Les Néo-zélandais sont prévenus: la région de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, frappée deux fois par un séisme au cours des douze derniers mois, a une chance sur quatre d'en subir un autre d'ici un an, ont indiqué mardi des scientifiques mandatés par le gouvernement. La région de Christchurch, appelée Canterbury, sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande, a été frappée par un séisme de magnitude 7 en septembre 2010 et de magnitude 6,3 en février 2011. Le second tremblement de terre, dont l'épicentre était près de Christchurch, la ville principale de l'île sud, a fait 181 morts et détruit une grande partie du centre-ville.
Des simulations estiment à 23% le taux de probabilité d'un séisme de magnitude comprise entre 6 et 7 dans la région de Canterbury au cours des douze prochains mois, a indiqué le scientifique Matthew Gerstenberger, de l'institut GNS Science. Le tremblement de terre a environ 6% de chance d'avoir son épicentre sous Christchurch, qui compte quelque 348.000 habitants. «C'est un modèle de simulation basé sur des tests effectués dans plusieurs endroits dans le monde et qui a en général donné des résultats plutôt fiables», a déclaré le scientifique à Radio New Zealand.
Des milliers de petites répliques
La région de Canterbury a enregistré des milliers de petites répliques depuis le premier séisme de septembre et elles devraient continuer, selon les prévisions de Matthew Gerstenberger. «Il va bien évidemment y avoir des répliques pour encore pas mal de temps, il faut s'y préparer», a-t-il dit. Les deux tremblements de terre se sont produits sur une faille sismique que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'à présent. L'institut GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16.000 ans, jusqu'à septembre 2010.
La Nouvelle-Zélande, située sur la Ceinture du feu du Pacifique, à (...) Lire la suite sur 20minutes.fr
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