Les négociations sur le climat ne sont pas sorties de l'ornière où les a laissées l'échec de la conférence de Copenhague, en décembre 2009. Les délégués de 178 pays réunis à Bonn, du 2 au 6 août, pour aplanir la route vers un accord international avant la Conférence des Nations unies sur le climat, à Cancun, au Mexique, du 29 novembre au 10 décembre, se sont séparés sur un constat d'échec. Baisse des émissions, aide aux pays pauvres, protection des forêts... aucun des sujets sur la table n'a connu d'avancée.
L'annonce, fin juillet, de l'ajournement du projet de loi sur l'énergie aux Etats-Unis, interprétée par des gouvernements du Sud comme le signal que Washington ne tiendrait pas ses engagements sur le climat, a largement contribué à crisper les négociations.
Les discussions ont repris sur la base d'une nouvelle version du texte proposé au mois de juin par la diplomate zimbabwéenne Margaret Mukahanana-Sangarwe. Cette synthèse, qui reprend les termes de l'accord de Copenhague et les propositions de différentes parties, doit servir de base à un accord.
Mais loin de permettre de choisir parmi les nombreuses options entre crochets laissées à la décision des négociateurs, le travail en groupes thématiques de la semaine écoulée n'aura fait que compliquer le paysage. Des délégations, notamment celles des pays en développement et des grands émergents, qui jugent ce texte trop favorable aux pays riches, ont réintroduit certaines de leurs exigences initiales. Et de 45 pages le 2 août, le document était passé à 100 feuillets vendredi.
Les tensions restent vives entre pays riches et monde en développement. Si les discussions entre pays industrialisés ont permis d'affiner les mécanismes qui succéderont au protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012, les représentants du Sud ont rappelé que les engagements actuels des gouvernements du Nord ne suffiront pas à limiter le réchauffement à 2°C.
DÉCISIONS SECTORIELLES
La Costaricienne Christiana Figueres, qui a succédé, le 1er juillet, au Néerlandais Yvo de Boer à la tête de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a appelé les pays du Nord à honorer d'urgence l'engagement, pris à Copenhague, de verser 30 milliards de dollars aux pays du Sud d'ici à 2012. Un geste indispensable, selon elle, pour avancer vers un accord.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/08/07/climat-les-negociations-internationales-enlisees_1396723_3244.html#xtor=AL-32280184
1 commentaire:
Aucune réelle volonté des Pays riches l'échec est annoncé il suffit d'entendre les déclarations du Président de la République française l'écologie çà commence à suffire " déclaration faite aux agriculteurs" alors polluons mes frères .......je sais de quoi je parle 110 tonnes d'algues vertes enlévées pour 2010 à ce jour à Binic.....qui dit mieux....
Bonne journée bises Jacqueline
Enregistrer un commentaire