vendredi 26 octobre 2012

Gagnez des produits au karité Bio

Le froid fait progressivement son entrée, nous rappelant que l'hiver n'est plus très loin. Alors pensez au karité. De part ses multiples vertus, il sert à tout...
Il lutte contre la fatigue musculaire, les tensions et les douleurs. Il hydrate, nourrit, protège, régénère et raffermi la peau. Il entretient et fait briller les cheveux. Il joue les anti-inflammatoires et est aussi un excellent relaxant. Bref, il est indispensable. Néoplanète vous propose de gagner des produits Mama Sango cosmétique Bio by Zena à base de karité bio, en répondant à la question suivante:
De quel pays provient le karité?
  • Tahiti
  • Guinée
  • Madagascar
Vos réponses sont à envoyer par mail à: concours@neoplanete.fr / Objet du mail: «Jeu concours Mama Sango». Bien indiquer vos nom, prénom, coordonnées postales et téléphoniques.
Les 5 premières bonnes réponses recevront chacune 1 panier cadeaux d’une valeur de 59€ comprenant :
- 1 baume anti-douleur
- 1 baume corps karité Orange douce
- 1 baume cheveux
- 1 stick à lèvres
Vous avez jusqu’au 4 novembre au soir pour jouer. Les noms des gagnants seront mis en ligne dès le 5 novembre 2012.
Mama Sango Cosmétique Bio en quelques lignes
Créée par Zénab Barry-S en hommage à sa grand-mère, Mama Sango Cosmétique Bio est une marque de produits cosmétiques naturels pour le corps, les cheveux, les lèvres…Adaptés à tous, ils sont à base de karité bio issu du commerce équitable. Certifiés Ecocert et labellisés Cosmébio, ils sont formulés, testés et conditionnés en France.
Plus d’infos sur: www.mama-sango.com
Les 1001 vertus du karité

http://www.20minutes.fr/article/1028268/gagnez-produits-karite-bio

mercredi 24 octobre 2012

Prix Auto Environnement 2012

La plus grande centrale solaire photovoltaïque de Paris mise en service

La plus grande centrale solaire photovoltaïque de Paris, en attendant l'achèvement d'un projet encore plus ambitieux, à la halle Pajol, a été mise en service dans le quartier des Batignolles (XVIIe arrondissement), a-t-on appris vendredi auprès du concepteur.
Cette centrale d'une capacité de production d'électricité de 96 kilowatts-crête (kWc) est installée sur le toit de l'immeuble Quintessence, construit par le promoteur immobilier Nexity dans le futur éco-quartier Clichy-Batignolles, d'après un communiqué de la société Sunvie, qui l'a conçue et aménagée.
Selon la mairie de Paris, la structure, mise en service le 19 septembre, est la première centrale photovoltaïque installée sur une copropriété parisienne.
Elle est exploitée par Solarvip, une société publique/privée qui vise à favoriser le développement de la filière photovoltaïque sur le territoire parisien, en vertu d'un contrat à long terme conclu avec Nexity. Solarvip est un partenariat entre la Semavip (Société d'économie mixte d'aménagement de la Ville de Paris), EDF, la Caisse d'Epargne Ile-de-France et le Crédit Coopératif.
Cette installation sera surclassée prochainement par une centrale photovoltaïque encore plus grande en cours de construction dans le XVIIIe arrondissement, sur le toit de la halle Pajol. Sa mise en service est prévue au premier trimestre 2013 et elle disposera d'une puissance de 465 kWc. Il s'agit d'un projet mené par la ville, dans le quartier de la Chapelle, également au coeur d'un vaste programme d'aménagement urbain.
Ces projets restent modestes à l'aune d'une centrale photovoltaïque inaugurée cet été à Bordeaux, dans le parc des expositions de la ville, et qui a été présentée lors de son inauguration comme la plus grande centrale solaire urbaine de France. Sa puissance est de 12 mégawatts-crête.
Le développement du solaire à Paris est en effet freiné par une série d'obstacles (ensoleillement limité, statuts juridiques multiples, forte densité, lumière parfois masquée...), que Solarvip cherche justement à surmonter. La mairie de Paris vise 200.000 m2 de panneaux solaires installés à terme dans la capitale, à un horizon non spécifié.

http://www.20minutes.fr/article/1025910/plus-grande-centrale-solaire-photovoltaique-paris-mise-service

dimanche 21 octobre 2012

Et si l'ours polaire disparaissait de la Terre?

L'Institut océanographique accueille le premier colloque en France sur les ours blancs...
C’est souvent le premier animal qui vient en tête quand on parle d’espèces menacées. L’ours polaire, victime de la chasse et du réchauffement climatique, est très populaire mais mal connu. Pour mettre les idées sur l’ours au clair, l’Institut océanographique accueille les 22 et 23 octobre le premier colloque en France sur l’ours polaire.
Organisé par Rémy Marion, spécialiste de l’animal, le colloque réunira généticiens, glaciologues et biologistes. «On lit ou entend parfois de graves erreurs, explique Rémy Marion. Par exemple, on dit fréquemment que c’est une espèce en voie de disparition, alors qu’elle est plutôt en danger: la population d’ours polaires risque de chuter brutalement d’ici trente à quarante ans.»

«Un indicateur de la destruction des écosystèmes»

Si les images sanglantes d’ours tués sur la banquise ont marqué les esprits, ce n’est pas la chasse qui leur fait courir le plus grand risque. «Ce qui menace principalement l’ours polaire, c’est son cycle alimentaire qui dépend complètement de la banquise. A cause du réchauffement climatique, elle est de moins en moins épaisse, elle se rétracte et ce sont donc autant de périodes d’alimentation en moins pour l’ours», précise Rémy Marion.
Pour sauver l’ours, il faudrait donc d’abord lutter contre le changement climatique. «L’ours polaire est un animal emblématique, mais certaines espèces subissent plus le réchauffement que lui. Si les ours disparaissent, dans l’absolu ce ne serait pas grave, mais c’est un indicateur de la destruction des écosystèmes.»

http://www.20minutes.fr/article/1025756/si-ours-polaire-disparaissait-terre

samedi 20 octobre 2012

Bruxelles limite l'apport de biocarburants dans les moteurs européens

L'Union européenne souhaite plafonner les biocarburants à 5% de la consommation des transports...
Un peu de blé, de maïs, de betterave ou de colza dans les moteurs, mais pas trop. La Commission européenne s’est prononcée mercredi en faveur d’un plafonnement des biocarburants de première génération à 5% de la consommation d’énergie des transports européens. Elle souhaite ainsi ouvrir la voie aux carburants de «seconde génération» comme les algues, les déchets ou la paille, qui n’entrent pas en compétition avec l’alimentation.

Un compromis qui ne fait que des mécontents

Actuellement, les biocarburants de première génération représentent 4,5% de la consommation d’énergie des véhicules européens. Le seuil de 5% en 2020 déplaît fortement aux industriels qui ont investi massivement dans la production d’éthanol à base de plantes sucrières ou céréalières. «Certains Etats ont déjà fait des plans qui dépassent la limite de 5%. Cette proposition va mettre un terme brutal au développement du secteur et provoquer un ralentissement dans l'industrie des biocarburants et l'emploi dans les zones rurales», a affirmé le secrétaire général de la Copa-Cogeca, une fédération d’agriculteurs européens.
Même insatisfaction du côté des associations écologistes, mais pour d’autres raisons: elles estiment que la Commission ne va pas assez loin. Pour les Amis de la Terre, la proposition «ne va pas empêcher les biocarburants de faire monter les prix alimentaires et accélérer le changement climatique». ActionAid estime pour sa part qu’elle n'empêchera pas le phénomène de «l'accaparement des terres» dont sont victimes les pays en développement. Bref, personne ne semble satisfait du compromis trouvé par la Commission européenne: reste à voir si cette décision, prise pour enrayer l’explosion du prix des matières premières agricoles, atteindra ce but.

http://www.20minutes.fr/article/1024912/bruxelles-limite-apport-biocarburants-moteurs-europeens

vendredi 19 octobre 2012

Un peu plus de bosquets et de haies dans les champs en 2013

Le gouvernement a relevé la superficie minimale des «surfaces à intérêt écologique»...
Haies, bosquets, mares… Ces espaces où la biodiversité peut se développer entre deux rangées de blé ou de maïs devront passer de 3% des surfaces agricoles à 4% dès 2013. Le gouvernement a décidé de revoir à la hausse la surface accordée à ces «surfaces à intérêt écologique», satisfaisant ainsi les écologistes, mais provoquant la colère de certains agriculteurs.
Si les partisans d’une agriculture biologique ou raisonnée mettent en avant les nombreux avantages que ces espaces peuvent procurer, comme un meilleur stockage de l’eau dans le sol, un abri pour les insectes pollinisateurs ou une protection des sols contre l’érosion, les céréaliers ne voient pas ces espaces non productifs du même œil. La FNSEA dénonce ainsi une décision «strictement administrative» et «totalement déconnectée des contraintes de gestion des exploitations», arguant notamment du temps et des coûts induits par l'entretien des haies. La Confédération des planteurs de betteraves (CGB) estime pour sa part qu’il s’agit d’«un très mauvais signal donné par la France» au moment où la Politique agricole commune (PAC) se renégocie à Bruxelles.

Les coccinelles, bénéficiaires de la future PAC?

En effet, le «verdissement» de la PAC devrait être le point sensible des discussions européennes. Le versement des subventions est à l’heure actuelle soumis au respect de 18 directives, dont certaines relèvent de problématiques environnementales. Les agriculteurs ont par exemple d’ores et déjà l’obligation de préserver des bandes enherbées le long des cours d’eau. La future PAC, qui entrera en vigueur en 2014, pourrait renforcer ces exigences, notamment en versant des aides spécifiques aux agriculteurs qui pratiqueraient des assolements diversifiés, à maintenir des prairies permanentes ou à consacrer 7% de leur surface aux «éléments à intérêt écologique».
Pour les opposants au verdissement de la PAC, les 4% décrétés par le gouvernement sont un premier pas vers les 7% européens. Pour la Coordination rurale «il est regrettable que des responsables ministériels emploient leur énergie à de telles mesures démagogiques alors qu'il y a tellement de sujets à revoir» dans la PAC, et arguent de «la sécurité de l'alimentation». De leur côté, les écologistes, regroupés dans le groupe PAC2013, rappellent que les insectes appelés «auxiliaires de cultures», à l’image des coccinelles sont «nécessaires au développement d'une agriculture consommant moins de phytosanitaires et plus résistante aux aléas naturels». Pour assurer l’alimentation de demain, faudrait-il faire plus de place aux coccinelles?

http://www.20minutes.fr/article/1024144/peu-plus-bosquets-haies-champs-2013

jeudi 18 octobre 2012

CHRONIQUE NATURE : L'APPEL DE LA FORET

En français ça s’appelle le "bain de forêt", et tu le pratiques peut être déjà sans le savoir quand tu marches lentement dans les bois, que tu aimes sentir la fraicheur de l’air dans tes narines, regarder les feuilles changer de couleur, tomber en virevoltant de l’arbre sur le sol, sentir craquer les branches sous tes pas…
Tu peux passer à l’étape supérieure et tenter le Foraging.
C’est la promenade en forêt, avec en plus le ramassage de Champignons.
Une technique ancestrale remise à la mode par les scandinaves, maîtres en proximités avec la nature.
Le foraging c’est l’acte de rechercher et d’exploiter les ressources de la natures pour se nourrir.
Cette technique commence à faire fureur chez nous, stages champignons initiations aux plantes comestibles et livres de recettes pour tester l’omelette aux orties, la tapenade de bolet, la gelée de coquelicot, les beignets de fleurs d’acacias…
Cet automne si vous voulez vous mettre à la cuisine des Pierrafeux, vous pouvez aller faire un tour sur ou vous procurer "l’appel gourmand de la forêt" de Linda Louis aux éditions LA Plage.

CHRONIQUE NATURE : L'APPEL DE LA FORET

mercredi 17 octobre 2012

Fukushima: la compagnie Tepco avoue avoir minimisé le risque de tsunami

La compagnie d'électricité japonaise Tepco, qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima, a avoué pour la première fois vendredi qu'elle avait minimisé le risque de tsunami par peur d'être contrainte à fermer ses installations le temps d'en améliorer la sécurité.
"Il existait une peur latente d'une fermeture jusqu'à ce que des mesures draconiennes de sécurité soient mises en place", indique Tokyo Electric Power (Tepco) dans un rapport-confession intitulé "Politique fondamentale pour la réforme du dispositif nucléaire de Tepco", plus d'un an et demi après l'accident.
Ce rapport de 32 pages indique qu'avant même le tsunami géant de mars 2011 qui a submergé la centrale, la compagnie savait que les systèmes de défense et de protection étaient insuffisants. Elle n'avait toutefois pas agi, probablement par peur des coûts que cela allait représenter.
"Il y avait cette inquiétude que si de nouvelles et sévères mesures étaient imposées, la sécurité de toutes les centrales existantes serait devenu un sujet de préoccupation", et aurait pu "donner plus de vigueur au mouvement antinucléaire", lit-on encore.
Consécutif à un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant, l'accident de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, avait provoqué d'importantes émissions radioactives dans l'air, les eaux et les sols de la région de la centrale, située à 220 km au nord-est de Tokyo. Une centaine de milliers de personnes avaient dû évacuer leurs domiciles.
Les autorités japonaises ont depuis complètement changé leur fusil d'épaule vis-à-vis de l'énergie nucléaire: alors qu'avant l'accident elles envisageaient d'augmenter la production, elle ont annoncé à la mi-septembre vouloir sortir progressivement et totalement du nucléaire d'ici à trente ans.
Sans qu'ait été précisé comment concrètement compenser l'arrêt du nucléaire, trois principes ont été édictés: arrêter les réacteurs existants au bout de 40 ans d'existence, n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité, et ne plus construire de centrales.
Actuellement la quasi-totalité des 50 réacteurs du Japon sont à l'arrêt, soit à cause d'un séisme passé, soit précisément en raison de nouvelles exigences de sécurité qui nécessitent des travaux de consolidation des centrales.
Seuls deux réacteurs ont été redémarrés dans la centrale d'Oi (centre), en juillet, sur décision du Premier ministre, Yoshihiko Noda, et malgré l'hostilité d'une frange de la population.
Car Fukushima a largement augmenté l'hostilité de la population à l'égard de l'atome: des manifestations antinucléaires ont eu lieu régulièrement ces derniers mois à Tokyo, les plus importantes rassemblant des dizaines de milliers de personnes.
Malgré les critiques qui fusaient de tous côtés depuis la catastrophe, Tepco maintenait jusqu'à présent que personne ne pouvait prévoir un raz de marée de cette ampleur, et donc que les systèmes de protection n'avaient pu être dessinés en conséquence.
En décembre 2011, Tepco avait toutefois fait un premier mea-culpa dans un rapport dans lequel la compagnie soulignait l'insuffisance de sa préparation.
En juillet dernier, un nouveau rapport, officiel cette fois, mettait sévèrement en cause le gouvernement et Tepco, fustigeant leur aveuglement face aux risques et leurs erreurs: "le problème principal provient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n'ont pas perçu la réalité du danger, car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire selon lequel un accident grave ne peut se produire dans notre pays".

http://www.20minutes.fr/monde/1021454-fukushima-compagnie-tepco-avoue-avoir-minimise-risque-tsunami

dimanche 14 octobre 2012

La Fête de l'énergie, l'occasion de faire la fête à sa facture d'électricité

Du 18 au 21 octobre, les méconnus «espaces Info-énergie» organisent des animations sur les économies d'énergie...
Peu connus, les espaces Info-énergie sont pourtant plein de bonnes idées. Que ce soit pour réduire sa facture d’électricité, isoler sa maison ou installer des panneaux solaires, quelque 500 conseillers peuvent aider les particuliers à faire les bons choix. Du 18 au 21 octobre, l’Ademe braque les projecteurs sur ces espaces d’information en organisant des animations partout en France.
Cette Fête de l’énergie est l’occasion de poser toutes les questions sur les écogestes, les travaux de rénovation ou les normes de construction basse consommation. «Le but est de donner une information gratuite au grand public sur la maitrise de l’énergie et les énergies renouvelables de manière indépendante par rapport aux fournisseurs de matériel», explique Patrick Alfano, coordinateur du réseau Info-énergie.

Même les petits gestes comptent

«Le plus souvent on nous demande comment isoler efficacement son logement, quels sont les meilleurs matériaux, de quelles aides financières on peut bénéficier et comment trouver les professionnels», témoigne Patrick Alfano. Sur ce dernier point, l’indépendance des conseillers peut être précieuse pour éviter les arnaques. «Nos conseillers rappellent quels sont les signes de qualité et les informations techniques qu’un devis doit contenir», poursuit-il.
Selon l’Ademe, les espaces Info-énergie ont contribué en 2011 à la réalisation de travaux à hauteur de 327 millions d’euros, permettant de réduire de 134.000 tonnes les émissions de CO2. Même les petits gestes comptent: «Les locataires qui veulent faire quelque chose peuvent toujours adopter des principes de base dans leur comportement, par exemple pour leurs achats: choisir des appareils électroménagers étiquetés «classe A+» permet de réaliser 60% d’économies sur sa consommation d’électricité», rappelle Patrick Alfano.

http://www.20minutes.fr/article/1020780/fete-energie-occasion-faire-fete-facture-electricite

vendredi 12 octobre 2012

Pornic se prépare à la marée noire

Une soixantaine d'agents se sont entraînés mercredi à une dépollution fictive...
Mercredi matin, le port de Pornic était le théâtre d’une scène peu banale. Une soixantaine d’agents municipaux, du conseil général ou encore des services de l’Etat s’y entraînaient à combattre, à terre, une marée noire fictive. Une première depuis 1993. «On a malheureusement eu l’occasion de s’entraîner en conditions réelles entre-temps», soupire Emmanuel Bordeau, sous-préfet de Saint-Nazaire. Le naufrage de l’Erika (1999-2000), puis du Prestige (2002-2003), sont en effet passés par là. Sans compter la marée noire de 2008 dans l’estuaire de la Loire, provoquée par la fuite de plus de 500 tonnes de fuel lourd de la raffinerie Total de Donges. A l’époque, les «combinaisons jaunes» avaient marqué les esprits... Ce mercredi, elles étaient de nouveau de sortie.

Des bénévoles à encadrer

Depuis, des leçons ont été tirées de ces différentes pollutions. Notamment sur le rôle des particuliers. «Les collectivités locales ont été submergées d’appels de gens prêts à prendre le train pour venir les aider», confirme Sébastien Royer, correspondant local du plan POLMAR (POLlution MARitime) auprès des services de l’Etat. «Mais, si elles ne sont pas encadrées, ces personnes peuvent faire plus de dégâts qu’autre chose... Enlever un polluant, ce n’est pas enlever tout le sable, par exemple.» Demain, en cas de nouvelle marée noire, ces particuliers seraient ainsi invités à agir via des associations reconnues ou la Réserve de sécurité civile.

Un précédent exercice en mer

Un exercice similaire, mais cette fois-ci en mer, avait eu lieu en juin, au large de Saint-Nazaire. D’importants moyens avaient été déployés, autour d’une collision fictive entre deux navires de marchandises. Un «scénario de crise réaliste» avait été retenu: l’un des deux avait pris l’eau, et commençait à perdre des hydrocarbures.

http://www.20minutes.fr/article/1019984/pornic-prepare-maree-noire

INCROYABLE ! VERSOIX PRISE SOUS LA GLACE - Février 2012

jeudi 11 octobre 2012

Un nouvel Eldorado pour le blé en Afrique

La flambée des cours mondiaux et les nouveaux modes de consommation urbains en Afrique rendent la culture du blé, longtemps négligée au profit du maïs, de nouveau rentable pour le continent où la demande explose.
"La demande de blé croît plus que n'importe quelle autre", assurent les organisateurs d'une conférence internationale réunie jusqu'à vendredi à Addis Abeba sur le thème: "Du blé pour la sécurité alimentaire en Afrique".
En 2012, l'Afrique va dépenser environ 18 milliards de dollars pour répondre à une consommation passée de 25 kilos par personne et par an dans les années 60, à plus de 50 kilos aujourd'hui.
Une étude présentée mardi par le Centre international pour l'amélioration des cultures du blé et du maïs à Nairobi (CIMMYT) portant sur la production de blé dans 12 pays d'Afrique subsaharienne, estime que leur production ne représente que "10 à 25% du potentiel biologique et économique de leurs terres". Outre le CIMMYT, les co-organisateurs de cette conférence sont notamment l'Union africaine et l'Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI).
Rien qu'avec l'eau de pluie, sans irrigation mais avec les apports en fertilisants appropriés, "20 à 100% des terres arables" seraient propres à la culture du blé en Angola, Burundi, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Mozambique, Rwanda, Tanzanie, République démocratique du Congo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe, affirment les auteurs de cette étude.
"Terres disponibles, sols et climat adaptés, main d'oeuvre bon marché, population urbaine et revenus en hausse": l'Afrique dispose de nombreux atouts pour faire du blé, résume pour l'AFP Bekele Shiferaw, directeur du programme socio-économique du CIMMYT.
"Il ne s'agit pas pour l'Afrique de se lancer sur le marché mondial, mais notre étude montre qu'aux prix actuels, il serait plus compétitif pour de nombreux pays de cultiver plutôt que d'importer", explique-t-il. "La production domestique ne couvre encore que 40% de la demande totale du continent et bien moins encore si on ne regarde que l'Afrique sub-saharienne" (30% environ).
Or, poursuit M. Shiferaw, "un investissement indicatif de 250 à 300 dollars par hectare, en comptant le travail, les semences et les fertilisants, assurerait un revenu net de 200 dollars par hectare".
La modélisation des cultures dans les 12 pays considérés laisse envisager un rendement de 1,2 à 3 tonnes/ha pour la majorité des pays d'Afrique centrale et orientale, dépassant même 4 t/ha sur les plateaux tempérés du Rwanda, Burundi et d'Ouganda - même si, reconnait le chercheur, ces projections sont "probablement supérieures aux réalités du terrain".
(Par comparaison, le rendement mondial moyen tourne autour de 3t/ha selon le Centre international des céréales).
La production de blé en Afrique sub-saharienne a plongé dans les années 80 avec l'afflux d'une aide alimentaire massive et des subventions accordées aux importations - "Beaucoup de pays qui financent l'aide au développement de l'agriculture en Afrique sont aussi de grands exportateurs de blé" (Amérique du Nord, Union européenne, Australie), note Bekele Shiferaw.
Mais c'est aujourd'hui l'une des denrées de base pour lesquelles la demande croît le plus vite, poursuit-il, alors que les prix n'ont cessé d'augmenter depuis 2007: dépassant les 400 USD/t en 2007-2008, la tonne de blé est passée de moins de 100 USD en 2000 à près de 300 USD aujourd'hui.
Pour les auteurs, aucun doute que les pays à faible densité démographique ont tout intérêt à en développer la culture, même si ceci requiert "des investissements en route, système d'irrigation, de stockages et de commercialisation", à l'intégrer aux pratiques déjà existantes, ou, pour l'Ethiopie, déjà grand producteur (3,3 Mt en 2012 selon la FAO) à intensifier et de moderniser ses pratiques.

http://www.20minutes.fr/article/1018797/nouvel-eldorado-ble-afrique

mercredi 10 octobre 2012

Les émissions de CO2 augmentent avec la croissance économique

Selon une étude américaine, PIB et gaz à effet de serre vont de pair...
La récession n’a décidément aucun avantage, même pas celui de réduire les émissions de CO2. Une étude parue ce lundi dans la revue Nature Climate Change révèle que les émissions de gaz à effet de serre augmentent quand les économies se développent mais ne baissent pas aussi vite en temps de récession.
«Le déclin économique (...) ne s'accompagne pas d'une baisse des émissions (de gaz à effet de serre) aussi importante que la hausse des émissions à laquelle aboutit la croissance économique», a déclaré à Reuters Richard York, professseur à l'université de l'Oregon, aux Etats-Unis. Les émissions de CO2 augmentent ainsi en moyenne de 0,73% à chaque hausse de 1% du produit intérieur brut (PIB) par habitant, écrit Richard York dans la revue, mais ces émissions ne baissent que de 0,43% à chaque recul de 1% du PIB par habitant, ajoute-il, en se basant sur des données de la Banque mondiale portant sur 150 pays entre 1960 et 2008.

«Les usines ne ferment pas immédiatement, les gens n'arrêtent pas de conduire»

Cela s'expliquerait, selon lui, par le fait que les nouvelles infrastructures mises en place en période de croissance, comme les nouvelles habitations, routes ou usines, sont toujours utilisées en temps de récession. «Quand les économies déclinent, les usines ne ferment pas immédiatement, les gens n'arrêtent pas de conduire (bien qu'ils puissent différer l'achat d'une nouvelle voiture)», explique Richard York. Et les nouvelles constructions conservent les mêmes besoins en chauffage ou air conditionné.
Richard York estime que les économistes pourraient devoir repenser leur méthode de calcul des émissions de CO2. La plupart des études partent du principe que le PIB et les émissions évoluent en parallèle, que ce soit à la hausse ou à la baisse. Ces conclusions «ne suggèrent pas forcément que les émissions seront plus ou moins importantes que prévu par les projections actuelles, mais elles suggèrent que cela dépendra plus sensiblement de la façon dont les économies croissent (ou faiblissent)». «Cela n'est pas seulement lié à la valeur du PIB mais également à la façon dont il atteint cette valeur, qui peut correspondre à une croissance lente mais régulière ou à une succession de périodes de forte croissance et de récession», a-t-il dit.

http://www.20minutes.fr/article/1018203/emissions-co2-augmentent-croissance-economique

dimanche 7 octobre 2012

hommes en sauvant les poissons?

Face à la surpêche, qui met en péril les populations de poissons, des solutions sont proposées par les ONG...
Bientôt plus de poissons dans les mers mais des élevages géants pour alimenter les étals des poissonniers? Pour éviter une situation contre nature, les associations se mobilisent et proposent des solutions simples permettant de concilier respect de la biodiversité et exploitation des ressources marines.
Cinq organisations, Green Cross, Nausicaa, SeaOrbiter, Tara Expéditions et le Réseau Mondial Océan se sont ainsi réunies dans une Alliance pour les mers et les océans, créée lors du sommet des Nations unies sur le climat à Rio, en juin dernier. Dans un rapport intitulé «Quelles conditions pour faire émerger une Blue society?», elles s’interrogent sur les manières d’exploiter durablement les océans. Une nécessité, alors qu’une étude scientifique internationale vient de démontrer que les pêcheurs européens capturaient jusqu’à 28 fois leurs quotas annuels de poissons.

L’aquaculture, une alternative à risques

«L’aquaculture, censée représenter une solution alternative à l’épuisement des populations de poissons sauvages, rencontre deux limites fortes dont les effets amplifient le phénomène d’appauvrissement des océans, écrivent les associations. Elle est incapable de mettre en place des chaînes de nourrissage adéquat ni de proposer des espèces alternatives qui ne soient pas des espèces carnivores en haut de chaîne.» Sachant qu’il faut en moyenne 4 kilos de poissons sauvages pour produire un kilo de poisson d’élevage, le poids de l’aquaculture sur les ressources naturelles pourrait être insoutenable. Or, un poisson sur deux consommé dans le monde provient aujourd’hui de l’aquaculture.
Une solution pourrait cependant permettre de concilier élevage et respect des écosystèmes. L’aquaculture multi-spécifique a prouvé son efficacité, rappelle l’Alliance pour les mers et les océans, notamment dans les rizières asiatiques. Elle consiste à élever ensemble plusieurs espèces qui interagissent positivement: des systèmes riz-poissons ont déjà fait leurs preuves et des tests mariant saumons et moules bleues sont menés au Canada.

Cabillauds, harengs et sprats, un équilibre naturel

La pêche elle-même pourrait s’inspirer du fonctionnement de la nature: en mer Baltique, cabillauds, harengs et sprats représentent la majorité des captures. «Ces trois espèces interagissent les unes par rapport aux autres, écrivent les associations. Il est donc nécessaire de préserver ce fragile équilibre, car la prolifération d’une de ces trois espèces se ferait au détriment des deux autres. D’où l’idée d’élaborer un plan pluriannuel multi-spécifique, afin de concevoir la pêche de ces trois espèces de façon écosystémique.» Comprendre, ne pas pêcher que des cabillauds, sous peine de voir la population de harengs et de sprats dont ils se nourrissent exploser, ce qui entraînerait une forte pression sur les œufs des cabillauds, mangés par les sprats et les harengs.
Le rapport de l’Alliance pour les mers et les océans vise à «mobiliser les acteurs privés», explique Nicolas Imbert, directeur de Green Cross France. Pêcheurs et industries agro-alimentaires pourraient s’inspirer des techniques proposées. Avant qu’il ne soit trop tard pour sauver les poissons

http://www.20minutes.fr/article/1016211/peche-aquaculture-comment-nourrir-hommes-sauvant-poissons

samedi 6 octobre 2012

«Le problème de l'eau est lié à celui de la nourriture»

L'hydrologue Ghislain de Marsily animera un débat sur le thème de l'eau dans le cadre du festival Pariscience...
Elle recouvre trois cinquièmes de notre planète et pourtant l’eau pourrait venir à manquer. Gaspillage, changement climatique et pratiques agricoles intensives pompent peu à peu les réserves en eau douce de la planète et risquent de faire de l’eau «l’or bleu» du XXIe siècle. Le festival international du film scientifique Pariscience, qui se tiendra du 4 au 9 octobre au Muséum national d’histoire naturelle, dédie une soirée à l’eau. Ghislain de Marsily, hydrologue et membre de l’Académie des sciences, animera le débat qui rejoint, selon lui, les questions d’alimentation mondiale.

On parle de l’eau comme de «l’or bleu», pourquoi deviendra-t-elle si précieuse dans l’avenir?

Le problème de l’eau est lié à celui de la nourriture. Les besoins en nourriture augmentent considérablement car la population augmente, passant de sept à neuf milliards d’humains en 2050, et car les habitudes alimentaires évoluent en se calquant sur des régimes excessifs en calories et en produits animaux. Pour nourrir tout le monde, il faudrait doubler la production agricole, or l’eau en est à la base. Elle deviendra dans certains pays une denrée en déficit, notamment en Afrique du nord qui est déjà en déficit par rapport à ses besoins d’environ 30%. En 2050, en raison de la démographie et du changement climatique, elle dépassera la moitié de ses besoins et devra se fournir auprès de pays étrangers sous forme d’eau virtuelle, c’est-à-dire de produits importés comme les céréales.

Connaît-on l’impact du changement climatique sur les ressources en eau?

A l’échelle de la planète, les précipitations vont plutôt avoir tendance à augmenter car il fera plus chaud, donc globalement les ressources en eau vont augmenter. Mais les zones climatiques risquent de se déplacer: toute la zone méditerranéenne va probablement voir ses ressources en eau diminuer et connaître des sécheresses plus fortes. En revanche, en Europe du Nord, il est pratiquement admis par tout le monde qu’il pleuvra davantage, avec des conséquences qui ne sont pas nécessairement favorables: les inondations peuvent conduire à perdre des récoltes.

Quelles solutions pourraient-être apportées au manque d’eau?

La première chose à faire est de se demander s’il est vraiment raisonnable de passer à neuf milliards d’humains. D’après les démographes, on n’y peut pas grand-chose. Même avec des politiques de contrôle de la natalité, les dés sont jetés. La seconde solution est liée au manque de nourriture: où peut-on augmenter la production agricole dans le monde pour satisfaire la demande? L’Afrique a des terres cultivables mais est en compétition avec l’agriculture subventionnée des pays riches. Elle a été contrainte jusqu’ici de développer des cultures comme le coton ou le cacao, qui ne sont pas des cultures vivrières. L’Asie, au contraire, sera en déficit agricole intense dans les trente à quarante prochaines années, c’est pour cela qu’elle achète des terres en Amérique du sud ou en Afrique. Enfin, nous, pays développés, pouvons produire plus mais au prix d’une perte de surface de forêts.

La planète est riche en eau salée, que pensez-vous des techniques de dessalement?

70% de la population mondiale sera urbaine en 2050, le dessalement sera une solution pour alimenter les villes en eau. Ce sera incontournable et nécessaire pour fournir de l’eau potable dans les villes, mais trop onéreux pour l’agriculture.

http://www.20minutes.fr/article/1015455/le-probleme-eau-lie-celui-nourriture

jeudi 4 octobre 2012

Photovoltaïque: le gouvernement va augmenter de 5% un des tarifs d'achat

Le gouvernement va augmenter d'environ 5% un des tarifs subventionnés auquel EDF rachète l'électricité photovoltaïque en France, celui qui concerne des petits projets installés sur des toitures, a annoncé le ministère de l'Ecologie lundi.
Les installations de panneaux solaires inférieures ou égales à 100 kilowatts et "qui remplissent les conditions de l'intégration simplifié au bâti" (c'est-à-dire jouant un rôle d'étanchéité du toit, notamment) verront leur tarif d'achat augmenter à 18,4 centimes d'euros du kilowattheure (KwH), indique-t-il dans un communiqué.
Le tarif pour cette catégorie d'installations photovoltaïques étant au troisième trimestre de 17,5 centimes par kilowattheure, cette hausse représente 5,1%.
Mais les installations en toiture de moins de 36 kwh bénéficiant déjà d'un tarif de 18,4 centimes, la hausse ne concerne en réalité que les installations de 36 à 100 kilowatts (soit environ 360 à 1.000 mètres carrés de panneaux).
"Cette décision vise à soutenir immédiatement la filière et à préserver les emplois en France", fait valoir le ministère.
La ministre Delphine Batho "saisira cette semaine le Conseil supérieur de l'énergie et la Commission de régulation de l'énergie d'un projet d'arrêté" incluant ce nouveau tarif, "auquel pourra s'ajouter la bonification de 10% en fonction de l'origine des panneaux", précise le ministère dans son communiqué.
"Nous sommes satisfaits que nos demandes aient été entendues", a réagi dans un communiqué Arnaud Mine, le président de SER-SOLER qui regroupe les professionnels du secteur.
"La bonification va permettre de mieux structurer l'industrie française du secteur. Quant au relèvement du tarif, il devrait faire redémarrer une activité aujourd'hui à l'arrêt sur ces segments de marché", a-t-il ajouté.
Cette mesure vient compléter des annonces du gouvernement en faveur de la filière, avec notamment de nouveaux appels d'offres pour construire des fermes solaires, une limitation à 20% par an de la baisse des tarifs subventionnés et une bonification de panneaux "suivant leur origine", probablement française et européenne.
Les professionnels français du solaire, confrontés depuis fin 2010 à l'effondrement des prix des panneaux et à la baisse régulière des tarifs d'achat qui se sont traduit, selon eux, par des milliers de suppressions d'emploi, ont jugé ces soutiens largement insuffisants.

http://www.20minutes.fr/article/1014151/photovoltaique-gouvernement-va-augmenter-5-tarifs-achat

mercredi 3 octobre 2012

Les poissons rétrécissent à cause du changement climatique

La croissance des poissons serait limitée par le manque de nourriture...
Le réchauffement climatique ne change pas seulement la température et la teneur en oxygène des océans, il risque de faire rétrécir considérablement les poissons qui y vivent, avertit une étude publiée dimanche. L'un des éléments clefs de la taille des poissons et invertébrés marins est constitué par leurs besoins énergétiques: dès lors que leur milieu n'est plus en mesure de leur fournir cette énergie à la hauteur de leurs besoins, les poissons cessent leur croissance. Or l'oxygène contenu dans l'eau est pour eux une source importante d'énergie. «Obtenir assez d'oxygène pour grandir est un défi constant pour les poissons, et plus un poisson est gros, pire c'est», explique Daniel Pauly, biologiste au Fisheries Centre de l'Université de Colombie Britannique à Vancouver (Canada). «Un océan plus chaud et moins oxygéné, comme prédit avec le changement climatique, compliquera la tâche des poissons les plus gros, ce qui signifie qu'ils cesseront de grandir plus tôt», ajoute-t-il.

Moins 14% à 24% d’ici à 2050

Daniel Pauly et ses collègues ont tenté de modéliser l'impact du réchauffement sur plus de 600 espèces de poissons à partir de deux scénarios climatiques couramment retenus par les spécialistes pour la période 2001-2050. D'après leurs calculs, le réchauffement moyen au fond des océans du globe resterait minime (quelques centièmes de degrés par décennie) de même que la baisse de la concentration en oxygène. Toutefois, «les variations qui en résultent en termes de poids corporel maximal sont étonnamment importantes», soulignent les chercheurs dans leur étude, publiée par la revue britannique Nature Climate Change.
Dans l'ensemble, le poids maximal moyen des poissons pris en compte devrait diminuer de 14% à 24% entre 2001 et 2050, estiment-ils. Soit l'équivalent de 10 à 18kg pour un homme moyen pesant 77 kg. C'est l'océan Indien qui serait le plus touché (24%), suivi de l'Atlantique (20%) et du Pacifique (14%), qu'il s'agisse des zones tropicales ou tempérées. «Cette étude indique que, faute de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences seront vraisemblablement plus lourdes que prévu sur les écosystèmes marins», avertissent les chercheurs, d'autant que «d'autres impacts des activités humaines, comme la surpêche et la pollution, risquent d'exacerber le phénomène».

http://www.20minutes.fr/article/1013485/poissons-retrecissent-cause-changement-climatique