommé.
En pratique, un ménage constitué de trois personnes verrait ainsi sa facture annuelle augmenter de 8,75 euros maximum pour une consommation annuelle de 3.500 kilowatts-heures.
Cette surtaxe constitue une "avancée absolue" et "un grand succès pour la mise en oeuvre de la transition énergétique" décidée l'année dernière par le gouvernement en Allemagne, s'est félicité le ministre allemand de l'Economie Philipp Rösler lors d'une conférence de presse mercredi matin.
"La route est libre pour des milliards d'investissements dans le domaine de l'éolien en haute mer", a-t-il encore ajouté.
"Je compte désormais sur le Bundestag (Parlement allemand, ndlr) pour étudier et ratifier rapidement cette réglementation, permettant ainsi d'ouvrir la voie aux nouveaux investissements privés en capital, dont nous avons un besoin urgent", a renchéri son homologue à l'environnement Peter Altmaier, lors de cette même conférence de presse.
Un dispositif qui vient s'ajouter à d'autres mesures permettant de garantir de généreux prix aux opérateurs d'éoliennes, de panneaux solaires, ce qui fait craindre en Allemagne une envolée du prix de l'électricité.
Au deuxième semestre 2011, les prix moyens de l'électricité domestique en Allemagne (25,3 euros pour 100 kWh) étaient déjà parmi les plus hauts en Europe, juste derrière le Danemark (29,8).
L'Allemagne, qui veut renoncer au nucléaire d'ici 2022, a pour ambition d'être un pionnier au niveau mondial en matière énergétique. Mais elle se heurte à des problèmes techniques, des impasses de financement et des réticences au niveau local, face notamment à l'installation de nouvelles lignes électriques

http://www.20minutes.fr/economie/992523-allemagne-menages-appeles-financer-eolien-offshore

jeudi 30 août 2012

CHRONIQUE NATURE : LE GREEN FITNESS

Le Green Fitness regroupe les deux passions qui comptent le plus pour Christophe : le sport et la nature.
Le principe est on ne peut plus simple : on pédale sur un vélo pour produire de l’électricité. Et comme bien souvent, le phénomène est né Etats-Unis, il y a un peu plus de 2 ans.
Depuis, il a dépassé son cadre originel des salles de sport, dans lesquelles la dépense physique des clients devient une source d’alimentation énergétique.
Au Brésil par exemple, le juge de la ville de Santa Rica do Sapucai a eu l’idée de demander aux prisonniers locaux de pédaler pour éclairer une des places de la ville.
Et le deal est clair pour les 130 détenus : 16h pédalées équivalent à un jour de remise de peine. Autant dire que le concept a rapidement été accepté par les prisonniers.
Aux États-Unis, un centre d’hébergement pour sans-abri est éclairé par les SDF eux-mêmes grâce à 10 vélos générateurs d’électricité.
Et au Danemark, on vous en a déjà parlé l’année dernière, un hôtel propose carrément à ses clients des dîners gratuits s’ils acceptent de suer sur des vélos pour réduire la note d’électricité de l’établissement.
Nous aussi nous avons installé 1 vélo sous la console de La Haine et il pédale mon vieux… et ça alimente tout le studio… Enfin pas toujours…

CHRONIQUE NATURE : LE GREEN FITNESS

mercredi 29 août 2012

Méditerranée: les langoustes rouges réintroduites dans une zone protégée

Elles sont stressées", s'inquiète au soleil Christophe Serre, biologiste marin et scaphandrier, avant de plonger à 25 mètres de profondeur pour installer des langoustes rouges dans leur nouvel habitat, une "zone marine protégée" entre Antibes et Cannes.
Majoritairement expatriées de Corse le matin-même, elles sont délicatement posées dans les failles de blocs de béton immergés à partir de 1980 au large des côtes de Golfe-Juan, aujourd'hui recouverts d'éponges ou d'anémones.
Dans cet espace marin de 50 hectares, ouvert mais délimité par des balises, se croisent jusqu'à soixante espèces différentes de poissons. Une cinquantaine de langoustes ont trouvé refuge, en fin de semaine, dans 8.000 m3 de récifs artificiels faisant office de fonds rocheux.
Ces crustacés ont quatre ans, au vu de leur poids de 400 grammes. Ils peuvent atteindre 2,5 kg à 15 ans et exceptionnellement vivre jusqu'à cent ans.
La nouvelle colonie sera doublée dans les prochains mois, grâce aux pêcheurs locaux trouvant des langoustes trop jeunes pour être commercialisées. Avec cette réintroduction, l'espoir des pêcheurs est de les voir se reproduire, puis essaimer en dehors de la zone protégée.
Il n'existe pas de statistiques sur la présence des langoustes sur la Côte d'Azur, où l'urbanisation du littoral a beaucoup détruit, dans les années 1970, leurs terrains de prédilection, petits fonds et herbiers de posidonies.
On en pêche actuellement plusieurs centaines de tonnes par an en Corse, quelques dizaines de tonnes près de la Côte d'Azur où le plateau continental descend très vite, selon M. Serre, de la direction de l'environnement du conseil général des Alpes-Maritimes.
Avant d'en arriver là, le bataillon de langoustes - préalablement épinglées avec les numéros de téléphone du conseil général et du comité local des pêches maritimes du département - sera suivi pendant deux ans par le biologiste marin.
Si l'expérimentation - financée à hauteur de 150.000 euros par le département - s'avère concluante, des langoustes pourraient venir peupler les trois autres zones marines protégées des Alpes-Maritimes. Celles de Beaulieu-sur-Mer, créée en 1982 sur 25 hectares, Roquebrune-Cap-Martin, créée en 1983 sur 50 hectares et Cagnes-sur-Mer, créée en 2009 sur 9 hectares.
Les poissons sont venus spontanément peupler ces quelque 16.000 m3 de récifs artificiels immergés sur des fonds sablo-vaseux, peu prisés des pêcheurs. Rascasses, chapons, congres, murènes se cantonnent dans les récifs. D'autres espèces comme les sars ou les sparidés nagent entre les récifs et les côtes.
Le département a par ailleurs investi 20 millions d'euros depuis cinq ans pour améliorer l'assainissement des eaux dans une zone densément peuplée, selon le président du conseil général Eric Ciotti. Même si une commune littorale huppée comme Roquebrune-Cap-Martin rejette encore pour quelques mois ses eaux usées directement à la mer...
Les zones marines protégées sont navigables, mais interdites à la pêche, à la plongée et au mouillage. Pour autant, on y trouve parfois des hameçons de plongeurs sous-marins ou des plaisanciers ayant jeté l'ancre. Une convention a été signée en 2009 avec les pêcheurs locaux pour qu'ils participent à la surveillance des réserves, aux côtés de la gendarmerie maritime.
Sur un littoral départemental de 120 km, les zones protégées équivalent à trois kilomètres, calcule Christophe Serre. "C'est peut-être une goutte d'eau dans l'océan, mais c'est positif !"

http://www.20minutes.fr/article/990663/mediterranee-langoustes-rouges-reintroduites-zone-protegee

mardi 28 août 2012

dimanche 26 août 2012

EDF accusé de rendre les vaches malades: l'Etat visite des exploitations

L'Etat et RTE vont visiter des exploitations d'éleveurs de la Manche qui accusent une ligne à très haute tension (THT) de rendre leurs vaches malades pour voir si des problèmes persistent lorsque le courant est interrompu plusieurs semaines, a indiqué jeudi la préfecture du département.
"L'objectif de ces visites, effectuées à partir du 21 août 2012, est d'observer, à l'occasion de l'arrêt d'une partie de la ligne THT existante, l'état du troupeau de chaque exploitant et de mesurer les courants électriques au sein des bâtiments d'élevage", a expliqué la préfecture dans communiqué.
Le courant est exceptionnellement coupé sur ces lignes électriques dans le cadre de travaux effectués pour construire la nouvelle ligne THT Cotentin-Maine qui doit acheminer l'électricité du futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), a précisé RTE à l'AFP.
Le directeur de la protection des populations, Bernard Form, qui sera accompagné de représentants de RTE, la filiale d'EDF qui gère le réseau électrique, se rendra dans cinq exploitations au total, a précisé un porte-parole de la préfecture, sans préciser d'échéance.
Cette décision fait suite à une demande d'agriculteurs, relayée par la FNSEA, et qui ont été reçus la semaine dernière par le préfet.
"Chez nous le courant est arrêté depuis le 3 août. Et les vaches vont mieux. D'autres exploitants qui ont été reçus en même temps que nous et qui avaient plus de problèmes que nous encore, ont constaté une amélioration phénoménale", a déclaré à l'AFP un des éleveurs concernés, Dominique Vauprès.
En juin le juge des référés du tribunal de Coutances avait rejeté la demande de dédommagements de M. Vauprès qui réclamait plus de 700.000 euros à RTE pour déplacer son exploitation. Et un juge de Caen a ordonné deux expertises dans un cas similaire dans le Calvados.
Leur avocat, Me Gervais Marie-Doutressoulle, dit travailler sur quatre cas similaires au total, dont trois dans la Manche.

http://www.20minutes.fr/article/989773/edf-accuse-rendre-vaches-malades-etat-visite-exploitations

samedi 25 août 2012

Les nappes phréatiques rechargées par les pluies du printemps et de juillet

Grâce aux pluies abondantes du printemps et du début de l'été, plus de la moitié des réservoirs affichaient au 1er août un niveau normal ou plus, avec une tendance désormais normalement à la baisse, a annoncé lundi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
"La moitié des réservoirs (55%) affichent un niveau normal à supérieur à la normale, notamment pour une grande partie du quart sud-est et de l'est de la France", note le BRGM dans son point au 1er août de l'état des nappes d'eau souterraine.
"Cette situation, assez favorable en cette période estivale, n'était pas garantie en fin d'une période hivernale très déficitaire en termes de recharge de nappe", rappelle le BRGM, qui note que les "précipitations importantes" et "tardives" du printemps et du début de l'été "ont participé fortement à la recharge".
Selon le BRGM, "les épisodes pluvieux qui ont précédé la période estivale ont été suffisamment significatifs pour assurer une partie de la recharge des nappes et pour satisfaire directement certains besoins de l'agriculture". "La situation des nappes est ainsi assez favorable, a priori, pour qu'il ne se pose pas cet été de problèmes sérieux de ressource en eau souterraine", ajoute-t-il.
IL note aussi qu'en ce milieu de période estivale "la tendance d'évolution des nappes est désormais à la baisse pour la grande majorité des nappes (64%)", avec seulement 21% de nappes de niveau stable, et 15% à la hausse à la faveur de précipitations récentes.
Une tendance qui concerne "l'ensemble du territoire, ce qui est assez normal pour cette période de l'année", note le BRGM.
Par rapport au début du printemps, la situation des nappes s'est généralement améliorée, avec des niveaux normaux dans de nombreuses régions, et des situations déficitaires seulement dans l'ouest du Bassin parisien et dans certains secteurs du Bassin aquitain.

http://www.20minutes.fr/article/988109/nappes-phreatiques-rechargees-pluies-printemps-juillet

vendredi 24 août 2012

De l'uranium dans la mer, le nouvel eldorado de l'industrie nucléaire?

On pourrait bientôt extraire de l'uranium de l'eau des océans...
C’est une bonne nouvelle pour l’industrie nucléaire, peut-être pas pour les écosystèmes marins: des scientifiques, réunis à Philadelphie aux Etats-Unis, ont annoncé que l’extraction de l’uranium contenu dans l’eau des mers pourrait bientôt devenir une réalité. Selon les membres de l’American chemical society, les océans recèleraient au moins quatre milliards de tonnes d’uranium.
«Il y a beaucoup plus d’uranium dilué dans l’eau de mer que dans tous les gisements terrestres connus», estime le Dr Robin Rogers, de l’université d’Alabama. «Ce qui rendait son extraction très chère était sa très faible concentration, mais nous progressons.» Jusqu’à présent, la seule manière d’extraire l’uranium de l’eau était une technique japonaise consistant à filtrer l’eau de mer dans des nasses. Celles-ci sont placées à environ 200m sous la mer, sur une longueur de 100m au plus. On les remonte ensuite à la surface pour les arroser d’une solution acide qui sépare l’uranium de l’eau.

Un «soutien» à l’industrie nucléaire

L’équipe du Dr Rogers a développé des filtres du même type beaucoup plus efficaces et plus écologiques: au lieu de fabriquer des tamis en plastique, ils ont utilisé des carapaces de crevettes. Les scientifiques ont aussi cherché à rendre plus efficace le liquide utilisé pour dissoudre l’uranium. Résultat, le coût d’extraction pourrait être diminué de près de 50%, passant d’environ 990 euros le kilo d’uranium à 530 euros.
Néanmoins, l’uranium de la mer ne remplacera pas les mines: les scientifiques expliquent que ce ne pourra être qu’un «soutien» à l’industrie nucléaire, dont la viabilité ne serait pas assurée en cas d’épuisement des ressources naturelles en uranium. Mais si l’extraction de l’uranium dans les mines cause des dégâts environnementaux, les chercheurs n’ont pas précisé si cette technique pouvait avoir des répercussions sur la qualité de l’eau.

http://www.20minutes.fr/article/989007/uranium-mer-nouvel-eldorado-industrie-nucleaire

mercredi 22 août 2012

Du chocolat pour nettoyer le pétrole

Des scientifiques ont mis au point un procédé écologique pour disperser le pétrole en cas de marée noire...
Bientôt des glaces et des tablettes «anti-pétrole»? L’American chemical society, rassemblée cette semaine à Philadelphie aux Etats-Unis, a présenté un nouveau procédé écologique pour lutter contre les marées noires: un polymère à base de cellulose, que l’on trouve naturellement dans le chocolat, les glaces ou encore le beurre de cacahuètes, pourrait remplacer les dispersants chimiques accusés de nuire autant aux écosystèmes marins que le pétrole.
Cette substance serait capable de s’accrocher aux gouttelettes de pétrole et éviter ainsi qu’elles ne se collent aux plumes des oiseaux. Les gouttes flotteraient également moins facilement, rapporte le magazine Science. Le procédé est directement inspiré par les détergents utilisés pour la lessive, qui évitent au gras de se redéposer sur les vêtements. «Les oiseaux pourraient se poser dans des flaques de pétrole, plonger dedans, puis s’envoler et battre des ailes: le pétrole s’en détachera», explique Lisa Kemp, la chimiste qui a présenté la découverte durant le congrès.
Le gros avantage de ce polymère, c’est qu’il peut être produit à un coût faible, puisqu’il pourrait être un produit dérivé de la fabrication d’aliments courants. «Chaque ingrédient est utilisé dans des produits comme le beurre de cacahuètes, le chocolat ou la crème fouettée», précise Lisa Kemp.

http://www.20minutes.fr/article/988357/chocolat-nettoyer-petrole

Les vautours, de vilains oiseaux?

«Dans les Pyrénées, des milliers de carcasses sont éliminées gracieusement des pâturages chaque année par les vautours», indique la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) dans un communiqué. En 10 ans d’intervention sur des animaux en difficulté, la LPO n’a relevé que très peu d’attaques de vautours.
Des sites dédiés à l’équarrissage
Les vautours assurent donc un rôle d’équarisseurs naturels et gratuits pour les éleveurs. A tel point que plusieurs régions françaises, telles que l’Aveyron, la Lozère, le Gard, la Drome, l’Aude ou les Pyrénées, ont mis en place des placettes d’équarrissage naturel. Cela permet également aux éleveurs de réduire le coût de la Contribution Volontaire Obligatoire, qu’ils paient pour éliminer les carcasses de leurs animaux morts via les filières industrielles.
Où observer les vautours?
La population française de vautours est estimée à environ 1 000 couples: 20% dans les Préalpes, 30% dans les Grands Causses et 50% dans les Pyrénées.
Plus d’informations sur ces régions:
Parc naturel régional des Préalpes d’Azur: www.pnr-prealpesdazur.fr
Parc naturel régional des Grands Causses: www.parc-grands-causses.fr
Les Pyrénées: www.lespyrenees.net
Voler avec les oiseaux, c’est possible!

http://www.20minutes.fr/article/987953/vautours-vilains-oiseaux

dimanche 19 août 2012

Les animaux de zoo sont-ils un danger pour la santé humaine?

La mort de l'éléphante Java au parc de la Tête d'Or relance la polémique autour de la possible contamination de l'homme par la tuberculose...
La polémique a débuté en février 2011: deux éléphants atteints de tuberculose étaient menacés d’euthanasie au parc de la Tête d’Or à Lyon. Au lendemain de la mort de la dernière éléphante présente dans le parc lyonnais, la polémique est relancée entre la mairie de Lyon et les vétérinaires: la présence d’animaux malades dans les zoos est-elle un risque pour la santé humaine?

Java avait échappé au dépistage

La tuberculose est reconnue comme une zoonose, une maladie transmissible des animaux aux hommes. Cette «maladie légalement réputée contagieuse» peut entraîner l’obligation d’abattre tout le cheptel qui en est atteint. Pour l’homme, le risque de contagion est réel. Ainsi, l’Institut national de médecine agricole explique que «L'infection se transmet des animaux à l'Homme principalement par inhalation d'aérosols ou poussières contaminés par les animaux tousseurs». Ainsi, huit employés d’un refuge du Tennessee, aux Etats-Unis, avaient attrapé la tuberculose en 2011 à cause du nettoyage au karcher de l’enclos d’une éléphante malade qui avait dispersé le virus présent dans son enclos.
A la Tête d’or, le dépistage des éléphants en 2011 avait révélé que Baby et Népal, venues du cirque Pinder, étaient atteints de la tuberculose. Les chemins autour de l’enclos des pachydermes avaient alors été fermés et pendant plusieurs mois la polémique a été vive entre le cirque et la ville de Lyon. Celle-ci demandait à leur propriétaire de reprendre les éléphants, faute de quoi elle devrait les euthanasier. Mais Java, l’éléphante morte ce mardi, n’avait pas été soumise aux tests malgré son voisinage avec les animaux atteints de la tuberculose. Selon Le Progrès, les premières observations sur le corps de Java ont révélé des lésions qui pourraient être liées à la tuberculose.

Une polémique qui dérange

Faut-il fuir les zoos de peur d’attraper une maladie? Les vétérinaires semblent s’accorder pour dire que les personnes les plus exposées restent les soigneurs et tous ceux qui travaillent au contact direct des animaux. De plus, la plupart des zoos observent une période d’acclimatation avant d’exposer leurs nouveaux pensionnaires au public, conformément à l’arrêté du 25 mars 2004 qui régit les zoos français. Mais dans le cas du parc de la Tête d’Or, chacun se rejette la faute: les associations de protection des animaux reprochent au cirque Pinder de détenir des animaux malades, le cirque affirme que les animaux étaient en bonne santé lors de leur arrivée à Lyon, et le zoo menace le cirque d’euthanasier les éléphants s’il ne les récupère pas. Chez les vétérinaires de zoos, cette affaire gêne: aucun des parcs zoologiques contactés par 20 Minutes n’a souhaité s’exprimer sur ce sujet, visiblement plus «politique» que scientifique.
Selon les dernières données de l’Institut national de veille sanitaire, 5.187 cas de tuberculose humaine ont été déclarés en 2010 en France, dont la majorité en Ile-de-France et chez les personnes sans domicile fixe.

http://www.20minutes.fr/article/986615/animaux-zoo-sont-ils-danger-sante-humaine

vendredi 17 août 2012

Les pays d'Asie particulièrement vulnérables aux catastrophes naturelles

Les pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles sont les pays d'Asie, selon un classement publié mercredi, qui met en évidence leur état de préparation limité et leur capacité faible à réagir.
Des chercheurs travaillant pour Maplecroft, une société britannique de conseil sur les risques, ont passé au crible 197 pays qu'ils ont classés en fonction de l'impact d'un désastre naturel tel que séisme et inondation sur leur économie.
Le Bangladesh apparaît comme le pays le plus vulnérable, suivi par les Philippines, la République dominicaine et le Myanmar, qui sont tous "à risque extrême". La liste des dix premiers comprend aussi l'Inde, le Vietnam, le Honduras, le Laos, Haïti et le Nicaragua.
La France apparaît au 153ème rang, avec un risque "bas".
L'"Atlas des risques encourus du fait d'accidents naturels" montre que plus l'infrastructure est médiocre et la gouvernance faible, plus l'impact d'une catastrophe naturelle va être élevé.
"Les économies émergentes et en voie de développement doivent renforcer leur capacité à répondre au défi présenté par des environnements à risque, faute de quoi elles mettent en péril leurs ambitions de croissance économique quand elles sont victimes de risques naturels inévitables", souligne Helen Hodge, analyste chez Maplecroft.
La société note que les dommages économiques mondiaux provoqués par des catastrophes naturelles ont atteint en 2011 une estimation record de 380 milliards de dollars, du fait notamment du tremblement de terre suivi d'un tsunami intervenu au Japon, qui représente 55% de la note

http://www.20minutes.fr/monde/986035-pays-asie-particulierement-vulnerables-catastrophes-naturelles

jeudi 16 août 2012

Chine: graves menaces sur l'eau à cause des centrales à charbon

Les nouvelles centrales thermiques à charbon que compte construire d'ici 2015 la Chine vont causer de graves pénuries d'eau dans d'immenses régions déjà menacées par les carences hydriques, a affirmé mardi Greenpeace à Pékin.
Le cycle de production d'énergie à partir du charbon, en particulier l'extraction du combustible, est très consommateur d'eau.
"Seize nouvelles centrales thermiques à charbon consommeront en 2015 au moins 10 milliards de mètres cubes d'eau -- l'équivalent d'un sixième du débit annuel du Fleuve jaune --, provoquant de graves crises de l'eau dans le Nord-Ouest aride du pays", souligne l'organisation de défense de l'environnement dans un rapport rendu public mardi.
"La vérité, c'est que dans cette zone du pays, chaque goutte d'eau est trop précieuse pour être gâchée. La Chine sacrifie ni plus ni moins le droit à l'eau de millions de personnes à (la production) d'énergie", dénonce Greenpeace.
La Chine est la première consommatrice mondiale de charbon (avec une tendance orientée à la hausse). Le pays tire 70% de son énergie de la combustion du charbon, ce qui en fait le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre.
La construction des nouvelles centrales thermiques s'inscrit dans le Xiang Plan quinquennal (2011-2015) en cours de mise en oeuvre dans la deuxième économie mondiale.
"Il est grand temps de peser à nouveau les avantages et désavantages de cette expansion vers l'ouest de l'industrie du charbon, et de reconnaître le douloureux héritage qu'elle va laisser: énormes émissions de carbone, terrible pollution de l'air et, de surcroît, un sinistre avenir pour de vastes régions arides", écrit Greenpeace.
Le charbon en Chine sert surtout à produire de l'électricité pour répondre à la demande en hausse constante.
Certaines régions de la Chine - surtout dans le nord - sont confrontées à des pénuries d'eau récurrentes, aggravées par la demande en forte augmentation, l'avancée du désert et le réchauffement climatique.

http://www.20minutes.fr/article/985593/chine-graves-menaces-eau-cause-centrales-charbon

mercredi 15 août 2012

Poules pondeuses bio: l'Etat dévoile les aides pour la mise aux normes

FranceAgriMer, organisme rattaché au ministère de l'Agriculture, a dévoilé lundi les conditions d'attribution d'aides publiques aux éleveurs de poules pondeuses biologiques qui doivent mettre leurs installations aux nouvelles normes européennes avant le 1er janvier 2014.
Une réglementation européenne de 2008 fixe les installations minimales de vie pour les poules pondeuses biologiques: 6 poules maximum par m2, 18 cm de perchoir par poule et 7 poules pondeuses maximum par nid (120 cm2 par oiseau).
L'aide publique sera réservée aux élevages bio dont les bâtiments ont été construits avant le 24 août 1999 nécessitant d'être agrandis pour se mettre aux normes, et qui abritent un cheptel minimum de 200 poules pondeuses biologiques, a expliqué l'organisme dans un communiqué.
Le taux de subvention a été fixé à 20% des investissements éligibles, c'est-à-dire du nombre de places à mettre aux normes en fonction du cheptel existant avant les travaux. Il est porté à 30% pour les élevages en zone défavorisée.
Les jeunes agriculteurs bénéficient d'un taux de subvention de 30% (40% en zone défavorisée).
Mais cette aide est doublement plafonnée: 2 euros par place mise aux normes avec des majorations de 10%, qui pourront se cumuler, pour les jeunes agriculteurs et les exploitants en zone défavorisée. Et elle atteindra 18.000 euros maximum, avec une majoration éventuellement cumulable de 1.800 euros pour les jeunes agriculteurs et les exploitations en zone défavorisée.
"Ce dispositif d'aide s'applique pour les exercices 2012 et 2013, les logements de poules pondeuses devant être mis aux normes avant le 1er janvier 2014", a relevé FranceAgriMer, précisant que les demandes de subvention devront être déposées au plus tard le 30 juin 2013.
Outre des conditions d'éligibilité (âge, nationalité, paiement des impôts et cotisations sociales, etc), l'éleveur devra également "s'engager à maintenir en état de production un cheptel minimum de 200 poules pondeuses pendant au moins cinq ans à compter de la notification de la subvention".
Les détails sont consultables grâce au lien suivant: www.franceagrimer.fr/content/download/17544/137467/file/AIDES-SAN-D%202012-33.pdf

Une réglementation concernant le bien-être des poules pondeuses non bio est entrée en vigueur au 1er janvier dernier. La Commission européenne a demandé mi-juin à dix Etats récalcitrants de l'UE de se plier aux nouvelles normes, faute de quoi elle saisira la justice européenne.
http://www.franceagrimer.fr

http://www.20minutes.fr/article/985321/poules-pondeuses-bio-etat-devoile-aides-mise-normes

samedi 11 août 2012

Un petit Slovaque offre ses économies pour sauver une forêt

Un garçon slovaque de douze ans a offert toutes ses économies pour protéger les arbres rongés par les scolytes dans les Hautes Tatras, petite chaîne de montagnes de type alpin frontalière de la Pologne.
Matej Jurcisin a fait un don de 5.000 euros au Parc national des Tatras qui lutte contre l'invasion des scolytes depuis novembre 2004, lorsque trois millions de mètres cubes d'arbres des Hautes Tatras, dans le nord de la Slovaquie, ont été endommagés par une violente tempête.
"Nous allons très souvent dans les Tatras et nous sommes préoccupés par ce qui se passe là-bas", a déclaré sa mère, Alica Jurcisinova, qui a dû formellement approuver la transaction, selon le site d'information local Sita.
Le Parc national des Tatras a fait savoir qu'il utiliserait l'argent pour acheter 500 pièges à phéromones pour combattre les scolytes et promis d'envoyer à Matej des rapports réguliers sur la situation.

http://www.20minutes.fr/article/983749/petit-slovaque-offre-economies-sauver-foret

vendredi 10 août 2012

La caféine stresse les moules

En Oregon, aux Etats-Unis, des taux élevés de caféine ont été mesurés dans les eaux côtières...
Drôles de résultats dans les analyses d’eau de mer de l’Oregon, au Nord-ouest des Etats-Unis. Dans un article du Marine Pollution Bulletin, rapporté par lemonde.fr, les chercheurs expliquent qu’ils ont trouvé des concentrations élevées de caféine dans les eaux côtières. A plusieurs endroits, les taux de caféine pouvaient atteindre 44,7 nanogrammes par litre et dans les estuaires des fleuves, ils ont mesuré 152,2ng/l, alors que le seuil tolérable est de 8,5ng/l.
Selon les scientifiques, il s’agirait d’effluents de fosses septiques privées. Mal filtrées, voire pas du tout, les eaux usées charrieraient la caféine contenue dans les urines. Les habitants de l’Oregon boivent-ils trop de café ou devraient-ils améliorer leur système d’épuration des eaux? Une chose est sûre, les écosystèmes marins n’apprécient pas l’expresso. Des études scientifiques ont démontré que les moules, notamment, présentaient un stress important lorsqu’elles baignent dans une eau chargée en caféine: elles émettent alors une hormone qui pourrait perturber leurs fonctions vitales.

http://www.20minutes.fr/article/983067/cafeine-stresse-moules

mercredi 8 août 2012

Le changement climatique serait responsable des étés très chauds

Les températures extrêmes connues notamment en Amérique du Nord cet été seraient liées au réchauffement global...
Le changement climatique dû à l'activité humaine est responsable de l'augmentation de la fréquence des étés très chauds et la situation est déjà pire que celle que nous imaginions il y a vingt ans, avertit le scientifique américain James Hansen dans une tribune publiée samedi par le Washington Post. James Hansen, directeur de l'institut Goddard d'études spatiales de la Nasa, affirme que les «sombres» prédictions sur les conséquences de l'augmentation constante des températures, présentées en 1988 devant le sénat des Etats-Unis, sont déjà dépassées. «J'ai une confession à faire: j'étais trop optimiste», écrit le climatologue américain, l'un des premiers scientifiques à avoir prévenu des dangers du réchauffement climatique dans les années 80.

«Hausse étonnante de la fréquence des étés extrêmement chauds»

«Mes prévisions sur une augmentation de la température mondiale se sont avérées. Mais je n'ai pas réussi à étudier avec quelle rapidité la hausse moyenne conduirait à des conditions météorologiques extrêmes», avoue-t-il. Pour James Hansen et ses collègues, l'analyse des températures mondiales au cours des soixante dernières années montre «une hausse étonnante de la fréquence des étés extrêmement chauds». Décrivant «de profondes ramifications troublantes non seulement pour notre avenir mais aussi pour notre présent», le climatologue explique que cette analyse n'est pas basée sur des prévisions «mais sur des observations réelles de phénomènes météorologiques et de températures».
Pour lui, la canicule de 2003 en Europe, la vague de chaleur en Russie en 2010 et les sécheresses qui ont frappé le Texas et l'Oklaoma l'an dernier peuvent être attribuées au changement climatique. «Une fois que les données seront collectées dans quelques semaines, il est probable que cela sera vrai aussi pour l'été extrêmement chaud que connaissent actuellement les Etats-Unis», ajoute-t-il.

http://www.20minutes.fr/article/981865/changement-climatique-responsable-tres-chauds

dimanche 5 août 2012

Des poussières en suspension venues d'Asie polluent le ciel américain

Le ciel américain est pollué par des poussières en suspension et des particules d'aérosols qui traversent l'océan Pacifique depuis l'Asie et accentuent peut-être les effets du réchauffement climatique, révèle une étude publiée jeudi.
Environ la moitié des particules d'aérosols en Amérique du Nord proviennent de l'étranger, et la plupart sont d'origine naturelle et non dues à la consommation de charbon ou d'autres énergies fossiles, précise l'étude parue dans la revue Science.
En raison du réchauffement climatique, dont la conséquence est un climat de plus en plus sec, des sécheresses plus fréquentes et d'une désertification qui s'étend, les émissions de poussières en suspension devraient s'accroître, rendant insuffisants les efforts des seuls Etats-Unis pour réduire la pollution aérienne.
Les nations doivent ainsi toutes ensemble prendre des mesures pour lutter contre ce phénomène et limiter les émissions nocives dans l'atmosphère, affirme l'étude.
Les particules d'aérosols importées d'Asie pourraient se révéler nocives pour l'environnement en absorbant des radiations solaires, affecter la formation de nuages et donc la pluviométrie et l'enneigement, et accélérer la fonte des neiges dans les montagnes de l'Ouest américain, selon cette étude.
Ces travaux s'appuient sur des données d'un satellite américano-français baptisé CALIPSO et qui permet de distinguer les particules issues de poussières naturelles et celles dues à des polluants.
Ils ont été réalisés par des chercheurs de l'université du Maryland (est), de la Nasa et de l'Association américaine des centres de recherche universitaires sur l'espace.
"Les émissions de poussières peuvent évoluer en fonction des changements climatiques, de variations des vents, des précipitations et de la végétation. Il est donc essentiel de mieux comprendre les interactions entre ces poussières et le climat", insistent les auteurs.
Ces derniers ont souligné le fait que leurs travaux ont porté sur les poussières "importées" de l'étranger aux Etats-Unis et au Canada, mais que de la même manière, les particules d'aérosols émises en Amérique du Nord doivent affecter d'autres régions du monde.

http://www.20minutes.fr/article/980911/poussieres-suspension-venues-asie-polluent-ciel-americain

samedi 4 août 2012

Utiliser Facebook pendant un mois émet autant de CO2 que boire une tasse de café

Le réseau social a dévoilé pour la première fois son bilan carbone...
Poster les photos des vacances ou commenter le statut des amis a désormais son poids en carbone: ce mercredi, Facebook a publié pour la première fois son bilan carbone. Résultat des comptes, chaque utilisateur qui like, poke ou tag pendant un mois émet 269 grammes de CO2, soit autant qu’en buvant une tasse de café.
Facebook impute 72% de ses émissions de CO2 à ses centres de stockage de données, gros consommateurs d’électricité. Depuis plusieurs années, le réseau est dans le viseur des associations écologistes, qui l’accusent de faire tourner ses ordinateurs aux énergies fossiles. Pour répondre à ces accusations, Facebook a en partie détaillé l’origine de son énergie pour l’année 2011: 27% de charbon, 23% de renouvelables, 17% de gaz et 13% de nucléaire. Au total, Facebook émet 285.000 mètres cubes de CO2 par an, soit environ cinq fois moins que Google.

http://www.20minutes.fr/article/980511/utiliser-facebook-pendant-mois-emet-autant-co2-boire-tasse-cafe

vendredi 3 août 2012

Tous ensemble pour la planète!

Le 22 septembre, la France est appelée à se mobiliser pour la toute première édition du World Clean up, organisée par l'association Let's do it France. Le principe: nettoyer en une journée les décharges sauvages pour se débarrasser définitivement des déchets qui polluent et défigurent nos rivières, nos montagnes, nos campagnes, nos rivages…
Plus de 94 pays participent à cette forte initiative. En Slovénie, par exemple, 270.000 personnes ont participé à l’évènement, soit près de 14% de la population…. Il faut savoir que chaque année, 65 tonnes de déchets sont ramassées grâce aux bénévoles. Pour atteindre son objectif de 100.000 volontaires, l’association Let’s do it France a besoin de bras pour que cette opération se transforme en un véritable éco-événement.
Un programme unique et judicieux a été développé pour mieux géolocaliser les décharges sauvages partout dans le monde et pour estimer le type et les quantités de déchets repérés.
Associations, professionnels, citoyens, collectivités, entreprises, écoles…votre aide est précieuse! Réalisez une carte précise et efficace qui permettra de cibler les lieux à nettoyer. Objectif? Lutter de manière forte contre les déchets sauvages et sensibiliser le monde, l’opinion publique, les élus et les industriels à la nécessité de modifier les comportements face aux déchets.
Plus d’informations sur www.letsdoitfrance.org

http://www.20minutes.fr/article/979363/tous-ensemble-planete

jeudi 2 août 2012

Microclimats: Ces endroits inattendus où il fait beau

La France compte quelques villes ou régions où le climat est plus clément qu'ailleurs...
En cette fin juillet, tout le Nord de la France est envahi par les nuages. Tout le Nord? Non. Quelques petites régions résistent à la grisaille. De l’Alsace à la Bretagne, les microclimats, loin d’être un mythe, s’expliquent par la topographie des lieux.

Les côtes favorisées par rapport à l’arrière-pays

La Vendée par exemple, peut s’enorgueillir d’une météo très douce. Bien que placée sous un climat océanique, la côte vendéenne enregistre 2.200 à 2.300 heures de soleil par an, notamment à Noirmoutier, Yeu et les Sables d’Olonne, soit autant que Carcassonne ou Montélimar. Et les pluies y sont peu abondantes: les nuages partent vers les reliefs de l’arrière-pays et épargnent ainsi les côtes. Dans un classement météo des départements français réalisé par l’Express sur la base de données moyennes sur trente ans, la Vendée arrive en 17e position, entre le Tarn-et-Garonne et le Lot-et-Garonne, grâce à une bonne moyenne entre ensoleillement, températures et pluie.
Un autre exemple de microclimat bien connu est celui de la Bretagne: malgré une réputation pluvieuse, la Bretagne présente en réalité une grande diversité climatique. Fortement influencé par les vents et les courants marins, le climat breton est très changeant et le ciel peut s’obscurcir comme s’éclaircir très rapidement. Sur le littoral, les hivers sont doux et les étés souvent ensoleillés. Pour preuve, les palmiers et mimosas qui s’épanouissent dans les villages et les fameuses fraises de Plougastel qui profitent du soleil du Finistère. L’arrière-pays plus vallonné reçoit lui beaucoup plus de précipitations.

L’Alsace chaude et sèche

A l’autre bout de la France, on trouve le même phénomène de concentration des nuages sur le relief des Vosges: les influences océaniques qui arrivent sur les montagnes s’y désagrègent, laissant les villes alsaciennes à l’abri de la pluie. Colmar est ainsi une des villes françaises les plus sèches. Le Haut-Rhin n’a enregistré que 532mm de pluies en 2011, soit moins que les Bouches-du-Rhône ou le Vaucluse…
Plus localement, on peut même rencontrer des microclimats propres à un village: «Tel village est plus souvent dans le brouillard que son voisin: c’est qu’une zone marécageuse est proche, ou que sa position au fond d’une cuvette l’abrite du vent qui pourrait le dissiper en apportant de l’air moins humide, explique La chaîne météo. Tel autre village connaît systématiquement une brise froide le soir: c’est que l’exposition de la colline à sa proximité la laisse dans l’ombre dès le début d’après-midi et que, par conséquent, l’air y refroidit plus rapidement qu’aux alentours et tombe ainsi dans la vallée.»

Les villes se réchauffent

Mais les microclimats ne sont pas liés uniquement à des phénomènes naturels : il fait toujours un peu plus chaud dans les grandes villes qu’à la campagne à cause de la chaleur accumulée dans les bâtiments, qui se libère la nuit et maintient des températures élevées. La pollution atmosphérique accentue également l’effet «cuvette», notamment au-dessus de Paris. Si les villes sont ainsi protégées des gelées en hiver, elles étouffent vite en été.
Malgré tout, ces microclimats ne peuvent pas lutter contre les grandes influences météo. En 2011, c’est encore le Sud-est (Bouches-du-Rhône, Alpes-de-Haute-Provence et Alpes-Maritimes) qui a connu le plus d’heures d’ensoleillement, et le Sud-Ouest qui a vécu les plus fortes chaleurs (Tarn-et-Garonne, Gers et Lot-et-Garonne). Pour être assuré de passer des vacances sous le parasol plutôt que sous le parapluie, mieux vaudrait donc mettre le cap au Sud.

http://www.20minutes.fr/article/978813/microclimats-endroits-inattendus-ou-fait-beau

mercredi 1 août 2012

Photovoltaïque: 60% des installations retenues sont concentrées dans trois régions

Le Languedoc-Roussillon, la Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et l'Aquitaine concentrent près de 60% des grandes installations photovoltaïques retenues dans le nouvel appel d'offres du gouvernement, selon la liste des lauréats publiée vendredi.
Sur les 105 projets d'une puissance supérieure à 250 kilowattheures-crête (KWc), 62 figurent dans ces trois régions du sud de la France. Douze ont été attribués dans les départements d'Outre-mer (DOM), selon les décomptes effectués par l'AFP.
La région PACA est celle qui concentre le plus de lauréats, avec 25 projets sélectionnés, devant sa voisine méridionale de Languedoc-Roussillon, avec 22 parcs. PACA abritera également la plus grande centrale prévue par ce nouveau "round": une ferme solaire de 13,9 mégawatts à Besse-sur-Issole (Var), opérée par GDF Suez.
Suivent dans ce classement: l'Aquitaine avec 15 parcs, la Corse (6), Midi-Pyrénées (6) les Pays de la Loire (5), La Réunion (4), la Bourgogne (4) la Guyane (3) et la Martinique (3).
Rhône-Alpes (2), le Poitou-Charentes (2), l'Auvergne (2), la Franche-Comté (2), le Limousin (1), l'Ile-de-France (1), la Guadeloupe (1) et Mayotte (1) se partagent le reste.
La puissance totale des parcs sélectionnés est de 520 mégawatts (en production maximale), soit une puissance moyenne d'environ 5 MW par ferme solaire.
Le gouvernement a également retenu 109 petits projets de moins de 250 KWc, mais ils sont peu significatifs, leur puissance totale ne dépassant pas 21 mégawatts.
Les appels d'offres représentent un investissement cumulé de près d'un milliard d'euros dans les deux ans à venir et doivent permettre de couvrir l'équivalent des besoins annuels de 150.000 foyers, selon le ministère de l'Ecologie.

http://www.20minutes.fr/article/977899/photovoltaique-60-installations-retenues-concentrees-trois-regions