Le réacteur 2 menace
Une très forte radioactivité a été mesurée dimanche dans une nappe d'eau échappée du réacteur 2 de la centrale accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), forçant le personnel à reporter les opérations de pompage, a annoncé l'opérateur du site. Le taux mesuré dans des échantillons de cette eau retrouvée au sous-sol de la salle de la turbine située derrière le réacteur est de 1.000 millisieverts par heure, a déclaré un porte-parole de la société Tokyo Electric Power (Tepco). "Ce chiffre est 10 millions de fois plus élevé que le niveau de radioactivité de l'eau qui se trouve généralement dans un réacteur en bon état", a-t-il expliqué. Il a ajouté que cela signifiait que le combustible dans le coeur du réacteur avait probablement subi des dommages lors d'un début de fusion survenu juste après le séisme et le tsunami du 11 mars. "Nous avons détecté dans les échantillons d'eau des taux élevés de césium et d'autres substances qui ne se trouvent généralement pas dans l'eau du réacteur. Il existe une forte probabilité pour que les barres de combustible aient été endommagées", a-t-il dit. Des taux de radioactivité de plusieurs centaines de millisieverts par heure ont déjà été détectés autour des réacteurs endommagés de la centrale, imposant l'évacuation temporaire des ouvriers. 500 techniciens, pompiers et militaires travaillent jour et nuit à Fukushima Daiichi (Fukushima N°1) pour tenter de refroidir les réacteurs à l'aide de canons à eau, de pompes électriques et d'une pompe à béton équipée d'un bras articulé de 50 mètres capable de refaire le niveau des piscines de combustible irradié situées au-dessus des réacteurs.
Des signes positifs mais aussi beaucoup d'inquiétudes
Le Japon est "encore loin d'avoir surmonté l'accident" nucléaire qui a touché la centrale de Fukushima, a déclaré le directeur général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, dans une interview téléphonique au New York Times. Yukiya Amano a ajouté que les autorités japonaises ne savaient toujours pas avec certitude si les coeurs des réacteurs et le combustible nucléaire épuisé étaient recouverts de l'eau nécessaire à leur refroidissement. Amano voit quelques "signes positifs" dans le fait qu'une partie du courant électrique de la centrale ait été rétabli ajoutant cependant que "plus d'efforts devraient être effectués pour mettre fin à l'accident". Selon lui, l'alerte nucléaire pourrait encore durer des semaines, voire des mois, étant donné les énormes dommages subis par la centrale. Le directeur général de l'AIEA a affirmé ne pas être sûr que les efforts pour utiliser l'eau de mer pour refroidir le coeur des réacteurs et empêcher les barres de combustible de prendre feu aient été couronnés de succès.
L'iode radioactif toujours très présent en mer
Le niveau d'iode radioactif relevé dans l'eau de mer au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima-Daiichi, dans le nord du Japon, est 1.850 fois supérieur à la normale, a annoncé dimanche l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle nippone. Samedi, des analyses avaient déjà confirmé que le niveau de radioactivité avait fortement augmenté en mer à proximité de la centrale. Mais selon des analyses effectuées vendredi, le niveau d'iode 131 dans l'eau au large de la centrale était 1.250 fois supérieur à la normale. Le niveau annoncé dimanche traduit ainsi une hausse sensible par rapport à l'avant-veille.
La Chine détecte de la radioactivité dans l'air
Les autorités du nord-est de la Chine ont détecté des niveaux extrêmement faibles d'iode radioactif dans l'air, provenant selon elles de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au Japon, a indiqué dimanche la presse officielle citant des responsables. Mais la Chine estime que "la santé publique et l'environnement ne sont pas affectés par la radioactivité", selon l'agence officielle Chine Nouvelle. Vendredi, la Chine a interdit l'importation des légumes, de fruits, de produits laitiers et de l'aquaculture venant de plusieurs préfectures proches de Fukushima. Plusieurs pays, dont l'Australie, les Etats-Unis, la Russie et la Corée du Sud, ont interdit l'importation de certains produits alimentaires en provenant des régions proches de la centrale.
Une très forte radioactivité a été mesurée dimanche dans une nappe d'eau échappée du réacteur 2 de la centrale accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), forçant le personnel à reporter les opérations de pompage, a annoncé l'opérateur du site. Le taux mesuré dans des échantillons de cette eau retrouvée au sous-sol de la salle de la turbine située derrière le réacteur est de 1.000 millisieverts par heure, a déclaré un porte-parole de la société Tokyo Electric Power (Tepco). "Ce chiffre est 10 millions de fois plus élevé que le niveau de radioactivité de l'eau qui se trouve généralement dans un réacteur en bon état", a-t-il expliqué. Il a ajouté que cela signifiait que le combustible dans le coeur du réacteur avait probablement subi des dommages lors d'un début de fusion survenu juste après le séisme et le tsunami du 11 mars. "Nous avons détecté dans les échantillons d'eau des taux élevés de césium et d'autres substances qui ne se trouvent généralement pas dans l'eau du réacteur. Il existe une forte probabilité pour que les barres de combustible aient été endommagées", a-t-il dit. Des taux de radioactivité de plusieurs centaines de millisieverts par heure ont déjà été détectés autour des réacteurs endommagés de la centrale, imposant l'évacuation temporaire des ouvriers. 500 techniciens, pompiers et militaires travaillent jour et nuit à Fukushima Daiichi (Fukushima N°1) pour tenter de refroidir les réacteurs à l'aide de canons à eau, de pompes électriques et d'une pompe à béton équipée d'un bras articulé de 50 mètres capable de refaire le niveau des piscines de combustible irradié situées au-dessus des réacteurs.
Des signes positifs mais aussi beaucoup d'inquiétudes
Le Japon est "encore loin d'avoir surmonté l'accident" nucléaire qui a touché la centrale de Fukushima, a déclaré le directeur général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, dans une interview téléphonique au New York Times. Yukiya Amano a ajouté que les autorités japonaises ne savaient toujours pas avec certitude si les coeurs des réacteurs et le combustible nucléaire épuisé étaient recouverts de l'eau nécessaire à leur refroidissement. Amano voit quelques "signes positifs" dans le fait qu'une partie du courant électrique de la centrale ait été rétabli ajoutant cependant que "plus d'efforts devraient être effectués pour mettre fin à l'accident". Selon lui, l'alerte nucléaire pourrait encore durer des semaines, voire des mois, étant donné les énormes dommages subis par la centrale. Le directeur général de l'AIEA a affirmé ne pas être sûr que les efforts pour utiliser l'eau de mer pour refroidir le coeur des réacteurs et empêcher les barres de combustible de prendre feu aient été couronnés de succès.
L'iode radioactif toujours très présent en mer
Le niveau d'iode radioactif relevé dans l'eau de mer au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima-Daiichi, dans le nord du Japon, est 1.850 fois supérieur à la normale, a annoncé dimanche l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle nippone. Samedi, des analyses avaient déjà confirmé que le niveau de radioactivité avait fortement augmenté en mer à proximité de la centrale. Mais selon des analyses effectuées vendredi, le niveau d'iode 131 dans l'eau au large de la centrale était 1.250 fois supérieur à la normale. Le niveau annoncé dimanche traduit ainsi une hausse sensible par rapport à l'avant-veille.
La Chine détecte de la radioactivité dans l'air
Les autorités du nord-est de la Chine ont détecté des niveaux extrêmement faibles d'iode radioactif dans l'air, provenant selon elles de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au Japon, a indiqué dimanche la presse officielle citant des responsables. Mais la Chine estime que "la santé publique et l'environnement ne sont pas affectés par la radioactivité", selon l'agence officielle Chine Nouvelle. Vendredi, la Chine a interdit l'importation des légumes, de fruits, de produits laitiers et de l'aquaculture venant de plusieurs préfectures proches de Fukushima. Plusieurs pays, dont l'Australie, les Etats-Unis, la Russie et la Corée du Sud, ont interdit l'importation de certains produits alimentaires en provenant des régions proches de la centrale.
Le bilan toujours provisoire de la tragédie. Dans le nord-est du Japon, où le froid persiste avec parfois de nouvelles chutes de neige, les sauveteurs continuent d'inhumer des centaines de corps après leur identification par les familles, sans pouvoir les incinérer faute de carburant. Le bilan encore provisoire de cette double tragédie était vendredi de 10.066 morts confirmés et 17.443 disparus.
1 commentaire:
On peut espérer que ce drame fera réfléchir et que la filière nucléaire même si elle ne peut être abandonnée en France sera revue à la baisse au profit d'energie plus soft......et d'une véritable prise de conscience.....des dangers de l'atome....
Bonne journée bises JAcqueline
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