Enfin, la voilà: la pluie, qui a manqué à la France depuis le mois de mars, est revenue sur de nombreuses régions depuis quelques jours. Les nappes phréatiques ont regagné quelques millimètres, après les mois de sécheresse qui ont conduit 58 départements à instaurer des restrictions d'eau. Selon Météoconsult, le déficit pluviométrique, qui avait atteint 84% à Paris à la fin du mois de mai, n'est plus que de 57% au 20 juin. La tendance est la même à Strasbourg, où le déficit est passé de 70% à 49% depuis la fin mai. Les cumuls de pluie sont même excédentaires sur certaines régions, comme à Paris où les 59 millimètres d'eau tombée depuis le 1er juin sont supérieurs de 61% aux normales saisonnières.
Des pluies peu efficaces
Toutefois, la sécheresse du printemps n'a pas été noyée par les pluies de juin. Sur l'ensemble de la France, le déficit pluviométrique est en moyenne de 50 à 60% depuis le 1er juin et dans le Bordelais, le déficit pluviométrique reste d'environ 75%. Pour l'agriculture et la végétation, les précipitations ont été bénéfiques à la partie superficielle des sols, mais il faudra beaucoup plus de temps pour que les nappes phréatiques retrouvent un niveau normal: les précipitations d'été s'infiltrent peu dans les sols, l'évaporation en surface étant plus forte que durant l'hiver.
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