Floride, États-Unis - Le 2 mars s'est ouverte en Floride la réunion de la Commission baleinière internationale (CBI). Une réunion marquée par l'opposition entre l'Australie et le Japon concernant la chasse des cétacés.
Après trois jours de négociations, les quatre-vingt-huit pays membres de la Commission baleinière internationale ne sont pas parvenus à dépasser le conflit qui oppose partisans de la chasse à la baleine et défenseurs du cétacé.
Les discussions ont tourné autour d'un projet qui autoriserait le Japon, la Norvège et l'Islande, à poursuivre la chasse à la baleine en réduisant sensiblement le nombre de cétacés tués, et ce en se prêtant à un contrôle accru. L'Australie, en fervent défenseur des cétacés, et le Japon, grand amateur de viande de baleine, ne parviennent pas à s'entendre sur un tel compromis.
Le mois dernier, le Premier ministre australien menaçait de poursuivre en justice le Japon s'il ne cessait pas de chasser la baleine. Depuis 1986, la chasse commerciale du cétacé fait l'objet d'un moratoire mais le pays du soleil levant est autorisé à mener une chasse dite "scientifique". De leur côté, la Norvège et l'Islande refusent tout simplement de respecter le moratoire.
Quant aux États-Unis, le gouvernement se dit prêt à accepter une légalisation internationale de la pêche à la baleine si le nombre de prises diminue, a déclaré une négociatrice. "L'administration américaine ne prendra jamais une position qui autoriserait la chasse commerciale à la baleine. Mais d'un autre côté, nous n'avons pas les moyens actuellement de l'empêcher", a-t-elle expliqué.
Suite aux négociations en Floride, la CBI va revoir et étoffer sa proposition. Cette dernière sera soumise aux pays membres d'ici le 22 avril, afin qu'elle puisse être examinée avant la prochaine réunion de la Commission prévue en mai au Maroc.
Maxisciences
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