dimanche 30 septembre 2012
vendredi 28 septembre 2012
Le parc éolien de l'UE a atteint 100 gigawatts, selon le secteur
La puissance cumulée des éoliennes installées dans l'Union européenne a atteint la barre symbolique des 100 gigawatts (GW), a annoncé jeudi l'Association européenne de l'énergie éolienne (EWEA) sur son site internet.
Une telle capacité permet de produire en une année de quoi alimenter en électricité 57 millions de foyers, souligne l'association.
L'EWEA souligne également qu'il aura fallu 20 ans au secteur pour atteindre les 10 premiers GW, mais seulement 13 ans pour mettre en fonctionnement les 90 GW suivants. Par ailleurs, la moitié des capacités existantes ont été installées ces 6 dernières années.
Les éoliennes ne fonctionnant pas en permanence, la capacité installée n'est pas directement équivalente à des moyens de production d'électricité classiques, comme les réacteurs nucléaires qui peuvent fonctionner sans arrêt pendant des mois.
Mais d'après l'EWEA, 100 gigawatts éoliens peuvent tout de même produire autant d'électricité en une année que 62 centrales à charbon, 39 réacteurs nucléaires ou 52 centrales à gaz.
Autre calcul de l'association : pour produire autant d'électricité avec du charbon, il faudrait en consommer 72 millions de tonnes, et cela émettrait plus de 200 millions de tonnes de CO2. En ayant recours au gaz, il faudrait en brûler 42 millions de mètres cubes, ce qui émettrait près de 100 millions de tonnes de CO2.
http://www.20minutes.fr/article/1011623/parc-eolien-ue-atteint-100-gigawatts-selon-secteur
Une telle capacité permet de produire en une année de quoi alimenter en électricité 57 millions de foyers, souligne l'association.
L'EWEA souligne également qu'il aura fallu 20 ans au secteur pour atteindre les 10 premiers GW, mais seulement 13 ans pour mettre en fonctionnement les 90 GW suivants. Par ailleurs, la moitié des capacités existantes ont été installées ces 6 dernières années.
Les éoliennes ne fonctionnant pas en permanence, la capacité installée n'est pas directement équivalente à des moyens de production d'électricité classiques, comme les réacteurs nucléaires qui peuvent fonctionner sans arrêt pendant des mois.
Mais d'après l'EWEA, 100 gigawatts éoliens peuvent tout de même produire autant d'électricité en une année que 62 centrales à charbon, 39 réacteurs nucléaires ou 52 centrales à gaz.
Autre calcul de l'association : pour produire autant d'électricité avec du charbon, il faudrait en consommer 72 millions de tonnes, et cela émettrait plus de 200 millions de tonnes de CO2. En ayant recours au gaz, il faudrait en brûler 42 millions de mètres cubes, ce qui émettrait près de 100 millions de tonnes de CO2.
http://www.20minutes.fr/article/1011623/parc-eolien-ue-atteint-100-gigawatts-selon-secteur
La France veut accélérer le développement des bornes pour voitures électriques
L'installation de bornes de recharge pour véhicules électriques en libre accès a pris du retard en France, même si le marché commence à décoller, selon des industriels et des experts interrogés par l'AFP.
Selon des sources concordantes, de nouvelles mesures de soutien doivent être annoncées début octobre lors du Mondial de l'Automobile. Parmi les pistes: rendre gratuits des stationnements et certains péages pour les véhicules électriques, mais aussi faciliter les financements publics des bornes.
Dans son plan de soutien à l'automobile très centré sur le véhicule électrique, le gouvernement a nommé en juillet un "coordonnateur de l'installation du réseau de bornes de charge", Philippe Hirtzman, chargé "de donner un petit coup d'accélérateur", selon ses termes.
"Il faut sortir un peu du cercle vicieux +pas de voitures électriques, pas de bornes+ et +pas de bornes, pas de voitures électriques+", a résumé cet ingénieur des Mines de 63 ans lors d'une récente rencontre avec des professionnels.
En 2009, dans la foulée du Grenelle de l'Environnement, le gouvernement de l'époque avait fixé un objectif de 4 millions de bornes (dont 400.000 en service public) en 2020, pour 2 millions de véhicules rechargeables.
"Honnêtement, il est raisonnable de dire qu'il va être difficile à atteindre", concède M. Hirtzman. "Raison de plus pour s'y mettre et se retrousser les manches. Mais cela ne va pas être l'explosion mirifique pour tout le monde tel qu'annoncé dans certaines enceintes il y a quatre ans", dit-il.
Une filière solide
Contrairement à d'autres secteurs des technologies propres, la France a déjà une filière solide en matière de bornes.
Outre les géants français du matériel électrique Schneider et Legrand, on compte des PME historiques, comme le leader DBT à Douai (Nord), mais aussi l'alsacien Hager ou Saintronic à Saintes (Charente-Maritime), qui a partagé le contrat Autolib à Paris avec IER (groupe Bolloré).
"Il y a des bornes qui apparaissent. Il y en a eu pratiquement le double au premier semestre 2012 par rapport à 2011", souligne Michel Couture, le patron de Sodetrel, la filiale d'installation de bornes d'EDF.
"Mais c'est le tout début. Les premières affaires dignes de ce nom ont eu lieu cette année. Pour l'instant c'est plus des investissements que du chiffre d'affaires", souligne-t-il.
Les experts interrogés par l'AFP s'accordent sur une fourchette basse de 2.000 à 2.500 bornes en accès public en France (hors autopartage type Autolib).
Même sans objectif fixé année par année, "on peut considérer que l'on est à peu près à moitié moins que ce qui était prévu", reconnaît Jean-Louis Legrand, "Monsieur véhicule décarboné" au ministère de l'Ecologie.
Et tous les torts ne viennent pas de la sphère publique: "on a pris du retard, environ deux ans", reconnaît un industriel sous couvert de l'anonymat, évoquant un "tâtonnement technologique". "On a réalisé que la filière n'était pas en place, que les gens ne se parlaient pas forcément. Mais aujourd'hui, on sent un frémissement", selon lui.
Quant à savoir s'il faut d'abord multiplier les bornes publiques --comme le demandent Renault ou PSA-- ou attendre l'essor des voitures électriques en France, les avis divergent.
"Je prêche un peu pour ma chapelle, mais il n'y aura pas de voitures sans bornes", croit savoir le patron de DBT, Hervé Borgoltz. "Pour l'instant, c'est du saupoudrage", dénonce-t-il.
Autre point de vue du côté de M. Couture, au sein d'EDF: "Les bornes sur la voie publique il en faut. Le public a surtout besoin qu'elles soient visibles. Mais en fait elles sont très peu utilisées, pour moins de 5% des recharges. Donc pas de surinvestissement, il faut y aller avec parcimonie".
Beaucoup comme Schneider reconnaissent ainsi que la priorité est donnée aux entreprises et aux collectivités, avant le grand public.
http://www.20minutes.fr/economie/1009355-france-veut-accelerer-developpement-bornes-voitures-electriques
Selon des sources concordantes, de nouvelles mesures de soutien doivent être annoncées début octobre lors du Mondial de l'Automobile. Parmi les pistes: rendre gratuits des stationnements et certains péages pour les véhicules électriques, mais aussi faciliter les financements publics des bornes.
Dans son plan de soutien à l'automobile très centré sur le véhicule électrique, le gouvernement a nommé en juillet un "coordonnateur de l'installation du réseau de bornes de charge", Philippe Hirtzman, chargé "de donner un petit coup d'accélérateur", selon ses termes.
"Il faut sortir un peu du cercle vicieux +pas de voitures électriques, pas de bornes+ et +pas de bornes, pas de voitures électriques+", a résumé cet ingénieur des Mines de 63 ans lors d'une récente rencontre avec des professionnels.
En 2009, dans la foulée du Grenelle de l'Environnement, le gouvernement de l'époque avait fixé un objectif de 4 millions de bornes (dont 400.000 en service public) en 2020, pour 2 millions de véhicules rechargeables.
"Honnêtement, il est raisonnable de dire qu'il va être difficile à atteindre", concède M. Hirtzman. "Raison de plus pour s'y mettre et se retrousser les manches. Mais cela ne va pas être l'explosion mirifique pour tout le monde tel qu'annoncé dans certaines enceintes il y a quatre ans", dit-il.
Une filière solide
Contrairement à d'autres secteurs des technologies propres, la France a déjà une filière solide en matière de bornes.
Outre les géants français du matériel électrique Schneider et Legrand, on compte des PME historiques, comme le leader DBT à Douai (Nord), mais aussi l'alsacien Hager ou Saintronic à Saintes (Charente-Maritime), qui a partagé le contrat Autolib à Paris avec IER (groupe Bolloré).
"Il y a des bornes qui apparaissent. Il y en a eu pratiquement le double au premier semestre 2012 par rapport à 2011", souligne Michel Couture, le patron de Sodetrel, la filiale d'installation de bornes d'EDF.
"Mais c'est le tout début. Les premières affaires dignes de ce nom ont eu lieu cette année. Pour l'instant c'est plus des investissements que du chiffre d'affaires", souligne-t-il.
Les experts interrogés par l'AFP s'accordent sur une fourchette basse de 2.000 à 2.500 bornes en accès public en France (hors autopartage type Autolib).
Même sans objectif fixé année par année, "on peut considérer que l'on est à peu près à moitié moins que ce qui était prévu", reconnaît Jean-Louis Legrand, "Monsieur véhicule décarboné" au ministère de l'Ecologie.
Et tous les torts ne viennent pas de la sphère publique: "on a pris du retard, environ deux ans", reconnaît un industriel sous couvert de l'anonymat, évoquant un "tâtonnement technologique". "On a réalisé que la filière n'était pas en place, que les gens ne se parlaient pas forcément. Mais aujourd'hui, on sent un frémissement", selon lui.
Quant à savoir s'il faut d'abord multiplier les bornes publiques --comme le demandent Renault ou PSA-- ou attendre l'essor des voitures électriques en France, les avis divergent.
"Je prêche un peu pour ma chapelle, mais il n'y aura pas de voitures sans bornes", croit savoir le patron de DBT, Hervé Borgoltz. "Pour l'instant, c'est du saupoudrage", dénonce-t-il.
Autre point de vue du côté de M. Couture, au sein d'EDF: "Les bornes sur la voie publique il en faut. Le public a surtout besoin qu'elles soient visibles. Mais en fait elles sont très peu utilisées, pour moins de 5% des recharges. Donc pas de surinvestissement, il faut y aller avec parcimonie".
Beaucoup comme Schneider reconnaissent ainsi que la priorité est donnée aux entreprises et aux collectivités, avant le grand public.
http://www.20minutes.fr/economie/1009355-france-veut-accelerer-developpement-bornes-voitures-electriques
jeudi 27 septembre 2012
Airbus va développer un carburant propre pour l'aviation en Chine
Le constructeur européen Airbus a annoncé lundi avoir été choisi par la Chine pour développer un biocarburant destiné à l'aviation commerciale, amenée dans ce pays à s'accroître fortement au cours des 20 prochaines années.
"China Petroleum & Chemical Corporation (Sinopec), l'une des plus importantes sociétés d'énergie en Chine, et Airbus travaillent au développement et à la promotion d'un carburant renouvelable pour une utilisation commerciale régulière dans le secteur de l'aviation en Chine", explique Airbus dans un communiqué.
L'avionneur ajoute que "Sinopec est le partenaire clé permettant au gouvernement central d'établir un certificat de navigabilité chinois relatif aux carburants alternatifs".
Le carburant sera produit à partir de matières premières locales par Sinopec qui utilisera sa propre technologie dans une raffinerie nouvellement construite à Hangzhou (près de Shanghai).
"La raffinerie est l'une des seules, dans le monde, à posséder la capacité de produire à grande échelle du carburant pour l'aviation à partir de biomasse", selon Airbus.
Interrogé par l'AFP, Airbus n'était pas en mesure de préciser quand la production pourrait démarrer.
Pour autant, une porte-parole a souligné que ce ne sera pas à longue échéance.
"Nous en sommes à la sélection de la matière, la biomasse qui doit provenir à 100% de Chine et être durable. Une fois que l'analyse de durabilité et de certification sera terminée, nous lancerons la production", a-t-elle commenté.
Elle a ajouté que le processus de certification prenait entre 6 mois et trois ans. "Mais nous sommes plutôt dans l'idée que cela prendra environ un an", a-t-elle encore déclaré.
Airbus explique apporter "son expertise technique", acquise lors des processus antérieurs de certification auprès des autorités américaines et européennes.
L'avionneur contribue déjà au développement de carburants alternatifs en Australie, en Amérique Latine, en Europe et au Moyen-Orient.
Le développement de biocarburant en Chine est stratégique pour Airbus, le transport aérien étant l'un des plus prometteurs au monde.
Début septembre, le constructeur du célèbre moyen-courrier A320 et du plus gros avion du monde A380, table sur un marché total d'environ 28.200 avions à livrer entre 2012 et 2031, dont 35% en Asie.
En Chine, le trafic passager devrait augmenter de 6,8% par an d'ici 2031 contre 4,7% pour le trafic mondial, selon des prévisions du constructeur.
Interrogée sur la portée de ce projet avec la Chine qui boycotte la taxe carbone européenne entrée en vigueur le 1er janvier, la porte-parole n'a pas souhaité faire de commentaires.
Cette taxe oblige les compagnies opérant dans l'Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique.
Pour l'heure, seules les compagnies européennes s'y conforment.
Outre le boycott de la taxe, la Chine a pris des mesures de rétorsion en bloquant des commandes de compagnies chinoises pour des Airbus, dont une portant sur dix A330.
L'Allemagne, l'Espagne, la France et le Royaume-Uni, qui soutiennent Airbus, ont réitéré le 11 septembre leur volonté de trouver une solution mondiale à la contribution du transport aérien à la réduction des émissions carbone pour sortir de l'impasse provoquée par ce dispositif européen.
Ils avaient alors regretté les mesures de rétorsion visant Airbus.
http://www.20minutes.fr/economie/1009245-airbus-va-developper-carburant-propre-aviation-chine
"China Petroleum & Chemical Corporation (Sinopec), l'une des plus importantes sociétés d'énergie en Chine, et Airbus travaillent au développement et à la promotion d'un carburant renouvelable pour une utilisation commerciale régulière dans le secteur de l'aviation en Chine", explique Airbus dans un communiqué.
L'avionneur ajoute que "Sinopec est le partenaire clé permettant au gouvernement central d'établir un certificat de navigabilité chinois relatif aux carburants alternatifs".
Le carburant sera produit à partir de matières premières locales par Sinopec qui utilisera sa propre technologie dans une raffinerie nouvellement construite à Hangzhou (près de Shanghai).
"La raffinerie est l'une des seules, dans le monde, à posséder la capacité de produire à grande échelle du carburant pour l'aviation à partir de biomasse", selon Airbus.
Interrogé par l'AFP, Airbus n'était pas en mesure de préciser quand la production pourrait démarrer.
Pour autant, une porte-parole a souligné que ce ne sera pas à longue échéance.
"Nous en sommes à la sélection de la matière, la biomasse qui doit provenir à 100% de Chine et être durable. Une fois que l'analyse de durabilité et de certification sera terminée, nous lancerons la production", a-t-elle commenté.
Elle a ajouté que le processus de certification prenait entre 6 mois et trois ans. "Mais nous sommes plutôt dans l'idée que cela prendra environ un an", a-t-elle encore déclaré.
Airbus explique apporter "son expertise technique", acquise lors des processus antérieurs de certification auprès des autorités américaines et européennes.
L'avionneur contribue déjà au développement de carburants alternatifs en Australie, en Amérique Latine, en Europe et au Moyen-Orient.
Le développement de biocarburant en Chine est stratégique pour Airbus, le transport aérien étant l'un des plus prometteurs au monde.
Début septembre, le constructeur du célèbre moyen-courrier A320 et du plus gros avion du monde A380, table sur un marché total d'environ 28.200 avions à livrer entre 2012 et 2031, dont 35% en Asie.
En Chine, le trafic passager devrait augmenter de 6,8% par an d'ici 2031 contre 4,7% pour le trafic mondial, selon des prévisions du constructeur.
Interrogée sur la portée de ce projet avec la Chine qui boycotte la taxe carbone européenne entrée en vigueur le 1er janvier, la porte-parole n'a pas souhaité faire de commentaires.
Cette taxe oblige les compagnies opérant dans l'Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique.
Pour l'heure, seules les compagnies européennes s'y conforment.
Outre le boycott de la taxe, la Chine a pris des mesures de rétorsion en bloquant des commandes de compagnies chinoises pour des Airbus, dont une portant sur dix A330.
L'Allemagne, l'Espagne, la France et le Royaume-Uni, qui soutiennent Airbus, ont réitéré le 11 septembre leur volonté de trouver une solution mondiale à la contribution du transport aérien à la réduction des émissions carbone pour sortir de l'impasse provoquée par ce dispositif européen.
Ils avaient alors regretté les mesures de rétorsion visant Airbus.
http://www.20minutes.fr/economie/1009245-airbus-va-developper-carburant-propre-aviation-chine
mercredi 26 septembre 2012
La Journée du Cheval pour "découvrir l'équitation dans le respect de l'animal"
Découvrir les disciplines équestres mais aussi apprendre à respecter l'animal: 1.500 centres équestres ouvrentt leurs portes dimanche dans toute la France, à l'occasion de la 23e Journée du Cheval.
La Fédération française d'équitation (FFE), organisatrice de la manifestation, vient de rénover le plan de formation du cavalier, incluant notamment l'enseignement de nouvelles matières comme l'éthologie équine, soit l'étude du comportement du cheval.
"Nous avons réformé les Galops, diplômes fédéraux, qui sanctionnent les différentes étapes de la formation du cavalier, en donnant beaucoup d'importance à la connaissance du cheval dans toutes ses dimensions", a expliqué à l'AFP Pierre Olivier, en charge de la formation à la FFE.
"Dans l'enseignement nous avons donc intégré l'éthologie car au-delà d'être une activité sportive, l'équitation est aussi l'occasion de créer une relation forte avec un animal vivant, et non une mobylette, qui doit être respecté", a-t-il ajouté.
Le nouveau plan de formation s'appuie sur "la pédagogie de la réussite" pour proposer un apprentissage en douceur, grâce à une approche ludique et à des mises en situation qui facilitent les premiers pas, comme le recours à un montoir pour se mettre en selle.
L'équitation, troisième sport le plus pratiqué derrière le football et le tennis en France, propose une trentaine de disciplines: saut d'obstacles, dressage, attelage, voltige ou polo.
1.700 manifestations
Baptêmes à poney, à cheval ou en attelage, promenades dans les petits chemins ou les allées forestières, spectacles équestres: de 14H00 à 17H00, le grand public pourra découvrir les mille et une facettes du monde équestre.
Les cavaliers des clubs hippiques offriront plus de 1.700 manifestations, comme des carrousels, présentations de dressage sur fond musical, parcours de saut d'obstacles, chorégraphies en musique de voltige ou des démonstrations des disciplines émergentes ou de tradition, telles l'équitation western et Camargue.
En Normandie, terre d'élevage du cheval de sport et de courses, au Pole international du cheval de Deauville (Calvados) les jeunes pourront s'initier aux jeux à poneys et apprendre les soins aux chevaux, découvrir le paddock polo et la maréchalerie, ainsi que le métier de jockey en chevauchant un cheval mécanique de l'école des courses hippiques.
Dans les Bouches-du-Rhône, les "Gardians de Crau" démontreront la maniabilité de leurs petits chevaux blancs camarguais au cours d'une démonstration d'équitation de travail.
Ceux qui se rendront à l'hippodrome de Vincennes pour assister aux courses de trot pourront mettre leurs enfants à poney pour qu'ils découvrent les rudiments du "poney sitting", sorte de gymkhana ou parcours de maniabilité. Des calèches au lieu des traditionnelles navettes les conduiront sur le champ de courses.
La France est un peuple cavalier. Les titulaires de la carte de cavalier sont passés de 447.139 licenciés en 2002 à 706.449 en 2012, soit une hausse d'environ 60% en 10 ans, selon la FFE.
Elle estime qu'avec 45.000 emplois et plus de 5.000 entreprises équestres recensées, l'équitation est le premier employeur français du monde sportif.
http://www.20minutes.fr/article/1008609/journee-cheval-decouvrir-equitation-respect-animal
La Fédération française d'équitation (FFE), organisatrice de la manifestation, vient de rénover le plan de formation du cavalier, incluant notamment l'enseignement de nouvelles matières comme l'éthologie équine, soit l'étude du comportement du cheval.
"Nous avons réformé les Galops, diplômes fédéraux, qui sanctionnent les différentes étapes de la formation du cavalier, en donnant beaucoup d'importance à la connaissance du cheval dans toutes ses dimensions", a expliqué à l'AFP Pierre Olivier, en charge de la formation à la FFE.
"Dans l'enseignement nous avons donc intégré l'éthologie car au-delà d'être une activité sportive, l'équitation est aussi l'occasion de créer une relation forte avec un animal vivant, et non une mobylette, qui doit être respecté", a-t-il ajouté.
Le nouveau plan de formation s'appuie sur "la pédagogie de la réussite" pour proposer un apprentissage en douceur, grâce à une approche ludique et à des mises en situation qui facilitent les premiers pas, comme le recours à un montoir pour se mettre en selle.
L'équitation, troisième sport le plus pratiqué derrière le football et le tennis en France, propose une trentaine de disciplines: saut d'obstacles, dressage, attelage, voltige ou polo.
1.700 manifestations
Baptêmes à poney, à cheval ou en attelage, promenades dans les petits chemins ou les allées forestières, spectacles équestres: de 14H00 à 17H00, le grand public pourra découvrir les mille et une facettes du monde équestre.
Les cavaliers des clubs hippiques offriront plus de 1.700 manifestations, comme des carrousels, présentations de dressage sur fond musical, parcours de saut d'obstacles, chorégraphies en musique de voltige ou des démonstrations des disciplines émergentes ou de tradition, telles l'équitation western et Camargue.
En Normandie, terre d'élevage du cheval de sport et de courses, au Pole international du cheval de Deauville (Calvados) les jeunes pourront s'initier aux jeux à poneys et apprendre les soins aux chevaux, découvrir le paddock polo et la maréchalerie, ainsi que le métier de jockey en chevauchant un cheval mécanique de l'école des courses hippiques.
Dans les Bouches-du-Rhône, les "Gardians de Crau" démontreront la maniabilité de leurs petits chevaux blancs camarguais au cours d'une démonstration d'équitation de travail.
Ceux qui se rendront à l'hippodrome de Vincennes pour assister aux courses de trot pourront mettre leurs enfants à poney pour qu'ils découvrent les rudiments du "poney sitting", sorte de gymkhana ou parcours de maniabilité. Des calèches au lieu des traditionnelles navettes les conduiront sur le champ de courses.
La France est un peuple cavalier. Les titulaires de la carte de cavalier sont passés de 447.139 licenciés en 2002 à 706.449 en 2012, soit une hausse d'environ 60% en 10 ans, selon la FFE.
Elle estime qu'avec 45.000 emplois et plus de 5.000 entreprises équestres recensées, l'équitation est le premier employeur français du monde sportif.
http://www.20minutes.fr/article/1008609/journee-cheval-decouvrir-equitation-respect-animal
mardi 25 septembre 2012
lundi 24 septembre 2012
dimanche 23 septembre 2012
samedi 22 septembre 2012
Que faire d'un téléphone mobile que l'on n'utilise plus ?
A force de changer de mobiles, les Français gardent plusieurs dizaines de millions de téléphones inutilisés dans leurs tiroirs, selon les professionnels du secteur, alors qu'il existe de nombreuses possibilités de les réemployer, les recycler voire même les monnayer.
Chaque année, près de 20 millions de mobiles neufs sont vendus. Or, un peu plus d'un million seulement (1.016.622 en 2011) sont collectés par les opérateurs membres de la Fédération française des télécoms (FFT).
Pourtant, ces deux dernières années, le marché a complètement changé, les simples portables laissant la place à des smartphones, téléphones haut de gamme branchés sur internet, qui gardent une forte valeur même au bout d'une année ou deux d'utilisation.
Par ailleurs, la croissance sur le marché français des offres sans téléphone subventionné, notamment avec l'arrivée de Free Mobile, incite les consommateurs à aller chercher leurs vieux appareils dans les tiroirs.
"Il y a maintenant un vrai marché de l'occasion", assure Christian Lefferère, directeur Europe du site de revente de téléphones Love2recycle, filiale du groupe Anovo lancée il y a trois ans en France, qui constate "une explosion des ventes de produits de seconde main reconditionnés".
A chaque sortie d'un nouvel iPhone par exemple, "des gens revendent leur ancien modèle" avant d'acheter le nouveau, raconte-t-il, ajoutant que le site peut racheter un smartphone jusqu'à 400 euros.
Et si un portable n'a plus de valeur marchande, raison de plus de s'en débarrasser, mais dans une filière qui permette le recyclage de l'appareil.
"Négligence" ou "ignorance"
S'il y a dans les tiroirs de chaque ménage français "au minimum 3 à 4 téléphones portables", c'est souvent "par négligence ou tout simplement par ignorance", indique Guillaume Duparay, directeur du développement chez Eco-systèmes, un organisme spécialisé dans la collecte et le recyclage des déchets électroniques.
"En plus, il y a un lien affectif avec les téléphones portables: on ne se voit pas jeter ces doudous qui nous ont accompagnés 18 mois", la durée moyenne d'utilisation, estime-t-il, d'autant plus que souvent ils détiennent beaucoup de données personnelles: répertoire, notes et agenda.
Il est donc important de savoir à qui les confier, en toute sécurité, avec un effacement des données garanti et donc une traçabilité de l'appareil.
Eco-systèmes travaille avec les Ateliers du Bocage, une entreprise de recyclage située dans les Deux-Sèvres qui fait partie du réseau solidaire d'Emmaüs France et emploie une soixantaine de salariés rien que pour l'activité mobile.
L'organisme "leur envoie les téléphones GSM dits +sans valeur+, et sur 100 téléphones, il y en a au moins 25 ou 30 qui pourront être réemployés", tandis que les autres seront démontés et recyclés dans des filières spécialisées, explique Etienne Delorme, chargé de la communication de ces Ateliers.
Les Ateliers du Bocage "privilégient les téléphones qui peuvent avoir une seconde vie", en les réparant si besoin, en y supprimant toutes données personnelles puis en les reconditionnant, raconte-t-il.
Ils ont ainsi traité 439.000 portables en 2011, dont 78% obsolètes ou non réparables sont partis au recyclage. C'est alors de nouveau Eco-systèmes qui intervient en prenant en charge les flux de déchets qui partent chez des prestataires spécialisés.
"On arrive quasiment à un niveau de recyclage maximum. Les process sont assez poussés avec des traitements au niveau de l'imagerie laser, de l'extraction minière pour aller chercher jusqu'au gramme de matière rare comme le cuivre et l'argent voire rarissime comme le coltan", indique M. Duparay.
http://www.20minutes.fr/article/1007047/faire-telephone-mobile-utilise-plus
Chaque année, près de 20 millions de mobiles neufs sont vendus. Or, un peu plus d'un million seulement (1.016.622 en 2011) sont collectés par les opérateurs membres de la Fédération française des télécoms (FFT).
Pourtant, ces deux dernières années, le marché a complètement changé, les simples portables laissant la place à des smartphones, téléphones haut de gamme branchés sur internet, qui gardent une forte valeur même au bout d'une année ou deux d'utilisation.
Par ailleurs, la croissance sur le marché français des offres sans téléphone subventionné, notamment avec l'arrivée de Free Mobile, incite les consommateurs à aller chercher leurs vieux appareils dans les tiroirs.
"Il y a maintenant un vrai marché de l'occasion", assure Christian Lefferère, directeur Europe du site de revente de téléphones Love2recycle, filiale du groupe Anovo lancée il y a trois ans en France, qui constate "une explosion des ventes de produits de seconde main reconditionnés".
A chaque sortie d'un nouvel iPhone par exemple, "des gens revendent leur ancien modèle" avant d'acheter le nouveau, raconte-t-il, ajoutant que le site peut racheter un smartphone jusqu'à 400 euros.
Et si un portable n'a plus de valeur marchande, raison de plus de s'en débarrasser, mais dans une filière qui permette le recyclage de l'appareil.
"Négligence" ou "ignorance"
S'il y a dans les tiroirs de chaque ménage français "au minimum 3 à 4 téléphones portables", c'est souvent "par négligence ou tout simplement par ignorance", indique Guillaume Duparay, directeur du développement chez Eco-systèmes, un organisme spécialisé dans la collecte et le recyclage des déchets électroniques.
"En plus, il y a un lien affectif avec les téléphones portables: on ne se voit pas jeter ces doudous qui nous ont accompagnés 18 mois", la durée moyenne d'utilisation, estime-t-il, d'autant plus que souvent ils détiennent beaucoup de données personnelles: répertoire, notes et agenda.
Il est donc important de savoir à qui les confier, en toute sécurité, avec un effacement des données garanti et donc une traçabilité de l'appareil.
Eco-systèmes travaille avec les Ateliers du Bocage, une entreprise de recyclage située dans les Deux-Sèvres qui fait partie du réseau solidaire d'Emmaüs France et emploie une soixantaine de salariés rien que pour l'activité mobile.
L'organisme "leur envoie les téléphones GSM dits +sans valeur+, et sur 100 téléphones, il y en a au moins 25 ou 30 qui pourront être réemployés", tandis que les autres seront démontés et recyclés dans des filières spécialisées, explique Etienne Delorme, chargé de la communication de ces Ateliers.
Les Ateliers du Bocage "privilégient les téléphones qui peuvent avoir une seconde vie", en les réparant si besoin, en y supprimant toutes données personnelles puis en les reconditionnant, raconte-t-il.
Ils ont ainsi traité 439.000 portables en 2011, dont 78% obsolètes ou non réparables sont partis au recyclage. C'est alors de nouveau Eco-systèmes qui intervient en prenant en charge les flux de déchets qui partent chez des prestataires spécialisés.
"On arrive quasiment à un niveau de recyclage maximum. Les process sont assez poussés avec des traitements au niveau de l'imagerie laser, de l'extraction minière pour aller chercher jusqu'au gramme de matière rare comme le cuivre et l'argent voire rarissime comme le coltan", indique M. Duparay.
http://www.20minutes.fr/article/1007047/faire-telephone-mobile-utilise-plus
vendredi 21 septembre 2012
Toxicité «alarmante» pour des rats nourris avec un maïs OGM
Une étude montre que les rats nourris avec des OGM meurent plus jeunes et développent plus de cancers...
Les résultats sont alarmants. Selon une étude de long terme à paraître ce mercredi en ligne dans la Revue internationale «Food and Chemical Toxicology» et présentée par ses auteurs comme une «première mondiale», des rats nourris avec un maïs OGM meurent plus jeunes et souffrent plus souvent de cancers que les autres.
Dans cette étude, on observe par exemple deux à trois fois plus de mortalité chez les femelles traitées. «Il y a deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes», a expliqué à l'AFP Gilles-Eric Seralini, professeur à l'Université de Caen, qui a dirigé l'étude.
Le maïs était introduit au sein d'un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain. «Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits», résume le chercheur, qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM dans 30 pays.
«Le premier mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. Le première femelle huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts», détaille-t-il. Côté tumeurs, elles apparaissant jusqu'à 600 jours avant chez les mâles (au niveau de la peau et des reins) et en moyenne 94 jours avant pour les femelles (au niveau des glandes mammaires).
«A la dose la plus faible de Roundup, qui correspond à ce qu'on peut trouver dans l'eau en Bretagne au moment des épandages de ce produit, on observe 2,5 fois plus de tumeurs mammaires», souligne le professeur.
Les OGM agricoles sont modifiés pour tolérer ou produire des pesticides: 100% des OGM cultivés à grande échelle en 2011 sont des plantes à pesticides, a souligné Gilles-Eric Séralini. «Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement que les agences sanitaires, les gouvernements et les industriels ne l'ont fait», a affirmé le professeur.
L'étude a été financée par la fondation Ceres, financées notamment par une cinquantaine d'entreprises parfois dans l'alimentaire qui ne produisent pas d'OGM, et la Fondation Charles Leopold Meyer pour le progrès pour l'homme.
Les fonds sont gérés par le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), dont Gilles-Eric Séralini préside le conseil scientifique et dont le conseil d'administration a été présidé par Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement.
http://www.20minutes.fr/article/1006353/toxicite-alarmante-rats-nourris-mais-ogm
Les résultats sont alarmants. Selon une étude de long terme à paraître ce mercredi en ligne dans la Revue internationale «Food and Chemical Toxicology» et présentée par ses auteurs comme une «première mondiale», des rats nourris avec un maïs OGM meurent plus jeunes et souffrent plus souvent de cancers que les autres.
Dans cette étude, on observe par exemple deux à trois fois plus de mortalité chez les femelles traitées. «Il y a deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes», a expliqué à l'AFP Gilles-Eric Seralini, professeur à l'Université de Caen, qui a dirigé l'étude.
Régime alimentaire américain
Deux cents rats ont été alimentés pendant deux ans maximum soit avec un maïs OGM NK603 seul, soit avec ce maïs OGM traité au Roundup, soit avec du maïs non OGM traité au Roundup, herbicide le plus utilisé au monde. Ces deux produits sont la propriété du groupe américain Monsanto.Le maïs était introduit au sein d'un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain. «Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits», résume le chercheur, qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM dans 30 pays.
«Le premier mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. Le première femelle huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts», détaille-t-il. Côté tumeurs, elles apparaissant jusqu'à 600 jours avant chez les mâles (au niveau de la peau et des reins) et en moyenne 94 jours avant pour les femelles (au niveau des glandes mammaires).
Tumeurs plus grosses que des balles de ping-pong
Les chercheurs ont constaté que 93% des tumeurs des femelles étaient mammaires tandis que la majorité des mâles sont morts de problèmes hépatiques ou rénaux. L'article de Food and Chemical Toxicology, dont l'AFP a obtenu copie, montre des rats femelles de laboratoire avec des tumeurs plus grosses que des balles de ping-pong.«A la dose la plus faible de Roundup, qui correspond à ce qu'on peut trouver dans l'eau en Bretagne au moment des épandages de ce produit, on observe 2,5 fois plus de tumeurs mammaires», souligne le professeur.
Les OGM agricoles sont modifiés pour tolérer ou produire des pesticides: 100% des OGM cultivés à grande échelle en 2011 sont des plantes à pesticides, a souligné Gilles-Eric Séralini. «Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement que les agences sanitaires, les gouvernements et les industriels ne l'ont fait», a affirmé le professeur.
«Les meilleurs tests avant d'aller tester chez l'homme»
Selon lui, le NK603 n'avait jusqu'alors été testé que sur une période de trois mois. Quelques OGM ont déjà été testés à trois ans, mais jamais avec des analyses aussi approfondies. C'est la première fois, selon Gilles-Eric Séralini, que le Roundup est testé sur le long terme. Jusqu'à présent, seul le principe actif du Roundup sans ses adjuvants avait été testé plus de six mois. «Ce sont les meilleurs tests qu'on peut avoir avant d'aller tester chez l'homme», a dit le chercheur.L'étude a été financée par la fondation Ceres, financées notamment par une cinquantaine d'entreprises parfois dans l'alimentaire qui ne produisent pas d'OGM, et la Fondation Charles Leopold Meyer pour le progrès pour l'homme.
Les fonds sont gérés par le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), dont Gilles-Eric Séralini préside le conseil scientifique et dont le conseil d'administration a été présidé par Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement.
http://www.20minutes.fr/article/1006353/toxicite-alarmante-rats-nourris-mais-ogm
jeudi 20 septembre 2012
mercredi 19 septembre 2012
Revers pour le géant pétrolier Shell, contraint de repousser ses forages en Alaska
Shell a été contraint de repousser à 2013 ses forages en Alaska, perçus comme hautement risqués par les écologistes, après un problème sur un navire, un nouveau revers pour le géant pétrolier qui a investi des milliards de dollars pour développer les ressources de cette région américaine.
L'Artic Challenger, navire du groupe doté d'un système censé éviter tout risque de marée noire lors des forages, a été "endommagé" au niveau du "dôme d'endiguement" lors d'un "test final" d'homologation, a indiqué le groupe anglo-néerlandais lundi dans un communiqué.
"Plusieurs jours" seront nécessaires afin de réparer ce système crucial pour permettre à Shell d'obtenir les autorisations définitives, et le groupe a donc décidé de "renoncer à forer dans les zones d'hydrocarbures cette année" afin de "poser des bases solides pour les opérations en 2013", a annoncé Shell.
Le groupe devait à l'origine commencer à forer en 2010 mais avait déjà vu son programme gelé après la terrible marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique, causée par l'explosion de la plate-forme du britannique BP, Deepwater Horizon.
Après cette annonce, Shell cédait lundi 0,49% à 2.250 pence à la Bourse de Londres, dans un marché en baisse de 0,22%.
"Déçu" que le système d'endiguement de fuites de pétrole ne soit pas immédiatement opérationnel, Shell assure toutefois que la sécurité passe avant tout, dans un contexte de haute surveillance aux Etats-Unis depuis la marée noire de 2010.
"Nous ne conduirons aucune opération" avant d'être "pleinement préparés à le faire dans la sécurité", a affirmé le groupe.
Avant la fin de la saison d'exploration qui pourrait intervenir fin septembre, lorsque la glace empêchera toute opération, Shell va toutefois commencer le forage du plus grand nombre possible de têtes de puits, qui seront ensuite refermées avant la reprise des opérations l'année prochaine.
Il devrait démarrer par ailleurs des forages uniquement "exploratoires" dans la mer de Beaufort.
L'annonce du report des forages intervient alors que le groupe avait suscité des inquiétudes en juillet lorsque son navire Noble Discoverer s'était dangereusement rapproché de la côte en Alaska, manquant de peu de s'échouer, après avoir rompu ses amarres.
La semaine dernière, par "mesure de précaution", ce navire avait dû interrompre un forage à peine entamé, afin d'éviter un éventuel choc avec la banquise.
Shell avait participé au développement de l'extraction pétrolière en Alaska dès les années 1950. Il s'était retiré de la région à partir de 1997 avant d'y faire son grand retour ces dernières années en investissant des milliards de dollars dans des permis d'exploration couvrant de vastes zones sous-marines en mer de Beaufort (au nord de l'Alaska) et en mer des Tchouktches, au nord du détroit de Béring.
Au grand dam des défenseurs de l'environnement qui jugent les forages très risqués au large de cette région qui a déjà été le lieu d'une des plus grosses marées noires de l'histoire, lorsque le pétrolier américain Exxon Valdez s'est échoué en 1989, déversant quelque 40 millions de litres de pétrole dans la mer et polluant 1.300 kilomètres de côtes.
Shell "a dépensé la majeure partie de son programme de 5 milliards de dollars pour l'Arctique mais nous pouvons maintenant voir à quel point cela était un pari monumental irréfléchi", a dénoncé Ben Ayliffe de Greenpeace, appelant les investisseurs à se demander "s'il vaut vraiment la peine d'investir des sommes d'argent aussi énormes pour tenter d'exploiter le fragile Océan Arctique".
Le groupe juge lui que son programme d'exploration "reste très important pour les besoins en énergie de l'Amérique, pour l'économie et l'emploi en Alaska et pour Shell".
http://www.20minutes.fr/economie/1004969-revers-geant-petrolier-shell-contraint-repousser-forages-alaska
L'Artic Challenger, navire du groupe doté d'un système censé éviter tout risque de marée noire lors des forages, a été "endommagé" au niveau du "dôme d'endiguement" lors d'un "test final" d'homologation, a indiqué le groupe anglo-néerlandais lundi dans un communiqué.
"Plusieurs jours" seront nécessaires afin de réparer ce système crucial pour permettre à Shell d'obtenir les autorisations définitives, et le groupe a donc décidé de "renoncer à forer dans les zones d'hydrocarbures cette année" afin de "poser des bases solides pour les opérations en 2013", a annoncé Shell.
Le groupe devait à l'origine commencer à forer en 2010 mais avait déjà vu son programme gelé après la terrible marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique, causée par l'explosion de la plate-forme du britannique BP, Deepwater Horizon.
Après cette annonce, Shell cédait lundi 0,49% à 2.250 pence à la Bourse de Londres, dans un marché en baisse de 0,22%.
"Déçu" que le système d'endiguement de fuites de pétrole ne soit pas immédiatement opérationnel, Shell assure toutefois que la sécurité passe avant tout, dans un contexte de haute surveillance aux Etats-Unis depuis la marée noire de 2010.
"Nous ne conduirons aucune opération" avant d'être "pleinement préparés à le faire dans la sécurité", a affirmé le groupe.
Avant la fin de la saison d'exploration qui pourrait intervenir fin septembre, lorsque la glace empêchera toute opération, Shell va toutefois commencer le forage du plus grand nombre possible de têtes de puits, qui seront ensuite refermées avant la reprise des opérations l'année prochaine.
Il devrait démarrer par ailleurs des forages uniquement "exploratoires" dans la mer de Beaufort.
L'annonce du report des forages intervient alors que le groupe avait suscité des inquiétudes en juillet lorsque son navire Noble Discoverer s'était dangereusement rapproché de la côte en Alaska, manquant de peu de s'échouer, après avoir rompu ses amarres.
La semaine dernière, par "mesure de précaution", ce navire avait dû interrompre un forage à peine entamé, afin d'éviter un éventuel choc avec la banquise.
Shell avait participé au développement de l'extraction pétrolière en Alaska dès les années 1950. Il s'était retiré de la région à partir de 1997 avant d'y faire son grand retour ces dernières années en investissant des milliards de dollars dans des permis d'exploration couvrant de vastes zones sous-marines en mer de Beaufort (au nord de l'Alaska) et en mer des Tchouktches, au nord du détroit de Béring.
Au grand dam des défenseurs de l'environnement qui jugent les forages très risqués au large de cette région qui a déjà été le lieu d'une des plus grosses marées noires de l'histoire, lorsque le pétrolier américain Exxon Valdez s'est échoué en 1989, déversant quelque 40 millions de litres de pétrole dans la mer et polluant 1.300 kilomètres de côtes.
Shell "a dépensé la majeure partie de son programme de 5 milliards de dollars pour l'Arctique mais nous pouvons maintenant voir à quel point cela était un pari monumental irréfléchi", a dénoncé Ben Ayliffe de Greenpeace, appelant les investisseurs à se demander "s'il vaut vraiment la peine d'investir des sommes d'argent aussi énormes pour tenter d'exploiter le fragile Océan Arctique".
Le groupe juge lui que son programme d'exploration "reste très important pour les besoins en énergie de l'Amérique, pour l'économie et l'emploi en Alaska et pour Shell".
http://www.20minutes.fr/economie/1004969-revers-geant-petrolier-shell-contraint-repousser-forages-alaska
mardi 18 septembre 2012
lundi 17 septembre 2012
dimanche 16 septembre 2012
Les maisons écolos-solaires de demain en compétition à Madrid
Une maison portugaise qui pivote à 180 degrés en fonction du soleil, une autre japonaise entourée d'une rizière et d'arbres fruitiers pour être auto-suffisante: 19 équipes universitaires du monde entier exposent les maisons écolos-solaires de demain dans un concours à Madrid.
Les concurrents qui s'affrontent de vendredi au 30 septembre à l'occasion du deuxième Solar Decathlon Europe (SDE) ont eu une dizaine de jours pour construire un prototype de maison ayant le soleil pour seule source d'énergie.
Certains avouent avoir d'ailleurs travaillé jour et nuit et ont eu du mal à être prêts pour l'ouverture de l'exposition, nichée dans le bois de Casa del Campo, dans l'ouest de la capitale espagnole.
Objectif du concours: "sensibiliser les citoyens à l'importance de l'environnement et la construction durable", disent les organisateurs du concours, sponsorisé par des entreprises privées et l'Etat espagnol qui a donné jusqu'à 50.000 euros à chacune des équipes.
Baptisé Solar Decathlon Europe en raison des dix épreuves que doivent passer les concurrents, le concours prime la maison "qui consomme le moins et qui produit le moins de rejet durant son cycle de vie".
Pour y parvenir, les étudiants ont rivalisé d'idées pour récupérer le maximum d'énergie solaire et en utiliser le minimum. Mais ils sont aussi jugés sur l'efficacité énergétique, le confort ou encore la convivialité et la communication avec l'extérieur.
"La maison peut tourner à 180 degrés" au moyen d'une commande électrique, explique Joao Agostinho, un étudiant en ingéniérie de 23 ans, montrant la villa portugaise de l'université de Porto, recouverte d'une "peau de panneaux photovoltaïques" orientable.
Comme les autres, la maison produit plus d'énergie qu'elle en consomme et le reste sert à l'éclairage commun du "village" ou encore à recharger les voitures électriques.
L'équipe française de l'école nationale supérieure d'architecture de Grenoble a elle misé sur "un éco-système urbain avec des nano-tours" qui s'intègrent dans une ville, exposant les deux derniers étages de son projet baptisé "Canopée".
Au dernier étage, un espace commun baigné de lumière sous un plafond de verre photovoltaïque de couleur verte, a été imaginé pour "donner un effet de canopée" et inspirer la détente, explique Christophe de Tricaud, étudiant en architecture de 25 ans et coordinateur du projet.
Au-dessous, on retrouve un étage aménagé comme une maison avec dans les coursives extérieures des bacs pour le jardinage et à l'intérieur un espace avec un mur coulissant par commande électrique qui permet d'agrandir la cuisine ou le salon ou encore de faire une chambre supplémentaire.
Les Japonais de l'université de Chiba ont eux visé la convivialité et l'attrait visuel, offrant une maison ceinte d'une rizière, d'arbres fruitiers, d'arômes de toutes sortes et de plantes grimpantes le long de filins.
"Le concept est de sauver l'identité de la maison japonaise mélangée avec des matériaux modernes", explique l'un des étudiants du projet.
"Notre maison est ouverte sur l'extérieur et est une invitation adressée aux autres pour qu'ils viennent nous voir", ajoute-t-il.
Non loin, la maison chinoise attire aussi l'oeil, avec ses murs extérieurs faits de grands losanges de bambou entrecroisés jaunes, surmontés de gigantesques panneaux solaires foncés.
Au total, cinq projets espagnols, deux français, un franco-italien, un italien, deux allemands, un danois, un portugais, un roumain, un hongrois, un japonais, un chinois, un égyptien et un brésilien sont en lice.
La première édition européenne du Solar Decathlon, une compétition organisée au départ par le département américain de l'Energie depuis 1999, avait attiré 200.000 visiteurs en 2010 à Madrid.
La Chine devrait organiser la prochaine édition de 2013 et la France celle de 2014.
http://www.20minutes.fr/article/1003728/maisons-ecolos-solaires-demain-competition-madrid
Les concurrents qui s'affrontent de vendredi au 30 septembre à l'occasion du deuxième Solar Decathlon Europe (SDE) ont eu une dizaine de jours pour construire un prototype de maison ayant le soleil pour seule source d'énergie.
Certains avouent avoir d'ailleurs travaillé jour et nuit et ont eu du mal à être prêts pour l'ouverture de l'exposition, nichée dans le bois de Casa del Campo, dans l'ouest de la capitale espagnole.
Objectif du concours: "sensibiliser les citoyens à l'importance de l'environnement et la construction durable", disent les organisateurs du concours, sponsorisé par des entreprises privées et l'Etat espagnol qui a donné jusqu'à 50.000 euros à chacune des équipes.
Baptisé Solar Decathlon Europe en raison des dix épreuves que doivent passer les concurrents, le concours prime la maison "qui consomme le moins et qui produit le moins de rejet durant son cycle de vie".
Pour y parvenir, les étudiants ont rivalisé d'idées pour récupérer le maximum d'énergie solaire et en utiliser le minimum. Mais ils sont aussi jugés sur l'efficacité énergétique, le confort ou encore la convivialité et la communication avec l'extérieur.
"La maison peut tourner à 180 degrés" au moyen d'une commande électrique, explique Joao Agostinho, un étudiant en ingéniérie de 23 ans, montrant la villa portugaise de l'université de Porto, recouverte d'une "peau de panneaux photovoltaïques" orientable.
Comme les autres, la maison produit plus d'énergie qu'elle en consomme et le reste sert à l'éclairage commun du "village" ou encore à recharger les voitures électriques.
L'équipe française de l'école nationale supérieure d'architecture de Grenoble a elle misé sur "un éco-système urbain avec des nano-tours" qui s'intègrent dans une ville, exposant les deux derniers étages de son projet baptisé "Canopée".
Au dernier étage, un espace commun baigné de lumière sous un plafond de verre photovoltaïque de couleur verte, a été imaginé pour "donner un effet de canopée" et inspirer la détente, explique Christophe de Tricaud, étudiant en architecture de 25 ans et coordinateur du projet.
Au-dessous, on retrouve un étage aménagé comme une maison avec dans les coursives extérieures des bacs pour le jardinage et à l'intérieur un espace avec un mur coulissant par commande électrique qui permet d'agrandir la cuisine ou le salon ou encore de faire une chambre supplémentaire.
Les Japonais de l'université de Chiba ont eux visé la convivialité et l'attrait visuel, offrant une maison ceinte d'une rizière, d'arbres fruitiers, d'arômes de toutes sortes et de plantes grimpantes le long de filins.
"Le concept est de sauver l'identité de la maison japonaise mélangée avec des matériaux modernes", explique l'un des étudiants du projet.
"Notre maison est ouverte sur l'extérieur et est une invitation adressée aux autres pour qu'ils viennent nous voir", ajoute-t-il.
Non loin, la maison chinoise attire aussi l'oeil, avec ses murs extérieurs faits de grands losanges de bambou entrecroisés jaunes, surmontés de gigantesques panneaux solaires foncés.
Au total, cinq projets espagnols, deux français, un franco-italien, un italien, deux allemands, un danois, un portugais, un roumain, un hongrois, un japonais, un chinois, un égyptien et un brésilien sont en lice.
La première édition européenne du Solar Decathlon, une compétition organisée au départ par le département américain de l'Energie depuis 1999, avait attiré 200.000 visiteurs en 2010 à Madrid.
La Chine devrait organiser la prochaine édition de 2013 et la France celle de 2014.
http://www.20minutes.fr/article/1003728/maisons-ecolos-solaires-demain-competition-madrid
samedi 15 septembre 2012
Conférence environnementale : Delphine Batho prône le «patriotisme écologique
Selon la ministre de l'Ecologie, cela permettrait de redresser les entreprises vertes françaises...
La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a défendu dans un entretien à l'AFP «le patriotisme écologique» pour redresser les entreprises françaises de l'économie verte, juste avant l'ouverture vendredi de la conférence environnementale voulue par François Hollande. Des mesures d'urgence pour les filières éolienne et solaire hexagonales, actuellement en difficulté, doivent être annoncées samedi au terme de deux jours de tables rondes consacrées à l'avenir énergétique et environnemental de la France. «Cela confine à l'absurde que le développement des énergies renouvelables contribue à creuser le déficit de la balance commerciale alors qu'on a des savoir-faire», a fait valoir Delphine Batho à l'AFP.
La prise en compte du «made in France» figurait déjà dans le premier grand appel d'offres français dans l'éolien en mer, qui avait essentiellement consacré des groupes français, EDF et Alstom principalement, mais aussi Areva. Selon des sources concordantes, l'appel d'offres pour deux champs éoliens en mer supplémentaires (Le Tréport et Noirmoutier, en plus des 4 projets déjà retenus) doit d'ailleurs être lancé samedi, une information que Delphine Batho s'est refusée à confirmer.
Deux mois après la conférence sociale et cinq ans après le Grenelle, François Hollande ouvre vendredi le chapitre écologique de son quinquennat avec une conférence de deux jours censée relancer le dialogue environnemental, à la peine, entre Etat, ONG, entreprises, syndicats et élus. Un grand débat sur la transition énergétique doit suivre à l'automne et s'étaler en 2013. La ministre a rejeté les accusations de ceux qui voient ces grandes discussions comme une perte de temps face à l'urgence écologique: «Le débat, ce n'est pas pour enliser les décisions. Surtout quand on doit faire des choix qui engagent bien au-delà du quinquennat». Alors que les ambitions environnementales s'effacent avec l'enlisement dans la crise économique, Delphine Batho a aussi invité à voir l'écologie non pas comme «une contrainte mais comme un facteur de compétitivité». «Dans la situation économique actuelle, il n'y a pas 36 politiques qui peuvent jouer un effet de levier sur la croissance. Il y a la politique du logement, et il y a tout ce qui est lié à la croissance verte», selon elle
http://www.20minutes.fr/politique/1002544-batho-prone-patriotisme-ecologique-avant-conference-environnementale
La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a défendu dans un entretien à l'AFP «le patriotisme écologique» pour redresser les entreprises françaises de l'économie verte, juste avant l'ouverture vendredi de la conférence environnementale voulue par François Hollande. Des mesures d'urgence pour les filières éolienne et solaire hexagonales, actuellement en difficulté, doivent être annoncées samedi au terme de deux jours de tables rondes consacrées à l'avenir énergétique et environnemental de la France. «Cela confine à l'absurde que le développement des énergies renouvelables contribue à creuser le déficit de la balance commerciale alors qu'on a des savoir-faire», a fait valoir Delphine Batho à l'AFP.
Made in France
La ministre a notamment suggéré que la production en France soit un critère dans les appels d'offres dans les énergies renouvelables, comme le suggère un rapport commandé par le gouvernement. Il s'agirait «d'intégrer dans les marchés publics et les appels d'offres des clauses liées à la création de valeur ajoutée en France (...) et j'y suis éminemment favorable», a déclaré Delphine Batho, se contentant de dire que cette proposition «pourrait» être entérinée samedi.La prise en compte du «made in France» figurait déjà dans le premier grand appel d'offres français dans l'éolien en mer, qui avait essentiellement consacré des groupes français, EDF et Alstom principalement, mais aussi Areva. Selon des sources concordantes, l'appel d'offres pour deux champs éoliens en mer supplémentaires (Le Tréport et Noirmoutier, en plus des 4 projets déjà retenus) doit d'ailleurs être lancé samedi, une information que Delphine Batho s'est refusée à confirmer.
«Un cadre réglementaire pérenne»
La ministre s'est rendue mercredi à Ormes (Loiret), au siège de Vergnet, pionnier français de l'éolien actuellement en difficulté. Spécialisé dans les zones cycloniques avec une éolienne rabattable en cas d'ouragan, ce constructeur a vu s'effondrer ses importants marchés outre-mer, notamment à cause de contraintes réglementaires. «Les entreprises ont surtout besoin de visibilité à long terme, avec un cadre réglementaire pérenne et stable», a dit Delphine Batho à l'AFP. «Il y a eu une instabilité réglementaire et tarifaire qui a créé des mouvements de stop and go», a-t-elle déploré.Deux mois après la conférence sociale et cinq ans après le Grenelle, François Hollande ouvre vendredi le chapitre écologique de son quinquennat avec une conférence de deux jours censée relancer le dialogue environnemental, à la peine, entre Etat, ONG, entreprises, syndicats et élus. Un grand débat sur la transition énergétique doit suivre à l'automne et s'étaler en 2013. La ministre a rejeté les accusations de ceux qui voient ces grandes discussions comme une perte de temps face à l'urgence écologique: «Le débat, ce n'est pas pour enliser les décisions. Surtout quand on doit faire des choix qui engagent bien au-delà du quinquennat». Alors que les ambitions environnementales s'effacent avec l'enlisement dans la crise économique, Delphine Batho a aussi invité à voir l'écologie non pas comme «une contrainte mais comme un facteur de compétitivité». «Dans la situation économique actuelle, il n'y a pas 36 politiques qui peuvent jouer un effet de levier sur la croissance. Il y a la politique du logement, et il y a tout ce qui est lié à la croissance verte», selon elle
http://www.20minutes.fr/politique/1002544-batho-prone-patriotisme-ecologique-avant-conference-environnementale
vendredi 14 septembre 2012
Fukushima: Inquiétudes autour de la piscine du réacteur 4
Les barres de combustible usagées pourraient être une bombe à retardement...
La menace plane toujours au-dessus de la centrale de Fukushima-Daiichi. Depuis plusieurs mois, des inquiétudes fuitent sur les combustibles usagés stockés dans une piscine du réacteur numéro 4 de la centrale japonaise. Depuis un an et demi, 264 tonnes de barres radioactives baignent dans un bassin situé à trente mètres du sol, simplement recouvertes d’une bâche en plastique. En cas de typhon ou de séisme, une catastrophe serait difficilement évitable.
Les Japonais tremblent et les experts ne sont pas rassurants pour le reste de la planète. «La piscine du réacteur 4 menace l'humanité d'une catastrophe pire encore que celle de Tchernobyl», écrivait Jean-Jacques Delfour, professeur à l'université de Toulouse dans une tribune pour le Monde.fr. De son côté, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) estime que «l’état de la piscine s’améliore». Certes, la radioactivité de l’iode 131 a quasiment disparu, et celle du césium 137 a diminué avec le temps. De plus, Tepco aurait renforcé la structure du bâtiment qui soutient la piscine, explique Thierry Charles, directeur de la sûreté à l’IRSN, au Monde.fr: «Selon les calculs de résistance effectués par les ingénieurs japonais, il faudrait maintenant un séisme extrêmement puissant pour la dégrader et entraîner la mise à l'air libre des combustibles.»
http://www.20minutes.fr/article/1001426/fukushima-inquietudes-autour-piscine-reacteur-4
La menace plane toujours au-dessus de la centrale de Fukushima-Daiichi. Depuis plusieurs mois, des inquiétudes fuitent sur les combustibles usagés stockés dans une piscine du réacteur numéro 4 de la centrale japonaise. Depuis un an et demi, 264 tonnes de barres radioactives baignent dans un bassin situé à trente mètres du sol, simplement recouvertes d’une bâche en plastique. En cas de typhon ou de séisme, une catastrophe serait difficilement évitable.
Dix fois Tchernobyl
Le Nouvel Observateur rapporte ainsi les propos d’un universitaire, le professeur Koichi Kitazawa, président de l’Agence japonaise pour les Sciences et la technologie (JST): «Après avoir écouté des centaines de témoins, ma conviction est faite. A la centrale de Fukushima, le pire est peut-être à venir. A cause de la piscine du réacteur 4, un nouvel accident peut se produire n'importe quand, qui menacerait la survie même de mon pays. Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s'abatte pas sur la centrale.» Selon les estimations, ce serait dix fois la radioactivité dégagée lors de l’accident de Tchernobyl qui pourrait être relâchée. L'Institut de recherche nucléaire universitaire de Kyoto parle même de «5.000 fois la bombe nucléaire d’Hiroshima».Les Japonais tremblent et les experts ne sont pas rassurants pour le reste de la planète. «La piscine du réacteur 4 menace l'humanité d'une catastrophe pire encore que celle de Tchernobyl», écrivait Jean-Jacques Delfour, professeur à l'université de Toulouse dans une tribune pour le Monde.fr. De son côté, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) estime que «l’état de la piscine s’améliore». Certes, la radioactivité de l’iode 131 a quasiment disparu, et celle du césium 137 a diminué avec le temps. De plus, Tepco aurait renforcé la structure du bâtiment qui soutient la piscine, explique Thierry Charles, directeur de la sûreté à l’IRSN, au Monde.fr: «Selon les calculs de résistance effectués par les ingénieurs japonais, il faudrait maintenant un séisme extrêmement puissant pour la dégrader et entraîner la mise à l'air libre des combustibles.»
Combustibles en sursis
Thierry Charles estime que les combustibles étant beaucoup moins chauds qu’en février 2011, les équipes de la centrale auraient plus de temps pour intervenir en cas de catastrophe naturelle qui laisserait les barres de combustible dans un volume d’eau insuffisant pour poursuivre leur refroidissement. Elles risquent alors de fondre et de provoquer des explosions au contact avec l’air ou de s’enfoncer dans la cuve du réacteur. Tepco a entrepris de déplacer les 1.535 barres de combustible usagé dans un site plus sûr. «Ils seront entreposés dans une autre piscine, au sol cette fois-ci en attendant de trouver un centre de stockage», poursuit Thierry Charles. En espérant que leur déménagement, prévu avant la fin 2013 et qui devrait durer un à deux ans, n’arrive pas trop tardhttp://www.20minutes.fr/article/1001426/fukushima-inquietudes-autour-piscine-reacteur-4
jeudi 13 septembre 2012
Les émissions de gaz à effet de serre en baisse de 2,5% dans l'UE en 2011
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la baisse en 2011 dans l'Union européenne (-2,5%), après une année 2010 marquée par une hausse de 2,4%, selon une estimation de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE).
L'AEE précise que les 15 membres de l'UE les plus anciens, engagés dans le protocole de Kyoto, ont même enregistré une baisse de 3,5% de leurs émissions de GES.
Ces baisses ont été réalisées en dépit d'une augmentation de la consommation de charbon et d'une hausse du PIB, souligne l'Agence. Mais l'hiver a été relativement doux dans plusieurs pays européens, ce qui a contribué à réduire les besoins de chauffage des foyers et donc la consommation de gaz naturel, explique l'AEE.
La consommation d'énergies renouvelables a aussi continué à croître en 2011, contribuant ainsi à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre.
En 2011, les 15 membres européens signataires du protocole de Kyoto affichent un niveau d'émissions de GES de 14,1% inférieur à 1990, année de référence pour le protocole qui fixait pour ces pays un objectif de réduction de 8% à l'horizon 2008-2012.
Les émissions de GES des 27, qui ne sont pas engagés collectivement par Kyoto, se sont élevées en 2011 à 14,1% en dessous du niveau de 1990. Leur objectif, non contraignant, est d'atteindre une baisse de 20% d'ici 2020 comparé à 1990.
L'Agence européenne pour l'environnement, basée à Copenhague, publiera en octobre le détail pays par pays des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE.
Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, impose des objectifs chiffrés à 35 pays développés.
Mais cet accord, le seul contraignant au niveau international, ne couvre qu'une partie des émissions globales (un peu plus d'un quart) du fait de sa non ratification par les Etats-Unis et de l'absence d'objectifs contraignants pour la Chine, l'Inde et le Brésil, devenus de très gros émetteurs.
Les négociations pour parvenir à un nouvel accord devant prendre le relais du protocole de Kyoto ont été engagées mais piétinent, certains pays comme le Canada, la Russie ou le Japon ayant même refusé de prendre de nouveaux engagements chiffrés.
http://www.20minutes.fr/article/999117/emissions-gaz-effet-serre-baisse-25-ue-2011
L'AEE précise que les 15 membres de l'UE les plus anciens, engagés dans le protocole de Kyoto, ont même enregistré une baisse de 3,5% de leurs émissions de GES.
Ces baisses ont été réalisées en dépit d'une augmentation de la consommation de charbon et d'une hausse du PIB, souligne l'Agence. Mais l'hiver a été relativement doux dans plusieurs pays européens, ce qui a contribué à réduire les besoins de chauffage des foyers et donc la consommation de gaz naturel, explique l'AEE.
La consommation d'énergies renouvelables a aussi continué à croître en 2011, contribuant ainsi à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre.
En 2011, les 15 membres européens signataires du protocole de Kyoto affichent un niveau d'émissions de GES de 14,1% inférieur à 1990, année de référence pour le protocole qui fixait pour ces pays un objectif de réduction de 8% à l'horizon 2008-2012.
Les émissions de GES des 27, qui ne sont pas engagés collectivement par Kyoto, se sont élevées en 2011 à 14,1% en dessous du niveau de 1990. Leur objectif, non contraignant, est d'atteindre une baisse de 20% d'ici 2020 comparé à 1990.
L'Agence européenne pour l'environnement, basée à Copenhague, publiera en octobre le détail pays par pays des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE.
Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, impose des objectifs chiffrés à 35 pays développés.
Mais cet accord, le seul contraignant au niveau international, ne couvre qu'une partie des émissions globales (un peu plus d'un quart) du fait de sa non ratification par les Etats-Unis et de l'absence d'objectifs contraignants pour la Chine, l'Inde et le Brésil, devenus de très gros émetteurs.
Les négociations pour parvenir à un nouvel accord devant prendre le relais du protocole de Kyoto ont été engagées mais piétinent, certains pays comme le Canada, la Russie ou le Japon ayant même refusé de prendre de nouveaux engagements chiffrés.
http://www.20minutes.fr/article/999117/emissions-gaz-effet-serre-baisse-25-ue-2011
mercredi 12 septembre 2012
CHRONIQUE NATURE : LA JOURNEE ECOLO DE DEMAIN
Il y a quelques semaines avait lieu à Paris le premier concours Design Zéro Déchet. Les étudiants devaient trouver un moyen de diminuer les quantités d’emballages et les autres déchets générés par les produits qui seront mis sur le marché à l’avenir.
Voici à quoi pourrait donc ressembler la journée 0 déchet du futur :
1- Elle commencerait sous la douche. On se laverait avec une pastille de savon, et on se laverait les cheveux avec un shampoing hydrosoluble. C’est-à-dire qu’au contact de l’eau, l’emballage se solubilise et laisse échapper la dose nécessaire. En magasin, il est proposé en ruban de 10 pastilles avec des parfums différents.
2- Arrivé au travail, on se mettrait au boulot à son bureau en bois. Avec un seul tronc d’arbre, on peut en fabriquer 28 ! Les pieds sont fait avec l’écorce. Et les casiers à partir des chutes de bois de la scierie. Ce projet a remporté le 3èmeprix du jury.
3- A l’heure du déjeuner, on pourrait manger une salade emballée dans une feuille de riz comestible. La fourchette serait une « fourchette-bracelet »réutilisable comme bijou. Le tout transporté dans une pièce de tissu japonaise, le Furoshiki, qui devient aussi une serviette réutilisable.
4- A l’heure des courses, fini le sac plastique. Place désormais au sac +. 1erprix du concours. Il peut se transformer en cabas ou en cagette pour les fruits et légumes. Et peu même devenir un pichet pour les jus ou le lait.
Et enfin pour éviter le gaspillage alimentaire (7kg par an et par habitant), un ticket de caisse intelligent pourrait faire son apparition : le Ticketoc. Il informerait sur l’état de fraîcheur des produits achetés. Et en caisse il pourrait même donner droit à une réduction si la date de péremption des produits achetés est proche.
La liste des lauréats et d’autres idées sur www.syctom-paris.fr
CHRONIQUE NATURE : LA JOURNEE ECOLO DE DEMAIN
Voici à quoi pourrait donc ressembler la journée 0 déchet du futur :
1- Elle commencerait sous la douche. On se laverait avec une pastille de savon, et on se laverait les cheveux avec un shampoing hydrosoluble. C’est-à-dire qu’au contact de l’eau, l’emballage se solubilise et laisse échapper la dose nécessaire. En magasin, il est proposé en ruban de 10 pastilles avec des parfums différents.
2- Arrivé au travail, on se mettrait au boulot à son bureau en bois. Avec un seul tronc d’arbre, on peut en fabriquer 28 ! Les pieds sont fait avec l’écorce. Et les casiers à partir des chutes de bois de la scierie. Ce projet a remporté le 3èmeprix du jury.
3- A l’heure du déjeuner, on pourrait manger une salade emballée dans une feuille de riz comestible. La fourchette serait une « fourchette-bracelet »réutilisable comme bijou. Le tout transporté dans une pièce de tissu japonaise, le Furoshiki, qui devient aussi une serviette réutilisable.
4- A l’heure des courses, fini le sac plastique. Place désormais au sac +. 1erprix du concours. Il peut se transformer en cabas ou en cagette pour les fruits et légumes. Et peu même devenir un pichet pour les jus ou le lait.
Et enfin pour éviter le gaspillage alimentaire (7kg par an et par habitant), un ticket de caisse intelligent pourrait faire son apparition : le Ticketoc. Il informerait sur l’état de fraîcheur des produits achetés. Et en caisse il pourrait même donner droit à une réduction si la date de péremption des produits achetés est proche.
La liste des lauréats et d’autres idées sur www.syctom-paris.fr
CHRONIQUE NATURE : LA JOURNEE ECOLO DE DEMAIN
mardi 11 septembre 2012
lundi 10 septembre 2012
samedi 8 septembre 2012
Pour Anne Lauvergeon, le nucléaire a un "brillant avenir" et mérite un vrai débat
L'énergie nucléaire a un "brillant avenir" et mérite un "vrai débat", a plaidé vendredi l'ex-dirigeante du groupe nucléaire Areva, Anne Lauvergeon, estimant que cette source d'énergie était indispensable pour couvrir les besoins futurs en énergie de la planète.
"L'énergie nucléaire, c'est une énergie pas chère, qui n'émet pas de CO2, et (est) domestique. C'est donc une énergie qui, dans le mix énergétique de l'avenir, a un rôle à jouer et qui, pour paraphraser M. Montebourg, a un avenir brillant", a déclaré Mme Lauvergeon.
L'ancienne présidente d'Areva s'exprimait lors d'une réunion-débat organisée par le mouvement patronal Ethic.
"Est-ce qu'on peut se passer du nucléaire dans l'équation actuelle? Collectivement, mondialement, planétairement parlant, non. Après, c'est à chaque pays de décider de son mix énergétique", a-t-elle ajouté.
Historiquement, le nucléaire a été développé en France "sans vrai débat", "rapidement" et par "quelques élites", et "je pense que le nucléaire a intérêt au débat", a-t-elle reconnu.
"Mais il faut que ce soit un vrai débat, qui ne soit pas kidnappé et phagocyté par des gens qui sont plus des idéologues que des praticiens", a poursuivi "Atomic Anne".
Mme Lauvergeon a notamment souhaité que les opposants au nucléaire disent "par quoi on le remplace", et rappelé notamment que les énergies renouvelables, qui fonctionnent de manière intermittente, nécessitaient d'être complétées par d'autres sources d'énergies.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait déclenché fin août une polémique avec les écologistes en qualifiant le nucléaire de "secteur d'avenir".
Mme Lauvergeon a également évoqué ses désaccords avec l'ancien président Nicolas Sarkozy sur le nucléaire en Libye, et sur l'organisation de la filière avec le PDG d'EDF Henri Proglio, déjà amplement détaillés dans un livre cinglant publié au printemps (La femme qui résiste, paru en avril chez Plon).
"Dans le monde, normalement, l'entreprise a intérêt à vendre tout à n'importe qui, et puis vous avez un gouvernement, normalement, qui est là pour vous empêcher de vendre tout à n'importe qui. Et là on s'est retrouvé à front renversé, dans un système où il fallait absolument vendre un réacteur nucléaire à M. Kadhafi, et nous chez Areva qui ne voulions pas", a-t-elle notamment affirmé.
Elle a critiqué le fait qu'EDF, après l'arrivée à sa tête d'Henri Proglio fin 2009, ait obtenu la casquette de chef de file de la filière française pour les exportations de centrales nucléaires, affirmant que c'était comme de confier à Air France la tâche de vendre des Airbus à Lufthansa ou British Airways.
"Cela a totalement perturbé le jeu au niveau international (...) et en pratique, le résultat est clair: depuis l'arrivée du nouveau management chez EDF en 2009, il n'y a pas eu de réacteur vendu. Donc la recette n'a pas fonctionné", a-t-elle dit, jugeant "temps de mettre fin à cet imbroglio".
Mme Lauvergeon, ancienne sherpa de François Mitterrand, a été évincée en juin 2011 de la présidence d'Areva par le gouvernement Fillon. Elle est devenue depuis présidente du conseil de surveillance du quotidien Libération et du fonds A2i (Agir pour l'insertion dans l'industrie).
http://www.20minutes.fr/article/999163/anne-lauvergeon-nucleaire-brillant-avenir-merite-vrai-debat
"L'énergie nucléaire, c'est une énergie pas chère, qui n'émet pas de CO2, et (est) domestique. C'est donc une énergie qui, dans le mix énergétique de l'avenir, a un rôle à jouer et qui, pour paraphraser M. Montebourg, a un avenir brillant", a déclaré Mme Lauvergeon.
L'ancienne présidente d'Areva s'exprimait lors d'une réunion-débat organisée par le mouvement patronal Ethic.
"Est-ce qu'on peut se passer du nucléaire dans l'équation actuelle? Collectivement, mondialement, planétairement parlant, non. Après, c'est à chaque pays de décider de son mix énergétique", a-t-elle ajouté.
Historiquement, le nucléaire a été développé en France "sans vrai débat", "rapidement" et par "quelques élites", et "je pense que le nucléaire a intérêt au débat", a-t-elle reconnu.
"Mais il faut que ce soit un vrai débat, qui ne soit pas kidnappé et phagocyté par des gens qui sont plus des idéologues que des praticiens", a poursuivi "Atomic Anne".
Mme Lauvergeon a notamment souhaité que les opposants au nucléaire disent "par quoi on le remplace", et rappelé notamment que les énergies renouvelables, qui fonctionnent de manière intermittente, nécessitaient d'être complétées par d'autres sources d'énergies.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait déclenché fin août une polémique avec les écologistes en qualifiant le nucléaire de "secteur d'avenir".
Mme Lauvergeon a également évoqué ses désaccords avec l'ancien président Nicolas Sarkozy sur le nucléaire en Libye, et sur l'organisation de la filière avec le PDG d'EDF Henri Proglio, déjà amplement détaillés dans un livre cinglant publié au printemps (La femme qui résiste, paru en avril chez Plon).
"Dans le monde, normalement, l'entreprise a intérêt à vendre tout à n'importe qui, et puis vous avez un gouvernement, normalement, qui est là pour vous empêcher de vendre tout à n'importe qui. Et là on s'est retrouvé à front renversé, dans un système où il fallait absolument vendre un réacteur nucléaire à M. Kadhafi, et nous chez Areva qui ne voulions pas", a-t-elle notamment affirmé.
Elle a critiqué le fait qu'EDF, après l'arrivée à sa tête d'Henri Proglio fin 2009, ait obtenu la casquette de chef de file de la filière française pour les exportations de centrales nucléaires, affirmant que c'était comme de confier à Air France la tâche de vendre des Airbus à Lufthansa ou British Airways.
"Cela a totalement perturbé le jeu au niveau international (...) et en pratique, le résultat est clair: depuis l'arrivée du nouveau management chez EDF en 2009, il n'y a pas eu de réacteur vendu. Donc la recette n'a pas fonctionné", a-t-elle dit, jugeant "temps de mettre fin à cet imbroglio".
Mme Lauvergeon, ancienne sherpa de François Mitterrand, a été évincée en juin 2011 de la présidence d'Areva par le gouvernement Fillon. Elle est devenue depuis présidente du conseil de surveillance du quotidien Libération et du fonds A2i (Agir pour l'insertion dans l'industrie).
http://www.20minutes.fr/article/999163/anne-lauvergeon-nucleaire-brillant-avenir-merite-vrai-debat
vendredi 7 septembre 2012
Mon ordi, roi des bactéries
Pour passer une rentrée en bonne santé, il va falloir nettoyer! Saviez-vous qu'un salarié français sur cinq a déjà contracté une maladie sur son lieu de travail ou via un de ses collègues? Des bureaux, aux ascenseurs, en passant par la machine à café ou le photocopieur, les niches à bactéries ne manquent pas...
1.000 euros! C’est le prix que coutent chaque année à une entreprise l’absence et la baisse de productivité d’un salarié lorsqu’il est malade. En cause: une armée de bactéries invisibles qui circulent dans nos locaux ou sur notre matériel professionnel.
Les problèmes au bureau:
http://www.20minutes.fr/article/996683/ordi-roi-bacteries
1.000 euros! C’est le prix que coutent chaque année à une entreprise l’absence et la baisse de productivité d’un salarié lorsqu’il est malade. En cause: une armée de bactéries invisibles qui circulent dans nos locaux ou sur notre matériel professionnel.
Les problèmes au bureau:
- L’open space est le temple des microbes! Une fois les cloisons des bureaux supprimées, les virus circulent librement.
- Des restes alimentaires issus de vos sandwichs se retrouvent sur votre clavier, ce qui attire toutes sortes de bactéries.
- Lorsqu’on oublie de se laver les mains en sortant des toilettes, on peut déposer des matières fécales sur son ordinateur!
- Première chose: évitez de manger ou boire au-dessus de votre clavier. Après le repas et avant de retourner à votre poste, lavez-vous les mains (avec du gel savon sans rinçage, par exemple).
- Si votre ordinateur passe de mains en mains et que le mal est fait, nettoyez tout! Commencez par éteindre votre appareil et dépoussiérez le clavier.
- Retirez les saletés coincées entre les touches, à l’aide d’un coupe-papier ou d’un couteau. Si elles s’accrochent, retournez votre ordi en le secouant délicatement.
- Ensuite, passez un coup d’aspirateur pour enlever la poussière. Si vous n’en possédez pas, pensez aux bouteilles d’air compressé (disponibles dans les magasins d’informatique ou sur Internet).
- Dernière étape: frotter les touches avec un tissu ou un coton-tige imbibé d’alcool.
http://www.20minutes.fr/article/996683/ordi-roi-bacteries
jeudi 6 septembre 2012
Tarification progressive de l'énergie: Une idée difficile à mettre en place
Une proposition de loi est déposée mercredi au Parlement pour lutter contre le gaspillage d'électricité...
Faire payer cher le gaspillage, c’est le principe de la tarification progressive de l’énergie qui fait l’objet d’une proposition de loi déposée ce mercredi au Parlement par François Brottes, président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. Promise par François Hollande pour lutter contre la précarité énergétique et encourager les économies d’énergie, cette mesure sociale et écologique consisterait à facturer moins cher les premiers kWh consommés et à définir des paliers de consommation correspondant à des tarifs différents.
En Californie, le système est encore plus complexe. Chaque jour est un cas particulier: selon la température et s’il s’agit d’un jour ouvré ou non, une consommation de référence est définie. La facturation des kWh se fait en pourcentage de cette consommation de base. Ceux qui utilisent plus de 300% de cette référence paieront leur électricité presque trois fois plus cher que ceux qui se resteront dans les clous.
«Les besoins de base comme le chauffage, l’eau chaude, l’éclairage, doivent être bien distingués des choses moins indispensables et du gaspillage, estime Benoît Faraco, porte parole de la Fondation Nicolas Hulot. Il faut une différence substantielle de 50% au minimum entre le niveau de base et le niveau de malus pour faire comprendre que l’énergie est un bien précieux qu’il faut économiser». La Fondation Nicolas Hulot, qui a travaillé sur le sujet, espère que la tarification progressive sera accompagnée d’un plan d’aide contre la précarité énergétique passant par des aides à la rénovation, à l’isolement des logements ou au renouvellement des équipements tels que les chaudières. La transition énergétique et écologique prendra encore du temps et dépendra des décisions politiques qui seront prises après l’examen de la proposition de loi, en octobre.
http://www.20minutes.fr/article/996641/tarification-progressive-energie-idee-difficile-mettre-place
Faire payer cher le gaspillage, c’est le principe de la tarification progressive de l’énergie qui fait l’objet d’une proposition de loi déposée ce mercredi au Parlement par François Brottes, président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. Promise par François Hollande pour lutter contre la précarité énergétique et encourager les économies d’énergie, cette mesure sociale et écologique consisterait à facturer moins cher les premiers kWh consommés et à définir des paliers de consommation correspondant à des tarifs différents.
Japon et Californie pour exemple
La tarification progressive serait une première en Europe. Les seuls exemples de tarifs différenciés se trouvent au Japon et en Californie, qui ont adopté deux systèmes différents. Au Japon, les ménages payent un tarif fixe auquel s’ajoute chaque mois un montant variable défini au niveau national en fonction de la demande globale d’énergie et de la part d’énergie solaire et de fioul dans la production d’électricité. En plus de ce surcoût, une tarification différente est appliquée selon le niveau de consommation: au-delà de 300kWh consommés par mois, le prix de l’électricité est 35% plus élevé que pour la première tranche, en dessous de 120kWh.En Californie, le système est encore plus complexe. Chaque jour est un cas particulier: selon la température et s’il s’agit d’un jour ouvré ou non, une consommation de référence est définie. La facturation des kWh se fait en pourcentage de cette consommation de base. Ceux qui utilisent plus de 300% de cette référence paieront leur électricité presque trois fois plus cher que ceux qui se resteront dans les clous.
Les passoires devront se déclarer
En Californie et au Japon, l’instauration des tarifs progressifs a permis une baisse de la consommation d’énergie des ménages. Mais en France, il va falloir trouver une manière d’inciter à la sobriété énergétique sans pénaliser les ménages modestes, souvent logés dans des «passoires énergétiques». Pour cela, il pourrait être nécessaire de faire du cas par cas en demandant aux ménages de déclarer l’état de leur logement afin de les situer sur une échelle de consommation de base. La généralisation des compteurs «intelligents», de type Linky, pourraient aussi permettre d’affiner la facturation de chaque foyer.«Les besoins de base comme le chauffage, l’eau chaude, l’éclairage, doivent être bien distingués des choses moins indispensables et du gaspillage, estime Benoît Faraco, porte parole de la Fondation Nicolas Hulot. Il faut une différence substantielle de 50% au minimum entre le niveau de base et le niveau de malus pour faire comprendre que l’énergie est un bien précieux qu’il faut économiser». La Fondation Nicolas Hulot, qui a travaillé sur le sujet, espère que la tarification progressive sera accompagnée d’un plan d’aide contre la précarité énergétique passant par des aides à la rénovation, à l’isolement des logements ou au renouvellement des équipements tels que les chaudières. La transition énergétique et écologique prendra encore du temps et dépendra des décisions politiques qui seront prises après l’examen de la proposition de loi, en octobre.
http://www.20minutes.fr/article/996641/tarification-progressive-energie-idee-difficile-mettre-place
mercredi 5 septembre 2012
Cultiver avec moins d'eau pour nourrir neuf milliards de Terriens
Pour nourrir les neuf milliards d'habitants que la Terre comptera en 2050 alors que les ressources hydrauliques auront diminué, il est nécessaire de mettre au point dès maintenant des techniques permettant d'accroître la production agricole avec moins d'eau, ont conclu des spécialistes réunis à Stockholm.
Pendant la semaine internationale de l'eau qui s'est déroulée dans la capitale suédoise, experts, entreprises et ONG ont montré que l'adoption de techniques de planification de l'exploitation des ressources hydrauliques permettait de faire face aux besoins alimentaires croissants.
L'Université de Cambridge a ainsi créé avec PepsiCo, i-crop, une plate-forme complète qui permet aux cultivateurs de déterminer avec précision l'irrigation nécessaire à leurs champs grâce à la collecte sur Internet de différentes données, notamment météorologiques et sur l'état de la terre.
Le programme, lancé en 2010, se met à jour tous les quarts d'heure. Il a permis de diminuer de 8% l'utilisation d'eau et d'augmenter de 13% la production de pommes de terre.
I-crop présente "un intérêt mondial pour la sécurité alimentaire", a indiqué à l'AFP Ian Hope-Johnstone, directeur du département Agriculture durable de PepsiCo.
Utilisé actuellement pour la culture de pommes de terre, principalement en Europe occidentale, le programme pourrait être adapté aux pays en voie de développement.
"Il y a une occasion" à saisir, a pour sa part confirmé un professeur de Cambridge chargé du programme, David Firman.
Certaines composantes d'i-crop devront être adaptées aux conditions climatiques, aux types de cultures et à la nature des terres, et les zones voulant recourir au programme devront être équipées d'infrastructures suffisantes, a toutefois précisé l'universitaire.
Le Stockholm Environment Institute vient pour sa part de mettre au point un système, ECONWEAP, qui adapte l'offre hydraulique aux besoins de l'agriculture. Il permet d'optimiser la répartition de l'eau dans un champ en fonction des variations des températures et des précipitations.
"ECONWEAP garantit que les choix de consommation d'eau sont compatibles avec l'offre actuelle dans chaque région au cours de l'année - mais il attribue aussi l'eau selon le modèle hydrologique afin de maximiser les avantages socio-économiques", a écrit une des responsables du projet, Laura Forni.
Actuellement utilisé en Californie, il est transposable dans n'importe quel bassin.
Dans les pays en voie de développement, la mise en place de tels programmes n'est possible que si les gouvernements sont présents, a souligné à l'AFP un responsable de l'ONG WaterAid, Dave Hillyard.
Au Burkina-Faso, l'implication de l'Etat dans la gestion des ressources en eau vise à améliorer l'agriculture et la vie des cultivateurs.
"Nous essayons de montrer aux agriculteurs que, outre [l'adoption de] techniques, ils doivent utiliser l'eau de manière plus efficace (...) et améliorer la manière dont ils cultivent", a déclaré le ministre burkinabé de l'Agriculture, de l'Eau et de la Pêche Laurent Sedego.
http://www.20minutes.fr/article/995219/cultiver-moins-eau-nourrir-neuf-milliards-terriens
Pendant la semaine internationale de l'eau qui s'est déroulée dans la capitale suédoise, experts, entreprises et ONG ont montré que l'adoption de techniques de planification de l'exploitation des ressources hydrauliques permettait de faire face aux besoins alimentaires croissants.
L'Université de Cambridge a ainsi créé avec PepsiCo, i-crop, une plate-forme complète qui permet aux cultivateurs de déterminer avec précision l'irrigation nécessaire à leurs champs grâce à la collecte sur Internet de différentes données, notamment météorologiques et sur l'état de la terre.
Le programme, lancé en 2010, se met à jour tous les quarts d'heure. Il a permis de diminuer de 8% l'utilisation d'eau et d'augmenter de 13% la production de pommes de terre.
I-crop présente "un intérêt mondial pour la sécurité alimentaire", a indiqué à l'AFP Ian Hope-Johnstone, directeur du département Agriculture durable de PepsiCo.
Utilisé actuellement pour la culture de pommes de terre, principalement en Europe occidentale, le programme pourrait être adapté aux pays en voie de développement.
"Il y a une occasion" à saisir, a pour sa part confirmé un professeur de Cambridge chargé du programme, David Firman.
Certaines composantes d'i-crop devront être adaptées aux conditions climatiques, aux types de cultures et à la nature des terres, et les zones voulant recourir au programme devront être équipées d'infrastructures suffisantes, a toutefois précisé l'universitaire.
Le Stockholm Environment Institute vient pour sa part de mettre au point un système, ECONWEAP, qui adapte l'offre hydraulique aux besoins de l'agriculture. Il permet d'optimiser la répartition de l'eau dans un champ en fonction des variations des températures et des précipitations.
"ECONWEAP garantit que les choix de consommation d'eau sont compatibles avec l'offre actuelle dans chaque région au cours de l'année - mais il attribue aussi l'eau selon le modèle hydrologique afin de maximiser les avantages socio-économiques", a écrit une des responsables du projet, Laura Forni.
Actuellement utilisé en Californie, il est transposable dans n'importe quel bassin.
Dans les pays en voie de développement, la mise en place de tels programmes n'est possible que si les gouvernements sont présents, a souligné à l'AFP un responsable de l'ONG WaterAid, Dave Hillyard.
Au Burkina-Faso, l'implication de l'Etat dans la gestion des ressources en eau vise à améliorer l'agriculture et la vie des cultivateurs.
"Nous essayons de montrer aux agriculteurs que, outre [l'adoption de] techniques, ils doivent utiliser l'eau de manière plus efficace (...) et améliorer la manière dont ils cultivent", a déclaré le ministre burkinabé de l'Agriculture, de l'Eau et de la Pêche Laurent Sedego.
http://www.20minutes.fr/article/995219/cultiver-moins-eau-nourrir-neuf-milliards-terriens
mardi 4 septembre 2012
lundi 3 septembre 2012
dimanche 2 septembre 2012
Environnement: la France est en progrès mais doit mieux faire
Depuis le Grenelle de l'environnement, la France a fait des efforts mais pourrait nettement mieux faire notamment concernant l'agriculture biologique, les émissions de gaz à effet de serre et l'usage des pesticides, selon un rapport commandé par le ministère de l'Ecologie.
Ce rapport, réalisé sous l'autorité de Thierry Wahl, inspecteur des Finances, doit être publié dans sa version finale avant la conférence environnementale des 14 et 15 septembre.
Le "rapport d'étape" obtenu jeudi par l'AFP propose trente indicateurs permettant de mesurer le chemin parcouru pour atteindre les objectifs fixés pour 2020 par le Grenelle.
Parmi les thèmes choisis figurent le bâtiment, l'urbanisme, les transports, l'énergie, le climat, la biodiversité, l'eau, l'agriculture, les risques sanitaires, les déchets...
Pour un nombre "significatif" d'indicateurs, "l'évolution est satisfaisante", relève le texte. Mais pour quelques-uns, "les évolutions sont plus préoccupantes".
On progresse bien vers l'objectif, voire mieux, dans 11 domaines. La production d'ordures ménagères non recyclées est ainsi passée de 391 kg par habitant et par an en 2007 à 374 en 2009. Encore un petit effort pour atteindre l'objectif de 363 kg en 2013. Le recyclage se développe en parallèle, passé de 31% en 2006 à 35% en 2010: l'objectif 2012 est donc déjà atteint depuis deux ans.
Bonne avancée aussi dans les transports, où les émissions de gaz à effet de serre sont en baisse depuis 2002. La consommation d'énergie dans les transports stagne, les émissions moyennes de voitures neuves baissent régulièrement, et la part du transport collectif intérieur des voyageurs augmente.
La situation s'est améliorée, mais pas assez pour atteindre la cible 2020, dans d'autres secteurs: la part des logements basse consommation dans la construction neuve, la part des énergies renouvelables dans l'énergie consommée (10% en 2006, 13,1% en 2011, 23% espérés en 2020), ou encore le nombre de kilomètres de digues rénovées pour la sûreté (seulement 100 sur un objectif de 1.200)...
Pas d'amélioration significative en revanche pour les aires marines protégées, qui sont loin de l'objectif de 10% des eaux nationales, et encore moins pour la part de l'agriculture biologique: 2% en 2006, 3,9% en 2011, alors qu'on en espère 20% en 2020. On est loin du compte aussi pour les émissions de gaz à effet de serre: pour un indice 100 en 1990, on est à 93,4 en 2010, alors que l'objectif visé est de 80 en 2020 et de 25 en 2050.
Enfin, la situation s'est aggravée depuis le Grenelle pour la part des surfaces artificialisées, qui n'a fait que progresser, grignotant les espaces naturels ou cultivés, avec un impact sur le cycle de l'eau et sur les crues.
De même pour l'usage des pesticides, qu'on devait réduire de moitié de 2008 à 2018. De fait, ils représentaient 68,8 de "doses unités" (quantification qui leur est particulière) en 2008, et on en est à 70,6 en 2010, pour un objectif 2018 de 34,4.
Pas brillant non plus pour la concentration de particules fines dans l'air, qui après avoir baissé de 2007 à 2009, a nettement progressé depuis.
http://www.20minutes.fr/article/993457/environnement-france-progres-doit-mieux-faire
Ce rapport, réalisé sous l'autorité de Thierry Wahl, inspecteur des Finances, doit être publié dans sa version finale avant la conférence environnementale des 14 et 15 septembre.
Le "rapport d'étape" obtenu jeudi par l'AFP propose trente indicateurs permettant de mesurer le chemin parcouru pour atteindre les objectifs fixés pour 2020 par le Grenelle.
Parmi les thèmes choisis figurent le bâtiment, l'urbanisme, les transports, l'énergie, le climat, la biodiversité, l'eau, l'agriculture, les risques sanitaires, les déchets...
Pour un nombre "significatif" d'indicateurs, "l'évolution est satisfaisante", relève le texte. Mais pour quelques-uns, "les évolutions sont plus préoccupantes".
On progresse bien vers l'objectif, voire mieux, dans 11 domaines. La production d'ordures ménagères non recyclées est ainsi passée de 391 kg par habitant et par an en 2007 à 374 en 2009. Encore un petit effort pour atteindre l'objectif de 363 kg en 2013. Le recyclage se développe en parallèle, passé de 31% en 2006 à 35% en 2010: l'objectif 2012 est donc déjà atteint depuis deux ans.
Bonne avancée aussi dans les transports, où les émissions de gaz à effet de serre sont en baisse depuis 2002. La consommation d'énergie dans les transports stagne, les émissions moyennes de voitures neuves baissent régulièrement, et la part du transport collectif intérieur des voyageurs augmente.
La situation s'est améliorée, mais pas assez pour atteindre la cible 2020, dans d'autres secteurs: la part des logements basse consommation dans la construction neuve, la part des énergies renouvelables dans l'énergie consommée (10% en 2006, 13,1% en 2011, 23% espérés en 2020), ou encore le nombre de kilomètres de digues rénovées pour la sûreté (seulement 100 sur un objectif de 1.200)...
Pas d'amélioration significative en revanche pour les aires marines protégées, qui sont loin de l'objectif de 10% des eaux nationales, et encore moins pour la part de l'agriculture biologique: 2% en 2006, 3,9% en 2011, alors qu'on en espère 20% en 2020. On est loin du compte aussi pour les émissions de gaz à effet de serre: pour un indice 100 en 1990, on est à 93,4 en 2010, alors que l'objectif visé est de 80 en 2020 et de 25 en 2050.
Enfin, la situation s'est aggravée depuis le Grenelle pour la part des surfaces artificialisées, qui n'a fait que progresser, grignotant les espaces naturels ou cultivés, avec un impact sur le cycle de l'eau et sur les crues.
De même pour l'usage des pesticides, qu'on devait réduire de moitié de 2008 à 2018. De fait, ils représentaient 68,8 de "doses unités" (quantification qui leur est particulière) en 2008, et on en est à 70,6 en 2010, pour un objectif 2018 de 34,4.
Pas brillant non plus pour la concentration de particules fines dans l'air, qui après avoir baissé de 2007 à 2009, a nettement progressé depuis.
http://www.20minutes.fr/article/993457/environnement-france-progres-doit-mieux-faire
samedi 1 septembre 2012
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