vendredi 13 décembre 2013
jeudi 12 décembre 2013
La pollution aux particules fines s'intensifie dans plusieurs régions de France
L'épisode de forte pollution aux particules touche désormais plusieurs régions françaises, dont l'Ile-de-France et une grande partie du Sud-est. Le ministère de l'Ecologie prévoit une généralisation sur tout le territoire.
Déclenché à partir d'une concentration de 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air, le niveau d'alerte le plus élevé à la pollution aux particules concerne jeudi plusieurs régions de France : l'Ile-de-France et Rhône-Alpes, les Bouches-du Rhône, le Vaucluse, l'agglomération de Lourdes, l'Oise, et localement en Haute-Normandie et en Alsace, selon les organismes régionaux chargés de la qualité de l'air. Dans de nombreuses autres régions, le niveau d'information (à partir de 50 microgrammes) a été dépassé.
"Cet épisode de pollution tend à se généraliser sur le territoire et évolue actuellement vers un accroissement important des concentrations observées et prévues dans certaines régions", indiquait le ministère de l'Ecologie dans un communiqué publié mercredi soir. Cette pollution "devrait perdurer encore plusieurs jours sous l'effet des conditions anticycloniques et des températures basses", poursuit-il, indiquant que les concentrations de PM 10 (particules au diamètre inférieur à 10 microns) devraient ensuite baisser grâce à une légère dégradation météorologique attendue à partir de vendredi après-midi.
Ne pas utiliser les cheminées à bois et limiter l'usage de sa voiture
Jeudi, "la pollution continuera d'affecter avec des niveaux de particules élevés à très élevés les régions Alsace, Auvergne, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Haute-Normandie, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais et Picardie", annonce le ministère. Dans les régions concernées, "il est demandé notamment de ne pas utiliser les cheminées à bois", "de limiter l'usage des véhicules automobiles, notamment les véhicules diesel non équipés de filtres à particules", "de réduire les vitesses" ou encore "de respecter l'interdiction de brûlage de déchets verts", rappelle-t-il Mais les dispositions, décidées par les préfectures, varient d'une région à une autre.
Les épisodes de pollution aux PM10, poussières de compositions diverses, sont fréquents en hiver, avec l'augmentation des émissions liées au chauffage, principalement à bois mais aussi au fioul, et de conditions météorologiques souvent défavorables à la dispersion des polluants. Ils sont également favorisés par un phénomène dit d'"inversion de température". En situation normale, la température de l'air diminue avec l'altitude et l'air chaud contenant les polluants tend à s'élever naturellement. En situation d'inversion de température, avec le sol qui se refroidit notamment pendant la nuit en hiver, les polluants se trouvent piégés sous un effet de "couvercle" d'air chaud.
Générées par l'industrie, le chauffage et le transport (diesel), les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
mercredi 11 décembre 2013
Mon sapin de Noël est-il si vert que ça?
Acheter un sapin de Noël, est-ce bien écologiquement correct?...
Que serait Noël sans l’odeur de résine et les guirlandes colorées? Pour les Français, l’achat d’un sapin reste incontournable: plus de 6,5 millions d’arbres ont été vendus en 2012 et la crise n’a pas fait reculer cet achat traditionnel. Mais les sapins de Noël sont-ils vraiment un cadeau pour la planète?
http://www.20minutes.fr/planete/1260999-20131209-sapin-noel-est-il-si-vert-ca
Que serait Noël sans l’odeur de résine et les guirlandes colorées? Pour les Français, l’achat d’un sapin reste incontournable: plus de 6,5 millions d’arbres ont été vendus en 2012 et la crise n’a pas fait reculer cet achat traditionnel. Mais les sapins de Noël sont-ils vraiment un cadeau pour la planète?
Naturel ou artificiel?
Le sapin en plastique n’a pas tellement la cote en France, avec seulement 15% des ventes en 2012. C’est une bonne nouvelle pour l’environnement: selon une analyse du cycle de vie des sapins réalisée par un cabinet canadien en 2009, un arbre naturel produit 3,1kg de gaz à effet de serre de sa naissance à sa mort, principalement durant son transport, tandis qu’un arbre artificiel en émet 8,1kg par an. Fabriqué en plastique, le plus souvent en Asie, et non recyclable, le sapin artificiel n’arrive pas à compenser ses émissions de CO2 par sa réutilisation d’une année sur l’autre: selon le cabinet Ellipsos, il faudrait le conserver vingt ans pour que ses émissions de CO2 annuelles soient égales à celles d’un sapin naturel. Or, en France, un sapin artificiel n’est utilisé en moyenne que pendant trois ans.Noël sans déforestation
On imagine déjà des tronçonneuses ravager de splendides forêts de conifères… Il n’en est rien: les sapins naturels vendus en France sont issus de plantations. «La culture du sapin de Noël est une culture agricole et n’a rien à voir avec les problématiques forestières», rappelle l’Association française du sapin de Noël naturel (AFSNN). Les sapins importés, en majorité les Nordmann du Danemark, poussent aussi à 80% dans des exploitations agricoles.D’où vient mon sapin?
80% des sapins vendus en France y ont été cultivés, majoritairement dans le Morvan ou en Franche-Comté. Selon l’AFSNN, les plantations de sapin représentent environ 5.000 hectares dans l’Hexagone, dont 70% de cultures de Nordmannn, appréciés pour leur résistance et leur densité, et 30% d’épicéas, plus odorants. «L’origine française est clairement indiquée par un drapeau sur les sapins», précise Frédéric Naudet, président de l’AFSNN. Certaines régions se sont même dotées de labels pour certifier l’origine des arbres, comme «Légende du Morvan» et «Marque Savoie».Existe-t-il des labels écolos?
Il n’y a pas de label spécifique pour les sapins, mais certains comme Plante bleue s’appliquent à toute la filière horticole. «Cela inclut des contrôles sur l’utilisation des produits phytosanitaires, un suivi des cultures, du stockage des produits, le désherbage mécanique…», détaille Frédéric Naudet. Mais le sapin bio reste une rareté: «La qualité de ce qui est obtenu n’est pas conforme aux attentes des clients qui veulent des arbres bien formés», commente le président de l’AFSNN.Que faire de mon sapin une fois les fêtes finies?
Pour pouvoir replanter un sapin après Noël, mieux vaut le choisir en pot et en prendre soin pendant les fêtes: ne pas le placer près d’une source de chaleur, ne pas le charger de décorations trop lourdes et l’arroser avec parcimonie. S’il est en trop mauvais état pour être replanté ou par manque de place, il faut apporter son sapin à la déchetterie où il sera transformé en copeaux ou en engrais. Des collectes de ramassage dédiées aux sapins sont organisées dans la plupart des grandes villes. Les célèbres sacs à sapin vendus au profit de Handicap International sont biodégradables et compostables et ne gênent donc pas le processus de transformation du sapin en engrais.Adopte un sapin
Michel, Edgar, Arnold ou Georges? Pour la seconde année, Treezmas propose d’adopter un sapin. Cultivés dans le Morvan, ils sont livrés à domicile avec des accessoires et un carnet de soin, puis récupérés après les fêtes pour être replantés ou revalorisés en copeaux. Pratique pour les citadins. «Les sapins ont tous un prénom et une histoire, explique Rémy Rousset, cofondateur de Treezmas. Nous avons été très surpris l’an dernier par l’attachement très fort des gens pour leur sapin, nous les avons récupérés en très bonne forme.»http://www.20minutes.fr/planete/1260999-20131209-sapin-noel-est-il-si-vert-ca
mardi 10 décembre 2013
Un gaz à effet de serre 7.000 fois plus polluant que le CO2 détecté dans l'atmosphère
Les chercheurs sonnent l'alarme alors que le perfluorotributylamine est largement utilisé dans l’électronique...
Il vaut un sacré paquets de points au Scrabble, et c'est surtout le gaz à effet de serre le plus persistant et le plus polluant jamais détecté dans l'atmosphère. Son nom: le perfluorotributylamine (PFTBA), un gaz artificiel, utilisé notamment dans la fabrication d'équipements électriques et électroniques.
Une seule molécule de PFTBA dans l'atmosphère a le même effet que 7.100 molécules de CO2, remarque notamment Cora Young, une chimiste de l'Université de Toronto.
Aucun agent capable de l'éliminer
Ce gaz a une très longue durée de vie dans la basse atmosphère avant de se dissiper dans les couches les plus élevées et on ne connaît aucun agent capable de l'éliminer, affirment les cinq scientifiques responsables de cette étude.
D'après cette étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters, le PFTBA s'inscrirait dans une nouvelle classe de gaz effet de serre persistants. Ils préconisent une étude plus approfondie pour établir leur impact réel sur le climat.
http://www.20minutes.fr/planete/1261197-20131210-gaz-a-effet-7000-fois-plus-polluant-co2-detecte-atmosphere
Il vaut un sacré paquets de points au Scrabble, et c'est surtout le gaz à effet de serre le plus persistant et le plus polluant jamais détecté dans l'atmosphère. Son nom: le perfluorotributylamine (PFTBA), un gaz artificiel, utilisé notamment dans la fabrication d'équipements électriques et électroniques.
Une seule molécule de PFTBA dans l'atmosphère a le même effet que 7.100 molécules de CO2, remarque notamment Cora Young, une chimiste de l'Université de Toronto.
Aucun agent capable de l'éliminer
Ce gaz a une très longue durée de vie dans la basse atmosphère avant de se dissiper dans les couches les plus élevées et on ne connaît aucun agent capable de l'éliminer, affirment les cinq scientifiques responsables de cette étude.
D'après cette étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters, le PFTBA s'inscrirait dans une nouvelle classe de gaz effet de serre persistants. Ils préconisent une étude plus approfondie pour établir leur impact réel sur le climat.
http://www.20minutes.fr/planete/1261197-20131210-gaz-a-effet-7000-fois-plus-polluant-co2-detecte-atmosphere
lundi 9 décembre 2013
La pollution aux particules fines néfaste même quand la norme UE est respectée
Paris - Une exposition prolongée aux particules fines en suspension dans l'air (PM) a un effet néfaste sur la santé même lorsque les concentrations restent dans la norme dictée par l'Union européenne (UE), selon une analyse publiée lundi.
«Nos résultats suggèrent que des effets néfastes importants sur la santé se produisent même avec des concentrations aux particules PM 2,5 bien inférieures à la limite fixée par l'UE pour la qualité de l'air, à savoir une concentration moyenne annuelle de 25 microgrammes par mètre cube d'air», explique l'auteur principal de cette étude, le Néerlandais Rob Beelen.
Les PM 2,5 sont les plus fines des microparticules, avec un diamètre inférieur à 2,5 microns (soit la taille d'une bactérie). Ce sont celles qui génèrent le plus d'inquiétudes pour la santé car leur taille leur permet de pénétrer plus facilement et profondément dans les poumons.
Cette étude financée par l'Union européenne et publiée par la revue médicale britannique The Lancet se base sur les données de 22 enquêtes de type cohortes, conduites dans 13 pays européens qui ont permis de suivre un total de 367.251 personnes sur près de 14 années en moyenne.
Il ressort de cette analyse qu'une variation relativement fine de la pollution par PM2,5 entraîne un risque nettement accru pour la santé de ceux qui y sont exposés.
«L'étude évalue que pour chaque hausse de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM2,5 sur l'année, le risque de mourir d'une cause naturelle s'accroit de 7%», explique The Lancet dans un communiqué. Les décès par «cause naturelle» excluent les morts par accidents ou suicides pour lesquels la pollution ne peut être mise en cause.
Cette différence de pollution de 5 microgrammes/m3 est celle qui existe entre un axe urbain très fréquenté par les voitures et un endroit situé à l'écart du trafic, précise le Dr Beelen de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas.
Sur-mortalité chez les hommes
Les résultats de cette étude, qui a porté sur les différentes classes de particules en suspension, montrent que «l'exposition à long terme» aux particules les plus fines représente une «menace pour la santé même lorsque les concentrations sont bien inférieures aux limites imposées par l'Union européenne», selon The Lancet.
La directive européenne sur l'air de 2008 a imposé aux Etats membres un plafond moyen annuel de 25 microgrammes/m3, tandis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise elle comme valeur limite 10 microgrammes/m3.
«L'association entre exposition prolongée aux PM2,5 et décès prématurés demeure significative même après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que tabagisme, statut socio-économique , activité physique, niveau d'éducation, et l'indice de masse corporelle» explique The Lancet.
Les chercheurs ont également noté une sur-mortalité chez les hommes par rapport aux femmes en relation avec la pollution par PM2,5.
Cette analyse n'a pas cherché à quantifier la réduction de l'espérance de vie due à la pollution par PM2,5 mais de «précédentes analyses ont montré que pour des risques similaires (...), la perte de l'espérance de vie peut aller jusqu'à quelques mois», indique le Dr Beelen dans un échange par mail avec l'AFP.
«Bien que cela ne semble pas être beaucoup, vous devez garder à l' esprit que tout le monde est exposé à un certain niveau de pollution de l'air et que ce n'est pas une exposition volontaire», souligne-t-il.
La pollution de l'air extérieur a été classé en octobre comme facteur cancérigène certain pour l'homme par l'OMS et son agence spécialisée sur le cancer le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
Outre le cancer, une exposition aux particules peut entraîner de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires. Une étude parue récemment indique qu'une exposition même faible augmente les risques d'un faible poids des enfants à la naissance.
http://www.20minutes.fr/planete/1260877-20131209-pollution-particules-fines-nefaste-meme-quand-norme-ue-respectee
«Nos résultats suggèrent que des effets néfastes importants sur la santé se produisent même avec des concentrations aux particules PM 2,5 bien inférieures à la limite fixée par l'UE pour la qualité de l'air, à savoir une concentration moyenne annuelle de 25 microgrammes par mètre cube d'air», explique l'auteur principal de cette étude, le Néerlandais Rob Beelen.
Les PM 2,5 sont les plus fines des microparticules, avec un diamètre inférieur à 2,5 microns (soit la taille d'une bactérie). Ce sont celles qui génèrent le plus d'inquiétudes pour la santé car leur taille leur permet de pénétrer plus facilement et profondément dans les poumons.
Cette étude financée par l'Union européenne et publiée par la revue médicale britannique The Lancet se base sur les données de 22 enquêtes de type cohortes, conduites dans 13 pays européens qui ont permis de suivre un total de 367.251 personnes sur près de 14 années en moyenne.
Il ressort de cette analyse qu'une variation relativement fine de la pollution par PM2,5 entraîne un risque nettement accru pour la santé de ceux qui y sont exposés.
«L'étude évalue que pour chaque hausse de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM2,5 sur l'année, le risque de mourir d'une cause naturelle s'accroit de 7%», explique The Lancet dans un communiqué. Les décès par «cause naturelle» excluent les morts par accidents ou suicides pour lesquels la pollution ne peut être mise en cause.
Cette différence de pollution de 5 microgrammes/m3 est celle qui existe entre un axe urbain très fréquenté par les voitures et un endroit situé à l'écart du trafic, précise le Dr Beelen de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas.
Sur-mortalité chez les hommes
Les résultats de cette étude, qui a porté sur les différentes classes de particules en suspension, montrent que «l'exposition à long terme» aux particules les plus fines représente une «menace pour la santé même lorsque les concentrations sont bien inférieures aux limites imposées par l'Union européenne», selon The Lancet.
La directive européenne sur l'air de 2008 a imposé aux Etats membres un plafond moyen annuel de 25 microgrammes/m3, tandis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise elle comme valeur limite 10 microgrammes/m3.
«L'association entre exposition prolongée aux PM2,5 et décès prématurés demeure significative même après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que tabagisme, statut socio-économique , activité physique, niveau d'éducation, et l'indice de masse corporelle» explique The Lancet.
Les chercheurs ont également noté une sur-mortalité chez les hommes par rapport aux femmes en relation avec la pollution par PM2,5.
Cette analyse n'a pas cherché à quantifier la réduction de l'espérance de vie due à la pollution par PM2,5 mais de «précédentes analyses ont montré que pour des risques similaires (...), la perte de l'espérance de vie peut aller jusqu'à quelques mois», indique le Dr Beelen dans un échange par mail avec l'AFP.
«Bien que cela ne semble pas être beaucoup, vous devez garder à l' esprit que tout le monde est exposé à un certain niveau de pollution de l'air et que ce n'est pas une exposition volontaire», souligne-t-il.
La pollution de l'air extérieur a été classé en octobre comme facteur cancérigène certain pour l'homme par l'OMS et son agence spécialisée sur le cancer le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
Outre le cancer, une exposition aux particules peut entraîner de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires. Une étude parue récemment indique qu'une exposition même faible augmente les risques d'un faible poids des enfants à la naissance.
http://www.20minutes.fr/planete/1260877-20131209-pollution-particules-fines-nefaste-meme-quand-norme-ue-respectee
dimanche 8 décembre 2013
Le solaire, petit poucet de l'énergie aux Etats-Unis, deviendra-t-il grand?
L'énergie solaire arrive bonne dernière du mix énergétique aux Etats-Unis mais elle connaît depuis l'an dernier une croissance phénoménale qui devrait se poursuivre dans les vingt années à venir.
Les énergies renouvelables représentent 12% de l'électricité générée aux Etats-Unis comparé à 38% pour le charbon, 30% pour le gaz naturel, 19% pour le nucléaire et 1% pour le pétrole, selon l'agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA).
Au sein des énergies renouvelables, le solaire ne représente que 1% de l'électricité générée contre 56% pour l'hydroélectrique et 28% pour l'éolien, le reste venant de la géothermie et de la biomasse.
Depuis l'an dernier, le solaire affiche toutefois une croissance phénoménale, plus forte que toutes les autres ressources énergétiques du pays.
«Le marché du solaire a crû à un rythme de 30% en 2013 aux Etats-Unis après une envolée de 60% en 2012», remarque Angelo Zino, analyste de S&P Capital IQ.
Et «il ne fait aucun doute que l'énergie solaire va continuer à croître de façon spectaculaire», a estimé Charles Ebinger, de la Brookings Institution.
L'EIA anticipe une croissance annuelle de 11,6% jusqu'à 2040 pour le photovoltaïque, et 3,6% pour le solaire «thermal» qui utilise la vapeur d'eau générée par de l'eau chauffée par le soleil pour activer des turbines.
Par comparaison, l'éolien devrait progresser de seulement 2% par an et le géothermique de 4%.
Charles Ebinger attribue cette accélération de la croissance au fait que «les prix des panneaux photovoltaïques ont fortement baissé ces dernières années», ce qui en fait «une énergie compétitive face aux autres renouvelables».
Autre facteur ayant dopé la demande: la possibilité récente de financer l'équipement en panneaux solaires d'une maison par location-vente (leasing), souligne Angelo Zino: les gens paient une facture d'électricité comme avec un fournisseur classique.
Environ 55% de la demande américaine en panneaux solaires vient actuellement des centrales électriques, qui tirent la croissance. Quelque 30% de la demande vient d'installations commerciales: magasins Wal-Mart, centres de données de Google dont les toits sont équipés de panneaux, etc. Le reste vient du secteur résidentiel.
Problème de stockage
Il reste toutefois beaucoup de freins pour que le solaire prenne une part véritablement importante de la production électrique américaine.
De lourds investissements sont nécessaires pour «construire des réseaux électriques sur de longues distances» afin de connecter l'énergie générée par les installations solaires au réseau électrique existant, note M. Ebinger.
Les parcs solaires photovoltaïques sont en effet souvent situées dans des zones peu peuplées, voire dans les déserts du sud des Etats-Unis, loin des centres industriels du pays.
Un autre problème est le stockage, car les batteries restent chères et très volumineuses. SolarCity, le premier fabricant de systèmes électriques solaires aux Etats-Unis, vient d'ailleurs d'annoncer un partenariat avec le constructeur de voitures électriques Tesla pour améliorer ses options de stockage, notamment pour les résidences de particuliers.
Stephen Simko, analyste de la maison de recherche Morningstar, partage cet avis, notamment parce qu«'avec les hydrocarbures ou le nucléaire, ou même l'hydroélectrique, vous pouvez compter sur de la génération d'électricité 24h/24, mais avec le solaire, quand il n'y a pas de soleil il n'y a pas d'électricité».
Economiquement cela se traduit par un faible taux d'utilisation des capacités et donc une plus faible rentabilité.
«Le problème du changement climatique est réel mais en termes purement économiques, cela reste beaucoup moins cher d'utiliser des hydrocarbures», fait-il valoir.
En outre, «la totalité du marché américain et international dépend des crédits d'impôts et subventions», remarque Stephen Simko, analyste de la maison de recherche Morningstar.
La Californie est le premier Etat producteur d'énergie solaire grâce à une législation et une fiscalité particulièrement favorables, suivie par l'Arizona et le New Jersey.
Le potentiel de l'énergie solaire est donc à la fois «énorme» et limité, souligne M. Zino qui s'attend à ce qu'elle représente 5% des l'électricité générée aux Etats-Unis pendant les années 2020.
Pour M. Ebinger, «d'ici 2030-35, nous pourrions obtenir 20% de notre électricité d'énergies renouvelables», toutes sources combinées.
http://www.20minutes.fr/planete/1260485-20131208-solaire-petit-poucet-energie-etats-unis-deviendra-t-il-grand
Les énergies renouvelables représentent 12% de l'électricité générée aux Etats-Unis comparé à 38% pour le charbon, 30% pour le gaz naturel, 19% pour le nucléaire et 1% pour le pétrole, selon l'agence américaine d'informations sur l'énergie (EIA).
Au sein des énergies renouvelables, le solaire ne représente que 1% de l'électricité générée contre 56% pour l'hydroélectrique et 28% pour l'éolien, le reste venant de la géothermie et de la biomasse.
Depuis l'an dernier, le solaire affiche toutefois une croissance phénoménale, plus forte que toutes les autres ressources énergétiques du pays.
«Le marché du solaire a crû à un rythme de 30% en 2013 aux Etats-Unis après une envolée de 60% en 2012», remarque Angelo Zino, analyste de S&P Capital IQ.
Et «il ne fait aucun doute que l'énergie solaire va continuer à croître de façon spectaculaire», a estimé Charles Ebinger, de la Brookings Institution.
L'EIA anticipe une croissance annuelle de 11,6% jusqu'à 2040 pour le photovoltaïque, et 3,6% pour le solaire «thermal» qui utilise la vapeur d'eau générée par de l'eau chauffée par le soleil pour activer des turbines.
Par comparaison, l'éolien devrait progresser de seulement 2% par an et le géothermique de 4%.
Charles Ebinger attribue cette accélération de la croissance au fait que «les prix des panneaux photovoltaïques ont fortement baissé ces dernières années», ce qui en fait «une énergie compétitive face aux autres renouvelables».
Autre facteur ayant dopé la demande: la possibilité récente de financer l'équipement en panneaux solaires d'une maison par location-vente (leasing), souligne Angelo Zino: les gens paient une facture d'électricité comme avec un fournisseur classique.
Environ 55% de la demande américaine en panneaux solaires vient actuellement des centrales électriques, qui tirent la croissance. Quelque 30% de la demande vient d'installations commerciales: magasins Wal-Mart, centres de données de Google dont les toits sont équipés de panneaux, etc. Le reste vient du secteur résidentiel.
Problème de stockage
Il reste toutefois beaucoup de freins pour que le solaire prenne une part véritablement importante de la production électrique américaine.
De lourds investissements sont nécessaires pour «construire des réseaux électriques sur de longues distances» afin de connecter l'énergie générée par les installations solaires au réseau électrique existant, note M. Ebinger.
Les parcs solaires photovoltaïques sont en effet souvent situées dans des zones peu peuplées, voire dans les déserts du sud des Etats-Unis, loin des centres industriels du pays.
Un autre problème est le stockage, car les batteries restent chères et très volumineuses. SolarCity, le premier fabricant de systèmes électriques solaires aux Etats-Unis, vient d'ailleurs d'annoncer un partenariat avec le constructeur de voitures électriques Tesla pour améliorer ses options de stockage, notamment pour les résidences de particuliers.
Stephen Simko, analyste de la maison de recherche Morningstar, partage cet avis, notamment parce qu«'avec les hydrocarbures ou le nucléaire, ou même l'hydroélectrique, vous pouvez compter sur de la génération d'électricité 24h/24, mais avec le solaire, quand il n'y a pas de soleil il n'y a pas d'électricité».
Economiquement cela se traduit par un faible taux d'utilisation des capacités et donc une plus faible rentabilité.
«Le problème du changement climatique est réel mais en termes purement économiques, cela reste beaucoup moins cher d'utiliser des hydrocarbures», fait-il valoir.
En outre, «la totalité du marché américain et international dépend des crédits d'impôts et subventions», remarque Stephen Simko, analyste de la maison de recherche Morningstar.
La Californie est le premier Etat producteur d'énergie solaire grâce à une législation et une fiscalité particulièrement favorables, suivie par l'Arizona et le New Jersey.
Le potentiel de l'énergie solaire est donc à la fois «énorme» et limité, souligne M. Zino qui s'attend à ce qu'elle représente 5% des l'électricité générée aux Etats-Unis pendant les années 2020.
Pour M. Ebinger, «d'ici 2030-35, nous pourrions obtenir 20% de notre électricité d'énergies renouvelables», toutes sources combinées.
http://www.20minutes.fr/planete/1260485-20131208-solaire-petit-poucet-energie-etats-unis-deviendra-t-il-grand
vendredi 6 décembre 2013
Les écologistes veulent une loi pour bannir le mercure dentaire
Des élus écologistes ont réclamé jeudi une loi pour abandonner dès 2015 les amalgames dentaires au mercure, en raison de leur «dangerosité» pour l'environnement et aussi pour la santé humaine alors que ce matériau reste très largement utilisé.
«Ce mercure il faut l'éliminer de notre environnement», a déclaré l'élue écologiste européenne, Michèle Rivasi, lors d'une conférence de presse organisée avec la sénatrice Aline Archimbaud (EELV), le député Jean-Louis Roumegas (EELV) et des responsables des associations Réseau environnement santé (RES) et Non au mercure dentaire.
Ces élus plaident pour une loi qui imposerait l'arrêt du remboursement par la Sécurité sociale en 2015 des «plombages» au mercure, interdirait l'obturation des dents de lait chez les enfants avec ces amalgames, stopperait l'enseignement de cette technique et son remplacement par des techniques alternatives (ciment verre ionomère et matériaux composites/résines).
«Il est en effet extrêmement choquant que la Sécurité sociale continue de rembourser un matériau dangereux pour l'environnement, la population et les praticiens», ont déclaré les élus écologistes qui notent que la Suède, pays pionnier dans l'arrêt des amalgames au mercure, a pris l'option de dérembourser avec un effet «extrêmement efficace» pour stopper leur utilisation.
Plusieurs autres pays européens ont pris des mesures pour éliminer le mercure de la bouche: Suisse, Norvège, Danemark alors que l'Organisation mondiale de la santé a reconnu en 2011 «des effets délétères à l'amalgame dentaire», selon ces élus.
Ces interdictions ne se fondent pas sur des arguments sanitaires, pour protéger la santé de ceux qui les portent, mais sont avant tout destinées à préserver l'environnement.
Une étude conduite par la société d'expertise Bio Intelligence Service pour le compte de la Commission européenne a d'ailleurs préconisé en 2012 l'arrêt du mercure dentaire pour «réduire l'impact environnemental» de ce métal.
Sur son site internet, le ministère français de la Santé souligne: «aucune étude scientifique rigoureuse n'a pu mettre en évidence des effets néfastes des obturations en amalgame sur l'état de santé général des patients» et «rien ne permet d’affirmer aujourd'hui que les amalgames dentaires présentent un risque sérieux pour la santé de la population».
Interrogé par l'AFP, le président de l'Ordre national des chirurgiens dentistes, Christian Couzinou, prévient d'un «grave problème de santé publique» si on supprime du jour au lendemain les amalgames.
«C'est la meilleure obturation, elle est sûre, antibactérienne et peut durer 30 ou 40 ans» souligne-t-il alors que les résines ou ciments alternatifs «ne sont pas aussi résistants».
http://www.20minutes.fr/planete/1259795-20131205-ecologistes-veulent-loi-bannir-mercure-dentaire
«Ce mercure il faut l'éliminer de notre environnement», a déclaré l'élue écologiste européenne, Michèle Rivasi, lors d'une conférence de presse organisée avec la sénatrice Aline Archimbaud (EELV), le député Jean-Louis Roumegas (EELV) et des responsables des associations Réseau environnement santé (RES) et Non au mercure dentaire.
Ces élus plaident pour une loi qui imposerait l'arrêt du remboursement par la Sécurité sociale en 2015 des «plombages» au mercure, interdirait l'obturation des dents de lait chez les enfants avec ces amalgames, stopperait l'enseignement de cette technique et son remplacement par des techniques alternatives (ciment verre ionomère et matériaux composites/résines).
«Il est en effet extrêmement choquant que la Sécurité sociale continue de rembourser un matériau dangereux pour l'environnement, la population et les praticiens», ont déclaré les élus écologistes qui notent que la Suède, pays pionnier dans l'arrêt des amalgames au mercure, a pris l'option de dérembourser avec un effet «extrêmement efficace» pour stopper leur utilisation.
Plusieurs autres pays européens ont pris des mesures pour éliminer le mercure de la bouche: Suisse, Norvège, Danemark alors que l'Organisation mondiale de la santé a reconnu en 2011 «des effets délétères à l'amalgame dentaire», selon ces élus.
Ces interdictions ne se fondent pas sur des arguments sanitaires, pour protéger la santé de ceux qui les portent, mais sont avant tout destinées à préserver l'environnement.
Une étude conduite par la société d'expertise Bio Intelligence Service pour le compte de la Commission européenne a d'ailleurs préconisé en 2012 l'arrêt du mercure dentaire pour «réduire l'impact environnemental» de ce métal.
Sur son site internet, le ministère français de la Santé souligne: «aucune étude scientifique rigoureuse n'a pu mettre en évidence des effets néfastes des obturations en amalgame sur l'état de santé général des patients» et «rien ne permet d’affirmer aujourd'hui que les amalgames dentaires présentent un risque sérieux pour la santé de la population».
Interrogé par l'AFP, le président de l'Ordre national des chirurgiens dentistes, Christian Couzinou, prévient d'un «grave problème de santé publique» si on supprime du jour au lendemain les amalgames.
«C'est la meilleure obturation, elle est sûre, antibactérienne et peut durer 30 ou 40 ans» souligne-t-il alors que les résines ou ciments alternatifs «ne sont pas aussi résistants».
http://www.20minutes.fr/planete/1259795-20131205-ecologistes-veulent-loi-bannir-mercure-dentaire
jeudi 5 décembre 2013
Eau potable : 7,5 millions de foyers bientôt pas aux normes
La France a pris un retard considérable dans le remplacement des canalisations d'eau potable en plomb dans le parc immobilier privé. Une association de défense des consommateurs tire la sonnette d'alarme et demande un report de trois ans de la date butoir de remplacement des canalisations.
La France aurait-elle la facheuse habitude de s'y prendre à la dernière minute ? L'association de défense des consommateurs CLCV a appelé ce jeudi les pouvoirs publics à reporter de trois ans la date butoir de remplacement des canalisations en plomb, fixée au 25 décembre, et à accorder des aides aux particuliers pour effectuer les travaux. La France a en effet pris du retard pour éradiquer les canalisations d'eau potable en plomb dans le parc immobilier privé.
Le changement de ces conduites fait suite à une directive européenne qui impose une teneur en plomb de l'eau potable inférieure à 10 microgrammes par litre d'eau (contre 25 microgrammes auparavant) d'ici à fin 2013, suivant des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé. "La mise en oeuvre de cette disposition, issue d'une directive européenne, est très peu suivie par les pouvoirs publics. (...) La majorité des copropriétés n'ont pas effectué les travaux", note la CLCV.
7,5 millions de logements concernés
Selon l'association, près de 7,5 millions de logements sont concernés en France, dont plus de 800.000 à Paris. Elle estime le coût des travaux à 2.250 euros en moyenne par logement. "Il s'agit d'une dépense importante pour les copropriétaires qui ont souvent dû faire face à la rénovation des ascenseurs et qui sont amenés à se mobiliser sur la rénovation thermique", indique l'association, qui appelle les pouvoirs publics, et notamment les agences de l'eau, à débloquer des aides. "Elles disposent de fonds importants qui ont été utilisés pour enlever le plomb dans les canalisations publiques des services d'eau mais (...) elles n'ont pas souhaité aider les particuliers dans leurs travaux", ajoute la CLCV. L'association appelle également à "préciser le protocole d'analyse d'eau que doivent réaliser les copropriétaires", les résultats pouvant varier "de manière importante selon le moment de la journée où est effectué le test".
L'Association des responsables de copropriété, de son côté, demande de "ne pas s'affoler", assurant qu'"aucune sanction" n'est prévue en cas de dépassement du seuil des 10 microgrammes puisque "la mesure du taux de plomb dans l'eau est très compliquée et aléatoire". En mars, l'UFC-Que Choisir avait déjà tiré la sonnette d'alarme à propos du retard que prenaient les travaux de remplacement des canalisations dans le parc immobilier privé, et demandé aux agences de l'eau de mieux financer les aides aux particuliers.
mercredi 4 décembre 2013
La pollinisation par les abeilles donne des fraises plus fermes et plus grosses
La pollinisation de fraises par les abeilles produit des fruits plus gros, plus rouges et plus fermes, selon une étude publiée mercredi, qui tend à démontrer que les bénéfices économiques liés aux abeilles sont encore sous-estimés.
Les travaux, coordonnés par Björn Klatt de l'université de Goettingen en Allemagne, ont comparé des fraises issues de la pollinisation par les abeilles, par le vent et par autopollinisation.
L'expérience a montré que les fruits qui avaient été pollinisés par les abeilles avaient un poids supérieur, moins de malformations, une couleur plus rouge et étaient plus fermes, cette dernière caractéristique allongeant la durée de vie des fruits sur les étals.
Les fraises pollinisées par les abeilles pesaient en moyenne 11% de plus que celles l'ayant été grâce au vent et 30% de plus que celles ayant été auto-pollinisées, selon les travaux publiés dans la revue Bristish proceedings of the Royal society B.
Le fait d'être plus fermes leur permet d'avoir une durée d'exposition sur les étals plus longue - entre 12 et 26 heures de plus -, ce qui a des implications commerciales significatives, relèvent les chercheurs.
Les meilleurs résultats obtenus s'expliqueraient par la pollinisation plus complète des petits grains de la peau des fraises, qui jouent un rôle dans le système hormonal du fruit.
Les auteurs estiment en extrapolant leurs résultats à d'autres cultures que la pollinisation par les abeilles a été d'une manière générale «jusqu'ici sous-estimée» et constitue un élément «vital et économiquement important» de la qualité des fruits.
L'étude souligne que 90% des fraises ne peuvent plus être commercialisées après quatre jours de stockage. Dans un marché européen de 1,5 million de tonnes, la pollinisation par les abeilles permettrait de réduire les pertes de 11%, soit 236 millions d'euros chaque année, ont calculé les scientifiques.
http://www.20minutes.fr/planete/1258883-20131204-pollinisation-abeilles-donne-fraises-plus-fermes-plus-grosses
Les travaux, coordonnés par Björn Klatt de l'université de Goettingen en Allemagne, ont comparé des fraises issues de la pollinisation par les abeilles, par le vent et par autopollinisation.
L'expérience a montré que les fruits qui avaient été pollinisés par les abeilles avaient un poids supérieur, moins de malformations, une couleur plus rouge et étaient plus fermes, cette dernière caractéristique allongeant la durée de vie des fruits sur les étals.
Les fraises pollinisées par les abeilles pesaient en moyenne 11% de plus que celles l'ayant été grâce au vent et 30% de plus que celles ayant été auto-pollinisées, selon les travaux publiés dans la revue Bristish proceedings of the Royal society B.
Le fait d'être plus fermes leur permet d'avoir une durée d'exposition sur les étals plus longue - entre 12 et 26 heures de plus -, ce qui a des implications commerciales significatives, relèvent les chercheurs.
Les meilleurs résultats obtenus s'expliqueraient par la pollinisation plus complète des petits grains de la peau des fraises, qui jouent un rôle dans le système hormonal du fruit.
Les auteurs estiment en extrapolant leurs résultats à d'autres cultures que la pollinisation par les abeilles a été d'une manière générale «jusqu'ici sous-estimée» et constitue un élément «vital et économiquement important» de la qualité des fruits.
L'étude souligne que 90% des fraises ne peuvent plus être commercialisées après quatre jours de stockage. Dans un marché européen de 1,5 million de tonnes, la pollinisation par les abeilles permettrait de réduire les pertes de 11%, soit 236 millions d'euros chaque année, ont calculé les scientifiques.
http://www.20minutes.fr/planete/1258883-20131204-pollinisation-abeilles-donne-fraises-plus-fermes-plus-grosses
mardi 3 décembre 2013
Davantage de fortes pluies et de vagues de chaleur en Europe
La température globale du continent européen augmentera de 1 à 5°C d’ici la fin du siècle, avec un réchauffement plus rapide en Europe du sud en été et plus rapide dans le Nord et l’Est en hiver, selon la centaine de simulations menées depuis 3 ans dans le cadre de ce projet Euro-Cordex.
Ce travail, mené par en parallèle par 27 instituts de recherche dont le CNRS, Météo-France et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en France, vise à «préciser les projections» réalisées dans le cadre de la rédaction du dernier rapport des experts du Giec en les ramenant «à l’échelle des impacts du changement climatique et des mesures d’adaptation pouvant être prises par les responsables politiques et les industriels», explique Robert Vautard, spécialiste des simulations climatiques au CNRS.
«Les projections du Giec ont une résolution de l’ordre d’un point tous les 100 à 200 km. Elles ont l’avantage d’être globales mais ne peuvent pas répondre à toutes les interrogations», comme les phénomènes de pluies intenses, ajoute le chercheur.
Le programme a donc consisté à décliner les modèles globaux à des échelles plus serrées - jusqu’à des mailles de 12 km pour les plus précises - permettant ainsi de «zoomer» sur le continent européen et essayer de mieux anticiper la météo du futur. Un travail fait pour d’autres continents en parallèle.
En revanche, «les signaux ne sont pas clairs» pour d’autres événements météorologiques, comme les tempêtes. Pour les températures, les chercheurs constatent «que le continent européen se réchauffe plus vite» que le réchauffement global projeté par les scientifiques du Giec en septembre.
Autour de 2050, le réchauffement pourrait atteindre jusqu’à 3°C sur le sud de l’Europe en été et jusqu’à 4°C dans le pire des scénarios dans le Nord-Est du continent en hiver. Selon le Giec, la hausse globale du thermomètre attendue au milieu du siècle est de l’ordre de 0,5 à 2°C, rappelle Robert Vautard.
Ces données doivent permettre de mieux cibler les mesures d’adaptation à prendre pour faire face aux conséquences du changement climatique, par exemple pour anticiper les évolutions possibles des débits et des températures des cours d’eau indispensables au refroidissement des centrales nucléaires.
Ces données pourront contribuer également au deuxième volet du nouveau rapport du Giec, portant sur les impacts du changement climatique et dont la publication est attendue en mars 2014.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2013/12/02/davantage-de-fortes-pluies-et-de-vagues-de-chaleur-en-europe
Ce travail, mené par en parallèle par 27 instituts de recherche dont le CNRS, Météo-France et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en France, vise à «préciser les projections» réalisées dans le cadre de la rédaction du dernier rapport des experts du Giec en les ramenant «à l’échelle des impacts du changement climatique et des mesures d’adaptation pouvant être prises par les responsables politiques et les industriels», explique Robert Vautard, spécialiste des simulations climatiques au CNRS.
«Les projections du Giec ont une résolution de l’ordre d’un point tous les 100 à 200 km. Elles ont l’avantage d’être globales mais ne peuvent pas répondre à toutes les interrogations», comme les phénomènes de pluies intenses, ajoute le chercheur.
Le programme a donc consisté à décliner les modèles globaux à des échelles plus serrées - jusqu’à des mailles de 12 km pour les plus précises - permettant ainsi de «zoomer» sur le continent européen et essayer de mieux anticiper la météo du futur. Un travail fait pour d’autres continents en parallèle.
Des événements météorologiques extrêmes
Les principaux enseignements tiennent aux événements météorologiques extrêmes : «Les pluies intenses vont augmenter partout en Europe, c’est-à-dire qu’il y aura plus souvent des épisodes de fortes pluies», explique Robert Vautard. «Une autre conclusion robuste, c’est l’augmentation des vagues de chaleur en Europe du sud et du centre. De plus les périodes sèches sont aussi en augmentation dans le sud de l’Europe», ajoute le chercheur.En revanche, «les signaux ne sont pas clairs» pour d’autres événements météorologiques, comme les tempêtes. Pour les températures, les chercheurs constatent «que le continent européen se réchauffe plus vite» que le réchauffement global projeté par les scientifiques du Giec en septembre.
Autour de 2050, le réchauffement pourrait atteindre jusqu’à 3°C sur le sud de l’Europe en été et jusqu’à 4°C dans le pire des scénarios dans le Nord-Est du continent en hiver. Selon le Giec, la hausse globale du thermomètre attendue au milieu du siècle est de l’ordre de 0,5 à 2°C, rappelle Robert Vautard.
Ces données doivent permettre de mieux cibler les mesures d’adaptation à prendre pour faire face aux conséquences du changement climatique, par exemple pour anticiper les évolutions possibles des débits et des températures des cours d’eau indispensables au refroidissement des centrales nucléaires.
Ces données pourront contribuer également au deuxième volet du nouveau rapport du Giec, portant sur les impacts du changement climatique et dont la publication est attendue en mars 2014.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2013/12/02/davantage-de-fortes-pluies-et-de-vagues-de-chaleur-en-europe
lundi 2 décembre 2013
Rude bataille pour sauver la grue blanche, plus grand oiseau d'Amérique du Nord
Jane Chandler élève les grues les plus rares au monde, et pour que ces oiseaux en péril d'Amérique du Nord aient une chance de survivre à l'état sauvage, ils ne doivent jamais voir son visage ou entendre le son de sa voix.
Dans le cas contraire, ces oisillons se prendraient pour des humains et ne pourraient jamais s'adapter à la vie sauvage, développer l'instinct de fuir les hommes et autres prédateurs, explique cette experte du Centre de recherche fédéral de la faune sauvage de Patuxent dans le Maryland (est), près de Washington.
Jane Chandler doit donc porter un déguisement qui la fait ressembler à une grue chaque fois qu'elle s'occupe des jeunes oiseaux. Pour cela, elle s'enveloppe d'une grande cape du cou aux chevilles, porte un bonnet blanc et une sorte de voile pour camoufler son visage.
Jane tient aussi dans une main une marionnette de la tête d'une grue adulte et se sert du bec pour ramasser des granulés ou des raisins afin de nourrir un groupe de onze jeunes grues de près de six mois.
Elles mesurent déjà un mètre de haut. Leur tête et leurs ailes sont marron clair, une couleur qui s'estompera quand elles parviendront à l'âge adulte: leurs plumes seront alors d'un blanc luisant avec l'extrémité noire.
Bientôt, ces onze jeunes grues seront transportées par avion vers leur nouvelle demeure, dans une zone marécageuse protégée en Louisiane (sud), où elles rejoindront un groupe de 23 autres grues déjà relâchées par le passé.
Ces oiseaux (Grus americana), les plus grands du continent nord-américain avec une taille de 1,50 mètre, ont presque disparu aux Etats-Unis il y a plus d'un siècle. Ils ont été chassés jusqu'à l'extrême limite de l'extinction et ont perdu leur habitat quand les pionniers ont asséché les marais pour en faire des terres de culture.
Un demi-siècle d'efforts
Dans les années 40, il ne restait plus qu'une vingtaine de ces grands oiseaux dans la nature.
Aujourd'hui, après un demi-siècle d'efforts et des millions de dollars dépensés chaque année pour reconstituer les populations de grues blanches, on en compte près de 600, dont la moitié vit à l'état sauvage et l'autre moitié en captivité.
Les experts estiment qu'il faudrait au moins un millier de grues blanches à l'état sauvage dans au moins deux populations séparées pour que l'espèce puisse se maintenir durablement.
Deux des quatre principaux programmes mis en place depuis les années 60 pour les réintroduire dans un environnement sauvage ont échoué et un troisième rencontre de telles difficultés que les ornithologues se demandent s'il est possible de ramener ces oiseaux dans les habitats où ils ont disparu.
Ainsi, quasiment toutes les tentatives de repopulation sauvage dans le Wisconsin (nord) ont échoué. Sur les 132 nids trouvés entre 2005 et 2013 contenant des oeufs, 22 ont vu l'éclosion d'au moins un oisillon, dont seulement cinq ont survécu un an, selon l'écologiste Sarah Converse de l'Institut américain de géophysique (USGS).
Souvent les oiseaux abandonnent leur nid avant même l'éclosion des oeufs, un mystère que les scientifiques pensent avoir résolu.
Selon Sarah Converse, «les grues quittent leur nid apparemment parce qu'elles sont fréquemment piquées par des mouches noires très agressives». De ce fait, depuis 2011 les chercheurs relâchent des grues dans des zones où il y a beaucoup moins de ces mouches.
Une autre approche de réintroduction consiste à faire élever des oisillons nés en captivité par des grues adultes: les petits restent ici un an avec leurs «tuteurs» avant de voler de leurs propres ailes.
En 2013, quatre jeunes grues blanches ont été relâchées dans à proximité de groupes d'adultes. Deux sont mortes rapidement, dont une tuée par un loup ou un coyote. Deux ont survécu, formant des liens avec les autres grues adultes avec qui elles ont migré dans le sud.
Malgré cette perte de 50%, «ce projet reste un grand succès», juge Glenn Olsen, un vétérinaire de l'USGS. En 2014 de six à neuf autres jeunes grues tenteront leur chance dans la nature.
http://www.20minutes.fr/planete/1257173-20131129-rude-bataille-sauver-grue-blanche-plus-grand-oiseau-amerique-nord
Dans le cas contraire, ces oisillons se prendraient pour des humains et ne pourraient jamais s'adapter à la vie sauvage, développer l'instinct de fuir les hommes et autres prédateurs, explique cette experte du Centre de recherche fédéral de la faune sauvage de Patuxent dans le Maryland (est), près de Washington.
Jane Chandler doit donc porter un déguisement qui la fait ressembler à une grue chaque fois qu'elle s'occupe des jeunes oiseaux. Pour cela, elle s'enveloppe d'une grande cape du cou aux chevilles, porte un bonnet blanc et une sorte de voile pour camoufler son visage.
Jane tient aussi dans une main une marionnette de la tête d'une grue adulte et se sert du bec pour ramasser des granulés ou des raisins afin de nourrir un groupe de onze jeunes grues de près de six mois.
Elles mesurent déjà un mètre de haut. Leur tête et leurs ailes sont marron clair, une couleur qui s'estompera quand elles parviendront à l'âge adulte: leurs plumes seront alors d'un blanc luisant avec l'extrémité noire.
Bientôt, ces onze jeunes grues seront transportées par avion vers leur nouvelle demeure, dans une zone marécageuse protégée en Louisiane (sud), où elles rejoindront un groupe de 23 autres grues déjà relâchées par le passé.
Ces oiseaux (Grus americana), les plus grands du continent nord-américain avec une taille de 1,50 mètre, ont presque disparu aux Etats-Unis il y a plus d'un siècle. Ils ont été chassés jusqu'à l'extrême limite de l'extinction et ont perdu leur habitat quand les pionniers ont asséché les marais pour en faire des terres de culture.
Un demi-siècle d'efforts
Dans les années 40, il ne restait plus qu'une vingtaine de ces grands oiseaux dans la nature.
Aujourd'hui, après un demi-siècle d'efforts et des millions de dollars dépensés chaque année pour reconstituer les populations de grues blanches, on en compte près de 600, dont la moitié vit à l'état sauvage et l'autre moitié en captivité.
Les experts estiment qu'il faudrait au moins un millier de grues blanches à l'état sauvage dans au moins deux populations séparées pour que l'espèce puisse se maintenir durablement.
Deux des quatre principaux programmes mis en place depuis les années 60 pour les réintroduire dans un environnement sauvage ont échoué et un troisième rencontre de telles difficultés que les ornithologues se demandent s'il est possible de ramener ces oiseaux dans les habitats où ils ont disparu.
Ainsi, quasiment toutes les tentatives de repopulation sauvage dans le Wisconsin (nord) ont échoué. Sur les 132 nids trouvés entre 2005 et 2013 contenant des oeufs, 22 ont vu l'éclosion d'au moins un oisillon, dont seulement cinq ont survécu un an, selon l'écologiste Sarah Converse de l'Institut américain de géophysique (USGS).
Souvent les oiseaux abandonnent leur nid avant même l'éclosion des oeufs, un mystère que les scientifiques pensent avoir résolu.
Selon Sarah Converse, «les grues quittent leur nid apparemment parce qu'elles sont fréquemment piquées par des mouches noires très agressives». De ce fait, depuis 2011 les chercheurs relâchent des grues dans des zones où il y a beaucoup moins de ces mouches.
Une autre approche de réintroduction consiste à faire élever des oisillons nés en captivité par des grues adultes: les petits restent ici un an avec leurs «tuteurs» avant de voler de leurs propres ailes.
En 2013, quatre jeunes grues blanches ont été relâchées dans à proximité de groupes d'adultes. Deux sont mortes rapidement, dont une tuée par un loup ou un coyote. Deux ont survécu, formant des liens avec les autres grues adultes avec qui elles ont migré dans le sud.
Malgré cette perte de 50%, «ce projet reste un grand succès», juge Glenn Olsen, un vétérinaire de l'USGS. En 2014 de six à neuf autres jeunes grues tenteront leur chance dans la nature.
http://www.20minutes.fr/planete/1257173-20131129-rude-bataille-sauver-grue-blanche-plus-grand-oiseau-amerique-nord
dimanche 1 décembre 2013
Le «dynamisme» des abeilles affecté par la qualité de l'environnement
Le "dynamisme" des colonies d'abeilles varie selon la qualité de l'environnement où elles évoluent, d'après une étude menée pendant quatre ans sur des ruches en Isère, dont les résultats ont été publiés vendredi par le département.
Grenoble - Le «dynamisme» des colonies d'abeilles varie selon la qualité de l'environnement où elles évoluent, d'après une étude menée pendant quatre ans sur des ruches en Isère, dont les résultats ont été publiés vendredi par le département.L'analyse dirigée par le conseil général avec l'appui de la Chambre d'agriculture et l'Association pour le développement de l'apiculture en Rhône-Alpes a porté sur l'observation, de 2008 à 2011, de quatre ruchers situés en zone arboricole, montagneuse, périurbaine et de polyculture/élevage.
Abeilles, nectar, pollen, miel et cire ont été analysés à travers 174 prélèvements qui ont révélé la présence, pour 7% d'entre eux, de produits phytosanitaires, homologués pour le traitement des vergers.
Le taux le plus élevé a été retrouvé en zone arboricole à Salaise-sur-Sanne avec 21% d'échantillons positifs, essentiellement aux fongicides (lutte contre les champignons), alors qu'en zone de montagne dans le parc naturel régional de Chartreuse, et dans l'agglomération grenobloise à Seyssins, la présence de molécules phytosanitaires n'a pas été détectée.
Des traces de métaux lourds (plomb et chrome), témoignant d'une contamination par l'activité humaine, ont également été détectées dans les échantillons avec une pollution au plomb plus élevée en zone arboricole et en zone périurbaine à Seyssins.
Si aucun manque dans la diversité des pollens n'a été observé sur les quatre ruchers, en revanche il apparaît «clairement que le dynamisme des colonies est affecté par la qualité de son environnement», souligne l'étude.
Ainsi «un déclin continu» a été enregistré sur la commune de Salaise-sur-Sanne, près de l'autoroute A7, où «le maintien à l'année d'un cheptel sain et en état de produire ne semble pas possible». Des anomalies comportementales comme la désorientation ou la baisse de la production ont été remarquées
http://www.20minutes.fr/planete/1257055-20131129-dynamisme-abeilles-affecte-qualite-environnement
vendredi 29 novembre 2013
Pic de pollution en Ile-de-France prévu ce samedi
Un pic aux particules fines aura lieu ce week-end...
La préfecture de police de Paris a alerté ce vendredi sur un dépassement du seuil d’information en Ile-de-France pour la pollution aux particules fines PM10 ce samedi.
La météo défavorable à la dispersion des polluants est en cause. La préfecture recommande aux Franciliens de limiter la température en intérieur à 18°C pour éviter les émissions liées au chauffage et de ne pas faire de feux de cheminée en foyer ouvert. Les automobilistes sont eux appelés à différer leurs déplacements en Ile-de-France et d’emprunter prioritairement les transports en commun. La vitesse devra être réduite sur l’ensemble de la région. Les personnes âgées, sensibles (asthmatiques et allergiques, insuffisants cardiaques ou respiratoires et femmes enceintes) et les enfants doivent privilégier «des activités calmes».
Les PM10 sont des particules de moins de 10 millimètres de diamètre. Elles sont émises par le trafic routier, le chauffage ou les industries, et sont retenues au-dessus des villes lorsque le vent manque.
http://www.20minutes.fr/planete/1256909-20131129-pic-pollution-ile-de-france-prevu-samedi
La préfecture de police de Paris a alerté ce vendredi sur un dépassement du seuil d’information en Ile-de-France pour la pollution aux particules fines PM10 ce samedi.
La météo défavorable à la dispersion des polluants est en cause. La préfecture recommande aux Franciliens de limiter la température en intérieur à 18°C pour éviter les émissions liées au chauffage et de ne pas faire de feux de cheminée en foyer ouvert. Les automobilistes sont eux appelés à différer leurs déplacements en Ile-de-France et d’emprunter prioritairement les transports en commun. La vitesse devra être réduite sur l’ensemble de la région. Les personnes âgées, sensibles (asthmatiques et allergiques, insuffisants cardiaques ou respiratoires et femmes enceintes) et les enfants doivent privilégier «des activités calmes».
Les PM10 sont des particules de moins de 10 millimètres de diamètre. Elles sont émises par le trafic routier, le chauffage ou les industries, et sont retenues au-dessus des villes lorsque le vent manque.
http://www.20minutes.fr/planete/1256909-20131129-pic-pollution-ile-de-france-prevu-samedi
mardi 26 novembre 2013
Cese: des propositions pour éduquer petits et grands à l'environnement
Accorder davantage de place à la nature dans les écoles, mais aussi dans les rayons des magasins ou aux Journées du patrimoine : le Conseil économique, social et environnemental (Cese) plaide pour une éducation à l'environnement «tout au long de la vie», dans un avis débattu mardi.
L'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD) a fait son apparition dans le code de l'éducation en 2013, «ce qui représente une étape clé», mais elle «ne doit pas seulement concerner le public jeune», écrit le Cese dans ce projet d'avis défendu par le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg, et le délégué national aux scouts et guides de France, Antoine Dulin.
Parmi les pistes avancées: la généralisation des «sorties natures et classes découvertes» dans les écoles pour un contact avec la nature qui soit «une première étape vers la compréhension des questions environnementales» et d'enjeux «fondamentaux (...) comme la biodiversité».
«On souffre d'une réglementation extrêmement lourde qui finit par contraindre les bonnes volontés», explique à l'AFP Allain Bougrain-Dubourg, favorable à un «assouplissement» des règles d'encadrement des sorties scolaires.
Pour les scolaires, toujours, le Cese propose aussi une «réflexion autour d’un examen sur un sujet de développement durable au brevet et au baccalauréat».
Mais l'éducation à l'environnement doit aussi se poursuivre bien au-delà de l'école, à la fois dans le cadre de la formation professionnelle et dans la vie de tous les jours, estiment les rédacteurs de l'avis.
Ils plaident par exemple pour davantage d'émissions spécialisées à la télévision et pour un meilleur étiquetage environnemental des produits pour offrir aux consommateurs des «informations claires et fiables relatives à la traçabilité sociale et environnementale».
Le Cese, comme il l'avait fait dans un précédent avis en septembre sur la biodiversité, demande par ailleurs l'intégration du «patrimoine naturel», aux côtés des monuments culturels, dans les traditionnelles Journées du patrimoine.
«On a cette chance d'avoir la Joconde, mais aussi la Camargue. D'avoir la Tour Eiffel, mais aussi le marais poitevin ou la forêt landaise...», souligne Allain Bougrain-Dubourg qui avait tenté en vain de proposer cette idée au président Hollande à l'occasion de la conférence environnementale, en septembre.
Le projet d'avis du Cese doit être débattu et adopté mardi en séance plénière, en présence du ministre de l'Ecologie Philippe Martin.
http://www.20minutes.fr/planete/1254813-20131126-cese-propositions-eduquer-petits-grands-a-environnement
L'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD) a fait son apparition dans le code de l'éducation en 2013, «ce qui représente une étape clé», mais elle «ne doit pas seulement concerner le public jeune», écrit le Cese dans ce projet d'avis défendu par le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg, et le délégué national aux scouts et guides de France, Antoine Dulin.
Parmi les pistes avancées: la généralisation des «sorties natures et classes découvertes» dans les écoles pour un contact avec la nature qui soit «une première étape vers la compréhension des questions environnementales» et d'enjeux «fondamentaux (...) comme la biodiversité».
«On souffre d'une réglementation extrêmement lourde qui finit par contraindre les bonnes volontés», explique à l'AFP Allain Bougrain-Dubourg, favorable à un «assouplissement» des règles d'encadrement des sorties scolaires.
Pour les scolaires, toujours, le Cese propose aussi une «réflexion autour d’un examen sur un sujet de développement durable au brevet et au baccalauréat».
Mais l'éducation à l'environnement doit aussi se poursuivre bien au-delà de l'école, à la fois dans le cadre de la formation professionnelle et dans la vie de tous les jours, estiment les rédacteurs de l'avis.
Ils plaident par exemple pour davantage d'émissions spécialisées à la télévision et pour un meilleur étiquetage environnemental des produits pour offrir aux consommateurs des «informations claires et fiables relatives à la traçabilité sociale et environnementale».
Le Cese, comme il l'avait fait dans un précédent avis en septembre sur la biodiversité, demande par ailleurs l'intégration du «patrimoine naturel», aux côtés des monuments culturels, dans les traditionnelles Journées du patrimoine.
«On a cette chance d'avoir la Joconde, mais aussi la Camargue. D'avoir la Tour Eiffel, mais aussi le marais poitevin ou la forêt landaise...», souligne Allain Bougrain-Dubourg qui avait tenté en vain de proposer cette idée au président Hollande à l'occasion de la conférence environnementale, en septembre.
Le projet d'avis du Cese doit être débattu et adopté mardi en séance plénière, en présence du ministre de l'Ecologie Philippe Martin.
http://www.20minutes.fr/planete/1254813-20131126-cese-propositions-eduquer-petits-grands-a-environnement
lundi 25 novembre 2013
A Bordeaux, des initiatives pour réduire la consommation énergétique
Trente-huit entreprises ont signé lundi avec la ville une charte en vue de réduire leur consommation énergétique et leurs émissions de gaz à effet de serre...
Ikea, EDF, l’association de commerçants La ronde des quartiers, ou encore la chambre des métiers et de l’artisanat… Trente-huit entreprises, associations et chambres consulaires ont signé ce lundi avec la ville de Bordeaux et en partenariat avec l'Ademe une charte d’engagement climat énergie, dans le but de réduire l’impact de leurs activités sur l’environnement. Des structures qui représentent au total 26% de la population active à Bordeaux, et 15% de la consommation énergétique du territoire.
«La lutte contre le réchauffement climatique passe par la mobilisation de tous, des instances internationales comme des structures locales» a insisté Alain Juppé lors de la signature de cette charte à l’hôtel de ville. Il a rappelé l’engagement de la ville, «qui a réduit de 25% la consommation énergétique des bâtiments municipaux, de 18% l’éclairage public, et de 34% sa consommation d’eau. Mais, au final, nos activités ne pèsent que 3% dans le total des émissions de gaz à effet de serre à Bordeaux, le principal étant de la responsabilité du bâti privé et des entreprises.»
Pour le maire de Bordeaux, il ne s’agit pas de demander à ces entreprises de s’inscrire dans la «décroissance», mais de s’engager dans «une autre forme de croissance, plus sobre et respectueuse des ressources naturelles, et qui refuse le gaspillage.»
Le monde du vin est également impliqué. Dominique Ribereau-Gayon, directeur qualité et développement durable au sein de l’entreprise Prodis-Maison Johanes Boubée, négociant en vins qui fournit l’ensemble des enseignes Carrefour, explique avoir notamment «optimisé le système de livraisons» et «réduit de 15% la masse de verre de nos bouteilles.»
La ville de Bordeaux souligne que cette charte «vise aussi à créer une dynamique d’adhésion des entreprises bordelaises.»
http://www.20minutes.fr/bordeaux/1254403-20131125-bordeaux-initiatives-reduire-consommation-energetique
Ikea, EDF, l’association de commerçants La ronde des quartiers, ou encore la chambre des métiers et de l’artisanat… Trente-huit entreprises, associations et chambres consulaires ont signé ce lundi avec la ville de Bordeaux et en partenariat avec l'Ademe une charte d’engagement climat énergie, dans le but de réduire l’impact de leurs activités sur l’environnement. Des structures qui représentent au total 26% de la population active à Bordeaux, et 15% de la consommation énergétique du territoire.
«La lutte contre le réchauffement climatique passe par la mobilisation de tous, des instances internationales comme des structures locales» a insisté Alain Juppé lors de la signature de cette charte à l’hôtel de ville. Il a rappelé l’engagement de la ville, «qui a réduit de 25% la consommation énergétique des bâtiments municipaux, de 18% l’éclairage public, et de 34% sa consommation d’eau. Mais, au final, nos activités ne pèsent que 3% dans le total des émissions de gaz à effet de serre à Bordeaux, le principal étant de la responsabilité du bâti privé et des entreprises.»
Pour le maire de Bordeaux, il ne s’agit pas de demander à ces entreprises de s’inscrire dans la «décroissance», mais de s’engager dans «une autre forme de croissance, plus sobre et respectueuse des ressources naturelles, et qui refuse le gaspillage.»
Panneaux photovoltaïques chez Ikea
Plusieurs de ces structures signataires ont déjà pris certaines initiatives. Bouygues Immobilier a évidemment mis en avant la construction en cours de l'écoquartier Ginko à Bordeaux-Lac, dont il a la charge. Comme l’association de commerçants La ronde des quartiers, qui milite auprès de ses 1.000 adhérents pour qu’ils «réduisent leur production de déchets, et adoptent un éclairage de leurs enseignes moins consommateur d’énergie» explique son président Christian Baulme. Le magasin Ikea installé à Bordeaux-Lac, souligne pour sa part avoir remplacé les palettes en bois par des palettes en carton, recycler 85% de ses déchets, et récupérer les meubles usagés pour les revendre ou les recycler. «Nous allons également installer en avril 330 panneaux photovoltaïques sur le toit du magasin, qui produiront l’équivalent de la consommation de chauffage annuelle de 25 foyers», explique le directeur Bruno Salasc. Il annonce aussi avoir signé un partenariat avec le groupe Bolloré pour l’installation d’une voiture électrique du réseau BlueCub, qui sera déployé sur Bordeaux et son agglomération à compter du 9 janvier. «Cette station s’ajoutera aux trois autres bornes électriques que nous avons déjà déployé.»Le monde du vin est également impliqué. Dominique Ribereau-Gayon, directeur qualité et développement durable au sein de l’entreprise Prodis-Maison Johanes Boubée, négociant en vins qui fournit l’ensemble des enseignes Carrefour, explique avoir notamment «optimisé le système de livraisons» et «réduit de 15% la masse de verre de nos bouteilles.»
La ville de Bordeaux souligne que cette charte «vise aussi à créer une dynamique d’adhésion des entreprises bordelaises.»
http://www.20minutes.fr/bordeaux/1254403-20131125-bordeaux-initiatives-reduire-consommation-energetique
dimanche 24 novembre 2013
Le chauffage au bois, une flambée économique pas totalement écologique
Des particuliers aux entreprises, l'engouement pour le chauffage au bois, moins cher que le fioul ou l'électricité, semble général en France, mais son impact sur l'environnement et la santé n'est pas toujours négligeable.
«On économise 400 euros par an sur notre facture de chauffage» qui atteignait 2.000 euros, a calculé Marc Frossard, passé depuis 2005 dans sa maison de Boulon (Calvados) du fioul aux granulés de bois, afin de lutter contre le réchauffement climatique.
Il pense rentabiliser sur 12 ans l'investissement dans sa chaudière de 25 KW à 15.000 euros, qui avait été subventionnée à l'époque.
Près de 7,4 millions de ménages se chauffent au bois en France - dont la moitié uniquement au bois- soit 25% de plus qu'en 1999. La France vise les 9 millions de ménages pour 2020.
A Lisieux (Calvados), c'est la mairie qui a investi en 2007 dans une chaufferie bois, de 10 MW pour un quartier incluant depuis 2009 l'hôpital. «On économise 90.000 euros par an sur une facture de chauffage/climatisation d'environ 1,2 million», explique Didier Mauduit, responsable technique de l'hôpital.
Côté entreprises, l'usine du groupe Roquette Frères (transformation d'amidon) à Beinheim (Bas-Rhin) produit depuis 2012 la moitié de son énergie avec 150.000 tonnes de bois par an. La direction se dit «très satisfaite» et met en avant une économie de 75.000 tonnes du dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre. Mais la société ne communique pas sur ses factures.
La France dans le collimateur de Bruxelles
Dans la Manche, l'usine Areva de Beaumont-Hague a pour 2017 un projet qui consommerait la même quantité de bois. Avec trois chaudières de 21,5 MW, l'usine espère une économie de 30% sur une facture énergétique d'environ 10 millions d'euros par an. L'économie de CO2 visée atteint 55.000 tonnes, même si les 20 camions qui alimenteraient quotidiennement le site en bois en produiraient 5.000.
L'industrie du bois de son côté tente de conquérir un secteur où l'achat de matière première se fait encore à 80% au noir.
L'Office national des forêt (ONF) a ainsi investi 1,2 million d'euros entre 2009 et 2011 pour mettre en place un maillage de neuf sociétés de bois bûche afin de proposer un «bois de qualité», moins polluant. Car les défenseurs de la qualité de l'air sont sur leurs gardes.
A commencer par Bruxelles, qui a déposé plainte en 2011 contre la France pour non-respect des valeurs limites dans l'air des particules fines, récemment classées cancérogènes par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et «imputables» notamment au diesel mais aussi au «chauffage domestique».
Gare aux particules fines
«Du point de vue du réchauffement climatique, le bois est un meilleur carburant que le fioul ou le gaz puisqu'il ne produit pas de CO2. Mais la combustion du bois émet des particules fines, alors qu'une chaudière au gaz bien réglée n'en produit pas», assure Christophe Legrand, directeur d'Air Com Normandie, l'association chargée de surveiller la qualité de l'air dans cette région.
La combustion du bois va être totalement interdite à partir de 2015 à Paris. Et dans une zone sensible autour de la capitale, elle sera limitée aux chaudières «performantes».
En France, 50% des utilisateurs ont un appareil de plus 10 ans ou un foyer ouvert (cheminée) soit 3,3 millions de foyers qu'il faudrait changer, selon l'Agence de maîtrise de l'énergie (Ademe).
Le caractère écologique du bois de chauffage est «controversé», a lancé récemment le député Christian Eckert (PS) à l'Assemblée nationale, défendant la hausse en 2014 de la TVA sur le bois de chauffage de 7% à 10%.
«Tout dépend sur quel territoire on se trouve, si par exemple c'est une zone ventée ou pas. Mais même avec une chaudière bois individuelle performante, on a un niveau élevé de particules», trouve M. Legrand.
Les chaudières collectives, elles, peuvent être équipées de systèmes de dépollution qui réduisent de façon significative les émissions, ajoute-t-il.
http://www.20minutes.fr/planete/1253749-20131123-chauffage-bois-flambee-economique-totalement-ecologique
«On économise 400 euros par an sur notre facture de chauffage» qui atteignait 2.000 euros, a calculé Marc Frossard, passé depuis 2005 dans sa maison de Boulon (Calvados) du fioul aux granulés de bois, afin de lutter contre le réchauffement climatique.
Il pense rentabiliser sur 12 ans l'investissement dans sa chaudière de 25 KW à 15.000 euros, qui avait été subventionnée à l'époque.
Près de 7,4 millions de ménages se chauffent au bois en France - dont la moitié uniquement au bois- soit 25% de plus qu'en 1999. La France vise les 9 millions de ménages pour 2020.
A Lisieux (Calvados), c'est la mairie qui a investi en 2007 dans une chaufferie bois, de 10 MW pour un quartier incluant depuis 2009 l'hôpital. «On économise 90.000 euros par an sur une facture de chauffage/climatisation d'environ 1,2 million», explique Didier Mauduit, responsable technique de l'hôpital.
Côté entreprises, l'usine du groupe Roquette Frères (transformation d'amidon) à Beinheim (Bas-Rhin) produit depuis 2012 la moitié de son énergie avec 150.000 tonnes de bois par an. La direction se dit «très satisfaite» et met en avant une économie de 75.000 tonnes du dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre. Mais la société ne communique pas sur ses factures.
La France dans le collimateur de Bruxelles
Dans la Manche, l'usine Areva de Beaumont-Hague a pour 2017 un projet qui consommerait la même quantité de bois. Avec trois chaudières de 21,5 MW, l'usine espère une économie de 30% sur une facture énergétique d'environ 10 millions d'euros par an. L'économie de CO2 visée atteint 55.000 tonnes, même si les 20 camions qui alimenteraient quotidiennement le site en bois en produiraient 5.000.
L'industrie du bois de son côté tente de conquérir un secteur où l'achat de matière première se fait encore à 80% au noir.
L'Office national des forêt (ONF) a ainsi investi 1,2 million d'euros entre 2009 et 2011 pour mettre en place un maillage de neuf sociétés de bois bûche afin de proposer un «bois de qualité», moins polluant. Car les défenseurs de la qualité de l'air sont sur leurs gardes.
A commencer par Bruxelles, qui a déposé plainte en 2011 contre la France pour non-respect des valeurs limites dans l'air des particules fines, récemment classées cancérogènes par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et «imputables» notamment au diesel mais aussi au «chauffage domestique».
Gare aux particules fines
«Du point de vue du réchauffement climatique, le bois est un meilleur carburant que le fioul ou le gaz puisqu'il ne produit pas de CO2. Mais la combustion du bois émet des particules fines, alors qu'une chaudière au gaz bien réglée n'en produit pas», assure Christophe Legrand, directeur d'Air Com Normandie, l'association chargée de surveiller la qualité de l'air dans cette région.
La combustion du bois va être totalement interdite à partir de 2015 à Paris. Et dans une zone sensible autour de la capitale, elle sera limitée aux chaudières «performantes».
En France, 50% des utilisateurs ont un appareil de plus 10 ans ou un foyer ouvert (cheminée) soit 3,3 millions de foyers qu'il faudrait changer, selon l'Agence de maîtrise de l'énergie (Ademe).
Le caractère écologique du bois de chauffage est «controversé», a lancé récemment le député Christian Eckert (PS) à l'Assemblée nationale, défendant la hausse en 2014 de la TVA sur le bois de chauffage de 7% à 10%.
«Tout dépend sur quel territoire on se trouve, si par exemple c'est une zone ventée ou pas. Mais même avec une chaudière bois individuelle performante, on a un niveau élevé de particules», trouve M. Legrand.
Les chaudières collectives, elles, peuvent être équipées de systèmes de dépollution qui réduisent de façon significative les émissions, ajoute-t-il.
http://www.20minutes.fr/planete/1253749-20131123-chauffage-bois-flambee-economique-totalement-ecologique
mercredi 24 juillet 2013
mardi 23 juillet 2013
Orages : 21 départements du nord de la France en alerte orange, front orageux sur l'Est demain
L’alerte concerne les régions et départements suivants: Haute-Normandie, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Ardennes, Aube, Eure-et-Loir, Loiret, Marne et Yonne. Elle est effective à partir de mardi 15 heures et est prévue jusqu’à mercredi 6 heures.
Météo-France explique que «la situation fortement orageuse» nécessite «une vigilance particulière en raison d’un risque fort de phénomènes violents».
Les orages seront dans un premier temps très localisés avant de se multiplier et de «prendre de la vigueur» au fil de l’après-midi et en soirée, estiment les prévisionnistes.
«Ces orages s’accompagneront souvent de grêle, de fortes pluies et également de rafales de vent qui pourront atteindre localement, voire dépasser, les 100 km/h», prévient Météo-France dans un communiqué.
En dehors des 21 départements en vigilance orange, «quelques cellules orageuses plus isolées mais parfois fortes se développeront aussi, notamment du sud-ouest au centre-ouest, au Massif central, au centre et au nord-est du pays», précise le bulletin de vigilance.
Météo-France rappelle que Paris et la petite courronne, ainsi que le département du Rhône, sont toujours en vigilance jaune pour la canicule.
http://www.dna.fr/actualite/2013/07/23/orages-21-departements-du-nord-de-la-france-en-alerte-orange
Météo-France explique que «la situation fortement orageuse» nécessite «une vigilance particulière en raison d’un risque fort de phénomènes violents».
Les orages seront dans un premier temps très localisés avant de se multiplier et de «prendre de la vigueur» au fil de l’après-midi et en soirée, estiment les prévisionnistes.
«Ces orages s’accompagneront souvent de grêle, de fortes pluies et également de rafales de vent qui pourront atteindre localement, voire dépasser, les 100 km/h», prévient Météo-France dans un communiqué.
En dehors des 21 départements en vigilance orange, «quelques cellules orageuses plus isolées mais parfois fortes se développeront aussi, notamment du sud-ouest au centre-ouest, au Massif central, au centre et au nord-est du pays», précise le bulletin de vigilance.
Front orageux sur l'Est mercredi
Le front orageux devrait se déplacer vers l'Est de la France et l'Alsace mercredi, selon les prévisions de MétéoFrance (cliquer ici)Météo-France rappelle que Paris et la petite courronne, ainsi que le département du Rhône, sont toujours en vigilance jaune pour la canicule.
http://www.dna.fr/actualite/2013/07/23/orages-21-departements-du-nord-de-la-france-en-alerte-orange
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