vendredi 31 décembre 2010

ATV-3 : le véhicule spatial avance

Astrium a reçu de Thales Aliena Space le module de fret qui va équiper le troisième ATV (véhicule de transfert automatique), prévu pour être lancé fin 2012, rapporte Futura-Sciences
L'ATV (pour Automated Transfer Vehicle) Edouardo Amaldi est un véhicule de transport utilisé pour opérer sur l'ISS, la Station spatiale internationale. Il vise notamment à ravitailler et à rehausser l'orbite de la Station. L'ATV est une contribution européenne supplémentaire à la Station avec le laboratoire Colombus, Era (un bras robotisé). Il s'agit par ailleurs de l'engin le plus complexe jamais conçu en Europe.


Le module de charge utile ICC (Integrated Cargo Carrier) dispose des systèmes d'amarrage pour se fixer à l'ISS et une section permettant de faire transiter de l'eau et de l'oxygène. L'objectif d'Eoardo Amaldi : livrer des équipements des pièces de rechange, de la nourriture, de l'air (100 kg d'O2) et de l'eau (860 kg) en plus des trois tonnes de fret emmagasinées et des deux tonnes d'ergols qui serviront à la rehausse de l'ISS.


Décomposé, l'engin comporte deux parties distinctes. Si Thales Alenia Space s'est occupé de l'ICC, Astrium a géré le module de service SSA (Spacecraft Sub Assembly). C'est lui qui contient le système des réacteurs : quatre moteurs principaux et pas moins de 28 moteurs supplémentaires pour les manoeuvres et le contrôle d'altitude.


Tout cela a lieu alors même que le deuxième ATV n'est pas encore lancé. Il devrait partir en février 2011.


http://www.maxisciences.com/atv/atv-3-le-vehicule-spatial-avance_art11372.html

jeudi 30 décembre 2010

Le plus grand observatoire du monde construit au pôle sud

Le plus grand télescope du monde, construit au pôle sud vient enfin de voir le jour. Destiné à détecter les particules subatomiques voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière, ce télescope est prêt à fonctionner depuis le 18 décembre.
La construction de l'observatoire à neutrinos IceCube vient d'être achevée, même si cela fait déjà plusieurs années qu'il collecte des données sur les microparticules.


Les neutrinos sont des particules subatomiques voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière. Certains d'entre eux proviennent du soleil et d'autres des rayons cosmiques.


Si des dizaines de milliards de neutrinos entrent à flot dans notre corps à chaque seconde, ils interagissent rarement avec la matière. En revanche, ils offrent une chance unique d'étudier les processus tels que les trous noirs par exemple, explique LiveScience.


Cependant, les neutrinos sont difficiles à capter, c'est la raison pour laquelle les scientifiques utilisent la glace, et en grande quantité, et se sont installés au pôle sud. En effet, quelques neutrinos se trouvent pris dans des atomes constituant les molécules d'eau glacée. Le point final de la construction de l'observatoire a été donné par le forage du dernier des 86 trous servant à placer les derniers des 5.160 capteurs optiques.


Ces capteurs permettront d'emprisonner des muons, des particules issues de la collision entre les neutrinos et les atomes de glace. Les muons, qui émettent une lumière bleutée sont détectés par les capteurs optiques du télescope. L'intérêt étant que les muons conservent la direction originelle des neutrinos et permettent ainsi de retrouver leurs origines cosmiques.


L'observatoire à proprement parler fait un kilomètre cube de glace ! Sa taille favorise le nombre potentiel de collisions qui pourront être observées. De plus, le type de glace qui se trouve au pôle sud est parfait pour détecter ce type de rencontres. Ce gigantesque observatoire plonge ses câbles jusqu'à plus de 2 kilomètres sous la gl... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/neutrinos/le-plus-grand-observatoire-du-monde-construit-au-pole-sud_art11311.html

mercredi 29 décembre 2010

NKM s'explique sur le moratoire sur les aides à la filière photovoltaïque

La ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement Nathalie Kosciusko-Morizet est intervenue sur France Info mardi 21 décembre au matin pour justifier la marche arrière du gouvernement, qui a décrété un moratoire de trois mois sur les aides publiques à l'énergie solaire. Moratoire qui a plongé la filière en 'coma artificiel', déplorent les acteurs du photovoltaïque
Ce moratoire ne concerne ni les particuliers, ni les projets 'bien avancés', explique la ministre, mais seulement les projets 'dans la file d'attente', et se justifie par le gonflement d'une 'bulle spéculative' autour des projets concernant les énergies vertes. Cette bulle est notamment alimentée par les subventions de l'Etat et se traduit par une multiplication des produits financiers basés sur la filière.


90 % DES PANNEAUX FABRIQUÉS EN CHINE


Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ce moratoire doit permettre une rééquilibrage, car si les objectifs du Grenelle ont été atteints, voire 'largement dépassés' en terme de volume de panneaux solaires installés, les objectifs en termes d'environnement et d'emploi ne le sont pas. '90 % des panneaux installés en France viennent de Chine', souligne la ministre. 'On n'a pas été assez stricts sur les critères d'intégration au bâti', admet-elle, et la forte baisse du prix des panneaux chinois a fait décoller les ventes. 'Or ces panneaux produisent 1,8 fois plus de CO2 qu'un panneau fabriqué en France.'


'On n'a pas la filière complète qu'on voudrait, ajoute encore la ministre, mais juridiquement il n'est pas possible de choisir entre les bons projets et les moins bons projets, il a donc fallu les suspendre tous.'... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/21/moratoire-sur-les-aides-a-la-filiere-photovoltaique-nkm-s-explique_1456116_3244.html#xtor=AL-32280184

mardi 28 décembre 2010

Energie bio : le biohydrogène produit par une bactérie

Des scientifiques viennent de découvrir une bactérie capable de synthétiser du biohydrogène, une source énergétique intéressante
Une équipe de scientifiques a découvert une bactérie capable de créer du biohydrogène. Energie intéressante car écologique, le biohydrogène est notamment étudié pour le développement des moteurs à hydrogène.


Cyanothece 51142 est une cyanobactérie capable, comme beaucoup d'autres, d'effectuer de la photosynthèse. Rappelons que ce processus consiste à convertir le CO2 (dioxyde de carbone) en énergie (en sucre plus exactement) et en O2 (dioxygène) grâce à la lumière solaire. Sauf que Cyanothece 51142 est également capable de fixer l'azote pour former de l'ammoniaque ou d'autres molécules azotées et, ce faisant, de produire de l'hydrogène. Particularité, cette bactérie est capable d'effectuer cette synthèse dans un milieu oxygéné.


En effet, l'enzyme qui permet la fixation de l'azote cesse normalement de fonctionner en présence d'oxygène. Mais Cyanothece 51142 a développé un système lui permettant de survivre aussi bien dans l'air que dans l'eau. Les chercheurs ont profité de cette particularité pour illuminer pendant 48 heures cette bactérie de façon à stimuler la fixation d'azote. Et cette fixation entraîne une production accrue d'hydrogène.


Le problème qui persiste c'est que cet hydrogène reste impossible à transporter. A titre d'exemple, "le réservoir d'un camion alimenté en hydrogène occuperait la place de la moitié de la cargaison", indique Himadri Pakrasi, un des chercheurs.


http://www.maxisciences.com/biohydrog%e8ne/energie-bio-le-biohydrogene-produit-par-une-bacterie_art11235.html

dimanche 26 décembre 2010

Dar Hi, un hôtel eco-friendly aux abords du Sahara

Dar Hi est un hôtel dont la construction s'est achevée récemment. Totalement eco-friendly, il s'est installé sur une colline aux abords du Sahara en Tunisie.
Ce projet contemporain va puiser dans les traditions et les matériaux locaux afin de créer un lieu qui s'intègre et ne détonne pas dans l'environnement urbain, et se veut respectueux de l'environnement.


Le designer français Matali Crasset s'est aventuré pour la première fois avec ce projet dans l'architecture, qui allie ici espaces privés et communs tout en préservant des fortes chaleurs. Ce lieu de vacances eco-friendly est en grande partie réalisé avec des matériaux locaux et par des entreprises locales.


Le tourisme étant une industrie grandissante en Tunisie, les hôtels tendent à se développer selon un modèle architectural occidental générique qui n'est pas forcément le plus adapté pour bien s'implanter dans l'environnement urbain local.


L'hôtel Dar Hi, lui, se démarque grâce à son implantation sur une colline dans la ville moyenne de Nefta, mais il se démarque aussi car il veut tisser des liens avec l'environnement traditionnel local, ce qui se répercute dans la décoration intérieure et extérieure, avec l'emploi de certains matériaux et le choix des couleurs utilisées. Il y a même un centre de recherches baptisé Palmlab dans l'enceinte de l'hôtel, qui tente de développer des usages contemporains et écologiques des palmiers.


A découvfrir sur ce lien....
http://www.maxisciences.com/ecologie/dar-hi-un-hotel-eco-friendly-aux-abords-du-sahara_art11072.html

samedi 25 décembre 2010

Un poisson que l’on croyait éteint, retrouvé au Japon

Une espèce de saumon japonais que l'on pensait disparue depuis 70 ans est finalement toujours en vie, dans un lac près du Mont Fuji au Japon, selon un professeur de sciences.


Les scientifiques pensaient que le kokani noir avait disparu de la planète en 1940, alors qu'un projet hydroélectrique avait rendu son lac natal, qui se situe dans le nord de la préfecture d'Akita, plus acide.


Environ 100.000 oeufs avaient été transférés vers le lac Saiko, mais tous pensaient que l'espèce s'était finalement éteinte.


Aujourd'hui, Tetsuji Nakabo, un professeur de l'université de Kyoto, déclare que son équipe de chercheurs est parvenue à retrouver cette espèce dans le lac Saiko, à environ 500 kilomètres du lac natal des kokanis. "J'étais très surpris", confie-t-il. "C'est un poisson très intéressant, un trésor. Nous devons le protéger et l'empêcher de disparaître à nouveau".


Le specimen qu'il a montré à la presse avait des taches noires sur le dos et faisait environ 30 centimètres de long.


Le professeur de sciences indique qu'il y a suffisamment de kokanis dans le lac pour que l'espèce puisse survivre si les conditions environnementales ne changent pas et si les pêcheurs ne viennent pas les attraper. Par ailleurs, le lac Saiko se trouve dans une région touristique, réputée pour ses bains.


Ce saumon est toujours sur la liste des espèces éteintes au Japon. Des responsables du ministère de l'Environnement estiment que cette découverte doit être étudiée et vérifiée avant de mettre à jour les archives et dossiers. L'espèce sera certainement retirée de liste en 2012.


http://www.maxisciences.com/saumon/un-poisson-que-l-on-croyait-eteint-retrouve-au-japon_art11159.html

vendredi 24 décembre 2010

Il n’est peut-être pas trop tard pour sauver les ours polaires

Publiée dans Nature, une modélisation des effets du réchauffement climatique sur la calotte glaciaire, réalisée par des chercheurs américains, montre qu'une limitation des émissions de gaz polluants pourrait permettre de sauver la banquise, habitat menacé de l'ours polaire.
"Dans cette étude, nous avons cherché ce qui se passerait si nous continuions à émettre des gaz à effet de serre jusqu'à ce qu'une disparition rapide des glaces commence à se produire, mais que nous arrêtions l'accroissement des émissions à ce moment-là. Nous avons découvert qu'alors, la banquise ne ferait pas que continuer à décliner : il y aurait un substantiel rétablissement, puis le maintien d'une calotte glaciaire durant tout le siècle. La bonne nouvelle pour les ours blancs est que nous n'avons pas détecté de "seuil limite" au-delà duquel leur habitat arctique ne peut pas se remettre", explique le Dr Amstrup, membre d'une équipe américaine de veille géologique, nuançant ainsi sa conclusion de 2007 selon laquelle les deux tiers des 22.000 ours blancs du monde disparaîtraient durant le prochain siècle si rien n'était fait.


Pour contrebalancer les effets du réchauffement, "il y a un certain nombre de facteurs thermodynamiques, comme le gel rapide résultant de l'exposition de l'eau libre aux conditions froides qui réapparaissent en automne", ajoute-t-il.


"L'idée suggérée, selon laquelle une hausse globale de température maintenue en dessous de 1,25 degré permettrait aux ours polaires de survivre, est encourageante. Mais les modélisations de tendances, ce n'est pas forcément la réalité. Donc, nous ne sommes en aucun cas tirés d'affaire", fait cependant remarquer le Dr Ted Maksym, du British Antarctic Survey.


Moins connu, un autre phénomène également lié au réchauffement global menace les espèces arctiques rares : l'hybridation avec des espèces cousines, qui fréquentent désormais des zones devenues moins froides. C'est le cas notamment pour l'ours polaire, qui s'accouple avec le grizzly pour don... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/ours-polaire/il-n-est-peut-etre-pas-trop-tard-pour-sauver-les-ours-polaires_art11186.html

mercredi 22 décembre 2010

Réchauffement climatique : son impact sur le degré d'alcool du vin

Cette conséquence du changement climatique est quelque peu surprenante : le réchauffement de la planète entraîne une augmentation du degré d'alcool du vin. Un problème pris au sérieux par des scientifiques, qui depuis plusieurs années développent des techniques permettant de corriger ce phénomène.
Depuis trente ans, une augmentation régulière du taux d'alcool du vin est constatée. Ainsi, dans les années 1980, un vin contenait en moyenne 10 à 11% d'alcool. Aujourd'hui, ce taux tourne autour de 13 à 14%, atteignant 15% dans les régions viticoles les plus chaudes.


Ce phénomène est en partie engendré par le changement climatique. Des températures plus élevées alliées à un ensoleillement plus important et une diminution des précipitations font en effet par évapotranspiration, perdre d'avantage d'eau aux raisins, qui contiennent donc une concentration en sucres plus élevée. Or ce sont ces sucres qui se transforment en alcool lors de la vinification.


Une méthode simple permet aux viticulteurs de corriger ce problème. Il leur suffit en effet de récolter le raisin plus tôt dans l'année, les fruits présentant alors un taux de sucre réduit. Mais cette technique ne fonctionne que pour la production des vins blancs et rosés. En outre, réalisée plus tôt, la récolte ne garantit pas un fruit suffisamment mûr, ce qui peut nuire à l'arôme du vin autant que son taux d'alcool.


C'est pourquoi des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) se sont sérieusement penchés sur le problème. Menés par Jean-Louis Escudier, les scientifiques travaillent au développement de nouveaux cépages permettant de produire un vin moins alcoolisé. Mais en attendant de parvenir au résultat recherché, les chercheurs ont mis au point d'autres procédés, tels que l'utilisation d'une levure limitant la transformation du sucre en alcool.


Autre idée sur laquelle travaillent les scientifiques de l'Inra : l'"osmose inverse", une technique utilisée à la fin du processus de vinification, et com... lire la suite de l'article sur Maxisciences

http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/rechauffement-climatique-son-impact-sur-le-degre-d-039-alcool-du-vin_art11088.html

mardi 21 décembre 2010

Réchauffement climatique : des plantes à grandes feuilles pourraient le ralentir

Avec une augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère, les plantes pourraient grandir davantage et donc entraîner du même coup un effet refroidissant. Cependant, celui-ci ne suffirait pas à annuler les effets du réchauffement climatique, selon la Nasa.


Il est difficile de prédire quelles seront les conséquences exactes du réchauffement climatique. Il n'est pas impossible d'imaginer que les plantes pourront s'adapter à une hausse du taux de dioxyde de carbone en utilisant mieux les nutriments et en développant des feuilles de plus grande taille.


"Le processus s'appelle "régulation par le bas". Cette utilisation plus efficace de l'eau et des nutriments a été observée lors d'études expérimentales et peut à terme déboucher sur une croissance des feuilles plus importantes", a indiqué la Nasa.


Cependant, l'impact réel de cette "hyper croissance" est très compliqué à évaluer. Un modèle informatique aurait calculé qu'à long terme, le refroidissement pourrait être de -0,3°C. Parallèlement, d'autres calculs se fondent sur une hausse des températures de deux à 4,5°C dans le même temps. Ainsi, si les résultats sont exacts de part et d'autre, le réchauffement climatique serait simplement freiné et pas stoppé.


Pour la Nasa, cette découverte permettra "aux scientifiques de créer des modèles plus sophistiqués qui vont atténuer les incertitudes liées au changement climatique et permettre des prédictions plus justes".

http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/rechauffement-climatique-des-plantes-a-grandes-feuilles-pourraient-le-ralentir_art11010.html

lundi 20 décembre 2010

dimanche 19 décembre 2010

Baleine bleue : d’une bouchée, elle engloutit son propre poids d’eau

Des chercheurs américains et canadiens exposent dans le Journal of Experimental Biology la façon dont la baleine bleue fait le plein d'énergie en engloutissant, d'une bouchée, jusqu'à 90 tonnes d'eau, qu'elle filtre ensuite pour en retenir le zooplancton.




"C'est comme si vous pouviez introduire vos mains dans votre bouche, et l'étirer, sous la peau, jusqu'à votre nombril", explique Robert Shadwick, zoologiste à l'Université de Colombie-Britannique (Canada), décrivant l'ouverture démesurée de la gueule de la baleine bleue.


Lui et son collègue Jeremy Goldbogen, de l'Université de Californie de San Diego, ont étudié quantitativement les capacités des baleines grâce à des capteurs fixés sur le corps des cétacés et à des modélisations informatiques. Comment l'animal peut-il, en quelques plongées de seulement 11 minutes en moyenne, absorber suffisamment de nourriture pour amortir la dépense énergétique occasionnée par cet effort ?


Fonçant "comme un missile", gueule fermée, jusqu'à environ 200 mètres de profondeur, la baleine remonte lentement en ouvrant largement la bouche, gonflant les replis extensibles de peau qui tapissent sa mâchoire inférieure, formant une extension caverneuse à sa bouche : une baleine de 90 tonnes pourrait ainsi engloutir... 90 tonnes d'eau de mer.


Expulsant l'eau à travers ses fanons - gigantesque "peigne" remplaçant les dents et servant de filtre -, elle ne conserve qu'une énorme bouchée de krill ou autres petits organismes. En répétant quelques fois ce processus, elle parvient à ingurgiter une quantité de nourriture représentant près de cent fois l'énergie qu'elle dépense en une plongée !


http://www.maxisciences.com/baleine/baleine-bleue-d-une-bouchee-elle-engloutit-son-propre-poids-d-eau_art11049.html

samedi 18 décembre 2010

Un monstre fait de sacs plastiques pour sensibiliser le public

Un monstre de sacs plastiques s'est installé en Slovénie afin d'amener le public à être plus respectueux de l'environnement
Un groupe d'environnementalistes slovènes a créé un monstre fait de milliers de sacs plastiques afin de sensibiliser le public à un consumérisme grandissant qui entraîne de nombreux problèmes de gaspillage.


Pour créer le "Plastic Bag Monster", le groupe d'écologistes a écumé les rues de Ljubljana, capitale de la Slovénie, collectant tasses et sacs plastiques. A la fin, ils ont été capables de récolter 40.000 sacs plastiques et 7.500 tasses en provenance de 12 maternelles, 21 écoles primaires, 4 lycées et 3 universités, et 500 passant à travers toute la capitale.


Le message que le monstre, installé en centre-ville, tente de faire passer est clair : le consumérisme et le gaspillage sont devenus un fait commun et tendent à devenir hors de contrôle en se diffusant à grande vitesse. En cause ? L'irresponsabilité de la population envers l'environnement, selon les écologistes
http://www.maxisciences.com/%e9cologie/un-monstre-fait-de-sacs-plastiques-pour-sensibiliser-le-public_art11023.html

vendredi 17 décembre 2010

Expérimentation écolo : des zones d’action prioritaires pour l’air

Six collectivités ont été retenues hier pour participer à une expérimentation écologique. Celle-ci consiste à mettre en place des "zones d'action prioritaires pour l'air" (Zapa) dans lesquelles les véhicules les plus polluants n'auront pas le droit de circuler
Six communes ou groupements de communes participent à cette nouvelle expérimentation. Il s'agit de : Grand Lyon, Grenoble-Alpes Métropole, Clermont Communauté, Pays d'Aix, Plaine Commune (Saint-Denis) et Paris. Prévues pour être mises en oeuvre fin 2011, les expérimentations doivent d'abord laisser la place à des études qui auront pour but de déterminer les conditions dans lesquelles ces mesures peuvent être appliquées. Pour l'instant, les véhicules et les zones concernés ne sont pas encore définis. L'âge des véhicules sera certainement pris en compte et les zones comporteront probablement des accès à des modes de déplacements plus propres comme les vélos, les transports en commun ou faciliter le covoiturage.


"Dans ces zones, l'accès aux véhicules contribuant le plus à la pollution atmosphérique sera limité, voire interdit. Plus de 160 villes en Europe mettent déjà en place ce genre d'actions", précise le ministère de l'Ecologie.


"Il s'agit de la mise en oeuvre d'une mesure phare de la loi Grenelle II pour améliorer la qualité de l'air", indique Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie. "C'est un enjeu de santé publique : la pollution de l'air diminue l'espérance de vie de neuf mois pour chaque Français et l'exposition aux particules fines causerait 40.000 décès chaque année", précise-t-elle.


http://www.maxisciences.com/%e9cologie/experimentation-ecolo-des-zones-d-action-prioritaires-pour-l-air_art11008.html