A Kashiwa, à 200 kilomètres de Fukushima, une société japonaise a installé un centre qui propose aux habitants de mesurer la radioactivité présente dans leurs aliments. Baptisé "Bekumiru" pour "voir les becquerels", il ne désemplit pas depuis sa création.
Incolores, inodores, invisibles, inaudibles, mais potentiellement dangereuses, les radiations suscitent toutes les inquiétudes des Japonais depuis la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima survenue le 11 mars dernier. Alors que des niveaux élevés de radioactivité ont été à l'époque observés dans les alentours de la centrale et même plus loin, les habitants craignent que la contamination n'ait été beaucoup plus importante qu'annoncée. Un domaine concentre particulièrement les inquiétudes : l'alimentation.
Ainsi, une société a eu l'idée de créer un espace tout à fait original à quelque 200 kilomètres de Fukushima dans un petit immeuble de Kashiwa, dans la banlieue est de Tokyo. Baptisé "Bekumiru" (signifiant "voir les becquerels"), il offre aux visiteurs la possibilité de louer des appareils afin de mesurer la radioactivité présente dans les aliments. "Nous nous sommes installés ici, car c'est une zone considérée comme un hot-spot, autrement dit un lieu où la radioactivité est relativement élevée. Et les gens qui habitent ici sont particulièrement anxieux", a ainsi précisé Motohiro Takamatsu, le directeur du centre.
Depuis octobre, le téléphone ne cesse de sonner à Bekumiru dont le carnet de rendez-vous a été rempli en à peine trente minutes après l'ouverture. Le principe est simple : les tests sont pratiqués le matin pour un résultat le jour même ou le lendemain. Pour cela, il suffit de placer un échantillon dans un récipient que l'on introduit ensuite dans un appareil muni d'un capteur, puis d'appuyer sur le bouton "start" d'un instrument qui ressemble à une caisse enregistreuse. Vingt minutes (...) Lire la suite sur maxisciences.com
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