mardi 30 octobre 2012
dimanche 28 octobre 2012
vendredi 26 octobre 2012
Gagnez des produits au karité Bio
Le froid fait progressivement son entrée, nous rappelant que l'hiver n'est plus très loin. Alors pensez au karité. De part ses multiples vertus, il sert à tout...
Il lutte contre la fatigue musculaire, les tensions et les douleurs. Il hydrate, nourrit, protège, régénère et raffermi la peau. Il entretient et fait briller les cheveux. Il joue les anti-inflammatoires et est aussi un excellent relaxant. Bref, il est indispensable. Néoplanète vous propose de gagner des produits Mama Sango cosmétique Bio by Zena à base de karité bio, en répondant à la question suivante:
De quel pays provient le karité?
Les 5 premières bonnes réponses recevront chacune 1 panier cadeaux d’une valeur de 59€ comprenant :
- 1 baume anti-douleur
- 1 baume corps karité Orange douce
- 1 baume cheveux
- 1 stick à lèvres
Vous avez jusqu’au 4 novembre au soir pour jouer. Les noms des gagnants seront mis en ligne dès le 5 novembre 2012.
Mama Sango Cosmétique Bio en quelques lignes
Créée par Zénab Barry-S en hommage à sa grand-mère, Mama Sango Cosmétique Bio est une marque de produits cosmétiques naturels pour le corps, les cheveux, les lèvres…Adaptés à tous, ils sont à base de karité bio issu du commerce équitable. Certifiés Ecocert et labellisés Cosmébio, ils sont formulés, testés et conditionnés en France.
Plus d’infos sur: www.mama-sango.com
Les 1001 vertus du karité
http://www.20minutes.fr/article/1028268/gagnez-produits-karite-bio
Il lutte contre la fatigue musculaire, les tensions et les douleurs. Il hydrate, nourrit, protège, régénère et raffermi la peau. Il entretient et fait briller les cheveux. Il joue les anti-inflammatoires et est aussi un excellent relaxant. Bref, il est indispensable. Néoplanète vous propose de gagner des produits Mama Sango cosmétique Bio by Zena à base de karité bio, en répondant à la question suivante:
De quel pays provient le karité?
- Tahiti
- Guinée
- Madagascar
Les 5 premières bonnes réponses recevront chacune 1 panier cadeaux d’une valeur de 59€ comprenant :
- 1 baume anti-douleur
- 1 baume corps karité Orange douce
- 1 baume cheveux
- 1 stick à lèvres
Vous avez jusqu’au 4 novembre au soir pour jouer. Les noms des gagnants seront mis en ligne dès le 5 novembre 2012.
Mama Sango Cosmétique Bio en quelques lignes
Créée par Zénab Barry-S en hommage à sa grand-mère, Mama Sango Cosmétique Bio est une marque de produits cosmétiques naturels pour le corps, les cheveux, les lèvres…Adaptés à tous, ils sont à base de karité bio issu du commerce équitable. Certifiés Ecocert et labellisés Cosmébio, ils sont formulés, testés et conditionnés en France.
Plus d’infos sur: www.mama-sango.com
Les 1001 vertus du karité
http://www.20minutes.fr/article/1028268/gagnez-produits-karite-bio
mercredi 24 octobre 2012
La plus grande centrale solaire photovoltaïque de Paris mise en service
La plus grande centrale solaire photovoltaïque de Paris, en attendant l'achèvement d'un projet encore plus ambitieux, à la halle Pajol, a été mise en service dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement), a-t-on appris vendredi auprès du concepteur.
Cette centrale d'une capacité de production d'électricité de 96 kilowatts-crête (kWc) est installée sur le toit de l'immeuble Quintessence, construit par le promoteur immobilier Nexity dans le futur éco-quartier Clichy-Batignolles, d'après un communiqué de la société Sunvie, qui l'a conçue et aménagée.
Selon la mairie de Paris, la structure, mise en service le 19 septembre, est la première centrale photovoltaïque installée sur une copropriété parisienne.
Elle est exploitée par Solarvip, une société publique/privée qui vise à favoriser le développement de la filière photovoltaïque sur le territoire parisien, en vertu d'un contrat à long terme conclu avec Nexity. Solarvip est un partenariat entre la Semavip (Société d'économie mixte d'aménagement de la Ville de Paris), EDF, la Caisse d'Epargne Ile-de-France et le Crédit Coopératif.
Cette installation sera surclassée prochainement par une centrale photovoltaïque encore plus grande en cours de construction dans le XVIIIe arrondissement, sur le toit de la halle Pajol. Sa mise en service est prévue au premier trimestre 2013 et elle disposera d'une puissance de 465 kWc. Il s'agit d'un projet mené par la ville, dans le quartier de la Chapelle, également au coeur d'un vaste programme d'aménagement urbain.
Ces projets restent modestes à l'aune d'une centrale photovoltaïque inaugurée cet été à Bordeaux, dans le parc des expositions de la ville, et qui a été présentée lors de son inauguration comme la plus grande centrale solaire urbaine de France. Sa puissance est de 12 mégawatts-crête.
Le développement du solaire à Paris est en effet freiné par une série d'obstacles (ensoleillement limité, statuts juridiques multiples, forte densité, lumière parfois masquée...), que Solarvip cherche justement à surmonter. La mairie de Paris vise 200.000 m2 de panneaux solaires installés à terme dans la capitale, à un horizon non spécifié.
http://www.20minutes.fr/article/1025910/plus-grande-centrale-solaire-photovoltaique-paris-mise-service
Cette centrale d'une capacité de production d'électricité de 96 kilowatts-crête (kWc) est installée sur le toit de l'immeuble Quintessence, construit par le promoteur immobilier Nexity dans le futur éco-quartier Clichy-Batignolles, d'après un communiqué de la société Sunvie, qui l'a conçue et aménagée.
Selon la mairie de Paris, la structure, mise en service le 19 septembre, est la première centrale photovoltaïque installée sur une copropriété parisienne.
Elle est exploitée par Solarvip, une société publique/privée qui vise à favoriser le développement de la filière photovoltaïque sur le territoire parisien, en vertu d'un contrat à long terme conclu avec Nexity. Solarvip est un partenariat entre la Semavip (Société d'économie mixte d'aménagement de la Ville de Paris), EDF, la Caisse d'Epargne Ile-de-France et le Crédit Coopératif.
Cette installation sera surclassée prochainement par une centrale photovoltaïque encore plus grande en cours de construction dans le XVIIIe arrondissement, sur le toit de la halle Pajol. Sa mise en service est prévue au premier trimestre 2013 et elle disposera d'une puissance de 465 kWc. Il s'agit d'un projet mené par la ville, dans le quartier de la Chapelle, également au coeur d'un vaste programme d'aménagement urbain.
Ces projets restent modestes à l'aune d'une centrale photovoltaïque inaugurée cet été à Bordeaux, dans le parc des expositions de la ville, et qui a été présentée lors de son inauguration comme la plus grande centrale solaire urbaine de France. Sa puissance est de 12 mégawatts-crête.
Le développement du solaire à Paris est en effet freiné par une série d'obstacles (ensoleillement limité, statuts juridiques multiples, forte densité, lumière parfois masquée...), que Solarvip cherche justement à surmonter. La mairie de Paris vise 200.000 m2 de panneaux solaires installés à terme dans la capitale, à un horizon non spécifié.
http://www.20minutes.fr/article/1025910/plus-grande-centrale-solaire-photovoltaique-paris-mise-service
mardi 23 octobre 2012
lundi 22 octobre 2012
dimanche 21 octobre 2012
Et si l'ours polaire disparaissait de la Terre?
L'Institut océanographique accueille le premier colloque en France sur les ours blancs...
C’est souvent le premier animal qui vient en tête quand on parle d’espèces menacées. L’ours polaire, victime de la chasse et du réchauffement climatique, est très populaire mais mal connu. Pour mettre les idées sur l’ours au clair, l’Institut océanographique accueille les 22 et 23 octobre le premier colloque en France sur l’ours polaire.
Organisé par Rémy Marion, spécialiste de l’animal, le colloque réunira généticiens, glaciologues et biologistes. «On lit ou entend parfois de graves erreurs, explique Rémy Marion. Par exemple, on dit fréquemment que c’est une espèce en voie de disparition, alors qu’elle est plutôt en danger: la population d’ours polaires risque de chuter brutalement d’ici trente à quarante ans.»
Pour sauver l’ours, il faudrait donc d’abord lutter contre le changement climatique. «L’ours polaire est un animal emblématique, mais certaines espèces subissent plus le réchauffement que lui. Si les ours disparaissent, dans l’absolu ce ne serait pas grave, mais c’est un indicateur de la destruction des écosystèmes.»
http://www.20minutes.fr/article/1025756/si-ours-polaire-disparaissait-terre
C’est souvent le premier animal qui vient en tête quand on parle d’espèces menacées. L’ours polaire, victime de la chasse et du réchauffement climatique, est très populaire mais mal connu. Pour mettre les idées sur l’ours au clair, l’Institut océanographique accueille les 22 et 23 octobre le premier colloque en France sur l’ours polaire.
Organisé par Rémy Marion, spécialiste de l’animal, le colloque réunira généticiens, glaciologues et biologistes. «On lit ou entend parfois de graves erreurs, explique Rémy Marion. Par exemple, on dit fréquemment que c’est une espèce en voie de disparition, alors qu’elle est plutôt en danger: la population d’ours polaires risque de chuter brutalement d’ici trente à quarante ans.»
«Un indicateur de la destruction des écosystèmes»
Si les images sanglantes d’ours tués sur la banquise ont marqué les esprits, ce n’est pas la chasse qui leur fait courir le plus grand risque. «Ce qui menace principalement l’ours polaire, c’est son cycle alimentaire qui dépend complètement de la banquise. A cause du réchauffement climatique, elle est de moins en moins épaisse, elle se rétracte et ce sont donc autant de périodes d’alimentation en moins pour l’ours», précise Rémy Marion.Pour sauver l’ours, il faudrait donc d’abord lutter contre le changement climatique. «L’ours polaire est un animal emblématique, mais certaines espèces subissent plus le réchauffement que lui. Si les ours disparaissent, dans l’absolu ce ne serait pas grave, mais c’est un indicateur de la destruction des écosystèmes.»
http://www.20minutes.fr/article/1025756/si-ours-polaire-disparaissait-terre
samedi 20 octobre 2012
Bruxelles limite l'apport de biocarburants dans les moteurs européens
L'Union européenne souhaite plafonner les biocarburants à 5% de la consommation des transports...
Un peu de blé, de maïs, de betterave ou de colza dans les moteurs, mais pas trop. La Commission européenne s’est prononcée mercredi en faveur d’un plafonnement des biocarburants de première génération à 5% de la consommation d’énergie des transports européens. Elle souhaite ainsi ouvrir la voie aux carburants de «seconde génération» comme les algues, les déchets ou la paille, qui n’entrent pas en compétition avec l’alimentation.
Même insatisfaction du côté des associations écologistes, mais pour d’autres raisons: elles estiment que la Commission ne va pas assez loin. Pour les Amis de la Terre, la proposition «ne va pas empêcher les biocarburants de faire monter les prix alimentaires et accélérer le changement climatique». ActionAid estime pour sa part qu’elle n'empêchera pas le phénomène de «l'accaparement des terres» dont sont victimes les pays en développement. Bref, personne ne semble satisfait du compromis trouvé par la Commission européenne: reste à voir si cette décision, prise pour enrayer l’explosion du prix des matières premières agricoles, atteindra ce but.
http://www.20minutes.fr/article/1024912/bruxelles-limite-apport-biocarburants-moteurs-europeens
Un peu de blé, de maïs, de betterave ou de colza dans les moteurs, mais pas trop. La Commission européenne s’est prononcée mercredi en faveur d’un plafonnement des biocarburants de première génération à 5% de la consommation d’énergie des transports européens. Elle souhaite ainsi ouvrir la voie aux carburants de «seconde génération» comme les algues, les déchets ou la paille, qui n’entrent pas en compétition avec l’alimentation.
Un compromis qui ne fait que des mécontents
Actuellement, les biocarburants de première génération représentent 4,5% de la consommation d’énergie des véhicules européens. Le seuil de 5% en 2020 déplaît fortement aux industriels qui ont investi massivement dans la production d’éthanol à base de plantes sucrières ou céréalières. «Certains Etats ont déjà fait des plans qui dépassent la limite de 5%. Cette proposition va mettre un terme brutal au développement du secteur et provoquer un ralentissement dans l'industrie des biocarburants et l'emploi dans les zones rurales», a affirmé le secrétaire général de la Copa-Cogeca, une fédération d’agriculteurs européens.Même insatisfaction du côté des associations écologistes, mais pour d’autres raisons: elles estiment que la Commission ne va pas assez loin. Pour les Amis de la Terre, la proposition «ne va pas empêcher les biocarburants de faire monter les prix alimentaires et accélérer le changement climatique». ActionAid estime pour sa part qu’elle n'empêchera pas le phénomène de «l'accaparement des terres» dont sont victimes les pays en développement. Bref, personne ne semble satisfait du compromis trouvé par la Commission européenne: reste à voir si cette décision, prise pour enrayer l’explosion du prix des matières premières agricoles, atteindra ce but.
http://www.20minutes.fr/article/1024912/bruxelles-limite-apport-biocarburants-moteurs-europeens
vendredi 19 octobre 2012
Un peu plus de bosquets et de haies dans les champs en 2013
Le gouvernement a relevé la superficie minimale des «surfaces à intérêt écologique»...
Haies, bosquets, mares… Ces espaces où la biodiversité peut se développer entre deux rangées de blé ou de maïs devront passer de 3% des surfaces agricoles à 4% dès 2013. Le gouvernement a décidé de revoir à la hausse la surface accordée à ces «surfaces à intérêt écologique», satisfaisant ainsi les écologistes, mais provoquant la colère de certains agriculteurs.
Si les partisans d’une agriculture biologique ou raisonnée mettent en avant les nombreux avantages que ces espaces peuvent procurer, comme un meilleur stockage de l’eau dans le sol, un abri pour les insectes pollinisateurs ou une protection des sols contre l’érosion, les céréaliers ne voient pas ces espaces non productifs du même œil. La FNSEA dénonce ainsi une décision «strictement administrative» et «totalement déconnectée des contraintes de gestion des exploitations», arguant notamment du temps et des coûts induits par l'entretien des haies. La Confédération des planteurs de betteraves (CGB) estime pour sa part qu’il s’agit d’«un très mauvais signal donné par la France» au moment où la Politique agricole commune (PAC) se renégocie à Bruxelles.
Pour les opposants au verdissement de la PAC, les 4% décrétés par le gouvernement sont un premier pas vers les 7% européens. Pour la Coordination rurale «il est regrettable que des responsables ministériels emploient leur énergie à de telles mesures démagogiques alors qu'il y a tellement de sujets à revoir» dans la PAC, et arguent de «la sécurité de l'alimentation». De leur côté, les écologistes, regroupés dans le groupe PAC2013, rappellent que les insectes appelés «auxiliaires de cultures», à l’image des coccinelles sont «nécessaires au développement d'une agriculture consommant moins de phytosanitaires et plus résistante aux aléas naturels». Pour assurer l’alimentation de demain, faudrait-il faire plus de place aux coccinelles?
http://www.20minutes.fr/article/1024144/peu-plus-bosquets-haies-champs-2013
Haies, bosquets, mares… Ces espaces où la biodiversité peut se développer entre deux rangées de blé ou de maïs devront passer de 3% des surfaces agricoles à 4% dès 2013. Le gouvernement a décidé de revoir à la hausse la surface accordée à ces «surfaces à intérêt écologique», satisfaisant ainsi les écologistes, mais provoquant la colère de certains agriculteurs.
Si les partisans d’une agriculture biologique ou raisonnée mettent en avant les nombreux avantages que ces espaces peuvent procurer, comme un meilleur stockage de l’eau dans le sol, un abri pour les insectes pollinisateurs ou une protection des sols contre l’érosion, les céréaliers ne voient pas ces espaces non productifs du même œil. La FNSEA dénonce ainsi une décision «strictement administrative» et «totalement déconnectée des contraintes de gestion des exploitations», arguant notamment du temps et des coûts induits par l'entretien des haies. La Confédération des planteurs de betteraves (CGB) estime pour sa part qu’il s’agit d’«un très mauvais signal donné par la France» au moment où la Politique agricole commune (PAC) se renégocie à Bruxelles.
Les coccinelles, bénéficiaires de la future PAC?
En effet, le «verdissement» de la PAC devrait être le point sensible des discussions européennes. Le versement des subventions est à l’heure actuelle soumis au respect de 18 directives, dont certaines relèvent de problématiques environnementales. Les agriculteurs ont par exemple d’ores et déjà l’obligation de préserver des bandes enherbées le long des cours d’eau. La future PAC, qui entrera en vigueur en 2014, pourrait renforcer ces exigences, notamment en versant des aides spécifiques aux agriculteurs qui pratiqueraient des assolements diversifiés, à maintenir des prairies permanentes ou à consacrer 7% de leur surface aux «éléments à intérêt écologique».Pour les opposants au verdissement de la PAC, les 4% décrétés par le gouvernement sont un premier pas vers les 7% européens. Pour la Coordination rurale «il est regrettable que des responsables ministériels emploient leur énergie à de telles mesures démagogiques alors qu'il y a tellement de sujets à revoir» dans la PAC, et arguent de «la sécurité de l'alimentation». De leur côté, les écologistes, regroupés dans le groupe PAC2013, rappellent que les insectes appelés «auxiliaires de cultures», à l’image des coccinelles sont «nécessaires au développement d'une agriculture consommant moins de phytosanitaires et plus résistante aux aléas naturels». Pour assurer l’alimentation de demain, faudrait-il faire plus de place aux coccinelles?
http://www.20minutes.fr/article/1024144/peu-plus-bosquets-haies-champs-2013
jeudi 18 octobre 2012
CHRONIQUE NATURE : L'APPEL DE LA FORET
En français ça s’appelle le "bain de forêt", et tu le pratiques peut être déjà sans le savoir quand tu marches lentement dans les bois, que tu aimes sentir la fraicheur de l’air dans tes narines, regarder les feuilles changer de couleur, tomber en virevoltant de l’arbre sur le sol, sentir craquer les branches sous tes pas…
Tu peux passer à l’étape supérieure et tenter le Foraging.
C’est la promenade en forêt, avec en plus le ramassage de Champignons.
Une technique ancestrale remise à la mode par les scandinaves, maîtres en proximités avec la nature.
Le foraging c’est l’acte de rechercher et d’exploiter les ressources de la natures pour se nourrir.
Cette technique commence à faire fureur chez nous, stages champignons initiations aux plantes comestibles et livres de recettes pour tester l’omelette aux orties, la tapenade de bolet, la gelée de coquelicot, les beignets de fleurs d’acacias…
Cet automne si vous voulez vous mettre à la cuisine des Pierrafeux, vous pouvez aller faire un tour sur ou vous procurer "l’appel gourmand de la forêt" de Linda Louis aux éditions LA Plage.
CHRONIQUE NATURE : L'APPEL DE LA FORET
Tu peux passer à l’étape supérieure et tenter le Foraging.
C’est la promenade en forêt, avec en plus le ramassage de Champignons.
Une technique ancestrale remise à la mode par les scandinaves, maîtres en proximités avec la nature.
Le foraging c’est l’acte de rechercher et d’exploiter les ressources de la natures pour se nourrir.
Cette technique commence à faire fureur chez nous, stages champignons initiations aux plantes comestibles et livres de recettes pour tester l’omelette aux orties, la tapenade de bolet, la gelée de coquelicot, les beignets de fleurs d’acacias…
Cet automne si vous voulez vous mettre à la cuisine des Pierrafeux, vous pouvez aller faire un tour sur ou vous procurer "l’appel gourmand de la forêt" de Linda Louis aux éditions LA Plage.
CHRONIQUE NATURE : L'APPEL DE LA FORET
mercredi 17 octobre 2012
Fukushima: la compagnie Tepco avoue avoir minimisé le risque de tsunami
La compagnie d'électricité japonaise Tepco, qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima, a avoué pour la première fois vendredi qu'elle avait minimisé le risque de tsunami par peur d'être contrainte à fermer ses installations le temps d'en améliorer la sécurité.
"Il existait une peur latente d'une fermeture jusqu'à ce que des mesures draconiennes de sécurité soient mises en place", indique Tokyo Electric Power (Tepco) dans un rapport-confession intitulé "Politique fondamentale pour la réforme du dispositif nucléaire de Tepco", plus d'un an et demi après l'accident.
Ce rapport de 32 pages indique qu'avant même le tsunami géant de mars 2011 qui a submergé la centrale, la compagnie savait que les systèmes de défense et de protection étaient insuffisants. Elle n'avait toutefois pas agi, probablement par peur des coûts que cela allait représenter.
"Il y avait cette inquiétude que si de nouvelles et sévères mesures étaient imposées, la sécurité de toutes les centrales existantes serait devenu un sujet de préoccupation", et aurait pu "donner plus de vigueur au mouvement antinucléaire", lit-on encore.
Consécutif à un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant, l'accident de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, avait provoqué d'importantes émissions radioactives dans l'air, les eaux et les sols de la région de la centrale, située à 220 km au nord-est de Tokyo. Une centaine de milliers de personnes avaient dû évacuer leurs domiciles.
Les autorités japonaises ont depuis complètement changé leur fusil d'épaule vis-à-vis de l'énergie nucléaire: alors qu'avant l'accident elles envisageaient d'augmenter la production, elle ont annoncé à la mi-septembre vouloir sortir progressivement et totalement du nucléaire d'ici à trente ans.
Sans qu'ait été précisé comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, trois principes ont été édictés: arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans d'existence, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales.
Actuellement la quasi-totalité des 50 réacteurs du Japon sont à l'arrêt, soit à cause d'un séisme passé, soit précisément en raison de nouvelles exigences de sécurité qui nécessitent des travaux de consolidation des centrales.
Seuls deux réacteurs ont été redémarrés dans la centrale d'Oi (centre), en juillet, sur décision du Premier ministre, Yoshihiko Noda, et malgré l'hostilité d'une frange de la population.
Car Fukushima a largement augmenté l'hostilité de la population à l'égard de l'atome: des manifestations antinucléaires ont eu lieu régulièrement ces derniers mois à Tokyo, les plus importantes rassemblant des dizaines de milliers de personnes.
Malgré les critiques qui fusaient de tous côtés depuis la catastrophe, Tepco maintenait jusqu'à présent que personne ne pouvait prévoir un raz de marée de cette ampleur, et donc que les systèmes de protection n'avaient pu être dessinés en conséquence.
En décembre 2011, Tepco avait toutefois fait un premier mea-culpa dans un rapport dans lequel la compagnie soulignait l'insuffisance de sa préparation.
En juillet dernier, un nouveau rapport, officiel cette fois, mettait sévèrement en cause le gouvernement et Tepco, fustigeant leur aveuglement face aux risques et leurs erreurs: "le problème principal provient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n'ont pas perçu la réalité du danger, car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire selon lequel un accident grave ne peut se produire dans notre pays".
http://www.20minutes.fr/monde/1021454-fukushima-compagnie-tepco-avoue-avoir-minimise-risque-tsunami
"Il existait une peur latente d'une fermeture jusqu'à ce que des mesures draconiennes de sécurité soient mises en place", indique Tokyo Electric Power (Tepco) dans un rapport-confession intitulé "Politique fondamentale pour la réforme du dispositif nucléaire de Tepco", plus d'un an et demi après l'accident.
Ce rapport de 32 pages indique qu'avant même le tsunami géant de mars 2011 qui a submergé la centrale, la compagnie savait que les systèmes de défense et de protection étaient insuffisants. Elle n'avait toutefois pas agi, probablement par peur des coûts que cela allait représenter.
"Il y avait cette inquiétude que si de nouvelles et sévères mesures étaient imposées, la sécurité de toutes les centrales existantes serait devenu un sujet de préoccupation", et aurait pu "donner plus de vigueur au mouvement antinucléaire", lit-on encore.
Consécutif à un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant, l'accident de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, avait provoqué d'importantes émissions radioactives dans l'air, les eaux et les sols de la région de la centrale, située à 220 km au nord-est de Tokyo. Une centaine de milliers de personnes avaient dû évacuer leurs domiciles.
Les autorités japonaises ont depuis complètement changé leur fusil d'épaule vis-à-vis de l'énergie nucléaire: alors qu'avant l'accident elles envisageaient d'augmenter la production, elle ont annoncé à la mi-septembre vouloir sortir progressivement et totalement du nucléaire d'ici à trente ans.
Sans qu'ait été précisé comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, trois principes ont été édictés: arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans d'existence, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales.
Actuellement la quasi-totalité des 50 réacteurs du Japon sont à l'arrêt, soit à cause d'un séisme passé, soit précisément en raison de nouvelles exigences de sécurité qui nécessitent des travaux de consolidation des centrales.
Seuls deux réacteurs ont été redémarrés dans la centrale d'Oi (centre), en juillet, sur décision du Premier ministre, Yoshihiko Noda, et malgré l'hostilité d'une frange de la population.
Car Fukushima a largement augmenté l'hostilité de la population à l'égard de l'atome: des manifestations antinucléaires ont eu lieu régulièrement ces derniers mois à Tokyo, les plus importantes rassemblant des dizaines de milliers de personnes.
Malgré les critiques qui fusaient de tous côtés depuis la catastrophe, Tepco maintenait jusqu'à présent que personne ne pouvait prévoir un raz de marée de cette ampleur, et donc que les systèmes de protection n'avaient pu être dessinés en conséquence.
En décembre 2011, Tepco avait toutefois fait un premier mea-culpa dans un rapport dans lequel la compagnie soulignait l'insuffisance de sa préparation.
En juillet dernier, un nouveau rapport, officiel cette fois, mettait sévèrement en cause le gouvernement et Tepco, fustigeant leur aveuglement face aux risques et leurs erreurs: "le problème principal provient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n'ont pas perçu la réalité du danger, car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire selon lequel un accident grave ne peut se produire dans notre pays".
http://www.20minutes.fr/monde/1021454-fukushima-compagnie-tepco-avoue-avoir-minimise-risque-tsunami
mardi 16 octobre 2012
lundi 15 octobre 2012
dimanche 14 octobre 2012
La Fête de l'énergie, l'occasion de faire la fête à sa facture d'électricité
Du 18 au 21 octobre, les méconnus «espaces Info-énergie» organisent des animations sur les économies d'énergie...
Peu connus, les espaces Info-énergie sont pourtant plein de bonnes idées. Que ce soit pour réduire sa facture d’électricité, isoler sa maison ou installer des panneaux solaires, quelque 500 conseillers peuvent aider les particuliers à faire les bons choix. Du 18 au 21 octobre, l’Ademe braque les projecteurs sur ces espaces d’information en organisant des animations partout en France.
Cette Fête de l’énergie est l’occasion de poser toutes les questions sur les écogestes, les travaux de rénovation ou les normes de construction basse consommation. «Le but est de donner une information gratuite au grand public sur la maitrise de l’énergie et les énergies renouvelables de manière indépendante par rapport aux fournisseurs de matériel», explique Patrick Alfano, coordinateur du réseau Info-énergie.
Selon l’Ademe, les espaces Info-énergie ont contribué en 2011 à la réalisation de travaux à hauteur de 327 millions d’euros, permettant de réduire de 134.000 tonnes les émissions de CO2. Même les petits gestes comptent: «Les locataires qui veulent faire quelque chose peuvent toujours adopter des principes de base dans leur comportement, par exemple pour leurs achats: choisir des appareils électroménagers étiquetés «classe A+» permet de réaliser 60% d’économies sur sa consommation d’électricité», rappelle Patrick Alfano.
http://www.20minutes.fr/article/1020780/fete-energie-occasion-faire-fete-facture-electricite
Peu connus, les espaces Info-énergie sont pourtant plein de bonnes idées. Que ce soit pour réduire sa facture d’électricité, isoler sa maison ou installer des panneaux solaires, quelque 500 conseillers peuvent aider les particuliers à faire les bons choix. Du 18 au 21 octobre, l’Ademe braque les projecteurs sur ces espaces d’information en organisant des animations partout en France.
Cette Fête de l’énergie est l’occasion de poser toutes les questions sur les écogestes, les travaux de rénovation ou les normes de construction basse consommation. «Le but est de donner une information gratuite au grand public sur la maitrise de l’énergie et les énergies renouvelables de manière indépendante par rapport aux fournisseurs de matériel», explique Patrick Alfano, coordinateur du réseau Info-énergie.
Même les petits gestes comptent
«Le plus souvent on nous demande comment isoler efficacement son logement, quels sont les meilleurs matériaux, de quelles aides financières on peut bénéficier et comment trouver les professionnels», témoigne Patrick Alfano. Sur ce dernier point, l’indépendance des conseillers peut être précieuse pour éviter les arnaques. «Nos conseillers rappellent quels sont les signes de qualité et les informations techniques qu’un devis doit contenir», poursuit-il.Selon l’Ademe, les espaces Info-énergie ont contribué en 2011 à la réalisation de travaux à hauteur de 327 millions d’euros, permettant de réduire de 134.000 tonnes les émissions de CO2. Même les petits gestes comptent: «Les locataires qui veulent faire quelque chose peuvent toujours adopter des principes de base dans leur comportement, par exemple pour leurs achats: choisir des appareils électroménagers étiquetés «classe A+» permet de réaliser 60% d’économies sur sa consommation d’électricité», rappelle Patrick Alfano.
http://www.20minutes.fr/article/1020780/fete-energie-occasion-faire-fete-facture-electricite
vendredi 12 octobre 2012
Pornic se prépare à la marée noire
Une soixantaine d'agents se sont entraînés mercredi à une dépollution fictive...
Mercredi matin, le port de Pornic était le théâtre d’une scène peu banale. Une soixantaine d’agents municipaux, du conseil général ou encore des services de l’Etat s’y entraînaient à combattre, à terre, une marée noire fictive. Une première depuis 1993. «On a malheureusement eu l’occasion de s’entraîner en conditions réelles entre-temps», soupire Emmanuel Bordeau, sous-préfet de Saint-Nazaire. Le naufrage de l’Erika (1999-2000), puis du Prestige (2002-2003), sont en effet passés par là. Sans compter la marée noire de 2008 dans l’estuaire de la Loire, provoquée par la fuite de plus de 500 tonnes de fuel lourd de la raffinerie Total de Donges. A l’époque, les «combinaisons jaunes» avaient marqué les esprits... Ce mercredi, elles étaient de nouveau de sortie.
http://www.20minutes.fr/article/1019984/pornic-prepare-maree-noire
Mercredi matin, le port de Pornic était le théâtre d’une scène peu banale. Une soixantaine d’agents municipaux, du conseil général ou encore des services de l’Etat s’y entraînaient à combattre, à terre, une marée noire fictive. Une première depuis 1993. «On a malheureusement eu l’occasion de s’entraîner en conditions réelles entre-temps», soupire Emmanuel Bordeau, sous-préfet de Saint-Nazaire. Le naufrage de l’Erika (1999-2000), puis du Prestige (2002-2003), sont en effet passés par là. Sans compter la marée noire de 2008 dans l’estuaire de la Loire, provoquée par la fuite de plus de 500 tonnes de fuel lourd de la raffinerie Total de Donges. A l’époque, les «combinaisons jaunes» avaient marqué les esprits... Ce mercredi, elles étaient de nouveau de sortie.
Des bénévoles à encadrer
Depuis, des leçons ont été tirées de ces différentes pollutions. Notamment sur le rôle des particuliers. «Les collectivités locales ont été submergées d’appels de gens prêts à prendre le train pour venir les aider», confirme Sébastien Royer, correspondant local du plan POLMAR (POLlution MARitime) auprès des services de l’Etat. «Mais, si elles ne sont pas encadrées, ces personnes peuvent faire plus de dégâts qu’autre chose... Enlever un polluant, ce n’est pas enlever tout le sable, par exemple.» Demain, en cas de nouvelle marée noire, ces particuliers seraient ainsi invités à agir via des associations reconnues ou la Réserve de sécurité civile.Un précédent exercice en mer
Un exercice similaire, mais cette fois-ci en mer, avait eu lieu en juin, au large de Saint-Nazaire. D’importants moyens avaient été déployés, autour d’une collision fictive entre deux navires de marchandises. Un «scénario de crise réaliste» avait été retenu: l’un des deux avait pris l’eau, et commençait à perdre des hydrocarbures.http://www.20minutes.fr/article/1019984/pornic-prepare-maree-noire
jeudi 11 octobre 2012
Un nouvel Eldorado pour le blé en Afrique
La flambée des cours mondiaux et les nouveaux modes de consommation urbains en Afrique rendent la culture du blé, longtemps négligée au profit du maïs, de nouveau rentable pour le continent où la demande explose.
"La demande de blé croît plus que n'importe quelle autre", assurent les organisateurs d'une conférence internationale réunie jusqu'à vendredi à Addis Abeba sur le thème: "Du blé pour la sécurité alimentaire en Afrique".
En 2012, l'Afrique va dépenser environ 18 milliards de dollars pour répondre à une consommation passée de 25 kilos par personne et par an dans les années 60, à plus de 50 kilos aujourd'hui.
Une étude présentée mardi par le Centre international pour l'amélioration des cultures du blé et du maïs à Nairobi (CIMMYT) portant sur la production de blé dans 12 pays d'Afrique subsaharienne, estime que leur production ne représente que "10 à 25% du potentiel biologique et économique de leurs terres". Outre le CIMMYT, les co-organisateurs de cette conférence sont notamment l'Union africaine et l'Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI).
Rien qu'avec l'eau de pluie, sans irrigation mais avec les apports en fertilisants appropriés, "20 à 100% des terres arables" seraient propres à la culture du blé en Angola, Burundi, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Mozambique, Rwanda, Tanzanie, République démocratique du Congo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe, affirment les auteurs de cette étude.
"Terres disponibles, sols et climat adaptés, main d'oeuvre bon marché, population urbaine et revenus en hausse": l'Afrique dispose de nombreux atouts pour faire du blé, résume pour l'AFP Bekele Shiferaw, directeur du programme socio-économique du CIMMYT.
"Il ne s'agit pas pour l'Afrique de se lancer sur le marché mondial, mais notre étude montre qu'aux prix actuels, il serait plus compétitif pour de nombreux pays de cultiver plutôt que d'importer", explique-t-il. "La production domestique ne couvre encore que 40% de la demande totale du continent et bien moins encore si on ne regarde que l'Afrique sub-saharienne" (30% environ).
Or, poursuit M. Shiferaw, "un investissement indicatif de 250 à 300 dollars par hectare, en comptant le travail, les semences et les fertilisants, assurerait un revenu net de 200 dollars par hectare".
La modélisation des cultures dans les 12 pays considérés laisse envisager un rendement de 1,2 à 3 tonnes/ha pour la majorité des pays d'Afrique centrale et orientale, dépassant même 4 t/ha sur les plateaux tempérés du Rwanda, Burundi et d'Ouganda - même si, reconnait le chercheur, ces projections sont "probablement supérieures aux réalités du terrain".
(Par comparaison, le rendement mondial moyen tourne autour de 3t/ha selon le Centre international des céréales).
La production de blé en Afrique sub-saharienne a plongé dans les années 80 avec l'afflux d'une aide alimentaire massive et des subventions accordées aux importations - "Beaucoup de pays qui financent l'aide au développement de l'agriculture en Afrique sont aussi de grands exportateurs de blé" (Amérique du Nord, Union européenne, Australie), note Bekele Shiferaw.
Mais c'est aujourd'hui l'une des denrées de base pour lesquelles la demande croît le plus vite, poursuit-il, alors que les prix n'ont cessé d'augmenter depuis 2007: dépassant les 400 USD/t en 2007-2008, la tonne de blé est passée de moins de 100 USD en 2000 à près de 300 USD aujourd'hui.
Pour les auteurs, aucun doute que les pays à faible densité démographique ont tout intérêt à en développer la culture, même si ceci requiert "des investissements en route, système d'irrigation, de stockages et de commercialisation", à l'intégrer aux pratiques déjà existantes, ou, pour l'Ethiopie, déjà grand producteur (3,3 Mt en 2012 selon la FAO) à intensifier et de moderniser ses pratiques.
http://www.20minutes.fr/article/1018797/nouvel-eldorado-ble-afrique
"La demande de blé croît plus que n'importe quelle autre", assurent les organisateurs d'une conférence internationale réunie jusqu'à vendredi à Addis Abeba sur le thème: "Du blé pour la sécurité alimentaire en Afrique".
En 2012, l'Afrique va dépenser environ 18 milliards de dollars pour répondre à une consommation passée de 25 kilos par personne et par an dans les années 60, à plus de 50 kilos aujourd'hui.
Une étude présentée mardi par le Centre international pour l'amélioration des cultures du blé et du maïs à Nairobi (CIMMYT) portant sur la production de blé dans 12 pays d'Afrique subsaharienne, estime que leur production ne représente que "10 à 25% du potentiel biologique et économique de leurs terres". Outre le CIMMYT, les co-organisateurs de cette conférence sont notamment l'Union africaine et l'Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI).
Rien qu'avec l'eau de pluie, sans irrigation mais avec les apports en fertilisants appropriés, "20 à 100% des terres arables" seraient propres à la culture du blé en Angola, Burundi, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Mozambique, Rwanda, Tanzanie, République démocratique du Congo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe, affirment les auteurs de cette étude.
"Terres disponibles, sols et climat adaptés, main d'oeuvre bon marché, population urbaine et revenus en hausse": l'Afrique dispose de nombreux atouts pour faire du blé, résume pour l'AFP Bekele Shiferaw, directeur du programme socio-économique du CIMMYT.
"Il ne s'agit pas pour l'Afrique de se lancer sur le marché mondial, mais notre étude montre qu'aux prix actuels, il serait plus compétitif pour de nombreux pays de cultiver plutôt que d'importer", explique-t-il. "La production domestique ne couvre encore que 40% de la demande totale du continent et bien moins encore si on ne regarde que l'Afrique sub-saharienne" (30% environ).
Or, poursuit M. Shiferaw, "un investissement indicatif de 250 à 300 dollars par hectare, en comptant le travail, les semences et les fertilisants, assurerait un revenu net de 200 dollars par hectare".
La modélisation des cultures dans les 12 pays considérés laisse envisager un rendement de 1,2 à 3 tonnes/ha pour la majorité des pays d'Afrique centrale et orientale, dépassant même 4 t/ha sur les plateaux tempérés du Rwanda, Burundi et d'Ouganda - même si, reconnait le chercheur, ces projections sont "probablement supérieures aux réalités du terrain".
(Par comparaison, le rendement mondial moyen tourne autour de 3t/ha selon le Centre international des céréales).
La production de blé en Afrique sub-saharienne a plongé dans les années 80 avec l'afflux d'une aide alimentaire massive et des subventions accordées aux importations - "Beaucoup de pays qui financent l'aide au développement de l'agriculture en Afrique sont aussi de grands exportateurs de blé" (Amérique du Nord, Union européenne, Australie), note Bekele Shiferaw.
Mais c'est aujourd'hui l'une des denrées de base pour lesquelles la demande croît le plus vite, poursuit-il, alors que les prix n'ont cessé d'augmenter depuis 2007: dépassant les 400 USD/t en 2007-2008, la tonne de blé est passée de moins de 100 USD en 2000 à près de 300 USD aujourd'hui.
Pour les auteurs, aucun doute que les pays à faible densité démographique ont tout intérêt à en développer la culture, même si ceci requiert "des investissements en route, système d'irrigation, de stockages et de commercialisation", à l'intégrer aux pratiques déjà existantes, ou, pour l'Ethiopie, déjà grand producteur (3,3 Mt en 2012 selon la FAO) à intensifier et de moderniser ses pratiques.
http://www.20minutes.fr/article/1018797/nouvel-eldorado-ble-afrique
mercredi 10 octobre 2012
Les émissions de CO2 augmentent avec la croissance économique
Selon une étude américaine, PIB et gaz à effet de serre vont de pair...
La récession n’a décidément aucun avantage, même pas celui de réduire les émissions de CO2. Une étude parue ce lundi dans la revue Nature Climate Change révèle que les émissions de gaz à effet de serre augmentent quand les économies se développent mais ne baissent pas aussi vite en temps de récession.
«Le déclin économique (...) ne s'accompagne pas d'une baisse des émissions (de gaz à effet de serre) aussi importante que la hausse des émissions à laquelle aboutit la croissance économique», a déclaré à Reuters Richard York, professseur à l'université de l'Oregon, aux Etats-Unis. Les émissions de CO2 augmentent ainsi en moyenne de 0,73% à chaque hausse de 1% du produit intérieur brut (PIB) par habitant, écrit Richard York dans la revue, mais ces émissions ne baissent que de 0,43% à chaque recul de 1% du PIB par habitant, ajoute-il, en se basant sur des données de la Banque mondiale portant sur 150 pays entre 1960 et 2008.
Richard York estime que les économistes pourraient devoir repenser leur méthode de calcul des émissions de CO2. La plupart des études partent du principe que le PIB et les émissions évoluent en parallèle, que ce soit à la hausse ou à la baisse. Ces conclusions «ne suggèrent pas forcément que les émissions seront plus ou moins importantes que prévu par les projections actuelles, mais elles suggèrent que cela dépendra plus sensiblement de la façon dont les économies croissent (ou faiblissent)». «Cela n'est pas seulement lié à la valeur du PIB mais également à la façon dont il atteint cette valeur, qui peut correspondre à une croissance lente mais régulière ou à une succession de périodes de forte croissance et de récession», a-t-il dit.
http://www.20minutes.fr/article/1018203/emissions-co2-augmentent-croissance-economique
La récession n’a décidément aucun avantage, même pas celui de réduire les émissions de CO2. Une étude parue ce lundi dans la revue Nature Climate Change révèle que les émissions de gaz à effet de serre augmentent quand les économies se développent mais ne baissent pas aussi vite en temps de récession.
«Le déclin économique (...) ne s'accompagne pas d'une baisse des émissions (de gaz à effet de serre) aussi importante que la hausse des émissions à laquelle aboutit la croissance économique», a déclaré à Reuters Richard York, professseur à l'université de l'Oregon, aux Etats-Unis. Les émissions de CO2 augmentent ainsi en moyenne de 0,73% à chaque hausse de 1% du produit intérieur brut (PIB) par habitant, écrit Richard York dans la revue, mais ces émissions ne baissent que de 0,43% à chaque recul de 1% du PIB par habitant, ajoute-il, en se basant sur des données de la Banque mondiale portant sur 150 pays entre 1960 et 2008.
«Les usines ne ferment pas immédiatement, les gens n'arrêtent pas de conduire»
Cela s'expliquerait, selon lui, par le fait que les nouvelles infrastructures mises en place en période de croissance, comme les nouvelles habitations, routes ou usines, sont toujours utilisées en temps de récession. «Quand les économies déclinent, les usines ne ferment pas immédiatement, les gens n'arrêtent pas de conduire (bien qu'ils puissent différer l'achat d'une nouvelle voiture)», explique Richard York. Et les nouvelles constructions conservent les mêmes besoins en chauffage ou air conditionné.Richard York estime que les économistes pourraient devoir repenser leur méthode de calcul des émissions de CO2. La plupart des études partent du principe que le PIB et les émissions évoluent en parallèle, que ce soit à la hausse ou à la baisse. Ces conclusions «ne suggèrent pas forcément que les émissions seront plus ou moins importantes que prévu par les projections actuelles, mais elles suggèrent que cela dépendra plus sensiblement de la façon dont les économies croissent (ou faiblissent)». «Cela n'est pas seulement lié à la valeur du PIB mais également à la façon dont il atteint cette valeur, qui peut correspondre à une croissance lente mais régulière ou à une succession de périodes de forte croissance et de récession», a-t-il dit.
http://www.20minutes.fr/article/1018203/emissions-co2-augmentent-croissance-economique
mardi 9 octobre 2012
lundi 8 octobre 2012
dimanche 7 octobre 2012
hommes en sauvant les poissons?
Face à la surpêche, qui met en péril les populations de poissons, des solutions sont proposées par les ONG...
Bientôt plus de poissons dans les mers mais des élevages géants pour alimenter les étals des poissonniers? Pour éviter une situation contre nature, les associations se mobilisent et proposent des solutions simples permettant de concilier respect de la biodiversité et exploitation des ressources marines.
Cinq organisations, Green Cross, Nausicaa, SeaOrbiter, Tara Expéditions et le Réseau Mondial Océan se sont ainsi réunies dans une Alliance pour les mers et les océans, créée lors du sommet des Nations unies sur le climat à Rio, en juin dernier. Dans un rapport intitulé «Quelles conditions pour faire émerger une Blue society?», elles s’interrogent sur les manières d’exploiter durablement les océans. Une nécessité, alors qu’une étude scientifique internationale vient de démontrer que les pêcheurs européens capturaient jusqu’à 28 fois leurs quotas annuels de poissons.
Une solution pourrait cependant permettre de concilier élevage et respect des écosystèmes. L’aquaculture multi-spécifique a prouvé son efficacité, rappelle l’Alliance pour les mers et les océans, notamment dans les rizières asiatiques. Elle consiste à élever ensemble plusieurs espèces qui interagissent positivement: des systèmes riz-poissons ont déjà fait leurs preuves et des tests mariant saumons et moules bleues sont menés au Canada.
Le rapport de l’Alliance pour les mers et les océans vise à «mobiliser les acteurs privés», explique Nicolas Imbert, directeur de Green Cross France. Pêcheurs et industries agro-alimentaires pourraient s’inspirer des techniques proposées. Avant qu’il ne soit trop tard pour sauver les poissons
http://www.20minutes.fr/article/1016211/peche-aquaculture-comment-nourrir-hommes-sauvant-poissons
Bientôt plus de poissons dans les mers mais des élevages géants pour alimenter les étals des poissonniers? Pour éviter une situation contre nature, les associations se mobilisent et proposent des solutions simples permettant de concilier respect de la biodiversité et exploitation des ressources marines.
Cinq organisations, Green Cross, Nausicaa, SeaOrbiter, Tara Expéditions et le Réseau Mondial Océan se sont ainsi réunies dans une Alliance pour les mers et les océans, créée lors du sommet des Nations unies sur le climat à Rio, en juin dernier. Dans un rapport intitulé «Quelles conditions pour faire émerger une Blue society?», elles s’interrogent sur les manières d’exploiter durablement les océans. Une nécessité, alors qu’une étude scientifique internationale vient de démontrer que les pêcheurs européens capturaient jusqu’à 28 fois leurs quotas annuels de poissons.
L’aquaculture, une alternative à risques
«L’aquaculture, censée représenter une solution alternative à l’épuisement des populations de poissons sauvages, rencontre deux limites fortes dont les effets amplifient le phénomène d’appauvrissement des océans, écrivent les associations. Elle est incapable de mettre en place des chaînes de nourrissage adéquat ni de proposer des espèces alternatives qui ne soient pas des espèces carnivores en haut de chaîne.» Sachant qu’il faut en moyenne 4 kilos de poissons sauvages pour produire un kilo de poisson d’élevage, le poids de l’aquaculture sur les ressources naturelles pourrait être insoutenable. Or, un poisson sur deux consommé dans le monde provient aujourd’hui de l’aquaculture.Une solution pourrait cependant permettre de concilier élevage et respect des écosystèmes. L’aquaculture multi-spécifique a prouvé son efficacité, rappelle l’Alliance pour les mers et les océans, notamment dans les rizières asiatiques. Elle consiste à élever ensemble plusieurs espèces qui interagissent positivement: des systèmes riz-poissons ont déjà fait leurs preuves et des tests mariant saumons et moules bleues sont menés au Canada.
Cabillauds, harengs et sprats, un équilibre naturel
La pêche elle-même pourrait s’inspirer du fonctionnement de la nature: en mer Baltique, cabillauds, harengs et sprats représentent la majorité des captures. «Ces trois espèces interagissent les unes par rapport aux autres, écrivent les associations. Il est donc nécessaire de préserver ce fragile équilibre, car la prolifération d’une de ces trois espèces se ferait au détriment des deux autres. D’où l’idée d’élaborer un plan pluriannuel multi-spécifique, afin de concevoir la pêche de ces trois espèces de façon écosystémique.» Comprendre, ne pas pêcher que des cabillauds, sous peine de voir la population de harengs et de sprats dont ils se nourrissent exploser, ce qui entraînerait une forte pression sur les œufs des cabillauds, mangés par les sprats et les harengs.Le rapport de l’Alliance pour les mers et les océans vise à «mobiliser les acteurs privés», explique Nicolas Imbert, directeur de Green Cross France. Pêcheurs et industries agro-alimentaires pourraient s’inspirer des techniques proposées. Avant qu’il ne soit trop tard pour sauver les poissons
http://www.20minutes.fr/article/1016211/peche-aquaculture-comment-nourrir-hommes-sauvant-poissons
samedi 6 octobre 2012
«Le problème de l'eau est lié à celui de la nourriture»
L'hydrologue Ghislain de Marsily animera un débat sur le thème de l'eau dans le cadre du festival Pariscience...
Elle recouvre trois cinquièmes de notre planète et pourtant l’eau pourrait venir à manquer. Gaspillage, changement climatique et pratiques agricoles intensives pompent peu à peu les réserves en eau douce de la planète et risquent de faire de l’eau «l’or bleu» du XXIe siècle. Le festival international du film scientifique Pariscience, qui se tiendra du 4 au 9 octobre au Muséum national d’histoire naturelle, dédie une soirée à l’eau. Ghislain de Marsily, hydrologue et membre de l’Académie des sciences, animera le débat qui rejoint, selon lui, les questions d’alimentation mondiale.
http://www.20minutes.fr/article/1015455/le-probleme-eau-lie-celui-nourriture
Elle recouvre trois cinquièmes de notre planète et pourtant l’eau pourrait venir à manquer. Gaspillage, changement climatique et pratiques agricoles intensives pompent peu à peu les réserves en eau douce de la planète et risquent de faire de l’eau «l’or bleu» du XXIe siècle. Le festival international du film scientifique Pariscience, qui se tiendra du 4 au 9 octobre au Muséum national d’histoire naturelle, dédie une soirée à l’eau. Ghislain de Marsily, hydrologue et membre de l’Académie des sciences, animera le débat qui rejoint, selon lui, les questions d’alimentation mondiale.
On parle de l’eau comme de «l’or bleu», pourquoi deviendra-t-elle si précieuse dans l’avenir?
Le problème de l’eau est lié à celui de la nourriture. Les besoins en nourriture augmentent considérablement car la population augmente, passant de sept à neuf milliards d’humains en 2050, et car les habitudes alimentaires évoluent en se calquant sur des régimes excessifs en calories et en produits animaux. Pour nourrir tout le monde, il faudrait doubler la production agricole, or l’eau en est à la base. Elle deviendra dans certains pays une denrée en déficit, notamment en Afrique du nord qui est déjà en déficit par rapport à ses besoins d’environ 30%. En 2050, en raison de la démographie et du changement climatique, elle dépassera la moitié de ses besoins et devra se fournir auprès de pays étrangers sous forme d’eau virtuelle, c’est-à-dire de produits importés comme les céréales.Connaît-on l’impact du changement climatique sur les ressources en eau?
A l’échelle de la planète, les précipitations vont plutôt avoir tendance à augmenter car il fera plus chaud, donc globalement les ressources en eau vont augmenter. Mais les zones climatiques risquent de se déplacer: toute la zone méditerranéenne va probablement voir ses ressources en eau diminuer et connaître des sécheresses plus fortes. En revanche, en Europe du Nord, il est pratiquement admis par tout le monde qu’il pleuvra davantage, avec des conséquences qui ne sont pas nécessairement favorables: les inondations peuvent conduire à perdre des récoltes.Quelles solutions pourraient-être apportées au manque d’eau?
La première chose à faire est de se demander s’il est vraiment raisonnable de passer à neuf milliards d’humains. D’après les démographes, on n’y peut pas grand-chose. Même avec des politiques de contrôle de la natalité, les dés sont jetés. La seconde solution est liée au manque de nourriture: où peut-on augmenter la production agricole dans le monde pour satisfaire la demande? L’Afrique a des terres cultivables mais est en compétition avec l’agriculture subventionnée des pays riches. Elle a été contrainte jusqu’ici de développer des cultures comme le coton ou le cacao, qui ne sont pas des cultures vivrières. L’Asie, au contraire, sera en déficit agricole intense dans les trente à quarante prochaines années, c’est pour cela qu’elle achète des terres en Amérique du sud ou en Afrique. Enfin, nous, pays développés, pouvons produire plus mais au prix d’une perte de surface de forêts.La planète est riche en eau salée, que pensez-vous des techniques de dessalement?
70% de la population mondiale sera urbaine en 2050, le dessalement sera une solution pour alimenter les villes en eau. Ce sera incontournable et nécessaire pour fournir de l’eau potable dans les villes, mais trop onéreux pour l’agriculture.http://www.20minutes.fr/article/1015455/le-probleme-eau-lie-celui-nourriture
jeudi 4 octobre 2012
Photovoltaïque: le gouvernement va augmenter de 5% un des tarifs d'achat
Le gouvernement va augmenter d'environ 5% un des tarifs subventionnés auquel EDF rachète l'électricité photovoltaïque en France, celui qui concerne des petits projets installés sur des toitures, a annoncé le ministère de l'Ecologie lundi.
Les installations de panneaux solaires inférieures ou égales à 100 kilowatts et "qui remplissent les conditions de l'intégration simplifié au bâti" (c'est-à-dire jouant un rôle d'étanchéité du toit, notamment) verront leur tarif d'achat augmenter à 18,4 centimes d'euros du kilowattheure (KwH), indique-t-il dans un communiqué.
Le tarif pour cette catégorie d'installations photovoltaïques étant au troisième trimestre de 17,5 centimes par kilowattheure, cette hausse représente 5,1%.
Mais les installations en toiture de moins de 36 kwh bénéficiant déjà d'un tarif de 18,4 centimes, la hausse ne concerne en réalité que les installations de 36 à 100 kilowatts (soit environ 360 à 1.000 mètres carrés de panneaux).
"Cette décision vise à soutenir immédiatement la filière et à préserver les emplois en France", fait valoir le ministère.
La ministre Delphine Batho "saisira cette semaine le Conseil supérieur de l'énergie et la Commission de régulation de l'énergie d'un projet d'arrêté" incluant ce nouveau tarif, "auquel pourra s'ajouter la bonification de 10% en fonction de l'origine des panneaux", précise le ministère dans son communiqué.
"Nous sommes satisfaits que nos demandes aient été entendues", a réagi dans un communiqué Arnaud Mine, le président de SER-SOLER qui regroupe les professionnels du secteur.
"La bonification va permettre de mieux structurer l'industrie française du secteur. Quant au relèvement du tarif, il devrait faire redémarrer une activité aujourd'hui à l'arrêt sur ces segments de marché", a-t-il ajouté.
Cette mesure vient compléter des annonces du gouvernement en faveur de la filière, avec notamment de nouveaux appels d'offres pour construire des fermes solaires, une limitation à 20% par an de la baisse des tarifs subventionnés et une bonification de panneaux "suivant leur origine", probablement française et européenne.
Les professionnels français du solaire, confrontés depuis fin 2010 à l'effondrement des prix des panneaux et à la baisse régulière des tarifs d'achat qui se sont traduit, selon eux, par des milliers de suppressions d'emploi, ont jugé ces soutiens largement insuffisants.
http://www.20minutes.fr/article/1014151/photovoltaique-gouvernement-va-augmenter-5-tarifs-achat
Les installations de panneaux solaires inférieures ou égales à 100 kilowatts et "qui remplissent les conditions de l'intégration simplifié au bâti" (c'est-à-dire jouant un rôle d'étanchéité du toit, notamment) verront leur tarif d'achat augmenter à 18,4 centimes d'euros du kilowattheure (KwH), indique-t-il dans un communiqué.
Le tarif pour cette catégorie d'installations photovoltaïques étant au troisième trimestre de 17,5 centimes par kilowattheure, cette hausse représente 5,1%.
Mais les installations en toiture de moins de 36 kwh bénéficiant déjà d'un tarif de 18,4 centimes, la hausse ne concerne en réalité que les installations de 36 à 100 kilowatts (soit environ 360 à 1.000 mètres carrés de panneaux).
"Cette décision vise à soutenir immédiatement la filière et à préserver les emplois en France", fait valoir le ministère.
La ministre Delphine Batho "saisira cette semaine le Conseil supérieur de l'énergie et la Commission de régulation de l'énergie d'un projet d'arrêté" incluant ce nouveau tarif, "auquel pourra s'ajouter la bonification de 10% en fonction de l'origine des panneaux", précise le ministère dans son communiqué.
"Nous sommes satisfaits que nos demandes aient été entendues", a réagi dans un communiqué Arnaud Mine, le président de SER-SOLER qui regroupe les professionnels du secteur.
"La bonification va permettre de mieux structurer l'industrie française du secteur. Quant au relèvement du tarif, il devrait faire redémarrer une activité aujourd'hui à l'arrêt sur ces segments de marché", a-t-il ajouté.
Cette mesure vient compléter des annonces du gouvernement en faveur de la filière, avec notamment de nouveaux appels d'offres pour construire des fermes solaires, une limitation à 20% par an de la baisse des tarifs subventionnés et une bonification de panneaux "suivant leur origine", probablement française et européenne.
Les professionnels français du solaire, confrontés depuis fin 2010 à l'effondrement des prix des panneaux et à la baisse régulière des tarifs d'achat qui se sont traduit, selon eux, par des milliers de suppressions d'emploi, ont jugé ces soutiens largement insuffisants.
http://www.20minutes.fr/article/1014151/photovoltaique-gouvernement-va-augmenter-5-tarifs-achat
mercredi 3 octobre 2012
Les poissons rétrécissent à cause du changement climatique
La croissance des poissons serait limitée par le manque de nourriture...
Le réchauffement climatique ne change pas seulement la température et la teneur en oxygène des océans, il risque de faire rétrécir considérablement les poissons qui y vivent, avertit une étude publiée dimanche. L'un des éléments clefs de la taille des poissons et invertébrés marins est constitué par leurs besoins énergétiques: dès lors que leur milieu n'est plus en mesure de leur fournir cette énergie à la hauteur de leurs besoins, les poissons cessent leur croissance. Or l'oxygène contenu dans l'eau est pour eux une source importante d'énergie. «Obtenir assez d'oxygène pour grandir est un défi constant pour les poissons, et plus un poisson est gros, pire c'est», explique Daniel Pauly, biologiste au Fisheries Centre de l'Université de Colombie Britannique à Vancouver (Canada). «Un océan plus chaud et moins oxygéné, comme prédit avec le changement climatique, compliquera la tâche des poissons les plus gros, ce qui signifie qu'ils cesseront de grandir plus tôt», ajoute-t-il.
Dans l'ensemble, le poids maximal moyen des poissons pris en compte devrait diminuer de 14% à 24% entre 2001 et 2050, estiment-ils. Soit l'équivalent de 10 à 18kg pour un homme moyen pesant 77 kg. C'est l'océan Indien qui serait le plus touché (24%), suivi de l'Atlantique (20%) et du Pacifique (14%), qu'il s'agisse des zones tropicales ou tempérées. «Cette étude indique que, faute de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences seront vraisemblablement plus lourdes que prévu sur les écosystèmes marins», avertissent les chercheurs, d'autant que «d'autres impacts des activités humaines, comme la surpêche et la pollution, risquent d'exacerber le phénomène».
http://www.20minutes.fr/article/1013485/poissons-retrecissent-cause-changement-climatique
Le réchauffement climatique ne change pas seulement la température et la teneur en oxygène des océans, il risque de faire rétrécir considérablement les poissons qui y vivent, avertit une étude publiée dimanche. L'un des éléments clefs de la taille des poissons et invertébrés marins est constitué par leurs besoins énergétiques: dès lors que leur milieu n'est plus en mesure de leur fournir cette énergie à la hauteur de leurs besoins, les poissons cessent leur croissance. Or l'oxygène contenu dans l'eau est pour eux une source importante d'énergie. «Obtenir assez d'oxygène pour grandir est un défi constant pour les poissons, et plus un poisson est gros, pire c'est», explique Daniel Pauly, biologiste au Fisheries Centre de l'Université de Colombie Britannique à Vancouver (Canada). «Un océan plus chaud et moins oxygéné, comme prédit avec le changement climatique, compliquera la tâche des poissons les plus gros, ce qui signifie qu'ils cesseront de grandir plus tôt», ajoute-t-il.
Moins 14% à 24% d’ici à 2050
Daniel Pauly et ses collègues ont tenté de modéliser l'impact du réchauffement sur plus de 600 espèces de poissons à partir de deux scénarios climatiques couramment retenus par les spécialistes pour la période 2001-2050. D'après leurs calculs, le réchauffement moyen au fond des océans du globe resterait minime (quelques centièmes de degrés par décennie) de même que la baisse de la concentration en oxygène. Toutefois, «les variations qui en résultent en termes de poids corporel maximal sont étonnamment importantes», soulignent les chercheurs dans leur étude, publiée par la revue britannique Nature Climate Change.Dans l'ensemble, le poids maximal moyen des poissons pris en compte devrait diminuer de 14% à 24% entre 2001 et 2050, estiment-ils. Soit l'équivalent de 10 à 18kg pour un homme moyen pesant 77 kg. C'est l'océan Indien qui serait le plus touché (24%), suivi de l'Atlantique (20%) et du Pacifique (14%), qu'il s'agisse des zones tropicales ou tempérées. «Cette étude indique que, faute de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences seront vraisemblablement plus lourdes que prévu sur les écosystèmes marins», avertissent les chercheurs, d'autant que «d'autres impacts des activités humaines, comme la surpêche et la pollution, risquent d'exacerber le phénomène».
http://www.20minutes.fr/article/1013485/poissons-retrecissent-cause-changement-climatique
mardi 2 octobre 2012
lundi 1 octobre 2012
dimanche 30 septembre 2012
vendredi 28 septembre 2012
Le parc éolien de l'UE a atteint 100 gigawatts, selon le secteur
La puissance cumulée des éoliennes installées dans l'Union européenne a atteint la barre symbolique des 100 gigawatts (GW), a annoncé jeudi l'Association européenne de l'énergie éolienne (EWEA) sur son site internet.
Une telle capacité permet de produire en une année de quoi alimenter en électricité 57 millions de foyers, souligne l'association.
L'EWEA souligne également qu'il aura fallu 20 ans au secteur pour atteindre les 10 premiers GW, mais seulement 13 ans pour mettre en fonctionnement les 90 GW suivants. Par ailleurs, la moitié des capacités existantes ont été installées ces 6 dernières années.
Les éoliennes ne fonctionnant pas en permanence, la capacité installée n'est pas directement équivalente à des moyens de production d'électricité classiques, comme les réacteurs nucléaires qui peuvent fonctionner sans arrêt pendant des mois.
Mais d'après l'EWEA, 100 gigawatts éoliens peuvent tout de même produire autant d'électricité en une année que 62 centrales à charbon, 39 réacteurs nucléaires ou 52 centrales à gaz.
Autre calcul de l'association : pour produire autant d'électricité avec du charbon, il faudrait en consommer 72 millions de tonnes, et cela émettrait plus de 200 millions de tonnes de CO2. En ayant recours au gaz, il faudrait en brûler 42 millions de mètres cubes, ce qui émettrait près de 100 millions de tonnes de CO2.
http://www.20minutes.fr/article/1011623/parc-eolien-ue-atteint-100-gigawatts-selon-secteur
Une telle capacité permet de produire en une année de quoi alimenter en électricité 57 millions de foyers, souligne l'association.
L'EWEA souligne également qu'il aura fallu 20 ans au secteur pour atteindre les 10 premiers GW, mais seulement 13 ans pour mettre en fonctionnement les 90 GW suivants. Par ailleurs, la moitié des capacités existantes ont été installées ces 6 dernières années.
Les éoliennes ne fonctionnant pas en permanence, la capacité installée n'est pas directement équivalente à des moyens de production d'électricité classiques, comme les réacteurs nucléaires qui peuvent fonctionner sans arrêt pendant des mois.
Mais d'après l'EWEA, 100 gigawatts éoliens peuvent tout de même produire autant d'électricité en une année que 62 centrales à charbon, 39 réacteurs nucléaires ou 52 centrales à gaz.
Autre calcul de l'association : pour produire autant d'électricité avec du charbon, il faudrait en consommer 72 millions de tonnes, et cela émettrait plus de 200 millions de tonnes de CO2. En ayant recours au gaz, il faudrait en brûler 42 millions de mètres cubes, ce qui émettrait près de 100 millions de tonnes de CO2.
http://www.20minutes.fr/article/1011623/parc-eolien-ue-atteint-100-gigawatts-selon-secteur
La France veut accélérer le développement des bornes pour voitures électriques
L'installation de bornes de recharge pour véhicules électriques en libre accès a pris du retard en France, même si le marché commence à décoller, selon des industriels et des experts interrogés par l'AFP.
Selon des sources concordantes, de nouvelles mesures de soutien doivent être annoncées début octobre lors du Mondial de l'Automobile. Parmi les pistes: rendre gratuits des stationnements et certains péages pour les véhicules électriques, mais aussi faciliter les financements publics des bornes.
Dans son plan de soutien à l'automobile très centré sur le véhicule électrique, le gouvernement a nommé en juillet un "coordonnateur de l'installation du réseau de bornes de charge", Philippe Hirtzman, chargé "de donner un petit coup d'accélérateur", selon ses termes.
"Il faut sortir un peu du cercle vicieux +pas de voitures électriques, pas de bornes+ et +pas de bornes, pas de voitures électriques+", a résumé cet ingénieur des Mines de 63 ans lors d'une récente rencontre avec des professionnels.
En 2009, dans la foulée du Grenelle de l'Environnement, le gouvernement de l'époque avait fixé un objectif de 4 millions de bornes (dont 400.000 en service public) en 2020, pour 2 millions de véhicules rechargeables.
"Honnêtement, il est raisonnable de dire qu'il va être difficile à atteindre", concède M. Hirtzman. "Raison de plus pour s'y mettre et se retrousser les manches. Mais cela ne va pas être l'explosion mirifique pour tout le monde tel qu'annoncé dans certaines enceintes il y a quatre ans", dit-il.
Une filière solide
Contrairement à d'autres secteurs des technologies propres, la France a déjà une filière solide en matière de bornes.
Outre les géants français du matériel électrique Schneider et Legrand, on compte des PME historiques, comme le leader DBT à Douai (Nord), mais aussi l'alsacien Hager ou Saintronic à Saintes (Charente-Maritime), qui a partagé le contrat Autolib à Paris avec IER (groupe Bolloré).
"Il y a des bornes qui apparaissent. Il y en a eu pratiquement le double au premier semestre 2012 par rapport à 2011", souligne Michel Couture, le patron de Sodetrel, la filiale d'installation de bornes d'EDF.
"Mais c'est le tout début. Les premières affaires dignes de ce nom ont eu lieu cette année. Pour l'instant c'est plus des investissements que du chiffre d'affaires", souligne-t-il.
Les experts interrogés par l'AFP s'accordent sur une fourchette basse de 2.000 à 2.500 bornes en accès public en France (hors autopartage type Autolib).
Même sans objectif fixé année par année, "on peut considérer que l'on est à peu près à moitié moins que ce qui était prévu", reconnaît Jean-Louis Legrand, "Monsieur véhicule décarboné" au ministère de l'Ecologie.
Et tous les torts ne viennent pas de la sphère publique: "on a pris du retard, environ deux ans", reconnaît un industriel sous couvert de l'anonymat, évoquant un "tâtonnement technologique". "On a réalisé que la filière n'était pas en place, que les gens ne se parlaient pas forcément. Mais aujourd'hui, on sent un frémissement", selon lui.
Quant à savoir s'il faut d'abord multiplier les bornes publiques --comme le demandent Renault ou PSA-- ou attendre l'essor des voitures électriques en France, les avis divergent.
"Je prêche un peu pour ma chapelle, mais il n'y aura pas de voitures sans bornes", croit savoir le patron de DBT, Hervé Borgoltz. "Pour l'instant, c'est du saupoudrage", dénonce-t-il.
Autre point de vue du côté de M. Couture, au sein d'EDF: "Les bornes sur la voie publique il en faut. Le public a surtout besoin qu'elles soient visibles. Mais en fait elles sont très peu utilisées, pour moins de 5% des recharges. Donc pas de surinvestissement, il faut y aller avec parcimonie".
Beaucoup comme Schneider reconnaissent ainsi que la priorité est donnée aux entreprises et aux collectivités, avant le grand public.
http://www.20minutes.fr/economie/1009355-france-veut-accelerer-developpement-bornes-voitures-electriques
Selon des sources concordantes, de nouvelles mesures de soutien doivent être annoncées début octobre lors du Mondial de l'Automobile. Parmi les pistes: rendre gratuits des stationnements et certains péages pour les véhicules électriques, mais aussi faciliter les financements publics des bornes.
Dans son plan de soutien à l'automobile très centré sur le véhicule électrique, le gouvernement a nommé en juillet un "coordonnateur de l'installation du réseau de bornes de charge", Philippe Hirtzman, chargé "de donner un petit coup d'accélérateur", selon ses termes.
"Il faut sortir un peu du cercle vicieux +pas de voitures électriques, pas de bornes+ et +pas de bornes, pas de voitures électriques+", a résumé cet ingénieur des Mines de 63 ans lors d'une récente rencontre avec des professionnels.
En 2009, dans la foulée du Grenelle de l'Environnement, le gouvernement de l'époque avait fixé un objectif de 4 millions de bornes (dont 400.000 en service public) en 2020, pour 2 millions de véhicules rechargeables.
"Honnêtement, il est raisonnable de dire qu'il va être difficile à atteindre", concède M. Hirtzman. "Raison de plus pour s'y mettre et se retrousser les manches. Mais cela ne va pas être l'explosion mirifique pour tout le monde tel qu'annoncé dans certaines enceintes il y a quatre ans", dit-il.
Une filière solide
Contrairement à d'autres secteurs des technologies propres, la France a déjà une filière solide en matière de bornes.
Outre les géants français du matériel électrique Schneider et Legrand, on compte des PME historiques, comme le leader DBT à Douai (Nord), mais aussi l'alsacien Hager ou Saintronic à Saintes (Charente-Maritime), qui a partagé le contrat Autolib à Paris avec IER (groupe Bolloré).
"Il y a des bornes qui apparaissent. Il y en a eu pratiquement le double au premier semestre 2012 par rapport à 2011", souligne Michel Couture, le patron de Sodetrel, la filiale d'installation de bornes d'EDF.
"Mais c'est le tout début. Les premières affaires dignes de ce nom ont eu lieu cette année. Pour l'instant c'est plus des investissements que du chiffre d'affaires", souligne-t-il.
Les experts interrogés par l'AFP s'accordent sur une fourchette basse de 2.000 à 2.500 bornes en accès public en France (hors autopartage type Autolib).
Même sans objectif fixé année par année, "on peut considérer que l'on est à peu près à moitié moins que ce qui était prévu", reconnaît Jean-Louis Legrand, "Monsieur véhicule décarboné" au ministère de l'Ecologie.
Et tous les torts ne viennent pas de la sphère publique: "on a pris du retard, environ deux ans", reconnaît un industriel sous couvert de l'anonymat, évoquant un "tâtonnement technologique". "On a réalisé que la filière n'était pas en place, que les gens ne se parlaient pas forcément. Mais aujourd'hui, on sent un frémissement", selon lui.
Quant à savoir s'il faut d'abord multiplier les bornes publiques --comme le demandent Renault ou PSA-- ou attendre l'essor des voitures électriques en France, les avis divergent.
"Je prêche un peu pour ma chapelle, mais il n'y aura pas de voitures sans bornes", croit savoir le patron de DBT, Hervé Borgoltz. "Pour l'instant, c'est du saupoudrage", dénonce-t-il.
Autre point de vue du côté de M. Couture, au sein d'EDF: "Les bornes sur la voie publique il en faut. Le public a surtout besoin qu'elles soient visibles. Mais en fait elles sont très peu utilisées, pour moins de 5% des recharges. Donc pas de surinvestissement, il faut y aller avec parcimonie".
Beaucoup comme Schneider reconnaissent ainsi que la priorité est donnée aux entreprises et aux collectivités, avant le grand public.
http://www.20minutes.fr/economie/1009355-france-veut-accelerer-developpement-bornes-voitures-electriques
jeudi 27 septembre 2012
Airbus va développer un carburant propre pour l'aviation en Chine
Le constructeur européen Airbus a annoncé lundi avoir été choisi par la Chine pour développer un biocarburant destiné à l'aviation commerciale, amenée dans ce pays à s'accroître fortement au cours des 20 prochaines années.
"China Petroleum & Chemical Corporation (Sinopec), l'une des plus importantes sociétés d'énergie en Chine, et Airbus travaillent au développement et à la promotion d'un carburant renouvelable pour une utilisation commerciale régulière dans le secteur de l'aviation en Chine", explique Airbus dans un communiqué.
L'avionneur ajoute que "Sinopec est le partenaire clé permettant au gouvernement central d'établir un certificat de navigabilité chinois relatif aux carburants alternatifs".
Le carburant sera produit à partir de matières premières locales par Sinopec qui utilisera sa propre technologie dans une raffinerie nouvellement construite à Hangzhou (près de Shanghai).
"La raffinerie est l'une des seules, dans le monde, à posséder la capacité de produire à grande échelle du carburant pour l'aviation à partir de biomasse", selon Airbus.
Interrogé par l'AFP, Airbus n'était pas en mesure de préciser quand la production pourrait démarrer.
Pour autant, une porte-parole a souligné que ce ne sera pas à longue échéance.
"Nous en sommes à la sélection de la matière, la biomasse qui doit provenir à 100% de Chine et être durable. Une fois que l'analyse de durabilité et de certification sera terminée, nous lancerons la production", a-t-elle commenté.
Elle a ajouté que le processus de certification prenait entre 6 mois et trois ans. "Mais nous sommes plutôt dans l'idée que cela prendra environ un an", a-t-elle encore déclaré.
Airbus explique apporter "son expertise technique", acquise lors des processus antérieurs de certification auprès des autorités américaines et européennes.
L'avionneur contribue déjà au développement de carburants alternatifs en Australie, en Amérique Latine, en Europe et au Moyen-Orient.
Le développement de biocarburant en Chine est stratégique pour Airbus, le transport aérien étant l'un des plus prometteurs au monde.
Début septembre, le constructeur du célèbre moyen-courrier A320 et du plus gros avion du monde A380, table sur un marché total d'environ 28.200 avions à livrer entre 2012 et 2031, dont 35% en Asie.
En Chine, le trafic passager devrait augmenter de 6,8% par an d'ici 2031 contre 4,7% pour le trafic mondial, selon des prévisions du constructeur.
Interrogée sur la portée de ce projet avec la Chine qui boycotte la taxe carbone européenne entrée en vigueur le 1er janvier, la porte-parole n'a pas souhaité faire de commentaires.
Cette taxe oblige les compagnies opérant dans l'Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique.
Pour l'heure, seules les compagnies européennes s'y conforment.
Outre le boycott de la taxe, la Chine a pris des mesures de rétorsion en bloquant des commandes de compagnies chinoises pour des Airbus, dont une portant sur dix A330.
L'Allemagne, l'Espagne, la France et le Royaume-Uni, qui soutiennent Airbus, ont réitéré le 11 septembre leur volonté de trouver une solution mondiale à la contribution du transport aérien à la réduction des émissions carbone pour sortir de l'impasse provoquée par ce dispositif européen.
Ils avaient alors regretté les mesures de rétorsion visant Airbus.
http://www.20minutes.fr/economie/1009245-airbus-va-developper-carburant-propre-aviation-chine
"China Petroleum & Chemical Corporation (Sinopec), l'une des plus importantes sociétés d'énergie en Chine, et Airbus travaillent au développement et à la promotion d'un carburant renouvelable pour une utilisation commerciale régulière dans le secteur de l'aviation en Chine", explique Airbus dans un communiqué.
L'avionneur ajoute que "Sinopec est le partenaire clé permettant au gouvernement central d'établir un certificat de navigabilité chinois relatif aux carburants alternatifs".
Le carburant sera produit à partir de matières premières locales par Sinopec qui utilisera sa propre technologie dans une raffinerie nouvellement construite à Hangzhou (près de Shanghai).
"La raffinerie est l'une des seules, dans le monde, à posséder la capacité de produire à grande échelle du carburant pour l'aviation à partir de biomasse", selon Airbus.
Interrogé par l'AFP, Airbus n'était pas en mesure de préciser quand la production pourrait démarrer.
Pour autant, une porte-parole a souligné que ce ne sera pas à longue échéance.
"Nous en sommes à la sélection de la matière, la biomasse qui doit provenir à 100% de Chine et être durable. Une fois que l'analyse de durabilité et de certification sera terminée, nous lancerons la production", a-t-elle commenté.
Elle a ajouté que le processus de certification prenait entre 6 mois et trois ans. "Mais nous sommes plutôt dans l'idée que cela prendra environ un an", a-t-elle encore déclaré.
Airbus explique apporter "son expertise technique", acquise lors des processus antérieurs de certification auprès des autorités américaines et européennes.
L'avionneur contribue déjà au développement de carburants alternatifs en Australie, en Amérique Latine, en Europe et au Moyen-Orient.
Le développement de biocarburant en Chine est stratégique pour Airbus, le transport aérien étant l'un des plus prometteurs au monde.
Début septembre, le constructeur du célèbre moyen-courrier A320 et du plus gros avion du monde A380, table sur un marché total d'environ 28.200 avions à livrer entre 2012 et 2031, dont 35% en Asie.
En Chine, le trafic passager devrait augmenter de 6,8% par an d'ici 2031 contre 4,7% pour le trafic mondial, selon des prévisions du constructeur.
Interrogée sur la portée de ce projet avec la Chine qui boycotte la taxe carbone européenne entrée en vigueur le 1er janvier, la porte-parole n'a pas souhaité faire de commentaires.
Cette taxe oblige les compagnies opérant dans l'Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique.
Pour l'heure, seules les compagnies européennes s'y conforment.
Outre le boycott de la taxe, la Chine a pris des mesures de rétorsion en bloquant des commandes de compagnies chinoises pour des Airbus, dont une portant sur dix A330.
L'Allemagne, l'Espagne, la France et le Royaume-Uni, qui soutiennent Airbus, ont réitéré le 11 septembre leur volonté de trouver une solution mondiale à la contribution du transport aérien à la réduction des émissions carbone pour sortir de l'impasse provoquée par ce dispositif européen.
Ils avaient alors regretté les mesures de rétorsion visant Airbus.
http://www.20minutes.fr/economie/1009245-airbus-va-developper-carburant-propre-aviation-chine
mercredi 26 septembre 2012
La Journée du Cheval pour "découvrir l'équitation dans le respect de l'animal"
Découvrir les disciplines équestres mais aussi apprendre à respecter l'animal: 1.500 centres équestres ouvrentt leurs portes dimanche dans toute la France, à l'occasion de la 23e Journée du Cheval.
La Fédération française d'équitation (FFE), organisatrice de la manifestation, vient de rénover le plan de formation du cavalier, incluant notamment l'enseignement de nouvelles matières comme l'éthologie équine, soit l'étude du comportement du cheval.
"Nous avons réformé les Galops, diplômes fédéraux, qui sanctionnent les différentes étapes de la formation du cavalier, en donnant beaucoup d'importance à la connaissance du cheval dans toutes ses dimensions", a expliqué à l'AFP Pierre Olivier, en charge de la formation à la FFE.
"Dans l'enseignement nous avons donc intégré l'éthologie car au-delà d'être une activité sportive, l'équitation est aussi l'occasion de créer une relation forte avec un animal vivant, et non une mobylette, qui doit être respecté", a-t-il ajouté.
Le nouveau plan de formation s'appuie sur "la pédagogie de la réussite" pour proposer un apprentissage en douceur, grâce à une approche ludique et à des mises en situation qui facilitent les premiers pas, comme le recours à un montoir pour se mettre en selle.
L'équitation, troisième sport le plus pratiqué derrière le football et le tennis en France, propose une trentaine de disciplines: saut d'obstacles, dressage, attelage, voltige ou polo.
1.700 manifestations
Baptêmes à poney, à cheval ou en attelage, promenades dans les petits chemins ou les allées forestières, spectacles équestres: de 14H00 à 17H00, le grand public pourra découvrir les mille et une facettes du monde équestre.
Les cavaliers des clubs hippiques offriront plus de 1.700 manifestations, comme des carrousels, présentations de dressage sur fond musical, parcours de saut d'obstacles, chorégraphies en musique de voltige ou des démonstrations des disciplines émergentes ou de tradition, telles l'équitation western et Camargue.
En Normandie, terre d'élevage du cheval de sport et de courses, au Pole international du cheval de Deauville (Calvados) les jeunes pourront s'initier aux jeux à poneys et apprendre les soins aux chevaux, découvrir le paddock polo et la maréchalerie, ainsi que le métier de jockey en chevauchant un cheval mécanique de l'école des courses hippiques.
Dans les Bouches-du-Rhône, les "Gardians de Crau" démontreront la maniabilité de leurs petits chevaux blancs camarguais au cours d'une démonstration d'équitation de travail.
Ceux qui se rendront à l'hippodrome de Vincennes pour assister aux courses de trot pourront mettre leurs enfants à poney pour qu'ils découvrent les rudiments du "poney sitting", sorte de gymkhana ou parcours de maniabilité. Des calèches au lieu des traditionnelles navettes les conduiront sur le champ de courses.
La France est un peuple cavalier. Les titulaires de la carte de cavalier sont passés de 447.139 licenciés en 2002 à 706.449 en 2012, soit une hausse d'environ 60% en 10 ans, selon la FFE.
Elle estime qu'avec 45.000 emplois et plus de 5.000 entreprises équestres recensées, l'équitation est le premier employeur français du monde sportif.
http://www.20minutes.fr/article/1008609/journee-cheval-decouvrir-equitation-respect-animal
La Fédération française d'équitation (FFE), organisatrice de la manifestation, vient de rénover le plan de formation du cavalier, incluant notamment l'enseignement de nouvelles matières comme l'éthologie équine, soit l'étude du comportement du cheval.
"Nous avons réformé les Galops, diplômes fédéraux, qui sanctionnent les différentes étapes de la formation du cavalier, en donnant beaucoup d'importance à la connaissance du cheval dans toutes ses dimensions", a expliqué à l'AFP Pierre Olivier, en charge de la formation à la FFE.
"Dans l'enseignement nous avons donc intégré l'éthologie car au-delà d'être une activité sportive, l'équitation est aussi l'occasion de créer une relation forte avec un animal vivant, et non une mobylette, qui doit être respecté", a-t-il ajouté.
Le nouveau plan de formation s'appuie sur "la pédagogie de la réussite" pour proposer un apprentissage en douceur, grâce à une approche ludique et à des mises en situation qui facilitent les premiers pas, comme le recours à un montoir pour se mettre en selle.
L'équitation, troisième sport le plus pratiqué derrière le football et le tennis en France, propose une trentaine de disciplines: saut d'obstacles, dressage, attelage, voltige ou polo.
1.700 manifestations
Baptêmes à poney, à cheval ou en attelage, promenades dans les petits chemins ou les allées forestières, spectacles équestres: de 14H00 à 17H00, le grand public pourra découvrir les mille et une facettes du monde équestre.
Les cavaliers des clubs hippiques offriront plus de 1.700 manifestations, comme des carrousels, présentations de dressage sur fond musical, parcours de saut d'obstacles, chorégraphies en musique de voltige ou des démonstrations des disciplines émergentes ou de tradition, telles l'équitation western et Camargue.
En Normandie, terre d'élevage du cheval de sport et de courses, au Pole international du cheval de Deauville (Calvados) les jeunes pourront s'initier aux jeux à poneys et apprendre les soins aux chevaux, découvrir le paddock polo et la maréchalerie, ainsi que le métier de jockey en chevauchant un cheval mécanique de l'école des courses hippiques.
Dans les Bouches-du-Rhône, les "Gardians de Crau" démontreront la maniabilité de leurs petits chevaux blancs camarguais au cours d'une démonstration d'équitation de travail.
Ceux qui se rendront à l'hippodrome de Vincennes pour assister aux courses de trot pourront mettre leurs enfants à poney pour qu'ils découvrent les rudiments du "poney sitting", sorte de gymkhana ou parcours de maniabilité. Des calèches au lieu des traditionnelles navettes les conduiront sur le champ de courses.
La France est un peuple cavalier. Les titulaires de la carte de cavalier sont passés de 447.139 licenciés en 2002 à 706.449 en 2012, soit une hausse d'environ 60% en 10 ans, selon la FFE.
Elle estime qu'avec 45.000 emplois et plus de 5.000 entreprises équestres recensées, l'équitation est le premier employeur français du monde sportif.
http://www.20minutes.fr/article/1008609/journee-cheval-decouvrir-equitation-respect-animal
mardi 25 septembre 2012
lundi 24 septembre 2012
dimanche 23 septembre 2012
samedi 22 septembre 2012
Que faire d'un téléphone mobile que l'on n'utilise plus ?
A force de changer de mobiles, les Français gardent plusieurs dizaines de millions de téléphones inutilisés dans leurs tiroirs, selon les professionnels du secteur, alors qu'il existe de nombreuses possibilités de les réemployer, les recycler voire même les monnayer.
Chaque année, près de 20 millions de mobiles neufs sont vendus. Or, un peu plus d'un million seulement (1.016.622 en 2011) sont collectés par les opérateurs membres de la Fédération française des télécoms (FFT).
Pourtant, ces deux dernières années, le marché a complètement changé, les simples portables laissant la place à des smartphones, téléphones haut de gamme branchés sur internet, qui gardent une forte valeur même au bout d'une année ou deux d'utilisation.
Par ailleurs, la croissance sur le marché français des offres sans téléphone subventionné, notamment avec l'arrivée de Free Mobile, incite les consommateurs à aller chercher leurs vieux appareils dans les tiroirs.
"Il y a maintenant un vrai marché de l'occasion", assure Christian Lefferère, directeur Europe du site de revente de téléphones Love2recycle, filiale du groupe Anovo lancée il y a trois ans en France, qui constate "une explosion des ventes de produits de seconde main reconditionnés".
A chaque sortie d'un nouvel iPhone par exemple, "des gens revendent leur ancien modèle" avant d'acheter le nouveau, raconte-t-il, ajoutant que le site peut racheter un smartphone jusqu'à 400 euros.
Et si un portable n'a plus de valeur marchande, raison de plus de s'en débarrasser, mais dans une filière qui permette le recyclage de l'appareil.
"Négligence" ou "ignorance"
S'il y a dans les tiroirs de chaque ménage français "au minimum 3 à 4 téléphones portables", c'est souvent "par négligence ou tout simplement par ignorance", indique Guillaume Duparay, directeur du développement chez Eco-systèmes, un organisme spécialisé dans la collecte et le recyclage des déchets électroniques.
"En plus, il y a un lien affectif avec les téléphones portables: on ne se voit pas jeter ces doudous qui nous ont accompagnés 18 mois", la durée moyenne d'utilisation, estime-t-il, d'autant plus que souvent ils détiennent beaucoup de données personnelles: répertoire, notes et agenda.
Il est donc important de savoir à qui les confier, en toute sécurité, avec un effacement des données garanti et donc une traçabilité de l'appareil.
Eco-systèmes travaille avec les Ateliers du Bocage, une entreprise de recyclage située dans les Deux-Sèvres qui fait partie du réseau solidaire d'Emmaüs France et emploie une soixantaine de salariés rien que pour l'activité mobile.
L'organisme "leur envoie les téléphones GSM dits +sans valeur+, et sur 100 téléphones, il y en a au moins 25 ou 30 qui pourront être réemployés", tandis que les autres seront démontés et recyclés dans des filières spécialisées, explique Etienne Delorme, chargé de la communication de ces Ateliers.
Les Ateliers du Bocage "privilégient les téléphones qui peuvent avoir une seconde vie", en les réparant si besoin, en y supprimant toutes données personnelles puis en les reconditionnant, raconte-t-il.
Ils ont ainsi traité 439.000 portables en 2011, dont 78% obsolètes ou non réparables sont partis au recyclage. C'est alors de nouveau Eco-systèmes qui intervient en prenant en charge les flux de déchets qui partent chez des prestataires spécialisés.
"On arrive quasiment à un niveau de recyclage maximum. Les process sont assez poussés avec des traitements au niveau de l'imagerie laser, de l'extraction minière pour aller chercher jusqu'au gramme de matière rare comme le cuivre et l'argent voire rarissime comme le coltan", indique M. Duparay.
http://www.20minutes.fr/article/1007047/faire-telephone-mobile-utilise-plus
Chaque année, près de 20 millions de mobiles neufs sont vendus. Or, un peu plus d'un million seulement (1.016.622 en 2011) sont collectés par les opérateurs membres de la Fédération française des télécoms (FFT).
Pourtant, ces deux dernières années, le marché a complètement changé, les simples portables laissant la place à des smartphones, téléphones haut de gamme branchés sur internet, qui gardent une forte valeur même au bout d'une année ou deux d'utilisation.
Par ailleurs, la croissance sur le marché français des offres sans téléphone subventionné, notamment avec l'arrivée de Free Mobile, incite les consommateurs à aller chercher leurs vieux appareils dans les tiroirs.
"Il y a maintenant un vrai marché de l'occasion", assure Christian Lefferère, directeur Europe du site de revente de téléphones Love2recycle, filiale du groupe Anovo lancée il y a trois ans en France, qui constate "une explosion des ventes de produits de seconde main reconditionnés".
A chaque sortie d'un nouvel iPhone par exemple, "des gens revendent leur ancien modèle" avant d'acheter le nouveau, raconte-t-il, ajoutant que le site peut racheter un smartphone jusqu'à 400 euros.
Et si un portable n'a plus de valeur marchande, raison de plus de s'en débarrasser, mais dans une filière qui permette le recyclage de l'appareil.
"Négligence" ou "ignorance"
S'il y a dans les tiroirs de chaque ménage français "au minimum 3 à 4 téléphones portables", c'est souvent "par négligence ou tout simplement par ignorance", indique Guillaume Duparay, directeur du développement chez Eco-systèmes, un organisme spécialisé dans la collecte et le recyclage des déchets électroniques.
"En plus, il y a un lien affectif avec les téléphones portables: on ne se voit pas jeter ces doudous qui nous ont accompagnés 18 mois", la durée moyenne d'utilisation, estime-t-il, d'autant plus que souvent ils détiennent beaucoup de données personnelles: répertoire, notes et agenda.
Il est donc important de savoir à qui les confier, en toute sécurité, avec un effacement des données garanti et donc une traçabilité de l'appareil.
Eco-systèmes travaille avec les Ateliers du Bocage, une entreprise de recyclage située dans les Deux-Sèvres qui fait partie du réseau solidaire d'Emmaüs France et emploie une soixantaine de salariés rien que pour l'activité mobile.
L'organisme "leur envoie les téléphones GSM dits +sans valeur+, et sur 100 téléphones, il y en a au moins 25 ou 30 qui pourront être réemployés", tandis que les autres seront démontés et recyclés dans des filières spécialisées, explique Etienne Delorme, chargé de la communication de ces Ateliers.
Les Ateliers du Bocage "privilégient les téléphones qui peuvent avoir une seconde vie", en les réparant si besoin, en y supprimant toutes données personnelles puis en les reconditionnant, raconte-t-il.
Ils ont ainsi traité 439.000 portables en 2011, dont 78% obsolètes ou non réparables sont partis au recyclage. C'est alors de nouveau Eco-systèmes qui intervient en prenant en charge les flux de déchets qui partent chez des prestataires spécialisés.
"On arrive quasiment à un niveau de recyclage maximum. Les process sont assez poussés avec des traitements au niveau de l'imagerie laser, de l'extraction minière pour aller chercher jusqu'au gramme de matière rare comme le cuivre et l'argent voire rarissime comme le coltan", indique M. Duparay.
http://www.20minutes.fr/article/1007047/faire-telephone-mobile-utilise-plus
vendredi 21 septembre 2012
Toxicité «alarmante» pour des rats nourris avec un maïs OGM
Une étude montre que les rats nourris avec des OGM meurent plus jeunes et développent plus de cancers...
Les résultats sont alarmants. Selon une étude de long terme à paraître ce mercredi en ligne dans la Revue internationale «Food and Chemical Toxicology» et présentée par ses auteurs comme une «première mondiale», des rats nourris avec un maïs OGM meurent plus jeunes et souffrent plus souvent de cancers que les autres.
Dans cette étude, on observe par exemple deux à trois fois plus de mortalité chez les femelles traitées. «Il y a deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes», a expliqué à l'AFP Gilles-Eric Seralini, professeur à l'Université de Caen, qui a dirigé l'étude.
Le maïs était introduit au sein d'un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain. «Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits», résume le chercheur, qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM dans 30 pays.
«Le premier mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. Le première femelle huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts», détaille-t-il. Côté tumeurs, elles apparaissant jusqu'à 600 jours avant chez les mâles (au niveau de la peau et des reins) et en moyenne 94 jours avant pour les femelles (au niveau des glandes mammaires).
«A la dose la plus faible de Roundup, qui correspond à ce qu'on peut trouver dans l'eau en Bretagne au moment des épandages de ce produit, on observe 2,5 fois plus de tumeurs mammaires», souligne le professeur.
Les OGM agricoles sont modifiés pour tolérer ou produire des pesticides: 100% des OGM cultivés à grande échelle en 2011 sont des plantes à pesticides, a souligné Gilles-Eric Séralini. «Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement que les agences sanitaires, les gouvernements et les industriels ne l'ont fait», a affirmé le professeur.
L'étude a été financée par la fondation Ceres, financées notamment par une cinquantaine d'entreprises parfois dans l'alimentaire qui ne produisent pas d'OGM, et la Fondation Charles Leopold Meyer pour le progrès pour l'homme.
Les fonds sont gérés par le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), dont Gilles-Eric Séralini préside le conseil scientifique et dont le conseil d'administration a été présidé par Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement.
http://www.20minutes.fr/article/1006353/toxicite-alarmante-rats-nourris-mais-ogm
Les résultats sont alarmants. Selon une étude de long terme à paraître ce mercredi en ligne dans la Revue internationale «Food and Chemical Toxicology» et présentée par ses auteurs comme une «première mondiale», des rats nourris avec un maïs OGM meurent plus jeunes et souffrent plus souvent de cancers que les autres.
Dans cette étude, on observe par exemple deux à trois fois plus de mortalité chez les femelles traitées. «Il y a deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes», a expliqué à l'AFP Gilles-Eric Seralini, professeur à l'Université de Caen, qui a dirigé l'étude.
Régime alimentaire américain
Deux cents rats ont été alimentés pendant deux ans maximum soit avec un maïs OGM NK603 seul, soit avec ce maïs OGM traité au Roundup, soit avec du maïs non OGM traité au Roundup, herbicide le plus utilisé au monde. Ces deux produits sont la propriété du groupe américain Monsanto.Le maïs était introduit au sein d'un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain. «Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits», résume le chercheur, qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM dans 30 pays.
«Le premier mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. Le première femelle huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts», détaille-t-il. Côté tumeurs, elles apparaissant jusqu'à 600 jours avant chez les mâles (au niveau de la peau et des reins) et en moyenne 94 jours avant pour les femelles (au niveau des glandes mammaires).
Tumeurs plus grosses que des balles de ping-pong
Les chercheurs ont constaté que 93% des tumeurs des femelles étaient mammaires tandis que la majorité des mâles sont morts de problèmes hépatiques ou rénaux. L'article de Food and Chemical Toxicology, dont l'AFP a obtenu copie, montre des rats femelles de laboratoire avec des tumeurs plus grosses que des balles de ping-pong.«A la dose la plus faible de Roundup, qui correspond à ce qu'on peut trouver dans l'eau en Bretagne au moment des épandages de ce produit, on observe 2,5 fois plus de tumeurs mammaires», souligne le professeur.
Les OGM agricoles sont modifiés pour tolérer ou produire des pesticides: 100% des OGM cultivés à grande échelle en 2011 sont des plantes à pesticides, a souligné Gilles-Eric Séralini. «Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement que les agences sanitaires, les gouvernements et les industriels ne l'ont fait», a affirmé le professeur.
«Les meilleurs tests avant d'aller tester chez l'homme»
Selon lui, le NK603 n'avait jusqu'alors été testé que sur une période de trois mois. Quelques OGM ont déjà été testés à trois ans, mais jamais avec des analyses aussi approfondies. C'est la première fois, selon Gilles-Eric Séralini, que le Roundup est testé sur le long terme. Jusqu'à présent, seul le principe actif du Roundup sans ses adjuvants avait été testé plus de six mois. «Ce sont les meilleurs tests qu'on peut avoir avant d'aller tester chez l'homme», a dit le chercheur.L'étude a été financée par la fondation Ceres, financées notamment par une cinquantaine d'entreprises parfois dans l'alimentaire qui ne produisent pas d'OGM, et la Fondation Charles Leopold Meyer pour le progrès pour l'homme.
Les fonds sont gérés par le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), dont Gilles-Eric Séralini préside le conseil scientifique et dont le conseil d'administration a été présidé par Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement.
http://www.20minutes.fr/article/1006353/toxicite-alarmante-rats-nourris-mais-ogm
jeudi 20 septembre 2012
mercredi 19 septembre 2012
Revers pour le géant pétrolier Shell, contraint de repousser ses forages en Alaska
Shell a été contraint de repousser à 2013 ses forages en Alaska, perçus comme hautement risqués par les écologistes, après un problème sur un navire, un nouveau revers pour le géant pétrolier qui a investi des milliards de dollars pour développer les ressources de cette région américaine.
L'Artic Challenger, navire du groupe doté d'un système censé éviter tout risque de marée noire lors des forages, a été "endommagé" au niveau du "dôme d'endiguement" lors d'un "test final" d'homologation, a indiqué le groupe anglo-néerlandais lundi dans un communiqué.
"Plusieurs jours" seront nécessaires afin de réparer ce système crucial pour permettre à Shell d'obtenir les autorisations définitives, et le groupe a donc décidé de "renoncer à forer dans les zones d'hydrocarbures cette année" afin de "poser des bases solides pour les opérations en 2013", a annoncé Shell.
Le groupe devait à l'origine commencer à forer en 2010 mais avait déjà vu son programme gelé après la terrible marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique, causée par l'explosion de la plate-forme du britannique BP, Deepwater Horizon.
Après cette annonce, Shell cédait lundi 0,49% à 2.250 pence à la Bourse de Londres, dans un marché en baisse de 0,22%.
"Déçu" que le système d'endiguement de fuites de pétrole ne soit pas immédiatement opérationnel, Shell assure toutefois que la sécurité passe avant tout, dans un contexte de haute surveillance aux Etats-Unis depuis la marée noire de 2010.
"Nous ne conduirons aucune opération" avant d'être "pleinement préparés à le faire dans la sécurité", a affirmé le groupe.
Avant la fin de la saison d'exploration qui pourrait intervenir fin septembre, lorsque la glace empêchera toute opération, Shell va toutefois commencer le forage du plus grand nombre possible de têtes de puits, qui seront ensuite refermées avant la reprise des opérations l'année prochaine.
Il devrait démarrer par ailleurs des forages uniquement "exploratoires" dans la mer de Beaufort.
L'annonce du report des forages intervient alors que le groupe avait suscité des inquiétudes en juillet lorsque son navire Noble Discoverer s'était dangereusement rapproché de la côte en Alaska, manquant de peu de s'échouer, après avoir rompu ses amarres.
La semaine dernière, par "mesure de précaution", ce navire avait dû interrompre un forage à peine entamé, afin d'éviter un éventuel choc avec la banquise.
Shell avait participé au développement de l'extraction pétrolière en Alaska dès les années 1950. Il s'était retiré de la région à partir de 1997 avant d'y faire son grand retour ces dernières années en investissant des milliards de dollars dans des permis d'exploration couvrant de vastes zones sous-marines en mer de Beaufort (au nord de l'Alaska) et en mer des Tchouktches, au nord du détroit de Béring.
Au grand dam des défenseurs de l'environnement qui jugent les forages très risqués au large de cette région qui a déjà été le lieu d'une des plus grosses marées noires de l'histoire, lorsque le pétrolier américain Exxon Valdez s'est échoué en 1989, déversant quelque 40 millions de litres de pétrole dans la mer et polluant 1.300 kilomètres de côtes.
Shell "a dépensé la majeure partie de son programme de 5 milliards de dollars pour l'Arctique mais nous pouvons maintenant voir à quel point cela était un pari monumental irréfléchi", a dénoncé Ben Ayliffe de Greenpeace, appelant les investisseurs à se demander "s'il vaut vraiment la peine d'investir des sommes d'argent aussi énormes pour tenter d'exploiter le fragile Océan Arctique".
Le groupe juge lui que son programme d'exploration "reste très important pour les besoins en énergie de l'Amérique, pour l'économie et l'emploi en Alaska et pour Shell".
http://www.20minutes.fr/economie/1004969-revers-geant-petrolier-shell-contraint-repousser-forages-alaska
L'Artic Challenger, navire du groupe doté d'un système censé éviter tout risque de marée noire lors des forages, a été "endommagé" au niveau du "dôme d'endiguement" lors d'un "test final" d'homologation, a indiqué le groupe anglo-néerlandais lundi dans un communiqué.
"Plusieurs jours" seront nécessaires afin de réparer ce système crucial pour permettre à Shell d'obtenir les autorisations définitives, et le groupe a donc décidé de "renoncer à forer dans les zones d'hydrocarbures cette année" afin de "poser des bases solides pour les opérations en 2013", a annoncé Shell.
Le groupe devait à l'origine commencer à forer en 2010 mais avait déjà vu son programme gelé après la terrible marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique, causée par l'explosion de la plate-forme du britannique BP, Deepwater Horizon.
Après cette annonce, Shell cédait lundi 0,49% à 2.250 pence à la Bourse de Londres, dans un marché en baisse de 0,22%.
"Déçu" que le système d'endiguement de fuites de pétrole ne soit pas immédiatement opérationnel, Shell assure toutefois que la sécurité passe avant tout, dans un contexte de haute surveillance aux Etats-Unis depuis la marée noire de 2010.
"Nous ne conduirons aucune opération" avant d'être "pleinement préparés à le faire dans la sécurité", a affirmé le groupe.
Avant la fin de la saison d'exploration qui pourrait intervenir fin septembre, lorsque la glace empêchera toute opération, Shell va toutefois commencer le forage du plus grand nombre possible de têtes de puits, qui seront ensuite refermées avant la reprise des opérations l'année prochaine.
Il devrait démarrer par ailleurs des forages uniquement "exploratoires" dans la mer de Beaufort.
L'annonce du report des forages intervient alors que le groupe avait suscité des inquiétudes en juillet lorsque son navire Noble Discoverer s'était dangereusement rapproché de la côte en Alaska, manquant de peu de s'échouer, après avoir rompu ses amarres.
La semaine dernière, par "mesure de précaution", ce navire avait dû interrompre un forage à peine entamé, afin d'éviter un éventuel choc avec la banquise.
Shell avait participé au développement de l'extraction pétrolière en Alaska dès les années 1950. Il s'était retiré de la région à partir de 1997 avant d'y faire son grand retour ces dernières années en investissant des milliards de dollars dans des permis d'exploration couvrant de vastes zones sous-marines en mer de Beaufort (au nord de l'Alaska) et en mer des Tchouktches, au nord du détroit de Béring.
Au grand dam des défenseurs de l'environnement qui jugent les forages très risqués au large de cette région qui a déjà été le lieu d'une des plus grosses marées noires de l'histoire, lorsque le pétrolier américain Exxon Valdez s'est échoué en 1989, déversant quelque 40 millions de litres de pétrole dans la mer et polluant 1.300 kilomètres de côtes.
Shell "a dépensé la majeure partie de son programme de 5 milliards de dollars pour l'Arctique mais nous pouvons maintenant voir à quel point cela était un pari monumental irréfléchi", a dénoncé Ben Ayliffe de Greenpeace, appelant les investisseurs à se demander "s'il vaut vraiment la peine d'investir des sommes d'argent aussi énormes pour tenter d'exploiter le fragile Océan Arctique".
Le groupe juge lui que son programme d'exploration "reste très important pour les besoins en énergie de l'Amérique, pour l'économie et l'emploi en Alaska et pour Shell".
http://www.20minutes.fr/economie/1004969-revers-geant-petrolier-shell-contraint-repousser-forages-alaska
mardi 18 septembre 2012
lundi 17 septembre 2012
dimanche 16 septembre 2012
Les maisons écolos-solaires de demain en compétition à Madrid
Une maison portugaise qui pivote à 180 degrés en fonction du soleil, une autre japonaise entourée d'une rizière et d'arbres fruitiers pour être auto-suffisante: 19 équipes universitaires du monde entier exposent les maisons écolos-solaires de demain dans un concours à Madrid.
Les concurrents qui s'affrontent de vendredi au 30 septembre à l'occasion du deuxième Solar Decathlon Europe (SDE) ont eu une dizaine de jours pour construire un prototype de maison ayant le soleil pour seule source d'énergie.
Certains avouent avoir d'ailleurs travaillé jour et nuit et ont eu du mal à être prêts pour l'ouverture de l'exposition, nichée dans le bois de Casa del Campo, dans l'ouest de la capitale espagnole.
Objectif du concours: "sensibiliser les citoyens à l'importance de l'environnement et la construction durable", disent les organisateurs du concours, sponsorisé par des entreprises privées et l'Etat espagnol qui a donné jusqu'à 50.000 euros à chacune des équipes.
Baptisé Solar Decathlon Europe en raison des dix épreuves que doivent passer les concurrents, le concours prime la maison "qui consomme le moins et qui produit le moins de rejet durant son cycle de vie".
Pour y parvenir, les étudiants ont rivalisé d'idées pour récupérer le maximum d'énergie solaire et en utiliser le minimum. Mais ils sont aussi jugés sur l'efficacité énergétique, le confort ou encore la convivialité et la communication avec l'extérieur.
"La maison peut tourner à 180 degrés" au moyen d'une commande électrique, explique Joao Agostinho, un étudiant en ingéniérie de 23 ans, montrant la villa portugaise de l'université de Porto, recouverte d'une "peau de panneaux photovoltaïques" orientable.
Comme les autres, la maison produit plus d'énergie qu'elle en consomme et le reste sert à l'éclairage commun du "village" ou encore à recharger les voitures électriques.
L'équipe française de l'école nationale supérieure d'architecture de Grenoble a elle misé sur "un éco-système urbain avec des nano-tours" qui s'intègrent dans une ville, exposant les deux derniers étages de son projet baptisé "Canopée".
Au dernier étage, un espace commun baigné de lumière sous un plafond de verre photovoltaïque de couleur verte, a été imaginé pour "donner un effet de canopée" et inspirer la détente, explique Christophe de Tricaud, étudiant en architecture de 25 ans et coordinateur du projet.
Au-dessous, on retrouve un étage aménagé comme une maison avec dans les coursives extérieures des bacs pour le jardinage et à l'intérieur un espace avec un mur coulissant par commande électrique qui permet d'agrandir la cuisine ou le salon ou encore de faire une chambre supplémentaire.
Les Japonais de l'université de Chiba ont eux visé la convivialité et l'attrait visuel, offrant une maison ceinte d'une rizière, d'arbres fruitiers, d'arômes de toutes sortes et de plantes grimpantes le long de filins.
"Le concept est de sauver l'identité de la maison japonaise mélangée avec des matériaux modernes", explique l'un des étudiants du projet.
"Notre maison est ouverte sur l'extérieur et est une invitation adressée aux autres pour qu'ils viennent nous voir", ajoute-t-il.
Non loin, la maison chinoise attire aussi l'oeil, avec ses murs extérieurs faits de grands losanges de bambou entrecroisés jaunes, surmontés de gigantesques panneaux solaires foncés.
Au total, cinq projets espagnols, deux français, un franco-italien, un italien, deux allemands, un danois, un portugais, un roumain, un hongrois, un japonais, un chinois, un égyptien et un brésilien sont en lice.
La première édition européenne du Solar Decathlon, une compétition organisée au départ par le département américain de l'Energie depuis 1999, avait attiré 200.000 visiteurs en 2010 à Madrid.
La Chine devrait organiser la prochaine édition de 2013 et la France celle de 2014.
http://www.20minutes.fr/article/1003728/maisons-ecolos-solaires-demain-competition-madrid
Les concurrents qui s'affrontent de vendredi au 30 septembre à l'occasion du deuxième Solar Decathlon Europe (SDE) ont eu une dizaine de jours pour construire un prototype de maison ayant le soleil pour seule source d'énergie.
Certains avouent avoir d'ailleurs travaillé jour et nuit et ont eu du mal à être prêts pour l'ouverture de l'exposition, nichée dans le bois de Casa del Campo, dans l'ouest de la capitale espagnole.
Objectif du concours: "sensibiliser les citoyens à l'importance de l'environnement et la construction durable", disent les organisateurs du concours, sponsorisé par des entreprises privées et l'Etat espagnol qui a donné jusqu'à 50.000 euros à chacune des équipes.
Baptisé Solar Decathlon Europe en raison des dix épreuves que doivent passer les concurrents, le concours prime la maison "qui consomme le moins et qui produit le moins de rejet durant son cycle de vie".
Pour y parvenir, les étudiants ont rivalisé d'idées pour récupérer le maximum d'énergie solaire et en utiliser le minimum. Mais ils sont aussi jugés sur l'efficacité énergétique, le confort ou encore la convivialité et la communication avec l'extérieur.
"La maison peut tourner à 180 degrés" au moyen d'une commande électrique, explique Joao Agostinho, un étudiant en ingéniérie de 23 ans, montrant la villa portugaise de l'université de Porto, recouverte d'une "peau de panneaux photovoltaïques" orientable.
Comme les autres, la maison produit plus d'énergie qu'elle en consomme et le reste sert à l'éclairage commun du "village" ou encore à recharger les voitures électriques.
L'équipe française de l'école nationale supérieure d'architecture de Grenoble a elle misé sur "un éco-système urbain avec des nano-tours" qui s'intègrent dans une ville, exposant les deux derniers étages de son projet baptisé "Canopée".
Au dernier étage, un espace commun baigné de lumière sous un plafond de verre photovoltaïque de couleur verte, a été imaginé pour "donner un effet de canopée" et inspirer la détente, explique Christophe de Tricaud, étudiant en architecture de 25 ans et coordinateur du projet.
Au-dessous, on retrouve un étage aménagé comme une maison avec dans les coursives extérieures des bacs pour le jardinage et à l'intérieur un espace avec un mur coulissant par commande électrique qui permet d'agrandir la cuisine ou le salon ou encore de faire une chambre supplémentaire.
Les Japonais de l'université de Chiba ont eux visé la convivialité et l'attrait visuel, offrant une maison ceinte d'une rizière, d'arbres fruitiers, d'arômes de toutes sortes et de plantes grimpantes le long de filins.
"Le concept est de sauver l'identité de la maison japonaise mélangée avec des matériaux modernes", explique l'un des étudiants du projet.
"Notre maison est ouverte sur l'extérieur et est une invitation adressée aux autres pour qu'ils viennent nous voir", ajoute-t-il.
Non loin, la maison chinoise attire aussi l'oeil, avec ses murs extérieurs faits de grands losanges de bambou entrecroisés jaunes, surmontés de gigantesques panneaux solaires foncés.
Au total, cinq projets espagnols, deux français, un franco-italien, un italien, deux allemands, un danois, un portugais, un roumain, un hongrois, un japonais, un chinois, un égyptien et un brésilien sont en lice.
La première édition européenne du Solar Decathlon, une compétition organisée au départ par le département américain de l'Energie depuis 1999, avait attiré 200.000 visiteurs en 2010 à Madrid.
La Chine devrait organiser la prochaine édition de 2013 et la France celle de 2014.
http://www.20minutes.fr/article/1003728/maisons-ecolos-solaires-demain-competition-madrid
samedi 15 septembre 2012
Conférence environnementale : Delphine Batho prône le «patriotisme écologique
Selon la ministre de l'Ecologie, cela permettrait de redresser les entreprises vertes françaises...
La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a défendu dans un entretien à l'AFP «le patriotisme écologique» pour redresser les entreprises françaises de l'économie verte, juste avant l'ouverture vendredi de la conférence environnementale voulue par François Hollande. Des mesures d'urgence pour les filières éolienne et solaire hexagonales, actuellement en difficulté, doivent être annoncées samedi au terme de deux jours de tables rondes consacrées à l'avenir énergétique et environnemental de la France. «Cela confine à l'absurde que le développement des énergies renouvelables contribue à creuser le déficit de la balance commerciale alors qu'on a des savoir-faire», a fait valoir Delphine Batho à l'AFP.
La prise en compte du «made in France» figurait déjà dans le premier grand appel d'offres français dans l'éolien en mer, qui avait essentiellement consacré des groupes français, EDF et Alstom principalement, mais aussi Areva. Selon des sources concordantes, l'appel d'offres pour deux champs éoliens en mer supplémentaires (Le Tréport et Noirmoutier, en plus des 4 projets déjà retenus) doit d'ailleurs être lancé samedi, une information que Delphine Batho s'est refusée à confirmer.
Deux mois après la conférence sociale et cinq ans après le Grenelle, François Hollande ouvre vendredi le chapitre écologique de son quinquennat avec une conférence de deux jours censée relancer le dialogue environnemental, à la peine, entre Etat, ONG, entreprises, syndicats et élus. Un grand débat sur la transition énergétique doit suivre à l'automne et s'étaler en 2013. La ministre a rejeté les accusations de ceux qui voient ces grandes discussions comme une perte de temps face à l'urgence écologique: «Le débat, ce n'est pas pour enliser les décisions. Surtout quand on doit faire des choix qui engagent bien au-delà du quinquennat». Alors que les ambitions environnementales s'effacent avec l'enlisement dans la crise économique, Delphine Batho a aussi invité à voir l'écologie non pas comme «une contrainte mais comme un facteur de compétitivité». «Dans la situation économique actuelle, il n'y a pas 36 politiques qui peuvent jouer un effet de levier sur la croissance. Il y a la politique du logement, et il y a tout ce qui est lié à la croissance verte», selon elle
http://www.20minutes.fr/politique/1002544-batho-prone-patriotisme-ecologique-avant-conference-environnementale
La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a défendu dans un entretien à l'AFP «le patriotisme écologique» pour redresser les entreprises françaises de l'économie verte, juste avant l'ouverture vendredi de la conférence environnementale voulue par François Hollande. Des mesures d'urgence pour les filières éolienne et solaire hexagonales, actuellement en difficulté, doivent être annoncées samedi au terme de deux jours de tables rondes consacrées à l'avenir énergétique et environnemental de la France. «Cela confine à l'absurde que le développement des énergies renouvelables contribue à creuser le déficit de la balance commerciale alors qu'on a des savoir-faire», a fait valoir Delphine Batho à l'AFP.
Made in France
La ministre a notamment suggéré que la production en France soit un critère dans les appels d'offres dans les énergies renouvelables, comme le suggère un rapport commandé par le gouvernement. Il s'agirait «d'intégrer dans les marchés publics et les appels d'offres des clauses liées à la création de valeur ajoutée en France (...) et j'y suis éminemment favorable», a déclaré Delphine Batho, se contentant de dire que cette proposition «pourrait» être entérinée samedi.La prise en compte du «made in France» figurait déjà dans le premier grand appel d'offres français dans l'éolien en mer, qui avait essentiellement consacré des groupes français, EDF et Alstom principalement, mais aussi Areva. Selon des sources concordantes, l'appel d'offres pour deux champs éoliens en mer supplémentaires (Le Tréport et Noirmoutier, en plus des 4 projets déjà retenus) doit d'ailleurs être lancé samedi, une information que Delphine Batho s'est refusée à confirmer.
«Un cadre réglementaire pérenne»
La ministre s'est rendue mercredi à Ormes (Loiret), au siège de Vergnet, pionnier français de l'éolien actuellement en difficulté. Spécialisé dans les zones cycloniques avec une éolienne rabattable en cas d'ouragan, ce constructeur a vu s'effondrer ses importants marchés outre-mer, notamment à cause de contraintes réglementaires. «Les entreprises ont surtout besoin de visibilité à long terme, avec un cadre réglementaire pérenne et stable», a dit Delphine Batho à l'AFP. «Il y a eu une instabilité réglementaire et tarifaire qui a créé des mouvements de stop and go», a-t-elle déploré.Deux mois après la conférence sociale et cinq ans après le Grenelle, François Hollande ouvre vendredi le chapitre écologique de son quinquennat avec une conférence de deux jours censée relancer le dialogue environnemental, à la peine, entre Etat, ONG, entreprises, syndicats et élus. Un grand débat sur la transition énergétique doit suivre à l'automne et s'étaler en 2013. La ministre a rejeté les accusations de ceux qui voient ces grandes discussions comme une perte de temps face à l'urgence écologique: «Le débat, ce n'est pas pour enliser les décisions. Surtout quand on doit faire des choix qui engagent bien au-delà du quinquennat». Alors que les ambitions environnementales s'effacent avec l'enlisement dans la crise économique, Delphine Batho a aussi invité à voir l'écologie non pas comme «une contrainte mais comme un facteur de compétitivité». «Dans la situation économique actuelle, il n'y a pas 36 politiques qui peuvent jouer un effet de levier sur la croissance. Il y a la politique du logement, et il y a tout ce qui est lié à la croissance verte», selon elle
http://www.20minutes.fr/politique/1002544-batho-prone-patriotisme-ecologique-avant-conference-environnementale
vendredi 14 septembre 2012
Fukushima: Inquiétudes autour de la piscine du réacteur 4
Les barres de combustible usagées pourraient être une bombe à retardement...
La menace plane toujours au-dessus de la centrale de Fukushima-Daiichi. Depuis plusieurs mois, des inquiétudes fuitent sur les combustibles usagés stockés dans une piscine du réacteur numéro 4 de la centrale japonaise. Depuis un an et demi, 264 tonnes de barres radioactives baignent dans un bassin situé à trente mètres du sol, simplement recouvertes d’une bâche en plastique. En cas de typhon ou de séisme, une catastrophe serait difficilement évitable.
Les Japonais tremblent et les experts ne sont pas rassurants pour le reste de la planète. «La piscine du réacteur 4 menace l'humanité d'une catastrophe pire encore que celle de Tchernobyl», écrivait Jean-Jacques Delfour, professeur à l'université de Toulouse dans une tribune pour le Monde.fr. De son côté, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) estime que «l’état de la piscine s’améliore». Certes, la radioactivité de l’iode 131 a quasiment disparu, et celle du césium 137 a diminué avec le temps. De plus, Tepco aurait renforcé la structure du bâtiment qui soutient la piscine, explique Thierry Charles, directeur de la sûreté à l’IRSN, au Monde.fr: «Selon les calculs de résistance effectués par les ingénieurs japonais, il faudrait maintenant un séisme extrêmement puissant pour la dégrader et entraîner la mise à l'air libre des combustibles.»
http://www.20minutes.fr/article/1001426/fukushima-inquietudes-autour-piscine-reacteur-4
La menace plane toujours au-dessus de la centrale de Fukushima-Daiichi. Depuis plusieurs mois, des inquiétudes fuitent sur les combustibles usagés stockés dans une piscine du réacteur numéro 4 de la centrale japonaise. Depuis un an et demi, 264 tonnes de barres radioactives baignent dans un bassin situé à trente mètres du sol, simplement recouvertes d’une bâche en plastique. En cas de typhon ou de séisme, une catastrophe serait difficilement évitable.
Dix fois Tchernobyl
Le Nouvel Observateur rapporte ainsi les propos d’un universitaire, le professeur Koichi Kitazawa, président de l’Agence japonaise pour les Sciences et la technologie (JST): «Après avoir écouté des centaines de témoins, ma conviction est faite. A la centrale de Fukushima, le pire est peut-être à venir. A cause de la piscine du réacteur 4, un nouvel accident peut se produire n'importe quand, qui menacerait la survie même de mon pays. Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s'abatte pas sur la centrale.» Selon les estimations, ce serait dix fois la radioactivité dégagée lors de l’accident de Tchernobyl qui pourrait être relâchée. L'Institut de recherche nucléaire universitaire de Kyoto parle même de «5.000 fois la bombe nucléaire d’Hiroshima».Les Japonais tremblent et les experts ne sont pas rassurants pour le reste de la planète. «La piscine du réacteur 4 menace l'humanité d'une catastrophe pire encore que celle de Tchernobyl», écrivait Jean-Jacques Delfour, professeur à l'université de Toulouse dans une tribune pour le Monde.fr. De son côté, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) estime que «l’état de la piscine s’améliore». Certes, la radioactivité de l’iode 131 a quasiment disparu, et celle du césium 137 a diminué avec le temps. De plus, Tepco aurait renforcé la structure du bâtiment qui soutient la piscine, explique Thierry Charles, directeur de la sûreté à l’IRSN, au Monde.fr: «Selon les calculs de résistance effectués par les ingénieurs japonais, il faudrait maintenant un séisme extrêmement puissant pour la dégrader et entraîner la mise à l'air libre des combustibles.»
Combustibles en sursis
Thierry Charles estime que les combustibles étant beaucoup moins chauds qu’en février 2011, les équipes de la centrale auraient plus de temps pour intervenir en cas de catastrophe naturelle qui laisserait les barres de combustible dans un volume d’eau insuffisant pour poursuivre leur refroidissement. Elles risquent alors de fondre et de provoquer des explosions au contact avec l’air ou de s’enfoncer dans la cuve du réacteur. Tepco a entrepris de déplacer les 1.535 barres de combustible usagé dans un site plus sûr. «Ils seront entreposés dans une autre piscine, au sol cette fois-ci en attendant de trouver un centre de stockage», poursuit Thierry Charles. En espérant que leur déménagement, prévu avant la fin 2013 et qui devrait durer un à deux ans, n’arrive pas trop tardhttp://www.20minutes.fr/article/1001426/fukushima-inquietudes-autour-piscine-reacteur-4
jeudi 13 septembre 2012
Les émissions de gaz à effet de serre en baisse de 2,5% dans l'UE en 2011
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la baisse en 2011 dans l'Union européenne (-2,5%), après une année 2010 marquée par une hausse de 2,4%, selon une estimation de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE).
L'AEE précise que les 15 membres de l'UE les plus anciens, engagés dans le protocole de Kyoto, ont même enregistré une baisse de 3,5% de leurs émissions de GES.
Ces baisses ont été réalisées en dépit d'une augmentation de la consommation de charbon et d'une hausse du PIB, souligne l'Agence. Mais l'hiver a été relativement doux dans plusieurs pays européens, ce qui a contribué à réduire les besoins de chauffage des foyers et donc la consommation de gaz naturel, explique l'AEE.
La consommation d'énergies renouvelables a aussi continué à croître en 2011, contribuant ainsi à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre.
En 2011, les 15 membres européens signataires du protocole de Kyoto affichent un niveau d'émissions de GES de 14,1% inférieur à 1990, année de référence pour le protocole qui fixait pour ces pays un objectif de réduction de 8% à l'horizon 2008-2012.
Les émissions de GES des 27, qui ne sont pas engagés collectivement par Kyoto, se sont élevées en 2011 à 14,1% en dessous du niveau de 1990. Leur objectif, non contraignant, est d'atteindre une baisse de 20% d'ici 2020 comparé à 1990.
L'Agence européenne pour l'environnement, basée à Copenhague, publiera en octobre le détail pays par pays des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE.
Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, impose des objectifs chiffrés à 35 pays développés.
Mais cet accord, le seul contraignant au niveau international, ne couvre qu'une partie des émissions globales (un peu plus d'un quart) du fait de sa non ratification par les Etats-Unis et de l'absence d'objectifs contraignants pour la Chine, l'Inde et le Brésil, devenus de très gros émetteurs.
Les négociations pour parvenir à un nouvel accord devant prendre le relais du protocole de Kyoto ont été engagées mais piétinent, certains pays comme le Canada, la Russie ou le Japon ayant même refusé de prendre de nouveaux engagements chiffrés.
http://www.20minutes.fr/article/999117/emissions-gaz-effet-serre-baisse-25-ue-2011
L'AEE précise que les 15 membres de l'UE les plus anciens, engagés dans le protocole de Kyoto, ont même enregistré une baisse de 3,5% de leurs émissions de GES.
Ces baisses ont été réalisées en dépit d'une augmentation de la consommation de charbon et d'une hausse du PIB, souligne l'Agence. Mais l'hiver a été relativement doux dans plusieurs pays européens, ce qui a contribué à réduire les besoins de chauffage des foyers et donc la consommation de gaz naturel, explique l'AEE.
La consommation d'énergies renouvelables a aussi continué à croître en 2011, contribuant ainsi à la réduction d'émissions de gaz à effet de serre.
En 2011, les 15 membres européens signataires du protocole de Kyoto affichent un niveau d'émissions de GES de 14,1% inférieur à 1990, année de référence pour le protocole qui fixait pour ces pays un objectif de réduction de 8% à l'horizon 2008-2012.
Les émissions de GES des 27, qui ne sont pas engagés collectivement par Kyoto, se sont élevées en 2011 à 14,1% en dessous du niveau de 1990. Leur objectif, non contraignant, est d'atteindre une baisse de 20% d'ici 2020 comparé à 1990.
L'Agence européenne pour l'environnement, basée à Copenhague, publiera en octobre le détail pays par pays des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE.
Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, impose des objectifs chiffrés à 35 pays développés.
Mais cet accord, le seul contraignant au niveau international, ne couvre qu'une partie des émissions globales (un peu plus d'un quart) du fait de sa non ratification par les Etats-Unis et de l'absence d'objectifs contraignants pour la Chine, l'Inde et le Brésil, devenus de très gros émetteurs.
Les négociations pour parvenir à un nouvel accord devant prendre le relais du protocole de Kyoto ont été engagées mais piétinent, certains pays comme le Canada, la Russie ou le Japon ayant même refusé de prendre de nouveaux engagements chiffrés.
http://www.20minutes.fr/article/999117/emissions-gaz-effet-serre-baisse-25-ue-2011
mercredi 12 septembre 2012
CHRONIQUE NATURE : LA JOURNEE ECOLO DE DEMAIN
Il y a quelques semaines avait lieu à Paris le premier concours Design Zéro Déchet. Les étudiants devaient trouver un moyen de diminuer les quantités d’emballages et les autres déchets générés par les produits qui seront mis sur le marché à l’avenir.
Voici à quoi pourrait donc ressembler la journée 0 déchet du futur :
1- Elle commencerait sous la douche. On se laverait avec une pastille de savon, et on se laverait les cheveux avec un shampoing hydrosoluble. C’est-à-dire qu’au contact de l’eau, l’emballage se solubilise et laisse échapper la dose nécessaire. En magasin, il est proposé en ruban de 10 pastilles avec des parfums différents.
2- Arrivé au travail, on se mettrait au boulot à son bureau en bois. Avec un seul tronc d’arbre, on peut en fabriquer 28 ! Les pieds sont fait avec l’écorce. Et les casiers à partir des chutes de bois de la scierie. Ce projet a remporté le 3èmeprix du jury.
3- A l’heure du déjeuner, on pourrait manger une salade emballée dans une feuille de riz comestible. La fourchette serait une « fourchette-bracelet »réutilisable comme bijou. Le tout transporté dans une pièce de tissu japonaise, le Furoshiki, qui devient aussi une serviette réutilisable.
4- A l’heure des courses, fini le sac plastique. Place désormais au sac +. 1erprix du concours. Il peut se transformer en cabas ou en cagette pour les fruits et légumes. Et peu même devenir un pichet pour les jus ou le lait.
Et enfin pour éviter le gaspillage alimentaire (7kg par an et par habitant), un ticket de caisse intelligent pourrait faire son apparition : le Ticketoc. Il informerait sur l’état de fraîcheur des produits achetés. Et en caisse il pourrait même donner droit à une réduction si la date de péremption des produits achetés est proche.
La liste des lauréats et d’autres idées sur www.syctom-paris.fr
CHRONIQUE NATURE : LA JOURNEE ECOLO DE DEMAIN
Voici à quoi pourrait donc ressembler la journée 0 déchet du futur :
1- Elle commencerait sous la douche. On se laverait avec une pastille de savon, et on se laverait les cheveux avec un shampoing hydrosoluble. C’est-à-dire qu’au contact de l’eau, l’emballage se solubilise et laisse échapper la dose nécessaire. En magasin, il est proposé en ruban de 10 pastilles avec des parfums différents.
2- Arrivé au travail, on se mettrait au boulot à son bureau en bois. Avec un seul tronc d’arbre, on peut en fabriquer 28 ! Les pieds sont fait avec l’écorce. Et les casiers à partir des chutes de bois de la scierie. Ce projet a remporté le 3èmeprix du jury.
3- A l’heure du déjeuner, on pourrait manger une salade emballée dans une feuille de riz comestible. La fourchette serait une « fourchette-bracelet »réutilisable comme bijou. Le tout transporté dans une pièce de tissu japonaise, le Furoshiki, qui devient aussi une serviette réutilisable.
4- A l’heure des courses, fini le sac plastique. Place désormais au sac +. 1erprix du concours. Il peut se transformer en cabas ou en cagette pour les fruits et légumes. Et peu même devenir un pichet pour les jus ou le lait.
Et enfin pour éviter le gaspillage alimentaire (7kg par an et par habitant), un ticket de caisse intelligent pourrait faire son apparition : le Ticketoc. Il informerait sur l’état de fraîcheur des produits achetés. Et en caisse il pourrait même donner droit à une réduction si la date de péremption des produits achetés est proche.
La liste des lauréats et d’autres idées sur www.syctom-paris.fr
CHRONIQUE NATURE : LA JOURNEE ECOLO DE DEMAIN
mardi 11 septembre 2012
lundi 10 septembre 2012
samedi 8 septembre 2012
Pour Anne Lauvergeon, le nucléaire a un "brillant avenir" et mérite un vrai débat
L'énergie nucléaire a un "brillant avenir" et mérite un "vrai débat", a plaidé vendredi l'ex-dirigeante du groupe nucléaire Areva, Anne Lauvergeon, estimant que cette source d'énergie était indispensable pour couvrir les besoins futurs en énergie de la planète.
"L'énergie nucléaire, c'est une énergie pas chère, qui n'émet pas de CO2, et (est) domestique. C'est donc une énergie qui, dans le mix énergétique de l'avenir, a un rôle à jouer et qui, pour paraphraser M. Montebourg, a un avenir brillant", a déclaré Mme Lauvergeon.
L'ancienne présidente d'Areva s'exprimait lors d'une réunion-débat organisée par le mouvement patronal Ethic.
"Est-ce qu'on peut se passer du nucléaire dans l'équation actuelle? Collectivement, mondialement, planétairement parlant, non. Après, c'est à chaque pays de décider de son mix énergétique", a-t-elle ajouté.
Historiquement, le nucléaire a été développé en France "sans vrai débat", "rapidement" et par "quelques élites", et "je pense que le nucléaire a intérêt au débat", a-t-elle reconnu.
"Mais il faut que ce soit un vrai débat, qui ne soit pas kidnappé et phagocyté par des gens qui sont plus des idéologues que des praticiens", a poursuivi "Atomic Anne".
Mme Lauvergeon a notamment souhaité que les opposants au nucléaire disent "par quoi on le remplace", et rappelé notamment que les énergies renouvelables, qui fonctionnent de manière intermittente, nécessitaient d'être complétées par d'autres sources d'énergies.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait déclenché fin août une polémique avec les écologistes en qualifiant le nucléaire de "secteur d'avenir".
Mme Lauvergeon a également évoqué ses désaccords avec l'ancien président Nicolas Sarkozy sur le nucléaire en Libye, et sur l'organisation de la filière avec le PDG d'EDF Henri Proglio, déjà amplement détaillés dans un livre cinglant publié au printemps (La femme qui résiste, paru en avril chez Plon).
"Dans le monde, normalement, l'entreprise a intérêt à vendre tout à n'importe qui, et puis vous avez un gouvernement, normalement, qui est là pour vous empêcher de vendre tout à n'importe qui. Et là on s'est retrouvé à front renversé, dans un système où il fallait absolument vendre un réacteur nucléaire à M. Kadhafi, et nous chez Areva qui ne voulions pas", a-t-elle notamment affirmé.
Elle a critiqué le fait qu'EDF, après l'arrivée à sa tête d'Henri Proglio fin 2009, ait obtenu la casquette de chef de file de la filière française pour les exportations de centrales nucléaires, affirmant que c'était comme de confier à Air France la tâche de vendre des Airbus à Lufthansa ou British Airways.
"Cela a totalement perturbé le jeu au niveau international (...) et en pratique, le résultat est clair: depuis l'arrivée du nouveau management chez EDF en 2009, il n'y a pas eu de réacteur vendu. Donc la recette n'a pas fonctionné", a-t-elle dit, jugeant "temps de mettre fin à cet imbroglio".
Mme Lauvergeon, ancienne sherpa de François Mitterrand, a été évincée en juin 2011 de la présidence d'Areva par le gouvernement Fillon. Elle est devenue depuis présidente du conseil de surveillance du quotidien Libération et du fonds A2i (Agir pour l'insertion dans l'industrie).
http://www.20minutes.fr/article/999163/anne-lauvergeon-nucleaire-brillant-avenir-merite-vrai-debat
"L'énergie nucléaire, c'est une énergie pas chère, qui n'émet pas de CO2, et (est) domestique. C'est donc une énergie qui, dans le mix énergétique de l'avenir, a un rôle à jouer et qui, pour paraphraser M. Montebourg, a un avenir brillant", a déclaré Mme Lauvergeon.
L'ancienne présidente d'Areva s'exprimait lors d'une réunion-débat organisée par le mouvement patronal Ethic.
"Est-ce qu'on peut se passer du nucléaire dans l'équation actuelle? Collectivement, mondialement, planétairement parlant, non. Après, c'est à chaque pays de décider de son mix énergétique", a-t-elle ajouté.
Historiquement, le nucléaire a été développé en France "sans vrai débat", "rapidement" et par "quelques élites", et "je pense que le nucléaire a intérêt au débat", a-t-elle reconnu.
"Mais il faut que ce soit un vrai débat, qui ne soit pas kidnappé et phagocyté par des gens qui sont plus des idéologues que des praticiens", a poursuivi "Atomic Anne".
Mme Lauvergeon a notamment souhaité que les opposants au nucléaire disent "par quoi on le remplace", et rappelé notamment que les énergies renouvelables, qui fonctionnent de manière intermittente, nécessitaient d'être complétées par d'autres sources d'énergies.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait déclenché fin août une polémique avec les écologistes en qualifiant le nucléaire de "secteur d'avenir".
Mme Lauvergeon a également évoqué ses désaccords avec l'ancien président Nicolas Sarkozy sur le nucléaire en Libye, et sur l'organisation de la filière avec le PDG d'EDF Henri Proglio, déjà amplement détaillés dans un livre cinglant publié au printemps (La femme qui résiste, paru en avril chez Plon).
"Dans le monde, normalement, l'entreprise a intérêt à vendre tout à n'importe qui, et puis vous avez un gouvernement, normalement, qui est là pour vous empêcher de vendre tout à n'importe qui. Et là on s'est retrouvé à front renversé, dans un système où il fallait absolument vendre un réacteur nucléaire à M. Kadhafi, et nous chez Areva qui ne voulions pas", a-t-elle notamment affirmé.
Elle a critiqué le fait qu'EDF, après l'arrivée à sa tête d'Henri Proglio fin 2009, ait obtenu la casquette de chef de file de la filière française pour les exportations de centrales nucléaires, affirmant que c'était comme de confier à Air France la tâche de vendre des Airbus à Lufthansa ou British Airways.
"Cela a totalement perturbé le jeu au niveau international (...) et en pratique, le résultat est clair: depuis l'arrivée du nouveau management chez EDF en 2009, il n'y a pas eu de réacteur vendu. Donc la recette n'a pas fonctionné", a-t-elle dit, jugeant "temps de mettre fin à cet imbroglio".
Mme Lauvergeon, ancienne sherpa de François Mitterrand, a été évincée en juin 2011 de la présidence d'Areva par le gouvernement Fillon. Elle est devenue depuis présidente du conseil de surveillance du quotidien Libération et du fonds A2i (Agir pour l'insertion dans l'industrie).
http://www.20minutes.fr/article/999163/anne-lauvergeon-nucleaire-brillant-avenir-merite-vrai-debat
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