Seule la catastrophe de Tchernobyl a été classée jusqu'à présent à ce degré maximal de l'échelle internationale de l'INES, signifiant qu'un "rejet majeur de matières radioactives" s'est produit avec "des effets considérables sur la santé et l'environnement". L'Agence nippone a toutefois précisé que les émissions radioactives mesurées jusqu'à présent dans la centrale Fukushima Daiichi ne représentaient qu'"environ 10% de celles émises par Tchernobyl" en 1986. "Nous n'avons pas déploré les mêmes irradiations de personnes. Il y a eu des rejets à Fukushima de vapeurs et de fumées, mais pas de même ampleur ni de même nature qu'à Tchernobyl", a mis en exergue un porte-parole de l'Agence. Selon l'échelle INES évaluant la gravité des incidents nucléaires, le niveau 0 correspond à l'absence d'anomalie et le niveau 7, le plus important, à un "accident majeur". L'Agence japonaise avait jusqu'à présent classé l'accident au niveau 5, correspondant à un "accident ayant des conséquences étendues", tandis que son homologue française l'évaluait à 6, le niveau d'un "accident grave".
Radioactivité excessive sur les légumes et le lait
Fukushima Daiichi est gravement endommagée depuis qu'elle a été touchée par un très violent séisme de magnitude 9 et un tsunami géant le 11 mars. Les systèmes de refroidissements habituels des réacteurs sont en panne, ce qui a entraîné des explosions et des rejets radioactifs dans l'atmosphère et dans l'océan Pacifique. 80.000 personnes ont dû être évacuées dans un rayon de 20 km autour de la centrale et le gouvernement a ajouté lundi quelques localités situées plus loin à la liste des zones à quitter. Des légumes verts et du lait provenant des alentours ont été retirés de la vente pour cause de radioactivité excessive, et plusieurs pays étrangers ont pris des mesures de contrôle renforcé, voire d'interdiction de produits alimentaires nippons.
Radioactivité excessive sur les légumes et le lait
Fukushima Daiichi est gravement endommagée depuis qu'elle a été touchée par un très violent séisme de magnitude 9 et un tsunami géant le 11 mars. Les systèmes de refroidissements habituels des réacteurs sont en panne, ce qui a entraîné des explosions et des rejets radioactifs dans l'atmosphère et dans l'océan Pacifique. 80.000 personnes ont dû être évacuées dans un rayon de 20 km autour de la centrale et le gouvernement a ajouté lundi quelques localités situées plus loin à la liste des zones à quitter. Des légumes verts et du lait provenant des alentours ont été retirés de la vente pour cause de radioactivité excessive, et plusieurs pays étrangers ont pris des mesures de contrôle renforcé, voire d'interdiction de produits alimentaires nippons.
Les autorités tentent d'empêcher cet accident de dégénérer en catastrophe majeure en déversant d'importantes quantités d'eau dans les réacteurs pour empêcher le combustible nucléaire de fusionner. Les techniciens de l'opérateur du site essaient par ailleurs de réparer les installations en espérant pouvoir relancer le système de refroidissement habituel des réacteurs. Lors de ces opérations, trois employés ont été irradiés, après avoir marché sans équipement approprié dans de l'eau fortement radioactive ayant inondé une salle des turbines d'un des six réacteurs.
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