Baromètre écologique, météo de l'empreinte carbone ou échelles pseudo-scientifiques, les services marketing n'ont pas manqué d'imagination pour intégrer les informations environnementales sur les produits de grande consommation. Depuis le 1er juillet 2011, 168 entreprises se sont lancées dans l'expérimentation de l'affichage environnemental, qui doit faciliter le choix du consommateur sensible à l'impact écologique des produits qu'il achète. Une première analyse de cette expérience par le cabinet Ethicity révèle une forte diversité dans les informations présentées et dans leur mise en forme qui risque de ne pas vraiment clarifier les choses.
Douze manières de nommer le CO2
L'analyse d'Ethicity s'est appuyée sur 43 produits, des shampooings aux jeans, en passant par les téléphones portables et les magazines. «En moyenne, 3,2 critères d'impact environnemental ont été choisis», constate le cabinet. Seul critère obligatoire, le traditionnel «poids carbone» de chaque produit a été traduit par pas moins de douze expressions différentes: CO2, climat, émissions de gaz à effet de serre…
La consommation d'eau est le deuxième indice le plus souvent mentionné sur les emballages. Ensuite, chaque marque a adopté un ou plusieurs autres indicateurs en fonction de leur pertinence: consommation de papier pour le groupe Prisma Presse, rejets toxiques dans les eaux pour Le Petit Marseillais… Parfois, ces différents indices ont été synthétisés dans une note globale: SFR a ainsi attribué une note sur cinq à ses téléphones en fonction de leur impact sur l'environnement.
La disparité complique la comparaison
Si les expérimentations ont justement pour but de trouver la manière adaptée de communiquer ces informations aux (...) Lire la suite sur 20minutes.fr
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