Radioactivité encore forte en mer
Un taux d'iode radioactif 1.150 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans l'eau de mer prélevée à trente mètres seulement des réacteurs 5 et 6 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a annoncé lundi l'Agence de sûreté nucléaire. Jusqu'à présent, les tests étaient pratiqués au sud de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), à la sortie des réacteurs 1 à 4, les plus endommagés, où le taux d'iode 131 était dimanche à un niveau près de 2.000 fois supérieur à la normale. Les réacteurs 5 et 6, qui étaient arrêtés pour un service de maintenance au moment du séisme et du tsunami, n'ont pas subi de dégâts majeurs et leur système de refroidissement a pu être reconnecté à l'alimentation électrique. Selon Tepco et l'Agence de sûreté nucléaire, la radioactivité relâchée dans la mer se dilue avec les marées et le risque sur les algues et les animaux marins n'est pas important L'iode radioactif se réduit de moitié tous les huit jours.
Un taux d'iode radioactif 1.150 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans l'eau de mer prélevée à trente mètres seulement des réacteurs 5 et 6 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a annoncé lundi l'Agence de sûreté nucléaire. Jusqu'à présent, les tests étaient pratiqués au sud de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), à la sortie des réacteurs 1 à 4, les plus endommagés, où le taux d'iode 131 était dimanche à un niveau près de 2.000 fois supérieur à la normale. Les réacteurs 5 et 6, qui étaient arrêtés pour un service de maintenance au moment du séisme et du tsunami, n'ont pas subi de dégâts majeurs et leur système de refroidissement a pu être reconnecté à l'alimentation électrique. Selon Tepco et l'Agence de sûreté nucléaire, la radioactivité relâchée dans la mer se dilue avec les marées et le risque sur les algues et les animaux marins n'est pas important L'iode radioactif se réduit de moitié tous les huit jours.
Tepco vivement critiqué par le gouvernement japonais
L'annonce erronée par l'exploitant Tepco d'un niveau de radioactivité "10 millions de fois plus élevé" que la normale dans de l'eau échappée de la centrale Fukushima est "inacceptable", a jugé lundi le porte-parole du gouvernement japonais. "Le gouvernement a ordonné à Tepco de ne pas recommencer", a-t-il ajouté. Tokyo Electric Power (Tepco) a convoqué d'urgence dimanche soir une conférence de presse après que le nombre de "10 millions" eut été repris en boucle par les médias japonais et du monde entier, alimentant encore davantage la psychose concernant le site accidenté. Le vice-président de Tepco a expliqué que des éléments radioactifs avaient été confondus au cours d'analyses sur les échantillons prélevés dans la nappe échappée du réacteur 2.
Critique d'un expert en tsunami
Des dépenses d'infrastructures plus importantes de la part des autorités japonaises auraient pu limiter l'impact du tsunami, mais le gouvernement s'est le plus souvent contenté de mesures peu onéreuses, a déclaré un spécialiste des raz-de-marée. Dans une interview accordée dimanche à Reuters, Fumihiko Imamura, professeur au centre de recherche sur les catastrophes à l'université du Tohoku, estime que le pays, pendant la phase de reconstruction, devrait implanter hôpitaux et maisons d'habitation à l'écart de la côte. "Nous vivons tout près de la côte. L'industrie de la pêche a besoin d'être près de la côte, mais les zones d'habitation et autres installations doivent être plus à l'intérieur", dit-il en estimant que le Japon doit se doter de plans d'occupation des sols sur le modèle de l'Occident. Ces dernières années, le gouvernement japonais a délaissé les projets coûteux comme l'augmentation de la hauteur des murs anti-tsunami sur le littoral, au profit de mesures qui ne coûtent pas cher, comme la mise au point de cartes localisant les zones les plus exposées, dit l'expert. "Nous coopérons avec le gouvernement sur les mesures de lutte contre les tsunamis, mais le financement a diminué et, parfois, il n'y a pas assez d'argent pour la construction de mesures structurelles", a dit Imamura dans l'interview. "Ces derniers temps, le gouvernement s'est concentré sur des mesures non structurelles, parce qu'elles sont économiques".
L'annonce erronée par l'exploitant Tepco d'un niveau de radioactivité "10 millions de fois plus élevé" que la normale dans de l'eau échappée de la centrale Fukushima est "inacceptable", a jugé lundi le porte-parole du gouvernement japonais. "Le gouvernement a ordonné à Tepco de ne pas recommencer", a-t-il ajouté. Tokyo Electric Power (Tepco) a convoqué d'urgence dimanche soir une conférence de presse après que le nombre de "10 millions" eut été repris en boucle par les médias japonais et du monde entier, alimentant encore davantage la psychose concernant le site accidenté. Le vice-président de Tepco a expliqué que des éléments radioactifs avaient été confondus au cours d'analyses sur les échantillons prélevés dans la nappe échappée du réacteur 2.
Critique d'un expert en tsunami
Des dépenses d'infrastructures plus importantes de la part des autorités japonaises auraient pu limiter l'impact du tsunami, mais le gouvernement s'est le plus souvent contenté de mesures peu onéreuses, a déclaré un spécialiste des raz-de-marée. Dans une interview accordée dimanche à Reuters, Fumihiko Imamura, professeur au centre de recherche sur les catastrophes à l'université du Tohoku, estime que le pays, pendant la phase de reconstruction, devrait implanter hôpitaux et maisons d'habitation à l'écart de la côte. "Nous vivons tout près de la côte. L'industrie de la pêche a besoin d'être près de la côte, mais les zones d'habitation et autres installations doivent être plus à l'intérieur", dit-il en estimant que le Japon doit se doter de plans d'occupation des sols sur le modèle de l'Occident. Ces dernières années, le gouvernement japonais a délaissé les projets coûteux comme l'augmentation de la hauteur des murs anti-tsunami sur le littoral, au profit de mesures qui ne coûtent pas cher, comme la mise au point de cartes localisant les zones les plus exposées, dit l'expert. "Nous coopérons avec le gouvernement sur les mesures de lutte contre les tsunamis, mais le financement a diminué et, parfois, il n'y a pas assez d'argent pour la construction de mesures structurelles", a dit Imamura dans l'interview. "Ces derniers temps, le gouvernement s'est concentré sur des mesures non structurelles, parce qu'elles sont économiques".
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