L'interdiction, qui devrait devenir effective dans la nuit de jeudi à vendredi, vise à permettre un contrôle strict de la zone. En inspectant plusieurs milliers de maisons, la police a découvert que plus de 60 familles y vivaient toujours en dépit des risques liés aux radiations. "Nous avons demandé aux résidents de ne pas entrer dans cette zone dans la mesure où il y a un énorme risque pour leur sécurité", a souligné le porte-parole du gouvernement.
Dans une zone de 3km, retour temporaire interdit
Chaque famille réfugiée hors de ce périmètre aura cependant le droit, dans les semaines à venir, d'envoyer l'un de ses membres, durant deux heures seulement, pour récupérer des biens abandonnés dans son ancien domicile. Il devra être équipé de vêtements de protection et d'un dosimètre individuel pour mesurer la radioactivité. "Il est totalement inacceptable que le gouvernement impose une zone d'interdiction. Même si nous pourrons y aller momentanément, nous ne pourrons rien faire en une heure ou deux. Le toit de ma maison a probablement été emporté, mais je ne pourrai pas le réparer", s'est plaint devant les caméras de la chaîne NHK un homme évacué de Narahamachi, près de la centrale.
Dans une zone de 3km, retour temporaire interdit
Chaque famille réfugiée hors de ce périmètre aura cependant le droit, dans les semaines à venir, d'envoyer l'un de ses membres, durant deux heures seulement, pour récupérer des biens abandonnés dans son ancien domicile. Il devra être équipé de vêtements de protection et d'un dosimètre individuel pour mesurer la radioactivité. "Il est totalement inacceptable que le gouvernement impose une zone d'interdiction. Même si nous pourrons y aller momentanément, nous ne pourrons rien faire en une heure ou deux. Le toit de ma maison a probablement été emporté, mais je ne pourrai pas le réparer", s'est plaint devant les caméras de la chaîne NHK un homme évacué de Narahamachi, près de la centrale.
Les familles dont le logement est situé dans un rayon de 3 km de la centrale ne bénéficieront pas de ce droit de retour ponctuel très restreint. L'opérateur de la centrale, le groupe Tokyo Electric Power (Tepco), estime qu'il faudra encore environ trois mois pour commencer à réduire la radioactivité et entre six et neuf mois pour refroidir les réacteurs.
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