mardi 31 mai 2011

Des idées pour participer à la Journée mondiale de l'environnement

Et vous, que ferez-vous dimanche pour cette journée consacrée aux forêts?
Le 5 juin, c'est la Journée mondiale de l'environnement. Pour cet événement, organisé par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Unep), chacun est appelé à faire un geste pour la nature. En enregistrant votre action sur le site de l'Unep, vous pourrez même faire partie de l'équipe du top model Gisèle Bündchen, marraine de l'événement. Quelques idées pour passer un dimanche écolo…
Laissez parler vos talents artistiques
C'est le moment d'exposer vos photos d'arbres, vos peintures ou vos œuvres en bois. Vous pouvez aussi organiser des ateliers de création à partir d'objets recyclés. Les musiciens peuvent organiser un petit concert en hommage aux forêts et les acteurs en herbe se feront un plaisir de monter une pièce sur le thème de l'environnement.
Réveillez votre esprit de compétition
Quand il s'agit de protéger l'environnement, n'ayez pas de scrupules à vouloir être le meilleur. Vous pouvez organiser un concours de plantation d'arbres, mais aussi un mini-festival de films ou de photos pour récompenser les œuvres les plus vertes. Les activités sportives sont aussi à la fête: courez, nagez, marchez, jouez, mais toujours pour l'environnement.
Etalez votre science
Si vous êtes incollable sur les économies d'énergie, si vous avez installé des toilettes sèches ou des panneaux solaires chez vous, ou si vous avez un potager bio, vous pouvez faire partager vos connaissances et vos actions à votre voisinage. Une bonne occasion pour donner des idées vertes à ceux qui n'ont pas encore osé franchir le pas.
Motivez la maîtresse
Pour que la Journée mondiale de l'environnement passe aussi par les écoles, des idées pour les instituteurs sont disponibles sur le site de l'Unep. Quizz, activités éducatives ou sorties en forêt devraient inspirer les enfants pour protéger la planète.
Organisez une (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

lundi 30 mai 2011

Les orages arrivent

Adieu chaleur, bienvenue orages. Le temps lundi sera notamment marqué par une dégradation orageuse, selon les prévisions de Météo-France. En effet, un temps nuageux et instable en provenance d'Espagne affectera progressivement la majeure partie du pays
Dès le matin, des averses orageuses seront à craindre du sud-ouest au Centre et à la Basse-Normandie. Dans l'après-midi, ce temps pluvio-instable gagnera l'Ile-de-France, le Nord, la Bourgogne, l'Auvergne et le Languedoc-Roussillon. Les orages les plus forts donneront des précipitations abondantes avec de la grêle, notamment du Sud-Ouest au Massif-central. Seule la façade est du pays et la Corse conserveront de belles périodes ensoleillées avec tout au plus le développement de quelques averses orageuses sur les Alpes et le Jura.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/les-orages-arrivent-6509628.html

Fukushima: une panne réparée

Une équipe de techniciens spécialisés ont remis en marche ce dimanche le système de refroidissement d'un des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, qui était tombé en panne, a indiqué l'opérateur de la centrale gravement endommagée lors du tsunami du 11 mars.

La pompe à eau utilisée pour refroidir le réacteur numéro 5 et l'eau de la piscine où est immergé le combustible nucléaire irradié est tombée en panne, selon des constatations effectuées samedi soir, a indiqué Tokyo Electric Power (Tepco).

Les travaux pour remplacer la pompe ont démarré dimanche à 8h et se sont achevés quatre heures et demi plus tard, a ajouté Tepco.

"Il y avait un problème de moteur dans la pompe et nous l'avons remplacée avec une nouvelle pompe, qui fonctionne à présent", a déclaré un responsable de l'opérateur.
La température de l'eau dans le réacteur, de 68 degrés Celsius lorsque la panne a été détectée, est montée jusqu'à 93,7 degrés avant l'activation de la nouvelle pompe, a-t-il ajouté.

Le tsunami géant déclenché le 11 mars par un séisme de magnitude 9 avait anéanti les circuits de refroidissement de quatre des six réacteurs de la centrale, entraînant un échauffement des barres de combustible, faute d'avoir été immergées durant plusieurs heures.

Les réacteurs 1, 2 et 3 ont vraisemblablement connu un processus de fusion, a reconnu la semaine dernière Tepco.
Les réacteurs 5 et 6 étaient en révision lorsque le séisme et le tsunami du 11 mars se sont produits.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438191/s/1560bb1e/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cflash0Eactu0C20A110C0A50C290C970A0A10E20A110A529FILWWW0A0A0A0A40Efukushima0Epanne0Edans0Ele0Ereacteur0E50Bphp/story01.htm

dimanche 29 mai 2011

Un typhon fait route vers le Japon

Un typhon actuellement au-dessus du sud du Japon se dirigeait dimanche vers le nord-est du pays, accompagné de pluies violentes, et pourrait passer au-dessus de la région dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars, selon les services météo.
Le typhon, baptisé Songda, perd cependant de sa force et devrait être ramené soir au rang de dépression. Mais il continuera de provoquer des pluies torrentielles, ont ajouté les services météo.

Il est attendu au-dessus de Tokyo lundi à 9h00.

Les services météo n'étaient pas encore en mesure de préciser si la tempête allait frapper de plein fouet la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (N°1), gravement endommagée lors du tremblement de terre et du tsunami géant du 11 mars, et située à 220 km au nord-est de Tokyo.

Mais le typhon a d'ores et déjà causé des pluies violentes sur la région de Fukushima, soulevant des inquiétudes sur le déversement dans l'océan Pacifique d'eaux de pluies contaminées.

L'opérateur de la centrale nucléaire, Tokyo Electric Power (Tepco), a recouvert le complexe nucléaire de résines synthétiques afin d'éviter que des dépôts radioactifs soient emportés par le vent ou la pluie.
Songda a d'abord touché les îles Okinawa (sud), où il a fait 57 blessés, dont cinq graves, selon la police.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/29/97001-20110529FILWWW00029-un-typhon-fait-route-vers-le-japon.php

Bordeaux va s'équiper d'une toiture solaire géante

Malgré la baisse des tarifs de rachat de l'électricité, la ville de Bordeaux voit aboutir son projet. Une centrale photovoltaïque verra bel et bien le jour sur le parking du parc des expositions de Bordeaux-Lac, en avril 2012 si tout va bien.
Des toitures solaires sur une surface de 8 hectares
Le principe est assez novateur: des toitures équipées de 60.000 panneaux solaires recouvriront 8 hectares - sur 20 au total - du parking du parc des expositions de Bordeaux-Lac. Selon la mairie, il s'agirait du plus grand projet de ce type en France. Il représente un investissement de 55 millions d'euros pour EDF-Energies Nouvelles, vainqueur de l'appel d'offres. Hugues Martin, adjoint au maire et président de la Société Bordelaise des Équipements Publics d'Expositions et de Congrès (Sbepec), à l'origine du projet, se félicite de l'aboutissement du dossier: « Avec 1.700 tonnes de CO2 économisées par an, c'est un geste important pour le développement durable », souligne-t-il. Côté performances, cette centrale produira 13 millions de kilowatt/heure par an, soit plus de la moitié de la consommation de l'éclairage public de la ville de Bordeaux ou la consommation annuelle de 5.000 foyers.
Outre ces économies substantielles, l'installation offrira à la commune une nouvelle source de revenus: la convention signée mercredi entre EDF-EN et la Sbepec fixe à 300.000 € la redevance annuelle pour la ville. Hugues Martin laisse néanmoins poindre un regret: le projet initial, lancé en 2009, devait rapporter quatre fois plus (1,3 million d'euros). À l'époque, EDF rachetait l'électricité au tarif de 0,60 centime d'euro par kilowatt/heure. Ce tarif a depuis été revu à la baisse par le gouvernement pour éviter l'effet d'aubaine sur le photovoltaïque, passant à 0,40 centime d'euro par (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

samedi 28 mai 2011

De nouveaux volcans islandais sont prêts à exploser

Après l’Eyjafjöll et le Grimsvötn, deux autres volcans islandais (le Katla et l’Hekla) semblent prêts à exploser. En se fondant sur des constatations statistiques ou géologiques, les scientifiques prédisent que ces volcans et d’autres vont bientôt prolonger la série d’éruptions en Islande.
« une augmentation de l’activité volcanique »
« A en croire les statistiques, nous entrons dans une période au cours des dix prochaines années, en gros, où nous constaterons une augmentation de l’activité volcanique » en Islande, a déclaré le géologue Gunnar B. Gudmundsson, de l’Office météorologique islandais.
Selon lui, cette augmentation est liée au « cycle des éruptions calculé sur la base de plusieurs éruptions enregistrées par le passé ». Spécialiste des volcans islandais, le géologue Andy Hooper de l’université de Delft (Pays-Bas), confirme l’existence d’un tel cycle et annonce « un potentiel pour des éruptions volcaniques plus fréquentes en Islande », qu’au cours des années passées.
« Le nombre des éruptions va augmenter »
M. Hooper estime que « le nombre des éruptions va augmenter » dans un proche avenir. « Entre 1940 et 1980, aucune éruption de ces volcans situés sous la calotte glacière du Vatnajökull n’a produit de quantités significatives de cendres, et maintenant il y en a eu quatre en 15 ans », relève M. Hooper.
Le volcan Hekla, situé au sud-ouest du glacier Vatnajökull, est entré en éruption en moyenne une fois tous les dix ans ces soixante dernières années. La dernière remonte à 2000 et son réveil est donc attendu incessamment.
« Il nous montre tous les symptômes pré-éruptifs »
« On est en 2011 et il nous montre tous les symptômes pré-éruptifs : le gonflement, la dilatation de l’édifice, le magma est là », résume le vulcanologue français Patrick Allard, de l’Institut de physique du Globe.
Le terrible Katla, qui fait trembler les Islandais et dont le nom signifie Sorcière, pourrait se réveiller « l’année prochaine ou l’année suivante » car son réservoir capable de contenir jusqu’à « plusieurs centaines de millions de mètres cubes » de magma se remplit, souligne M. Allard.
Sur la centaine de volcans actifs en Islande, deux autres pourraient se réveiller prochainement : l’Askja qui a eu une forte éruption en 1964 et le Krafla qui donne des « signes de réalimentation » de sa chambre magmatique, après des éruptions répétées entre 1975 et 1980.

vendredi 27 mai 2011

Fukushima : on ne nous a pas tout dit ?

Depuis les premiers jours de la catastrophe, le souvenir de Tchernobyl a plané sur les événements de Fukushima. Surtout lorsque des rejets radioactifs dans l'atmosphère ont été entraînés par les vents au large du Japon. Des rejets qui se sont déplacés très loin, jusqu'en Europe... jusqu'en France. Avec quelles conséquences ? Négligeables, au vu de la dispersion des éléments radioactifs, transportés dans l'air depuis l'autre bout de la Terre, affirment les experts. Ce n'est pourtant pas tout à fait l'avis de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), groupe hostile au nucléaire civil et qui avance ses propres résultats.
La Criirad a donc demandé mercredi au gouvernement d'enquêter sur l'évaluation des conséquences en France de l'accident nucléaire japonais du 11 mars. Dans un courrier adressé à François Fillon et au président de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), la Criirad dénonce de "graves dysfonctionnements" dans l'analyse officielle et demande au gouvernement des précisions sur "l'enchaînement des faits et des décisions". Selon un communiqué de l'association, "la France a été contaminée dès le 22 mars", soit "deux jours avant la date indiquée" par l'IRSN. Les masses d'air contaminées "ont affecté les trois quarts de la France", et non pas "le seul sommet du Puy-de-Dôme", souligne aussi la Criirad. Par ailleurs, "l'activité de l'iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars", ajoute-t-elle.
Inquiétudes sur la radioactivité au large de Fukushima
L'ISRN avait estimé que l'arrivée d'une "masse d'air faiblement contaminée" avait "probablement" eu lieu au cours de la journée du 24 mars, en se basant sur des mesures effectuées par sa station installée au sommet du Puy-de-Dôme. La Criirad, pour contester cette analyse, s'appuie sur une cartographie qu'elle a réalisée à partir des "chiffres de l'IRSN et de certains exploitants". Les constats de la Criirad concernent "en tout premier lieu" le travail de l'IRSN "mais il est possible que la responsabilité des grands exploitants du nucléaire (...) soit également engagée", ajoute l'association en citant EDF, Areva et le Commissariat à l'énergie atomique.
Au Japon aussi, la polémique Fukushima est loin d'être close. L'organisation écologiste Greenpeace a annoncé jeudi que les tests qu'elle a effectués sur des produits de la mer au large de la centrale nucléaire accidentée avaient révélé des taux de radioactivité au-dessus de la limite légale. Le groupe antinucléaire, qui a fait des relevés à l'extérieur de la zone des 12 milles nautiques correspondant aux eaux territoriales nippones, a critiqué les autorités japonaises pour leur "réponse inadéquate à la crise nucléaire de Fukushima".
Greenpeace affirme avoir détecté des niveaux de radioactivité nettement supérieurs à la norme légale dans des algues, ce qui, selon elle, "suscite des inquiétudes graves sur les risques à long terme que représente l'eau de mer contaminée pour la population et l'environnement". Greenpeace ajoute que ses tests, vérifiés de manière indépendante par des laboratoires français et belges, ont également décelé des quantités anormales d'iode radioactif et de césium 137 dans plusieurs espèces de poissons et de coquillages. "Nos résultats montrent que des volumes importants de contamination continuent de se répandre à une grande distance de la centrale nucléaire de Fukushima", a mis en garde Jan Vande Putte, expert de Greenpeace, lors d'une conférence de presse à Tokyo. Les autorités japonaises soulignent pour leur part que les courants et les marées devraient rapidement diluer la radioactivité dans l'océan. "Nous avons restreint la pêche de nous-mêmes en attendant que des tests soient effectués", a déclaré un responsable de la préfecture de Fukushima. "Nous prendrons une décision après avoir analysé les résultats des relevés, qui devraient intervenir rapidement."

jeudi 26 mai 2011

Fukushima: nouvelle fuite radioactive

L'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars dernier au Japon a fait état aujourd'hui d'une nouvelle fuite radioactive.

Dans une volte-face embarrassante, Tokyo Electric Power (Tepco) a modifié l'un des éléments clés de l'enquête menée par les pouvoirs publics sur les premières mesures prises à la centrale, dont les résultats ont été communiqués samedi. La compagnie indique désormais qu'une enceinte de stockage a laissé échapper 57 tonnes d'eau contaminée dans une tranchée et promet de surveiller la radioactivité des nappes phréatiques.

Début avril, 10.000 tonnes d'eau radioactive avaient déjà été déversées dans l'océan, ce qui a suscité une vive réaction des autorités chinoises et coréennes.

Greenpeace a de son côté dénoncé la "réponse constamment inadaptée" du Japon à la catastrophe. Greenpeace
a dévoilé aujourd'hui les résultats des analyses effectuées sur des échantillons marins en provenance de la côte de Fukushima. "Le taux de radioactivité constaté dans les algues, pourtant prélevées en dehors des eaux territoriales japonaises (à plus de 22 km des côtes), est 50 fois supérieur à la limite autorisée", dit l'organisation écologiste dans un communiqué.

"Ces résultats montrent que la contamination se propage sur de longues distances, et que la radioactivité ne diminue pas par dilution ou dispersion comme le prétendent les autorités", ajoute-t-elle. "Le gouvernement a fait une grave erreur en supposant que l'absence de données signifiait qu'il n'y avait pas de problème. Le Japon doit maintenant prendre ses responsabilités et mettre en place un programme de surveillance global et continu de l'environnement marin et rendre l'information accessible à tous", indique encore Greenpeace.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/26/97001-20110526FILWWW00591-fukushima-nouvelle-fuite-radioactive.php

Grimsvötn ne crache plus de cendre, mais perturbe encore le ciel

L'éruption est officiellement finie. C'est ce qu'a annoncé mercredi matin l'institut météorologique britannique. Pour autant, le volcan islandais Grimsvötn n'a pas fini de perturber le ciel européen. Le nuage de cendres venu d'Islande a bloqué mardi des milliers de passagers en Ecosse. Il menace désormais l'Europe du Nord. Une fermeture de grande ampleur de l'espace aérien n'est pas envisagée, estime la Commission européenne, mais les habitants de la zone euro doivent se préparer à "une semaine très difficile", a déclaré le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas. Au menu : des annulations de vol par centaines et des aéroports fermés.

L'espace aérien français n'est pour l'heure pas menacé. Et selon la Direction générale de l'aviation civile, il ne le sera pas. "Pour moi, à basse altitude, il n'y a aucun problème, ni aujourd'hui, ni demain, ni après-demain. On ne fermera pas (l'espace aérien français) sur cette éruption-là, c'est très clair. Tous nos aéroports resteront ouverts", assure Patrick Gandil, le patron de la DGAC.

Avis aux voyageurs : renseignez-vous ! Mais attention si vous devez voyager hors des frontières françaises : les pays voisins sont plus directement touchés. Les autorités allemandes de la sécurité aérienne ont ainsi décidé de fermer ce mercredi matin les aéroports de Brême et de Hambourg. Une mesure similaire a concerné l'aéroport de Berlin à partir de 11 heures du matin. Des restrictions qui devraient toutes être levées dans l'après-midi.

La décision a été prise après un avertissement des services météorologiques, selon lesquels la concentration de cendres volcaniques dans l'atmosphère dans certaines zones du nord de l'Allemagne allait atteindre le seuil de sécurité. L'aéroport de Hanovre se trouve pour sa part à la limite de la zone affectée et les prévisions météorologiques ne permettent pas pour l'instant de décider sa fermeture. Impossible pour l'instant de prévoir la durée des perturbations ; les autorités aéroportuaires ne peuvent que conseiller à ceux qui devaient prendre l'avion de se renseigner.

Outre ces fermetures, de nombreuses annulations de vol sont à prévoir ce mercredi encore. Ainsi, la compagnie aérienne allemande Lufthansa s'attend à l'annulation de 150 vols environ dans la journée. D'après l'organisation européenne de la sécurité aérienne Eurocontrol, environ 500 vols, sur quelque 29.000 programmés, ont été annulés mardi en Europe.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/nuage-de-cendres-une-semaine-difficile-en-perspective-6500932.html

mercredi 25 mai 2011

Ces boues radioactives qui embarrassent Areva

L'objet de la discorde - des boues radioactives séchées - provient du curage de l'étang de la Rode, dont le groupe Areva a aujourd'hui la responsabilité après l'exploitation des mines d'uranium en Limousin. Ces boues étaient auparavant stockées sur l'ancien site minier à ciel ouvert de Bellezane mais celui-ci a été déclaré non conforme aux normes actuelles. Désormais, elles se retrouvent déversées sur un terrain de la commune de Compreignac, en Haute-Vienne.
Selon Areva, ce stockage ne présente aucun risque. Mais une association locale de défense de l'environnement s'indigne. Et elle a décidé d'entamer des poursuites. Il s'agit de l'association Sources et rivières du Limousin ; elle a porté plainte devant le procureur de la République du Limousin. "Nous constatons que, cinq mois après l'échéance, les boues radioactives sont toujours stockées sans aucune information particulière concernant la dangerosité des produits et sans les autorisations administratives nécessaires", indique la plainte déposée par l'association Sources et rivières du Limousin. "Ce stockage non autorisé de trois tonnes d'uranium relève d'une infraction au code de l'environnement", poursuit la plainte qui relève également "l'absence de déclaration ou autorisation auprès de l'autorité de sûreté nucléaire".
"Ce n'est pas notre intérêt de faire durer"
Auprès du préfet, l'association réclame une "mise en demeure" d'Areva afin qu'il dépose "une demande d'autorisation de stockage" de ces déchets et qu'il mette "en sécurité d'urgence le stockage actuel".
L'association reproche essentiellement à Areva de ne pas avoir anticipé la création d'un centre de stockage de déchets et de "jouer la politique du fait accompli", reproche Antoine Gatet, conseil juridique de l'association. "Nous sommes dans une situation transitoire et provisoire", répond-on à Areva qui reconnaît que "le lieu de stockage n'existe pas encore". Mais le chargé de communication de la direction de l'après-mine d'Areva en Limousin, Laurent Blaszczyk, a indiqué que l'entreprise a "commencé à mettre en oeuvre des solutions" pour son ouverture. "Areva propose et l'Etat dispose, nous n'avons aucun pouvoir de décision", a-t-il ajouté. "Ce n'est pas notre intérêt de faire durer" même s'il "n'y a aucun risque sanitaire", a-t-il souligné.

mardi 24 mai 2011

Volcan : 1ères perturbations en Europe du Nord

Le niveau de la mer pourrait monter d'un mètre d'ici 2100

C'est un rapport australien rendu public aujourd'hui qui conclut que d'ici un siècle, le niveau de la mer pourrait avoir monté d'environ 1 m, à cause du réchauffement climatique.
Le premier rapport de la "Commission climat" du gouvernement australien a été rendu public aujourd'hui. Et ses conclusions sont sans appel. Il conclut d'une part que le processus de réchauffement climatique, lié aux émissions de gaz à effet de serre, ne fait plus aucun doute, et que d'ici 2100, le niveau de la mer pourrait avoir monté d'un mètre. Ce rapport est basé sur des données scientifiques récoltées partout dans le monde.
Des chiffres plus élévés que les prévisions du Giec en 2007"Je pense que la hausse moyenne du niveau de la mer en 2100 comparé à 1990 sera de 50 centimètres à 1 mètre", indique dans la préface du rapport le professeur Will Steffen, responsable de la commission. Il explique par la suite que ses prévisions, plus élevées que celles du Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat en 2007 (en dessous de 80 cm), ne sont pourtant pas en contradictions avec elles. Le Giec avait en effet évoqué des chiffres potentiellement plus élevés.
Multiplication des inondations"On est presque 5 ans plus tard maintenant, on en sait plus sur le comportement des calottes glaciaires. On a de très bonnes informations sur le Groënland. Nous savons que la glace fond, à un taux croissant. [...] Cela nous indique qu'il faut tendre vers l'estimation haute d'un mètre. Et il y a des gens qui disent qu'il faut aller bien au delà", a déclaré Will Steffen. il évoque des conséquences désastreuses en termes d'inondations. Selon lui, des catastrophes qui se produisent actuellement une fois par siècle pourraient alors survenir une fois par an.
A voir> Carte indiquant les zones submergées dans le monde en fonction de la hausse de niveau de la mer (de 1 m à 60 m)

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/climat-le-niveau-de-la-mer-pourrait-monter-d-un-metre-d-ici-2100-23-05-2011-1311345.php

lundi 23 mai 2011

Après Eyjafjöll, l'Europe est sur ses gardes

Volcan islandais. Le trafic aérien européen toujours menacé

Le volcan islandais Grimsvötn, entré en éruption samedi, continue de cracher beaucoup de cendres qui retombent désormais sur une importante partie de l'île. Elles ont même touché la capitale Reykjavik, à 400 km du cratère. Toutefois, pour l'instant, ces vents qui amènent les cendres vers le Nord ne perturbent pas le trafic aérien européen.
Les météorologues islandais ont indiqué ce matin que les vents d'altitude poussaient la cendre vers le nord, tandis que plus près du sol, les cendres sont soufflées vers le sud et le sud-ouest et ont tendance à se déposer rapidement sur terre, représentant une moindre menace pour l'espace aérien.
«Le Grimsvötn est toujours en activité et même si la puissance de l'éruption est inférieure à ce qu'elle était dimanche matin, elle est comparable à ce qu'elle était la nuit dernière», à environ 10 km d'altitude, a déclaré le géophysicien Einar Kjartansson, de l'Institut météorologique islandais.
L'éruption peut durer une ou deux semaines
M. Kjartansson estime, par ailleurs, que l'éruption pourrait durer «une semaine ou deux», mais a souligné qu'il était «impossible» de réellement prévoir cette durée. «Les spécialistes prédisent que la cendre peut se diriger vers l'Europe plus tard dans la semaine, mais ce n'est qu'une possibilité, ce n'est pas garanti», a-t-il ajouté.
Les dernières éruptions du Grimsvötn, le volcan le plus actif d'Islande, ont été courtes et d'une intensité qui a rapidement décru après de premières heures puissantes.
L'éruption qui a débuté samedi a été très forte, le nuage de fumée et de cendre s'est rapidement élevé à une vingtaine de kilomètres de haut, mais il est retombé dimanche et oscillait entre 10 km et 15 km d'altitude.

La région aux alentours du volcan a été rapidement recouverte d'une épaisse couche de cendres.

Etats-Unis: une tornade fait au moins 24 morts dans le Missouri

Au moins 24 personnes ont été tuées dimanche dans une tornade qui a frappé la petite ville de Joplin, dans l'Etat de Missouri (centre), selon des médias locaux, moins d'un mois après que d'autres tornades eurent provoqué d'énormes dégâts dans le sud-est des Etats-Unis.
Le président américain Barack Obama a adressé un message de "profondes condoléances" aux parents des victimes.
Selon le journal Springfield News-Leader, Ryan Nicholls, responsable de l'Office de gestion des crises du Comté de Springfield-Greene (à l'est de Joplin), a confirmé que 24 personnes avaient été tuées.
Joplin, situé a quelques kilomètres des Etats du Kansas et de l'Oklahoma, a été touché de plein fouet par la tornade, a précisé le journal.
Début mai, des tornades, les plus meurtrières en près d'un siècle, avaient frappé le sud-est des Etats-Unis, faisant 354 morts.
"Les grands magasins Home Depot et Walmart de Joplin ont été rasés. Les stations d'essence, les bâtiments. Partout où je tourne les yeux, tout a été très endommagé ou complètement détruit", a déclaré John Miller, un photographe indépendant travaillant pour the News-Leader. "J'ai vu des pompiers et des équipes médicales retirer une petite fille d'une voiture au Home Depot," a indiqué Miller, ajoutant qu'"une partie du bâtiment du grand magasin était tombé sur le véhicule".
Le gouverneur du Missouri Jay Nixon a déclaré l'état d'urgence et demandé l'intervention de la garde nationale.
"Ces tornades ont provoqué d'importants dégâts dans tout le Missouri, et constituent un risque certain pour ses habitants et leurs habitations", a déclaré dimanche soir M.Nixon dans un communiqué. "On a tout mis en oeuvre pour venir en aide aux familles dans le Missouri, rechercher les personnes portées disparues, et apporter une aide médicale d'urgence", a ajouté Nixon.
Ce dernier a ajouté que les tornades n'étaient pas terminées.
"Je demande instamment aux habitants du Missouri de suivre attentivement les derniers bulletins météo et de se conformer aux instructions et mises en garde des services de secours alors que ces mortelles tornades poursuivent leur avancée dans l'Etat du Missouri", a encore dit Jay Nixon.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/etats-unis-une-tornade-fait-au-moins-24-morts-dans-le-missouri-23-05-2011-1462939.php

dimanche 22 mai 2011

Islande : le volcan Grimsvoetn en éruption

Un nouveau volcan islandais fait trembler la planète

Son nom est presque aussi imprononçable que son prédécesseur. Le volcan Grimsvoetn est entré samedi en éruption sous le plus grand glacier d'Islande. La colonne de fumée s'éleve déjà à une altitude de 20 km. Le volcan Grimsvoetn se trouve sous le glacier Vatnajoekull (sud-est de l'Islande). C'est le volcan le plus actif d'Islande: il a fait éruption neuf fois entre 1922 et 2004.
Un nuage de cendres dégagé par une éruption du volcan islandais Eyjafjöll en avril 2010 avait entraîné la plus grande fermeture d'espace aérien décrétée en Europe en temps de paix, avec plus de 100.000 vols annulés et plus de huit millions de passagers bloqués. Les autorités aéronautiques craignaient en effet que les fines poussières volcaniques n'encrassent les moteurs d'avions et ne les fassent tomber en panne.
Trop tôt pour en mesurer les conséquences
Chaque éruption a sa propre particularité. Il n'était pas encore possible de déterminer si le type de cendres - de fines particules pointues - émises par l'éruption du Grimsvoetn pourraient provoquer de tels dégâts. "L'éruption du volcan n'a pas pris encore beaucoup d'ampleur et reste toujours limitée au dessus du glacier Vatnajoekull", relèvent les météorologues islandais. "Ce ne sont que les premières heures de l'éruption. On ne peut pas dire encore si cela aura un effet sur le trafic aérien comme cela avait été le cas pour le Eyjafjoell en 2010", precise-t-on.
"Je ne pense pas que ça aura le même effet que l'Eyjafjoell, car la cendre n'est pas aussi fine," a pour sa part déclaré le géophysicien Gunnar Gudmundsson. "Je ne pense pas que ça va avoir beaucoup d'effet sur les vols internationaux, ni que ça va faire fermer des aéroports à l'étranger", a-t-il ajouté, tout en estimant que le trafic aérien intérieur pourrait être perturbé.
Neige noire
Le volcan est cependant lui aussi situé sous une épaisse couche de glace, ce qui avait été déterminant dans les effets de l'éruption d'avril 2010. "C'est l'interaction entre l'eau froide et la magma chaud qui avait entraîné la formation de minuscules particules", particulièrement dangereuses pour les moteurs d'avions, avait déclaré le mois dernier à l'AFP un professeur de nanosciences de l'université de Copenhague, Susan Stipp.
Un fermier vivant près du glacier Vatnajoekull, a déclaré sur le site internet du quotidien islandais Morgunbladid que des petites quantités de cendre avaient commencé à tomber. La neige recouvrant la région "devient noire", a-t-il dit. Les services de la sécurité routière islandais ont annoncé samedi avoir fermé temporairement une route près du glacier. Le volcan Grimsvoetn est également situé sous un glacier dans une énorme caldeira de huit km de diamètre près du centre du Vatnajoekull. Une caldeira (du portugais: chaudron) est une vaste dépression volcanique circulaire causée par l'effondrement de la partie centrale d'un volcan.

Islande : nouvelle éruption d'un volcan

Un volcan est entré en éruption samedi en Islande, sous le plus grand glacier du pays, un an après les perturbations provoquées dans les transports européens par l'éruption de l'Eyjafjöll. Le Grimsvoetn, dans le sud-est de l'île, laisse s'échapper un panache de fumée blanche, a dit Hjorleifur Sveinbjornsson, des services météorologiques islandais, à Reuters. "Cela peut être une forte éruption mais il est peu probable que cela soit comme l'année dernière", a dit ce dernier. La dernière éruption du Grimsvotn date de 2004.

Le volcan Grimsvoetn se trouve sous le glacier Vatnajoekull (sud-est de l'Islande). Un nuage de cendres dégagé par une éruption du volcan islandais Eyjafjöll en avril 2010 avait entraîné la plus grande fermeture d'espace aérien décrétée en Europe en temps de paix, avec plus de 100.000 vols annulés et plus de huit millions de passagers bloqués.

Sur l'Oise, les bateliers se préparent déjà à l'ouverture du canal Seine-Nord Europe

Les bateaux qui naviguent sur l'Oise, Eric Michel les connaît tous par leur nom. Trente ans qu'il exerce son métier, dont une grande partie passée sur le bassin de la Seine, entre Rouen et Compiègne. Bientôt, il croisera sur sa route des bateaux venus de Dunkerque, Anvers ou Amsterdam : tous ceux-là auront transité par le canal Seine-Nord Europe, qui doit relier, à partir de 2017, le bassin de la Seine à tout le nord de l'Europe, ses grands ports et ses nombreues voies navigables. Ces 106 km entre Compiègne, dans l'Oise, et Aubencheul-au-Bac, dans le Nord, permettront le transit des gabarits importants.
Eric Michel le sait, la concurrence sera rude. 'Il va y avoir beaucoup plus de gros bateaux qui vont arriver, prévoit-il, pour la bonne raison qu'à l'étranger, il n'y a que ça...' Des grands gabarits, très prisés des clients du transport fluvial. 'Les chargeurs souhaitent avoir des gros bateaux pour pouvoir négocier les prix de transport : ils savent très bien que la rentabilité [y] est plus élevée', explique Eric Michel. Pour lui, c'est clair, 'seuls les gens bien équipés s'en sortiront'.
LES CONDITIONS DE NAVIGATION, PRINCIPAL SOUCI DES BATELIERS
Associé à son fils et son neveu, Eric Michel est à la tête de trois sociétés : trois bateaux de 1 200 à 1 800 tonnes qui transportent essentiellement des matériaux de construction, mais aussi de la ferraille, du blé, selon les besoins des courtiers. Lui s'occupe du plus gros, qui peut transporter vrac et containers. La main sur les leviers de commande, l'oeil sur la rivière, il passe une grande partie de son temps au téléphone, à gérer ses transports directement avec ses clients réguliers ou avec les courtiers qui lui permettent de combler les trous. 'Pour moi, Seine-Nord, c'est bien. Ça va développer énormément de travail, admet-il. Le seul souci, c'est qu'ils [les responsables du projet] sont partis sur des mauvaises bases...'
A (...) Lire la suite sur lemonde.fr

samedi 21 mai 2011

Japon: pertes abyssales chez Tepco, le patron congédié

Tepco est au fond du gouffre. La compagnie d'électricité japonaiseTokyo Electric Power a fait état vendredi d'une perte record pour l'année budgétaire. Au terme de l'exercice d'avril 2010 à mars 2011, Tepco a affiché un déficit net de 1.247,35 milliards de yens (10,9 milliards d'euros), le pire jamais enregistré par un groupe non financier japonais. Tepco a notamment été forcé de prendre en compte de massives dépréciations d'actifs résultant de l'arrêt brutal et définitif d'au moins quatre des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), mise à mal par le terrible séisme et le tsunami géant.
Avant l'accident, Tepco espérait terminer l'année budgétaire passée en dégageant un bénéfice net de 110 milliards de yens (près d'un milliard d'euros), une hypothèse ruinée le 11 mars par la catastrophe naturelle qui a dévasté le nord-est du Japon et provoqué le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl il y a 25 ans en Ukraine. Le groupe, qui va bénéficier d'un soutien de l'Etat pour indemniser les victimes de ce désastre, est incapable de faire des prévisions financières pour les mois à venir, la situation dans la centrale étant impossible à stabiliser avant au moins six mois.

Par ailleurs, Tepco a annoncé que son actuel patron, Masataka Shimizu, allait quitter son poste et être remplacé par Toshio Nishizawa, une décision qui doit être confirmée lors de l'assemblée générale des actionnaires prévue fin juin. Tepco a aussi décidé de démanteler les quatre premiers réacteurs de la centrale de Fukushima. La compagnie va en outre de suspendre la construction des réacteurs n°7 et n°8 de cette centrale en bord de mer, durement endommagée Resteront les réacteurs n°5 et n°6.http://lci.tf1.fr/monde/asie/japon-pertes-abyssales-chez-tepco-le-patron-congedie-6495036.html

vendredi 20 mai 2011

Au robinet, en bouteille, la vérité sur l’eau

Claire comme de l’eau de roche. » Peut-on encore appliquer cette vieille expression populaire à l’eau que nous buvons tous les jours? Après avoir fait analyser par un laboratoire de référence l’eau du robinet dans une quarantaine de villes françaises, le WWF a détecté la présence de résidus de pesticides, de nitrates, d’aluminium et même d’hydrocarbures aromatiques.
Certaines eaux en bouteille, également passées au crible par l’association écologiste, contenaient elles aussi des traces de nitrates, d’aluminium, d’antimoine ou de plomb!

D’après cette enquête, que nous dévoilons en exclusivité, « plus de 90% des eaux de ville testées présentaient des teneurs quantifiables en nitrates et plus de 50% étaient contaminés par de l’aluminium qui pourrait provenir en partie des traitements de l’eau avant distribution ».
Moins de polluants dans les villes« D’un point de vue purement réglementaire, les eaux du robinet que nous avons testées respectent globalement les normes, mais dix-neuf molécules ont été détectées, notamment des contaminants chimiques qui n’ont rien à faire dans l’eau potable comme l’atrazine déséthyl, un pesticide interdit depuis 2003 », détaille Cyrille Deshayes, chargé du dossier au WWF.
Les concentrations en micropolluants découverts dans les eaux en bouteille étaient aussi inférieures aux normes réglementaires actuelles, mais l’association s’étonne d’avoir détecté des traces de nitrates dans certaines eaux minérales de marque. « Le taux de nitrates est affiché sur nos bouteilles et s’il a toujours été inférieur aux limites légales et n’a pas changé depuis vingt ans, c’est parce que nous protégeons nos captages, explique un porte-parole de Nestlé Waters, qui commercialise les eaux de Vittel et de Contrex. Sur l’ensemble des périmètres autour de la source, nous appliquons par ailleurs une politique de zéro pesticide».
Ces résultats n’étonnent pas non plus la directrice générale adjointe de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). « L’eau passe par des terrains naturels avant d’être mise en bouteille et il est possible qu’on découvre des traces de nitrates qui peuvent être liées à des résidus d’usage agricole, mais il n’y a pas de risque pour la santé, affirme Valérie Baduel. L’eau est par ailleurs l’aliment le plus contrôlé en France avec huit millions d’analyses tous les ans rien que sur l’eau du robinet. »
Le WWF rappelle toutefois qu’en 2008 « cinq millions de Français ont bu au moins une fois une eau non conforme aux normes en matière de pesticides ». « Et il y a un vrai déséquilibre entre l’eau distribuée dans les petites communes rurales et celles qui alimente les grosses agglomérations, souligne Hélène Roche, présidente du conseil scientifique du WWF. Dans les grandes villes, les contrôles sont très réguliers, mais en zone rurale les analyses sont peu nombreuses car le coût est trop élevé pour être supporté par les petites communes. Résultat : près de 80% des prélèvements non conformes concernent les réseaux d’eau les plus petits. »
« Nous tirons la sonnette d’alarme depuis trente ans en disant que les nappes phréatiques sont de plus en plus contaminées et l’augmentation constante de molécules chimiques dans les eaux de boisson ne peut que nous inquiéter car on boit de l’eau tous les jours », poursuit Cyrille Deshayes. Le WWF craint « l’effet cocktail de ces résidus » et l’impact « à long terme » de cette « exposition à faibles doses » sur la santé des Français.
http://www.leparisien.fr/societe/au-robinet-en-bouteille-la-verite-sur-l-eau-19-05-2011-1456519.php

jeudi 19 mai 2011

Fukushima : neutraliser l'eau radioactive avant tout

Depuis le tsunami du 11 mars qui a fortement endommagé la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, l'objectif des autorités est de contrôler les 3 réacteurs d'ici janvier 2012. Celles-ci ont annoncé mardi 17 mai un nouveau plan d'action, notamment destiné à traiter des fuites d'eau radioactive.
L'équivalent de 36 piscines olympiques : c'est la quantité d'eau contaminée par les radiations de la centrale nucléaire de Fukushima que les services de secours doivent avant tout neutraliser. C'est désormais leur priorité numéro 1, selon le nouveau plan d'action mis en oeuvre par Tokyo Electric Power Co. (Tepco), l'opérateur de la centrale.
Cette eau, initialement injectée par pompage pour refroidir les réacteurs, s'est ensuite infiltrée dans les fissures provoquées par le séisme et les explosions consécutives, et s'est accumulée dans les bâtiments de la centrale, entraînant notamment une importante fuite de ce liquide hautement radioactif dans l'enceinte de confinement du réacteur numéro 1. Il est donc urgent de traiter ce problème.
De son côté, afin de préparer la conférence ministérielle sur la question prévue à Vienne, en Autriche, du 20 au 24 juin, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a dépêché sur le site japonais une vingtaine d'experts de 12 pays, qui, du 24 mai au 2 juin, évalueront la situation sur place afin de lui remettre un rapport.

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mercredi 18 mai 2011

Fukushima: Tepco maintient le délai de sortie de crise malgré des dégâts pires que prévu

L'opérateur de la centrale a reconnu mardi que le coeur de trois réacteurs avait fondu...
Rien ne les fera changer de feuille de route. La compagnie d'électricité Tepco, opérateur de la centrale nucléaire accidentée japonaise de Fukushima, a affirmé mardi que son calendrier de sortie de crise serait respecté, malgré des dégâts pires que prévu occasionnés par le séisme et le tsunami du 11 mars. Tokyo Electric Power continue de tabler sur la réduction des fuites radioactives d'ici à juillet et sur une stabilisation de la température des réacteurs, d'ici à janvier prochain. «En dépit de la fusion du combustible, nos objectifs ne changent pas», a assuré le directeur général adjoint de Tepco, Sakae Muto, lors d'une conférence de presse. «Concernant le calendrier de réalisation de ces objectifs, il comprend plusieurs éléments d'incertitude et de risques, mais il n'y a aucun changement dans les buts annoncés précédemment», a renchéri l'entreprise selon un communiqué.
L'opérateur s'est rendu compte récemment, grâce à de nouvelles mesures, que le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d'avoir été immergé durant plusieurs heures après la catastrophe du 11 mars qui a anéanti les systèmes de refroidissement. Le séisme de magnitude 9 et le tsunami géant qui ont dévasté le nord-est du Japon, ont déclenché le pire accident nucléaire depuis Tchernobyl il y a 25 ans. Le combustible du réacteur 1 serait tombé au fond de la cuve sous pression, selon les dernières données analysées par Tepco.

Un dispositif de décontamination mis en place avec Areva

Ces nouveaux éléments compliquent la tâche des techniciens mais Tepco juge que cela ne retardera pas les opérations, bien que des ajustements soient nécessaires. Tepco vise trois objectifs principaux: maintenir durablement la température des réacteurs et des piscines de désactivation à basse température; contrôler les rejets radioactifs; faire en sorte que les personnes évacuées des environs de la centrale puissent regagner leur domicile le plus tôt possible.
Dans ce cadre, selon Tepco, les travaux de mise en place avec le groupe français Areva d'un dispositif de décontamination de l'eau radioactive se poursuivent comme prévu. Ce système, reposant sur des technologies chimiques d'Areva, doit être lancé dans les prochaines semaines pour traiter les eaux usées qui proviennent des arrosages d'urgence des réacteurs et ont inondé les bâtiments de la centrale, rendant les interventions difficiles. Une équipe d'experts de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) doit effectuer à la fin du mois une mission au Japon pour analyser l'état de la centrale, responsable également de dégâts environnementaux.

80.000 personnes évacuées

Plus de 80.000 personnes ont été évacuées d'une zone interdite d'accès dans un rayon de 20 km autour du site (situé à quelque 220 km au nord-est de Tokyo), et de plusieurs autres localités. La crise incite le Japon à revoir sa politique énergétique nationale, les projets antérieurs prévoyant d'élever à plus de 50% (contre moins de 30% aujourd'hui) la part de l'électricité d'origine nucléaire dans le total consommé d'ici à 2030. «L'énergie nucléaire a été une politique promue par un pays disposant de peu de ressources naturelles», a rappelé le ministre de l'Industrie, Banri Kaieda, en soulignant que les personnes actuellement chassées de chez elles à cause de l'accident de la centrale sont in fine «les victimes de la politique nationale».
Tepco et le gouvernement doivent décider d'un plan d'indemnisation des particuliers et entreprises lésées dont le montant pourrait se situer entre 4.000 et 10.000 milliards de yens (35 à 87 milliards d'euros), en fonction de la durée de la crise.
http://www.20minutes.fr/article/725478/fukushima-tepco-maintient-delai-sortie-crise-malgre-degats-pires-prevu

Gaz de schiste: Total investit en Pologne

Une manière de développer de nouvelles techniques ou de mettre la main sur une manne que la France vient de rendre plus difficile à exploiter? Le groupe pétrolier Total a annoncé vendredi un accord avec ExxonMobil en Pologne pour entrer à 49% dans les deux concessions d'exploration Chelm et Werbkowice, afin d'évaluer leur potentiel en matière de gaz de schiste. Selon les termes de cet accord, ExxonMobil et Total constitueront un partenariat dont ExxonMobil sera l'opérateur avec 51% des intérêts, a précisé le pétrolier français dans un communiqué. Ces licences d'exploration, attribuées pour une durée de cinq ans à compter respectivement de mars 2009 et décembre 2008, s'étendent sur des surfaces de 1.162 et de 995 kilomètres carrés au sud est de la Pologne dans le bassin de Lublin.
Vendredi, le PDG du groupe, Christophe de Margerie, a déclaré qu'il fallait «trouver une solution dans les années à venir pour pouvoir faire en France ce que même la Suède, même le Danemark - qui sont quand même des pays connus pour leur sensibilité environnementale - ont accepté.» A savoir, exploiter les gaz de schiste mais «de manière propre» a insisté Christophe de Margerie, qui regrette que l'Assemblée nationale ait interdit la technique de la fracturation hydraulique.
Le groupe Total est titulaire d'un permis d'exploration dans la région de Montélimar. «On va garder nos droits et puis faire en sorte qu'un jour les gens comprennent qu'on puisse faire de la fracturation hydraulique de manière propre», a déclaré le patron de Total.

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mardi 17 mai 2011

La Semaine internationale de la couche lavable

Fabricants, détaillants, utilisateurs individuels ou collectifs… les acteurs de la couche lavable vont se mobiliser pour faire connaître au public ces changes respectueux de l'environnement.
Face aux 4 milliards de couches jetables utilisées chaque année en France, produisant jusqu'à 1,8 millions de tonnes de déchets, les couches lavables apparaissent comme une véritable alternative saine. Le tissu peut même être bio ou, majoritairement, certifié OEKO TEX (textile respectant les seuils réglementaires de substances pouvant nuire à la santé). Leur fabrication nécessite peu de matières premières: 90 fois moins de matières renouvelables et 8,3 fois moins de matières non renouvelables. Enfin, contrairement aux idées reçues, les lavables consomment 2,3 fois moins d'eau que les jetables, car il faut une très grande quantité d'eau pour produire la cellulose utilisée dans les couches jetables.
Du 16 au 22 mai prochain, les défenseurs de la couche lavable se mobilisent donc sur l'ensemble du territoire. Réunions d'information, défilés de bébés, journées portes ouvertes, ventes d'occasion, expositions… Voici une liste non-exhaustive des événements proposés.
- Bébés Lutins organise un concours photo via sa page Facebook. Du 16 au 22 mai 2011, envoyez une photo de votre enfant, avant le 22 mai minuit. Les trois photos coup de cœur remporteront la nouvelle TE1 évolutive, un cosaque ou un tapis à langer de voyage. Envoyez votre photo sur : contact@bebes-lutins.com
- Même initiative du magazine Grandir Autrement. Envoyez vos photos à poloisa@gmail.com!
- Le 14 mai, rendez-vous à l'atelier-boutique Popotins et Galopins à (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

lundi 16 mai 2011

Huit pays se penchent sur la gestion des ressources de l'Arctique

Les représentants des huit pays membres du Conseil de l'Arctique se réunissent ce jeudi au Groenland. Une réunion qui a pour visée de signer un accord sur le partage des ressources de l'Arctique, et sur des règles qui encadreront l'exploitation d'une région bouleversée par le réchauffement climatique.
Entraînant une inquiétante fonte des glaces en Arctique, le changement climatique a ouvert l'accès à d'importants gisements de ressources naturelles. D'après une récente étude, l'élévation du niveau de la mer pourrait atteindre 1,6 mètre d'ici à la fin du siècle, et rendre les gisements de plus en plus accessibles. La région suscite alors les convoitises, des géants pétroliers notamment, mais aussi du secteur du tourisme. Et les ministres des Affaires Etrangères du Canada, du Danemark, des États-Unis, de la Finlande, de l'Islande, de la Norvège, de la Russie et de la Suède se réuniront ce jeudi à Nuuk, au Groenland, afin de signer un premier traité contraignant sur l'exploitation de ces ressources. A cette réunion placée sous l'égide du Conseil de l'Arctique, se joindront des représentants des groupes indigènes.
Les huit membres du Conseil de l'Arctique doivent aujourd'hui signer un accord sur les opérations de recherche et de sauvetage dans l'Extrême-Nord, en définissant des zones. Les États-Unis entendent en outre évoquer la question des marées noires qui pourraient survenir dans l'Arctique, et engager une réflexion sur la façon de les éviter et de les gérer. "Ce traité, même s'il ne lie que les huit États membres qui sont habiletés à faire de la recherche et du sauvetage, a quand même cette légitimité du fait qu'il est négocié dans un cadre aussi ouvert que celui du Conseil de l'Arctique, où les groupes autochtones sont représentés", souligne Stéphane Roussel, professeur au Département de science politique de l'Université du Québec à Montréal, dont les propos sont (...) Lire la suite sur maxisciences.com

dimanche 15 mai 2011

Japon: La centrale nucléaire de Hamaoka à l'arrêt

A la demande du gouvernement, le réacteur numéro 5, le dernier en marche dans cette centrale située dans une région à forte activité sismique, a été stoppé samedi matin...
L'opérateur de la centrale nucléaire de Hamaoka a arrêté samedi la production de cette installation située dans une région à forte activité sismique du centre du Japon, après une demande en ce sens du gouvernement, a annoncé la compagnie.
Le réacteur numéro 5 a été arrêté samedi à 13h (6h heure française), a déclaré le porete-parole de Chubu Electric Power Co. Hiroaki Oobayashi. Le réacteur numéro 4 avait été arrêté vendredi.
Le réacteur 3 est déjà arrêté pour vérifications, alors que les unités 1 et 2 de cette centrale à cinq réacteurs ont été définitivement stoppées en 2009.
«Nous prévoyons de cesser la production d'électricité dans la matinée» pour le réacteur 4, a expliqué Kazuhide Enoo, un responsable de la centrale.
«Jusqu'à présent, les procédures se déroulent sans problème», a-t-il déclaré, ajoutant que ce réacteur devrait atteindre la situation d'arrêt à froid «dans une journée au plus tôt».
87% de chances qu'un séisme de magnitude 8 frappe la région
Deux mois après l'accident nucléaire de Fukushima (nord-est) consécutif à un séisme de magnitude 9 et à un tsunami géant, le Premier ministre japonais, Naoto Kan, a demandé à Chubu Electric Power de suspendre le fonctionnement de la centrale de Hamaoka au nom de la sécurité des populations environnantes.
Naoto Kan a souligné que, selon des sismologues, il existait 87% de chances qu'un tremblement de terre de magnitude 8 frappe au cours des 30 années à venir la région de cette centrale, distante d'une centaine de kilomètres de la zone industrielle de Nagoya et de 200 km de Tokyo.
Naoto Kan avait ajouté qu'un accident grave sur ce site pourrait avoir un «énorme impact sur la société japonaise dans son ensemble».
La centrale est située à proximité d'axes de transport stratégiques entre les deux poumons économiques de l'archipel, la mégapole de Tokyo (centre-est) et le Kansai (centre ouest), où se trouvent les métropoles d'Osaka et Kobe.
Augmentation de l'activité des centrales thermiques
Officiellement, l'arrêt des réacteurs 3, 4 et 5 n'est pas définitif. Durant leur suspension d'au moins deux ans, la compagnie fera une série d'investissements, notamment pour construire une digue et améliorer les moyens de sécurité afin de se prémunir contre un tsunami.
Comme les autres centrales nucléaires nippones, Hamaoka est en bord de mer, du côté de l'océan Pacifique.
Cette centrale, la seule de Chubu Electric, représente environ 15% de la capacité totale de production de l'opérateur qui alimente le centre du Japon. La compagnie prévoit d'augmenter l'activité de ses centrales thermiques, via des importations supplémentaires d'hydrocarbure, afin d'être capable d'affronter le pic de consommation estival.
Le gouvernement a promis de l'aider à compenser l'arrêt des réacteurs.
54 réacteurs qui produisent 25 à 30% de l'électricité du pays
Le Japon, troisième puissance économique mondiale, produit entre 25% et 30% de son électricité via 54 réacteurs nucléaires.
Selon les projets antérieurs à l'accident de Fukushima, les autorités nippones envisageaient de construire une quinzaine de réacteurs supplémentaires d'ici à 2030 pour élever la part du nucléaire à 50% de l'électricité consommée.
A l'aune de cet accident nucléaire, Naoto Kan a toutefois estimé que le Japon devait repenser sa politique énergétique de fond en comble, utiliser davantage les énergies renouvelables et promouvoir un usage plus modéré de l'électricité.
Le Japon subit chaque année plus de 20% des tremblements de terre les plus violents recensés sur la planète.
http://www.20minutes.fr/article/723791/japon-centrale-nucleaire-hamaoka-arret

jeudi 12 mai 2011

Espagne : Un séisme à Lorca éclate - 15 000 sinistrés

Catastrophe nucléaire. L'empereur du Japon au chevet des réfugiés de Fukushima

L'empereur du Japon s'est rendu aujourd'hui pour la première fois à Fukushima pour rencontrer des réfugiés, deux mois jour pour jour après le séisme et le tsunami qui ont provoqué le pire accident nucléaire depuis Tchernobyl.

Chef de l'Etat et symbole de l'unité du peuple japonais, Akihito s'est déplacé, au côté de son épouse l'impératrice Michiko, pour visiter un centre d'évacuation près de la ville de Fukushima, à quelque 60 km de la centrale, et réconforter quelques uns des 100.000 habitants qui ont dû quitter leurs maisons situées à proximité des réacteurs à cause des fuites radioactives.

60.000 d'entre eux vivent toujours dans les écoles ou des gymnases et Tepco n'a pour l'heure pas encore versé l'acompte prévu d'un million de yens (8.500 euros) par foyer sinistré. Le début d'une indemnisation qui devrait être beaucoup plus importante et engager également l'Etat japonais. Hier,
Tepco lançait un appel à l'aide financière, alors que, selon Le Monde, l'opérateur de la centrale souffrirait d'une perte nette de 9 milliards d'euros.

Akihito et l'impératrice s'étaient déjà rendus dans d'autres régions au chevet des populations affectées par la catastrophe qui a dévasté le nord-est de l'archipel le 11 mars dernier, faisant 14.949 morts et 9.880 disparus selon le plus récent bilan officiel, toujours provisoire.

L'inquiétude reste forte face aux radiations qui continuent de s'échapper de la centrale, bien qu'en doses nettement moins élevées qu'à la mi-mars.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/catastrophe-nucleaire-l-empereur-du-japon-au-chevet-des-refugies-de-fukushima-11-05-2011-1297639.php

Au moins dix morts dans le séisme en Espagne

Au moins dix personnes ont péri dans le séisme de magnitude 5,1 qui a secoué mercredi le Sud-Est de l'Espagne, provoquant la panique dans la ville de Lorca où de nombreux bâtiments se sont écroulés, jetant à la rue les habitants. Dans les rues de la ville, envahies par les gravats, les images de la télévision montraient les façades détruites, des pierres tombant encore des murs, des voitures écrasées sous des tonnes de débris, une énorme cloche tombée de son église, écrasée au sol. Un peu plus tard, un clocher s'écroulait en direct devant les caméras de télévision, soulevant un nuage de poussière, ajoutant encore à la panique dans cette ville de 92.700 habitants, située à 70 kilomètres au sud-ouest de Murcie
Le séisme de magnitude 5,1, qui a été ressenti jusqu'à Madrid, à environ 350 kilomètres au nord-ouest, a été enregistré à 18H47 (16H47 GMT), avec un épicentre situé dans la région de Lorca. Il avait été précédé d'une première secousse à 17H05 (15H05 GMT), de magnitude 4,4.

Le gouvernement a annoncé dans la soirée que dix personnes ont été tuées. Le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, a ordonné l'envoi d'une unité militaire d'urgence pour participer aux secours. Le ministère de l'Intérieur a fait état de dégâts matériels très lourds. "Il y a des dégâts partout dans la ville", a déclaré à la télévision le maire de Lorca, Francisco Jodar. Virtudes, une habitante de Lorca, médecin, confiait sur le site du quotidien El Pais être "morte de peur". "C'est comme dans un film", "On attend les répliques", ajoutait-elle. "Nous avons eu très peur. Je vais passer la nuit par là, je ne sais pas où", racontait dans une rue de Lorca un vieil homme, hagard, serrant une couverture contre lui, dans le sifflement incessant des sirènes d'ambulances. Sur le site d'El Pais, Emilio, un habitant de Murcie, racontait: "Tout à coup, le sol s'est mis à trembler, ma mère est arrivée en criant et nous a dit de nous mettre sous le cadre des portes". "J'étais chez moi, j'habite au cinquième étage et l'immeuble a bougé de quelques centimètres au moins. On a eu très peur, ça a été très fort, et après tout ce qu'il s'est passé au Japon...", témoignait Esmeralda, sur le site internet du journal. Le directeur des services sismiques espagnols, Emilio Carreno, a expliqué que la région de Murcie, en bordure de la Méditerranée, était "une des régions de la péninsule où le risque sismique est le plus élevé". "Il est normal d'atteindre de telles magnitudes, mais nous n'avons pas non plus l'habitude de très fortes secousses dans cette région".

Depuis Lorca, les chaînes de télévision montraient les rues envahies de gravats et plusieurs bâtiments anciens écroulés. Dans une rue, un corps gisait enveloppé dans une couverture de survie, sans qu'il soit possible de dire s'il s'agissait d'un mort ou d'un blessé. Très vite, les habitants se sont regroupés dans les rues, sans savoir où ils allaient passer la nuit. Les malades d'un hôpital de la ville, l'hôpital Virgen del Alcazar, ont été évacués selon la télévision.

Le séisme a également été ressenti jusqu'à Almeria, Grenade, Jaen, Malaga et Séville en Andalousie, dans le sud du pays. Il s'agit du premier tremblement de terre meurtrier en Espagne depuis 42 ans, et du plus meurtrier depuis 1956

http://lci.tf1.fr/monde/europe/au-moins-dix-morts-dans-le-seisme-en-espagne-6451919.html

Sécheresse : NKM est "vraiment inquiète"

« On va sur quelque chose qui peut être très, très, très pénalisant », a déclaré la ministre de l'Ecologie. Interrogée, ce mardi, à l'antenne de RMC, Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas caché son inquiétude et prévenu qu'« avec l'effet de serre, on va en avoir de plus en plus (de sécheresse) ».

Un plan national


Si la ministre s'est déclarée « vraiment inquiète », elle n'en a pas moins annoncé un plan d'adaptation national aux changements climatiques. Parmi les « mesures structurelles de réduction de notre consommation », NKM a évoqué une réduction de 20% « de la consommation d'eau en 2020 ». Elle prévoit ainsi de réduire les « fuites des réseaux d'eau potable » et de faire des « économies de consommation » grâce notamment, à la « réutilisation d'eaux usées pour les communes » et à la « récupération d'eau de pluie ». Ces mesures restrictives devraient être appliquées dans dix-sept départements. Les plus concernés se trouvent dans la région du Poitou-Charentes.

Des arrêtés préfectoraux dans 17 départements


La moitié nord de la France souffre d'une incroyable sécheresse, la plus forte depuis cinquante ans en cette période. Des arrêtés préfectoraux relatifs à la restriction d'eau ont d'ores et déjà été émis dans une dizaine de départements. Ces mesures entraînent des limitations des usages de l'eau égales ou supérieures à 5 jours sur 7. Pour autant, les agriculteurs craignent les conséquences de l'assèchement des sols sur leurs cultures

mercredi 11 mai 2011

Un séisme meurtrier frappe le sud-est de l'Espagne

Un séisme de magnitude 5,1 a secoué mercredi après-midi la région de Lorca, dans le sud-est de l'Espagne, faisant plusieurs victimes. Au moins cinq personnes auraient péri dans le tremblement de terre, selon le site du quotidien «El Mundo».

La télévision a montré des images de bâtiments anciens, dont un clocher, qui se sont écroulés à Lorca, une petite ville à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Murcie. 

Le séisme a été enregistré à 18h47 dans la région de Lorca. Il avait été précédé d'une première secousse à 17h05, de magnitude 4,4.

http://www.leparisien.fr/international/un-seisme-meurtrier-frappe-le-sud-est-de-l-espagne-11-05-2011-1445328.php

Catastrophe de Fukushima: le Premier ministre japonais renonce à son salaire

Naoto Kan a annoncé mardi qu'il renonçait à son salaire de Premier ministre du Japon tant que la crise ne serait pas finie à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
«Je vais continuer de percevoir ma rétribution de membre du parlement, mais pas celle due au titre de Premier ministre ni les primes afférentes», a expliqué le chef du gouvernement lors d'une conférence de presse.
«A l'instar de la compagnie électrique Tokyo Electric Power (Tepco), le gouvernement a une grande responsabilité dans cette crise», a-t-il justifié.
Provoqué par le séisme de magnitude 9 et le tsunami géant du 11 mars, l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (Fukushima N°1, nord-est), le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a entraîné des fuites radioactives et l'évacuation de 85.000 habitants des environs du site.
Les dirigeants de la compagnie d'électricité chargée du site, Tepco, ont annoncé plus tôt dans la journée l'abandon total de leur rétribution.
La firme pense pouvoir parvenir à ramener les réacteurs de la centrale à l'état d'«arrêt à froid» d'ici janvier 2012.
http://us.lrd.yahoo.com/_ylt=AtaC4vhInyADHjM5nIXihGFrfsl_;_ylu=X3oDMTBxZ2l1MGs5BHBvcwMxBHNlYwNNZWRpYUFydGljbGVCb2R5;_ylg=X3oDMTJoczkwOWduBGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDNGU5ZTEzMGUtNWZkNC0zZjY2LWE3YWUtNDA4ODNlYWQ1ZTZjBHB0A3N0b3J5cGFnZQR0ZXN0Aw--;_ylv=0/SIG=14af0r853/EXP=1306243790/**http%3A//www.liberation.fr/terre/01012336537-catastrophe-de-fukushima-le-premier-ministre-japonais-renonce-a-son-salaire

mardi 10 mai 2011

La centrale nucléaire japonaise de Hamaoka va être arrêtée

Après Fukushima, les Japonais redoublent de prudence: la compagnie Chubu a annoncé lundi la fermeture temporaire de la centrale nucléaire de Hamaoka, située en bord de mer, conformément à la demande du Premier ministre Naoto Kan. Les réacteurs n°4 et 5 de la centrale vont être stoppés aussi vite que possible et le réacteur n°3 restera à l'arrêt, a précisé la compagnie. Le ministre nippon du Commerce, Banri Kaieda, a indiqué que la décision de fermer Hamaoka se fondait sur un risque imminent de puissant tsunami.
La centrale d'Hamaoka est située à 200 km au sud-ouest de Tokyo, au bord du Pacifique, dans une zone où les experts estiment à 87% le risque qu'un tremblement de terre de magnitude 8.0 ou plus survienne dans les trente prochaines années. Le ministre du Commerce a confirmé que la centrale d'Hamaoka pourrait être remise en marche quand un mur anti-tsunami aura été achevé et que d'autres mesures de sécurité auront été prises et approuvées par les autorités. Chubu espère que le mur anti-tsunami et les autres mesures de sécurité soient mis en place dans les deux à trois ans à venir.
Une fuite de gaz endiguée à Tsuruga
Chubu dit avoir demandé un soutien de l'Etat afin d'éviter qu'un fardeau financier trop lourd ne pèse en conséquence de cet arrêt sur les clients et les actionnaires de la compagnie. «En arrêtant la centrale nucléaire d'Hamaoka, nous causons à court terme un important préjudice non seulement à ceux qui se trouvent dans le secteur de la centrale mais aussi à beaucoup d'autres, y compris à nos clients et nos actionnaires, a déclaré le président de Chubu, Akihisa Mizuno. Mais le fait d'appliquer strictement les mesures décidées pour renforcer la sécurité est la clé de la pérennité d'un secteur nucléaire sûr et stable à long terme, ce dont bénéficieront au bout du compte nos (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

lundi 9 mai 2011

Les tourbillons océaniques atteignent les fonds marins

De nouvelles études publiées dans la revue Science révèlent que les tourbillons à la surface des océans peuvent atteindre les profondeurs et déplacer de la chaleur, des larves et des substances chimiques vers les fonds marins.
Des scientifiques de la Woods Hole Oceanographic Institution ont étudié de quelle manière les différents éléments des émissions hydrothermales océaniques (organismes, minéraux, chaleur) étaient véhiculés à travers les océans. En effet, malgré des dizaines d'années de recherches, ce mécanisme de transport était jusqu'ici resté incompris.
Les scientifiques ont ainsi découvert que ces différents éléments étaient très probablement transportés par des tourbillons océaniques. Générés par des vents violents, renforcés par des phénomènes atmosphériques et océaniques comme El Niño, ces tourbillons peuvent atteindre jusqu'à 500 kilomètres de diamètre et brasser les fonds marins jusqu'à 2.500 mètres de profondeur.
Sciences et Avenir précise qu'il s'agit d'une surprise pour les scientifiques qui pensaient que les grandes profondeurs marines étaient isolées de la surface et de l'atmosphère. Comme l'explique la principale auteure de l'étude, Diane K. Adams, "nous savions que ces tourbillons existaient, mais personne ne s'était aperçu qu'ils pouvaient affecter les processus qui sont en cours dans les profondeurs des océans".

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dimanche 8 mai 2011

En Ardèche, plus de 2.000 personnes ont manifesté contre le gaz de schiste en soutien aux maires

2.500 personnes se sont rassemblées samedi à Villeneuve-de-Berg (Ardèche) en soutien aux maires ardéchois dont les arrêtés anti-gaz de schiste ont été attaqués au tribunal administratif par l'industriel américain Schuepbach Energy, ont indiqué la préfecture et les organisateurs.
«Les citoyens font bloc derrière leurs élus contre les gaz de schiste et même si nous étions moins nombreux qu'en février (10.000 manifestants, ndlr), nous restons très mobilisés et très méfiants», a expliqué par téléphone Guillaume Vermorel, initiateur du comité ardéchois contre les gaz de schiste et présent à Villeneuve.

Peu confiants dans le gouvernement

Les opposants craignent que le gouvernement ne «joue la montre jusqu'aux élections présidentielle et législatives» et autorise ensuite l'exploration, a précisé Guillaume Vermorel.
Schuepbach est titulaire de deux permis d'exploration: celui dit de Villeneuve-de-Berg et celui dit de Nant (Aveyron), tous deux couvrant plusieurs communes. Depuis avril, cette société a introduit devant le tribunal administratif de Lyon des dizaines de recours pour «excès de pouvoir» contre les maires de communes qui ont pris des arrêtés municipaux d'interdiction d'exploration sur leur territoire.

«Il y a de l'argent à se faire»

«Une soixantaine de maires ont pris des arrêtés. Ils sont très solidaires entre eux», s'est pour sa part réjoui Hervé Ozil, porte-parole du comité des élus opposés au gaz de schiste. «Maintenant, nous allons nous constituer en association afin de mieux nous défendre, de nous doter de moyens. On sait qu'ils (les industriels) ne lâcheront pas, parce qu'il y a de l'argent à se faire», a-t-il ajouté.
Une délégation d'élus ardéchois participera mardi à la manifestation prévue devant l'Assemblée nationale à l'occasion de l'examen d'une proposition de loi visant «à interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique».
http://www.20minutes.fr/ledirect/719825/ardeche-plus-2000-personnes-manifeste-contre-gaz-schiste-soutien-maires

samedi 7 mai 2011

Une fuite nucléaire détectée dans l’Arctique

L'Agence fédérale de la flotte nucléaire russe Rosatomflot indique ce jeudi qu'une fuite nucléaire a été détectée à bord d'un brise-glace russe dans l'Arctique.
"Une faible augmentation de la radioactivité dans l'air a été constatée dans le système de ventilation dans la salle du réacteur" du brise-glace russe à propulsion nucléaire Taïmyr, a précisé Rosatomflot dans un communiqué relayé par l'AFP. Selon l'agence fédérale de la flotte nucléaire russe, la cause probable serait "une perte d'étanchéité des systèmes de la première enceinte" du réacteur.
L'agence de presse indique que l'incident est survenu au moment où le bateau quittait l'Ienisseï, fleuve de Sibérie qui se jette dans l'océan Arctique. Le brise-glace à propulsion nucléaire doit retourner à présent vers son port d'attache, dans la mer de Barents. Il reste quelque 2.000 kilomètres à parcourir, ce qui inquiète un responsable de l'Agence fédérale de la flotte nucléaire russe.
Sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques (Ines), l'incident serait de niveau "zéro" ou "hors échelle", selon le communiqué de Rosatomflot. Les responsables considèrent ainsi que cette fuite est mineure. Toutefois ce n'est pas l'avis d'un expert militaire cité par l'agence russe Ria Novosti, qui pense qu'il s'agit d'un "incident sérieux".
Si l'équipage ne parvient pas à réparer l'incident, le brise-glace pourrait devenir inutilisable. Par ailleurs, Rosatomflot n'a pas précisé combien de personnes se trouvent à bord du bateau.
http://us.lrd.yahoo.com/_ylt=AiXumdL4Az.buzv1eND2VKRrfsl_;_ylu=X3oDMTBxZ2l1MGs5BHBvcwMxBHNlYwNNZWRpYUFydGljbGVCb2R5;_ylg=X3oDMTJobmZyODl2BGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDNDAxNWJhYTItOTRkYy0zYzIxLWFkZjktZGRmNTU5N2NlNTBmBHB0A3N0b3J5cGFnZQR0ZXN0Aw--;_ylv=0/SIG=13o4aa5q2/EXP=1305879740/**http%3A//www.maxisciences.com/nucl%25e9aire/une-fuite-nucleaire-detectee-dans-l-arctique_art14428.html

vendredi 6 mai 2011

La météo s'acharne sur la profession viticole

Lundi, il est tombé 35 millimètres de pluie en une demi-heure et un rideau de grêlons s'est abattu ensuite pendant 15 minutes », raconte Hubert Daron, propriétaire du Château Courtade-Dubuc. Sur ce vignoble situé sur la commune de Camblanes-et-Meynac, on constate des feuilles mâchées et des sarments entaillés sur près de 200 hectares.
La chambre d'agriculture de la Gironde a effectué hier une visite pour évaluer le nombre de parcelles touchées dans le département et délivrer des conseils techniques aux viticulteurs. « Fragilisée par la grêle, la vigne doit d'autant plus être protégée du mildiou et de l'oïdium », souligne Cédric Elia, conseiller agricole à la chambre d'agriculture. Le propriétaire précise que ces traitements courants seront peut-être renouvelés et les ceps abîmés feront l'objet d'une vigilance particulière.
Des millésimes fragiles
Sur les 15 hectares touchés par la grêle au château Chantegrive à Podensac, le chef de culture Arnaud Dubois envisage 90 % de pertes. « Le préjudice , évalué entre 500 000 et 1 million d'euros, ne sera pas entièrement indemnisé par notre assurance », s'indigne-t-il. Des grappes ont été sectionnées durant l'averse de grêlons et des traitements ont commencé pour assainir le milieu et éviter le développement de maladies. La situation s'avère d'autant plus critique que les millésimes 2011, en raison d'un mois d'avril très chaud et sans pluie, s'annoncent très précoces. « En moyenne, on observe 3 semaines d'avance pour la floraison, qui interviendra dans seulement 15 jours pour les cépages les plus précoces », explique Jean-Baptiste Mérignac, conseiller viticole à la chambre d'agriculture. Il redoute une nouvelle année 2008, où la profession avait dû faire face à deux épisodes de gel et deux de grêles...
http://us.lrd.yahoo.com/_ylt=AiXumdL4Az.buzv1eND2VKRrfsl_;_ylu=X3oDMTBxZ2l1MGs5BHBvcwMxBHNlYwNNZWRpYUFydGljbGVCb2R5;_ylg=X3oDMTJobmloNXE3BGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDMDE1ZjA0NzUtNWU3Yy0zYmFhLTg4M2ItNjIzNDdkZWY1NDI0BHB0A3N0b3J5cGFnZQR0ZXN0Aw--;_ylv=0/SIG=11cjh96h3/EXP=1305807101/**http%3A//20min.fr/a/718256

jeudi 5 mai 2011

Fukushima: des ouvriers pénètrent dans le bâtiment du réacteur numéro 1

Des ouvriers ont pénétré jeudi pour la première fois dans le bâtiment du réacteur numéro 1 de la centrale de Fukushima Daiichi, dans le nord-est du Japon, depuis qu'elle a été endommagée par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars dernier, a annoncé l'opérateur de la centrale, Tepco.

Deux ouvriers, munis de combinaisons de protection et de bouteilles d'oxygène, ont pénétré dans le bâtiment, dans le cadre d'une opération visant à mettre en place un système de ventilation pour y faire baisser le niveau de radioactivité, a indiqué un porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco). Les ouvriers de la compagnie d'électricité japonaise tentent depuis près de deux mois de rétablir les circuits de refroidissement des quatre réacteurs endommagés par le gigantesque tsunami géant du 11 mars. L'opérateur estime qu'il lui faudrait trois mois pour commencer à réduire la radioactivité et neuf mois au maximum pour refroidir les réacteurs.


La menace de sécheresse sur la France se précise

Avril 2011 figure au deuxième rang des mois d'avril les plus chauds depuis 1900. La sécheresse menace désormais, particulièrement sur la moitié nord de la France…
Pour Météo France le mois d'avril 2011 a été le deuxième mois le plus chaud depuis 1900. Il se classe derrière 2007 et devant avril 1945, 1961 et 1949. L'organisme a enregistré une température moyenne supérieure de 4°C à la moyenne de référence.
Ce phénomène de sécheresse, aggravé par des températures anormalement élevées, n'est pas sans conséquence sur l'activité agricole. En Loire-Atlantique la chambre d'agriculture a fait part de sa «grande inquiétude». «Mai est pour la profession le mois de tous les dangers. Si on devait repartir avec un mois sec, les dégâts seront catastrophiques», craint Jacques Lemaître, président de la chambre.
Le manque d'eau affecte tout d'abord les céréales - blé principalement - dont le développement est ralenti. Idem pour le colza, affaibli et attaqué par des parasites. «Les rendements sur ces cultures seront, quoi qu'il arrive, en baisse», prévient Jacques Lemaître. Mais le problème le plus sérieux concerne la constitution du fourrage, qui sert à l'alimentation du bétail. Un problème de taille dans un département dominé par l'élevage bovin (4000 exploitations). «L'herbe pousse peu et est immédiatement consommée. A ce rythme, nous n'aurons pas de stock pour l'hiver. C'est d'autant plus préoccupant que les hangars sont vides en raison du déficit d'eau observé depuis fin 2009», explique Mickaël Trichet, président des Jeunes agriculteurs 44.
Demande de restriction d'arrosage
Pour compenser le manque annoncé d'herbe, la profession pourrait importer de la paille. «Mais, au-delà du coût, la difficulté va être d'en trouver. La sécheresse est très étendue et beaucoup de départements sont déjà demandeurs.» Un comité «sécheresse» devrait être activé en Loire-Atlantique afin d'organiser (...) Lire la suite sur 20minutes.fr