Astrium a reçu de Thales Aliena Space le module de fret qui va équiper le troisième ATV (véhicule de transfert automatique), prévu pour être lancé fin 2012, rapporte Futura-Sciences
L'ATV (pour Automated Transfer Vehicle) Edouardo Amaldi est un véhicule de transport utilisé pour opérer sur l'ISS, la Station spatiale internationale. Il vise notamment à ravitailler et à rehausser l'orbite de la Station. L'ATV est une contribution européenne supplémentaire à la Station avec le laboratoire Colombus, Era (un bras robotisé). Il s'agit par ailleurs de l'engin le plus complexe jamais conçu en Europe.
Le module de charge utile ICC (Integrated Cargo Carrier) dispose des systèmes d'amarrage pour se fixer à l'ISS et une section permettant de faire transiter de l'eau et de l'oxygène. L'objectif d'Eoardo Amaldi : livrer des équipements des pièces de rechange, de la nourriture, de l'air (100 kg d'O2) et de l'eau (860 kg) en plus des trois tonnes de fret emmagasinées et des deux tonnes d'ergols qui serviront à la rehausse de l'ISS.
Décomposé, l'engin comporte deux parties distinctes. Si Thales Alenia Space s'est occupé de l'ICC, Astrium a géré le module de service SSA (Spacecraft Sub Assembly). C'est lui qui contient le système des réacteurs : quatre moteurs principaux et pas moins de 28 moteurs supplémentaires pour les manoeuvres et le contrôle d'altitude.
Tout cela a lieu alors même que le deuxième ATV n'est pas encore lancé. Il devrait partir en février 2011.
http://www.maxisciences.com/atv/atv-3-le-vehicule-spatial-avance_art11372.html
vendredi 31 décembre 2010
jeudi 30 décembre 2010
Le plus grand observatoire du monde construit au pôle sud
Le plus grand télescope du monde, construit au pôle sud vient enfin de voir le jour. Destiné à détecter les particules subatomiques voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière, ce télescope est prêt à fonctionner depuis le 18 décembre.
La construction de l'observatoire à neutrinos IceCube vient d'être achevée, même si cela fait déjà plusieurs années qu'il collecte des données sur les microparticules.
Les neutrinos sont des particules subatomiques voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière. Certains d'entre eux proviennent du soleil et d'autres des rayons cosmiques.
Si des dizaines de milliards de neutrinos entrent à flot dans notre corps à chaque seconde, ils interagissent rarement avec la matière. En revanche, ils offrent une chance unique d'étudier les processus tels que les trous noirs par exemple, explique LiveScience.
Cependant, les neutrinos sont difficiles à capter, c'est la raison pour laquelle les scientifiques utilisent la glace, et en grande quantité, et se sont installés au pôle sud. En effet, quelques neutrinos se trouvent pris dans des atomes constituant les molécules d'eau glacée. Le point final de la construction de l'observatoire a été donné par le forage du dernier des 86 trous servant à placer les derniers des 5.160 capteurs optiques.
Ces capteurs permettront d'emprisonner des muons, des particules issues de la collision entre les neutrinos et les atomes de glace. Les muons, qui émettent une lumière bleutée sont détectés par les capteurs optiques du télescope. L'intérêt étant que les muons conservent la direction originelle des neutrinos et permettent ainsi de retrouver leurs origines cosmiques.
L'observatoire à proprement parler fait un kilomètre cube de glace ! Sa taille favorise le nombre potentiel de collisions qui pourront être observées. De plus, le type de glace qui se trouve au pôle sud est parfait pour détecter ce type de rencontres. Ce gigantesque observatoire plonge ses câbles jusqu'à plus de 2 kilomètres sous la gl... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/neutrinos/le-plus-grand-observatoire-du-monde-construit-au-pole-sud_art11311.html
La construction de l'observatoire à neutrinos IceCube vient d'être achevée, même si cela fait déjà plusieurs années qu'il collecte des données sur les microparticules.
Les neutrinos sont des particules subatomiques voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière. Certains d'entre eux proviennent du soleil et d'autres des rayons cosmiques.
Si des dizaines de milliards de neutrinos entrent à flot dans notre corps à chaque seconde, ils interagissent rarement avec la matière. En revanche, ils offrent une chance unique d'étudier les processus tels que les trous noirs par exemple, explique LiveScience.
Cependant, les neutrinos sont difficiles à capter, c'est la raison pour laquelle les scientifiques utilisent la glace, et en grande quantité, et se sont installés au pôle sud. En effet, quelques neutrinos se trouvent pris dans des atomes constituant les molécules d'eau glacée. Le point final de la construction de l'observatoire a été donné par le forage du dernier des 86 trous servant à placer les derniers des 5.160 capteurs optiques.
Ces capteurs permettront d'emprisonner des muons, des particules issues de la collision entre les neutrinos et les atomes de glace. Les muons, qui émettent une lumière bleutée sont détectés par les capteurs optiques du télescope. L'intérêt étant que les muons conservent la direction originelle des neutrinos et permettent ainsi de retrouver leurs origines cosmiques.
L'observatoire à proprement parler fait un kilomètre cube de glace ! Sa taille favorise le nombre potentiel de collisions qui pourront être observées. De plus, le type de glace qui se trouve au pôle sud est parfait pour détecter ce type de rencontres. Ce gigantesque observatoire plonge ses câbles jusqu'à plus de 2 kilomètres sous la gl... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/neutrinos/le-plus-grand-observatoire-du-monde-construit-au-pole-sud_art11311.html
mercredi 29 décembre 2010
NKM s'explique sur le moratoire sur les aides à la filière photovoltaïque
La ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement Nathalie Kosciusko-Morizet est intervenue sur France Info mardi 21 décembre au matin pour justifier la marche arrière du gouvernement, qui a décrété un moratoire de trois mois sur les aides publiques à l'énergie solaire. Moratoire qui a plongé la filière en 'coma artificiel', déplorent les acteurs du photovoltaïque
Ce moratoire ne concerne ni les particuliers, ni les projets 'bien avancés', explique la ministre, mais seulement les projets 'dans la file d'attente', et se justifie par le gonflement d'une 'bulle spéculative' autour des projets concernant les énergies vertes. Cette bulle est notamment alimentée par les subventions de l'Etat et se traduit par une multiplication des produits financiers basés sur la filière.
90 % DES PANNEAUX FABRIQUÉS EN CHINE
Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ce moratoire doit permettre une rééquilibrage, car si les objectifs du Grenelle ont été atteints, voire 'largement dépassés' en terme de volume de panneaux solaires installés, les objectifs en termes d'environnement et d'emploi ne le sont pas. '90 % des panneaux installés en France viennent de Chine', souligne la ministre. 'On n'a pas été assez stricts sur les critères d'intégration au bâti', admet-elle, et la forte baisse du prix des panneaux chinois a fait décoller les ventes. 'Or ces panneaux produisent 1,8 fois plus de CO2 qu'un panneau fabriqué en France.'
'On n'a pas la filière complète qu'on voudrait, ajoute encore la ministre, mais juridiquement il n'est pas possible de choisir entre les bons projets et les moins bons projets, il a donc fallu les suspendre tous.'... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/21/moratoire-sur-les-aides-a-la-filiere-photovoltaique-nkm-s-explique_1456116_3244.html#xtor=AL-32280184
Ce moratoire ne concerne ni les particuliers, ni les projets 'bien avancés', explique la ministre, mais seulement les projets 'dans la file d'attente', et se justifie par le gonflement d'une 'bulle spéculative' autour des projets concernant les énergies vertes. Cette bulle est notamment alimentée par les subventions de l'Etat et se traduit par une multiplication des produits financiers basés sur la filière.
90 % DES PANNEAUX FABRIQUÉS EN CHINE
Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ce moratoire doit permettre une rééquilibrage, car si les objectifs du Grenelle ont été atteints, voire 'largement dépassés' en terme de volume de panneaux solaires installés, les objectifs en termes d'environnement et d'emploi ne le sont pas. '90 % des panneaux installés en France viennent de Chine', souligne la ministre. 'On n'a pas été assez stricts sur les critères d'intégration au bâti', admet-elle, et la forte baisse du prix des panneaux chinois a fait décoller les ventes. 'Or ces panneaux produisent 1,8 fois plus de CO2 qu'un panneau fabriqué en France.'
'On n'a pas la filière complète qu'on voudrait, ajoute encore la ministre, mais juridiquement il n'est pas possible de choisir entre les bons projets et les moins bons projets, il a donc fallu les suspendre tous.'... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/21/moratoire-sur-les-aides-a-la-filiere-photovoltaique-nkm-s-explique_1456116_3244.html#xtor=AL-32280184
mardi 28 décembre 2010
Energie bio : le biohydrogène produit par une bactérie
Des scientifiques viennent de découvrir une bactérie capable de synthétiser du biohydrogène, une source énergétique intéressante
Une équipe de scientifiques a découvert une bactérie capable de créer du biohydrogène. Energie intéressante car écologique, le biohydrogène est notamment étudié pour le développement des moteurs à hydrogène.
Cyanothece 51142 est une cyanobactérie capable, comme beaucoup d'autres, d'effectuer de la photosynthèse. Rappelons que ce processus consiste à convertir le CO2 (dioxyde de carbone) en énergie (en sucre plus exactement) et en O2 (dioxygène) grâce à la lumière solaire. Sauf que Cyanothece 51142 est également capable de fixer l'azote pour former de l'ammoniaque ou d'autres molécules azotées et, ce faisant, de produire de l'hydrogène. Particularité, cette bactérie est capable d'effectuer cette synthèse dans un milieu oxygéné.
En effet, l'enzyme qui permet la fixation de l'azote cesse normalement de fonctionner en présence d'oxygène. Mais Cyanothece 51142 a développé un système lui permettant de survivre aussi bien dans l'air que dans l'eau. Les chercheurs ont profité de cette particularité pour illuminer pendant 48 heures cette bactérie de façon à stimuler la fixation d'azote. Et cette fixation entraîne une production accrue d'hydrogène.
Le problème qui persiste c'est que cet hydrogène reste impossible à transporter. A titre d'exemple, "le réservoir d'un camion alimenté en hydrogène occuperait la place de la moitié de la cargaison", indique Himadri Pakrasi, un des chercheurs.
http://www.maxisciences.com/biohydrog%e8ne/energie-bio-le-biohydrogene-produit-par-une-bacterie_art11235.html
Une équipe de scientifiques a découvert une bactérie capable de créer du biohydrogène. Energie intéressante car écologique, le biohydrogène est notamment étudié pour le développement des moteurs à hydrogène.
Cyanothece 51142 est une cyanobactérie capable, comme beaucoup d'autres, d'effectuer de la photosynthèse. Rappelons que ce processus consiste à convertir le CO2 (dioxyde de carbone) en énergie (en sucre plus exactement) et en O2 (dioxygène) grâce à la lumière solaire. Sauf que Cyanothece 51142 est également capable de fixer l'azote pour former de l'ammoniaque ou d'autres molécules azotées et, ce faisant, de produire de l'hydrogène. Particularité, cette bactérie est capable d'effectuer cette synthèse dans un milieu oxygéné.
En effet, l'enzyme qui permet la fixation de l'azote cesse normalement de fonctionner en présence d'oxygène. Mais Cyanothece 51142 a développé un système lui permettant de survivre aussi bien dans l'air que dans l'eau. Les chercheurs ont profité de cette particularité pour illuminer pendant 48 heures cette bactérie de façon à stimuler la fixation d'azote. Et cette fixation entraîne une production accrue d'hydrogène.
Le problème qui persiste c'est que cet hydrogène reste impossible à transporter. A titre d'exemple, "le réservoir d'un camion alimenté en hydrogène occuperait la place de la moitié de la cargaison", indique Himadri Pakrasi, un des chercheurs.
http://www.maxisciences.com/biohydrog%e8ne/energie-bio-le-biohydrogene-produit-par-une-bacterie_art11235.html
lundi 27 décembre 2010
dimanche 26 décembre 2010
Dar Hi, un hôtel eco-friendly aux abords du Sahara
Dar Hi est un hôtel dont la construction s'est achevée récemment. Totalement eco-friendly, il s'est installé sur une colline aux abords du Sahara en Tunisie.
Ce projet contemporain va puiser dans les traditions et les matériaux locaux afin de créer un lieu qui s'intègre et ne détonne pas dans l'environnement urbain, et se veut respectueux de l'environnement.
Le designer français Matali Crasset s'est aventuré pour la première fois avec ce projet dans l'architecture, qui allie ici espaces privés et communs tout en préservant des fortes chaleurs. Ce lieu de vacances eco-friendly est en grande partie réalisé avec des matériaux locaux et par des entreprises locales.
Le tourisme étant une industrie grandissante en Tunisie, les hôtels tendent à se développer selon un modèle architectural occidental générique qui n'est pas forcément le plus adapté pour bien s'implanter dans l'environnement urbain local.
L'hôtel Dar Hi, lui, se démarque grâce à son implantation sur une colline dans la ville moyenne de Nefta, mais il se démarque aussi car il veut tisser des liens avec l'environnement traditionnel local, ce qui se répercute dans la décoration intérieure et extérieure, avec l'emploi de certains matériaux et le choix des couleurs utilisées. Il y a même un centre de recherches baptisé Palmlab dans l'enceinte de l'hôtel, qui tente de développer des usages contemporains et écologiques des palmiers.
A découvfrir sur ce lien....
http://www.maxisciences.com/ecologie/dar-hi-un-hotel-eco-friendly-aux-abords-du-sahara_art11072.html
Ce projet contemporain va puiser dans les traditions et les matériaux locaux afin de créer un lieu qui s'intègre et ne détonne pas dans l'environnement urbain, et se veut respectueux de l'environnement.
Le designer français Matali Crasset s'est aventuré pour la première fois avec ce projet dans l'architecture, qui allie ici espaces privés et communs tout en préservant des fortes chaleurs. Ce lieu de vacances eco-friendly est en grande partie réalisé avec des matériaux locaux et par des entreprises locales.
Le tourisme étant une industrie grandissante en Tunisie, les hôtels tendent à se développer selon un modèle architectural occidental générique qui n'est pas forcément le plus adapté pour bien s'implanter dans l'environnement urbain local.
L'hôtel Dar Hi, lui, se démarque grâce à son implantation sur une colline dans la ville moyenne de Nefta, mais il se démarque aussi car il veut tisser des liens avec l'environnement traditionnel local, ce qui se répercute dans la décoration intérieure et extérieure, avec l'emploi de certains matériaux et le choix des couleurs utilisées. Il y a même un centre de recherches baptisé Palmlab dans l'enceinte de l'hôtel, qui tente de développer des usages contemporains et écologiques des palmiers.
A découvfrir sur ce lien....
http://www.maxisciences.com/ecologie/dar-hi-un-hotel-eco-friendly-aux-abords-du-sahara_art11072.html
samedi 25 décembre 2010
Un poisson que l’on croyait éteint, retrouvé au Japon
Une espèce de saumon japonais que l'on pensait disparue depuis 70 ans est finalement toujours en vie, dans un lac près du Mont Fuji au Japon, selon un professeur de sciences.
Les scientifiques pensaient que le kokani noir avait disparu de la planète en 1940, alors qu'un projet hydroélectrique avait rendu son lac natal, qui se situe dans le nord de la préfecture d'Akita, plus acide.
Environ 100.000 oeufs avaient été transférés vers le lac Saiko, mais tous pensaient que l'espèce s'était finalement éteinte.
Aujourd'hui, Tetsuji Nakabo, un professeur de l'université de Kyoto, déclare que son équipe de chercheurs est parvenue à retrouver cette espèce dans le lac Saiko, à environ 500 kilomètres du lac natal des kokanis. "J'étais très surpris", confie-t-il. "C'est un poisson très intéressant, un trésor. Nous devons le protéger et l'empêcher de disparaître à nouveau".
Le specimen qu'il a montré à la presse avait des taches noires sur le dos et faisait environ 30 centimètres de long.
Le professeur de sciences indique qu'il y a suffisamment de kokanis dans le lac pour que l'espèce puisse survivre si les conditions environnementales ne changent pas et si les pêcheurs ne viennent pas les attraper. Par ailleurs, le lac Saiko se trouve dans une région touristique, réputée pour ses bains.
Ce saumon est toujours sur la liste des espèces éteintes au Japon. Des responsables du ministère de l'Environnement estiment que cette découverte doit être étudiée et vérifiée avant de mettre à jour les archives et dossiers. L'espèce sera certainement retirée de liste en 2012.
http://www.maxisciences.com/saumon/un-poisson-que-l-on-croyait-eteint-retrouve-au-japon_art11159.html
Les scientifiques pensaient que le kokani noir avait disparu de la planète en 1940, alors qu'un projet hydroélectrique avait rendu son lac natal, qui se situe dans le nord de la préfecture d'Akita, plus acide.
Environ 100.000 oeufs avaient été transférés vers le lac Saiko, mais tous pensaient que l'espèce s'était finalement éteinte.
Aujourd'hui, Tetsuji Nakabo, un professeur de l'université de Kyoto, déclare que son équipe de chercheurs est parvenue à retrouver cette espèce dans le lac Saiko, à environ 500 kilomètres du lac natal des kokanis. "J'étais très surpris", confie-t-il. "C'est un poisson très intéressant, un trésor. Nous devons le protéger et l'empêcher de disparaître à nouveau".
Le specimen qu'il a montré à la presse avait des taches noires sur le dos et faisait environ 30 centimètres de long.
Le professeur de sciences indique qu'il y a suffisamment de kokanis dans le lac pour que l'espèce puisse survivre si les conditions environnementales ne changent pas et si les pêcheurs ne viennent pas les attraper. Par ailleurs, le lac Saiko se trouve dans une région touristique, réputée pour ses bains.
Ce saumon est toujours sur la liste des espèces éteintes au Japon. Des responsables du ministère de l'Environnement estiment que cette découverte doit être étudiée et vérifiée avant de mettre à jour les archives et dossiers. L'espèce sera certainement retirée de liste en 2012.
http://www.maxisciences.com/saumon/un-poisson-que-l-on-croyait-eteint-retrouve-au-japon_art11159.html
vendredi 24 décembre 2010
Il n’est peut-être pas trop tard pour sauver les ours polaires
Publiée dans Nature, une modélisation des effets du réchauffement climatique sur la calotte glaciaire, réalisée par des chercheurs américains, montre qu'une limitation des émissions de gaz polluants pourrait permettre de sauver la banquise, habitat menacé de l'ours polaire.
"Dans cette étude, nous avons cherché ce qui se passerait si nous continuions à émettre des gaz à effet de serre jusqu'à ce qu'une disparition rapide des glaces commence à se produire, mais que nous arrêtions l'accroissement des émissions à ce moment-là. Nous avons découvert qu'alors, la banquise ne ferait pas que continuer à décliner : il y aurait un substantiel rétablissement, puis le maintien d'une calotte glaciaire durant tout le siècle. La bonne nouvelle pour les ours blancs est que nous n'avons pas détecté de "seuil limite" au-delà duquel leur habitat arctique ne peut pas se remettre", explique le Dr Amstrup, membre d'une équipe américaine de veille géologique, nuançant ainsi sa conclusion de 2007 selon laquelle les deux tiers des 22.000 ours blancs du monde disparaîtraient durant le prochain siècle si rien n'était fait.
Pour contrebalancer les effets du réchauffement, "il y a un certain nombre de facteurs thermodynamiques, comme le gel rapide résultant de l'exposition de l'eau libre aux conditions froides qui réapparaissent en automne", ajoute-t-il.
"L'idée suggérée, selon laquelle une hausse globale de température maintenue en dessous de 1,25 degré permettrait aux ours polaires de survivre, est encourageante. Mais les modélisations de tendances, ce n'est pas forcément la réalité. Donc, nous ne sommes en aucun cas tirés d'affaire", fait cependant remarquer le Dr Ted Maksym, du British Antarctic Survey.
Moins connu, un autre phénomène également lié au réchauffement global menace les espèces arctiques rares : l'hybridation avec des espèces cousines, qui fréquentent désormais des zones devenues moins froides. C'est le cas notamment pour l'ours polaire, qui s'accouple avec le grizzly pour don... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/ours-polaire/il-n-est-peut-etre-pas-trop-tard-pour-sauver-les-ours-polaires_art11186.html
"Dans cette étude, nous avons cherché ce qui se passerait si nous continuions à émettre des gaz à effet de serre jusqu'à ce qu'une disparition rapide des glaces commence à se produire, mais que nous arrêtions l'accroissement des émissions à ce moment-là. Nous avons découvert qu'alors, la banquise ne ferait pas que continuer à décliner : il y aurait un substantiel rétablissement, puis le maintien d'une calotte glaciaire durant tout le siècle. La bonne nouvelle pour les ours blancs est que nous n'avons pas détecté de "seuil limite" au-delà duquel leur habitat arctique ne peut pas se remettre", explique le Dr Amstrup, membre d'une équipe américaine de veille géologique, nuançant ainsi sa conclusion de 2007 selon laquelle les deux tiers des 22.000 ours blancs du monde disparaîtraient durant le prochain siècle si rien n'était fait.
Pour contrebalancer les effets du réchauffement, "il y a un certain nombre de facteurs thermodynamiques, comme le gel rapide résultant de l'exposition de l'eau libre aux conditions froides qui réapparaissent en automne", ajoute-t-il.
"L'idée suggérée, selon laquelle une hausse globale de température maintenue en dessous de 1,25 degré permettrait aux ours polaires de survivre, est encourageante. Mais les modélisations de tendances, ce n'est pas forcément la réalité. Donc, nous ne sommes en aucun cas tirés d'affaire", fait cependant remarquer le Dr Ted Maksym, du British Antarctic Survey.
Moins connu, un autre phénomène également lié au réchauffement global menace les espèces arctiques rares : l'hybridation avec des espèces cousines, qui fréquentent désormais des zones devenues moins froides. C'est le cas notamment pour l'ours polaire, qui s'accouple avec le grizzly pour don... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/ours-polaire/il-n-est-peut-etre-pas-trop-tard-pour-sauver-les-ours-polaires_art11186.html
jeudi 23 décembre 2010
mercredi 22 décembre 2010
Réchauffement climatique : son impact sur le degré d'alcool du vin
Cette conséquence du changement climatique est quelque peu surprenante : le réchauffement de la planète entraîne une augmentation du degré d'alcool du vin. Un problème pris au sérieux par des scientifiques, qui depuis plusieurs années développent des techniques permettant de corriger ce phénomène.
Depuis trente ans, une augmentation régulière du taux d'alcool du vin est constatée. Ainsi, dans les années 1980, un vin contenait en moyenne 10 à 11% d'alcool. Aujourd'hui, ce taux tourne autour de 13 à 14%, atteignant 15% dans les régions viticoles les plus chaudes.
Ce phénomène est en partie engendré par le changement climatique. Des températures plus élevées alliées à un ensoleillement plus important et une diminution des précipitations font en effet par évapotranspiration, perdre d'avantage d'eau aux raisins, qui contiennent donc une concentration en sucres plus élevée. Or ce sont ces sucres qui se transforment en alcool lors de la vinification.
Une méthode simple permet aux viticulteurs de corriger ce problème. Il leur suffit en effet de récolter le raisin plus tôt dans l'année, les fruits présentant alors un taux de sucre réduit. Mais cette technique ne fonctionne que pour la production des vins blancs et rosés. En outre, réalisée plus tôt, la récolte ne garantit pas un fruit suffisamment mûr, ce qui peut nuire à l'arôme du vin autant que son taux d'alcool.
C'est pourquoi des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) se sont sérieusement penchés sur le problème. Menés par Jean-Louis Escudier, les scientifiques travaillent au développement de nouveaux cépages permettant de produire un vin moins alcoolisé. Mais en attendant de parvenir au résultat recherché, les chercheurs ont mis au point d'autres procédés, tels que l'utilisation d'une levure limitant la transformation du sucre en alcool.
Autre idée sur laquelle travaillent les scientifiques de l'Inra : l'"osmose inverse", une technique utilisée à la fin du processus de vinification, et com... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/rechauffement-climatique-son-impact-sur-le-degre-d-039-alcool-du-vin_art11088.html
Depuis trente ans, une augmentation régulière du taux d'alcool du vin est constatée. Ainsi, dans les années 1980, un vin contenait en moyenne 10 à 11% d'alcool. Aujourd'hui, ce taux tourne autour de 13 à 14%, atteignant 15% dans les régions viticoles les plus chaudes.
Ce phénomène est en partie engendré par le changement climatique. Des températures plus élevées alliées à un ensoleillement plus important et une diminution des précipitations font en effet par évapotranspiration, perdre d'avantage d'eau aux raisins, qui contiennent donc une concentration en sucres plus élevée. Or ce sont ces sucres qui se transforment en alcool lors de la vinification.
Une méthode simple permet aux viticulteurs de corriger ce problème. Il leur suffit en effet de récolter le raisin plus tôt dans l'année, les fruits présentant alors un taux de sucre réduit. Mais cette technique ne fonctionne que pour la production des vins blancs et rosés. En outre, réalisée plus tôt, la récolte ne garantit pas un fruit suffisamment mûr, ce qui peut nuire à l'arôme du vin autant que son taux d'alcool.
C'est pourquoi des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) se sont sérieusement penchés sur le problème. Menés par Jean-Louis Escudier, les scientifiques travaillent au développement de nouveaux cépages permettant de produire un vin moins alcoolisé. Mais en attendant de parvenir au résultat recherché, les chercheurs ont mis au point d'autres procédés, tels que l'utilisation d'une levure limitant la transformation du sucre en alcool.
Autre idée sur laquelle travaillent les scientifiques de l'Inra : l'"osmose inverse", une technique utilisée à la fin du processus de vinification, et com... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/rechauffement-climatique-son-impact-sur-le-degre-d-039-alcool-du-vin_art11088.html
mardi 21 décembre 2010
Réchauffement climatique : des plantes à grandes feuilles pourraient le ralentir
Avec une augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère, les plantes pourraient grandir davantage et donc entraîner du même coup un effet refroidissant. Cependant, celui-ci ne suffirait pas à annuler les effets du réchauffement climatique, selon la Nasa.
Il est difficile de prédire quelles seront les conséquences exactes du réchauffement climatique. Il n'est pas impossible d'imaginer que les plantes pourront s'adapter à une hausse du taux de dioxyde de carbone en utilisant mieux les nutriments et en développant des feuilles de plus grande taille.
"Le processus s'appelle "régulation par le bas". Cette utilisation plus efficace de l'eau et des nutriments a été observée lors d'études expérimentales et peut à terme déboucher sur une croissance des feuilles plus importantes", a indiqué la Nasa.
Cependant, l'impact réel de cette "hyper croissance" est très compliqué à évaluer. Un modèle informatique aurait calculé qu'à long terme, le refroidissement pourrait être de -0,3°C. Parallèlement, d'autres calculs se fondent sur une hausse des températures de deux à 4,5°C dans le même temps. Ainsi, si les résultats sont exacts de part et d'autre, le réchauffement climatique serait simplement freiné et pas stoppé.
Pour la Nasa, cette découverte permettra "aux scientifiques de créer des modèles plus sophistiqués qui vont atténuer les incertitudes liées au changement climatique et permettre des prédictions plus justes".
http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/rechauffement-climatique-des-plantes-a-grandes-feuilles-pourraient-le-ralentir_art11010.html
Il est difficile de prédire quelles seront les conséquences exactes du réchauffement climatique. Il n'est pas impossible d'imaginer que les plantes pourront s'adapter à une hausse du taux de dioxyde de carbone en utilisant mieux les nutriments et en développant des feuilles de plus grande taille.
"Le processus s'appelle "régulation par le bas". Cette utilisation plus efficace de l'eau et des nutriments a été observée lors d'études expérimentales et peut à terme déboucher sur une croissance des feuilles plus importantes", a indiqué la Nasa.
Cependant, l'impact réel de cette "hyper croissance" est très compliqué à évaluer. Un modèle informatique aurait calculé qu'à long terme, le refroidissement pourrait être de -0,3°C. Parallèlement, d'autres calculs se fondent sur une hausse des températures de deux à 4,5°C dans le même temps. Ainsi, si les résultats sont exacts de part et d'autre, le réchauffement climatique serait simplement freiné et pas stoppé.
Pour la Nasa, cette découverte permettra "aux scientifiques de créer des modèles plus sophistiqués qui vont atténuer les incertitudes liées au changement climatique et permettre des prédictions plus justes".
http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/rechauffement-climatique-des-plantes-a-grandes-feuilles-pourraient-le-ralentir_art11010.html
lundi 20 décembre 2010
dimanche 19 décembre 2010
Baleine bleue : d’une bouchée, elle engloutit son propre poids d’eau
Des chercheurs américains et canadiens exposent dans le Journal of Experimental Biology la façon dont la baleine bleue fait le plein d'énergie en engloutissant, d'une bouchée, jusqu'à 90 tonnes d'eau, qu'elle filtre ensuite pour en retenir le zooplancton.
"C'est comme si vous pouviez introduire vos mains dans votre bouche, et l'étirer, sous la peau, jusqu'à votre nombril", explique Robert Shadwick, zoologiste à l'Université de Colombie-Britannique (Canada), décrivant l'ouverture démesurée de la gueule de la baleine bleue.
Lui et son collègue Jeremy Goldbogen, de l'Université de Californie de San Diego, ont étudié quantitativement les capacités des baleines grâce à des capteurs fixés sur le corps des cétacés et à des modélisations informatiques. Comment l'animal peut-il, en quelques plongées de seulement 11 minutes en moyenne, absorber suffisamment de nourriture pour amortir la dépense énergétique occasionnée par cet effort ?
Fonçant "comme un missile", gueule fermée, jusqu'à environ 200 mètres de profondeur, la baleine remonte lentement en ouvrant largement la bouche, gonflant les replis extensibles de peau qui tapissent sa mâchoire inférieure, formant une extension caverneuse à sa bouche : une baleine de 90 tonnes pourrait ainsi engloutir... 90 tonnes d'eau de mer.
Expulsant l'eau à travers ses fanons - gigantesque "peigne" remplaçant les dents et servant de filtre -, elle ne conserve qu'une énorme bouchée de krill ou autres petits organismes. En répétant quelques fois ce processus, elle parvient à ingurgiter une quantité de nourriture représentant près de cent fois l'énergie qu'elle dépense en une plongée !
http://www.maxisciences.com/baleine/baleine-bleue-d-une-bouchee-elle-engloutit-son-propre-poids-d-eau_art11049.html
"C'est comme si vous pouviez introduire vos mains dans votre bouche, et l'étirer, sous la peau, jusqu'à votre nombril", explique Robert Shadwick, zoologiste à l'Université de Colombie-Britannique (Canada), décrivant l'ouverture démesurée de la gueule de la baleine bleue.
Lui et son collègue Jeremy Goldbogen, de l'Université de Californie de San Diego, ont étudié quantitativement les capacités des baleines grâce à des capteurs fixés sur le corps des cétacés et à des modélisations informatiques. Comment l'animal peut-il, en quelques plongées de seulement 11 minutes en moyenne, absorber suffisamment de nourriture pour amortir la dépense énergétique occasionnée par cet effort ?
Fonçant "comme un missile", gueule fermée, jusqu'à environ 200 mètres de profondeur, la baleine remonte lentement en ouvrant largement la bouche, gonflant les replis extensibles de peau qui tapissent sa mâchoire inférieure, formant une extension caverneuse à sa bouche : une baleine de 90 tonnes pourrait ainsi engloutir... 90 tonnes d'eau de mer.
Expulsant l'eau à travers ses fanons - gigantesque "peigne" remplaçant les dents et servant de filtre -, elle ne conserve qu'une énorme bouchée de krill ou autres petits organismes. En répétant quelques fois ce processus, elle parvient à ingurgiter une quantité de nourriture représentant près de cent fois l'énergie qu'elle dépense en une plongée !
http://www.maxisciences.com/baleine/baleine-bleue-d-une-bouchee-elle-engloutit-son-propre-poids-d-eau_art11049.html
samedi 18 décembre 2010
Un monstre fait de sacs plastiques pour sensibiliser le public
Un monstre de sacs plastiques s'est installé en Slovénie afin d'amener le public à être plus respectueux de l'environnement
Un groupe d'environnementalistes slovènes a créé un monstre fait de milliers de sacs plastiques afin de sensibiliser le public à un consumérisme grandissant qui entraîne de nombreux problèmes de gaspillage.
Pour créer le "Plastic Bag Monster", le groupe d'écologistes a écumé les rues de Ljubljana, capitale de la Slovénie, collectant tasses et sacs plastiques. A la fin, ils ont été capables de récolter 40.000 sacs plastiques et 7.500 tasses en provenance de 12 maternelles, 21 écoles primaires, 4 lycées et 3 universités, et 500 passant à travers toute la capitale.
Le message que le monstre, installé en centre-ville, tente de faire passer est clair : le consumérisme et le gaspillage sont devenus un fait commun et tendent à devenir hors de contrôle en se diffusant à grande vitesse. En cause ? L'irresponsabilité de la population envers l'environnement, selon les écologistes
http://www.maxisciences.com/%e9cologie/un-monstre-fait-de-sacs-plastiques-pour-sensibiliser-le-public_art11023.html
Un groupe d'environnementalistes slovènes a créé un monstre fait de milliers de sacs plastiques afin de sensibiliser le public à un consumérisme grandissant qui entraîne de nombreux problèmes de gaspillage.
Pour créer le "Plastic Bag Monster", le groupe d'écologistes a écumé les rues de Ljubljana, capitale de la Slovénie, collectant tasses et sacs plastiques. A la fin, ils ont été capables de récolter 40.000 sacs plastiques et 7.500 tasses en provenance de 12 maternelles, 21 écoles primaires, 4 lycées et 3 universités, et 500 passant à travers toute la capitale.
Le message que le monstre, installé en centre-ville, tente de faire passer est clair : le consumérisme et le gaspillage sont devenus un fait commun et tendent à devenir hors de contrôle en se diffusant à grande vitesse. En cause ? L'irresponsabilité de la population envers l'environnement, selon les écologistes
http://www.maxisciences.com/%e9cologie/un-monstre-fait-de-sacs-plastiques-pour-sensibiliser-le-public_art11023.html
vendredi 17 décembre 2010
Expérimentation écolo : des zones d’action prioritaires pour l’air
Six collectivités ont été retenues hier pour participer à une expérimentation écologique. Celle-ci consiste à mettre en place des "zones d'action prioritaires pour l'air" (Zapa) dans lesquelles les véhicules les plus polluants n'auront pas le droit de circuler
Six communes ou groupements de communes participent à cette nouvelle expérimentation. Il s'agit de : Grand Lyon, Grenoble-Alpes Métropole, Clermont Communauté, Pays d'Aix, Plaine Commune (Saint-Denis) et Paris. Prévues pour être mises en oeuvre fin 2011, les expérimentations doivent d'abord laisser la place à des études qui auront pour but de déterminer les conditions dans lesquelles ces mesures peuvent être appliquées. Pour l'instant, les véhicules et les zones concernés ne sont pas encore définis. L'âge des véhicules sera certainement pris en compte et les zones comporteront probablement des accès à des modes de déplacements plus propres comme les vélos, les transports en commun ou faciliter le covoiturage.
"Dans ces zones, l'accès aux véhicules contribuant le plus à la pollution atmosphérique sera limité, voire interdit. Plus de 160 villes en Europe mettent déjà en place ce genre d'actions", précise le ministère de l'Ecologie.
"Il s'agit de la mise en oeuvre d'une mesure phare de la loi Grenelle II pour améliorer la qualité de l'air", indique Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie. "C'est un enjeu de santé publique : la pollution de l'air diminue l'espérance de vie de neuf mois pour chaque Français et l'exposition aux particules fines causerait 40.000 décès chaque année", précise-t-elle.
http://www.maxisciences.com/%e9cologie/experimentation-ecolo-des-zones-d-action-prioritaires-pour-l-air_art11008.html
Six communes ou groupements de communes participent à cette nouvelle expérimentation. Il s'agit de : Grand Lyon, Grenoble-Alpes Métropole, Clermont Communauté, Pays d'Aix, Plaine Commune (Saint-Denis) et Paris. Prévues pour être mises en oeuvre fin 2011, les expérimentations doivent d'abord laisser la place à des études qui auront pour but de déterminer les conditions dans lesquelles ces mesures peuvent être appliquées. Pour l'instant, les véhicules et les zones concernés ne sont pas encore définis. L'âge des véhicules sera certainement pris en compte et les zones comporteront probablement des accès à des modes de déplacements plus propres comme les vélos, les transports en commun ou faciliter le covoiturage.
"Dans ces zones, l'accès aux véhicules contribuant le plus à la pollution atmosphérique sera limité, voire interdit. Plus de 160 villes en Europe mettent déjà en place ce genre d'actions", précise le ministère de l'Ecologie.
"Il s'agit de la mise en oeuvre d'une mesure phare de la loi Grenelle II pour améliorer la qualité de l'air", indique Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie. "C'est un enjeu de santé publique : la pollution de l'air diminue l'espérance de vie de neuf mois pour chaque Français et l'exposition aux particules fines causerait 40.000 décès chaque année", précise-t-elle.
http://www.maxisciences.com/%e9cologie/experimentation-ecolo-des-zones-d-action-prioritaires-pour-l-air_art11008.html
jeudi 16 décembre 2010
Les ours polaires s'adaptent au changement climatique
Des ours polaires nageant dans les eaux glacées avec leurs oursons sur le dos ont été aperçus. Un phénomène inédit qui trouve son explication dans la fonte des glaces
Grâce à des colliers émetteurs, des études ont permis d'observer les déplacements et le comportement des ours. Les chercheurs ont ainsi pu déterminer dans quelle mesure ces animaux sont affectés par le changement climatique. Les ours polaires sont les plus grands prédateurs au monde et sont d'excellents nageurs. Mais leur territoire de chasse se situe à la surface de la glace, laquelle fond très rapidement ces dernières années.
C'est parce que les ours doivent désormais parcourir de longues distances en mer qu'ils transportent leurs petits sur le dos. Ce moyen de transport permet aux oursons d'être en contact direct avec la fourrure de leurs mères tout en restant en grande partie hors de l'eau, limitant ainsi la déperdition de chaleur. En effet, les jeunes ours ne possèdent pas une couche de graisse suffisante pour leur assurer une protection thermique efficace en cas de longue période d'immersion dans les mers glacées des pôles.
Un spécialiste des ours du Fonds mondial pour la nature (WWF) explique : "Comme la glace de l'océan Arctique continue de fondre, il est fort probable que les ours polaires auront à parcourir des distances bien plus importantes'. C'est relativement une bonne nouvelle, donc, s'ils parviennent à s'adapter aux énormes distances à parcourir avec leurs petits en les prenant sur leurs dos. Ceux-ci auraient en effet été incapables de survivre à de tels parcours.
http://www.maxisciences.com/ours-polaire/les-ours-polaires-s-039-adaptent-au-changement-climatique_art10772.html
Grâce à des colliers émetteurs, des études ont permis d'observer les déplacements et le comportement des ours. Les chercheurs ont ainsi pu déterminer dans quelle mesure ces animaux sont affectés par le changement climatique. Les ours polaires sont les plus grands prédateurs au monde et sont d'excellents nageurs. Mais leur territoire de chasse se situe à la surface de la glace, laquelle fond très rapidement ces dernières années.
C'est parce que les ours doivent désormais parcourir de longues distances en mer qu'ils transportent leurs petits sur le dos. Ce moyen de transport permet aux oursons d'être en contact direct avec la fourrure de leurs mères tout en restant en grande partie hors de l'eau, limitant ainsi la déperdition de chaleur. En effet, les jeunes ours ne possèdent pas une couche de graisse suffisante pour leur assurer une protection thermique efficace en cas de longue période d'immersion dans les mers glacées des pôles.
Un spécialiste des ours du Fonds mondial pour la nature (WWF) explique : "Comme la glace de l'océan Arctique continue de fondre, il est fort probable que les ours polaires auront à parcourir des distances bien plus importantes'. C'est relativement une bonne nouvelle, donc, s'ils parviennent à s'adapter aux énormes distances à parcourir avec leurs petits en les prenant sur leurs dos. Ceux-ci auraient en effet été incapables de survivre à de tels parcours.
http://www.maxisciences.com/ours-polaire/les-ours-polaires-s-039-adaptent-au-changement-climatique_art10772.html
mercredi 15 décembre 2010
La lutte contre le réchauffement climatique examinée par la Cour suprême des Etats-Unis
La Cour suprême des Etats-Unis a annoncé son intention d'examiner le droit des Etats américains de réguler, dans le but de lutter contre le réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre des compagnies énergétiques privées.
C'est au printemps prochain que devrait commencer cet examen, qui pourrait avoir un important retentissement dans le plan de lutte contre le réchauffement climatique des Etats-Unis. Cinq compagnies énergétiques américaines, dont American electric power company, sont impliquées dans cette affaire qui les oppose à huit Etats américains : le Connecticut, New York, la Californie, l'Iowa, le New Jersey, Rhode Island, le Vermont et le Wisconsin. Des Etats fortement soutenus par les écologistes.
Les compagnies ont déposé un recours devant la Cour suprême, les cinq compagnies électriques estimant que la cour d'appel fédérale de New York a "créé un régime juridique sans ancrage dans la loi afin d'imposer des plafonds d'émissions basés sur des concepts vagues et indéterminés de nuisance sociale". Pour ces sociétés, "c'est la santé financière et la pérennité de nombreux secteurs de l'économie qui est en jeu ici". Et d'ajouter que si la Cour suprême venait à confirmer la légitimité d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre imposée, "le montant des dommages à venir pour le changement climatique ferait passer ceux versés pour les méfaits du tabac pour des cacahuètes".
http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique-examinee-par-la-cour-supreme-des-etats-unis_art10946.html
C'est au printemps prochain que devrait commencer cet examen, qui pourrait avoir un important retentissement dans le plan de lutte contre le réchauffement climatique des Etats-Unis. Cinq compagnies énergétiques américaines, dont American electric power company, sont impliquées dans cette affaire qui les oppose à huit Etats américains : le Connecticut, New York, la Californie, l'Iowa, le New Jersey, Rhode Island, le Vermont et le Wisconsin. Des Etats fortement soutenus par les écologistes.
Les compagnies ont déposé un recours devant la Cour suprême, les cinq compagnies électriques estimant que la cour d'appel fédérale de New York a "créé un régime juridique sans ancrage dans la loi afin d'imposer des plafonds d'émissions basés sur des concepts vagues et indéterminés de nuisance sociale". Pour ces sociétés, "c'est la santé financière et la pérennité de nombreux secteurs de l'économie qui est en jeu ici". Et d'ajouter que si la Cour suprême venait à confirmer la légitimité d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre imposée, "le montant des dommages à venir pour le changement climatique ferait passer ceux versés pour les méfaits du tabac pour des cacahuètes".
http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique-examinee-par-la-cour-supreme-des-etats-unis_art10946.html
mardi 14 décembre 2010
Une éruption solaire filmée par la Nasa
Une énorme boucle de plasma. Plus précisément : une proéminence solaire de 643.737 kilomètres de long. C'est ce que nous montre la vidéo impressionnante prise hier par le Solar Dynamics Observatory, observatoire lancé en février dernier par la Nasa.
Les éruptions solaires se produisent périodiquement. Tout se passe à la surface de la photosphère (couche de gaz qui constitue la surface visible des étoiles). L'éruption se traduit par une projection, au travers de la chromosphère (basse atmosphère du Soleil), de jets de matière ionisée qui se perdent dans la couronne (partie de l'atmosphère du Soleil située au-delà de la chromosphère et qui s'étend sur plusieurs millions de kilomètres) à des centaines de milliers de kilomètres d'altitude.
Chaque éruption s'accompagne d'un intense rayonnement (UV, rayons X, etc.) qui perturbe les transmissions radioélectriques terrestres et provoque l'apparition des aurores polaires en entrant en interaction avec le champ magnétique terrestre.
L'observatoire solaire de la Nasa fait partie du programme "Living with a star" (littéralement "Vivre avec une étoile"). Son objectif principal est de comprendre l'influence du Soleil sur la Terre. Le SDO doit suivre l'astre pendant cinq ans.
Découvrez la vidéo de l'éruption solaire mise en ligne par la Nasa :
http://www.maxisciences.com/soleil/une-eruption-solaire-filmee-par-la-nasa_art10931.html
Les éruptions solaires se produisent périodiquement. Tout se passe à la surface de la photosphère (couche de gaz qui constitue la surface visible des étoiles). L'éruption se traduit par une projection, au travers de la chromosphère (basse atmosphère du Soleil), de jets de matière ionisée qui se perdent dans la couronne (partie de l'atmosphère du Soleil située au-delà de la chromosphère et qui s'étend sur plusieurs millions de kilomètres) à des centaines de milliers de kilomètres d'altitude.
Chaque éruption s'accompagne d'un intense rayonnement (UV, rayons X, etc.) qui perturbe les transmissions radioélectriques terrestres et provoque l'apparition des aurores polaires en entrant en interaction avec le champ magnétique terrestre.
L'observatoire solaire de la Nasa fait partie du programme "Living with a star" (littéralement "Vivre avec une étoile"). Son objectif principal est de comprendre l'influence du Soleil sur la Terre. Le SDO doit suivre l'astre pendant cinq ans.
Découvrez la vidéo de l'éruption solaire mise en ligne par la Nasa :
http://www.maxisciences.com/soleil/une-eruption-solaire-filmee-par-la-nasa_art10931.html
lundi 13 décembre 2010
Les catastrophes naturelles qui ont secoué l'année 2010
2010 n'a, hélas, pas été de tout repos pour de nombreux pays, dont certains, comme Haïti, essaient toujours de remonter la pente. Retour sur les catastrophes naturelles qui ont secoué la planète cette année.
L'Amérique du Sud, Haïti, les Etats-Unis, l'Asie du Sud... Ces zones du monde ont été durement frappées par des séismes, tsunamis ou encore tempêtes tropicales violentes, cette année.
Le monde entier garde en mémoire ces images de désolation prises en Haïti, en janvier, au lendemain d'un terrible séisme de magnitude 7,3 qui a causé la mort de plus de 200.000 personnes. Plus d'un million de personnes ont perdu leur toit depuis cette catastrophe. Des villes entières, dont la capitale, Port-au-Prince, ont été dévastées.
Deux mois plus tard, c'est au Chili, qu'un autre séisme, de magnitude 6,1, s'est produit. Le large de la ville de Valparaiso, a été frappé par le tremblement de terre suivi d'un grand nombre de répliques - dont certaines de forte intensité. D'autres pays ont été victimes de catastrophes similaires : l'Indonésie en mai, le Mexique en juin, la Papouasie-Nouvelle-Guinée en août.
Dans une autre zone du monde, l'Onu a également dû déployer une aide d'urgence. L'est de Madagascar, dans l'océan Indien, a subi les conséquences du passage de la tempête tropicale Hubert. Celle-ci a tué des dizaines de personnes et fait 28.300 sans-abris.
Au Pakistan, ce sont les pluies de la mousson qui ont causé des dégâts, en août. Les inondations ont fait 15 millions de sinistrés. Le fleuve Indus, qui parcourt le pays du nord au sud et qui est la véritable épine dorsale du pays, a débordé dans de nombreuses régions.
Le typhon Megi, qui a traversé le nord des Philippines en octobre dernier, a fait de nombreux dégâts et une dizaine de morts, avant de se diriger vers l'ouest, le sud de la Chine et le Viêtnam. Il a été qualifié de "super typhon" avec ses 600 kilomètres de diamètre et des vents atteignant 268 kilomètres par heure.
Les éruptions volcaniques ont aussi mena... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/catastrophe/les-catastrophes-naturelles-qui-ont-secoue-l-039-annee-2010_art10891.html
L'Amérique du Sud, Haïti, les Etats-Unis, l'Asie du Sud... Ces zones du monde ont été durement frappées par des séismes, tsunamis ou encore tempêtes tropicales violentes, cette année.
Le monde entier garde en mémoire ces images de désolation prises en Haïti, en janvier, au lendemain d'un terrible séisme de magnitude 7,3 qui a causé la mort de plus de 200.000 personnes. Plus d'un million de personnes ont perdu leur toit depuis cette catastrophe. Des villes entières, dont la capitale, Port-au-Prince, ont été dévastées.
Deux mois plus tard, c'est au Chili, qu'un autre séisme, de magnitude 6,1, s'est produit. Le large de la ville de Valparaiso, a été frappé par le tremblement de terre suivi d'un grand nombre de répliques - dont certaines de forte intensité. D'autres pays ont été victimes de catastrophes similaires : l'Indonésie en mai, le Mexique en juin, la Papouasie-Nouvelle-Guinée en août.
Dans une autre zone du monde, l'Onu a également dû déployer une aide d'urgence. L'est de Madagascar, dans l'océan Indien, a subi les conséquences du passage de la tempête tropicale Hubert. Celle-ci a tué des dizaines de personnes et fait 28.300 sans-abris.
Au Pakistan, ce sont les pluies de la mousson qui ont causé des dégâts, en août. Les inondations ont fait 15 millions de sinistrés. Le fleuve Indus, qui parcourt le pays du nord au sud et qui est la véritable épine dorsale du pays, a débordé dans de nombreuses régions.
Le typhon Megi, qui a traversé le nord des Philippines en octobre dernier, a fait de nombreux dégâts et une dizaine de morts, avant de se diriger vers l'ouest, le sud de la Chine et le Viêtnam. Il a été qualifié de "super typhon" avec ses 600 kilomètres de diamètre et des vents atteignant 268 kilomètres par heure.
Les éruptions volcaniques ont aussi mena... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/catastrophe/les-catastrophes-naturelles-qui-ont-secoue-l-039-annee-2010_art10891.html
Libellés :
Phénomènes et catastrophes naturelles
dimanche 12 décembre 2010
Des arbres phosphorescents pour éclairer les villes ?
Une équipe de l'université de Cambridge a réussi à mettre au point un procédé permettant de transférer des informations de bioluminescence de certains organismes vivants à d'autres espèces. Il s'agit là d'un premier pas vers la création d'arbres lumineux
Si la nature est pleine d'organismes capables de produire de la lumière, celle-ci reste trop faible pour véritablement éclairer. Pour augmenter cette lumière, les chercheurs de l'université de Cambridge ont cherché à modifier le génome d'insectes (lucioles) et de bactéries sous-marines (Vibrio fischeri) de façon à accroître leur production d'enzymes capables de stocker la lumière. Ils ont par la suite poursuivi leurs études pour parvenir à mettre au point des composants capables d'être insérés au sein même d'un génome.
Le premier organisme à avoir fait les frais de cette expérimentation est la bactérie Escherichia coli. L'équipe s'est ainsi rendue compte qu'une culture de bactéries de la taille d'une bouteille suffisait à produire suffisamment de lumière pour permettre de lire.
L'équipe avait pour ambition initiale de fabriquer des arbres lumineux. Même si ce projet n'a pas été abandonné, les scientifiques ont décidé de poursuivre leurs recherches afin d'établir les modalités qui permettront à une autre équipe d'utiliser de façon plus concrète encore leurs travaux. D'après leurs calculs, un arbre biolumineux n'aurait besoin que de 0,02% de l'énergie qu'il absorbe pour produire une lumière suffisante pour éclaire une rue.
En effet, tous les problèmes de la bioluminescence sont loin d'être résolus. Le principal obstacle est l'existence de composants appelés luciférines. Ces dernières émettent une lumière qui se convertit en oxyluciférine, elle même incapable d'éclairer. La solution trouvée par l'équipe de Cambridge pour contrer ce phénomène a été de mettre au point des éléments rendant les organismes incapables d'émettre de l'oxyluciférine
http://www.maxisciences.com/bioluminescence/des-arbres-phosphorescents-pour-eclairer-les-villes_art10735.html
Si la nature est pleine d'organismes capables de produire de la lumière, celle-ci reste trop faible pour véritablement éclairer. Pour augmenter cette lumière, les chercheurs de l'université de Cambridge ont cherché à modifier le génome d'insectes (lucioles) et de bactéries sous-marines (Vibrio fischeri) de façon à accroître leur production d'enzymes capables de stocker la lumière. Ils ont par la suite poursuivi leurs études pour parvenir à mettre au point des composants capables d'être insérés au sein même d'un génome.
Le premier organisme à avoir fait les frais de cette expérimentation est la bactérie Escherichia coli. L'équipe s'est ainsi rendue compte qu'une culture de bactéries de la taille d'une bouteille suffisait à produire suffisamment de lumière pour permettre de lire.
L'équipe avait pour ambition initiale de fabriquer des arbres lumineux. Même si ce projet n'a pas été abandonné, les scientifiques ont décidé de poursuivre leurs recherches afin d'établir les modalités qui permettront à une autre équipe d'utiliser de façon plus concrète encore leurs travaux. D'après leurs calculs, un arbre biolumineux n'aurait besoin que de 0,02% de l'énergie qu'il absorbe pour produire une lumière suffisante pour éclaire une rue.
En effet, tous les problèmes de la bioluminescence sont loin d'être résolus. Le principal obstacle est l'existence de composants appelés luciférines. Ces dernières émettent une lumière qui se convertit en oxyluciférine, elle même incapable d'éclairer. La solution trouvée par l'équipe de Cambridge pour contrer ce phénomène a été de mettre au point des éléments rendant les organismes incapables d'émettre de l'oxyluciférine
http://www.maxisciences.com/bioluminescence/des-arbres-phosphorescents-pour-eclairer-les-villes_art10735.html
samedi 11 décembre 2010
Un réchauffement climatique a boosté la diversification des reptiles il y a 300 millions d’années
Publiée dans la revue Geology, une étude britannique montre qu'un réchauffement climatique survenu il y a 300 millions d'années, morcelant les forêts pluviales et obligeant les reptiles à s'adapter à divers milieux, a favorisé la diversification de ces vertébrés
Faits connus des paléo-climatologues, au Carbonifère Europe et Amérique du nord, situés sous l'équateur, étaient couvertes de forêts pluviales. Il y a 300 millions d'années, un réchauffement et un assèchement global du climat firent disparaître bon nombre de ces forêts, dont seuls demeurèrent des îlots isolés. Ce fut le facteur déclenchant pour l'explosion de la lignée des reptiles.
Isolées les unes des autres dans ces poches de forêt, différentes populations de ces animaux ont évolué chacune de leur côté, s'adaptant différemment à leurs nouvelles conditions de vie. "C'est une réponse écologique classique à la fragmentation d'un habitat (...), lorsqu'un groupe d'animaux est isolé de sa population mère (...), comme Charles Darwin l'a si notoirement observé aux îles Galapagos", explique le Pr Mike Benton de l'Université de Bristol.
Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont examiné la documentation fossile reptilienne datant d'avant et d'après cet "accident" climatique. Sarda Sahney, également de l'Université de Bristol, conclut : "Il est fascinant de voir que, même face à un changement d'écosystème dévastateur, les animaux peuvent continuer à se diversifier en des formes endémiques. Mais la vie pourrait ne pas avoir autant de chance à l'avenir, si la forêt amazonienne disparaissait, par exemple
http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/un-rechauffement-climatique-a-booste-la-diversification-des-reptiles-il-y-a-300-millions-d-annees_art10768.html
Faits connus des paléo-climatologues, au Carbonifère Europe et Amérique du nord, situés sous l'équateur, étaient couvertes de forêts pluviales. Il y a 300 millions d'années, un réchauffement et un assèchement global du climat firent disparaître bon nombre de ces forêts, dont seuls demeurèrent des îlots isolés. Ce fut le facteur déclenchant pour l'explosion de la lignée des reptiles.
Isolées les unes des autres dans ces poches de forêt, différentes populations de ces animaux ont évolué chacune de leur côté, s'adaptant différemment à leurs nouvelles conditions de vie. "C'est une réponse écologique classique à la fragmentation d'un habitat (...), lorsqu'un groupe d'animaux est isolé de sa population mère (...), comme Charles Darwin l'a si notoirement observé aux îles Galapagos", explique le Pr Mike Benton de l'Université de Bristol.
Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont examiné la documentation fossile reptilienne datant d'avant et d'après cet "accident" climatique. Sarda Sahney, également de l'Université de Bristol, conclut : "Il est fascinant de voir que, même face à un changement d'écosystème dévastateur, les animaux peuvent continuer à se diversifier en des formes endémiques. Mais la vie pourrait ne pas avoir autant de chance à l'avenir, si la forêt amazonienne disparaissait, par exemple
http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/un-rechauffement-climatique-a-booste-la-diversification-des-reptiles-il-y-a-300-millions-d-annees_art10768.html
vendredi 10 décembre 2010
Construction d’une centrale électrique écologique en France
Europlasma, groupe français, vient d'annoncer la construction d'une centrale électrique qui utilisera la biomasse et les déchets ménagers
40 millions d'euros seront nécessaires à la construction de la centrale d'électricité verte du groupe Europlasma. Une somme qui provient entre autres d'un partenaire financier non identifié, spécialisé dans les énergies renouvelables. Ce dernier aurait apporté 25 millions d'euros au groupe français.
Construite sur le site de Morcenx, dans les Landes, cette centrale sera à même de produire 12 mégawatts d'électricité. Le groupe Europlasma mettra son expérience à profit en utilisant des torches à plasma qui gazéifieront les déchets ménagers et la biomasse.
"C'est la première centrale de valorisation énergétique de déchets industriels banals et de biomasse par gazéification, améliorée par la technologie plasma brevetée du groupe", indique Europlasma dans un communiqué.
La mise en service de cette centrale devrait avoir lieu en 2012.
http://www.maxisciences.com/centrale-%e9lectrique/construction-d-une-centrale-electrique-ecologique-en-france_art10848.html
40 millions d'euros seront nécessaires à la construction de la centrale d'électricité verte du groupe Europlasma. Une somme qui provient entre autres d'un partenaire financier non identifié, spécialisé dans les énergies renouvelables. Ce dernier aurait apporté 25 millions d'euros au groupe français.
Construite sur le site de Morcenx, dans les Landes, cette centrale sera à même de produire 12 mégawatts d'électricité. Le groupe Europlasma mettra son expérience à profit en utilisant des torches à plasma qui gazéifieront les déchets ménagers et la biomasse.
"C'est la première centrale de valorisation énergétique de déchets industriels banals et de biomasse par gazéification, améliorée par la technologie plasma brevetée du groupe", indique Europlasma dans un communiqué.
La mise en service de cette centrale devrait avoir lieu en 2012.
http://www.maxisciences.com/centrale-%e9lectrique/construction-d-une-centrale-electrique-ecologique-en-france_art10848.html
jeudi 9 décembre 2010
Il y aurait 3 fois plus d’étoiles qu’on ne le pensait dans l’Univers
Au total, l'Univers abriterait trois fois plus d'étoiles que ce que les scientifiques pensaient. Conséquence : l'astronome Pieter van Dokkum de l'université de Yale indique qu'il y aurait donc beaucoup plus de planètes similaires à la Terre, ce qui augmente nos chances de découvrir des formes de vie extraterrestre.
Une nouvelle étude, publiée hier dans la revue Nature, explique qu'il y aurait des "milliers de milliards de Terre" et que les "naines rouges" (étoiles les moins massives et les moins lumineuses) sont beaucoup plus nombreuses que ne le pensaient les astronomes. Celles-ci représenteraient 80% du nombre total d'étoiles.
Les auteurs de cette étude ont analysé le spectre de la lumière provenant de galaxies elliptiques, ce qui leur a permis de découvrir qu'elles cachaient un nombre incroyable de naines rouges. Elles seraient 20 fois plus nombreuses que dans la Voie Lactée, et selon Pieter van Dokkum, elles seraient aussi suffisamment vieilles pour que des formes de vie s'y soient développées. "C'est l'une des raisons pour lesquelles beaucoup de personnes s'intéressent à ce type d'étoiles", explique-t-il.
Cette découverte n'a pas seulement un profond impact dans le domaine de la recherche de vie extraterrestre. Elle laisse aussi penser qu'il y a beaucoup moins de matière sombre dans ces galaxies qu'on ne le croyait. C'est donc également une avancée qui aide grandement à notre compréhension de l'Univers.
http://www.maxisciences.com/%e9toile/il-y-aurait-3-fois-plus-d-etoiles-qu-on-ne-le-pensait-dans-l-univers_art10806.html
Une nouvelle étude, publiée hier dans la revue Nature, explique qu'il y aurait des "milliers de milliards de Terre" et que les "naines rouges" (étoiles les moins massives et les moins lumineuses) sont beaucoup plus nombreuses que ne le pensaient les astronomes. Celles-ci représenteraient 80% du nombre total d'étoiles.
Les auteurs de cette étude ont analysé le spectre de la lumière provenant de galaxies elliptiques, ce qui leur a permis de découvrir qu'elles cachaient un nombre incroyable de naines rouges. Elles seraient 20 fois plus nombreuses que dans la Voie Lactée, et selon Pieter van Dokkum, elles seraient aussi suffisamment vieilles pour que des formes de vie s'y soient développées. "C'est l'une des raisons pour lesquelles beaucoup de personnes s'intéressent à ce type d'étoiles", explique-t-il.
Cette découverte n'a pas seulement un profond impact dans le domaine de la recherche de vie extraterrestre. Elle laisse aussi penser qu'il y a beaucoup moins de matière sombre dans ces galaxies qu'on ne le croyait. C'est donc également une avancée qui aide grandement à notre compréhension de l'Univers.
http://www.maxisciences.com/%e9toile/il-y-aurait-3-fois-plus-d-etoiles-qu-on-ne-le-pensait-dans-l-univers_art10806.html
mardi 7 décembre 2010
Eau : l’Afrique va échouer à remplir les objectifs du millénaire selon l'Onu
Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), la plupart des pays africains vont échouer à remplir les objectifs du millénaire fixés par l'Onu. Seulement huit des 53 pays du continent devraient réussir à réduire de moitié le pourcentage de leur population sans accès à un système d'épuration des eaux, d'ici 2015.
L'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, le Botswana, l'Angola, l'Afrique du Sud et l'Egypte seront les seuls qui parviendront à remplir les objectifs du millénaire sur l'eau, s'inquiète le PNUE.
Selon l'AFP, seulement 242 millions de personnes en Afrique sur plus d'un milliard avaient accès à un système d'épuration des eaux en 2006, et les objectifs du millénaire arrêtés en 2000 par l'Onu impliqueraient que 370 millions de personnes supplémentaires en bénéficient d'ici 2015.
En revanche, la situation est un peu meilleure concernant l'accès à l'eau potable, même si "à présent, seulement 26 des 53 pays du continent africain sont sur les rails pour atteindre cet objectif", relève le PNUE.
En Afrique, 341 millions de personnes n'avaient pas accès à une eau potable en 2006. Selon le PNUE, les progrès restent "insuffisants par rapport à la croissance démographique" du continent.
L'AFP rappelle que l'Afrique abrite 15% de la population mondiale mais seulement 9% des réserves d'eau.
http://www.maxisciences.com/eau/eau-l-afrique-va-echouer-a-remplir-les-objectifs-du-millenaire-selon-l-039-onu_art10716.html
L'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, le Botswana, l'Angola, l'Afrique du Sud et l'Egypte seront les seuls qui parviendront à remplir les objectifs du millénaire sur l'eau, s'inquiète le PNUE.
Selon l'AFP, seulement 242 millions de personnes en Afrique sur plus d'un milliard avaient accès à un système d'épuration des eaux en 2006, et les objectifs du millénaire arrêtés en 2000 par l'Onu impliqueraient que 370 millions de personnes supplémentaires en bénéficient d'ici 2015.
En revanche, la situation est un peu meilleure concernant l'accès à l'eau potable, même si "à présent, seulement 26 des 53 pays du continent africain sont sur les rails pour atteindre cet objectif", relève le PNUE.
En Afrique, 341 millions de personnes n'avaient pas accès à une eau potable en 2006. Selon le PNUE, les progrès restent "insuffisants par rapport à la croissance démographique" du continent.
L'AFP rappelle que l'Afrique abrite 15% de la population mondiale mais seulement 9% des réserves d'eau.
http://www.maxisciences.com/eau/eau-l-afrique-va-echouer-a-remplir-les-objectifs-du-millenaire-selon-l-039-onu_art10716.html
lundi 6 décembre 2010
dimanche 5 décembre 2010
Fourmis légionnaires : raids meurtriers et sources de vie à la fois
Amérique du sud - Durant plus de 50 ans, un couple de naturalistes américains a étudié les moeurs de 1.200 colonies de fourmis légionnaires, dont les raids font d'innombrables victimes parmi la microfaune, mais aussi le bonheur de centaines d'espèces qui profitent du remue-ménage pour trouver proies ou logis
"C'est un paradoxe que Eciton burchellii, qui cause la mort de tant d'espèces, ait cet autre rôle pour un nombre encore plus grand d'espèces associées", explique le Dr Bergoff, qui a complété l'étude des naturalistes Carl et Marian Rettenmeyer, de l'université du Connecticut. Cette espèce particulière de fourmi légionnaire, sédentaire le temps que la colonie élève ses larves et nomade le reste du temps, lance des raids à travers la jungle, capturant insectes, araignées et autres arthropodes pour se nourrir.
Mais les chercheurs ont recensé 557 espèces, dites associées, qui "s'invitent" à la razzia des fourmis pour exploiter diverses ressources. Trois cents de ces "pique-assiettes" dépendent des insectes soldats pour leur survie. Ainsi, au moins 29 espèces d'oiseaux se régalent des mille-pattes, cancrelats et phasmes délogés par les fourmis, et au moins 239 espèces de papillons peuvent escorter les volatiles, trouvant leur pâture dans leurs fientes. De minuscules guêpes fondent sur les araignées en fuite pour y déposer leurs oeufs, tandis que diverses espèces de mouches pondent dans les carcasses d'insectes fraîchement tués par les fourmis.
Celles-ci laissent derrière elles de nombreux débris trop indigestes pour elles, telles des pattes d'insectes, qui sont, là encore, une aubaine pour d'autres insectes pondeurs ou nécrophages. "Et je crois que ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Avec des études plus approfondies, je dirais qu'on pourrait multiplier par deux le nombre d'espèces associées à Eciton burchellii", conclut le Dr Bergoff.
http://www.maxisciences.com/fourmi-l%e9gionnaire/fourmis-legionnaires-raids-meurtriers-et-sources-de-vie-a-la-fois_art10602.html
"C'est un paradoxe que Eciton burchellii, qui cause la mort de tant d'espèces, ait cet autre rôle pour un nombre encore plus grand d'espèces associées", explique le Dr Bergoff, qui a complété l'étude des naturalistes Carl et Marian Rettenmeyer, de l'université du Connecticut. Cette espèce particulière de fourmi légionnaire, sédentaire le temps que la colonie élève ses larves et nomade le reste du temps, lance des raids à travers la jungle, capturant insectes, araignées et autres arthropodes pour se nourrir.
Mais les chercheurs ont recensé 557 espèces, dites associées, qui "s'invitent" à la razzia des fourmis pour exploiter diverses ressources. Trois cents de ces "pique-assiettes" dépendent des insectes soldats pour leur survie. Ainsi, au moins 29 espèces d'oiseaux se régalent des mille-pattes, cancrelats et phasmes délogés par les fourmis, et au moins 239 espèces de papillons peuvent escorter les volatiles, trouvant leur pâture dans leurs fientes. De minuscules guêpes fondent sur les araignées en fuite pour y déposer leurs oeufs, tandis que diverses espèces de mouches pondent dans les carcasses d'insectes fraîchement tués par les fourmis.
Celles-ci laissent derrière elles de nombreux débris trop indigestes pour elles, telles des pattes d'insectes, qui sont, là encore, une aubaine pour d'autres insectes pondeurs ou nécrophages. "Et je crois que ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Avec des études plus approfondies, je dirais qu'on pourrait multiplier par deux le nombre d'espèces associées à Eciton burchellii", conclut le Dr Bergoff.
http://www.maxisciences.com/fourmi-l%e9gionnaire/fourmis-legionnaires-raids-meurtriers-et-sources-de-vie-a-la-fois_art10602.html
samedi 4 décembre 2010
vendredi 3 décembre 2010
Observer et analyser des peintures pour mieux diagnostiquer
New Haven, États-Unis - Pour les premières années de l'école de Médecine de Yale, l'enseignement inclut des visites au Centre d'Art Britannique. Les docteurs en herbe testent leurs capacités d'observation en examinant les peintures.
Nous essayons de traiter la peinture comme un patient, un parfait inconnu, le but est d'observer de près ce que pouvez voir sans établir de jugements". C'est ce qu'a expliqué à la presse le docteur Kalman Watsky, qui enseigne la dermatologie à Yale et conduit ces sessions d'observations.
Cette technique a été développée afin d'aider, selon Irwin Braveman, chercheur émérite en dermatologie, les étudiants à développer leurs capacités à établir un diagnostic. Près de 16 écoles développent aussi des méthodes similaires d'observation, et ce type d'enseignement est en vogue. Les écoles de médecine forment les futurs médecins à mémoriser des motifs afin de reconnaître et identifier des syndromes. Il faut donc repérer des ensembles de signes et de symptômes précis. Ainsi, pour définir l'origine de rougeurs et d'éruptions cutanées, les étudiants apprendront à observer deux comportements : tout d'abord, la répartition celle-ci sur le corps, et ensuite, la morphologie des différentes lésions de la rougeur. Ces deux caractéristiques permettent alors à un médecin d'établir un diagnostic. Cependant, une analyse visuelle, comme celle menée lors de la description des peintures, devient importante lorsque la rougeur n'appartient pas à un motif précis que le docteur reconnaît.
L'observation ainsi menée reste un atout important dans l'établissement d'un diagnostic bien que les techniques d'imageries telles les IRM et les scanners aient révolutionné la médecine dans les années 1970. Les médecins d'aujourd'hui tendraient plus à se reposer sur ces techniques que sur leur sens de l'observation, a déclaré dans un mail à LiveScience le Dr Braverman. Celui-ci ainsi que ses collègues, ont depuis 1998, commencé à mener une étude sur les capacités d'observations ... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/m%e9decine/observer-et-analyser-des-peintures-pour-mieux-diagnostiquer_art10482.html
Nous essayons de traiter la peinture comme un patient, un parfait inconnu, le but est d'observer de près ce que pouvez voir sans établir de jugements". C'est ce qu'a expliqué à la presse le docteur Kalman Watsky, qui enseigne la dermatologie à Yale et conduit ces sessions d'observations.
Cette technique a été développée afin d'aider, selon Irwin Braveman, chercheur émérite en dermatologie, les étudiants à développer leurs capacités à établir un diagnostic. Près de 16 écoles développent aussi des méthodes similaires d'observation, et ce type d'enseignement est en vogue. Les écoles de médecine forment les futurs médecins à mémoriser des motifs afin de reconnaître et identifier des syndromes. Il faut donc repérer des ensembles de signes et de symptômes précis. Ainsi, pour définir l'origine de rougeurs et d'éruptions cutanées, les étudiants apprendront à observer deux comportements : tout d'abord, la répartition celle-ci sur le corps, et ensuite, la morphologie des différentes lésions de la rougeur. Ces deux caractéristiques permettent alors à un médecin d'établir un diagnostic. Cependant, une analyse visuelle, comme celle menée lors de la description des peintures, devient importante lorsque la rougeur n'appartient pas à un motif précis que le docteur reconnaît.
L'observation ainsi menée reste un atout important dans l'établissement d'un diagnostic bien que les techniques d'imageries telles les IRM et les scanners aient révolutionné la médecine dans les années 1970. Les médecins d'aujourd'hui tendraient plus à se reposer sur ces techniques que sur leur sens de l'observation, a déclaré dans un mail à LiveScience le Dr Braverman. Celui-ci ainsi que ses collègues, ont depuis 1998, commencé à mener une étude sur les capacités d'observations ... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/m%e9decine/observer-et-analyser-des-peintures-pour-mieux-diagnostiquer_art10482.html
jeudi 2 décembre 2010
Neige : des centaines de véhicules bloqués sur la RN12 en Bretagne
L'offensive de la neige prend de l'ampleur au fil des heures. Vingt-quatre départements sont désormais en vigilance orange en raison du risque de neige et de verglas, a indiqué Météo France jeudi matin. Les départements concernés sont ceux de la Charente, Charente-Maritime, Côtes d'Armor, Finistère, Gironde, Dordogne, du Poitou et ceux des régions Basse-Normandie, Ile-de-France et Limousin.
L'Eure, l'Eure-et-Loir, les Deux-Sèvres et la Vienne, se sont ajoutés aux vingt départements déjà en vigilance orange, dix-huit depuis mercredi après-midi et aux deux, la Dordogne et la Gironde, plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi.
Des couches de neige allant de 2 à 5 cm, ponctuellement de 7 à 10 cm, sont attendues pour les départements concernés, et de 1 à 3 cm, voire jusqu'à 5 cm pour la région parisienne.
C'est en Bretagne, dans les Côtes d'Armor que la situation est la plus délicate, où des centaines d'automobilistes ont du passer la nuit dans leur voiture ou dans des hébergements d'urgence. La circulation sur la nationale 12, axe principal de la côte Nord de la Bretagne, a été interdite cette nuit à toute circulation entre Tramain et Saint-Brieuc en raison de la neige et du verglas. La circulation, paralysée depuis la fin de soirée de mercredi, reprend très progressivement ce jeudi matin.
Une structure d'accueil, mise en place à Lamballe (Côtes d'Armor), a reçu dans la nuit de mercredi à jeudi près de 200 naufragés de la route.
A Langueux, tout près de Saint-Brieuc, la neige rendant «les conditions de conduite impossibles» selon le centre régional d'informations routières Ouest (CRICR), les véhicules ont été stockés sur le parking du centre commercial Carrefour.
La RN 12 a été également coupée dans les deux sens au niveau de la commune de Coëtmieux (Côtes d'Armor) en raison d'un poids lourd en portefeuille dans le sens Rennes-Saint-Brieuc, et de la présence de verglas dans l'autre sens, selon le CRICR.
En Ille-et-Vilaine, la même RN 12 est fermée sur une dizaine de km entre Quedillan et Montauban de Bretagne, à une trentaine de km à l'ouest de Rennes.
La circulation sur le réseau secondaire en Bretagne est très difficile selon les gendarmes qui recommandent de ne prendre son véhicule qu'en cas de nécessité.
Plusieurs départementales ont été interdites aux poids lourds de plus de 7,5 tonnes, dont les axes Guingamp-Lannion et Saint-Brieuc-Loudéac.
Ailleurs, des chutes de neige assez abondantes sont enregistrées depuis 5 heures ce jeudi matin surl'ouest de Ile-de-France, placée en alerte orange, mais aussi en Normandie, dans le bordelais. Selon Météo France, des averses de neige soutenues affectent le nord de la Gironde et les Charentes et il neige faiblement sur l'Ile-de-France.
http://www.leparisien.fr/societe/neige-des-centaines-de-vehicules-bloques-sur-la-rn12-en-bretagne-02-12-2010-1174756.php
L'Eure, l'Eure-et-Loir, les Deux-Sèvres et la Vienne, se sont ajoutés aux vingt départements déjà en vigilance orange, dix-huit depuis mercredi après-midi et aux deux, la Dordogne et la Gironde, plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi.
Des couches de neige allant de 2 à 5 cm, ponctuellement de 7 à 10 cm, sont attendues pour les départements concernés, et de 1 à 3 cm, voire jusqu'à 5 cm pour la région parisienne.
C'est en Bretagne, dans les Côtes d'Armor que la situation est la plus délicate, où des centaines d'automobilistes ont du passer la nuit dans leur voiture ou dans des hébergements d'urgence. La circulation sur la nationale 12, axe principal de la côte Nord de la Bretagne, a été interdite cette nuit à toute circulation entre Tramain et Saint-Brieuc en raison de la neige et du verglas. La circulation, paralysée depuis la fin de soirée de mercredi, reprend très progressivement ce jeudi matin.
Une structure d'accueil, mise en place à Lamballe (Côtes d'Armor), a reçu dans la nuit de mercredi à jeudi près de 200 naufragés de la route.
A Langueux, tout près de Saint-Brieuc, la neige rendant «les conditions de conduite impossibles» selon le centre régional d'informations routières Ouest (CRICR), les véhicules ont été stockés sur le parking du centre commercial Carrefour.
La RN 12 a été également coupée dans les deux sens au niveau de la commune de Coëtmieux (Côtes d'Armor) en raison d'un poids lourd en portefeuille dans le sens Rennes-Saint-Brieuc, et de la présence de verglas dans l'autre sens, selon le CRICR.
En Ille-et-Vilaine, la même RN 12 est fermée sur une dizaine de km entre Quedillan et Montauban de Bretagne, à une trentaine de km à l'ouest de Rennes.
La circulation sur le réseau secondaire en Bretagne est très difficile selon les gendarmes qui recommandent de ne prendre son véhicule qu'en cas de nécessité.
Plusieurs départementales ont été interdites aux poids lourds de plus de 7,5 tonnes, dont les axes Guingamp-Lannion et Saint-Brieuc-Loudéac.
Ailleurs, des chutes de neige assez abondantes sont enregistrées depuis 5 heures ce jeudi matin surl'ouest de Ile-de-France, placée en alerte orange, mais aussi en Normandie, dans le bordelais. Selon Météo France, des averses de neige soutenues affectent le nord de la Gironde et les Charentes et il neige faiblement sur l'Ile-de-France.
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Les étiquettes des boîtes de thon, pas toujours fiables
Selon une nouvelle étude indépendante réalisée pour Greenpeace, près d'un tiers des boîtes de thon sont mal étiquetées ou contiennent un mélange d'espèces. Une pratique interdite dans l'Union européenne.
Une cinquantaine de marques de thon en boîte ont été passées au crible. Elles viennent d'Autriche, d'Australie, d'Allemagne, du Canada, d'Espagne, d'Italie, de Grèce, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, des Etats-Unis, de Nouvelle-Zélande et de Suisse. Les tests ont porté sur 165 produits différents.
L'étude souligne que certaines des boîtes étiquetées "thon listao", une espèce commune dans l'océan Indien et le Pacifique, contenaient aussi du thon obèse et du thon albacore. Or, il s'agit de deux espèces dont les stocks ont connu des déclins massifs ces dernières années.
Nina Thuellen, de la campagne océans de Greenpeace, explique à l'AFP : "Les entreprises remplissent leurs boîtes de thon avec plusieurs espèces, y compris des juvéniles d'espèces en déclin, alors que les consommateurs s'attendent à juste titre à n'y trouver que des produits issus de pêche durable".
La présence de juvéniles, victimes de la surpêche, est due essentiellement à une technique utilisant des objets flottants pour attirer le plus de poissons possible en pleine mer et faciliter la pêche, selon Nina Thuellen.
L'AFP précise que chaque année, environ 4,5 millions de tonnes de thon sont pêchées dans les océans. Sur les cinq espèces principales, le thon listao représente 60%, le thon albacore 24% et le thon obèse 10%, du marché mondial du thon....... http://www.maxisciences.com/thon/les-etiquettes-des-bo-tes-de-thon-pas-toujours-fiables_art10644.html
Une cinquantaine de marques de thon en boîte ont été passées au crible. Elles viennent d'Autriche, d'Australie, d'Allemagne, du Canada, d'Espagne, d'Italie, de Grèce, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, des Etats-Unis, de Nouvelle-Zélande et de Suisse. Les tests ont porté sur 165 produits différents.
L'étude souligne que certaines des boîtes étiquetées "thon listao", une espèce commune dans l'océan Indien et le Pacifique, contenaient aussi du thon obèse et du thon albacore. Or, il s'agit de deux espèces dont les stocks ont connu des déclins massifs ces dernières années.
Nina Thuellen, de la campagne océans de Greenpeace, explique à l'AFP : "Les entreprises remplissent leurs boîtes de thon avec plusieurs espèces, y compris des juvéniles d'espèces en déclin, alors que les consommateurs s'attendent à juste titre à n'y trouver que des produits issus de pêche durable".
La présence de juvéniles, victimes de la surpêche, est due essentiellement à une technique utilisant des objets flottants pour attirer le plus de poissons possible en pleine mer et faciliter la pêche, selon Nina Thuellen.
L'AFP précise que chaque année, environ 4,5 millions de tonnes de thon sont pêchées dans les océans. Sur les cinq espèces principales, le thon listao représente 60%, le thon albacore 24% et le thon obèse 10%, du marché mondial du thon....... http://www.maxisciences.com/thon/les-etiquettes-des-bo-tes-de-thon-pas-toujours-fiables_art10644.html
mercredi 1 décembre 2010
Le plus grand salon de l'environnement du monde ouvre ses portes
Travaux sans tranchée, "éponges" pour marées noires, retour au "vrac" pour réduire le volume des emballages: Pollutec, le plus grand salon de l'environnement du monde, a ouvert mardi ses portes à Lyon.
Sylvie Fourn, commissaire générale du salon, insiste sur les 250 innovations techniques qui marquent la 24e édition de Pollutec et qui touchent surtout le domaine de l'énergie.
"Ces nouvelles éco-technologies permettent de réduire l'impact sur l'environnement et de faire des économies d'énergie", explique-t-elle en citant notamment les énergies renouvelables comme l'éolien ou le solaire.
Pollutec présente notamment une technique révolutionnaire pour réaliser des travaux sans tranchée. Déjà utilisée dans certains pays comme l'Allemagne et le Canada, elle devrait faire son apparition sur les chantiers français.
Grâce à un système robotisé, cette technique permet de réaliser des forages et travaux souterrains téléguidés, à l'image de la chirurgie, apportant un confort aux riverains des travaux, mais également une économie en personnel et en durée de chantier, tout en réduisant l'impact sur l'environnement.
Autre secteur clé de cette édition, le domaine des mesures et contrôle des polluants, qui présente 25 innovations avec de nouveaux capteurs et pompes pour vérifier la qualité de l'eau et des appareils de mesure de l'air, traquant la poussière, les gaz, les contaminants, la température et l'humidité, à l'extérieur mais aussi à l'intérieur des bâtiments.
PIERRE PONCE POUR ÉPONGER LE PÉTROLE
Le traitement des eaux usées et de l'eau en général, qui représente un marché colossal à l'échelle de la planète, se distingue avec de nouvelles techniques venues, elles, du Moyen-Orient et de Chine.
L'édition 2010 met l'accent sur de nouveaux traitements physico-chimiques et biologiques et des solutions liées à la récupération des eaux de pluie. Un produit biologique à base de pierre ponce permet ainsi "d'éponger" les marées noires.
Le domaine du traitement des déchets est lui aussi une importante source d'innovation.
"On trouve beaucoup de choses liées au retraitement et à la revalorisation des déchets de toutes sortes comme les déchets hospitaliers à risque infectieux, ou encore les médicaments périmés, les pesticides périmés, le métal contenu dans les CD et DVD", explique Sylvie Fourn.
La question des déchets concerne directement celles de la réduction des emballages avec un retour au principe du "vrac" dans la distribution. De nombreux industriels ont ainsi mis au point des systèmes contenants rechargeables qui devraient faire bientôt leur apparition dans la grande distribution.
Les 2.400 exposants venus de 42 pays attendent pendant quatre jours quelque 75.000 visiteurs, essentiellement des industriels ou des responsables de collectivités locales
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/le-plus-grand-salon-de-l-environnement-du-monde-ouvre-ses-portes-30-11-2010-1268706_240.php
Sylvie Fourn, commissaire générale du salon, insiste sur les 250 innovations techniques qui marquent la 24e édition de Pollutec et qui touchent surtout le domaine de l'énergie.
"Ces nouvelles éco-technologies permettent de réduire l'impact sur l'environnement et de faire des économies d'énergie", explique-t-elle en citant notamment les énergies renouvelables comme l'éolien ou le solaire.
Pollutec présente notamment une technique révolutionnaire pour réaliser des travaux sans tranchée. Déjà utilisée dans certains pays comme l'Allemagne et le Canada, elle devrait faire son apparition sur les chantiers français.
Grâce à un système robotisé, cette technique permet de réaliser des forages et travaux souterrains téléguidés, à l'image de la chirurgie, apportant un confort aux riverains des travaux, mais également une économie en personnel et en durée de chantier, tout en réduisant l'impact sur l'environnement.
Autre secteur clé de cette édition, le domaine des mesures et contrôle des polluants, qui présente 25 innovations avec de nouveaux capteurs et pompes pour vérifier la qualité de l'eau et des appareils de mesure de l'air, traquant la poussière, les gaz, les contaminants, la température et l'humidité, à l'extérieur mais aussi à l'intérieur des bâtiments.
PIERRE PONCE POUR ÉPONGER LE PÉTROLE
Le traitement des eaux usées et de l'eau en général, qui représente un marché colossal à l'échelle de la planète, se distingue avec de nouvelles techniques venues, elles, du Moyen-Orient et de Chine.
L'édition 2010 met l'accent sur de nouveaux traitements physico-chimiques et biologiques et des solutions liées à la récupération des eaux de pluie. Un produit biologique à base de pierre ponce permet ainsi "d'éponger" les marées noires.
Le domaine du traitement des déchets est lui aussi une importante source d'innovation.
"On trouve beaucoup de choses liées au retraitement et à la revalorisation des déchets de toutes sortes comme les déchets hospitaliers à risque infectieux, ou encore les médicaments périmés, les pesticides périmés, le métal contenu dans les CD et DVD", explique Sylvie Fourn.
La question des déchets concerne directement celles de la réduction des emballages avec un retour au principe du "vrac" dans la distribution. De nombreux industriels ont ainsi mis au point des systèmes contenants rechargeables qui devraient faire bientôt leur apparition dans la grande distribution.
Les 2.400 exposants venus de 42 pays attendent pendant quatre jours quelque 75.000 visiteurs, essentiellement des industriels ou des responsables de collectivités locales
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/le-plus-grand-salon-de-l-environnement-du-monde-ouvre-ses-portes-30-11-2010-1268706_240.php
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