En raison des intempéries, les transports scolaires sont interdits dans de nombreux départements de l'Ouest...
Alors que 14 départements du centre au sud-est de la France sont encore sous la neige ce mardi, les perturbations se poursuivent également sur les routes où la prudence est de mise, notamment en raison du verglas.
>> Toutes les conditions de circulation sont à retrouver par ici
Dans l’Ouest, les transports scolaires sont suspendus dans l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, la Loire-Atlantique, la Mayenne, le Maine-et-Loire, la Vendée, le Cher, le Loir-et-Cher, l’Indre, l’Indre-et-Loire et l’Orne.
Trafic dense autour de Lyon et Grenoble
Dans le Centre, ce sont le Cantal et le Puy-de-Dôme qui sont touchés par une interdiction similaire. Les poids-lourds de plus de 7,5 tonnes sont eux interdits en Lozère, «sur la RN 88 entre la sortie de Mende et la sortie de Langogne», indique Bison-Futé. Plus au sud, la circulation est difficile dans les Pyrénées-Orientales, sur les RN 22 et 320.
>> Tous les bons conseils pour conduire sous la neige sont par là
Dans le Sud-Est, le trafic est particulièrement dense en raison des conditions météorologiques, notamment autour de Lyon et Grenoble. Dans les Hautes-Alpes, la circulation des poids-lourds de marchandises de plus de 7.5 tonnes est interdite sur les RN 202 et RN 85 de Digne-les-Bains à Barrème ce mardi, selon Bison-Futé.
«La circulation est délicate dans les hautes vallées et les accès aux stations sont difficiles», précise l’organisme. Dans les Alpes-Maritimes, les poids-lourds de 7,5 tonnes sont également interdits et les transports scolaires suspendus ce mardi. Dans le Var, la circulation est également très difficile sur les axes du nord du département.
http://www.20minutes.fr/societe/870430-circulation-neige-provoque-perturbations-centre-sud-est
mardi 31 janvier 2012
Le calendrier lunaire perpétuel de Gisbert Bölling est un ouvrage original qui vous explique comment jardiner et prendre soin de vous avec la Lune...
Le but de ce calendrier perpétuel «est d’inviter chacun à regarder la Lune, à comprendre son aspect et ses mouvements, et à prendre conscience des répercussions que notre satellite peut avoir sur tout ce que nous cultivons», explique l’auteur dans l’introduction de l’ouvrage. Et il sait de quoi il parle. Agriculteur biologique, Gisberg Bölling s’intéresse aussi à la bio-dynamie, une méthode agricole dont les fondements ont été posés par Rudolf Steiner en 1924. La bio-dynamie, en plus de refuser l’utilisation d’engrais chimiques, s’appuie sur les influences de la périphérie cosmique (Lune, Soleil, planètes, etc.).
Le livre de Gisberg Bölling est divisé en plusieurs chapitres. Vous vous familiariserez d’abord avec l’utilisation du calendrier lunaire perpétuel. Rassurez-vous, vous passerez vite à la pratique car un vrai calendrier à 4 disques est fourni avec l’ouvrage. Ensuite vous élargirez vos connaissances des rythmes lunaires (cycle lunaire, phases de la Lune, influence de la Lune sur les marées, etc.). Puis une fiche pratique vous expliquera comment jardiner en fonction de la Lune. Vous apprendrez qu’il faut éviter les jours «rouges», s’occuper des échalotes en Jours Racine, faire pousser les artichauts en Jours Fleur, cueillir l’oseille en Jours Feuille ou semer le maïs en Jours Fruit.
Les plus coquets d’entre vous s’initieront à la beauté et au bien-être avec la Lune. Quand faire un régime, soigner ses cheveux, prendre soin de sa peau ou de ses ongles, s’épiler, faire du sport et même jeûner? Autant de questions dont les réponses dépendent encore une fois de la position de la Lune dans le ciel.
ATTENTION: Le calendrier est valable dans le monde entier, exception faite pour les phases montante et descendante de la lune: le calendrier les indique pour l’hémisphère nord. Pour l’hémisphère sud, elles sont inversées.
Le calendrier lunaire perpétuel de Gisbert Bölling
Livret relié de 44 pages+calendrier à 4 disques
Editions Mosaïque-Santé, 2012, 17,90€
Découvrez le jardin de l’année 2012
http://www.20minutes.fr/article/869686/jardiner-lune
Le but de ce calendrier perpétuel «est d’inviter chacun à regarder la Lune, à comprendre son aspect et ses mouvements, et à prendre conscience des répercussions que notre satellite peut avoir sur tout ce que nous cultivons», explique l’auteur dans l’introduction de l’ouvrage. Et il sait de quoi il parle. Agriculteur biologique, Gisberg Bölling s’intéresse aussi à la bio-dynamie, une méthode agricole dont les fondements ont été posés par Rudolf Steiner en 1924. La bio-dynamie, en plus de refuser l’utilisation d’engrais chimiques, s’appuie sur les influences de la périphérie cosmique (Lune, Soleil, planètes, etc.).
Le livre de Gisberg Bölling est divisé en plusieurs chapitres. Vous vous familiariserez d’abord avec l’utilisation du calendrier lunaire perpétuel. Rassurez-vous, vous passerez vite à la pratique car un vrai calendrier à 4 disques est fourni avec l’ouvrage. Ensuite vous élargirez vos connaissances des rythmes lunaires (cycle lunaire, phases de la Lune, influence de la Lune sur les marées, etc.). Puis une fiche pratique vous expliquera comment jardiner en fonction de la Lune. Vous apprendrez qu’il faut éviter les jours «rouges», s’occuper des échalotes en Jours Racine, faire pousser les artichauts en Jours Fleur, cueillir l’oseille en Jours Feuille ou semer le maïs en Jours Fruit.
Les plus coquets d’entre vous s’initieront à la beauté et au bien-être avec la Lune. Quand faire un régime, soigner ses cheveux, prendre soin de sa peau ou de ses ongles, s’épiler, faire du sport et même jeûner? Autant de questions dont les réponses dépendent encore une fois de la position de la Lune dans le ciel.
ATTENTION: Le calendrier est valable dans le monde entier, exception faite pour les phases montante et descendante de la lune: le calendrier les indique pour l’hémisphère nord. Pour l’hémisphère sud, elles sont inversées.
Le calendrier lunaire perpétuel de Gisbert Bölling
Livret relié de 44 pages+calendrier à 4 disques
Editions Mosaïque-Santé, 2012, 17,90€
Découvrez le jardin de l’année 2012
http://www.20minutes.fr/article/869686/jardiner-lune
lundi 30 janvier 2012
Les énergies renouvelables éclipsées par la crise économique dans l'esprit des Français
Le taux d'équipement reste faible chez les particuliers, même si les Français sont de plus en plus sensibles à la hausse du prix de l'énergie...
Les énergies renouvelables ont mangé leur pain blanc: après une période d’engouement qui s’est soldée par un freinage d’urgence du gouvernement, avec le moratoire sur le photovoltaïque, l’équipement des particuliers en panneaux ou chauffe-eau solaires a ralenti. Malgré une actualité chargée dans le domaine de l’énergie, notamment avec le débat sur le nucléaire qui a suivi la catastrophe de Fukushima et la hausse du prix du gaz, les Français ne jugent pas la rentabilité des renouvelables suffisante pour investir, d’après les résultats de l’enquête annuelle de l’Ifop sur les Français et les énergies renouvelables, présentée ce jeudi par Qualit’EnR.
Un phénomène que Frédéric Micheau, directeur des études à l’Ifop, explique par une focalisation de l’opinion publique sur la crise économique: «En 2007, les thématiques environnementales étaient sur le devant de la scène, commente-t-il. Depuis l’éclatement de la crise économique, ces préoccupations ont été reléguées au second plan et les Français ne voient pas les énergies renouvelables comme un levier de croissance mais plutôt comme un fardeau ou un luxe qu’on ne peut se permettre qu’en période de prospérité.»
Qu’ils soient équipés ou non en énergies renouvelables pour leur habitation principale, les Français sont près de 90% à avoir le sentiment que leur facture d’énergie est élevée (et même très élevée pour 32% d’entre eux). Ils sont d’ailleurs largement pessimistes pour l’avenir, estimant à plus de 80% que la facture va encore s’alourdir dans les prochaines années.
Mais la confiance ne fait pas tout: seulement 16% des personnes interrogées ont équipé leur maison avec un insert bois et 11% d’un poêle à bois. Si les intentions d’installation sont en hausse par rapport à l’an dernier, plus de 80% des Français n’ont aucun projet d’équipement en panneaux photovoltaïques, chauffe-eau solaire ou chaudière à bois… Les principaux freins évoqués: ne pas être propriétaire de son logement pour 38% des personnes interrogées et le prix d’achat pour 32%. Le manque de rentabilité de l’investissement n’est évoqué que par 14% des Français, essentiellement les plus de 65 ans et les cadres. La baisse des aides et subventions n’est que peu évoquée, peut-être par manque de connaissance des aides existantes ou ayant existé, ou bien parce qu’elle est prise indirectement en compte dans le calcul de la rentabilité ou du coût d’achat.
http://www.20minutes.fr/article/867676/energies-renouvelables-eclipsees-crise-economique-esprit-francais
Les énergies renouvelables ont mangé leur pain blanc: après une période d’engouement qui s’est soldée par un freinage d’urgence du gouvernement, avec le moratoire sur le photovoltaïque, l’équipement des particuliers en panneaux ou chauffe-eau solaires a ralenti. Malgré une actualité chargée dans le domaine de l’énergie, notamment avec le débat sur le nucléaire qui a suivi la catastrophe de Fukushima et la hausse du prix du gaz, les Français ne jugent pas la rentabilité des renouvelables suffisante pour investir, d’après les résultats de l’enquête annuelle de l’Ifop sur les Français et les énergies renouvelables, présentée ce jeudi par Qualit’EnR.
Les énergies renouvelables, un «luxe»?
Premier enseignement du sondage, réalisé du 10 au 12 janvier 2012 sur un échantillon de 1.052 personnes, le coût de l’énergie est le principal souci des Français. Si un quart des personnes interrogées déclare s’intéresser plus que l’an dernier aux renouvelables, pour 93% d’entre elles c’est le prix du gaz et de l’électricité qui les a poussées à jeter un œil sur l’énergie renouvelable. A côté de ça, le débat sur le nucléaire et les aides gouvernementales (crédit d’impôt, éco-prêt, etc) ont influencé moins de Français.Un phénomène que Frédéric Micheau, directeur des études à l’Ifop, explique par une focalisation de l’opinion publique sur la crise économique: «En 2007, les thématiques environnementales étaient sur le devant de la scène, commente-t-il. Depuis l’éclatement de la crise économique, ces préoccupations ont été reléguées au second plan et les Français ne voient pas les énergies renouvelables comme un levier de croissance mais plutôt comme un fardeau ou un luxe qu’on ne peut se permettre qu’en période de prospérité.»
Qu’ils soient équipés ou non en énergies renouvelables pour leur habitation principale, les Français sont près de 90% à avoir le sentiment que leur facture d’énergie est élevée (et même très élevée pour 32% d’entre eux). Ils sont d’ailleurs largement pessimistes pour l’avenir, estimant à plus de 80% que la facture va encore s’alourdir dans les prochaines années.
Le bois, une valeur sûre
Dans ce contexte pour le moins morose, les Français affichent malgré tout une confiance élevée dans les énergies renouvelables. «Deux énergies inspirent particulièrement confiance: l’insert bois et les poêles à bois, détaille Frédéric Micheau. Ce sont des équipements faciles à installer et à s’approprier, pas trop chers et traditionnels.» Retour aux valeurs sûres en période de crise, le bois s’affiche donc comme l’énergie renouvelable favorite des Français.Mais la confiance ne fait pas tout: seulement 16% des personnes interrogées ont équipé leur maison avec un insert bois et 11% d’un poêle à bois. Si les intentions d’installation sont en hausse par rapport à l’an dernier, plus de 80% des Français n’ont aucun projet d’équipement en panneaux photovoltaïques, chauffe-eau solaire ou chaudière à bois… Les principaux freins évoqués: ne pas être propriétaire de son logement pour 38% des personnes interrogées et le prix d’achat pour 32%. Le manque de rentabilité de l’investissement n’est évoqué que par 14% des Français, essentiellement les plus de 65 ans et les cadres. La baisse des aides et subventions n’est que peu évoquée, peut-être par manque de connaissance des aides existantes ou ayant existé, ou bien parce qu’elle est prise indirectement en compte dans le calcul de la rentabilité ou du coût d’achat.
«La croissance verte n’a aucun réalité pour les Français»
«Pourtant, c’est le moment d’investir, réagit André Joffre, président de Qualit’EnR. Les prix ont baissé dans le photovoltaïque, les systèmes sont innovants et les installateurs de plus en plus rapides.» Un appel qui risque de ne pas être entendu par les Français, angoissés par la crise économique et peu enclins à faire des investissements lourds (compter environ 12.000 euros pour une installation solaire de 3Kw): «La connexion entre économie et environnement ne se fait pas, conclut Frédéric Micheau. La croissance verte n’a aucun réalité pour les Français, c’est soit l’un, soit l’autre.» Les énergies renouvelables risquent de devoir attendre que l’économie revienne au beau fixe avant de se faire une place dans le quotidien des Françaishttp://www.20minutes.fr/article/867676/energies-renouvelables-eclipsees-crise-economique-esprit-francais
samedi 28 janvier 2012
vendredi 27 janvier 2012
Un séisme en Italie ressenti jusqu'à Cannes
Je suis sur la commune du Cannet (Alpes-Maritimes). Vers 16h, j'ai ressenti une faible secousse sismique, avez-vous d'autres témoignages, d'autres infos ? Je vous précise que je suis en étage élevé", écrit François, un internaute de TF1 News. "Des témoignages à l'image de celui-ci, il y a en déjà près d'une centaine sur le site de l'Observatoire des sciences de la Terre à Strasbourg", précise Jérôme Vergne, Chercheur sismologue à TF1News. L'onde de choc d'un séisme qui a touché vendredi après-midi le Nord de l'Italie s'est propagée jusque sur les côtes françaises.
Peu avant 16h, un séisme de magnitude 5,4 s'est produit dans la province de Parme (dans le Nord de l'Italie. La secousse a été ressentie fortement à Gênes (Ligurie), Turin, Bologne, et Milan, mais également en Toscane et en Vénétie. ). Aucun blessé ou dégât matériel n'a été signalé, selon les médias italiens. Une onde de choc arrivée moins d'une minute plus tard dans les Alpes-Maritimes en France. Les côtes françaises étant à plus de 250 km de l'épicentre, l'onde de choc a perdu de son intensité et ne présente aucun risque pour les habitants. En Italie, il n'est pas rare que de telles secousses sismiques surviennent. En France, "cette magnitude n'arrive que tous les 4 ou 5 ans", précise le sismologue.
Un léger séisme, dont l'épicentre était situé dans la province de Reggio Emilia (centre-nord), avait déjà été ressenti mercredi matin à Milan et à Turin, les deux grandes villes du nord du pays. Selon l'institut italien de géophysique (INGV), la magnitude de ce séisme était de 4,9 et son épicentre situé près des communes de Poviglio, Bresciello et Castel di Sotto, dans la région d'Emilie-Romagne.
http://lci.tf1.fr/science/environnement/seisme-dans-le-nord-de-l-italie-ressenti-dans-le-sud-de-la-france-6957526.html
Peu avant 16h, un séisme de magnitude 5,4 s'est produit dans la province de Parme (dans le Nord de l'Italie. La secousse a été ressentie fortement à Gênes (Ligurie), Turin, Bologne, et Milan, mais également en Toscane et en Vénétie. ). Aucun blessé ou dégât matériel n'a été signalé, selon les médias italiens. Une onde de choc arrivée moins d'une minute plus tard dans les Alpes-Maritimes en France. Les côtes françaises étant à plus de 250 km de l'épicentre, l'onde de choc a perdu de son intensité et ne présente aucun risque pour les habitants. En Italie, il n'est pas rare que de telles secousses sismiques surviennent. En France, "cette magnitude n'arrive que tous les 4 ou 5 ans", précise le sismologue.
Un léger séisme, dont l'épicentre était situé dans la province de Reggio Emilia (centre-nord), avait déjà été ressenti mercredi matin à Milan et à Turin, les deux grandes villes du nord du pays. Selon l'institut italien de géophysique (INGV), la magnitude de ce séisme était de 4,9 et son épicentre situé près des communes de Poviglio, Bresciello et Castel di Sotto, dans la région d'Emilie-Romagne.
http://lci.tf1.fr/science/environnement/seisme-dans-le-nord-de-l-italie-ressenti-dans-le-sud-de-la-france-6957526.html
Un savon collant pour nettoyer les marées noires
Des scientifiques ont développé ce savon «magnétique» qui pourrait permettre de nettoyer les fuites de pétrole dans les mers ou les fleuves...
Et si on pouvait nettoyer la mer avec du savon? Des chercheurs de l’université de Bristol, au Royaume-Uni, ont mis au point un savon à base de sels riches en fer. En se dissolvant dans l’eau, ces sels deviennent magnétiques, et attirent comme un aimant les polluants, explique Livescience.
En 2010, dans le golfe du Mexique, les critiques n’avaient pas tardé à s’abattre sur les dispersants chimiques utilisés pour réduire le pétrole en micro-particules: rajouter une dose de produits chimiques et disperser le tout en très petits fragments a fait craindre une pollution encore plus importante des eaux.
http://www.20minutes.fr/article/867460/savon-collant-nettoyer-marees-noires
Et si on pouvait nettoyer la mer avec du savon? Des chercheurs de l’université de Bristol, au Royaume-Uni, ont mis au point un savon à base de sels riches en fer. En se dissolvant dans l’eau, ces sels deviennent magnétiques, et attirent comme un aimant les polluants, explique Livescience.
Facile à nettoyer
Ce savon pourrait ainsi être utilisé pour nettoyer des eaux usées industrielles mais aussi des marées noires. Son gros avantage, par rapport aux dispersants chimiques qui sont habituellement utilisés, c’est qu’il peut être facilement «ramassé» à l’aide d’un aimant qui l’attire vers la surface de l’eau, comme l’ont démontré les expériences menées par l’Institut Laue-Langevin de Grenoble.En 2010, dans le golfe du Mexique, les critiques n’avaient pas tardé à s’abattre sur les dispersants chimiques utilisés pour réduire le pétrole en micro-particules: rajouter une dose de produits chimiques et disperser le tout en très petits fragments a fait craindre une pollution encore plus importante des eaux.
http://www.20minutes.fr/article/867460/savon-collant-nettoyer-marees-noires
jeudi 26 janvier 2012
mercredi 25 janvier 2012
Londres veut clouer au sol la pollution
En enduisant les trottoirs d'une solution adhésive, la mairie de Londres essaye de coller au sol les particules émises par le trafic urbain...
Trois camions tournent entre minuit et 6h du matin sur 30km de rues, dans le centre de Londres. Ils ne ramassent pas les poubelles, mais la pollution: ces camions dispersent une solution adhésive fabriquée à base de calcium qui est censée attirer au sol les particules fines émises par les véhicules. Les trottoirs sont ensuite nettoyés avec des jets d’eau qui emportent les particules dans les égouts. Une idée lancée par le maire de la capitale britannique, Boris Johnson, qui laisse perplexes les Londoniens, rapporte l’ambassade de France au Royaume-Uni.
Or, la ville de Londres dépasse régulièrement ces seuils et risque 300 millions d’euros d’amende si la qualité de l’air est mauvaise pendant plus de 35 jours par an. Des inquiétudes pour la santé des sportifs qui participeront aux Jeux olympiques en juillet prochain sont aussi apparues dans la communauté médicale.
Ce à quoi Boris Johnson répond qu'une fois les particules collées au trottoir, elles ne peuvent plus être inhalées ou ingérées «à moins que vous ne vous mettiez à quatre pattes et la renifliez», a-t-il déclaré lors d’un conseil municipal. Les écologistes l’accusent pour leur part de chercher seulement à se soustraire à l’amende européenne, notamment en installant les capteurs de pollution dans les rues traitées, et de ne pas résoudre le problème à la source.
http://www.20minutes.fr/article/865822/londres-veut-clouer-sol-pollution
Trois camions tournent entre minuit et 6h du matin sur 30km de rues, dans le centre de Londres. Ils ne ramassent pas les poubelles, mais la pollution: ces camions dispersent une solution adhésive fabriquée à base de calcium qui est censée attirer au sol les particules fines émises par les véhicules. Les trottoirs sont ensuite nettoyés avec des jets d’eau qui emportent les particules dans les égouts. Une idée lancée par le maire de la capitale britannique, Boris Johnson, qui laisse perplexes les Londoniens, rapporte l’ambassade de France au Royaume-Uni.
Une amende plane au-dessus de Londres
Les particules fines, ou PM10, sont émises par les pots d’échappement, les pneus et les disques de frein. Souvent accusées de provoquer des problèmes de santé, asthme, maladies cardio-vasculaires, elles sont surveillées de près par l’Union européenne, qui a fixé des seuils à ne pas dépasser dans les grandes villes de l’UE: 50 microgrammes par mètre cube d’air et le seuil d’information est déclenché, 80 microgrammes et c’est le seuil d’alerte qui est atteint.Or, la ville de Londres dépasse régulièrement ces seuils et risque 300 millions d’euros d’amende si la qualité de l’air est mauvaise pendant plus de 35 jours par an. Des inquiétudes pour la santé des sportifs qui participeront aux Jeux olympiques en juillet prochain sont aussi apparues dans la communauté médicale.
Une fausse solution?
Avant que l’effet de l’introduction de véhicules verts ou de vélos dans la capitale britannique ne se fasse sentir, Boris Johnson veut donc mettre un sparadrap sur la pollution: coûteux, puisque la ville a déjà dépensé près d’un million de livres (près d’1,2 million d’euros) dans le système de vaporisation d’adhésif, et contesté par les experts. «Une fois que vous arrêtez l'aspersion, le problème revient», estime Frank Kelly, du King’s College de Londres.Ce à quoi Boris Johnson répond qu'une fois les particules collées au trottoir, elles ne peuvent plus être inhalées ou ingérées «à moins que vous ne vous mettiez à quatre pattes et la renifliez», a-t-il déclaré lors d’un conseil municipal. Les écologistes l’accusent pour leur part de chercher seulement à se soustraire à l’amende européenne, notamment en installant les capteurs de pollution dans les rues traitées, et de ne pas résoudre le problème à la source.
http://www.20minutes.fr/article/865822/londres-veut-clouer-sol-pollution
mardi 24 janvier 2012
Tokyo menacée par un séisme majeur dans les prochaines années
Selon une étude japonaise, la capitale nippone pourrait subir un grave séisme dans les quatre prochaines années...
Tokyo risque d'être frappée par un séisme majeur dans les quatre prochaines années, ont averti lundi des chercheurs de l'Université de Tokyo, contredisant des prévisions beaucoup plus rassurantes des autorités. Selon ces scientifiques de l'institut de recherche sismologique de l'université, la probabilité qu'un séisme de magnitude 7 frappe la partie sud du Grand Tokyo est de 70% dans les quatre ans. Par contraste, le gouvernement établit une telle probabilité de 70% dans un délai de trente ans. «Le risque qu'un séisme de magnitude 7 se produise (dans la région) a augmenté depuis le séisme du 11 mars 2011», explique l'un des chercheurs, Shinichi Sakai. «Le gouvernement, les individus et les entreprises doivent s'y préparer.»
D'après une étude gouvernementale, un séisme de magnitude 7,3 centré sous le nord de la baie de Tokyo ferait environ 11.000 victimes et détruirait 850.000 bâtiments. On compte 13 millions d'habitants à Tokyo et environ 38 millions dans l'ensemble de l'agglomération. Les chercheurs de l'université de Tokyo estiment qu'il est impossible de se livrer à de telles estimations. Un cinquième des séismes de magnitude 6 ou plus dans le monde se produisent au Japon, un pays situé sur la «ceinture de feu», un ensemble de volcans et de fosses océaniques alignés sur presque tout le pourtour du Pacifique.
http://www.20minutes.fr/article/865024/tokyo-menacee-seisme-majeur-prochaines-annees
Tokyo risque d'être frappée par un séisme majeur dans les quatre prochaines années, ont averti lundi des chercheurs de l'Université de Tokyo, contredisant des prévisions beaucoup plus rassurantes des autorités. Selon ces scientifiques de l'institut de recherche sismologique de l'université, la probabilité qu'un séisme de magnitude 7 frappe la partie sud du Grand Tokyo est de 70% dans les quatre ans. Par contraste, le gouvernement établit une telle probabilité de 70% dans un délai de trente ans. «Le risque qu'un séisme de magnitude 7 se produise (dans la région) a augmenté depuis le séisme du 11 mars 2011», explique l'un des chercheurs, Shinichi Sakai. «Le gouvernement, les individus et les entreprises doivent s'y préparer.»
11.000 victimes et 850.000 bâtiments détruits
Les universitaires ont établi leur estimation en prenant en compte la hausse de l'activité sismique depuis le tremblement de terre du 11 mars, de magnitude 9, record dans l'histoire de l'archipel, qui a fait 23.000 morts et disparus et déclenché un tsunami dévastateur. Le gouvernement se fonde sur des données plus anciennes. Le nombre de séismes dans l'agglomération tokyoïte a quintuplé depuis la catastrophe du 11 mars, note l'équipe de chercheurs, à partir des chiffres de l'Agence météorologique.D'après une étude gouvernementale, un séisme de magnitude 7,3 centré sous le nord de la baie de Tokyo ferait environ 11.000 victimes et détruirait 850.000 bâtiments. On compte 13 millions d'habitants à Tokyo et environ 38 millions dans l'ensemble de l'agglomération. Les chercheurs de l'université de Tokyo estiment qu'il est impossible de se livrer à de telles estimations. Un cinquième des séismes de magnitude 6 ou plus dans le monde se produisent au Japon, un pays situé sur la «ceinture de feu», un ensemble de volcans et de fosses océaniques alignés sur presque tout le pourtour du Pacifique.
http://www.20minutes.fr/article/865024/tokyo-menacee-seisme-majeur-prochaines-annees
Libellés :
Phénomènes et catastrophes naturelles
lundi 23 janvier 2012
Guyane: Sarkozy annonce la création d'une université de la biodiversité
L'objectif sera d'étudier «les espèces, la biodiversité de la forêt et les possibilités médicamenteuses» qu'elle peut offrir, a indiqué le président de la république...
Le président Nicolas Sarkozy, en déplacement en Guyane d'où il doit présenter dimanche ses voeux aux Français d'outre-mer, a annoncé ce samedi la future création d'une «université de la biodiversité» en Guyane. Ce département d'outre-mer, qui deviendra une collectivité unique en 2014, est presqu'entièrement recouvert par la forêt amazonienne. C'est dans ce cadre, s'exprimant devant des chefs coutumiers, dans le village de Taluen sur la commune de Maripasoula, que le chef de l'Etat a fait cette annonce.
«On va bientôt créer ici une université de la biodiversité pour étudier les espèces, la biodiversité de la forêt et les possibilités médicamenteuses» qu'elle peut offrir, a affirmé M. Sarkozy. «Les financements sont trouvés, c'est l'Université Antilles-Guyane qui va développer les laboratoires» de cette future université, a-t-il ajouté.
La forêt amazonienne guyanaise possède «une grande richesse biologique»
Selon le directeur du Parc Amazonie-Guyane --lequel, avec ses 3,4 millions d'hectares, couvre presque toute la moitié sud du département-- la forêt amazonienne guyanaise est «dans un excellent état de conservation, c'est un milieu protégé et elle a une grande richesse biologique».
Avant de prendre la parole, le président Sarkozy avait visité le village amérindien de Twenké. C'est en pirogue à moteur qu'il s'est rendu de Twenké à Taluen sur les rives du fleuve Maroni. Dans son esquif avaient également pris place les ministres Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie), Claude Guéant (Intérieur) et Marie-Luce Penchard (Outre-mer), ainsi que les anciens ministres Dominique Perben et Jean-Marie Bockel.
Lors de sa visite, Nicolas Sarkozy a aussi annoncé aux habitants de Marisapoula que le PAPA (Plan d'accompagnement du parc amazonien) allait être «prolongé de deux ans, de manière que vous puissiez avoir l'électricité, l'eau potable, des écoles et des infrastructures pour la santé».
http://www.20minutes.fr/article/864220/guyane-sarkozy-annonce-creation-universite-biodiversite
Le président Nicolas Sarkozy, en déplacement en Guyane d'où il doit présenter dimanche ses voeux aux Français d'outre-mer, a annoncé ce samedi la future création d'une «université de la biodiversité» en Guyane. Ce département d'outre-mer, qui deviendra une collectivité unique en 2014, est presqu'entièrement recouvert par la forêt amazonienne. C'est dans ce cadre, s'exprimant devant des chefs coutumiers, dans le village de Taluen sur la commune de Maripasoula, que le chef de l'Etat a fait cette annonce.
«On va bientôt créer ici une université de la biodiversité pour étudier les espèces, la biodiversité de la forêt et les possibilités médicamenteuses» qu'elle peut offrir, a affirmé M. Sarkozy. «Les financements sont trouvés, c'est l'Université Antilles-Guyane qui va développer les laboratoires» de cette future université, a-t-il ajouté.
La forêt amazonienne guyanaise possède «une grande richesse biologique»
Selon le directeur du Parc Amazonie-Guyane --lequel, avec ses 3,4 millions d'hectares, couvre presque toute la moitié sud du département-- la forêt amazonienne guyanaise est «dans un excellent état de conservation, c'est un milieu protégé et elle a une grande richesse biologique».
Avant de prendre la parole, le président Sarkozy avait visité le village amérindien de Twenké. C'est en pirogue à moteur qu'il s'est rendu de Twenké à Taluen sur les rives du fleuve Maroni. Dans son esquif avaient également pris place les ministres Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie), Claude Guéant (Intérieur) et Marie-Luce Penchard (Outre-mer), ainsi que les anciens ministres Dominique Perben et Jean-Marie Bockel.
Lors de sa visite, Nicolas Sarkozy a aussi annoncé aux habitants de Marisapoula que le PAPA (Plan d'accompagnement du parc amazonien) allait être «prolongé de deux ans, de manière que vous puissiez avoir l'électricité, l'eau potable, des écoles et des infrastructures pour la santé».
http://www.20minutes.fr/article/864220/guyane-sarkozy-annonce-creation-universite-biodiversite
dimanche 22 janvier 2012
samedi 21 janvier 2012
La Terre moins chaude en 2011 mais la tendance au réchauffement persiste
La température moyenne de la Terre en 2011 a été la neuvième plus élevée depuis que ces mesures ont commencé à être enregistrées en 1880, a indiqué jeudi la Nasa, qui souligne que ce léger refroidissement ne signifie pas la fin de la tendance au réchauffement.
La température moyenne à la surface du globe a été de 14,38 degrés Celsius en 2011, soit 0,51 degré au-dessus de la température moyenne au milieu du 20e siècle.
Neuf des dix années les plus chaudes dans les annales météorologiques se sont produites depuis 2000. La seule année du 20e siècle figurant dans cette liste est 1998.
La comparaison avec les températures relevées dans le passé montre bien que la Terre continue à être plus chaude qu'il y a plusieurs décennies.
"Nous savons que la planète absorbe plus d'énergie qu'elle n'en émet", souligne James Hansen, directeur de l'Institut Goddard de la Nasa pour les études de l'espace (Giss), qui effectue régulièrement ces mesures de température autour du globe à l'aide de satellites.
"De ce fait, nous continuons à observer la poursuite d'une tendance au réchauffement même avec les effets refroidissants du courant de La Nina dans le Pacifique et la faible activité solaire ces dernières années", ajoute-t-il.
La différence entre 2011 et l'année la plus chaude des annales (2010 à égalité avec 2005) est de seulement 0,12 degré.
Etant donné l'importante variabilité naturelle du climat, les scientifiques ne s'attendent pas à une montée moyenne constante chaque année de la température, mais bien à la poursuite du réchauffement terrestre au cours des prochaines décennies, souligne James Hansen.
Aujourd'hui, les températures sont maintenues à leur niveau élevé essentiellement à cause de l'accroissement des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, notamment le dioxyde de carbone (CO2), souligne la Nasa.
Ces gaz absorbent les radiations infrarouges émises par la Terre et rejettent cette énergie dans l'atmosphère plutôt que de la laisser s'échapper dans l'espace. Alors que la concentration de ces gaz dans l'atmosphère augmente, la quantité d'énergie qu'ils retiennent entraîne une montée des températures.
Le taux de CO2 dans l'atmosphère était de 285 parties par millions en volume (ppm) en 1880, passant à 315 ppm en 1960. Il dépasse aujourd'hui 390 ppm et continue à augmenter à un rythme accéléré.
James Hansen dit s'attendre à de nouveaux records de température dans les deux à trois prochaines années, citant le retour du courant chaud du Pacifique El Nino et un accroissement de l'activité solaire.
L’activité du Soleil, à savoir l'intensité de son rayonnement, varie selon des cycles qui durent en moyenne onze ans et sont marqués par des phases d’activités intenses et d’autres très calmes.
"C'est toujours risqué de faire des prédictions sur El Nino mais on peut dire avec confiance que nous observerons une année de température chaude record dans les trois prochaines années", déclare James Hansen, pour qui "il ne faudrait pas qu'El Nino soit très fort pour pousser le thermomètre au-dessus du record de 2010".
http://www.20minutes.fr/monde/863510-terre-moins-chaude-2011-tendance-rechauffement-persiste
La température moyenne à la surface du globe a été de 14,38 degrés Celsius en 2011, soit 0,51 degré au-dessus de la température moyenne au milieu du 20e siècle.
Neuf des dix années les plus chaudes dans les annales météorologiques se sont produites depuis 2000. La seule année du 20e siècle figurant dans cette liste est 1998.
La comparaison avec les températures relevées dans le passé montre bien que la Terre continue à être plus chaude qu'il y a plusieurs décennies.
"Nous savons que la planète absorbe plus d'énergie qu'elle n'en émet", souligne James Hansen, directeur de l'Institut Goddard de la Nasa pour les études de l'espace (Giss), qui effectue régulièrement ces mesures de température autour du globe à l'aide de satellites.
"De ce fait, nous continuons à observer la poursuite d'une tendance au réchauffement même avec les effets refroidissants du courant de La Nina dans le Pacifique et la faible activité solaire ces dernières années", ajoute-t-il.
La différence entre 2011 et l'année la plus chaude des annales (2010 à égalité avec 2005) est de seulement 0,12 degré.
Etant donné l'importante variabilité naturelle du climat, les scientifiques ne s'attendent pas à une montée moyenne constante chaque année de la température, mais bien à la poursuite du réchauffement terrestre au cours des prochaines décennies, souligne James Hansen.
Aujourd'hui, les températures sont maintenues à leur niveau élevé essentiellement à cause de l'accroissement des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, notamment le dioxyde de carbone (CO2), souligne la Nasa.
Ces gaz absorbent les radiations infrarouges émises par la Terre et rejettent cette énergie dans l'atmosphère plutôt que de la laisser s'échapper dans l'espace. Alors que la concentration de ces gaz dans l'atmosphère augmente, la quantité d'énergie qu'ils retiennent entraîne une montée des températures.
Le taux de CO2 dans l'atmosphère était de 285 parties par millions en volume (ppm) en 1880, passant à 315 ppm en 1960. Il dépasse aujourd'hui 390 ppm et continue à augmenter à un rythme accéléré.
James Hansen dit s'attendre à de nouveaux records de température dans les deux à trois prochaines années, citant le retour du courant chaud du Pacifique El Nino et un accroissement de l'activité solaire.
L’activité du Soleil, à savoir l'intensité de son rayonnement, varie selon des cycles qui durent en moyenne onze ans et sont marqués par des phases d’activités intenses et d’autres très calmes.
"C'est toujours risqué de faire des prédictions sur El Nino mais on peut dire avec confiance que nous observerons une année de température chaude record dans les trois prochaines années", déclare James Hansen, pour qui "il ne faudrait pas qu'El Nino soit très fort pour pousser le thermomètre au-dessus du record de 2010".
http://www.20minutes.fr/monde/863510-terre-moins-chaude-2011-tendance-rechauffement-persiste
vendredi 20 janvier 2012
jeudi 19 janvier 2012
Retrouver les pommes d'autrefois pour avoir des fruits sans pesticide
Une pomme kazakhe serait résistante à toutes les maladies...
On a retrouvé la pomme d'Eve dans les montagnes kazakhes: résistante à toutes les maladies, elle permettrait d'épargner aux pommes de nos supermarchés les 35 pesticides qui les rendent présentables. Encore faut-il protéger la pomme kazakhe, menacée par l'urbanisation galopante de la région, a expliqué devant la presse l'association Alma, qui s'est créée il y a deux ans autour de cet objectif.
Un biologiste soviétique, Nikolaï Vavilov, découvre les pommes en 1929 mais meurt en prison. Un agronome kazakh, Aymak Djangaliev, reprend le flambeau en 1945 et en fait l'inventaire. En 2010, un an après sa mort, on établira par le séquençage de la pomme domestique que la Malus sieversii est l'ancêtre de toutes les pommes d'aujourd'hui. «Des fossiles vivants», disait Djangaliev selon la réalisatrice Catherine Peix, qui a sillonné la région avec lui et réalisé un film.
L'avenir pour nos pommes pourrait donc bien être dans ces pommiers venus directement du passé: par croisements de nos espèces avec le matériel génétique des Malus sieversii, on peut imaginer créer des pommes naturellement protégées des maladies et des insectes. Des travaux de ce type ont déjà été effectués à partir d'une petite pomme amère venue du Japon, Malus floribunda, mais il a fallu plus de 40 ans pour faire la pomme Ariane, qui n'est d'ailleurs pas insensible à la tavelure. Mais pour les pommes croisées avec la Malus sieversii, «ça ne sera pas si long», assure-t-on à Alma.
http://www.20minutes.fr/article/862126/retrouver-pommes-autrefois-avoir-fruits-pesticide
On a retrouvé la pomme d'Eve dans les montagnes kazakhes: résistante à toutes les maladies, elle permettrait d'épargner aux pommes de nos supermarchés les 35 pesticides qui les rendent présentables. Encore faut-il protéger la pomme kazakhe, menacée par l'urbanisation galopante de la région, a expliqué devant la presse l'association Alma, qui s'est créée il y a deux ans autour de cet objectif.
Un conte de fées au Kazakhstan
L'histoire commence comme un conte de fées. Il était une fois, dans la région d'Almaty («riche en pommes»), dans le sud-est du Kazakhstan, des pommiers sauvages, nés il y a des millions d'années au pied du massif du Tian Shan, à proximité de la frontière chinoise. Les pépins de pommes, enfermés dans une enveloppe, ne peuvent devenir graines. Interviennent dans l'histoire des ours gourmands, qui sélectionnent les plus grosses et les plus sucrées. L'enveloppe du pépin se déchire dans leur intestin, et les semences, revenues à la terre, germent et croissent par milliers, résistant naturellement aux maladies et aux attaques des insectes.Un biologiste soviétique, Nikolaï Vavilov, découvre les pommes en 1929 mais meurt en prison. Un agronome kazakh, Aymak Djangaliev, reprend le flambeau en 1945 et en fait l'inventaire. En 2010, un an après sa mort, on établira par le séquençage de la pomme domestique que la Malus sieversii est l'ancêtre de toutes les pommes d'aujourd'hui. «Des fossiles vivants», disait Djangaliev selon la réalisatrice Catherine Peix, qui a sillonné la région avec lui et réalisé un film.
Des pommes grosses et goûtues
Elle raconte la Malus sieversii: des troncs jusqu'à 2m de large, qui montent à 20 ou 30 m, des fruits de toutes couleurs et de goûts variés. «Pas un seul arbre ne ressemble à son voisin», dit-elle. Il y aurait plus de 6.000 variétés. Bien supérieures aux pommes sauvages qu'on trouve de par le monde, petites et amères, elles sont grosses et goûtues, sélection des ours aidant. Cette diversité génétique rend le pommier moins sensible aux pathogènes qui déciment les vergers de pommiers identiques. Et il faut sans cesse accroître le nombre de pesticides, puisqu'ils provoquent une mutation du champignon à l'origine de la tavelure de la pomme.L'avenir pour nos pommes pourrait donc bien être dans ces pommiers venus directement du passé: par croisements de nos espèces avec le matériel génétique des Malus sieversii, on peut imaginer créer des pommes naturellement protégées des maladies et des insectes. Des travaux de ce type ont déjà été effectués à partir d'une petite pomme amère venue du Japon, Malus floribunda, mais il a fallu plus de 40 ans pour faire la pomme Ariane, qui n'est d'ailleurs pas insensible à la tavelure. Mais pour les pommes croisées avec la Malus sieversii, «ça ne sera pas si long», assure-t-on à Alma.
Un pommier planté dans le bois de Vincennes
Outre le manque d'intérêt des autorités locales, le problème principal est une déforestation massive, qui aurait déjà dévasté 70% des pommiers. Actuellement, une université américaine (Geneva, près de New York) dispose d'une collection de semences, issues de 900 arbres différents. Un pommier Malus sieversii, venu de la recherche, va être planté le mois prochain à l'école du Breuil, dans le bois de Vincennes à la lisière de Paris. «On voudrait que l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) se saisisse du sujet», dit-on à Alma. La mairie de Paris présente jusqu'au 5 mars une exposition, conçue par Alma, sur «l'origine de la pomme». On peut y voir le film de Catherine Peix, «L'origine de la pomme ou le jardin d'Eden retrouvé» (Kri-Kor films).http://www.20minutes.fr/article/862126/retrouver-pommes-autrefois-avoir-fruits-pesticide
mercredi 18 janvier 2012
Un gaz toxique autorisé dans les climatisations des voitures
Il vient d'être homologué par les Etats-Unis, le Japon et l'Europe...
Certes, il réduit les émissions de gaz à effet de serre des climatisations, mais il peut s’avérer très dangereux pour la santé. HFO-1234yf, ou tétrafluoropropène, est un gaz réfrigérant présentant un potentiel d’émissions de gaz à effet de serre 335 fois moindre que son ancêtre le R-134a. Les constructeurs automobiles, qui cherchent à produire des voitures toujours plus vertes pour plaire aux consommateurs et bénéficier des incitations fiscales écologiques, se sont donc rués dessus. Problème, ce gaz serait mortel, a affirmé mardi matin l’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, au micro de France Info.
En cas d’inflammation du véhicule ou de contact avec l’eau, le HFO-1234yf génère de l’acide fluorhydrique, très dangereux pour l’homme: il s’attaque à la peau puis au système nerveux et peut provoquer la mort en quelques jours.
«On va remplacer un gaz qui est toxique pour la planète parce qu’il émet beaucoup de CO2 par un autre produit qui est inflammable et très toxique, a alerté Michèle Rivasi. En cas d’accident, les conséquences seront dramatiques, à la fois pour le conducteur et pour les pompiers.» Certains constructeurs auraient déjà commencé à utiliser ce gaz toxique, avertit l’eurodéputée, qui fera mardi après-midi une déclaration publique devant le Parlement européen pour faire interdire cet acide.
http://www.20minutes.fr/article/861260/gaz-toxique-autorise-climatisations-voitures
Certes, il réduit les émissions de gaz à effet de serre des climatisations, mais il peut s’avérer très dangereux pour la santé. HFO-1234yf, ou tétrafluoropropène, est un gaz réfrigérant présentant un potentiel d’émissions de gaz à effet de serre 335 fois moindre que son ancêtre le R-134a. Les constructeurs automobiles, qui cherchent à produire des voitures toujours plus vertes pour plaire aux consommateurs et bénéficier des incitations fiscales écologiques, se sont donc rués dessus. Problème, ce gaz serait mortel, a affirmé mardi matin l’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, au micro de France Info.
En cas d’inflammation du véhicule ou de contact avec l’eau, le HFO-1234yf génère de l’acide fluorhydrique, très dangereux pour l’homme: il s’attaque à la peau puis au système nerveux et peut provoquer la mort en quelques jours.
«On va remplacer un gaz qui est toxique pour la planète parce qu’il émet beaucoup de CO2 par un autre produit qui est inflammable et très toxique, a alerté Michèle Rivasi. En cas d’accident, les conséquences seront dramatiques, à la fois pour le conducteur et pour les pompiers.» Certains constructeurs auraient déjà commencé à utiliser ce gaz toxique, avertit l’eurodéputée, qui fera mardi après-midi une déclaration publique devant le Parlement européen pour faire interdire cet acide.
http://www.20minutes.fr/article/861260/gaz-toxique-autorise-climatisations-voitures
mardi 17 janvier 2012
lundi 16 janvier 2012
Bassin du Congo: un film témoigne des dégâts de l'exploitation forestière
L'exploitation forestière des Français dans le bassin du Congo, deuxième massif de forêts tropicales humides au monde, provoque d'importants dégâts dont témoigne un film documentaire réalisé par l'ONG les Amis de la Terre et rendu public jeudi sur leur site.
Les Amis de la Terre ont conduit une mission dans plusieurs sites d'exploitation du Cameroun et du Congo -Eboumetoum, Mindourou, Dimako, Yokadouma- pour raconter "la face cachée de l'exploitation forestière" notamment par les sociétés françaises Pallisco et Rougier.
Dans "Déforestation durable", Sylvain Angerand, des Amis de la Terre France, mène l'enquête, avec l'aide de Samuel N'guiffo, son homologue au Cameroun.
"C'est une spécificité de la coopération française de se concentrer sur le bassin du Congo et sur l'appui à ces industriels, pour qu'ils créent de l'emploi et du développement", indique Sylvain Angerand à l'AFP.
Quand les exploitants arrivent, ils créent des routes, installent des pompes à eau, ouvrent des dispensaires, des écoles, voire construisent des maisons, grâce à des dons et prêts fournis par la coopération française. Des compensations sont versées pour l'exploitation de la forêt. Mais, du fait de la corruption, les habitants n'en voient pas la couleur.
Le problème, c'est qu'une fois les meilleures espèces exploitées, les forestiers vont ailleurs. La route n'est plus entretenue, l'électricité n'arrive plus, le puits ne fonctionne pas... "Ce sont des villages fantômes", dit Sylvain Angerand.
Les forêts sont pillées des principales essences commerciales qui "sont aussi à forte valeur culturelle, alimentaire et médicinale", souligne Samuel N'guiffo. Les vieux arbres, les plus gros, sont difficiles à remplacer. Et une fois l'exploitant parti, "la population revient à un niveau de vie inférieur à ce qu'il était avant l'exploitation", dit-il.
"C'est une situation humaine difficile à gérer", reconnaît Michel Rougeron, directeur de Pallisco.
"La grande question, c'est à qui appartiennent les forêts", dit Samuel N'guiffo. Les communautés estiment qu'elles sont à elles, mais l'Etat les perçoit "essentiellement comme une ressource économique qui doit générer des revenus".
Une solution, pour Sylvain Angerand, serait de "lutter contre la corruption" et surtout de "renforcer les droits des communautés". Il conviendrait alors de "développer la foresterie communautaire et de faire accompagner la gestion par les communautés qui en dépendent directement".
Le site des Amis de la Terre
http://www.20minutes.fr/article/858240/bassin-congo-film-temoigne-degats-exploitation-forestiere
Les Amis de la Terre ont conduit une mission dans plusieurs sites d'exploitation du Cameroun et du Congo -Eboumetoum, Mindourou, Dimako, Yokadouma- pour raconter "la face cachée de l'exploitation forestière" notamment par les sociétés françaises Pallisco et Rougier.
Dans "Déforestation durable", Sylvain Angerand, des Amis de la Terre France, mène l'enquête, avec l'aide de Samuel N'guiffo, son homologue au Cameroun.
"C'est une spécificité de la coopération française de se concentrer sur le bassin du Congo et sur l'appui à ces industriels, pour qu'ils créent de l'emploi et du développement", indique Sylvain Angerand à l'AFP.
Quand les exploitants arrivent, ils créent des routes, installent des pompes à eau, ouvrent des dispensaires, des écoles, voire construisent des maisons, grâce à des dons et prêts fournis par la coopération française. Des compensations sont versées pour l'exploitation de la forêt. Mais, du fait de la corruption, les habitants n'en voient pas la couleur.
Le problème, c'est qu'une fois les meilleures espèces exploitées, les forestiers vont ailleurs. La route n'est plus entretenue, l'électricité n'arrive plus, le puits ne fonctionne pas... "Ce sont des villages fantômes", dit Sylvain Angerand.
Les forêts sont pillées des principales essences commerciales qui "sont aussi à forte valeur culturelle, alimentaire et médicinale", souligne Samuel N'guiffo. Les vieux arbres, les plus gros, sont difficiles à remplacer. Et une fois l'exploitant parti, "la population revient à un niveau de vie inférieur à ce qu'il était avant l'exploitation", dit-il.
"C'est une situation humaine difficile à gérer", reconnaît Michel Rougeron, directeur de Pallisco.
"La grande question, c'est à qui appartiennent les forêts", dit Samuel N'guiffo. Les communautés estiment qu'elles sont à elles, mais l'Etat les perçoit "essentiellement comme une ressource économique qui doit générer des revenus".
Une solution, pour Sylvain Angerand, serait de "lutter contre la corruption" et surtout de "renforcer les droits des communautés". Il conviendrait alors de "développer la foresterie communautaire et de faire accompagner la gestion par les communautés qui en dépendent directement".
Le site des Amis de la Terre
http://www.20minutes.fr/article/858240/bassin-congo-film-temoigne-degats-exploitation-forestiere
samedi 14 janvier 2012
vendredi 13 janvier 2012
Face aux critiques, Pékin commence à mieux mesurer sa pollution de l'air
Pékin a commencé jeudi à publier sur l'internet des mesures actualisées du niveau de sa pollution atmosphérique, les autorités ayant été fréquemment accusées ces derniers mois d'en sous-estimer la gravité.
Ce changement intervient alors que cette semaine encore plus de 150 vols ont été retardés ou annulés à l'aéroport international de la capitale, enveloppé dans un nuage dense qui réduisait la visibilité à 200 mètres dans certains quartiers.
Les habitants de Pékin ont pris l'habitude de se méfier des mesures officielles de la pollution atmosphérique et de très nombreux internautes ont ces dernières semaines raillé les autorités chargées de l'environnement, qui annonçaient fréquemment une "bonne" qualité de l'air en dépit des évidences contraires.
Les résidents font plus confiance à l'ambassade des Etats-Unis, qui calcule de façon indépendante et publie sur un site le degré de qualité de l'air.
Les nouveaux relevés officiels, actualisés chaque heure, sont consultables sur le site www.bjmemc.com.cn. L'ancien indice n'était actualisé qu'une fois par jour.
Pour l'heure les relevés se concentrent sur les particules fines PM10 - d'un diamètre inférieur à 10 microns - tandis que l'ambassade américaine mesure les particules fines PM2,5 (moins de 2,5 microns), qui peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires.
En plus des nombreuses centrales thermiques à charbon, la pollution à Pékin est alimentée par les industries dans la conurbation et la circulation automobile. Un total de 240.000 voitures supplémentaires sont arrivées en 2011 dans les rues de la mégalopole, où il en circulait déjà cinq millions.
http://www.20minutes.fr/monde/chine/858148-face-critiques-pekin-commence-mieux-mesurer-pollution-air
Ce changement intervient alors que cette semaine encore plus de 150 vols ont été retardés ou annulés à l'aéroport international de la capitale, enveloppé dans un nuage dense qui réduisait la visibilité à 200 mètres dans certains quartiers.
Les habitants de Pékin ont pris l'habitude de se méfier des mesures officielles de la pollution atmosphérique et de très nombreux internautes ont ces dernières semaines raillé les autorités chargées de l'environnement, qui annonçaient fréquemment une "bonne" qualité de l'air en dépit des évidences contraires.
Les résidents font plus confiance à l'ambassade des Etats-Unis, qui calcule de façon indépendante et publie sur un site le degré de qualité de l'air.
Les nouveaux relevés officiels, actualisés chaque heure, sont consultables sur le site www.bjmemc.com.cn. L'ancien indice n'était actualisé qu'une fois par jour.
Pour l'heure les relevés se concentrent sur les particules fines PM10 - d'un diamètre inférieur à 10 microns - tandis que l'ambassade américaine mesure les particules fines PM2,5 (moins de 2,5 microns), qui peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires.
En plus des nombreuses centrales thermiques à charbon, la pollution à Pékin est alimentée par les industries dans la conurbation et la circulation automobile. Un total de 240.000 voitures supplémentaires sont arrivées en 2011 dans les rues de la mégalopole, où il en circulait déjà cinq millions.
http://www.20minutes.fr/monde/chine/858148-face-critiques-pekin-commence-mieux-mesurer-pollution-air
jeudi 12 janvier 2012
Le petit guide vert de la bio-alimentation de l'Asef
Après les fêtes de fin d'année et les «petits» excès alimentaires, on voudrait bien perdre quelques kilos superflus… Pour ne pas céder à l'appel des régimes les plus farfelus, l'Association Santé Environnement France (Asef) vient de publier un petit guide vert sur la bio-alimentation pour être durablement en bonne santé...
«Puis-je utiliser mon micro-ondes pour cuire mes aliments?», «Le non-bio local est-il préférable au bio venu du bout du monde?», «Quelles viandes privilégier pour sa santé ?», «Quels aliments puis-je composter?»… Voilà quelques-unes des questions auxquelles répond le «Petit guide vert de la bio-alimentation». L’objectif: montrer que chacun de nous peut adopter une alimentation respectant à la fois sa santé et l’environnement.
Pourtant aujourd’hui, le consommateur ne sait pas toujours sur quels critères faire son choix. Un choix qui a son importance puisque de nombreuses études ont déjà démontré le lien entre alimentation et santé. «Nous nous sommes rendus compte que de plus en plus de patients nous posaient des questions sur la nocivité des plats tout prêts, sur l’avantage des produits locaux, mais aussi sur les qualités réelles du «Bio». Ce qu’ils trouvent sur Internet peut parfois être contradictoire et nous tenions à leur donner un guide validé par des médecins», explique le Dr Pierre Souvet, Président de l’Asef. En effet, les conseils donnés s’appuient sur des études scientifiques reconnues que le lecteur peut retrouver en bibliographie à la fin du guide.
Le «Petit Guide de la Bio-alimentation» est téléchargeable gratuitement sur www.asef-asso.fr
Concours de cuisine: un repas naturel et aphrodisiaque pour la St Valentin
http://www.20minutes.fr/article/857332/petit-guide-vert-bio-alimentation-asef
«Puis-je utiliser mon micro-ondes pour cuire mes aliments?», «Le non-bio local est-il préférable au bio venu du bout du monde?», «Quelles viandes privilégier pour sa santé ?», «Quels aliments puis-je composter?»… Voilà quelques-unes des questions auxquelles répond le «Petit guide vert de la bio-alimentation». L’objectif: montrer que chacun de nous peut adopter une alimentation respectant à la fois sa santé et l’environnement.
Pourtant aujourd’hui, le consommateur ne sait pas toujours sur quels critères faire son choix. Un choix qui a son importance puisque de nombreuses études ont déjà démontré le lien entre alimentation et santé. «Nous nous sommes rendus compte que de plus en plus de patients nous posaient des questions sur la nocivité des plats tout prêts, sur l’avantage des produits locaux, mais aussi sur les qualités réelles du «Bio». Ce qu’ils trouvent sur Internet peut parfois être contradictoire et nous tenions à leur donner un guide validé par des médecins», explique le Dr Pierre Souvet, Président de l’Asef. En effet, les conseils donnés s’appuient sur des études scientifiques reconnues que le lecteur peut retrouver en bibliographie à la fin du guide.
Le «Petit Guide de la Bio-alimentation» est téléchargeable gratuitement sur www.asef-asso.fr
Concours de cuisine: un repas naturel et aphrodisiaque pour la St Valentin
http://www.20minutes.fr/article/857332/petit-guide-vert-bio-alimentation-asef
mercredi 11 janvier 2012
mardi 10 janvier 2012
Dix éco-gestes pour une maison qui ne manque pas d'air
Nous vivons vingt-deux heures sur vingt-quatre en espace clos. Or, l'air de nos habitations ou de nos bureaux est plus pollué que dehors! En cause: une mauvaise aération et la présence de produits chimiques nocifs pour notre santé. Alors qu'une nouvelle étiquette vient d'être imposée aux produits de construction, quelques solutions simples existent pour purifier son intérieur...
1. J’OUVRE LA FENÊTRE
Aérer deux à trois fois par jour pendant une dizaine de minutes permet d’assainir les pièces. Pour ne pas bloquer la circulation de l’air, veillez à ce que les aérations ne soient ni bouchées, ni cachées sous un meuble, qu’il y ait un espace de 2cm sous les portes, que la hotte de la cuisine soit entretenue… Petit plus: pensez à ventiler lorsque vous faites le ménage, bricolez ou cuisinez! Il fait froid? Fermez les radiateurs et autres appareils de chauffage et ouvrez les fenêtres durant cinq à dix minutes. Enfin, demandez un entretien complet de votre système de ventilation mécanique tous les trois ans.
2. JE NE LÉSINE PAS SUR LES PLANTES VERTES
Leurs feuilles absorbent les polluants de l’air qui seront ensuite transformés en produits organiques nourrissant les racines. Le chrysanthème lutte contre le benzène, la fougère et les palmiers résorbent le formaldéhyde, le ficus et le lierre s’attaquent au xylène… À ce jour, si quelques enquêtes indiquent que les végétaux diminuent la concentration en polluants, on sait qu’ils ne peuvent pas purifier l’air d’une pièce entière. Le programme de recherche Phyt’air, créé en 2004, étudie objectivement toutes les qualités épuratrices des plantes. En attendant les résultats, pour l’esthétique ou le bien-être, rien ne vous empêche de verdir votre intérieur, avec une plante verte pour 9m²!
3. J’UTILISE DES NETTOYANTS MAISON
Halte au tout toxique et vive les recettes de grand-mère! Malignes et économiques. Entre autres? Parfumer son intérieur avec une orange piquée de clous de girofle, des huiles essentielles ou du papier d’Arménie, vendu en pharmacie (2 à 4€). Découpé en lamelles détachables et incandescentes, il se consume en libérant des effluves de benjoin et de vanille. Pour découvrir plein d’astuces, n’hésitez pas à consulter les livres de la collection Malin (5,90€) chez Leduc.s Éditions. Par exemple, on y apprend que le vinaigre est un excellent anticalcaire, anti-rouille, détachant et désodorisant, que le citron fait briller et désinfecte, ou encore que le pamplemousse assainit l’air d’une pièce.
4. JE M’ATTAQUE À L’HUMIDITÉ
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé publié en 2009, les occupants de bâtiments humides ont un risque de souffrir de troubles respiratoires et d’asthme 75% supérieur à la normale. Et dire que dans l’Union européenne, 20 à 30% des ménages connaissent des problèmes d’humidité! Bactéries et champignons se développent, diffusant spores, fragments de cellules et produits chimiques. Comment les éviter? Aérez régulièrement, ventilez après avoir cuisiné, pris un bain ou une douche, pour éviter la condensation de l’eau sur les murs et les meubles, évitez de faire sécher votre linge à l’intérieur et réparez les fuites et les infiltrations. Si des moisissures apparaissent, lavez alors la surface contaminée avec un chiffon humide et du bicarbonate de soude ou bien un peu de détergent.
5. JE LUTTE CONTRE LES ACARIENS…
Ces petites bêtes, invisibles à l’oeil nu, sont partout dans la maison et dans les bureaux. Un gramme de poussière peut même en «accueillir» de 2.000 à 10.000 ! Pour limiter leur nombre, humidifiez les chiffons et les serpillières, pour ne pas remettre la poussière en suspension quand vous faites le ménage. Nettoyez également régulièrement votre literie et vos draps. Évitez les atmosphères surchauffées et aérez souvent car les acariens adorent la chaleur. N’oubliez pas non plus les rideaux, les canapés, les tapis et les moquettes.
La suite des conseils sur Néoplanète
http://www.20minutes.fr/article/855460/dix-eco-gestes-maison-manque-air
1. J’OUVRE LA FENÊTRE
Aérer deux à trois fois par jour pendant une dizaine de minutes permet d’assainir les pièces. Pour ne pas bloquer la circulation de l’air, veillez à ce que les aérations ne soient ni bouchées, ni cachées sous un meuble, qu’il y ait un espace de 2cm sous les portes, que la hotte de la cuisine soit entretenue… Petit plus: pensez à ventiler lorsque vous faites le ménage, bricolez ou cuisinez! Il fait froid? Fermez les radiateurs et autres appareils de chauffage et ouvrez les fenêtres durant cinq à dix minutes. Enfin, demandez un entretien complet de votre système de ventilation mécanique tous les trois ans.
2. JE NE LÉSINE PAS SUR LES PLANTES VERTES
Leurs feuilles absorbent les polluants de l’air qui seront ensuite transformés en produits organiques nourrissant les racines. Le chrysanthème lutte contre le benzène, la fougère et les palmiers résorbent le formaldéhyde, le ficus et le lierre s’attaquent au xylène… À ce jour, si quelques enquêtes indiquent que les végétaux diminuent la concentration en polluants, on sait qu’ils ne peuvent pas purifier l’air d’une pièce entière. Le programme de recherche Phyt’air, créé en 2004, étudie objectivement toutes les qualités épuratrices des plantes. En attendant les résultats, pour l’esthétique ou le bien-être, rien ne vous empêche de verdir votre intérieur, avec une plante verte pour 9m²!
3. J’UTILISE DES NETTOYANTS MAISON
Halte au tout toxique et vive les recettes de grand-mère! Malignes et économiques. Entre autres? Parfumer son intérieur avec une orange piquée de clous de girofle, des huiles essentielles ou du papier d’Arménie, vendu en pharmacie (2 à 4€). Découpé en lamelles détachables et incandescentes, il se consume en libérant des effluves de benjoin et de vanille. Pour découvrir plein d’astuces, n’hésitez pas à consulter les livres de la collection Malin (5,90€) chez Leduc.s Éditions. Par exemple, on y apprend que le vinaigre est un excellent anticalcaire, anti-rouille, détachant et désodorisant, que le citron fait briller et désinfecte, ou encore que le pamplemousse assainit l’air d’une pièce.
4. JE M’ATTAQUE À L’HUMIDITÉ
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé publié en 2009, les occupants de bâtiments humides ont un risque de souffrir de troubles respiratoires et d’asthme 75% supérieur à la normale. Et dire que dans l’Union européenne, 20 à 30% des ménages connaissent des problèmes d’humidité! Bactéries et champignons se développent, diffusant spores, fragments de cellules et produits chimiques. Comment les éviter? Aérez régulièrement, ventilez après avoir cuisiné, pris un bain ou une douche, pour éviter la condensation de l’eau sur les murs et les meubles, évitez de faire sécher votre linge à l’intérieur et réparez les fuites et les infiltrations. Si des moisissures apparaissent, lavez alors la surface contaminée avec un chiffon humide et du bicarbonate de soude ou bien un peu de détergent.
5. JE LUTTE CONTRE LES ACARIENS…
Ces petites bêtes, invisibles à l’oeil nu, sont partout dans la maison et dans les bureaux. Un gramme de poussière peut même en «accueillir» de 2.000 à 10.000 ! Pour limiter leur nombre, humidifiez les chiffons et les serpillières, pour ne pas remettre la poussière en suspension quand vous faites le ménage. Nettoyez également régulièrement votre literie et vos draps. Évitez les atmosphères surchauffées et aérez souvent car les acariens adorent la chaleur. N’oubliez pas non plus les rideaux, les canapés, les tapis et les moquettes.
La suite des conseils sur Néoplanète
http://www.20minutes.fr/article/855460/dix-eco-gestes-maison-manque-air
lundi 9 janvier 2012
Canada: De nombreux bébés phoques meurent en raison de l'absence de glaces
Le taux de mortalité observé dans l'est du Canada est dramatique, selon l'un des chercheurs...
Les bébés phoques sont très nombreux à périr au large de la côte est du Canada en raison de l'absence de glaces, leur habitat naturel, selon des chercheurs américains qui se sont demandés mercredi si la survie même de cette population n'était pas en danger. La surface des glaces recouvrant une partie de l'Atlantique Nord où les phoques du Groenland élèvent leurs petits a diminué de 6% environ par décennie depuis 1979, date du début de leur observation par satellite, selon une étude de chercheurs de l'Université Duke, en Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis).
Ce changement a causé la mort de générations entières de bébés phoques, selon l'étude publiée dans le journal scientifique PLoS ONE. «Le taux de mortalité que nous observons dans l'est du Canada est dramatique», a déclaré un des chercheurs, David Johnston. «Cela met en question la résistance de la population» dans son ensemble. Les chercheurs ont examiné les photos satellitaires des glaces d'hiver entre 1992 et 2010 dans le golfe du Saint-Laurent, importante zone de reproduction des phoques, en les comparant aux rapports annuels sur le nombre de bébés phoques morts trouvés sur les rives.
Les phoques du Groenland se sont adaptés ces dernières années à la fonte précoce des glaces au printemps en réduisant à douze jours la période d'allaitement. Mais il n'est pas clair que leur population soit en mesure de résister à la disparition graduelle de la couverture glaciaire.
«Cette espèce est bien capable de réagir à des changements climatiques naturels de courte durée, mais notre recherche suggère que les phoques peuvent ne pas être en mesure d'amortir les effets de variations à court terme combinées avec un changement climatique à plus long terme et avec des facteurs humains comme la chasse ou la capture», a ajouté David Johnston.
http://www.20minutes.fr/article/853164/canada-nombreux-bebes-phoques-meurent-raison-absence-glaces
Les bébés phoques sont très nombreux à périr au large de la côte est du Canada en raison de l'absence de glaces, leur habitat naturel, selon des chercheurs américains qui se sont demandés mercredi si la survie même de cette population n'était pas en danger. La surface des glaces recouvrant une partie de l'Atlantique Nord où les phoques du Groenland élèvent leurs petits a diminué de 6% environ par décennie depuis 1979, date du début de leur observation par satellite, selon une étude de chercheurs de l'Université Duke, en Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis).
Ce changement a causé la mort de générations entières de bébés phoques, selon l'étude publiée dans le journal scientifique PLoS ONE. «Le taux de mortalité que nous observons dans l'est du Canada est dramatique», a déclaré un des chercheurs, David Johnston. «Cela met en question la résistance de la population» dans son ensemble. Les chercheurs ont examiné les photos satellitaires des glaces d'hiver entre 1992 et 2010 dans le golfe du Saint-Laurent, importante zone de reproduction des phoques, en les comparant aux rapports annuels sur le nombre de bébés phoques morts trouvés sur les rives.
Adaptation aux changements climatiques
Ils ont aussi comparé le nombre d'animaux morts échoués avec l'évolution du phénomène climatique connu sous le nom d'oscillation nord-atlantique, dont les vents et les tempêtes ont une grande influence sur la formation de glaces. Cette recherche a montré que les années où l'oscillation était faible et les glaces moins étendues, le taux de mortalité des jeunes phoques était plus élevé.Les phoques du Groenland se sont adaptés ces dernières années à la fonte précoce des glaces au printemps en réduisant à douze jours la période d'allaitement. Mais il n'est pas clair que leur population soit en mesure de résister à la disparition graduelle de la couverture glaciaire.
«Cette espèce est bien capable de réagir à des changements climatiques naturels de courte durée, mais notre recherche suggère que les phoques peuvent ne pas être en mesure d'amortir les effets de variations à court terme combinées avec un changement climatique à plus long terme et avec des facteurs humains comme la chasse ou la capture», a ajouté David Johnston.
http://www.20minutes.fr/article/853164/canada-nombreux-bebes-phoques-meurent-raison-absence-glaces
samedi 7 janvier 2012
vendredi 6 janvier 2012
La tempête s'éloigne de Corse, 5000 foyers privés de courant
Tout comme le Nord de la France, la Corse doit à son tour faire le bilan après le passage d'une tempête. L'alerte orange pour vent et vagues violentes menaçant le littoral a été levée tôt vendredi, vers 4 heures du matin. Le calme est revenu au petit matin avec l'affaiblissement du vent qui a soufflé à plus de 100 km/h, avec des pointes à 200 km/h dans le Cap corse, provoquant des dégâts notamment dans les régions de Bastia et Saint-Florent ainsi que dans le Niolo ; mais les techniciens d'ERDF doivent encore rétablir le courant pour les foyers privés d'électricité par la coupure des lignes.
Vendredi après-midi, 13.000 foyers étaient ainsi toujours privés d'électricité en Corse-du-Sud et 2000 autres en Haute-Corse. Les équipes d'Electricité Réseau Distribution France (ERDF) sont à pied d'oeuvre pour réparer progressivement les lignes et les installations endommagées, après le dégagement de routes secondaires jonchées d'arbres abattus.
Le vent va continuer à souffler
Au plus fort de la tempête, pas moins de 400 pompiers avaient été mobilisés pour intervenir sur les dégâts, alors que de nombreuses routes étaient coupées par des chutes d'arbres. Quant au trafic maritime et aérien entre la Corse et le continent, il avait dû être interrompu. Si les liaisons avec le continent ont été rétablies depuis lors, et que la situation est en nette amélioration ce vendredi, le vent soufflera encore dans la journée entre 60 et 80 km/h et la mer restera agitée, notamment sur la côte ouest avec des vagues de plusieurs mètres, selon Météo France.
En Corse-du-Sud, les principaux dégâts ont été enregistrés dans la région de Porto-Vecchio et sur la côte occidentale où des arbres ont été abattus par la tempête. En Haute-Corse, outre les dégâts dus aux vents, les pompiers ont été appelés pour intervenir sur une quinzaine de départs de feu. Un seul foyer restait actif vendredi matin près de Ghisonaccia, sur la côte orientale, où un stock de 15.000 m3 de bois coupé était toujours en flammes, sans menacer l'environnement.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/la-corse-et-les-alpes-frappees-par-la-tempete-6922422.html
jeudi 5 janvier 2012
Avis de fortes vagues et de vents violents pour la Corse
Les deux départements de Corse ont été placés en alerte orange jeudi par Météo France en raison d'une violente tempête hivernale qui pourrait générer dans l'après-midi des vents de 200 km/h sur le Cap Corse et de 130 à 150 km/h sur la reste de l'île.
L'organisme météorologique, qui recommande une "vigilance extrême" dans son bulletin de 10h35, prévoit un renforcement du vent d'ouest à sud-ouest jeudi après-midi, qui devrait souffler violemment jusqu'au milieu de la nuit de jeudi à vendredi.
"Sur le Cap Corse, les rafales atteignent 200 km/h, sur la Balagne, la région bastiaise, les hauteurs de l'île ainsi que sur le sud de la côte orientale, les rafales atteignent 130 à 150 km/h", précise Météo France, ajoutant que ces vents s'atténueront "dans la deuxième partie de la nuit de jeudi à vendredi".
Des portions de littoral menacées de submersion
Météo France a également placé la Corse-du-Sud en vigilance orange pour le risque de submersion sur la frange ouest du littoral. "De forts déferlements peuvent engendrer des submersions localisées sur les parties exposées ou vulnérables du littoral, en particulier au niveau du golfe de Porto, du golfe de Sagone, du sud du golfe d'Ajaccio, et au sud de Propriano", précise l'organisme.
Météo France préconise notamment de limiter les déplacements et de prendre garde "aux chutes d'arbres ou d'objets divers", signalant que les transports aériens, ferroviaires et maritimes pourraient être perturbés par cette tempête.
Le Nord après la tempête
Des arbres cassés et de nombreuses coupures de courant, beaucoup de vent, mais pas de drame : le Nord de la France a évité le pire lors de la tempête de mardi. Les rafales ont provoqué dans l'après-midi et en soirée des coupures de courant principalement dans le Boulonnais, le Calaisis et les Flandres. Au total, jusqu'à 13.000 foyers ont ainsi été privés d'électricité dans le Nord et le Pas-de-Calais. Mais la situation était revenue à la normale pour la très grande majorité d'entre eux dès mardi soir, avec quelques centaines d'abonnés encore coupés du réseau, et le courant doit être totalement rétabli pour tous ce mercredi matin.
Le Nord et le Pas-de-Calais avaient été placés sous vigilance orange par Météo France, qui prévoyait de fortes rafales de vent pouvant atteindre plus de 100 km/h sur les caps du Pas-de-Calais. Au final, Météo France a enregistré des rafales jusqu'à 125 km/h à Boulogne et au Cap Gris-Nez, 100 km/h à Steenvoorde, selon son dernier bulletin publié. Les autres rafales dans l'intérieur des terres ont été voisines de 80 à 90 km/h. Selon la préfecture, les pompiers ont enregistré 188 interventions dans le Pas-de-Calais, principalement dans les régions de Boulogne-sur-Mer et Calais, principalement pour des objets, arbres ou fils électriques tombés sur la voie publique. Dans le Nord, les pompiers sont intervenus à 208 reprises, principalement pour des dégagements de chaussées suite à des chutes de tuiles ou de branchages.
Un mort en mer, un autre dans le Kent
Mais la tempête a été plus violente en mer ainsi que de l'autre côté de la Manche. Le Port de Douvres a ainsi été fermé pendant plusieurs heures, et toutes les liaisons maritimes vers Calais suspendues pendant quelques heures au départ de Douvres. Entre l'Angleterre et l'île de Wight, le trafic a été bloqué en partie. La tempête a provoqué la mort d'un homme, membre de l'équipage d'un pétrolier, secoué par des vagues gigantesques dans la Manche. L'homme, inconscient, a été héliporté vers l'hôpital Deriford à Plymouth, au sud-ouest de l'Angleterre, où il est mort. Deux autres membres de l'équipage du navire, blessés, ont été transportés à l'hôpital Treliske à Truro.
A terre, un homme de 50 ans est mort dans le Kent, au sud-est de Londres, écrasé par un arbre qui s'était abattu sur son véhicule. Son passager a pu s'échapper sain et sauf. Dans le Surrey, les pompiers ont dû intervenir pour dégager le conducteur d'un bus grièvement blessé par un arbre tombé sur son véhicule.
L'Ecosse a aussi été particulièrement affectée par la tempête. A l'aéroport de Glasgow, des vols ont été annulés ou retardés. Les rafales, allant jusqu'à 160 km/heure, ont aussi désorganisé la circulation des trains, et un service d'autocars a été mis en place pour acheminer les voyageurs. Quelque 70.000 foyers ont été privés d'électricité. L'Irlande du Nord et le Pays de Galles n'ont pas été épargnés par le vent, qui a déraciné des arbres le long des routes, perturbant la circulation et entraînant la fermeture de plusieurs axes routiers
mercredi 4 janvier 2012
mardi 3 janvier 2012
lundi 2 janvier 2012
Vent : le Nord et le Pas-de-Calais placés en vigilance orange
Les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont placés en vigilance orange à partir de mardi matin et pour la journée par Météo France, qui prévoit de fortes rafales de vent pouvant atteindre 120 km/h sur les caps du Pas-de-Calais, a annoncé lundi le prévisionniste.
Dans son bulletin, Météo France précise que ce "fort coup de vent" sera d'une "intensité bien moindre que la récente tempête Joachim, mais susceptible d'occasionner des dégâts aux structures".
Dans la matinée et la journée de mardi, de fortes rafales de vent, pouvant atteindre 90 à 110 km/h de l'intérieur vers le littoral (jusqu'à 120 km/h sur les caps exposés du Pas-de-Calais), sont attendues au plus fort de la perturbation. Les rafales pourraient atteindre voire dépasser 100 km/h sur la moitié ouest du Pas-de-Calais et sur la moitié nord du département du Nord.
Météo France souligne que "des dégâts importants sont à attendre", que "les conditions de circulation peuvent être localement difficiles et quelques perturbations peuvent affecter les transports aériens, ferroviaires et maritimes". "Quelques dégâts peuvent affecter les réseaux de distribution d'électricité et de téléphone", poursuit le prévisionniste, qui conseille de limiter les déplacements, de prendre garde aux chutes d'objets divers. Il est également préconisé de ne pas intervenir sur les toitures, de ranger les objets exposés au vent, et d'installer impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments. L'alerte orange court, mardi, de 9h à 18h.
Dans son bulletin, Météo France précise que ce "fort coup de vent" sera d'une "intensité bien moindre que la récente tempête Joachim, mais susceptible d'occasionner des dégâts aux structures".
Dans la matinée et la journée de mardi, de fortes rafales de vent, pouvant atteindre 90 à 110 km/h de l'intérieur vers le littoral (jusqu'à 120 km/h sur les caps exposés du Pas-de-Calais), sont attendues au plus fort de la perturbation. Les rafales pourraient atteindre voire dépasser 100 km/h sur la moitié ouest du Pas-de-Calais et sur la moitié nord du département du Nord.
Météo France souligne que "des dégâts importants sont à attendre", que "les conditions de circulation peuvent être localement difficiles et quelques perturbations peuvent affecter les transports aériens, ferroviaires et maritimes". "Quelques dégâts peuvent affecter les réseaux de distribution d'électricité et de téléphone", poursuit le prévisionniste, qui conseille de limiter les déplacements, de prendre garde aux chutes d'objets divers. Il est également préconisé de ne pas intervenir sur les toitures, de ranger les objets exposés au vent, et d'installer impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments. L'alerte orange court, mardi, de 9h à 18h.
2011, l'année de tous les succès pour le parc du Marquenterre
Label Grands sites de France, Festival de l'oiseau toujours plus populaire, fréquentation record : le parc ornithologique du Marquenterre a collectionné les succès en 2011, comptant obtenir en 2012 son classement parmi les parcs naturels régionaux.
"Le label Grands Sites de France est venu consacrer la notoriété déjà grande du parc, mais c'est vrai que ce classement va nous permettre d'acquérir une visibilité encore plus grande, notamment vis-à-vis des touristes plus éloignés", se réjouit Philippe Carruette, responsable pédagogique au parc ornithologique du Marquenterre, situé à Saint-Quentin-en-Tourmont, au coeur de la baie de Somme.
Les conséquences de cette visibilité se font d'ailleurs déjà sentir, puisque le parc a, d'ores et déjà, battu, en 2011, son record de fréquentation, avec plus de 170.000 visiteurs.
L'histoire du site avait pourtant mal commencé, diverses tentatives de reconversion de cette ancienne réserve de chasse appartenant à la famille Jeanson ayant échoué, d'abord en exploitation de fruits et légumes puis en entreprise horticole.
D'abord florissantes, ces entreprises n'ont pas tenu en raison de l'implantation même du site, situé dans une zone marécageuse et sujet aux inondations. La création d'un polder pour agrandir l'exploitation, mal protégé par quelques digues artisanales, couplée à une concurrence acharnée des Hollandais, acheva de plomber l'entreprise et décida la famille Jeanson à envisager une autre option.
C'est ainsi que naquit en 1973 la réserve ornithologique du Marquenterre (littéralement "mer qui rentre dans la terre"), composée des 130 hectares du polders ainsi que de 40 hectares de dunes.
Sanctuaire pour les oiseaux migrateurs
"Le terrain et la situation très exposée du site, qui étaient au départ des inconvénients, devinrent finalement un avantage et le Marquenterre se transforma vite en véritable sanctuaire pour les oiseaux migrateurs", explique M. Carruette.
Aujourd'hui, le parc abrite plus de 340 espèces d'oiseaux, parmi lesquels le héron cendré, l'aigrette garzette ou encore les spatules blanches, et constitue un lieu d'observation privilégié sur la route des grandes migrations.
C'est cette diversité d'espèces, associée à la possibilité de voir les oiseaux de très près qui ont fondé la réputation du parc. Lieu touristique préféré des Picards, son attrait s'exerce désormais au-delà des frontières de l'Europe : "Dernièrement, on a même eu des gens venant d'Alaska" relate avec fierté Philippe Carruette.
En cette fin décembre et malgré une météo pluvieuse, le parc accueille plus de 400 visiteurs chaque jour. "Le Marquenterre est un lieu incontournable quand on vient en Picardie", explique Nicolas Meunier, venu pour "montrer les oiseaux" à ses deux garçons.
"On ressent de plus en plus chez nos visiteurs une envie de nature à échelle humaine, une recherche de sens, et le développement du parc intègre cette nécessité. Nous allons ainsi multiplier les moyens humains, avec de nouveaux guides nature, pour favoriser les échanges", indique M. Carruette.
Car, non content d'être un lieu touristique important, le Marquenterre se veut un modèle en matière de développement durable et préservation de l'environnement.
Le parc, ainsi que l'ensemble de la baie de Somme, multiplient les initiatives (boucles de randonnées, pistes cyclables...) pour imposer la région comme une véritable destination "écomobile", avec pour objectif le classement en parc naturel régional et la création en 2012 d'un parc naturel marin.
http://www.20minutes.fr/article/850091/2011-annee-tous-succes-parc-marquenterre
"Le label Grands Sites de France est venu consacrer la notoriété déjà grande du parc, mais c'est vrai que ce classement va nous permettre d'acquérir une visibilité encore plus grande, notamment vis-à-vis des touristes plus éloignés", se réjouit Philippe Carruette, responsable pédagogique au parc ornithologique du Marquenterre, situé à Saint-Quentin-en-Tourmont, au coeur de la baie de Somme.
Les conséquences de cette visibilité se font d'ailleurs déjà sentir, puisque le parc a, d'ores et déjà, battu, en 2011, son record de fréquentation, avec plus de 170.000 visiteurs.
L'histoire du site avait pourtant mal commencé, diverses tentatives de reconversion de cette ancienne réserve de chasse appartenant à la famille Jeanson ayant échoué, d'abord en exploitation de fruits et légumes puis en entreprise horticole.
D'abord florissantes, ces entreprises n'ont pas tenu en raison de l'implantation même du site, situé dans une zone marécageuse et sujet aux inondations. La création d'un polder pour agrandir l'exploitation, mal protégé par quelques digues artisanales, couplée à une concurrence acharnée des Hollandais, acheva de plomber l'entreprise et décida la famille Jeanson à envisager une autre option.
C'est ainsi que naquit en 1973 la réserve ornithologique du Marquenterre (littéralement "mer qui rentre dans la terre"), composée des 130 hectares du polders ainsi que de 40 hectares de dunes.
Sanctuaire pour les oiseaux migrateurs
"Le terrain et la situation très exposée du site, qui étaient au départ des inconvénients, devinrent finalement un avantage et le Marquenterre se transforma vite en véritable sanctuaire pour les oiseaux migrateurs", explique M. Carruette.
Aujourd'hui, le parc abrite plus de 340 espèces d'oiseaux, parmi lesquels le héron cendré, l'aigrette garzette ou encore les spatules blanches, et constitue un lieu d'observation privilégié sur la route des grandes migrations.
C'est cette diversité d'espèces, associée à la possibilité de voir les oiseaux de très près qui ont fondé la réputation du parc. Lieu touristique préféré des Picards, son attrait s'exerce désormais au-delà des frontières de l'Europe : "Dernièrement, on a même eu des gens venant d'Alaska" relate avec fierté Philippe Carruette.
En cette fin décembre et malgré une météo pluvieuse, le parc accueille plus de 400 visiteurs chaque jour. "Le Marquenterre est un lieu incontournable quand on vient en Picardie", explique Nicolas Meunier, venu pour "montrer les oiseaux" à ses deux garçons.
"On ressent de plus en plus chez nos visiteurs une envie de nature à échelle humaine, une recherche de sens, et le développement du parc intègre cette nécessité. Nous allons ainsi multiplier les moyens humains, avec de nouveaux guides nature, pour favoriser les échanges", indique M. Carruette.
Car, non content d'être un lieu touristique important, le Marquenterre se veut un modèle en matière de développement durable et préservation de l'environnement.
Le parc, ainsi que l'ensemble de la baie de Somme, multiplient les initiatives (boucles de randonnées, pistes cyclables...) pour imposer la région comme une véritable destination "écomobile", avec pour objectif le classement en parc naturel régional et la création en 2012 d'un parc naturel marin.
http://www.20minutes.fr/article/850091/2011-annee-tous-succes-parc-marquenterre
dimanche 1 janvier 2012
Un séisme de magnitude 7 secoue le Japon
Un puissant séisme, de magnitude 7, s'est produit dimanche en début d'après-midi (heure locale) à Tokyo et dans sa région, mais il a eu lieu à une grande profondeur et aucune alerte au tsunami n'a été émise, a indiqué l'Agence météorologique japonaise. La secousse a eu lieu à 6h28, heure française.
L'épicentre était situé près de Torishima, une île à environ 560 km au sud de la capitale japonaise. La profondeur était de 370 km, selon l'agence japonaise et de 348 km, selon l'Institut de géophysique américain (USGS). Le séisme a fait vaciller les immeubles de Tokyo - dont la plupart sont construits selon des normes antisismiques très strictes -, mais il n'a pas interrompu la finale du tournoi de football de la Coupe de l'empereur, dans le stade national de la capitale.
Les trains et les avions au départ ou à l'arrivée de la capitale n'ont pas été affectés par la secousse. A Disneyland Tokyo, certaines attractions se sont arrêtées automatiquement, mais les activités ont très vite repris, a indiqué un porte-parole du parc.
La chaîne de télévision NHK a continué d'émettre a constaté la correspondante d'Europe 1 sur place, ce qui n'est pas le cas lorsque les secousses sont dangereuses.
Le 11 mars, un tremblement de terre de magnitude 9 avait provoqué un gigantesque raz de marée dans le nord-est du Japon. En déferlant sur les côtes, il avait tout détruit sur son passage, déclenchant une série d'avaries à la centrale atomique Fukushima Daiichi, provoquant le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
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