vendredi 26 février 2010

les ministres de l'Environnement combatifs après Copenhague

Des représentants d'une centaine de pays ont convenu de "l'urgence" de réaliser des progrès concrets dans les négociations sur le changement climatique, vendredi à Bali à l'occasion de la première grande réunion des ministres de l'Environnement après le sommet de Copenhague.

Lors d'une réunion informelle, les ministres et représentants ont "tous exprimé l'urgente nécessité de réaliser des progrès dans les négociations", a résumé le ministre indonésien des Affaires étrangères, Marty Naturaliser, devant la presse.

"Tout le monde a été déçu par (les résultats de la conférence de) Copenhague mais tout le monde veut aller de l'avant", a ajouté Iwo de Boer, le secrétaire exécutif de la Convention climat des Nations unies.

L'"accord de Copenhague doit être utilisé comme un outil pour faire avancer les négociations", a-t-il ajouté.

Mais le processus "doit être plus transparent et plus englobant", a réclamé M. de Boer, qui a récemment annoncé qu'il quitterait son poste en juillet.

A Copenhague, "le monde s'est mis en mouvement et il faut rentrer dans le concret", a ajouté le ministre français de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, qui a qualifié "d'extrêmement constructive" l'ambiance de la réunion de Bali.

Le processus de négociation sous l'égide de l'ONU avait été fortement critiqué pour sa lenteur à l'issue de la conférence de Copenhague, en décembre, où un accord a minima avait fini par être conclu à moins de 30 pays, sur les 192 présents.

Cet accord fixe comme objectif de limiter à deux degrés la hausse moyenne de la température de la planète mais reste très évasif sur les moyens d'y parvenir.

La prochaine conférence sur le climat doit avoir lieu au Mexique du 29 novembre au 10 décembre.

Dans un message adressé mercredi à l'ouverture du Forum ministériel sur l'Environnement de Bali, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, avait exhorté les participants à ignorer les thèses de ceux qui expriment leur scepticisme sur le réchauffement climatique.

Ces thèses ont repris de la vigueur après l'admission embarrassante par le Giec qu'il avait commis une "regrettable erreur" en affirmant que les glaciers de l'Himalaya "pourraient disparaître d'ici 2035, voire avant".

AFP
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