Fort de son expertise technique, le géant de l'Internet qui avait déjà fait montre de son savoir-faire lors du séisme haïtien (lire "l'après séisme sur Google Earth") a réagi encore plus vite au violent tremblement de terre qui a secoué le Chili. D'autant plus vite sans doute que des territoires américains sont directement concernés par le risque de tsunami (lire "la Polynésie française touchée").
Ainsi, concernant l'archipel d'Hawaii, menacé par le débordement des eaux, une page spéciale a été mise en place pour relayer les "actualités" provenant non-stop notamment de Facebook et Twitter.
Elle-même utilisatrice du site de micro-blogging, la firme y a mis en avant l'utilisation possible de l'annuaire webcams.travel (une surcouche de Google Maps permettant de visiter le monde par webcams interposées) pour surveiller en direct ou presque les plages des régions menacées, en l'occurrence les îles Hawaii.
Concernant le Chili, tandis que des pages spécifiques ont été montées sur Google News et sur Youtube, Google a mis en ligne un site de recueil de dons, et de centralisation des informations. C'est notamment le point d'accès vers un service de mise en relation destiné à aider les familles chiliennes à la recherche de disparus.
Sur ce site de recherche de personnes, près de 14 000 messages ont déjà été postés. Le principe est simple : en anglais ou en espagnol, il s'agit soit d'indiquer que l'on est à la recherche de quelqu'un, soit de communiquer les informations dont on dispose sur un disparu.
Enfin, au chapitre des outils d'information, à partir des données fournies par l'institut américain de géologie, Google a mis en place sur son site de cartographie Google Maps un système de localisation des secousses mesurées dans la région du Chili.
L'occasion de se rendre compte qu'au lendemain du séisme de 8,8 sur l'échelle de Moment, les répliques sont encore nombreuses et très concentrées, au centre du pays andin.
Métro.fr
http://chilepersonfinder.appspot.com/
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