Pourquoi passer aux toilettes à litières biomaîtrisées TLB, un des avatars des toilettes sèches? Économes en eau, permettant la valorisation de nos déchets, elles nous proposent aussi de revoir la place de l’homme dans la nature. Une vraie contribution pour la planète?
Vous n’êtes pas une grande entreprise mais souhaitez œuvrer pour la planète ? Vous pouvez faire un don à une ONG, acheter bio et local, porter de l’équitable, mais vous pouvez aussi changer votre manière d’aller aux toilettes. Pour aider la planète au quotidien, passez aux toilettes sèches, et plus particulièrement aux toilettes à litière biomaîtrisée ou TLB, une forme de toilettes sèches écologique, très économe en eau… et en devises.
J’économise l’eau avec ma TLB !
Chaque année se vident un peu plus les réserves d’eau douce de la planète. Les pays du Nord, très consommateurs d’eau sont priés de faire des économies ! Pourquoi ne pas commencer par économiser les chasses d’eau ? Les toilettes sèches ne demandent aucun apport hydrique pour évacuer loin des yeux les déjections. Dans le cas d’une TLB, à peine est-il utile de temps en temps d’humidifier légèrement la manne cellulosique qui les recouvre pour s’assurer du bon élevage du compost futur. Coût en eau pour la fabrication ? Relativement minime si vous réalisez vous-même vos toilettes à litière biomaîtrisée. Pas non plus d’utilisation ultérieure de l’eau pour dilution de l’urine d'épandage (8 volumes d’eau pour 1 volume d’urine) comme dans le cas des toilettes sèches à urines séparées.
Compostez pour enrichir le sol !
Les déjections humaines représentent une part importante de la biomasse animale à l’échelle planétaire. Et 40% de l’azote notamment. Pourquoi ne pas tenter de la réintégrer dans le circuit de la vie des sols, à l’instar de la biomasse des animaux d’élevage au lieu de petit à petit appauvrir les sols – car l’épuration, rejetant les déjections dans l’eau prive le sol d’une précieuse ressource nécessaire à la formation de l’humus ? C’est ce que permet le compostage des résidus de TLB, une manière de valoriser nos déjections mais aussi de « penser global ».
http://news.fr.msn.com/ecologie/pratique/article.aspx?cp-documentid=153517875
greenzer
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