Trois employés travaillant sur le réacteur 3 de la centrale nucléaire accidentée  de Fukushima, au nord-est du Japon, ont été irradiés, a annoncé jeudi l'Agence  japonaise de sûreté nucléaire. 
Deux d'entre eux ont ensuite été hospitalisés, a précisé l'Agence, qui avait  évoqué auparavant trois hospitalisations.
 
Ces deux employés ont été "exposés à des niveaux de radiation compris entre  170 et 180 millisieverts", a indiqué Hidekuki Nishiyama, porte-parole de  l'Agence.
 
Les employés travaillaient dans un bâtiment qui abrite la turbine, un lieu  distinct du bâtiment du réacteur.
 
Une exposition à 100 millisieverts sur une période d'un an est considérée  comme le seuil à partir duquel augmente le risque de contracter un cancer plus  tard.
 
Jeudi, près de deux semaines après le séisme de magnitude 9 suivi d'un  tsunami dévastateurs, les autorités poursuivaient la délicate et périlleuse  tâche visant à refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi  (N°1).
 
Le personnel, évacué la veille après une émanation de fumée noire, a repris  les opérations d'arrosage sur le réacteur 3 où l'électricité avait été en partie  rétablie dans la salle de contrôle, a annoncé par ailleurs l'Agence de sûreté  nucléaire.
 
Le niveau d'iode radioactif dans l'eau du robinet de Tokyo est repassé jeudi  sous la limite légale admise pour les bébés, après avoir dépassé ce seuil la  veille, ont annoncé les autorités de la capitale.
 
L'électricité a été partiellement rétablie jeudi dans la salle de contrôle du  réacteur 1, dans la centrale accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), a  annoncé l'Agence de sûreté nucléaire.
 
La municipalité de Tokyo a annoncé que le taux d'iode radioactif était tombé  à 79 becquerels par kilogramme jeudi à 06H00 (mercredi 21H00 GMT) à la station  d'épuration de Kanamachi (arrondissement de Katsushika), alors que la limite  fixée par les autorités nippones est de 100 becquerels pour les bébés. Une  concentration d'iode radioactif 131 de 210 becquerels par kilogramme avait été  relevée mardi matin sur des échantillons d'eau courante prélevés dans cette même  station.
 
"A 11H30 (02H30 GMT), l'éclairage de la salle de contrôle s'est allumé, mais  nous ne sommes pas sûrs que cela signifie que le système de refroidissement  pourra repartir", a déclaré à l'AFP un responsable de l'Agence de sûreté  nucléaire
 
La centrale Fukushima Daiichi (Fukushima 1) compte six réacteurs dont  l'alimentation électrique a été interrompue par le séisme et le tsunami  dévastateurs du 11 mars, ce qui a provoqué la mise hors-service des systèmes de  refroidissement du combustible et entraîné une série d'accidents accompagnés de  fuites radioactives. L'éclairage avait déjà été rétabli mardi soir dans la salle  de contrôle du réacteur 3, grâce à une ligne à haute tension amenée de  l'extérieur.
 
Tous les réacteurs ont été connectés aux distributeurs d'électricité, mais  seules quelques lignes ont été mises partiellement sous tension, en attendant  que l'état des appareils soient vérifiés afin d'éviter des court-circuits.
 
L'Agence de sûreté nucléaire a annoncé jeudi que les techniciens de  l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco), allaient tenter de remettre  en service une pompe alimentant le réacteur 3, le plus endommagé. "Les ouvriers  espèrent abandonner le recours à l'eau de mer et utiliser une pompe pour  alimenter la piscine de rétention en eau courante", a déclaré ce responsable. Ce  réservoir est situé sous le réacteur qui lui-même est protégé par une enceinte  de confinement.
 
Selon l'Agence, la ligne électrique à l'intérieur de cette enceinte est  "relativement en bon état".
 
Les dispositifs de refroidissement des réacteurs 5 et 6, qui ont moins  souffert, sont à l'heure actuelle les seuls à être opérationnels.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5if9lnsIO1oYC2GLp1J_YzQY1AYBw?docId=CNG.f7e52290ae78c0bf42859e702b8f94df.b1
 
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