Les polluants organiques persistants accumulés dans les glaces et les neiges de l'Arctique sont relâchés dans l'atmosphère suite au réchauffement climatique, selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change.
Les pesticides et autres polluants organiques persistants (POP) qui se sont accumulés dans les glaciers de l'Arctique sont en train d'être relâchés dans l'atmosphère en raison du réchauffement climatique, c'est ce révèle une étude publiée dans la revue Nature Climate Change. Au cours de ces travaux, a été analysée l'évolution des concentrations aériennes de plusieurs POP de 1993 à 2009 dans deux stations situées dans l'archipel norvégien de Svalbard et dans le Grand Nord canadien, explique l'AFP.
Pour cela, Jianmin Ma de l'Agence Environnement Canada basée à Toronto et ses collègues ont tenu compte de la tendance à la baisse sur le long terme, observée suite aux restrictions de la Convention de Stockholm. Entrée en vigueur en 2004, celle-ci vise à réduire ou éliminer progressivement les rejets de douze polluants organiques persistants (POP), dont le DDT, l'hexachlorobenzène (HCB) et le polychlorobiphényle (PCB). Une liste qui s'est allongée en 2009 avec l'ajout de neuf autres substances à éliminer parmi lesquelles, le lindane et d'autres types d'hexachlorocyclohexane (HCH).
Des polluants très persistants
Susceptibles d'être transportés sur de longues distances, ces polluants ont pu se déposer et s'accumuler dans les sols et les glaces de l'Arctique sous l'effet des basses températures.
Mais avec le réchauffement climatique qui entraine une hausse des températures et un recul de la banquise, les POP stockés commencent à se volatiliser, selon Jianmin Ma de l'agence Environnement Canada et ses collègues. La suite du protocole consistait donc à comparer les résultats prélevés avec des modèles informatiques de simulation des effets du réchauffement climatique (...) Lire la suite sur maxisciences.com
dimanche 31 juillet 2011
samedi 30 juillet 2011
France 5: Sale temps pour la planète
A partir du 2 août, France 5 renouvelle pour une 5ème saison sa série documentaire «Sale temps pour la planète». Morad Aït-Habbouche, auteur-réalisateur, part à la rencontre des hommes et des femmes qui subissent les effets du changement climatique. Direction les Philippines, la Polynésie, le Mozambique, le fleuve Colorado et la Tunisie...
Typhons, cyclones, sécheresses… Les catastrophes liées au réchauffement climatique sont multiples. Comment les populations s’y préparent-elles? Quelles actions les pouvoirs publics mènent-ils? Pendant 52 minutes, Morad Aït-Habbouche nous plonge dans le quotidien de ces habitants désemparés face à la nature.
Premier épisode diffusé le mardi 2 août à 20h35: «Philippines, avis de tempête» s’intéresse aux typhons et inondations que subissent les Philippines chaque année. Les producteurs locaux doivent s’organiser pour éviter la faillite car les saisons changent et la productivité du riz chute. Des chercheurs vont même jusqu’à développer une variété de riz résistante aux changements du climat.
Les épisodes à venir
«Polynésie, jusqu’ici tout va bien»
En Polynésie, certaines îles comme les Tuamotu sont menacées par la montée des eaux. L’intensification des cyclones et l’augmentation de la température de l’eau perturbent les écosystèmes. Les Polynésiens, inquiets, luttent pour préserver leurs ressources, essences même de la survie de leur culture et du développement du tourisme.
«Mozambique, mieux vaut prévenir que guérir»
Au printemps 2000, le Mozambique est frappé par de graves inondations faisant 800 morts et des millions de sans-abris. Ces catastrophes naturelles ont laissé des traces : érosion côtière, incursions marines et même disparitions d’îles! La population se déplace constamment pour survivre.
«Colorado, un fleuve sous tensions»
Le Colorado, fleuve mythique d’Amérique de l’Ouest, est l’unique source d’approvisionnement en eau pour 30 millions d’habitants. Aujourd’hui, le réchauffement climatique provoque des sécheresses à répétition et le Colorado a perdu un tiers de son débit en huit ans… Chez les riverains, le risque de pénurie crée des tensions sur le partage de ce que l’on appelle l’or bleu.
«Tunisie, la révolution climatique» (titre provisoire)
Sur les 1300 km de côtes tunisiennes, de nombreuses infrastructures touristiques sont érigées au mépris des règles minimales environnementales. Le littoral est dégradé et menacé par l’érosion marine. Des associations tentent de mettre fin à ces pratiques de constructions.
http://www.20minutes.fr/article/763874/france-5-sale-temps-planete
Typhons, cyclones, sécheresses… Les catastrophes liées au réchauffement climatique sont multiples. Comment les populations s’y préparent-elles? Quelles actions les pouvoirs publics mènent-ils? Pendant 52 minutes, Morad Aït-Habbouche nous plonge dans le quotidien de ces habitants désemparés face à la nature.
Premier épisode diffusé le mardi 2 août à 20h35: «Philippines, avis de tempête» s’intéresse aux typhons et inondations que subissent les Philippines chaque année. Les producteurs locaux doivent s’organiser pour éviter la faillite car les saisons changent et la productivité du riz chute. Des chercheurs vont même jusqu’à développer une variété de riz résistante aux changements du climat.
Les épisodes à venir
«Polynésie, jusqu’ici tout va bien»
En Polynésie, certaines îles comme les Tuamotu sont menacées par la montée des eaux. L’intensification des cyclones et l’augmentation de la température de l’eau perturbent les écosystèmes. Les Polynésiens, inquiets, luttent pour préserver leurs ressources, essences même de la survie de leur culture et du développement du tourisme.
«Mozambique, mieux vaut prévenir que guérir»
Au printemps 2000, le Mozambique est frappé par de graves inondations faisant 800 morts et des millions de sans-abris. Ces catastrophes naturelles ont laissé des traces : érosion côtière, incursions marines et même disparitions d’îles! La population se déplace constamment pour survivre.
«Colorado, un fleuve sous tensions»
Le Colorado, fleuve mythique d’Amérique de l’Ouest, est l’unique source d’approvisionnement en eau pour 30 millions d’habitants. Aujourd’hui, le réchauffement climatique provoque des sécheresses à répétition et le Colorado a perdu un tiers de son débit en huit ans… Chez les riverains, le risque de pénurie crée des tensions sur le partage de ce que l’on appelle l’or bleu.
«Tunisie, la révolution climatique» (titre provisoire)
Sur les 1300 km de côtes tunisiennes, de nombreuses infrastructures touristiques sont érigées au mépris des règles minimales environnementales. Le littoral est dégradé et menacé par l’érosion marine. Des associations tentent de mettre fin à ces pratiques de constructions.
http://www.20minutes.fr/article/763874/france-5-sale-temps-planete
vendredi 29 juillet 2011
Centrale de Brennilis. Feu vert au démantèlement
EDF a obtenu l'autorisation de procéder au démantèlement partiel de la centrale nucléaire de Brennilis, par décret du Premier ministre publié aujourd'hui au Journal officiel.
> Le reportage au coeur de la centrale (avril 2011)
La reprise du démantèlement, hors bloc réacteur, de la centrale des monts d'Arrée, doyenne du parc nucléaire français fait suite à l'annulation par le conseil d'Etat de la décision de démantèlement total prise en juin 2007.
Le nouveau texte [A télécharger] précise notamment la liste des opérations autorisées, dont le démantèlement des échangeurs de chaleur, l'assainissement éventuel et le démantèlement des structures de la station de traitement des effluents (STE) ainsi que les opérations d'assainissement des terres sous-jacentes à la STE, le démantèlement du hangar à déchets.
Un délai de 5 ans
L'ensemble des opérations autorisées doit être réalisé dans un délai de 5 ans, selon le décret. Le texte précise également qu'un bilan de l'opération devra être fourni à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) "six mois suivant la fin des opérations de démantèlement des échangeurs de chaleur".
Tout au long des opérations, l'exploitant prend les dispositions nécessaires à la communication d'une information régulière aux populations locales, aux collectivités et à la commission locale d'information (CLI), en particulier, notamment sur l'avancement et la planification des opérations, sur le transport des déchets, sur les dispositions prises en matière de protection des travailleurs et de l'environnement, selon le décret.
Un dossier d'autorisation avant le 31 décembre
Pour le démantèlement total de cette centrale, EDF devra déposer avant le 31 décembre 2011, un dossier de demande d'autorisation "dans lequel elle justifie la stratégie de démantèlement retenue", souligne le décret.
Mise en service en 1967, la centrale à eau lourde des Monts d'Arrée a cessé de fonctionner en 1985, la France ayant très rapidement privilégié une autre filière de production avec les centrales à eau pressurisée.
Entrepris en 1996, le démantèlement partiel du site était gelé depuis une décision du conseil d'Etat de 2007 annulant un décret de 2006 autorisant le démantèlement complet.
http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/pleyben/brennilis/centrale-de-brennilis-feu-vert-au-demantelement-28-07-2011-1384164.php
> Le reportage au coeur de la centrale (avril 2011)
La reprise du démantèlement, hors bloc réacteur, de la centrale des monts d'Arrée, doyenne du parc nucléaire français fait suite à l'annulation par le conseil d'Etat de la décision de démantèlement total prise en juin 2007.
Le nouveau texte [A télécharger] précise notamment la liste des opérations autorisées, dont le démantèlement des échangeurs de chaleur, l'assainissement éventuel et le démantèlement des structures de la station de traitement des effluents (STE) ainsi que les opérations d'assainissement des terres sous-jacentes à la STE, le démantèlement du hangar à déchets.
Un délai de 5 ans
L'ensemble des opérations autorisées doit être réalisé dans un délai de 5 ans, selon le décret. Le texte précise également qu'un bilan de l'opération devra être fourni à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) "six mois suivant la fin des opérations de démantèlement des échangeurs de chaleur".
Tout au long des opérations, l'exploitant prend les dispositions nécessaires à la communication d'une information régulière aux populations locales, aux collectivités et à la commission locale d'information (CLI), en particulier, notamment sur l'avancement et la planification des opérations, sur le transport des déchets, sur les dispositions prises en matière de protection des travailleurs et de l'environnement, selon le décret.
Un dossier d'autorisation avant le 31 décembre
Pour le démantèlement total de cette centrale, EDF devra déposer avant le 31 décembre 2011, un dossier de demande d'autorisation "dans lequel elle justifie la stratégie de démantèlement retenue", souligne le décret.
Mise en service en 1967, la centrale à eau lourde des Monts d'Arrée a cessé de fonctionner en 1985, la France ayant très rapidement privilégié une autre filière de production avec les centrales à eau pressurisée.
Entrepris en 1996, le démantèlement partiel du site était gelé depuis une décision du conseil d'Etat de 2007 annulant un décret de 2006 autorisant le démantèlement complet.
http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/pleyben/brennilis/centrale-de-brennilis-feu-vert-au-demantelement-28-07-2011-1384164.php
jeudi 28 juillet 2011
Comment la France va-t-elle réussir à réduire sa consommation d'eau?
Réduire de 20% la consommation d'eau en France d'ici à 2020. C'est l'une des mesures phares du Plan national d'adaptation au changement climatique, présenté il y a quelques jours par la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet. «L'un des principaux défis à relever, si ce n'est le plus grand de tous, explique-t-on au ministère, sera de faire converger une offre qui va diminuer avec une demande qui, déjà par endroits, n'est pas satisfaite et va encore augmenter du fait du réchauffement climatique et d'autres facteurs comme l'augmentation de la population.»
Pour y parvenir, le ministère souhaite «soutenir la récupération des eaux de pluie, la réutilisation des eaux usées traitées pour l'irrigation de cultures ou d'espaces verts, améliorer, dans le secteur de l'énergie, les performances en termes de prélèvements et de consommations d'eau des centrales existantes et à venir.»
Déjà, un décret publié au Journal officiel du 8 juillet, permet désormais aux communes de créer une taxe pour financer la gestion des eaux pluviales. Les propriétaires déjà équipés de systèmes de récupération d'eau de pluie pourront eux bénéficier d'abattements.
«Impossible d'imaginer un réseau collectif sans aucune fuite»
Autre piste pour économiser l'eau: résorber une partie des fuites dans les réseaux d'eau des collectivités. Nathalie Kosciusko-Morizet estime en moyenne à 25% l'ampleur des pertes sur l'ensemble du territoire français. «Cela peut aller jusqu'à 50% dans certains endroits.»
Gilles Boulanger, Directeur technique à la Lyonnaise des eaux, estime à «20%» le taux de fuite sur le réseau géré par l'entreprise en France. Un chiffre «satisfaisant, comparé à l'échelle mondiale.» «Il est de toute (...) Lire la suite sur 20minutes.fr
Pour y parvenir, le ministère souhaite «soutenir la récupération des eaux de pluie, la réutilisation des eaux usées traitées pour l'irrigation de cultures ou d'espaces verts, améliorer, dans le secteur de l'énergie, les performances en termes de prélèvements et de consommations d'eau des centrales existantes et à venir.»
Déjà, un décret publié au Journal officiel du 8 juillet, permet désormais aux communes de créer une taxe pour financer la gestion des eaux pluviales. Les propriétaires déjà équipés de systèmes de récupération d'eau de pluie pourront eux bénéficier d'abattements.
«Impossible d'imaginer un réseau collectif sans aucune fuite»
Autre piste pour économiser l'eau: résorber une partie des fuites dans les réseaux d'eau des collectivités. Nathalie Kosciusko-Morizet estime en moyenne à 25% l'ampleur des pertes sur l'ensemble du territoire français. «Cela peut aller jusqu'à 50% dans certains endroits.»
Gilles Boulanger, Directeur technique à la Lyonnaise des eaux, estime à «20%» le taux de fuite sur le réseau géré par l'entreprise en France. Un chiffre «satisfaisant, comparé à l'échelle mondiale.» «Il est de toute (...) Lire la suite sur 20minutes.fr
mercredi 27 juillet 2011
Environnement: «Aujourd’hui, tous les papiers se trient»
L'organisme EcoFolio sera présent tout l'été sur les berges de la Seine au milieu de Paris-Plages pour promouvoir l'action de tri des papiers...
Pour la deuxième année consécutive, EcoFolio, l’éco-organisme des papiers en France, profite de Paris-Plages pour mener une action de sensibilisation au tri des papiers, auprès du grand public. En France, 43% du papier jeté dans les poubelles est correctement trié. «C’est bien, estime Jérôme d’Assigny, responsable Collectivités et développement chez EcoFolio, et surtout ce chiffre progresse d’1 à 2% par an. Mais on peut faire beaucoup mieux. Ceci pour une raison toute simple: beaucoup de citoyens ne savent pas qu’aujourd’hui, tous les papiers se trient et se recyclent.»
Au tout début du tri en France, seuls les journaux et revues étaient destinés au bac jaune. «Mais dorénavant tout y va: lettres, enveloppes, papier à imprimer…» Et même les lettres à lucarne. Sur son stand à Paris-Plages, EcoFolio va donc passer l’été à rappeler ces informations, et aussi expliquer pourquoi il faut trier. «C’est très important de donner du sens à au geste de tri.»
«Trier les papiers, c’est tout d’abord un geste pour l’environnement, évidemment. Mais il faut aussi savoir que toute une industrie repose dorénavant sur cette matière première qu’est la forêt urbaine. Par exemple l’usine UMP-Kymmene à Grand-Couronne près de Rouen, fabrique chaque année plus de 300.000 tonnes de papier journal exclusivement à partir du papier recyclé en provenance du Syctom (Agen,ce métropolitaine des déchets ménagers) de Paris. C’est un enjeu vital pour elle.» Et pour ne rien gâcher, le papier est acheminé par barge sur la Seine. Un représentant d’UPM-Kymmene sera présent sur Paris-Plages mercredi 27 juillet de 14h à 16h pour présenter le processus industriel.
http://www.20minutes.fr/article/762460/environnement-aujourdhui-tous-papiers-trient
Pour la deuxième année consécutive, EcoFolio, l’éco-organisme des papiers en France, profite de Paris-Plages pour mener une action de sensibilisation au tri des papiers, auprès du grand public. En France, 43% du papier jeté dans les poubelles est correctement trié. «C’est bien, estime Jérôme d’Assigny, responsable Collectivités et développement chez EcoFolio, et surtout ce chiffre progresse d’1 à 2% par an. Mais on peut faire beaucoup mieux. Ceci pour une raison toute simple: beaucoup de citoyens ne savent pas qu’aujourd’hui, tous les papiers se trient et se recyclent.»
Au tout début du tri en France, seuls les journaux et revues étaient destinés au bac jaune. «Mais dorénavant tout y va: lettres, enveloppes, papier à imprimer…» Et même les lettres à lucarne. Sur son stand à Paris-Plages, EcoFolio va donc passer l’été à rappeler ces informations, et aussi expliquer pourquoi il faut trier. «C’est très important de donner du sens à au geste de tri.»
«Trier les papiers, c’est tout d’abord un geste pour l’environnement, évidemment. Mais il faut aussi savoir que toute une industrie repose dorénavant sur cette matière première qu’est la forêt urbaine. Par exemple l’usine UMP-Kymmene à Grand-Couronne près de Rouen, fabrique chaque année plus de 300.000 tonnes de papier journal exclusivement à partir du papier recyclé en provenance du Syctom (Agen,ce métropolitaine des déchets ménagers) de Paris. C’est un enjeu vital pour elle.» Et pour ne rien gâcher, le papier est acheminé par barge sur la Seine. Un représentant d’UPM-Kymmene sera présent sur Paris-Plages mercredi 27 juillet de 14h à 16h pour présenter le processus industriel.
http://www.20minutes.fr/article/762460/environnement-aujourdhui-tous-papiers-trient
mardi 26 juillet 2011
Des polluants piégés dans l'Arctique sont relargués avec le réchauffement
Pesticides et polluants organiques persistants capturés par les glaces sont à nouveau relâchés dans l'air avec la fonte accélérée des pôles...
Des pesticides et d'autres polluants organiques persistants qui se sont accumulés dans les glaces et les neiges de l'Arctique sont relargués dans l'atmosphère suite au réchauffement climatique, selon une étude publiée dimanche. La concentration dans l'air de la région arctique de plusieurs de ces substances toxiques avait pourtant diminué au cours des dernières décennies suite aux restrictions de production et d'utilisation, relèvent les auteurs dans la revue scientifique Nature Climate Change.
La Convention de Stockholm, entrée en vigueur en 2004, visait à réduire ou éliminer progressivement les rejets de douze polluants organiques persistants (POP), dont le DDT, l'hexachlorobenzène (HCB) et le polychlorobiphényle (PCB). Neuf autres substances ont été ajoutées en 2009. Susceptibles d'être transportés sur de longues distances, ces polluants ont pu se déposer et s'accumuler dans les sols et les glaces de l'Arctique sous l'effet des basses températures. Avec le réchauffement climatique entrainant hausse des températures et recul de la banquise, les POP stockés commencent à se volatiliser, selon Jianmin Ma (agence Environnement Canada, Toronto) et ses collègues.
Cela confirme «que le réchauffement de l'Arctique pourrait entraver les efforts destinés à réduire l'exposition de l'homme et de l'environnement à ces produits chimiques toxiques», préviennent les auteurs de l'étude. Elle a porté sur les concentrations de PCB, DDT, cis-chlordane ainsi que de lindane et d'autres types d'hexachlorocyclohexane (HCH) ajoutés depuis 2009 à la liste des substances à éliminer. Dans un commentaire accompagnant l'article scientifique, Jordi Dachs de l'Institut espagnol de diagnostic environnemental et d'étude de l'eau (Idaea-Csic) relève que des «milliers» de polluants organiques persistants pourraient se comporter de façon similaire. Ainsi relargués «les polluants générés par nos grands-parents» deviendraient des «témoins indésirables de notre passé environnemental» venant «du froid».
http://www.20minutes.fr/article/761732/polluants-pieges-arctique-relargues-rechauffement
Des pesticides et d'autres polluants organiques persistants qui se sont accumulés dans les glaces et les neiges de l'Arctique sont relargués dans l'atmosphère suite au réchauffement climatique, selon une étude publiée dimanche. La concentration dans l'air de la région arctique de plusieurs de ces substances toxiques avait pourtant diminué au cours des dernières décennies suite aux restrictions de production et d'utilisation, relèvent les auteurs dans la revue scientifique Nature Climate Change.
La Convention de Stockholm, entrée en vigueur en 2004, visait à réduire ou éliminer progressivement les rejets de douze polluants organiques persistants (POP), dont le DDT, l'hexachlorobenzène (HCB) et le polychlorobiphényle (PCB). Neuf autres substances ont été ajoutées en 2009. Susceptibles d'être transportés sur de longues distances, ces polluants ont pu se déposer et s'accumuler dans les sols et les glaces de l'Arctique sous l'effet des basses températures. Avec le réchauffement climatique entrainant hausse des températures et recul de la banquise, les POP stockés commencent à se volatiliser, selon Jianmin Ma (agence Environnement Canada, Toronto) et ses collègues.
Des «témoins indésirables de notre passé environnemental» venant «du froid»
Ils ont analysé l'évolution des concentrations aériennes de plusieurs POP de 1993 à 2009 dans deux stations situées dans l'archipel norvégien de Svalbard et dans le Grand Nord canadien. Tenant compte de la tendance à la baisse sur le long terme, suite aux restrictions d'usage, ils ont cherché à évaluer l'influence du changement climatique sur un éventuel relargage. Ils ont ensuite comparé leurs résultats avec des modèles informatiques simulant les effets du réchauffement du climat sur les concentrations atmosphériques de POP. «Nos résultats indiquent qu'un large éventail de POP ont été relargués dans l'atmosphère de l'Arctique au cours des deux dernières décennies suite au changement climatique», résument les chercheurs.Cela confirme «que le réchauffement de l'Arctique pourrait entraver les efforts destinés à réduire l'exposition de l'homme et de l'environnement à ces produits chimiques toxiques», préviennent les auteurs de l'étude. Elle a porté sur les concentrations de PCB, DDT, cis-chlordane ainsi que de lindane et d'autres types d'hexachlorocyclohexane (HCH) ajoutés depuis 2009 à la liste des substances à éliminer. Dans un commentaire accompagnant l'article scientifique, Jordi Dachs de l'Institut espagnol de diagnostic environnemental et d'étude de l'eau (Idaea-Csic) relève que des «milliers» de polluants organiques persistants pourraient se comporter de façon similaire. Ainsi relargués «les polluants générés par nos grands-parents» deviendraient des «témoins indésirables de notre passé environnemental» venant «du froid».
http://www.20minutes.fr/article/761732/polluants-pieges-arctique-relargues-rechauffement
lundi 25 juillet 2011
ONU : des casques verts contre l'effet de serre ?
Mercredi, lors d'une réunion sur la cause climatique, l'ONU a envisagé l'option de créer une troupe de "casques verts" pour désamorcer les conflits potentiels dus au changement climatique.
A l'occasion d'une réunion spéciale sur le climat qui a eu lieu mercredi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a évoqué la création potentielle d'une force de "casques verts" pour désamorcer les conflits provoqués par les catastrophes naturelles, rapporte le Guardian.
En effet, selon Ban Ki-Moon, le changement climatique et les problèmes environnementaux constituent une véritable menace pour la paix et la sécurité internationale, en particulier à cause des catastrophes naturelles que ceux-ci sont capables d'engendrés. Aujourd'hui, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) tire la sonnette d'alarme sur deux augmentations : celle des températures , de 2 à 4 degrés Celsius, et celle du niveau des mers, de 20 à 60 centimètres. Deux changements qui pourraient inclure une multiplication des inondations, tempêtes, sécheresses et autres catastrophes avec pour conséquence jusqu'à 200 millions de réfugiés climatiques. Le rôle des casques verts serait ainsi d'intervenir dans ces situations délicates autant pour apporter de l'aide que pour calmer les tensions potentielles.
Une proposition qui fait débat
Malgré l'urgence de la situation, les Nations unies restent divisées. Deux blocs émergent : d'un côté, certaines puissances mondiales telles que la Chine et la Russie estiment que l'ONU n'a pas à intervenir dans les problèmes d'environnement qui ne concernent que les experts scientifiques. Quant à l'Allemagne, elle juge que cette action serait "prématurée" alors que Peter Wittig, ambassadeur du pays à l'ONU, a fait part au Huffington Post de ses doutes quant à l'efficacité et la nécessité d'éventuels casques verts : (...) Lire la suite sur maxisciences.com
A l'occasion d'une réunion spéciale sur le climat qui a eu lieu mercredi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a évoqué la création potentielle d'une force de "casques verts" pour désamorcer les conflits provoqués par les catastrophes naturelles, rapporte le Guardian.
En effet, selon Ban Ki-Moon, le changement climatique et les problèmes environnementaux constituent une véritable menace pour la paix et la sécurité internationale, en particulier à cause des catastrophes naturelles que ceux-ci sont capables d'engendrés. Aujourd'hui, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) tire la sonnette d'alarme sur deux augmentations : celle des températures , de 2 à 4 degrés Celsius, et celle du niveau des mers, de 20 à 60 centimètres. Deux changements qui pourraient inclure une multiplication des inondations, tempêtes, sécheresses et autres catastrophes avec pour conséquence jusqu'à 200 millions de réfugiés climatiques. Le rôle des casques verts serait ainsi d'intervenir dans ces situations délicates autant pour apporter de l'aide que pour calmer les tensions potentielles.
Une proposition qui fait débat
Malgré l'urgence de la situation, les Nations unies restent divisées. Deux blocs émergent : d'un côté, certaines puissances mondiales telles que la Chine et la Russie estiment que l'ONU n'a pas à intervenir dans les problèmes d'environnement qui ne concernent que les experts scientifiques. Quant à l'Allemagne, elle juge que cette action serait "prématurée" alors que Peter Wittig, ambassadeur du pays à l'ONU, a fait part au Huffington Post de ses doutes quant à l'efficacité et la nécessité d'éventuels casques verts : (...) Lire la suite sur maxisciences.com
dimanche 24 juillet 2011
La France risque de manquer d'électricité dès 2016
Selon le patron de RTE, la demande d'électricité pourrait excéder la capacité de production française dans cinq ans...
Un déficit de près de trois gigawatts (GW). RTE, le réseau d’acheminement de l’électricité en France, table sur une «défaillance» de l’offre d’électricité en France par rapport à la demande. Dans un entretien au quotidien Les Echos, le président du directoire de RTE, Dominique Maillard, présente les résultats du bilan prévisionnel de l’offre et de la demande d’électricité, publié vendredi. Jusqu’en 2015, les effets de la crise économique devraient permettre de ralentir la consommation d’énergie, mais dès 2016, la France pourrait devoir trouver de nouvelles manières de s’approvisionner en électricité. Sans compter une éventuelle baisse de la production nucléaire, envisagée pour la première fois dans les calculs de RTE.
Pour supporter cette baisse de production, la France devrait à la fois maîtriser sa demande d’énergie et développer les énergies renouvelables: «Nous aurons besoin de 40GW de capacité éolienne et de 25GW de capacité photovoltaïque. Les renouvelables représenteraient ainsi 38% du bouquet énergétique», précise le patron de RTE. Dix gigawatts supplémentaires devraient être encore être trouvés et le réseau de transport de l’électricité amélioré: «Comme il y aura plus d'énergies renouvelables, qui sont intermittentes, il faudra faire en sorte que le réseau européen respire. Dans notre scénario, nous estimons qu'il faudra quasiment doubler les capacités d'interconnexions avec nos voisins, les portant de 14.000MW à 28.000MW. C'est un scénario tendu», juge Dominique Maillard.
http://www.20minutes.fr/article/761114/france-risque-manquer-electricite-des-2016
Un déficit de près de trois gigawatts (GW). RTE, le réseau d’acheminement de l’électricité en France, table sur une «défaillance» de l’offre d’électricité en France par rapport à la demande. Dans un entretien au quotidien Les Echos, le président du directoire de RTE, Dominique Maillard, présente les résultats du bilan prévisionnel de l’offre et de la demande d’électricité, publié vendredi. Jusqu’en 2015, les effets de la crise économique devraient permettre de ralentir la consommation d’énergie, mais dès 2016, la France pourrait devoir trouver de nouvelles manières de s’approvisionner en électricité. Sans compter une éventuelle baisse de la production nucléaire, envisagée pour la première fois dans les calculs de RTE.
Passer à 50% de nucléaire, un scénario «tendu»
Alors que la France produit à l’heure actuelle 65GW d’électricité nucléaire, RTE a tablé sur un scénario «d’érosion» du parc dans lequel les centrales françaises produiraient 40gigawatts en 2030. «Ce scénario pourrait correspondre à une durée d'exploitation des centrales actuelles de quarante ans, avec le remplacement ou la prolongation d'une tranche sur deux, explique Dominique Maillard. Soit une part de l'atome légèrement supérieure à 50 % dans le mix énergétique.»Pour supporter cette baisse de production, la France devrait à la fois maîtriser sa demande d’énergie et développer les énergies renouvelables: «Nous aurons besoin de 40GW de capacité éolienne et de 25GW de capacité photovoltaïque. Les renouvelables représenteraient ainsi 38% du bouquet énergétique», précise le patron de RTE. Dix gigawatts supplémentaires devraient être encore être trouvés et le réseau de transport de l’électricité amélioré: «Comme il y aura plus d'énergies renouvelables, qui sont intermittentes, il faudra faire en sorte que le réseau européen respire. Dans notre scénario, nous estimons qu'il faudra quasiment doubler les capacités d'interconnexions avec nos voisins, les portant de 14.000MW à 28.000MW. C'est un scénario tendu», juge Dominique Maillard.
Les pointes de consommation en hiver s’intensifient
D’autant plus que la demande d’électricité, bien que ralentie par la crise économique, continue à croître: RTE table sur une augmentation de la demande de 0,8% d’ici à 2015 pour le secteur industriel et de 1,3% pour les particuliers et le secteur tertiaire. Le principal problème pour le réseau sont les pointes de consommation, qui ont tendance à s’intensifier. Selon le bilan de RTE, les pointes de 19h en hiver sont passées de 75GW en 2011 à 97GW en 2010 et pourraient atteindre 113GW en 2030. La faute, notamment, au chauffage électrique, qui fait augmenter la consommation d’électricité française de 2,3GW à chaque degré perdu.http://www.20minutes.fr/article/761114/france-risque-manquer-electricite-des-2016
samedi 23 juillet 2011
Fort tremblement de terre au Japon
Un fort séisme de magnitude 6,5 a frappé le nord-est du Japon samedi. La secousse s'est produite à 01H34 locales (04H34 GMT) au large des côtes de la préfécture de Miyagi, la même qui a été dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars, a indiqué l'institut américain de géophysique (USGS).
L'épicentre a été localisé à 125 kilomètres au nord-est de la ville de Sendai, la capitale de la préfecture, à une profondeur de 35,7 km. Le séisme n'a pas provoqué de nouveaux dégâts dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, gravement endommagée par le séisme du 11 mars, a indiqué l'opérateur Tepco.
Ni victime ni dégât n'ont été signalés dans l'immédiat. De son côté, le Centre de surveillance des tsunami dans le Pacifique a indiqué dans un communiqué qu'il n'y avait pas "de menace de tsunami majeur et destructeur".
Les trains à grande vitesse Tohoku Shinkansen ont temporairement cessé avant que le trafic ne reprenne peu après.
Le Japon a été meurtri le 11 mars par le plus violent séisme enregistré sur son territoire, une secousse tellurique de magnitude 9 au large des côtes nord-est suivie d'un tsunami géant, qui ont fait au moins 21.000 morts et disparus selon le plus récent bilan.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/23/97001-20110723FILWWW00325-fort-tremblement-de-terre-au-japon.php
L'épicentre a été localisé à 125 kilomètres au nord-est de la ville de Sendai, la capitale de la préfecture, à une profondeur de 35,7 km. Le séisme n'a pas provoqué de nouveaux dégâts dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, gravement endommagée par le séisme du 11 mars, a indiqué l'opérateur Tepco.
Ni victime ni dégât n'ont été signalés dans l'immédiat. De son côté, le Centre de surveillance des tsunami dans le Pacifique a indiqué dans un communiqué qu'il n'y avait pas "de menace de tsunami majeur et destructeur".
Les trains à grande vitesse Tohoku Shinkansen ont temporairement cessé avant que le trafic ne reprenne peu après.
Le Japon a été meurtri le 11 mars par le plus violent séisme enregistré sur son territoire, une secousse tellurique de magnitude 9 au large des côtes nord-est suivie d'un tsunami géant, qui ont fait au moins 21.000 morts et disparus selon le plus récent bilan.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/23/97001-20110723FILWWW00325-fort-tremblement-de-terre-au-japon.php
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Phénomènes et catastrophes naturelles
Réduire le nucléaire en France : possible, mais compliqué pour RTE
Depuis l'accident de Fukushima en mars dernier, le nucléaire a été maintes fois pointé du doigt, ses détracteurs appelant à une réduction de son importance, notamment en France. Une érosion désormais qualifiée de "possible" sur le plan technique par le gestionnaire de l'électricité haute-tension en France, RTE. L'organisme de service public, filiale d'EDF, publie un bilan prévisionnel qui met en perspective l'offre et la demande dans ce secteur.
Dans une interview aux Echos parue ce vendredi, le président du directoire de RTE, Dominique Maillard, estime qu'il est envisageable que la part du nucléaire en France passe à 50% à l'horizon 2030, contre 75% actuellement. La capacité passerait alors à 40 gigawatts, contre 65 actuellement.
Un scénario plausible au prix de changements
Mais ce changement se ferait au prix de quatre conditions, que Dominique Maillard détaille dans le quotidien économique. La principale ? Le renforcement des réseaux de transport d'électricité dans le pays et aux frontières. Il faudrait également "accentuer les efforts de maîtrise de la demande d'énergie", accentuer le rôle des énergies renouvelables et mettre en place "10 gigawatts supplémentaires de capacité de pointe ou d'effacement."
"C'est un défi à relever, notamment en termes de calendrier", estime Dominique Maillard. Car un tel scénario sous-entend de "doubler les capacités d'interconnexions avec nos voisins" et de "renforcer les liaisons intérieures."Concernant l'arrêt du nucléaire en Allemagne sur la France, Dominique Maillard estime qu'il "aura des conséquences sur le réseau", car il "affecte la gestion des flux partout en Europe" mais qu'aucun "incident majeur" ne devrait survenir cet été. http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/crise-de-la-dette-une-bouffee-d-oxygene-et-apres-6593467.html
Un scénario plausible au prix de changements
Mais ce changement se ferait au prix de quatre conditions, que Dominique Maillard détaille dans le quotidien économique. La principale ? Le renforcement des réseaux de transport d'électricité dans le pays et aux frontières. Il faudrait également "accentuer les efforts de maîtrise de la demande d'énergie", accentuer le rôle des énergies renouvelables et mettre en place "10 gigawatts supplémentaires de capacité de pointe ou d'effacement."
"C'est un défi à relever, notamment en termes de calendrier", estime Dominique Maillard. Car un tel scénario sous-entend de "doubler les capacités d'interconnexions avec nos voisins" et de "renforcer les liaisons intérieures."Concernant l'arrêt du nucléaire en Allemagne sur la France, Dominique Maillard estime qu'il "aura des conséquences sur le réseau", car il "affecte la gestion des flux partout en Europe" mais qu'aucun "incident majeur" ne devrait survenir cet été. http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/crise-de-la-dette-une-bouffee-d-oxygene-et-apres-6593467.html
vendredi 22 juillet 2011
L'Amazonie péruvienne: «Un paradis de la médecine»
En Amazonie péruvienne, le collectif Pur Projet mène un vaste projet de reforestation. L'objectif: lutter contre le réchauffement climatique mais aussi protéger la biodiversité et les traditions locales. De quoi redonner espoir à Wilfriedo Machiavelo, guérisseur qui pratique la médecine traditionnelle depuis 40 ans dans le village de Santa Rosa, sans successeur à ce jour...
Quel type de plantes médicinales trouve-t-on en Amazonie?
L’Amazonie péruvienne est le paradis de la médecine! Mais ce jardin botanique à ciel ouvert est délaissé par les autorités. C’est dommage car on pourrait encore y faire des découvertes. Ici, presque toutes les plantes ont des vertus. Ce n’est pas toujours aussi rapide que la médecine chimique, mais cela marche et c’est bien moins cher. Cette petite plante, juste-là, les gens pensent que c’est une mauvaise herbe. Or, c’est de la «pampa oregano». Infusée, elle coupe presque tous les maux d’estomac. A côté, nous avons «la griffe de chat», qui soulage l’arthrite et les rhumatismes ou le «sang de dragon», une résine cicatrisante. Cet arbre, l’ubos, aide à soigner les ulcères. Là, encore, le Shiric Sanango: le roi de la médecine du Pérou. Il faut le prendre avec des précautions, mais il peut presque tout soigner!
Comment avez-vous été formé?
A l’âge de vingt ans, j’ai été très malade. J’ai passé trois mois alité. Les médecins me donnaient pour mort. C’est là qu’un grand maitre de la médecine naturelle est venu à mon chevet. Grâce à ses soins et à ma volonté de vivre, j’ai guéri. Quand je lui ai demandé de m’apprendre son art, il a ri et m’a rétorqué que cela demandait de grands sacrifices. L’initiation est difficile. On vit seul dans la jungle pendant un an, avec une diète très sévère, sans sel, ni sucre. Le maitre nous enseigne l’usage des racines, des résines, des infusions, qen les expérimentant nous mêmes. Il faut aussi apprendre les nombreux «ikaros», des incantations sacrées qui permettent de transmettre les pouvoirs des plantes, car ici, en Amazonie, nous pensons que ces plantes ont un esprit. Quand j’ai commencé, nous étions une vingtaine d’élèves. J’ai été le seul à résister. Aujourd’hui, les jeunes ne veulent plus se soumettre à cela. Ils préfèrent faire la fête! Et ne peuvent pas toujours se permettre d’arrêter leur travail pour s’initier.
Comment transmettre ce savoir?
J’ai toujours eu un rêve doré: qu’ici, au Pérou, se crée un jour une université nationale de médecine tropicale. Il y a quelques années, lors d’une convention à laquelle ont participé de nombreux politiques, j’ai pu prendre la parole pour demander la création d’une telle école. Ils semblaient bien disposés. Mais le dossier dort toujours du sommeil du juste. Quand j’ai rencontré Tristan Lecomte, patron de Pur Projet et fondateur d’Alter Eco, je lui ai fait part de mon idée. Il m’a écouté et ainsi est né l’idée de créer un jardin botanique de médecine amazonienne. Nous allons planter une centaine d’arbres pour notre usage mais aussi pour transmettre notre savoir. Bientôt, des élèves de l’école de médecine de Tarapoto devraient recevoir des bourses pour venir étudier nos traditions.
Forêt amazonienne, barrage au pétrole
http://www.20minutes.fr/article/760574/amazonie-peruvienne-un-paradis-medecine
Quel type de plantes médicinales trouve-t-on en Amazonie?
L’Amazonie péruvienne est le paradis de la médecine! Mais ce jardin botanique à ciel ouvert est délaissé par les autorités. C’est dommage car on pourrait encore y faire des découvertes. Ici, presque toutes les plantes ont des vertus. Ce n’est pas toujours aussi rapide que la médecine chimique, mais cela marche et c’est bien moins cher. Cette petite plante, juste-là, les gens pensent que c’est une mauvaise herbe. Or, c’est de la «pampa oregano». Infusée, elle coupe presque tous les maux d’estomac. A côté, nous avons «la griffe de chat», qui soulage l’arthrite et les rhumatismes ou le «sang de dragon», une résine cicatrisante. Cet arbre, l’ubos, aide à soigner les ulcères. Là, encore, le Shiric Sanango: le roi de la médecine du Pérou. Il faut le prendre avec des précautions, mais il peut presque tout soigner!
Comment avez-vous été formé?
A l’âge de vingt ans, j’ai été très malade. J’ai passé trois mois alité. Les médecins me donnaient pour mort. C’est là qu’un grand maitre de la médecine naturelle est venu à mon chevet. Grâce à ses soins et à ma volonté de vivre, j’ai guéri. Quand je lui ai demandé de m’apprendre son art, il a ri et m’a rétorqué que cela demandait de grands sacrifices. L’initiation est difficile. On vit seul dans la jungle pendant un an, avec une diète très sévère, sans sel, ni sucre. Le maitre nous enseigne l’usage des racines, des résines, des infusions, qen les expérimentant nous mêmes. Il faut aussi apprendre les nombreux «ikaros», des incantations sacrées qui permettent de transmettre les pouvoirs des plantes, car ici, en Amazonie, nous pensons que ces plantes ont un esprit. Quand j’ai commencé, nous étions une vingtaine d’élèves. J’ai été le seul à résister. Aujourd’hui, les jeunes ne veulent plus se soumettre à cela. Ils préfèrent faire la fête! Et ne peuvent pas toujours se permettre d’arrêter leur travail pour s’initier.
Comment transmettre ce savoir?
J’ai toujours eu un rêve doré: qu’ici, au Pérou, se crée un jour une université nationale de médecine tropicale. Il y a quelques années, lors d’une convention à laquelle ont participé de nombreux politiques, j’ai pu prendre la parole pour demander la création d’une telle école. Ils semblaient bien disposés. Mais le dossier dort toujours du sommeil du juste. Quand j’ai rencontré Tristan Lecomte, patron de Pur Projet et fondateur d’Alter Eco, je lui ai fait part de mon idée. Il m’a écouté et ainsi est né l’idée de créer un jardin botanique de médecine amazonienne. Nous allons planter une centaine d’arbres pour notre usage mais aussi pour transmettre notre savoir. Bientôt, des élèves de l’école de médecine de Tarapoto devraient recevoir des bourses pour venir étudier nos traditions.
Forêt amazonienne, barrage au pétrole
http://www.20minutes.fr/article/760574/amazonie-peruvienne-un-paradis-medecine
jeudi 21 juillet 2011
Réchauffement : faute de l'empêcher, peut-on s'en accommoder ?
Il n'est plus temps de l'empêcher : le réchauffement de la planète est inéluctable. Fort de ce constat, le ministère de l'environnement présente 230 mesures pour limiter ses effets. "L'incertitude qui plane encore sur (l') ampleur (du réchauffement climatique) ne doit pas empêcher l'action", souligne le ministère à propos de son plan national d'adaptation. Sur 5 ans, c'est le premier du genre adopté par un pays de l'Union européenne. Il établit un catalogue de mesures et recommandations pour l'agriculture, la gestion de l'eau et des forêts, les transports, la prévention des catastrophes comme les inondations, ou encore l'adaptation du tourisme à la nouvelle donne climatique, marquée par une hausse de 2 à 3 degrés d'ici la fin du siècle, selon les scénarios des experts.
Pour le seul exemple de l'eau, le plan reprend l'idée d'une réduction de la consommation de 20% d'ici 2020 avancée en mai dernier, par des aides pour récupérer l'eau de pluie, réutiliser les eaux usées traitées, améliorer les performances des tours réfrigérantes des centrales nucléaires ou encore mieux détecter les fuites sur les réseaux d'approvisionnement en eau potable. Ces dernières sont actuellement responsables de 25% des pertes de ce précieux élément naturel.
Un groupe de veille santé-climat
Côté santé, les hausses de températures vont favoriser le développement d'insectes, de micro-organismes producteurs de toxines et de pollen allergisant. La création d'un groupe de veille santé-climat devra alerter les pouvoirs publics sur les situations critiques. Tirant les enseignements de la canicule de 2003, qui avait provoqué des déformations de rails, le plan se penche sur l'adaptation des infrastructures de transports avec la mise en place, entre autres, d'une méthodologie d'évaluation de la vulnérabilité des réseaux.
mercredi 20 juillet 2011
Les diagnostics de performance énergétique dans le viseur de la justice
Pour la première fois, un diagnostiqueur de la performance énergétique d'un bien immobilier a été condamné pour avoir fourni des informations erronées. Une décision qui relance la polémique sur cet outil, et sur la «valeur verte» de l'immobilier...
Le diagnostic de performance énergétique (DPE)… pas très performant. Depuis l’obligation, au 1er janvier 2011, de son affichage sur les petites annonces des biens immobiliers à vendre et à louer, le DPE est régulièrement montré du doigt, et la fiabilité de certains diagnostiqueurs fait débat. Le Tribunal de Grande Instance de Paris vient de donner un sérieux coup de semonce à la profession en condamnant, pour la première fois, un diagnostiqueur parisien à 40.000 euros de dommages et intérêts pour un DPE erroné. Le diagnostic portait sur une maison dans l’Essonne, et faisait état de l’existence d’une chaudière à gaz, de radiateurs à eau chaude et de panneaux rayonnants, alors que le bien ne comportait qu’un ballon électrique et des radiateurs électriques. Il mentionnait l’existence de doubles-vitrages sur les fenêtres alors que plus de 90% en étaient dépourvues. Les frais annuels d’énergie étaient évalués à 1.183 euros par an, alors qu’un nouveau DPE concluait à une consommation annuelle de 6.127 euros. Au final, le diagnostiqueur avait classé la maison en catégorie C, alors qu’elle relevait du niveau G, c’est-à-dire le plus bas.
S’il est obligatoire au moment de la mise sur le marché du bien, le DPE n’a qu’une valeur informative, et n’est pas opposable, c’est-à-dire que l’acquéreur ne peut pas se retourner contre le vendeur. Mais comme le fait remarquer Philippe Pelletier, avocat et président du comité stratégique du Plan bâtiment du Grenelle de l'Environnement, «le diagnostiqueur n’en est pas moins responsable de ses actes, et celui qui commet une grossière erreur doit en assumer les conséquences.» «Ce jugement aura le mérite de sensibiliser certains professionnels», admet Sidonie Fraiche-Dupeyrat, avocate au cabinet Pelletier et associé. Mais elle s’empresse d’ajouter que cette décision n’en est pas moins «surprenante» et qu’elle «pose beaucoup de questions».
Reste à savoir enfin si le diagnostiqueur est davantage coupable que l’outil lui-même. «Nous savons que la pertinence du DPE est moyenne, et qu’il importe que cet outil augmente en fiabilité», estime Philippe Pelletier. «C’est pourquoi le secrétaire d’Etat au logement Benoist Apparu a décidé de le faire passer de 30 à 60 critères». Les détails des informations qui ont permis de réaliser le diagnostic seront également annexés au DPE. Enfin, concernant les copropriétés, le diagnostic devrait porter sur l’ensemble de l’immeuble, et non plus uniquement sur le lot concerné. Attendue depuis avril, cette réforme devrait voir le jour pour le début de l’année 2012.
http://www.20minutes.fr/article/759776/diagnostics-performance-energetique-viseur-justice
Le diagnostic de performance énergétique (DPE)… pas très performant. Depuis l’obligation, au 1er janvier 2011, de son affichage sur les petites annonces des biens immobiliers à vendre et à louer, le DPE est régulièrement montré du doigt, et la fiabilité de certains diagnostiqueurs fait débat. Le Tribunal de Grande Instance de Paris vient de donner un sérieux coup de semonce à la profession en condamnant, pour la première fois, un diagnostiqueur parisien à 40.000 euros de dommages et intérêts pour un DPE erroné. Le diagnostic portait sur une maison dans l’Essonne, et faisait état de l’existence d’une chaudière à gaz, de radiateurs à eau chaude et de panneaux rayonnants, alors que le bien ne comportait qu’un ballon électrique et des radiateurs électriques. Il mentionnait l’existence de doubles-vitrages sur les fenêtres alors que plus de 90% en étaient dépourvues. Les frais annuels d’énergie étaient évalués à 1.183 euros par an, alors qu’un nouveau DPE concluait à une consommation annuelle de 6.127 euros. Au final, le diagnostiqueur avait classé la maison en catégorie C, alors qu’elle relevait du niveau G, c’est-à-dire le plus bas.
S’il est obligatoire au moment de la mise sur le marché du bien, le DPE n’a qu’une valeur informative, et n’est pas opposable, c’est-à-dire que l’acquéreur ne peut pas se retourner contre le vendeur. Mais comme le fait remarquer Philippe Pelletier, avocat et président du comité stratégique du Plan bâtiment du Grenelle de l'Environnement, «le diagnostiqueur n’en est pas moins responsable de ses actes, et celui qui commet une grossière erreur doit en assumer les conséquences.» «Ce jugement aura le mérite de sensibiliser certains professionnels», admet Sidonie Fraiche-Dupeyrat, avocate au cabinet Pelletier et associé. Mais elle s’empresse d’ajouter que cette décision n’en est pas moins «surprenante» et qu’elle «pose beaucoup de questions».
Le diagnostiqueur davantage coupable que l’outil lui-même?
«Dans le cas présent, les erreurs sont tellement grossières que le vendeur ou l’acquéreur du bien auraient pu s’en rendre compte eux-mêmes, et se rapprocher du diagnostiqueur. C’aurait été du bon sens. Mais surtout, le préjudice retenu appelle quelques commentaires. L’acquéreur a demandé que lui soit remboursé le surcoût énergétique sur vingt ans, soit 100.400 euros, ainsi qu’une indemnisation correspondant aux travaux à réaliser pour atteindre la performance énergétique annoncée, soit près de 130.000 euros. Le tribunal a retenu que l’acquéreur n’a pas pu discuter le prix de vente, ne disposant pas de la bonne information. C’est très surprenant car cela laisse entendre que le DPE a un impact sur la valeur du bien, ce que les professionnels ne constatent pas sur le terrain. Ceux qui réalisent les évaluations immobilières ne tiennent pas compte de la performance énergétique du bien.»Reste à savoir enfin si le diagnostiqueur est davantage coupable que l’outil lui-même. «Nous savons que la pertinence du DPE est moyenne, et qu’il importe que cet outil augmente en fiabilité», estime Philippe Pelletier. «C’est pourquoi le secrétaire d’Etat au logement Benoist Apparu a décidé de le faire passer de 30 à 60 critères». Les détails des informations qui ont permis de réaliser le diagnostic seront également annexés au DPE. Enfin, concernant les copropriétés, le diagnostic devrait porter sur l’ensemble de l’immeuble, et non plus uniquement sur le lot concerné. Attendue depuis avril, cette réforme devrait voir le jour pour le début de l’année 2012.
http://www.20minutes.fr/article/759776/diagnostics-performance-energetique-viseur-justice
mardi 19 juillet 2011
Vacances: des séjours 100% végétariens
Voyager tout en respectant son mode de vie végétarien n'est pas toujours simple. Inde, Thaïlande, Crète, Chine, Turquie… Voyage Végétarien vous proposent des séjours sur mesure...
«Nous n’éditons pas de catalogue, prévient Frédéric Prioré, co-fondateur de Voyage végétarien. Que vous partiez en famille, en couple ou entre amis, selon vos disponibilités, votre budget et vos envies, nous élaborons des séjours personnalisés sur deux semaines minimum.» Au menu: «Popottes Chinoises», «Délices d’Istanbul», «Saveurs du Kérala»…
Plusieurs formules s’offrent à vous: accompagnement quotidien ou ponctuel d’un guide local, déplacements en transports locaux ou en voiture privée avec chauffeur, pension complète ou demi-pension…
L’objectif? Montrer toutes les facettes d’un pays, loin des clichés du tourisme de masse. Mais aussi prouver que la cuisine végétarienne, ce n’est pas seulement des plats sans viande. «C’est une cuisine riche et variée, souligne Frédéric Prioré. Ces voyages sont aussi des découvertes culinaires, via des dégustations de spécialités locales, des promenades dans les marchés ou encore des cours de cuisine en famille et des rencontres avec des artisans.»
En Inde du Sud, au Kerala, vous pouvez ainsi partir à la découverte de la cuisine ayurvédique, faire une petite croisière en «house boat», plonger au sein des plantations de thé, être hébergé dans un gîte écologique au cœur de la jungle, déambuler dans les marchés locaux, déguster des spécialités à base de coco, de citronnelle…
Voyage végétarien, qui est membre de l’ATES, réseau de Tourisme Equitable et Solidaire, c’est donc une façon différente de découvrir un pays, et ses habitants. Dès l’automne prochain, de courts séjours seront proposés en Europe.
http://www.20minutes.fr/article/759124/vacances-sejours-100-vegetariens
Plus d’infos : www.voyagevegetarien.com
«Nous n’éditons pas de catalogue, prévient Frédéric Prioré, co-fondateur de Voyage végétarien. Que vous partiez en famille, en couple ou entre amis, selon vos disponibilités, votre budget et vos envies, nous élaborons des séjours personnalisés sur deux semaines minimum.» Au menu: «Popottes Chinoises», «Délices d’Istanbul», «Saveurs du Kérala»…
Plusieurs formules s’offrent à vous: accompagnement quotidien ou ponctuel d’un guide local, déplacements en transports locaux ou en voiture privée avec chauffeur, pension complète ou demi-pension…
L’objectif? Montrer toutes les facettes d’un pays, loin des clichés du tourisme de masse. Mais aussi prouver que la cuisine végétarienne, ce n’est pas seulement des plats sans viande. «C’est une cuisine riche et variée, souligne Frédéric Prioré. Ces voyages sont aussi des découvertes culinaires, via des dégustations de spécialités locales, des promenades dans les marchés ou encore des cours de cuisine en famille et des rencontres avec des artisans.»
En Inde du Sud, au Kerala, vous pouvez ainsi partir à la découverte de la cuisine ayurvédique, faire une petite croisière en «house boat», plonger au sein des plantations de thé, être hébergé dans un gîte écologique au cœur de la jungle, déambuler dans les marchés locaux, déguster des spécialités à base de coco, de citronnelle…
Voyage végétarien, qui est membre de l’ATES, réseau de Tourisme Equitable et Solidaire, c’est donc une façon différente de découvrir un pays, et ses habitants. Dès l’automne prochain, de courts séjours seront proposés en Europe.
http://www.20minutes.fr/article/759124/vacances-sejours-100-vegetariens
Plus d’infos : www.voyagevegetarien.com
lundi 18 juillet 2011
Climat: les forêts absorbent un tiers du CO2 émis
Les auteurs de l'étude alertent contre la déforestation, qui pourrait avoir de graves conséquences sur le climat...
Le parc forestier mondial absorbe un tiers du CO2 émis par les combustibles fossiles dans l'atmosphère, selon une étude internationale qui alerte, en parallèle, sur les conséquences dramatiques de la déforestation dans le contexte du réchauffement climatique. «Si demain on arrêtait la déforestation, les forêts existantes et celles au stade de la reconstitution absorberaient alors la moitié des émissions des combustibles fossiles», a souligné Pep Canadell, coauteur de l'étude publiée par la revue américaine Science.
Les forêts de la planète absorbent 2,4 milliards de tonnes de carbone par an, selon cette première étude chiffrée de la contribution des forêts boréales, tropicales et des régions tempérées au cycle du carbone. La déforestation, elle, est responsable de l'émission de 2,9 milliards de tonnes par an, soit environ 26% du total des émissions. Les émissions des combustibles fossiles se chiffrent, elles, à plus de 8 milliards de tonnes par an. Les données, portant sur la période 1990 à 2007, ont été compilées pendant deux ans par une équipe internationale de chercheurs experts du réchauffement climatique.
Selon Pep Canadell, deux leçons principales sont à tirer de cette étude. «Les forêts ne sont pas seulement de très importants réservoirs de carbone mais elles absorbent également très activement le CO2 produit par les activités humaines, aussi les forêts prennent de plus en plus le devant de la scène dans une stratégie pour protéger notre climat», selon lui. La seconde leçon est que les économies rendues possibles par une meilleure gestion de la forêt, en exploitant notamment les bénéfices de la réduction de la déforestation seront bien «plus importantes que ce que l'on pensait». Il a notamment souligné l'aspect financier dans le cadre du marché du carbone et des compensations prévues dans le mécanisme REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts). Ce mécanisme a été adopté formellement à la conférence de l'ONU sur le climat à Cancun (Mexique) fin 2010. Il vise à pousser les pays ayant des forêts tropicales à éviter de les couper ou à les gérer de manière durable, en leur versant des compensations financières.
http://www.20minutes.fr/article/758108/climat-forets-absorbent-tiers-co2-emis
Le parc forestier mondial absorbe un tiers du CO2 émis par les combustibles fossiles dans l'atmosphère, selon une étude internationale qui alerte, en parallèle, sur les conséquences dramatiques de la déforestation dans le contexte du réchauffement climatique. «Si demain on arrêtait la déforestation, les forêts existantes et celles au stade de la reconstitution absorberaient alors la moitié des émissions des combustibles fossiles», a souligné Pep Canadell, coauteur de l'étude publiée par la revue américaine Science.
Les forêts de la planète absorbent 2,4 milliards de tonnes de carbone par an, selon cette première étude chiffrée de la contribution des forêts boréales, tropicales et des régions tempérées au cycle du carbone. La déforestation, elle, est responsable de l'émission de 2,9 milliards de tonnes par an, soit environ 26% du total des émissions. Les émissions des combustibles fossiles se chiffrent, elles, à plus de 8 milliards de tonnes par an. Les données, portant sur la période 1990 à 2007, ont été compilées pendant deux ans par une équipe internationale de chercheurs experts du réchauffement climatique.
La lutte contre la déforestation permet des bénéfices financiers
L'étude a montré pour la première fois que dans les régions tropicales le volume de carbone émis du fait de la déforestation a été contrebalancé par celui absorbé par les forêts primaires intactes avec, au final, un bilan carbone presque nul. Les chercheurs ont mis en évidence que les rejets de CO2 lors de la déforestation ont été compensés par l'absorption de CO2 par la repousse des forêts secondaires dans les zones où l'agriculture a été abandonnée.Selon Pep Canadell, deux leçons principales sont à tirer de cette étude. «Les forêts ne sont pas seulement de très importants réservoirs de carbone mais elles absorbent également très activement le CO2 produit par les activités humaines, aussi les forêts prennent de plus en plus le devant de la scène dans une stratégie pour protéger notre climat», selon lui. La seconde leçon est que les économies rendues possibles par une meilleure gestion de la forêt, en exploitant notamment les bénéfices de la réduction de la déforestation seront bien «plus importantes que ce que l'on pensait». Il a notamment souligné l'aspect financier dans le cadre du marché du carbone et des compensations prévues dans le mécanisme REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts). Ce mécanisme a été adopté formellement à la conférence de l'ONU sur le climat à Cancun (Mexique) fin 2010. Il vise à pousser les pays ayant des forêts tropicales à éviter de les couper ou à les gérer de manière durable, en leur versant des compensations financières.
http://www.20minutes.fr/article/758108/climat-forets-absorbent-tiers-co2-emis
dimanche 17 juillet 2011
Le projet de réforme européen de la pêche jugé «inacceptable» par la France
Ce serait «l'arrêt de mort de la pêche française» pour Bruno Le Maire...
La réforme de la politique commune de la pêche proposée par la Commission européenne a été qualifiée «d'inacceptable en l'état» par le ministre français de la Pêche Bruno Le Maire, qui estime qu'elle entraînerait un «arrêt de mort pour la pêche française». Le projet présenté mercredi par la commissaire européenne Maria Damanaki «signifierait un arrêt de mort pour la pêche en France et en Europe», a affirmé Bruno Le Maire dans un entretien à l'hebdomadaire Le Marin publié vendredi. «Je ne laisserai pas passer ce projet en l'état», a-t-il ajouté.
Ce système de marché des droits de pêche, avec comme garde-fou l'exclusion des navires de moins de 12 mètres non équipés d'engins traînants, comme les chaluts ou les dragues, a été mis en place au Canada «où cela ne fonctionne absolument pas car c'est trop complexe», souligne-t-on au ministère. Le secteur de la pêche en France est essentiellement artisanal, la plupart des 7.208 navires de pêche (chiffres de l'UE de juin 2011) faisant moins de 20 mètres. L'introduction de quotas individuels transférables concernerait 25,7% de la flotte française, soit 1.857 navires. A l'échelle européenne, 21,5% de l'ensemble des navires seraient concernés.
Le troisième point de désaccord avec le projet de la Commission européenne concerne l'objectif d'un rendement maximum durable (RMD) d'ici 2015. Selon Paris, l'objectif est souhaitable mais pas en 2015, parce que les conséquences économiques seraient extrêmement lourdes et conduiraient par exemple les pêcheurs de soles, qui représentent la moitié du secteur en France, à diviser leur quota par deux. De plus, souligne-t-on de même source, la conférence de Nagoya sur la biodiversité l'an dernier avait fixé l'échéance à 2020.
http://www.20minutes.fr/article/758352/projet-reforme-europeen-peche-juge-inacceptable-france
La réforme de la politique commune de la pêche proposée par la Commission européenne a été qualifiée «d'inacceptable en l'état» par le ministre français de la Pêche Bruno Le Maire, qui estime qu'elle entraînerait un «arrêt de mort pour la pêche française». Le projet présenté mercredi par la commissaire européenne Maria Damanaki «signifierait un arrêt de mort pour la pêche en France et en Europe», a affirmé Bruno Le Maire dans un entretien à l'hebdomadaire Le Marin publié vendredi. «Je ne laisserai pas passer ce projet en l'état», a-t-il ajouté.
Une «absurdité politique»
Rappelant que la France «importe déjà 80% des produits de la mer consommés», il qualifie «d'absurdité politique» une réforme qui viserait à restreindre les activités des pêcheurs de l'UE «pour favoriser encore plus les importations» et donc des méthodes de pêches sans aucune contrainte. Passant en revue les trois principaux points «inacceptables», le ministre a épinglé l'idée d'instaurer des quotas individuels transférables, «car ils mettraient, à terme, les navires artisans dans les mains de la grande pêche industrielle».Ce système de marché des droits de pêche, avec comme garde-fou l'exclusion des navires de moins de 12 mètres non équipés d'engins traînants, comme les chaluts ou les dragues, a été mis en place au Canada «où cela ne fonctionne absolument pas car c'est trop complexe», souligne-t-on au ministère. Le secteur de la pêche en France est essentiellement artisanal, la plupart des 7.208 navires de pêche (chiffres de l'UE de juin 2011) faisant moins de 20 mètres. L'introduction de quotas individuels transférables concernerait 25,7% de la flotte française, soit 1.857 navires. A l'échelle européenne, 21,5% de l'ensemble des navires seraient concernés.
L’interdiction des rejets en mer fait débat
Second point «inacceptable» pour Paris, l'interdiction généralisée d'ici 2016 des rejets en mer des poissons non commercialisables. La commissaire propose d'aider le secteur pour transformer ces rejets en farines, les congeler ou les donner aux banques alimentaires. «Cela n'a aucun sens pour la préservation de la ressource», selon Bruno Le Maire. Le gouvernement, ajoute-t-on au ministère, pense «comme les pêcheurs qu'il faut trier au fond de la mer et pas sur les navires» et prône une approche pragmatique adaptée à chaque type de pêche avec, entre autres, des filets adéquats. Dans le cas de la pêche à la langoustine dans le Golfe de Gascogne, rappelle-t-on, l'introduction de filets spécifiques a permis de réduire les rejets de petits merlus sous taille à 15% contre 50% auparavant. Avant toute décision à Bruxelles, Paris réclame un état des lieux de ce qui est rejeté par les navires et dans quels types de pêches.Le troisième point de désaccord avec le projet de la Commission européenne concerne l'objectif d'un rendement maximum durable (RMD) d'ici 2015. Selon Paris, l'objectif est souhaitable mais pas en 2015, parce que les conséquences économiques seraient extrêmement lourdes et conduiraient par exemple les pêcheurs de soles, qui représentent la moitié du secteur en France, à diviser leur quota par deux. De plus, souligne-t-on de même source, la conférence de Nagoya sur la biodiversité l'an dernier avait fixé l'échéance à 2020.
http://www.20minutes.fr/article/758352/projet-reforme-europeen-peche-juge-inacceptable-france
samedi 16 juillet 2011
Douze éco-gestes pour les enfants
C'est en apprenant l'écologie aux enfants qu'ils deviendront des adultes responsable. Avec Noéconservation...
1- Je n’achète pas d’animaux exotiques
Avoir un iguane ou un perroquet, cela fait parfois envie, c’est rigolo. Mais c’est très mauvais pour eux, car beaucoup meurent pendant le voyage en avion ou en bateau. Amuse-toi plutôt à observer avec des jumelles les animaux qui t’entourent dans la nature, sans essayer de les attraper (cela leur fait peur et peut les blesser) ni les nourrir (ce que tu apportes ne leur convient pas toujours). Et si tu veux un animal, choisis un chat ou un chien.
2- Je respecte la nature
La nature est belle, mais fragile: regarde les animaux sans leur courir après ni essayer de les tuer! Lors de tes promenades, n’arrache pas les fleurs ni les champignons, car les plantes ont des racines sous la terre, qui sont indispensables à leur vie! Si tu veux faire un joli bouquet, coupe la tige sans arracher les racines, mais renseigne-toi, car de nombreuses plantes sont protégées et leur cueillette réglementée. Quant aux champignons, ils sont parfois toxiques et peuvent te rendre malade.
3- Je cherche sur les étiquettes les produits français
Ce que l’on achète vient souvent d’autres pays, et parfois de très loin. Pour apporter ces produits en France, il a fallu les transporter par avion, ce qui pollue beaucoup et participe au changement climatique et à la disparition des plantes et des animaux. Regarde sur l’étiquette d’où vient le vêtement ou le jouet que tu veux acheter et choisis de préférence celui qui vient de France.
4- Mes déchets
Chez toi, tu as sans doute plusieurs poubelles: une pour les déchets qui ne se recyclent pas (pots de yaourts, sachets de biscuits…) et une pour ceux qui se recyclent : emballages cartons, canettes de soda, flacons plastiques, et parfois papier. Avec ces déchets triés, on pourra fabriquer de nouveaux produits: c’est le recyclage. Bien trier ses déchets contribue donc à préserver l’environnement.
5- Je vais à l’école à pied, à vélo ou en bus
Si ton école n’est pas très loin de chez toi, demande à tes parents si tu peux y aller plutôt à pied, à vélo ou en rollers: cela évite d’utiliser la voiture, qui pollue, et puis cela fait faire un peu de sport! Si ton école est trop loin, prends les transports en commun.
Plus d'éco-gestes pour les enfants sur Néoplanète
http://www.20minutes.fr/article/758250/douze-eco-gestes-enfants
1- Je n’achète pas d’animaux exotiques
Avoir un iguane ou un perroquet, cela fait parfois envie, c’est rigolo. Mais c’est très mauvais pour eux, car beaucoup meurent pendant le voyage en avion ou en bateau. Amuse-toi plutôt à observer avec des jumelles les animaux qui t’entourent dans la nature, sans essayer de les attraper (cela leur fait peur et peut les blesser) ni les nourrir (ce que tu apportes ne leur convient pas toujours). Et si tu veux un animal, choisis un chat ou un chien.
2- Je respecte la nature
La nature est belle, mais fragile: regarde les animaux sans leur courir après ni essayer de les tuer! Lors de tes promenades, n’arrache pas les fleurs ni les champignons, car les plantes ont des racines sous la terre, qui sont indispensables à leur vie! Si tu veux faire un joli bouquet, coupe la tige sans arracher les racines, mais renseigne-toi, car de nombreuses plantes sont protégées et leur cueillette réglementée. Quant aux champignons, ils sont parfois toxiques et peuvent te rendre malade.
3- Je cherche sur les étiquettes les produits français
Ce que l’on achète vient souvent d’autres pays, et parfois de très loin. Pour apporter ces produits en France, il a fallu les transporter par avion, ce qui pollue beaucoup et participe au changement climatique et à la disparition des plantes et des animaux. Regarde sur l’étiquette d’où vient le vêtement ou le jouet que tu veux acheter et choisis de préférence celui qui vient de France.
4- Mes déchets
Chez toi, tu as sans doute plusieurs poubelles: une pour les déchets qui ne se recyclent pas (pots de yaourts, sachets de biscuits…) et une pour ceux qui se recyclent : emballages cartons, canettes de soda, flacons plastiques, et parfois papier. Avec ces déchets triés, on pourra fabriquer de nouveaux produits: c’est le recyclage. Bien trier ses déchets contribue donc à préserver l’environnement.
5- Je vais à l’école à pied, à vélo ou en bus
Si ton école n’est pas très loin de chez toi, demande à tes parents si tu peux y aller plutôt à pied, à vélo ou en rollers: cela évite d’utiliser la voiture, qui pollue, et puis cela fait faire un peu de sport! Si ton école est trop loin, prends les transports en commun.
Plus d'éco-gestes pour les enfants sur Néoplanète
http://www.20minutes.fr/article/758250/douze-eco-gestes-enfants
vendredi 15 juillet 2011
Japon: Pousses de bambou, feuilles de thé et abricots fortement contaminés par la radioactivité
Les dernières mesures de contamination radioactive après l'accident de Fukushima ont mis en évidence des taux élevés de césium dans ces végétaux...
Selon les dernières mesures publiées par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ce mercredi, la contamination radioactive des terres provoquée par la catastrophe de Fukushima a durablement atteint les végétaux, au premier rang desquels les pousses de bambou, les feuilles de thé et les abricots. Les taux de césium observés dans plusieurs régions japonaises, sont plus élevés que les taux admissibles pour leur consommation.
Si l’IRSN estime que les prochaines récoltes auront des taux moindres, la consommation de ces plantes doit rester sous surveillance dans les mois voire les années à venir car «les produits conditionnés issus des premières récoltes sont susceptibles de perdurer sur le marché durant des mois», prévient l’IRSN.
Les abricotiers étaient déjà en fleurs en mars, et les fruits ont été récoltés dès la fin mai. Fortement contaminés, les abricots japonais pourraient porter les traces de Fukushima pendant encore plusieurs années.
http://www.20minutes.fr/article/757718/japon-pousses-bambou-feuilles-the-abricots-fortement-contamines-radioactivite
Selon les dernières mesures publiées par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ce mercredi, la contamination radioactive des terres provoquée par la catastrophe de Fukushima a durablement atteint les végétaux, au premier rang desquels les pousses de bambou, les feuilles de thé et les abricots. Les taux de césium observés dans plusieurs régions japonaises, sont plus élevés que les taux admissibles pour leur consommation.
Les abricots japonais contaminés pour longtemps
Lors de l’accident, en mars, les bambous et les théiers portaient leur feuillage de printemps qui a absorbé les dépôts radioactifs. La plante entière s’est trouvée contaminée par le césium, et les nouvelles pousses ont également été contaminées. Les récoltes de juin présentaient des taux de césium atteignant 1.000 becquerels par kilo pour le thé et 2.000 becquerels par kilo pour le bambou dans des régions éloignées de plusieurs centaines de kilomètres de la centrale de Fukushima.Si l’IRSN estime que les prochaines récoltes auront des taux moindres, la consommation de ces plantes doit rester sous surveillance dans les mois voire les années à venir car «les produits conditionnés issus des premières récoltes sont susceptibles de perdurer sur le marché durant des mois», prévient l’IRSN.
Les abricotiers étaient déjà en fleurs en mars, et les fruits ont été récoltés dès la fin mai. Fortement contaminés, les abricots japonais pourraient porter les traces de Fukushima pendant encore plusieurs années.
La contamination des bœufs est exceptionnelle
Concernant la viande de bœuf, l’IRSN précise que le cas du troupeau de Minamisoma, fortement contaminé, est exceptionnel. Les mesures précédentes n’avaient révélé que de faibles contaminations dans la viande (bœuf, porc et poulet) et dans les œufs.http://www.20minutes.fr/article/757718/japon-pousses-bambou-feuilles-the-abricots-fortement-contamines-radioactivite
jeudi 14 juillet 2011
Une falaise qui protégeait Fukushima contre les tsunamis rabotée lors de la construction de la centrale
Un ancien salarié de Tepco dénonce une manoeuvre purement économique...
La nature est bien faite: à Fukushima, bien avant que cette région japonaise ne devienne tristement célèbre, une falaise haute de 35m formait un barrage naturel contre l’océan et les tsunamis relativement fréquents dans cette zone sismique. Mais les intérêts économiques vont parfois à l’encontre de la nature: un ancien employé de Tepco, Katsumi Naganuma, âgé de 70 ans, a déclaré mardi au Japan Times avoir assisté au rabotage de la falaise lors de la construction de la centrale, il y a quarante ans. Ce serait notamment pour réduire les coûts de transport de l’eau de mer servant au refroidissement de la centrale que Tepco a écrêté la falaise de 25m.
La décision d’abaisser la falaise a été prise par Tepco avec l’autorisation des autorités de sûreté nucléaire japonaises et la bénédiction des sismologues qui pensaient alors que des séismes et des tsunamis majeurs ne frapperaient pas la centrale. «Durant les 700 dernières années, Fukushima n’a subi aucun dommage important à cause d’un séisme, excepté dans la zone de Aizu, peut-on lire dans un rapport de 1966 soumis au gouvernement japonais pour obtenir l’autorisation de construction de la centrale. En conséquence, le site peut être considéré comme une zone à faible sismicité.» Les sismologues avaient alors estimé que le plus fort tsunami qui toucherait Fukushima ne serait haut que de 3,1m. Les vagues qui se sont abattues sur la centrale le 11 mars dernier mesuraient 14m.
Deux documents rédigés par des ingénieurs de Tepco dans les années 1960 laissent toutefois penser que la principale raison pour raboter la falaise a été une analyse coûts-bénéfices concernant les pompes à eau de mer: «Nous avons décidé de construire la centrale au niveau de la mer après avoir comparé les coûts de construction avec les coûts occasionnés par l’élévation des pompes», écrivait Hiroshi Kaburaki, responsable de la construction du réacteur numéro 1 de Fukushima, en janvier 1969.
Selon un bilan publié mardi par l’assureur allemand Munich Re, le séisme du 11 mars a coûté 210 milliards de dollars (150 milliards d’euros) au Japon. Tepco a subi un déficit net d’environ 11 milliards d'euros lors de l'exercice 2010-2011 et pourrait avoir à débourser plus de 8,5 milliards d'euros d'indemnités aux personnes évacuées.
http://www.20minutes.fr/article/757562/falaise-protegeait-fukushima-contre-tsunamis-rabotee-lors-construction-centrale
La nature est bien faite: à Fukushima, bien avant que cette région japonaise ne devienne tristement célèbre, une falaise haute de 35m formait un barrage naturel contre l’océan et les tsunamis relativement fréquents dans cette zone sismique. Mais les intérêts économiques vont parfois à l’encontre de la nature: un ancien employé de Tepco, Katsumi Naganuma, âgé de 70 ans, a déclaré mardi au Japan Times avoir assisté au rabotage de la falaise lors de la construction de la centrale, il y a quarante ans. Ce serait notamment pour réduire les coûts de transport de l’eau de mer servant au refroidissement de la centrale que Tepco a écrêté la falaise de 25m.
Les sismologues estimaient que les vagues ne dépasseraient pas 3m
Dans les années 1960, Katsumi Naganuma travaillait à la construction de la centrale de Fukushima. Aujourd’hui, il a été obligé d’évacuer la région: «Quand je vois la situation dans laquelle nous sommes, je me dis que nous n’aurions pas dû raboter autant la falaise», confie-t-il au Japan Times, qui s’est penché sur des documents datant de la construction de la centrale.La décision d’abaisser la falaise a été prise par Tepco avec l’autorisation des autorités de sûreté nucléaire japonaises et la bénédiction des sismologues qui pensaient alors que des séismes et des tsunamis majeurs ne frapperaient pas la centrale. «Durant les 700 dernières années, Fukushima n’a subi aucun dommage important à cause d’un séisme, excepté dans la zone de Aizu, peut-on lire dans un rapport de 1966 soumis au gouvernement japonais pour obtenir l’autorisation de construction de la centrale. En conséquence, le site peut être considéré comme une zone à faible sismicité.» Les sismologues avaient alors estimé que le plus fort tsunami qui toucherait Fukushima ne serait haut que de 3,1m. Les vagues qui se sont abattues sur la centrale le 11 mars dernier mesuraient 14m.
Une analyse coûts-bénéfices à l’origine de la décision
De son côté, l’ancien vice-président de Tepco, Masatoshi Toyota, soutient que la falaise a été rabotée pour construire la centrale directement sur la roche-mère afin de limiter les effets d’un séisme. Cela s’expliquerait également, selon lui, par les pompes à eau de mer, qui ne pouvaient pas passer au-dessus de la falaise, et par la livraison de très lourds équipements par bateau, notamment la cuve du réacteur qui pèse 500 tonnes.Deux documents rédigés par des ingénieurs de Tepco dans les années 1960 laissent toutefois penser que la principale raison pour raboter la falaise a été une analyse coûts-bénéfices concernant les pompes à eau de mer: «Nous avons décidé de construire la centrale au niveau de la mer après avoir comparé les coûts de construction avec les coûts occasionnés par l’élévation des pompes», écrivait Hiroshi Kaburaki, responsable de la construction du réacteur numéro 1 de Fukushima, en janvier 1969.
Selon un bilan publié mardi par l’assureur allemand Munich Re, le séisme du 11 mars a coûté 210 milliards de dollars (150 milliards d’euros) au Japon. Tepco a subi un déficit net d’environ 11 milliards d'euros lors de l'exercice 2010-2011 et pourrait avoir à débourser plus de 8,5 milliards d'euros d'indemnités aux personnes évacuées.
http://www.20minutes.fr/article/757562/falaise-protegeait-fukushima-contre-tsunamis-rabotee-lors-construction-centrale
mercredi 13 juillet 2011
Tulle frappé par les orages, Beaulieu mitraillé par la grêle
L'alerte de Météo France est enfin levée. Elle avait été lancée aux premières heures de mardi et avait concerné jusqu'à plus d'une trentaine de départements. La raison : une vaste zone orageuse traversant tout le pays. Au menu, vents violents, précipitations abondantes et risques de grêle. Tout ceci donnant lieu à une nuit agitée entre mardi et mercredi : plus de 100.000 impacts de foudre ont été relevés, a annoncé Météo France. Des bourrasques de vent à plus de 100 km/h ont été enregistrées sous les orages les plus forts.
Outre la foudre, la grêle a frappé parfois durement : des grêlons de 5 cm sont tombés dans le Cantal. Les pompiers ont procédé à une dizaine d'interventions pour des inondations et des bâchages de toits endommagés par la grêle, principalement dans la petite commune de Beaulieu. Dans le Puy-de-Dôme, 65 interventions ont été effectuées, principalement pour des inondations ainsi que dans l'Allier où les pompiers ont procédé à plus de 60 interventions.
Mais c'est dans la Corrèze que ces orages semblent avoir fait les dégâts les plus spectaculaires. Selon le quotidien La Montagne, les pompiers du département ont été appelés pour intervenir à plus de 150 reprises au cours de la soirée. Pas moins d'une centaine de sapeurs-pompiers et 35 véhicules ont été mis à contribution lors de ces interventions. Si aucun blessé n'a été signalé, les dégâts sont importants du côté d'Ussel, et surtout de Tulle.
Si les pluies abondantes ont provoqué des inondations ponctuelles dans certaines habitations, c'est surtout le vent, soufflant en rafales particulièrement violentes peu avant 22 heures, qui a causé les ravages les plus importants. Bilan du passage de cet orage : des toits endommagés, voire arrachés, des routes coupées par des chutes d'arbres (il a fallu notamment intervenir pour dégager l'autoroute A20) et des communications téléphoniques coupées.
Libellés :
Phénomènes et catastrophes naturelles
Fukushima: Des tests de radioactivité menés sur des boeufs
Des tests vont être menés sur l'ensemble d'un cheptel bovin situé près de la centrale de Fukushima-Daiichi car selon les autorités nippones, des niveaux de radiation élevés ont été détectés sur de la viande en provenance de cet élevage. Des traces de césium 137 trois à six fois supérieures à la normale ont été retrouvées sur de la viande de boeuf en provenance d'un élevage situé à Minami Soma, une localité proche de la centrale nucléaire endommagée le 11 mars dernier.
Un responsable du ministère japonais de l'Agriculture a déclaré que le fait de manger de la viande infectée à un tel niveau ne représentait aucun risque immédiat pour la santé, à condition que ce ne soit pas régulier. L'éleveur mis en cause a donné à ses bovins de la paille qui était restée à l'extérieur de son exploitation au moment où d'importantes fumées radioactives s'échappaient de la centrale de Fukushima.
«Ce cas est vraiment une exception. Si les agriculteurs continuent à nourrir leurs animaux de manière adéquate, cela ne se reproduira plus», a estimé un responsable de la province où se trouve Fukushima. «Mais je suis conscient que mes propos n'apaiseront pas les craintes parmi l'opinion publique. Une fois qu'une telle chose se produit, cela prend toujours beaucoup de temps avant tout ne revienne dans l'ordre», a-t-il ajouté. Le ministère de l'Agriculture a fait savoir que les tests ne concerneraient que les boeufs car les poulets et les porcs de la région sont nourris avec des denrées issues d'importations.
http://www.20minutes.fr/ledirect/757216/fukushima-tests-radioactivite-menes-boeufs
Un responsable du ministère japonais de l'Agriculture a déclaré que le fait de manger de la viande infectée à un tel niveau ne représentait aucun risque immédiat pour la santé, à condition que ce ne soit pas régulier. L'éleveur mis en cause a donné à ses bovins de la paille qui était restée à l'extérieur de son exploitation au moment où d'importantes fumées radioactives s'échappaient de la centrale de Fukushima.
«Ce cas est vraiment une exception. Si les agriculteurs continuent à nourrir leurs animaux de manière adéquate, cela ne se reproduira plus», a estimé un responsable de la province où se trouve Fukushima. «Mais je suis conscient que mes propos n'apaiseront pas les craintes parmi l'opinion publique. Une fois qu'une telle chose se produit, cela prend toujours beaucoup de temps avant tout ne revienne dans l'ordre», a-t-il ajouté. Le ministère de l'Agriculture a fait savoir que les tests ne concerneraient que les boeufs car les poulets et les porcs de la région sont nourris avec des denrées issues d'importations.
http://www.20minutes.fr/ledirect/757216/fukushima-tests-radioactivite-menes-boeufs
mardi 12 juillet 2011
Météo : 33 départements en alerte
Météo France a placé en vigilance orange 33 départements sur une large bande s'étendant du Sud-Ouest au Nord-Ouest. De violents orages sont à prévoir mardi après-midi et dans la nuit de mardi à mercredi.
Les régions Midi-Pyrénées, Limousin, et Auvergne sont concernées. Plus précisément, les départements suivants sont surveillés : Corrèze, Creuse, Haute-Vienne, Ariège, Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Lot, Hautes-Pyrénées, Tarn, Tarn-et-Garonne, Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme.Dans la matinée de mardi, les orages éclateront du nord de l'Aquitaine aux Pays-de-la-Loire. Ils se décaleront peu à peu vers l'intérieur du pays. Toutefois, ces premières perturbations resteront limitées. En cours de journée, cette première zone orageuse va se décaler vers le nord de France pour s'évacuer sur la Belgique.
Amélioration jeudi
Attention cet après-midi, car des orages plus intenses devraient se développer sur une grande partie du sud-ouest du pays, une partie de l'Aquitaine, les régions Midi-Pyrénées, Limousin, Auvergne et le département de la Loire. Météo France prévoit de fortes rafales de vent de l'ordre de 100 km par heure, de la grêle et de fortes averses de pluie. Cette perturbation va se décaler lentement sur l'est du pays.
Mercredi, ces orages laisseront place à un temps frais et pluvieux. Les températures descendront à moins de 20°C dans de nombreuses régions, jusqu'à jeudi où la météo devrait être plus clémente. De belles éclaircies feront leur apparition pour la Fête nationale, mais la grisaille sera de retour vendredi.
http://www.leparisien.fr/societe/meteo-alerte-aux-orages-dans-33-departements-12-07-2011-1530015.php
Les régions Midi-Pyrénées, Limousin, et Auvergne sont concernées. Plus précisément, les départements suivants sont surveillés : Corrèze, Creuse, Haute-Vienne, Ariège, Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Lot, Hautes-Pyrénées, Tarn, Tarn-et-Garonne, Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme.Dans la matinée de mardi, les orages éclateront du nord de l'Aquitaine aux Pays-de-la-Loire. Ils se décaleront peu à peu vers l'intérieur du pays. Toutefois, ces premières perturbations resteront limitées. En cours de journée, cette première zone orageuse va se décaler vers le nord de France pour s'évacuer sur la Belgique.
Amélioration jeudi
Attention cet après-midi, car des orages plus intenses devraient se développer sur une grande partie du sud-ouest du pays, une partie de l'Aquitaine, les régions Midi-Pyrénées, Limousin, Auvergne et le département de la Loire. Météo France prévoit de fortes rafales de vent de l'ordre de 100 km par heure, de la grêle et de fortes averses de pluie. Cette perturbation va se décaler lentement sur l'est du pays.
Mercredi, ces orages laisseront place à un temps frais et pluvieux. Les températures descendront à moins de 20°C dans de nombreuses régions, jusqu'à jeudi où la météo devrait être plus clémente. De belles éclaircies feront leur apparition pour la Fête nationale, mais la grisaille sera de retour vendredi.
http://www.leparisien.fr/societe/meteo-alerte-aux-orages-dans-33-departements-12-07-2011-1530015.php
Le premier appel d'offres pour l'éolien en mer français est lancé
Le gouvernement présente lundi l'appel d'offres pour les 600 éoliennes au large des côtes normandes et bretonnes...
Après des mois de discussions, le gouvernement a lancé lundi le premier appel d'offres pour l'installation de 600 éoliennes en mer sur cinq sites retenus au large des côtes de la Manche et de l'Atlantique, qui devraient être opérationnelles en 2015. Les cinq sites couvrent une surface de 533 km2: Le Tréport (Seine-Maritime, Somme) avec 110 km2 et une puissance maximale de 750 MW, Fécamp (Seine-Maritime) avec 88 km2 et une puissance de 500 MW, Courseulles-sur-Mer (Calvados) avec 77 km2 et 500 MW, Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) avec 180 km2 et 500 MW et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avec 78 km2 pour 750 MW. La liste des dossiers retenus devrait être annoncée début 2012, de même que le lancement d'un second appel d'offres pour la 2e tranche du projet.
Le montant total de l'investissement a été chiffré à 20 milliards d'euros financé au final par le consommateur au titre de la contribution au service public de l'électricité (CSPE), selon le gouvernement. Celle-ci sera relevée entre 2015 et 2020 et devrait alors représenter un surcoût de 25 euros par ménage et par an. Pour la ministre de l'Ecologie, ce projet est également prometteur en termes de développement économique avec «plus de 10.000 emplois attendus parce qu'on a tous les atouts pour avoir un secteur leader mondial de l'éolien en mer».
http://www.20minutes.fr/article/756287/premier-appel-offres-eolien-mer-francais-lance
Après des mois de discussions, le gouvernement a lancé lundi le premier appel d'offres pour l'installation de 600 éoliennes en mer sur cinq sites retenus au large des côtes de la Manche et de l'Atlantique, qui devraient être opérationnelles en 2015. Les cinq sites couvrent une surface de 533 km2: Le Tréport (Seine-Maritime, Somme) avec 110 km2 et une puissance maximale de 750 MW, Fécamp (Seine-Maritime) avec 88 km2 et une puissance de 500 MW, Courseulles-sur-Mer (Calvados) avec 77 km2 et 500 MW, Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) avec 180 km2 et 500 MW et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avec 78 km2 pour 750 MW. La liste des dossiers retenus devrait être annoncée début 2012, de même que le lancement d'un second appel d'offres pour la 2e tranche du projet.
23% d’énergie éolienne en France d’ici à 2020
Annoncé fin janvier le projet éolien en mer s'inscrit dans l'objectif, fixé par le Grenelle de l'environnement, de consacrer 23% de l'énergie consommée en 2020 aux sources renouvelables. Sur les 25.000 MW produits par l'éolien, 6.000 MW doivent venir de quelque 1.200 installations en mer. Celles-ci devraient assurer 3,5% de l'électricité consommée en France. Aujourd'hui, l'éolien terrestre fournit moins de 2% de la consommation française.Le montant total de l'investissement a été chiffré à 20 milliards d'euros financé au final par le consommateur au titre de la contribution au service public de l'électricité (CSPE), selon le gouvernement. Celle-ci sera relevée entre 2015 et 2020 et devrait alors représenter un surcoût de 25 euros par ménage et par an. Pour la ministre de l'Ecologie, ce projet est également prometteur en termes de développement économique avec «plus de 10.000 emplois attendus parce qu'on a tous les atouts pour avoir un secteur leader mondial de l'éolien en mer».
Les pêcheurs veulent être associés aux choix d’implantation
Dans la perspective de cet appel d'offres, les principaux acteurs industriels, publics et scientifiques de la région Nantes-Saint-Nazaire ont déjà mis en place une filière complète, appelée Energies marines renouvelables (EMR), pour le futur parc d'éoliennes en mer. Elle regroupe plus de 200 entreprises et 27 partenaires institutionnels. D'autres initiatives semblables sont en cours en Basse-Normandie autour des Ports Normands Associés et en Bretagne avec le regroupement d'entreprises Bretagne Pôle Naval qui pilote, selon le syndicat des énergies renouvelables, le développement d'une filière industrielle spécialisée dans les énergies marines renouvelables. Enfin, avant toute construction de parcs d'éoliennes, les pêcheurs réunis au sein du Comité national des pêches ont récemment renouvelé leur demande «d'être associés aux décisions d'implantation».http://www.20minutes.fr/article/756287/premier-appel-offres-eolien-mer-francais-lance
lundi 11 juillet 2011
Présentés le 3 Juillet à Glasgow durant la conférence annuelle de la Société de biologie expérimentale, des travaux australiens montrent l'impact physiologique et comportemental direct d'une augmentation des températures sur certaines tortues aquatiques d'Australie, particulièrement menacées, donc, par le réchauffement climatique.
Elusor macrurus, la tortue de la rivière Mary, est endémique d'un unique bassin fluvial d'Australie. Or, les scientifiques s'inquiètent des effets prévisibles du réchauffement global sur cette espèce : après avoir incubé des oeufs de cette tortue à différentes températures - 26, 29 et 32 °C - et observé les jeunes issus de leur éclosion, des biologistes de l'Université du Queensland ont observé, chez ceux couvés 32 °C, une capacité de natation réduite et une préférence pour les eaux peu profondes.
"L'eau plus profonde, non seulement fournit aux jeunes tortues une protection contre les prédateurs, mais c'est aussi là que se trouve leur nourriture. Les jeunes présentant des capacités de natation médiocres et s'attardant près de la surface sont incapables de se nourrir et sont très susceptibles d'être capturés par les oiseaux. Ces résultats sont préoccupants, car les prévisions sur les changements climatiques pour la région suggèrent que des températures de 32°C, pour les nids, sont susceptibles d'être atteintes durant les décennies à venir", explique le Dr Mariana Micheli-Campbell.
Déjà considérée comme en danger par l'UICN à cause de la collecte de ses oeufs pour les animaleries et l'introduction dans son milieu de prédateurs tels que chiens et renards, la tortue de la rivière Mary serait particulièrement sensible au réchauffement du climat, à cause de la faible profondeur de ses nids, comparativement aux tortues de mer, par exemple. Mais d'autres espèces pourraient être dans le même cas.
Retrouvez cet article sur maxisciences.com
Elusor macrurus, la tortue de la rivière Mary, est endémique d'un unique bassin fluvial d'Australie. Or, les scientifiques s'inquiètent des effets prévisibles du réchauffement global sur cette espèce : après avoir incubé des oeufs de cette tortue à différentes températures - 26, 29 et 32 °C - et observé les jeunes issus de leur éclosion, des biologistes de l'Université du Queensland ont observé, chez ceux couvés 32 °C, une capacité de natation réduite et une préférence pour les eaux peu profondes.
"L'eau plus profonde, non seulement fournit aux jeunes tortues une protection contre les prédateurs, mais c'est aussi là que se trouve leur nourriture. Les jeunes présentant des capacités de natation médiocres et s'attardant près de la surface sont incapables de se nourrir et sont très susceptibles d'être capturés par les oiseaux. Ces résultats sont préoccupants, car les prévisions sur les changements climatiques pour la région suggèrent que des températures de 32°C, pour les nids, sont susceptibles d'être atteintes durant les décennies à venir", explique le Dr Mariana Micheli-Campbell.
Déjà considérée comme en danger par l'UICN à cause de la collecte de ses oeufs pour les animaleries et l'introduction dans son milieu de prédateurs tels que chiens et renards, la tortue de la rivière Mary serait particulièrement sensible au réchauffement du climat, à cause de la faible profondeur de ses nids, comparativement aux tortues de mer, par exemple. Mais d'autres espèces pourraient être dans le même cas.
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dimanche 10 juillet 2011
Fort séisme et mini tsunami au nord-est du Japon
Un tremblement de terre de magnitude 7,1 a provoqué une vague de 10 cm, venue atteindre la région qui avait été dévastée par le séisme du 11 mars.
L'agence avait déclenché un "avertissement" contre les risques d'un tsunami pouvant atteindre 50 cm sur le rivage des préfectures d'Iwate, Miyagi et Fukushima, dont les noms ne peuvent qu'évoquer la catastrophe de mars.
Les autorités des villes côtières avaient également conseillé aux personnes résidant près des côtes de se réfugier sur les hauteurs par mesure de sécurité.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/fort-seisme-et-mini-tsunami-au-nord-est-du-japon_1010880.html
Chaque nouvelle secousse rappelle le cauchemar qu'a connu le Japon. Ce dimanche matin, un séisme de magnitude 7,1 dans l'océan Pacifique, a déclenché un petit tsunami dans le nord du Japon en face de la région du Tohoku (nord-est) déjà dévastée le 11 mars par un raz-de-marée géant.
Aucun dégât ni aucune victime n'ont été signalés et les images diffusées par les télévisions montraient une mer calme à Ofunato et dans les autres ports de la région. L'agence avait déclenché un "avertissement" contre les risques d'un tsunami pouvant atteindre 50 cm sur le rivage des préfectures d'Iwate, Miyagi et Fukushima, dont les noms ne peuvent qu'évoquer la catastrophe de mars.
La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco), qui gère la centrale nucléaire de Fukushima, gravement endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars, a indiqué qu'elle n'avait pas été informée de nouveaux incidents après la secousse de dimanche.
Comme à chaque alerte au tsunami, les ouvriers de la centrale se trouvant près du littoral avaient reçu l'ordre de se mettre à l'abri dans des endroits surélevés jusqu'à la levée de la mise en garde. Mais les techniciens employés à refroidir les réacteurs sont restés à leur poste."Nous sommes encore en train de procéder à des vérifications, mais le refroidissement des réacteurs se poursuit", a précisé une porte-parole. Les autorités des villes côtières avaient également conseillé aux personnes résidant près des côtes de se réfugier sur les hauteurs par mesure de sécurité.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/fort-seisme-et-mini-tsunami-au-nord-est-du-japon_1010880.html
Autorisation du pesticide Cruiser: des apiculteurs saisissent le Conseil d'Etat
L'autorisation donnée par le ministre de l'Agriculture en juin provoque la colère des apiculteurs qui jugent ce produit très toxique pour les abeilles...
L'Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF) a saisi vendredi le Conseil d'Etat pour obtenir l'annulation en référé de l'autorisation de mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR sur les cultures de colza, invoquant son «extrême toxicité pour les abeilles». Dans leur demande d'annulation immédiate de l'autorisation de ce produit délivrée par le ministre de l'Agriculture le 3 juin dernier, les apiculteurs précisent qu'il faut interdire ce pesticide «avant les prochaines opérations d'enrobage des semences puis des semis du mois d'août», selon leur communiqué.
L'autorisation de ce produit sur le colza «est d'autant plus grave que le colza restait, avec le tournesol, une des rares cultures non traitées d'un attrait majeur pour l'avenir du cheptel apicole français», a souligné l'association, qui a le soutien de 188 parlementaires ayant signé la Charte du Comité de soutien des élus à l'abeille et aux apiculteurs.
http://www.20minutes.fr/article/755631/autorisation-pesticide-cruiser-apiculteurs-saisissent-conseil-etat
L'Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF) a saisi vendredi le Conseil d'Etat pour obtenir l'annulation en référé de l'autorisation de mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR sur les cultures de colza, invoquant son «extrême toxicité pour les abeilles». Dans leur demande d'annulation immédiate de l'autorisation de ce produit délivrée par le ministre de l'Agriculture le 3 juin dernier, les apiculteurs précisent qu'il faut interdire ce pesticide «avant les prochaines opérations d'enrobage des semences puis des semis du mois d'août», selon leur communiqué.
L’association a le soutien de 188 parlementaires
Commercialisé par le groupe suisse Syngenta Agro, le Cruiser OSR est un pesticide systémique utilisé en enrobage de semences et est véhiculé par la sève des plantes jusque dans les fleurs. Il est composé de trois substances actives, l'insecticide thiaméthoxam et les fongicides fludioxonil et métalaxyl-M «d'une extrême toxicité pour les abeilles», selon l'UNAF.L'autorisation de ce produit sur le colza «est d'autant plus grave que le colza restait, avec le tournesol, une des rares cultures non traitées d'un attrait majeur pour l'avenir du cheptel apicole français», a souligné l'association, qui a le soutien de 188 parlementaires ayant signé la Charte du Comité de soutien des élus à l'abeille et aux apiculteurs.
http://www.20minutes.fr/article/755631/autorisation-pesticide-cruiser-apiculteurs-saisissent-conseil-etat
samedi 9 juillet 2011
Algues vertes: les recommandations de l'Anses pour ne pas s'intoxiquer
Tout savoir pour ne pas risquer de respirer des gaz toxiques sur les plages...
Les algues vertes, c’est le serpent de mer des étés bretons. Alors que jeudi, Nicolas Sarkozy, en visite dans le Finistère, a déclaré que l’Etat allait continuer à procéder au ramassage systématique des algues vertes en putréfaction sur les plages, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publie une série de recommandations à destination des touristes et des travailleurs qui peuvent être en contact avec ses algues potentiellement mortelles.
Pour la santé des travailleurs qui ramassent les algues vertes, l’Anses recommande le port de détecteurs individuels portatifs de sulfure d’hydrogène, mais préconise surtout un ramassage mécanique avec des tracteurs dont les cabines de conduite isolent correctement le conducteur.
http://www.20minutes.fr/article/755475/algues-vertes-recommandations-anses-intoxiquer
Les algues vertes, c’est le serpent de mer des étés bretons. Alors que jeudi, Nicolas Sarkozy, en visite dans le Finistère, a déclaré que l’Etat allait continuer à procéder au ramassage systématique des algues vertes en putréfaction sur les plages, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publie une série de recommandations à destination des touristes et des travailleurs qui peuvent être en contact avec ses algues potentiellement mortelles.
Les algues vertes ne sont toxiques que lorsqu’elles sèchent
Alain Menesguen, du laboratoire d’écologie benthique au Centre Ifremer Bretagne, explique que «L’algue verte vivante n’est absolument pas dangereuse, le problème se pose quand elle s’accumule en haut des plages et que la couche de surface sèche. Des bactéries transforment alors les sulfates en sulfure d’hydrogène et ce gaz s’accumule sous une couche imperméable. Si elle crève, par exemple si on marche dessus, le gaz s’échappe et une bouffée qui peut être mortelle est émise dans l’air.» Son conseil: éviter de marcher sur les tas en décomposition, que l’on peut repérer à l’odeur d’œuf pourri.Quels sont les symptômes d’une exposition aux émissions des algues vertes?
L’Anses détaille les symptômes qui doivent alarmer : une irritation des muqueuses respiratoires et des yeux, voire des œdèmes du poumon si l’inhalation a été importante. Pour les riverains des plages touchées, l’exposition chronique peut provoquer des effets sur l’odorat dus au sulfure d’hydrogène. L’Anses souligne que, seulement dans des cas accidentels extrêmes, une perte de connaissance avec arrêt cardiaque ou un coma peuvent avoir lieu.Que recommande l’Anses?
Pour éviter l’exposition du public aux algues vertes, l’Anses préconise leur ramassage le plus tôt possible après qu’elles se soient échouées sur la plage. Leur transport et la prise en charge dans les centres de traitement doivent être effectués le plus rapidement possible. Au-delà de 48h, le risque d’intoxication augmenterait significativement. Les zones de ramassage doivent être balisées et une signalétique doit être mise en place pour prévenir les promeneurs et les riverains des dangers encourus.Pour la santé des travailleurs qui ramassent les algues vertes, l’Anses recommande le port de détecteurs individuels portatifs de sulfure d’hydrogène, mais préconise surtout un ramassage mécanique avec des tracteurs dont les cabines de conduite isolent correctement le conducteur.
http://www.20minutes.fr/article/755475/algues-vertes-recommandations-anses-intoxiquer
vendredi 8 juillet 2011
Eco-volontariat: donnez du temps à la planète!
Vous avez toujours rêvé d'agir pour la planète sans en avoir le temps? Ces vacances d'été pourraient être l'occasion pour vous de tester l'éco-volontariat. Le concept est simple: vous travaillez bénévolement au service de la protection de l'environnement ou du développement durable et ce, partout dans le monde...
De la motivation, un esprit ouvert, du temps et de l’envie… c’est tout ce dont vous avez besoin pour préserver l’environnement. Devenir éco-volontaire, c’est partir dans la nature, sur le terrain. Pour cela, pas besoin d’être un expert scientifique en biologie ou en écologie : chacun, à son échelle, peut agir.
Différentes missions pourront vous être confiées selon vos préférences : entretien des espaces naturels (plantations, fauche, restauration…), protection des espèces animales (soin, observation…) ou encore sensibilisation des visiteurs.
S’engager, oui, mais pour combien de temps? A vous de le décider. Pour un chantier nature (nettoyage, plantation…) ou une mission où vous aiderez une équipe permanente sur un programme de conservation existant, vous irez aux dates que vous désirez. En devenant membres d’une association, vous pourrez également participer à des opérations ponctuelles de sensibilisation de courte durée et dirigées vers le grand public. Si vous souhaitez agir dans la durée, vous pouvez devenir «Ambassadeurs de la nature». Après avoir suivi une formation, vous agirez en autonomie pour conseiller votre entourage sur les bons gestes à adopter pour protéger la nature.
Isabelle Decauville est partie avec J’agis pour la nature à la Chèvrerie de Comps (Drôme). Elle raconte.
«Pendant la garde des chèvres, (…) il est sécurisant de visualiser tout le troupeau, mais dans la forêt, ce n’est pas toujours possible, alors on apprend à écouter et à leur faire confiance, une fois ceci compris les choses se déroulent plus sereinement et la dose de stress pour chaque garde décroît jusqu’à (presque) totale confiance. Les activités quotidiennes (traite, foin, garde, marché..) et la vie communautaire sont de très beaux moments à passer en compagnie des habitués de la ferme du Collets et surtout de notre hôte. À qui le séjour tente, je le lui conseille ! Les expériences sont toutes différentes et celle-ci est à vivre.»
Voici une petite sélection d’exemples d’actions et d’associations vers qui se tourner.
A Pas de Loup, basée dans la Drôme, propose des missions spécifiquement en Rhône-Alpes, mais aussi partout en France et dans le monde. Son objectif: permettre aux gens de protéger la biodiversité. Elle organise, par exemple cet été dans la Drôme, un chantier en faveur des chauves-souris. Plongés en pleine nature (campement autonome) pendant deux semaines, les participants contribueront à la réouverture de clairières forestières qui permettront aux chauves-souris de chasser.
J’agis pour la nature est une plateforme qui regroupe 64 structures qui proposent des activités d’éco-volontariat en France et Dom Tom. Et si vous surveillez des troupeaux de loups, suiviez la migration postnuptiale des oiseaux sur la Redoute de Lindux, ou preniez en charge des animaux sauvages en détresse?
Le Wwoofing? Accueilli, nourri et logé par des hôtes qui vous considèrent comme quelqu’un de leur famille, vous donnez de votre temps pour aider aux différentes tâches de leur propriété ou exploitation (jardin, potager, verger, fleurs, animaux). On considère qu’il y a environ 500 hôtes et 10 000 wwoofers par an en France, mais l’expérience se vit partout dans le monde!
Avec Cybelle Planète, vous protègerez la biodiversité. L’association peut vous permettre de participer à une étude sur les baleines et les dauphins en Méditerranée, au programme de recherche sur les loups en Bulgarie ou bien de partir en Thaïlande protéger et nourrir les éléphants, nettoyer leurs enclos et leur préparer des activités.
Pour un engagement de plus longue durée, optez pour le panda. En adhérant au WWF, vous serez invité, sur des salons et manifestations publiques, à tenir un stand du WWF pour informer le grand public sur ses missions. D’autres actions sont possibles, comme la participation à des manifestations citoyennes, à des conférences ou du bénévolat en ligne.
30 millions d’amis, Projects Abroad, Voyages pour la planète… beaucoup d’autres structures existent. Certaines sont même basées dans votre ville. Renseignez-vous!
http://www.20minutes.fr/article/754789/eco-volontariat-donnez-temps-planete
Plus d’infos sur les sites de Voyageons autrement ou de Eco-volontaire.
De la motivation, un esprit ouvert, du temps et de l’envie… c’est tout ce dont vous avez besoin pour préserver l’environnement. Devenir éco-volontaire, c’est partir dans la nature, sur le terrain. Pour cela, pas besoin d’être un expert scientifique en biologie ou en écologie : chacun, à son échelle, peut agir.
Différentes missions pourront vous être confiées selon vos préférences : entretien des espaces naturels (plantations, fauche, restauration…), protection des espèces animales (soin, observation…) ou encore sensibilisation des visiteurs.
S’engager, oui, mais pour combien de temps? A vous de le décider. Pour un chantier nature (nettoyage, plantation…) ou une mission où vous aiderez une équipe permanente sur un programme de conservation existant, vous irez aux dates que vous désirez. En devenant membres d’une association, vous pourrez également participer à des opérations ponctuelles de sensibilisation de courte durée et dirigées vers le grand public. Si vous souhaitez agir dans la durée, vous pouvez devenir «Ambassadeurs de la nature». Après avoir suivi une formation, vous agirez en autonomie pour conseiller votre entourage sur les bons gestes à adopter pour protéger la nature.
Isabelle Decauville est partie avec J’agis pour la nature à la Chèvrerie de Comps (Drôme). Elle raconte.
«Pendant la garde des chèvres, (…) il est sécurisant de visualiser tout le troupeau, mais dans la forêt, ce n’est pas toujours possible, alors on apprend à écouter et à leur faire confiance, une fois ceci compris les choses se déroulent plus sereinement et la dose de stress pour chaque garde décroît jusqu’à (presque) totale confiance. Les activités quotidiennes (traite, foin, garde, marché..) et la vie communautaire sont de très beaux moments à passer en compagnie des habitués de la ferme du Collets et surtout de notre hôte. À qui le séjour tente, je le lui conseille ! Les expériences sont toutes différentes et celle-ci est à vivre.»
Voici une petite sélection d’exemples d’actions et d’associations vers qui se tourner.
A Pas de Loup, basée dans la Drôme, propose des missions spécifiquement en Rhône-Alpes, mais aussi partout en France et dans le monde. Son objectif: permettre aux gens de protéger la biodiversité. Elle organise, par exemple cet été dans la Drôme, un chantier en faveur des chauves-souris. Plongés en pleine nature (campement autonome) pendant deux semaines, les participants contribueront à la réouverture de clairières forestières qui permettront aux chauves-souris de chasser.
J’agis pour la nature est une plateforme qui regroupe 64 structures qui proposent des activités d’éco-volontariat en France et Dom Tom. Et si vous surveillez des troupeaux de loups, suiviez la migration postnuptiale des oiseaux sur la Redoute de Lindux, ou preniez en charge des animaux sauvages en détresse?
Le Wwoofing? Accueilli, nourri et logé par des hôtes qui vous considèrent comme quelqu’un de leur famille, vous donnez de votre temps pour aider aux différentes tâches de leur propriété ou exploitation (jardin, potager, verger, fleurs, animaux). On considère qu’il y a environ 500 hôtes et 10 000 wwoofers par an en France, mais l’expérience se vit partout dans le monde!
Avec Cybelle Planète, vous protègerez la biodiversité. L’association peut vous permettre de participer à une étude sur les baleines et les dauphins en Méditerranée, au programme de recherche sur les loups en Bulgarie ou bien de partir en Thaïlande protéger et nourrir les éléphants, nettoyer leurs enclos et leur préparer des activités.
Pour un engagement de plus longue durée, optez pour le panda. En adhérant au WWF, vous serez invité, sur des salons et manifestations publiques, à tenir un stand du WWF pour informer le grand public sur ses missions. D’autres actions sont possibles, comme la participation à des manifestations citoyennes, à des conférences ou du bénévolat en ligne.
30 millions d’amis, Projects Abroad, Voyages pour la planète… beaucoup d’autres structures existent. Certaines sont même basées dans votre ville. Renseignez-vous!
http://www.20minutes.fr/article/754789/eco-volontariat-donnez-temps-planete
Plus d’infos sur les sites de Voyageons autrement ou de Eco-volontaire.
jeudi 7 juillet 2011
Alerte aux orages en Rhône Alpes et en Haute-Loire
Les huit départements de la région Rhône-Alpes ainsi que la Haute-Loire ont été placés jeudi en vigilance orange en raison d'un risque d'orages localement violents et de fortes pluies attendus dans l'après-midi et la nuit, a annoncé Météo France dans un communiqué.
Cet épisode orageux est prévu pour durer jusqu'à vendredi 3 heures.
Selon Météo France, les orages seront localement violents, accompagnés de fortes rafales de vent et de grêle. Localement, les cumuls de précipitations seront importants, sur des durées de quelques heures seulement.
Ce bulletin de vigilance orange concerne les départements du Rhône, de l'Ain, de l'Ardèche, de la Drôme, de l'Isère, de la Loire, de la Savoie et de la Haute-Savoie, ainsi que le département de la Haute-Loire.
Selon Météo France, l'activité orageuse s'atténuera en première partie de nuit sur la Haute-Loire et l'ouest de Rhône-Alpes, en seconde partie de nuit sur les départements de l'est de Rhône-Alpes.http://www.leparisien.fr/lyon-69000/alerte-aux-orages-en-rhone-alpes-et-en-haute-loire-07-07-2011-1524227.php
Cet épisode orageux est prévu pour durer jusqu'à vendredi 3 heures.
Selon Météo France, les orages seront localement violents, accompagnés de fortes rafales de vent et de grêle. Localement, les cumuls de précipitations seront importants, sur des durées de quelques heures seulement.
Ce bulletin de vigilance orange concerne les départements du Rhône, de l'Ain, de l'Ardèche, de la Drôme, de l'Isère, de la Loire, de la Savoie et de la Haute-Savoie, ainsi que le département de la Haute-Loire.
Selon Météo France, l'activité orageuse s'atténuera en première partie de nuit sur la Haute-Loire et l'ouest de Rhône-Alpes, en seconde partie de nuit sur les départements de l'est de Rhône-Alpes.http://www.leparisien.fr/lyon-69000/alerte-aux-orages-en-rhone-alpes-et-en-haute-loire-07-07-2011-1524227.php
Japon: Toutes les centrales nucléaires du pays vont être testées
Après Fukushima, le Japon va procéder à des tests de sûreté sur toutes ses centrales nucléaires...
Le Japon va procéder à des «tests de résistance» sur l'ensemble de ses centrales nucléaires pour vérifier à nouveau leur sûreté après l'accident de Fukushima, a annoncé mercredi le ministre de l'Economie, Banri Kaieda, cité par les agences de presse Jiji et Kyodo. La sécurité des réacteurs japonais a déjà été contrôlée dans les semaines suivant la catastrophe sur ordre du Premier ministre, Naoto Kan, mais ces nouvelles vérifications «permettront de rassurer davantage la population», a souligné Banri Kaieda. Depuis qu'un tsunami géant a provoqué d'importantes fuites radioactives à la centrale Fukushima Daiichi (nord-est), l'inquiétude est vive dans les différentes régions du Japon hébergeant des centrales.
Au-delà de la question sécuritaire, l'enjeu est économique: Banri Kaieda a prévenu qu'un déficit d'approvisionnement prolongé en électricité risquait d'entraver les efforts de reconstruction du Tohoku (nord-est), dévasté par un séisme de magnitude 9 et par un tsunami qui ont fait près de 23.000 morts et disparus. Avant cette catastrophe, l'énergie nucléaire représentait près de 30% de la production de courant au Japon. Aujourd'hui, seuls 19 réacteurs sont exploités sur 54, les uns ayant été arrêtés après un séisme, d'autres pour maintenance alors que trois unités, situées à Hamaoka (centre) dans une zone à forte activité sismique, ont été stoppées sur ordre du Premier ministre, qui a exigé des travaux de consolidation de la compagnie exploitante avant tout redémarrage.
L'accident de Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo, a été provoqué par une vague géante qui a interrompu l'alimentation électrique des circuits de refroidissement des réacteurs et noyé les générateurs de secours. Une fusion du combustible a suivi, provoquant des explosions et des rejets radioactifs dans l'atmosphère, l'eau de mer et les sols de la région de Fukushima. Cet accident, le plus grave depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a contraint quelque 160.000 personnes à évacuer leur domicile. La moitié d'entre elles, habitant dans un rayon de 20 km de la centrale accidentée, n'a toujours pas pu y retourner. La compagnie exploitant Fukushima Daiichi, Tokyo Electric Power (Tepco), espère parvenir à refroidir ses réacteurs endommagés et les maintenir sous la température de 100 degrés Celsius d'ici à janvier 2012.
http://www.20minutes.fr/article/753663/japon-toutes-centrales-nucleaires-pays-vont-etre-testees
Le Japon va procéder à des «tests de résistance» sur l'ensemble de ses centrales nucléaires pour vérifier à nouveau leur sûreté après l'accident de Fukushima, a annoncé mercredi le ministre de l'Economie, Banri Kaieda, cité par les agences de presse Jiji et Kyodo. La sécurité des réacteurs japonais a déjà été contrôlée dans les semaines suivant la catastrophe sur ordre du Premier ministre, Naoto Kan, mais ces nouvelles vérifications «permettront de rassurer davantage la population», a souligné Banri Kaieda. Depuis qu'un tsunami géant a provoqué d'importantes fuites radioactives à la centrale Fukushima Daiichi (nord-est), l'inquiétude est vive dans les différentes régions du Japon hébergeant des centrales.
Enjeu sécuritaire et économique
Aucun des réacteurs stoppés pour maintenance depuis l'accident du 11 mars n'a encore redémarré, ce qui a drastiquement réduit la production d'électricité des compagnies nippones. Le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti) s'est rendu en personne fin juin à Genkai, sur l'île de Kyushu (sud-ouest), pour convaincre le maire de donner son feu vert à la relance de deux réacteurs suspendus. Le maire a finalement donné son accord, le premier depuis l'accident de Fukushima, mais ailleurs, les responsables locaux restent hésitants.Au-delà de la question sécuritaire, l'enjeu est économique: Banri Kaieda a prévenu qu'un déficit d'approvisionnement prolongé en électricité risquait d'entraver les efforts de reconstruction du Tohoku (nord-est), dévasté par un séisme de magnitude 9 et par un tsunami qui ont fait près de 23.000 morts et disparus. Avant cette catastrophe, l'énergie nucléaire représentait près de 30% de la production de courant au Japon. Aujourd'hui, seuls 19 réacteurs sont exploités sur 54, les uns ayant été arrêtés après un séisme, d'autres pour maintenance alors que trois unités, situées à Hamaoka (centre) dans une zone à forte activité sismique, ont été stoppées sur ordre du Premier ministre, qui a exigé des travaux de consolidation de la compagnie exploitante avant tout redémarrage.
Black-out pendant l’été
Face à la baisse de production, les autorités ont imposé aux entreprises et aux administrations de réduire de 15% leur utilisation d'électricité dans les régions de la mégapole de Tokyo et du Tohoku, afin d'éviter que les tensions sur le réseau n'entraînent des coupures, voire un black-out total. Cet ordre vaut pour tout l'été, une période connaissant des pics de consommation dus au fonctionnement des climatiseurs. Dans le reste du pays, des économies d'énergie ont été simplement conseillées.L'accident de Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo, a été provoqué par une vague géante qui a interrompu l'alimentation électrique des circuits de refroidissement des réacteurs et noyé les générateurs de secours. Une fusion du combustible a suivi, provoquant des explosions et des rejets radioactifs dans l'atmosphère, l'eau de mer et les sols de la région de Fukushima. Cet accident, le plus grave depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a contraint quelque 160.000 personnes à évacuer leur domicile. La moitié d'entre elles, habitant dans un rayon de 20 km de la centrale accidentée, n'a toujours pas pu y retourner. La compagnie exploitant Fukushima Daiichi, Tokyo Electric Power (Tepco), espère parvenir à refroidir ses réacteurs endommagés et les maintenir sous la température de 100 degrés Celsius d'ici à janvier 2012.
http://www.20minutes.fr/article/753663/japon-toutes-centrales-nucleaires-pays-vont-etre-testees
mercredi 6 juillet 2011
Quand la pollution en Asie protège l'avenir de la planète
Alors que les émissions de dioxyde de carbone provenant de combustibles fossiles progressaient de près d'un tiers entre 1998 et 2008, les températures moyennes de la planète n'ont pas augmenté significativement durant cette période. Les théories liant rejets de gaz à effet de serre et réchauffement climatique auraient-elles du plomb dans l'aile ? C'est pour le savoir que des chercheurs des universités de Boston et de Harvard, aux Etats-Unis, mais aussi de l'université de Turku en Finlande, ont étudié en détail les rejets provoqués par les activités humaines entre la fin des années 90 et 2008. Et leurs conclusions ont de quoi surprendre : oui, il y a bien un lien entre hausse du taux de CO2 dans l'atmosphère et hausse globale des températures... mais cet effet est contrebalancé par un autre, inattendu : l'impact des rejets de soufre provenant notamment des pays asiatiques.
Explication : ces pays à forte croissance économique sont grands consommateurs de charbon. Leurs fortes émissions de soufre en sont la conséquence directe. En Chine par exemple, la consommation de charbon a augmenté de plus de 100% de 1998 à 2008, soit près de trois fois plus que le rythme des dix années précédentes, selon des statistiques de la compagnie BP.
Lutter contre la pollution, oui, mais de quelle manière ?
Or le soufre provoque la formation de gouttelettes d'eau ou d'aérosols, ce qui crée des nuages de brume qui renvoient les rayons du soleil vers l'espace. Cela a pour conséquence de limiter le réchauffement de la basse atmosphère. Ces aérosols peuvent demeurer dans l'atmosphère pendant plusieurs années.
C'est l'aspect "positif" de cette situation. Le revers de la médaille est que, à en croire cette étude, le réchauffement climatique devrait reprendre et s'accélérer à mesure que les pays en développement réduiront leur pollution. Car l'effet refroidissant des rejets de soufre diminuera progressivement à mesure que les pays en développement mettront sur pied des politiques de lutte contre leurs rejets polluants.
Un effet déjà constaté dans le passé par les auteurs de cette étude, qui pointent les effets nocifs des politiques visant à limiter les rejets de polluants dans l'air. "La période de réchauffement climatique après 1970, qui a représenté une part importante de l'augmentation de la température mondiale depuis le milieu du XXe siècle, a eu pour origine les efforts de lutte contre la pollution atmosphérique", écrivent les auteurs de l'étude. De même, explique-t-on dans cette étude, la limitation du réchauffement climatique mondiale entre les années 40 et les années 70 a tenu à l'augmentation de la pollution atmosphérique liée au développement des pays industrialisés pendant les "trente glorieuses". Ensuite, la hausse des températures mondiales a repris car les pays occidentaux ont rendu leurs industries et leurs voitures moins polluantes, afin de lutter contre le phénomène des pluies acides.
http://lci.tf1.fr/science/environnement/quand-la-pollution-en-asie-protege-l-avenir-de-la-planete-6562623.html
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