mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
De la peinture à base de bouteilles en plastique
On découvre décidément beaucoup de vertus à celles qui étaient encore récemment accusées de tous les maux: les bouteilles en plastique PET. Des chercheurs brésiliens ont découvert que leur transformation pouvait permettre de produire de la peinture en poudre, et remplacer ainsi certains composés chimiques issus du pétrole...
La découverte a été faite par le chimiste de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro, Antonio Eduardo Ferreira Alves da Silva. Il a mis au point une technique qui transforme les bouteilles en une peinture en poudre qui peut avoir des applications variées, aussi bien dans le domaine des ustensiles domestiques que dans celui de l’électronique.
L’expérimentation, déjà brevetée, a remporté le prix de la recherche de l’Abripet (Association Brésilienne de l’Industrie du PET). Silva, qui possédait déjà une grande expérience du monde des peintures industrielles avant de se consacrer au domaine de la recherche, est conscient de la portée de sa découverte: «Ce travail est important dans le sens où on tire profit d’un matériau qui serait jeté, parfois n’importe comment, portant atteinte à l’environnement.»
Silva souligne que la peinture en poudre doit encore être améliorée. La date de sa mise sur le marché ne peut pas encore être annoncée: «Avant d’être commercialisé, il faut d’abord résoudre quelques problèmes comme la formation de bulles.»
De plus, d’après le chercheur, le matériau est encore trop dur: «Certaines applications demandent une malléabilité de la peinture. C’est une propriété qui doit être prise en compte.»
Pour le moment, la peinture en poudre recyclée de Silva se limite à une vie de laboratoire. Même s’il existe déjà sur la marché des peinture qui utilisent le PET dans leur composition: «Leur usage est encore très restreint, nous devons le populariser.»
http://www.20minutes.fr/article/887167/peinture-base-bouteilles-plastique
La découverte a été faite par le chimiste de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro, Antonio Eduardo Ferreira Alves da Silva. Il a mis au point une technique qui transforme les bouteilles en une peinture en poudre qui peut avoir des applications variées, aussi bien dans le domaine des ustensiles domestiques que dans celui de l’électronique.
L’expérimentation, déjà brevetée, a remporté le prix de la recherche de l’Abripet (Association Brésilienne de l’Industrie du PET). Silva, qui possédait déjà une grande expérience du monde des peintures industrielles avant de se consacrer au domaine de la recherche, est conscient de la portée de sa découverte: «Ce travail est important dans le sens où on tire profit d’un matériau qui serait jeté, parfois n’importe comment, portant atteinte à l’environnement.»
Un produit fiable
Le chercheur a utilisé des bouteilles qui avaient déjà été jetées. Après être broyées, elles passent par un processus de dégradation qui altère leur poids moléculaire. Quelques processus plus tard, le matériau est incorporé à la recette qui compose la peinture «écologique». Les premiers résultats ont démontré que le matériau est fiable pour différentes utilisations et qu’il adhère bien aux surfaces sur lesquelles il a été testé.Silva souligne que la peinture en poudre doit encore être améliorée. La date de sa mise sur le marché ne peut pas encore être annoncée: «Avant d’être commercialisé, il faut d’abord résoudre quelques problèmes comme la formation de bulles.»
De plus, d’après le chercheur, le matériau est encore trop dur: «Certaines applications demandent une malléabilité de la peinture. C’est une propriété qui doit être prise en compte.»
Pour le moment, la peinture en poudre recyclée de Silva se limite à une vie de laboratoire. Même s’il existe déjà sur la marché des peinture qui utilisent le PET dans leur composition: «Leur usage est encore très restreint, nous devons le populariser.»
http://www.20minutes.fr/article/887167/peinture-base-bouteilles-plastique
lundi 27 février 2012
Environnement et agriculture: Les propositions des candidats à la présidentielle
Le Salon de l'agriculture, qui s'ouvre ce samedi, sera un passage obligatoire pour les candidats. Que proposent-ils pour une agriculture plus verte?...
«L’environnement, ça commence à bien faire.» La petite phrase de Nicolas Sarkozy a marqué la politique environnementale du quinquennat, après les espoirs suscités par le Grenelle de l’environnement. Prononcée à l’adresse des agriculteurs lors de l’édition 2010 du SIA (Salon international de l’agriculture), elle marquait le divorce entre monde agricole et écologistes. Pour savoir si les candidats à la présidentielle peuvent les réconcilier, la revue Campagnes et environnement les a interrogés.
Eva Joly (Europe Ecologie Les Verts) appelle donc à «déployer les moyens nécessaires», notamment une taxe sur les pesticides, tandis que François Hollande (PS) estime que le bio «doit être encouragé» car «il existe un marché que la France ne peut négliger». Le candidat socialiste compte sur la Politique agricole commune (PAC), qu’il souhaite voir abandonner le système d’aide à l’hectare, et les collectivités territoriales pour aider le bio à se développer.
Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) dénonce une «connivence malsaine» entre l’Etat français et les «groupes agrochimistes» et une PAC proche de l’assistanat qui «dévalorise le secteur agricole». Il propose de créer une agence départementale d’aide en ingénierie qui permettrait de trouver d’autres méthodes de culture. L’UMP souhaite maintenir le plan Ecophyto en réduisant la quantité de substances utilisées, «mais au fur et à mesure qu’on trouve des produits de substitution» et exige que le budget de la PAC soit maintenu.
http://www.20minutes.fr/article/886379/environnement-agriculture-propositions-candidats-presidentielle
«L’environnement, ça commence à bien faire.» La petite phrase de Nicolas Sarkozy a marqué la politique environnementale du quinquennat, après les espoirs suscités par le Grenelle de l’environnement. Prononcée à l’adresse des agriculteurs lors de l’édition 2010 du SIA (Salon international de l’agriculture), elle marquait le divorce entre monde agricole et écologistes. Pour savoir si les candidats à la présidentielle peuvent les réconcilier, la revue Campagnes et environnement les a interrogés.
Atteindre les objectifs du Grenelle, mais comment?
De Nicolas Sarkozy (UMP) à Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), tous s’accordent sur le maintien des objectifs du Grenelle, particulièrement sur les 20% de surface bio en 2020 et la réduction de 50% des intrants chimiques d’ici à 2018 dans le cadre du plan Ecophyto. Pour mettre en valeur le bilan du Grenelle, Nicolas Sarkozy rappelle que «les surfaces bio ont progressé de 50% depuis 2007». Un chiffre confirmé par les statistiques de l’Agence bio: la surface agricole utile (SAU) bio en France est bien passée de 2 à 3% entre ces deux dates, mais accuse un retard par rapport à l’objectif intermédiaire du Grenelle de 6% de SAU bio en 2012.Eva Joly (Europe Ecologie Les Verts) appelle donc à «déployer les moyens nécessaires», notamment une taxe sur les pesticides, tandis que François Hollande (PS) estime que le bio «doit être encouragé» car «il existe un marché que la France ne peut négliger». Le candidat socialiste compte sur la Politique agricole commune (PAC), qu’il souhaite voir abandonner le système d’aide à l’hectare, et les collectivités territoriales pour aider le bio à se développer.
La PAC au cœur des débats
Jean-Luc Mélenchon pense qu’il faut «orienter les aides de la PAC pour une transition vers la relocalisation», c’est-à-dire le rapprochement des lieux de production et de consommation, et souhaite «l’instauration d’une taille maximale d’exploitation». Il insiste sur la «nécessité de réorienter la recherche vers des modes de production qui puissent se passer de pesticides». Même son de cloche chez Eva Joly, qui «défend une nouvelle PAC favorisant les petites fermes et les pratiques vertueuses via des conditions d’attribution sérieuses sur le plan environnemental» et propose d’«ouvrir la gouvernance du monde agricole à la société civile et aux élus locaux».Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) dénonce une «connivence malsaine» entre l’Etat français et les «groupes agrochimistes» et une PAC proche de l’assistanat qui «dévalorise le secteur agricole». Il propose de créer une agence départementale d’aide en ingénierie qui permettrait de trouver d’autres méthodes de culture. L’UMP souhaite maintenir le plan Ecophyto en réduisant la quantité de substances utilisées, «mais au fur et à mesure qu’on trouve des produits de substitution» et exige que le budget de la PAC soit maintenu.
Concurrence étrangère
Autre point d’accord entre les candidats: pas de concurrence déloyale en provenance des pays dont les standards sanitaires, sociaux et environnementaux sont plus faibles qu’en France. Le PS veut des «règles strictes de réciprocité», tout comme Nicolas Sarkozy, qui va plus loin en proposant une taxe sur les importations. Jean-Luc Mélenchon «revendique une protection du marché européen», tout comme Eva Joly, qui se dit favorable à une protection de la production européenne «contre le dumping social et environnemental». Quant à Nicolas Dupont-Aignan, il veut «instaurer une exception à l’OMC et rétablir la préférence communautaire».http://www.20minutes.fr/article/886379/environnement-agriculture-propositions-candidats-presidentielle
dimanche 26 février 2012
La Banque mondiale crée une alliance pour la sauvegarde des océans
Un des ses objectifs sera de reconstituer les stocks de poissons en voie d'épuisement...
La Banque mondiale a annoncé vendredi la création d'une alliance mondiale en vue de mieux gérer et protéger les océans face aux menaces que représentent la surpêche, la pollution et le réchauffement climatique. Le président de l'institution, Robert Zoellick, a annoncé vendredi la naissance de cette alliance, qui rassemblera des Etats, des centres de recherche, des ONG, des institutions internationales, des fondations et des entreprises, et cherchera dans l'immédiat à réunir au moins 300 millions de dollars (224 millions d'euros). «En travaillant avec les gouvernements, la communauté scientifique, les organisations de la société civile et le secteur privé, nous prévoyons de lever jusqu'à 1,2 milliard de dollars (900 millions d'euros) pour défendre des océans sains et durables», a déclaré Robert Zoellick.
Un autre objectif est de favoriser la compréhension de la valeur que représente un écosystème océanique et côtier riche. «Quelle que soit la ressource, il est impossible de mettre au point un programme pour la gérer et la faire grandir si on ne connaît pas sa valeur», a-t-il dit.
Les participants à la conférence ont notamment parlé des dividendes à long terme que représenterait la préservation des océans, à laquelle les entreprises, les banques et les entreprises ne s'intéresseront qu'une fois estimé le montant du «capital naturel» en question. «La clé du succès de ce partenariat sera la création de nouveaux mécanismes de marché qui évalueront le capital naturel et pourront attirer des financements privés», a souligné Abyd Karmali, responsable des marchés carbone chez Bank of America Merrill Lynch
http://www.20minutes.fr/article/885935/banque-mondiale-cree-alliance-sauvegarde-oceans
La Banque mondiale a annoncé vendredi la création d'une alliance mondiale en vue de mieux gérer et protéger les océans face aux menaces que représentent la surpêche, la pollution et le réchauffement climatique. Le président de l'institution, Robert Zoellick, a annoncé vendredi la naissance de cette alliance, qui rassemblera des Etats, des centres de recherche, des ONG, des institutions internationales, des fondations et des entreprises, et cherchera dans l'immédiat à réunir au moins 300 millions de dollars (224 millions d'euros). «En travaillant avec les gouvernements, la communauté scientifique, les organisations de la société civile et le secteur privé, nous prévoyons de lever jusqu'à 1,2 milliard de dollars (900 millions d'euros) pour défendre des océans sains et durables», a déclaré Robert Zoellick.
Valoriser les écosystèmes côtiers
L'un des principaux domaines d'action de l'alliance sera de reconstituer au moins la moitié des stocks de poissons considérés comme épuisés. Environ 85% des zones de pêche mondiales sont soit totalement exploitées, soit surexploitées, soit épuisées. «Nous devons accroître le bénéfice net annuel des entreprises de pêche vers 20 à 30 milliards de dollars. Nous estimons qu'elles subissent actuellement un déficit net d'environ cinq milliards de dollars par an», a estimé Robert Zoellick.Un autre objectif est de favoriser la compréhension de la valeur que représente un écosystème océanique et côtier riche. «Quelle que soit la ressource, il est impossible de mettre au point un programme pour la gérer et la faire grandir si on ne connaît pas sa valeur», a-t-il dit.
Les participants à la conférence ont notamment parlé des dividendes à long terme que représenterait la préservation des océans, à laquelle les entreprises, les banques et les entreprises ne s'intéresseront qu'une fois estimé le montant du «capital naturel» en question. «La clé du succès de ce partenariat sera la création de nouveaux mécanismes de marché qui évalueront le capital naturel et pourront attirer des financements privés», a souligné Abyd Karmali, responsable des marchés carbone chez Bank of America Merrill Lynch
http://www.20minutes.fr/article/885935/banque-mondiale-cree-alliance-sauvegarde-oceans
samedi 25 février 2012
Pierre et le tigre: un court-métrage pour parler des déchets nucléaires
C'est avec ce genre de question un peu saugrenue que Bérenger Thouin, jeune gagnant du concours de courts-métrages organisé par l'Andra, introduit la difficile problématique des déchets nucléaires...
Ce concours a été lancé par l’Andra, c’est-à-dire l’établissement national chargé de la gestion des déchets radioactifs, en septembre dernier. Il offre aux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière l’occasion de tourner un court-métrage sur le thème de la gestion des déchets nucléaires. Une seule recommandation: liberté de ton et d’intention.
Ce projet a également été complété par l’ouverture d’un espace Dialoguons sur le site déchets-radioactifs.com, afin de pouvoir poursuivre la discussion.
Bérenger Thouin, étudiant en troisième année, s’est pris au jeu et a remporté le concours avec une vidéo de 3 minutes mettant en scène trois jeunes gens bien de leur temps. Après une mini-biographie de chacun version Amélie Poulain, on les retrouve autour d’un dîner. Ils se prennent à discuter de l’enjeu du nucléaire et de ses déchets. Pierre est pour, Sophie est contre et Hugo ne sait pas trop…
Ils représentent parfaitement la société française, et ses opinions disparates. «La cohabitation de ces trois personnages, c’est un peu le vivre-ensemble» selon Bérenger. Le court-métrage finit lorsque les trois comparses décident de remettre la discussion à demain et d’aller se coucher. Le message final du film? «Peut-être qu’il vaudrait mieux continuer la discussion, maintenant». Il semble en tout cas que les Français soient d’accord avec le réalisateur, puisque le sujet du nucléaire se retrouve aujourd’hui sur le devant de la scène, avec la catastrophe de Fukushima et l’approche des élections présidentielles.
L’écologie: une question de société
La véritable originalité de ce court-métrage se trouve dans l’équilibre réussi entre un ton badin et le sujet très sérieux du nucléaire. «Les débats sur l’écologie sont souvent très abstraits et impersonnels» nous dit Bérenger, pour expliquer le style léger qu’il a donné à son court-métrage. La discussion autour de la table représente selon lui la forme que doit maintenant prendre le débat: «Les questions écologiques sont complexes, il faut donc promouvoir le débat, la réflexion et l’information. Il faut placer l’intelligence de chacun au centre et ne pas être passif. Ce sont des questions de société.»
A l’image des personnages de son film, Bérenger semble être un jeune homme de son temps, bien informé des grands enjeux de notre société, mais soucieux de trouver de nouvelles façons de les aborder. Surtout, il reste humble quant à sa propre démarche: «Une vidéo, c’est une proposition, pas une chose imposée et surtout pas une vérité.»
http://www.20minutes.fr/article/884431/pierre-tigre-court-metrage-parler-dechets-nucleaires
Ce concours a été lancé par l’Andra, c’est-à-dire l’établissement national chargé de la gestion des déchets radioactifs, en septembre dernier. Il offre aux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière l’occasion de tourner un court-métrage sur le thème de la gestion des déchets nucléaires. Une seule recommandation: liberté de ton et d’intention.
Ce projet a également été complété par l’ouverture d’un espace Dialoguons sur le site déchets-radioactifs.com, afin de pouvoir poursuivre la discussion.
Bérenger Thouin, étudiant en troisième année, s’est pris au jeu et a remporté le concours avec une vidéo de 3 minutes mettant en scène trois jeunes gens bien de leur temps. Après une mini-biographie de chacun version Amélie Poulain, on les retrouve autour d’un dîner. Ils se prennent à discuter de l’enjeu du nucléaire et de ses déchets. Pierre est pour, Sophie est contre et Hugo ne sait pas trop…
Ils représentent parfaitement la société française, et ses opinions disparates. «La cohabitation de ces trois personnages, c’est un peu le vivre-ensemble» selon Bérenger. Le court-métrage finit lorsque les trois comparses décident de remettre la discussion à demain et d’aller se coucher. Le message final du film? «Peut-être qu’il vaudrait mieux continuer la discussion, maintenant». Il semble en tout cas que les Français soient d’accord avec le réalisateur, puisque le sujet du nucléaire se retrouve aujourd’hui sur le devant de la scène, avec la catastrophe de Fukushima et l’approche des élections présidentielles.
L’écologie: une question de société
La véritable originalité de ce court-métrage se trouve dans l’équilibre réussi entre un ton badin et le sujet très sérieux du nucléaire. «Les débats sur l’écologie sont souvent très abstraits et impersonnels» nous dit Bérenger, pour expliquer le style léger qu’il a donné à son court-métrage. La discussion autour de la table représente selon lui la forme que doit maintenant prendre le débat: «Les questions écologiques sont complexes, il faut donc promouvoir le débat, la réflexion et l’information. Il faut placer l’intelligence de chacun au centre et ne pas être passif. Ce sont des questions de société.»
A l’image des personnages de son film, Bérenger semble être un jeune homme de son temps, bien informé des grands enjeux de notre société, mais soucieux de trouver de nouvelles façons de les aborder. Surtout, il reste humble quant à sa propre démarche: «Une vidéo, c’est une proposition, pas une chose imposée et surtout pas une vérité.»
http://www.20minutes.fr/article/884431/pierre-tigre-court-metrage-parler-dechets-nucleaires
vendredi 24 février 2012
Quel bilan pour le ministère de l'Ecologie et NKM?
Alors que NKM quitte ce jeudi le ministère de l'Ecologie pour devenir porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy, «20 Minutes» a fait le bilan environnemental du quinquennat...
Elle était la voix verte du gouvernement Fillon, elle devient la porte-parole du candidat Sarkozy: Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie (de 2007 à 2009) puis ministre de l’Ecologie après le remaniement de 2010, aura incarné la politique environnementale du quinquennat. En succédant à Jean-Louis Borloo, elle a hérité des avancées du Grenelle de l’environnement, mais aussi de ses failles. Retour sur cinq ans de politique environnementale, que NKM aimerait utiliser comme argument de campagne.
Mais le Grenelle n’a pas été sans couacs. Le premier, en mars 2010, est venu de Nicolas Hulot. Après l’abandon de la taxe carbone, sa fondation claque la porte des négociations. En mai 2010, c’est la loi Grenelle II, censée être la «boite à outils» du Grenelle I, qui suscite de vives critiques de la part des associations craignant un «détricotage» du Grenelle. Enfin, après la catastrophe de Fukushima, les associations sont revenues à la charge sur le sujet de l’énergie, exclu du Grenelle, réclamant une consultation nationale. Le dernier tacle est venu en janvier dernier de la Cour des comptes: selon elle, le volet fiscal du Grenelle a été «source d'inefficacité, d'incohérence et de coût pour les finances publiques».
Néanmoins, le gouvernement a continué à affirmer son soutien aux renouvelables, notamment avec la création du Fonds biomasse géré par l’Ademe, et en lançant le premier appel d’offres pour la création de parcs éoliens offshore.
Le Schéma national des infrastructures de transport, visant à planifier les modes de transport pour les vingt à trente prochaines années, a quant a lui fortement déçu. La création de nouvelles lignes à grande vitesse et surtout le soutien au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne sont pas vraiment du goût des écologistes, qui y voient encore un grignotage des terres agricoles.
Le plan Ecophyto, qui vise à réduire de moitié l’utilisation de pesticides en France d’ici à 2018, est une initiative saluée par les associations, même si l’autorisation du Cruiser, tueur d’abeilles, a suscité la colère des apiculteurs. NKM s’est en revanche clairement engagée pour le maintien de l’interdiction du maïs OGM Mon810, à l’encontre des décisions européennes.
Puis, le 11 mars, le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima secouent le monde, conduisant l’Allemagne à sortir du nucléaire et provoquant des débats houleux dans de nombreux pays. Main dans la main avec Eric Besson, son homologue de l’Energie dont le portefeuille a quitté le ministère de l’Ecologie fin 2010, NKM a fait le tour des centrales françaises, assurant que l’industrie nucléaire française était sous contrôle. Le Premier ministre, François Fillon, s’est saisi de ce dossier brûlant et a demandé des audits complémentaires de sûreté à l’Autorité de sûreté nucléaire et un audit sur les coûts de la filière à la Cour des comptes. Mais sur l’atome, les décisions qui seront prises dépasseront largement les attributions du futur ministre de l’Ecologie.
http://www.20minutes.fr/article/885333/bilan-ministere-ecologie-nkm
Elle était la voix verte du gouvernement Fillon, elle devient la porte-parole du candidat Sarkozy: Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie (de 2007 à 2009) puis ministre de l’Ecologie après le remaniement de 2010, aura incarné la politique environnementale du quinquennat. En succédant à Jean-Louis Borloo, elle a hérité des avancées du Grenelle de l’environnement, mais aussi de ses failles. Retour sur cinq ans de politique environnementale, que NKM aimerait utiliser comme argument de campagne.
Le moment clé du Grenelle de l’environnement
Un peu obligé de prendre au sérieux les questions écologiques après avoir signé le «Pacte» de Nicolas Hulot durant la campagne de 2007, le gouvernement a rapidement mis en place le Grenelle, qui devait aboutir à un «new deal écologique». La méthode a été applaudie par tous ceux qui se sont réunis autour de la table du Grenelle et les écologistes de tout poil admettent aujourd’hui que cette forme de concertation doit être reconduite.Mais le Grenelle n’a pas été sans couacs. Le premier, en mars 2010, est venu de Nicolas Hulot. Après l’abandon de la taxe carbone, sa fondation claque la porte des négociations. En mai 2010, c’est la loi Grenelle II, censée être la «boite à outils» du Grenelle I, qui suscite de vives critiques de la part des associations craignant un «détricotage» du Grenelle. Enfin, après la catastrophe de Fukushima, les associations sont revenues à la charge sur le sujet de l’énergie, exclu du Grenelle, réclamant une consultation nationale. Le dernier tacle est venu en janvier dernier de la Cour des comptes: selon elle, le volet fiscal du Grenelle a été «source d'inefficacité, d'incohérence et de coût pour les finances publiques».
Un ministère en manque d’énergie?
Un petit coup de pompe pour les énergies renouvelables: après avoir fixé des objectifs ambitieux (23% d’énergies renouvelables d’ici à 2020), les différentes filières ont accusé le gouvernement de leur mettre des bâtons dans les roues. Lourdeurs administratives pour les éoliennes, soumises depuis 2011 à la réglementation des installations classées et à l’obtention de permis de construire qui prêtent le flanc aux recours des opposants et font perdre de nombreux mois à la création des fermes, gel des raccordements au réseau électrique après le moratoire sur le photovoltaïque, dont l’objectif était de calmer «l’emballement» industriel pour les panneaux solaires en baissant les tarifs de rachat de l’électricité.Néanmoins, le gouvernement a continué à affirmer son soutien aux renouvelables, notamment avec la création du Fonds biomasse géré par l’Ademe, et en lançant le premier appel d’offres pour la création de parcs éoliens offshore.
Une autre vision du territoire
En créant les trames vertes et bleues, des espaces dans lesquels la faune et la flore ne pourront pas être dérangées par la création de nouvelles infrastructures de transport ou de zones commerciales, le Grenelle a fait un pas pour la biodiversité. Aujourd’hui, les trames restent à définir au niveau local et n’auront de valeur que si elles deviennent opposables à des projets de construction.Le Schéma national des infrastructures de transport, visant à planifier les modes de transport pour les vingt à trente prochaines années, a quant a lui fortement déçu. La création de nouvelles lignes à grande vitesse et surtout le soutien au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne sont pas vraiment du goût des écologistes, qui y voient encore un grignotage des terres agricoles.
Des mesures fiscales aux conséquences parfois contreproductives
La grande déception du mandat de Nicolas Sarkozy restera sans doute le recalage de la taxe carbone par le Conseil constitutionnel. Ce qui aurait pu être une source de financement pour la rénovation thermique des bâtiments a été remplacé par un «éco-PTZ» à taux 0% et un crédit d’impôt développement durable qui n’ont concerné majoritairement que les ménages à revenus élevés, alors que le but était d’aider les moins aisés. Quant au bonus-malus automobile, qui devait permettre de remplacer les vieilles voitures polluantes, son succès a provoqué un effet «rebond» qui n’a fait qu’accroître le parc automobile français.Une agriculture sous tension
Face au ministère de l’Agriculture, difficile de faire entendre la voix de l’environnement. Surtout quand Nicolas Sarkozy choisit, en mars 2010, le salon de l’agriculture pour y déclarer que «l’environnement, ça commence à bien faire». Le soutien à l’agriculture biologique, qui devait permettre d’atteindre 6% de surfaces bio en France en 2012, a été altéré par la révision à la baisse des crédits d’impôt accordés en agriculteurs en conversion. Toutefois, le bio, même s’il n’a pas atteint les objectifs du Grenelle, se répand dans les cantines scolaires et a la cote dans les rayons des grandes surfaces.Le plan Ecophyto, qui vise à réduire de moitié l’utilisation de pesticides en France d’ici à 2018, est une initiative saluée par les associations, même si l’autorisation du Cruiser, tueur d’abeilles, a suscité la colère des apiculteurs. NKM s’est en revanche clairement engagée pour le maintien de l’interdiction du maïs OGM Mon810, à l’encontre des décisions européennes.
Les dossiers explosifs des gaz de schiste et du nucléaire
2011 a été une année difficile pour le ministère de l’Ecologie. Au tout début de l’année, des associations dévoilent l’existence de permis d’exploitation de gaz de schiste signés très discrètement par Jean-Louis Borloo. Des mois de mobilisation contre ces forages potentiellement néfastes pour l’environnement ont abouti à un compromis qui n’a pas satisfait tout le monde: seule la technique de la fracturation hydraulique a été interdite, suspendant ainsi les projets qui n’ont pas pu prouver que cette méthode ne serait pas utilisée. Stupeur chez Total, mi-contentement chez les collectifs anti-gaz de schiste.Puis, le 11 mars, le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima secouent le monde, conduisant l’Allemagne à sortir du nucléaire et provoquant des débats houleux dans de nombreux pays. Main dans la main avec Eric Besson, son homologue de l’Energie dont le portefeuille a quitté le ministère de l’Ecologie fin 2010, NKM a fait le tour des centrales françaises, assurant que l’industrie nucléaire française était sous contrôle. Le Premier ministre, François Fillon, s’est saisi de ce dossier brûlant et a demandé des audits complémentaires de sûreté à l’Autorité de sûreté nucléaire et un audit sur les coûts de la filière à la Cour des comptes. Mais sur l’atome, les décisions qui seront prises dépasseront largement les attributions du futur ministre de l’Ecologie.
http://www.20minutes.fr/article/885333/bilan-ministere-ecologie-nkm
jeudi 23 février 2012
Eric Besson en visite à Fukushima
Le ministre de l'Industrie s'est rendu mardi à Fukushima, adressant un message d'encouragements aux travailleurs du site...
Le ministre français de l'Industrie, Eric Besson, s'est rendu mardi à la centrale accidentée de Fukushima, adressant un message d'encouragements aux travailleurs du site ravagé par le tsunami du 11 mars dernier. «J'appartiens à un pays qui produit l'essentiel de son électricité avec l'énergie nucléaire et continue de croire à un nucléaire civil avec le plus haut niveau de sécurité, nous comptons sur vous pour redonner vie à ce secteur», a déclaré sur place Eric Besson à des responsables et employés, en présence d'un journaliste de l'AFP.
«Dès l'accident qui a frappé cette centrale nous avons voulu marquer la solidarité du gouvernement français et la collaboration de l'industrie nucléaire française avec le Japon», a poursuivi le ministre, premier responsable gouvernemental étranger à se rendre à la centrale Fukushima Daiichi. Le groupe français Areva a notamment participé à la mise en place d'une usine de décontamination de l'eau de refroidissement déversée sur les réacteurs.
Accueillis par le directeur du site, Takeshi Takahashi, ils ont visité le centre de gestion des opérations de la centrale. Ils ont ensuite fait le tour des installations en bus, descendant deux fois du véhicule, devant le réacteur 4, l'un des quatre les plus endommagés sur les six que compte le complexe, puis en front de mer. Eric Besson a passé en tout 50 minutes sur le site, se disant finalement assez «rassuré» par une situation qu'il considère comme moins catastrophique qu'il ne l'imaginait.
http://www.20minutes.fr/article/883765/eric-besson-visite-fukushima
Le ministre français de l'Industrie, Eric Besson, s'est rendu mardi à la centrale accidentée de Fukushima, adressant un message d'encouragements aux travailleurs du site ravagé par le tsunami du 11 mars dernier. «J'appartiens à un pays qui produit l'essentiel de son électricité avec l'énergie nucléaire et continue de croire à un nucléaire civil avec le plus haut niveau de sécurité, nous comptons sur vous pour redonner vie à ce secteur», a déclaré sur place Eric Besson à des responsables et employés, en présence d'un journaliste de l'AFP.
«Dès l'accident qui a frappé cette centrale nous avons voulu marquer la solidarité du gouvernement français et la collaboration de l'industrie nucléaire française avec le Japon», a poursuivi le ministre, premier responsable gouvernemental étranger à se rendre à la centrale Fukushima Daiichi. Le groupe français Areva a notamment participé à la mise en place d'une usine de décontamination de l'eau de refroidissement déversée sur les réacteurs.
Eric Besson se dit «rassuré»
La délégation d’Eric. Besson comprenant l'ambassadeur de France au Japon, partie de Tokyo en tout début de journée, a d'abord fait escale à J-Village, un ex-site sportif à la frontière de la zone interdite transformé en centre de préparation pour les travailleurs du site. Vêtu d'une combinaison blanche, de gants et d'un masque intégral, le ministre et ses accompagnateurs ont traversé plusieurs villes évacuées à moins de 20 kilomètres autour du complexe atomique.Accueillis par le directeur du site, Takeshi Takahashi, ils ont visité le centre de gestion des opérations de la centrale. Ils ont ensuite fait le tour des installations en bus, descendant deux fois du véhicule, devant le réacteur 4, l'un des quatre les plus endommagés sur les six que compte le complexe, puis en front de mer. Eric Besson a passé en tout 50 minutes sur le site, se disant finalement assez «rassuré» par une situation qu'il considère comme moins catastrophique qu'il ne l'imaginait.
http://www.20minutes.fr/article/883765/eric-besson-visite-fukushima
mercredi 22 février 2012
SAN GIULIANO (Italie) - Une société toscane lance le photovoltaïque flottant
"Vous êtes sur une plate-forme photovoltaïque flottante avec un système de traçage du soleil. C'est la première plate-forme de ce genre au monde", explique son concepteur Marco Rosa-Clot, physicien et professeur à l'université de Florence, en Toscane.
Les panneaux photovoltaïques sont posés à plat, chacun d'entre eux étant entouré de deux réflecteurs à angle presque droit qui réfléchissent la lumière du soleil, donnant l'impression d'une fleur mécanique aux pétales déployés.
Tous les éléments s'appuient sur un support horizontal en forme de croix, relié à un pilier posé sur le fond du lac.
L'ensemble tourne lentement autour du poteau qui en est l'axe, en suivant le soleil grâce au système de traçage.
"C'est une petite installation de 30 kW que nous avons réalisée. Elle suffit pour une dizaine de familles et nous l'avons construite pour tester nos solutions", poursuit M. Rosa-Clot.
L'idée de départ est que les panneaux photovoltaïques classiques perdent une quantité non négligeable d'énergie en raison d'une surchauffe inévitable lors des journées très ensoleillées, un problème que le refroidissement par eau peut résoudre.
"Entre l'utilisation des réflecteurs, le mouvement des panneaux et le refroidissement par eau, ce nouveau type d'installation arrive à fournir 2.000 kW/h par an pour chaque kW installé contre 1.200 kW/h par an pour les installations classiques", précise M. Rosa-Clot, à la tête d'une petite entreprise familiale, la Scintec, qui s'occupe de recherche dans divers secteurs industriels et de l'environnement.
L'autre avantage du photovoltaïque flottant est l'utilisation de plans d'eau abandonnés, comme d'anciennes carrières par exemple, ce qui préserve le paysage car les panneaux sont quasiment invisibles.
"Une installation classique, comme celle sur les toits par exemple, a un impact fort sur l'environnement et le paysage. Nos installations en revanche sont nées pour être utilisées sur des plans d'eau, des anciennes carrières peu profondes", explique Raniero Cazzaniga, un associé de M. Rosa-Clot.
"Sa hauteur ne dépasse pas un mètre et généralement on ne le voit pas avant d'arriver au bord de l'eau. Ce n'est pas envahissant", dit-il.
Il rappelle par ailleurs que la législation de nombreux pays européens "limite et limitera toujours plus la possibilité de réaliser des installations photovoltaïques sur des terrains agricoles, justement parce que ce type de terrain a une vocation naturelle à produire de la nourriture".
M. Rosa-Clot a pris comme exemple la Sicile, où quelque 75 km2 de plans d'eau artificiels ont été recensés.
"Si l'on couvrait seulement 10% de cette superficie avec des panneaux photovoltaïques flottants, nous aurions une puissance installé de 1 gigawatt", soit l'équivalent d'environ 10 millions d'ampoules de 100 watts, calcule-t-il.
Des contacts ont lieu avec des entreprises étrangères intéressées par ces panneaux flottants, a ajouté le scientifique.
"Les réactions à l'étranger sont très positives. Des Coréens sont venus à Pise pour discuter avec nous et nous avons signé un contrat de trois ans leur permettant de construire sous licence ce genre d'installations en Corée du Sud", a-t-il dit, soulignant que des discussions sont en cours aussi "avec des Allemands, des Français et naturellement des sociétés italiennes".
"Il n'existe pas de solution miracle pour le problème de l'énergie mais ce projet permet d'augmenter notablement le nombre d'installations photovoltaïques à un coût toujours plus bas", a conclu Marco Rosa-Clot.
http://www.20minutes.fr/sciences/882641-societe-toscane-lance-photovoltaique-flottant
Les panneaux photovoltaïques sont posés à plat, chacun d'entre eux étant entouré de deux réflecteurs à angle presque droit qui réfléchissent la lumière du soleil, donnant l'impression d'une fleur mécanique aux pétales déployés.
Tous les éléments s'appuient sur un support horizontal en forme de croix, relié à un pilier posé sur le fond du lac.
L'ensemble tourne lentement autour du poteau qui en est l'axe, en suivant le soleil grâce au système de traçage.
"C'est une petite installation de 30 kW que nous avons réalisée. Elle suffit pour une dizaine de familles et nous l'avons construite pour tester nos solutions", poursuit M. Rosa-Clot.
L'idée de départ est que les panneaux photovoltaïques classiques perdent une quantité non négligeable d'énergie en raison d'une surchauffe inévitable lors des journées très ensoleillées, un problème que le refroidissement par eau peut résoudre.
"Entre l'utilisation des réflecteurs, le mouvement des panneaux et le refroidissement par eau, ce nouveau type d'installation arrive à fournir 2.000 kW/h par an pour chaque kW installé contre 1.200 kW/h par an pour les installations classiques", précise M. Rosa-Clot, à la tête d'une petite entreprise familiale, la Scintec, qui s'occupe de recherche dans divers secteurs industriels et de l'environnement.
L'autre avantage du photovoltaïque flottant est l'utilisation de plans d'eau abandonnés, comme d'anciennes carrières par exemple, ce qui préserve le paysage car les panneaux sont quasiment invisibles.
"Une installation classique, comme celle sur les toits par exemple, a un impact fort sur l'environnement et le paysage. Nos installations en revanche sont nées pour être utilisées sur des plans d'eau, des anciennes carrières peu profondes", explique Raniero Cazzaniga, un associé de M. Rosa-Clot.
"Sa hauteur ne dépasse pas un mètre et généralement on ne le voit pas avant d'arriver au bord de l'eau. Ce n'est pas envahissant", dit-il.
Il rappelle par ailleurs que la législation de nombreux pays européens "limite et limitera toujours plus la possibilité de réaliser des installations photovoltaïques sur des terrains agricoles, justement parce que ce type de terrain a une vocation naturelle à produire de la nourriture".
M. Rosa-Clot a pris comme exemple la Sicile, où quelque 75 km2 de plans d'eau artificiels ont été recensés.
"Si l'on couvrait seulement 10% de cette superficie avec des panneaux photovoltaïques flottants, nous aurions une puissance installé de 1 gigawatt", soit l'équivalent d'environ 10 millions d'ampoules de 100 watts, calcule-t-il.
Des contacts ont lieu avec des entreprises étrangères intéressées par ces panneaux flottants, a ajouté le scientifique.
"Les réactions à l'étranger sont très positives. Des Coréens sont venus à Pise pour discuter avec nous et nous avons signé un contrat de trois ans leur permettant de construire sous licence ce genre d'installations en Corée du Sud", a-t-il dit, soulignant que des discussions sont en cours aussi "avec des Allemands, des Français et naturellement des sociétés italiennes".
"Il n'existe pas de solution miracle pour le problème de l'énergie mais ce projet permet d'augmenter notablement le nombre d'installations photovoltaïques à un coût toujours plus bas", a conclu Marco Rosa-Clot.
http://www.20minutes.fr/sciences/882641-societe-toscane-lance-photovoltaique-flottant
mardi 21 février 2012
La Norvège reconduit les quotas de chasse à la baleine, Greenpeace proteste
La Norvège a reconduit vendredi les quotas de chasse à la baleine pour 2012, autorisant ses baleiniers à harponner 1.286 rorquals, malgré leurs difficultés persistantes à atteindre le nombre permis de prises.
Greenpeace, de son côté, a protesté contre la redistribution géographique des quotas décidée, selon l'organisation, sous la pression des baleiniers.
La Norvège est, avec l'Islande, le seul pays à pratiquer une chasse commerciale au petit rorqual (ou baleine de Minke), en dépit d'un moratoire international entré en vigueur en 1986 mais auquel les deux pays ne s'estiment pas liés, ayant émis des réserves officielles à l'égard du texte.
Le Japon pratique aussi la chasse, mais officiellement à des fins scientifiques, même si une grande partie de la viande est ensuite écoulée sur le marché.
Saison après saison, les chasseurs de baleines norvégiens peinent toutefois à remplir leurs quotas, invoquant tour à tour l'engorgement des usines de conditionnement, le coût élevé du carburant, des zones de chasse trop éloignées ou encore des conditions météorologiques défavorables.
Pour leur faciliter la tâche, le gouvernement a décidé cette année de fusionner deux zones de pêche dans le Grand Nord, ce qui leur donne plus de latitude pour se concentrer sur la population de baleines vivant autour de l'archipel du Svalbard (Spitzberg), dans l'Arctique.
"La population de baleines est abondante dans ces eaux et les conditions météorologiques y sont relativement bonnes", a expliqué à l'AFP un haut-responsable du ministère de la Pêche, Ole-David Stenseth.
"Vu le niveau modeste des prises, nous avons jugé que cela ne faisait peser aucun danger sur la population locale de baleines tout en rendant la chasse plus effective", a-t-il dit.
Mais Greenpeace a critiqué cette décision.
"Au lieu de lui donner des carottes lui permettant de se maintenir en vie, le gouvernement serait mieux avisé d'organiser un démantèlement bien ordonné de l'activité baleinière", a déclaré à l'AFP Truls Gulowsen, le responsable de la branche norvégienne de l'organisation.
"Cette activité est tout simplement superflue et elle est condamnée à mourir", a-t-il dit.
En janvier, la Direction norvégienne des pêches s'était inquiétée du recul prononcé du nombre de bateaux participant à la chasse depuis une décennie: seuls 19 navires y ont pris part l'an dernier contre 33 dix ans plus tôt.
Les défenseurs des baleines disent y voir la conséquence de la désaffection croissante des consommateurs pour la viande du cétacé.
http://www.20minutes.fr/article/882017/norvege-reconduit-quotas-chasse-baleine-greenpeace-proteste
Greenpeace, de son côté, a protesté contre la redistribution géographique des quotas décidée, selon l'organisation, sous la pression des baleiniers.
La Norvège est, avec l'Islande, le seul pays à pratiquer une chasse commerciale au petit rorqual (ou baleine de Minke), en dépit d'un moratoire international entré en vigueur en 1986 mais auquel les deux pays ne s'estiment pas liés, ayant émis des réserves officielles à l'égard du texte.
Le Japon pratique aussi la chasse, mais officiellement à des fins scientifiques, même si une grande partie de la viande est ensuite écoulée sur le marché.
Saison après saison, les chasseurs de baleines norvégiens peinent toutefois à remplir leurs quotas, invoquant tour à tour l'engorgement des usines de conditionnement, le coût élevé du carburant, des zones de chasse trop éloignées ou encore des conditions météorologiques défavorables.
Pour leur faciliter la tâche, le gouvernement a décidé cette année de fusionner deux zones de pêche dans le Grand Nord, ce qui leur donne plus de latitude pour se concentrer sur la population de baleines vivant autour de l'archipel du Svalbard (Spitzberg), dans l'Arctique.
"La population de baleines est abondante dans ces eaux et les conditions météorologiques y sont relativement bonnes", a expliqué à l'AFP un haut-responsable du ministère de la Pêche, Ole-David Stenseth.
"Vu le niveau modeste des prises, nous avons jugé que cela ne faisait peser aucun danger sur la population locale de baleines tout en rendant la chasse plus effective", a-t-il dit.
Mais Greenpeace a critiqué cette décision.
"Au lieu de lui donner des carottes lui permettant de se maintenir en vie, le gouvernement serait mieux avisé d'organiser un démantèlement bien ordonné de l'activité baleinière", a déclaré à l'AFP Truls Gulowsen, le responsable de la branche norvégienne de l'organisation.
"Cette activité est tout simplement superflue et elle est condamnée à mourir", a-t-il dit.
En janvier, la Direction norvégienne des pêches s'était inquiétée du recul prononcé du nombre de bateaux participant à la chasse depuis une décennie: seuls 19 navires y ont pris part l'an dernier contre 33 dix ans plus tôt.
Les défenseurs des baleines disent y voir la conséquence de la désaffection croissante des consommateurs pour la viande du cétacé.
http://www.20minutes.fr/article/882017/norvege-reconduit-quotas-chasse-baleine-greenpeace-proteste
lundi 20 février 2012
dimanche 19 février 2012
samedi 18 février 2012
Gaz de schiste: pas de lien direct avec la contamination des nappes
La fracturation hydraulique ou "fracking", une technique controversée pour extraire du gaz naturel dans la couche de schiste, n'est pas directement liée à une contamination des nappes d'eau se trouvant près de la surface du sol, selon une étude américaine présentée jeudi.
En fait, nombre de problèmes attribués à cette technique, consistant à injecter à haute pression de grandes quantités d'eau avec du sable et des additifs chimiques, résultent surtout du processus classique de forage comme des malfaçons en cimentant des puits ou d'autres défaillances techniques, a expliqué Charles Groat, directeur adjoint de l'Institut de l'Energie à l'Université du Texas (sud), principal auteur de ce rapport.
L'étude a aussi conclu que de nombreux cas de contamination résultent d'erreurs de traitement en surface des eaux usées provenant du forage mais pas du "fracking" en tant que tel.
"Nous n'avons trouvé aucune indication directe que le fracking avait contaminé les nappes d'eau souterraines", a-t-il dit devant la presse à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science qui rassemble 8.000 chercheurs à Vancouver (ouest du Canada) du 16 au 20 février. M. Groat a précisé, en réponse à une question, que cette étude n'avait pas été financée par l'industrie.
"La plupart des problèmes cités dans le développement des gaz de schiste et qui ont un impact sur l'environnement se produisent en surface ou près de la surface du sol", a insisté M. Groat.
http://www.20minutes.fr/article/881853/gaz-schiste-lien-direct-contamination-nappes-eau
En fait, nombre de problèmes attribués à cette technique, consistant à injecter à haute pression de grandes quantités d'eau avec du sable et des additifs chimiques, résultent surtout du processus classique de forage comme des malfaçons en cimentant des puits ou d'autres défaillances techniques, a expliqué Charles Groat, directeur adjoint de l'Institut de l'Energie à l'Université du Texas (sud), principal auteur de ce rapport.
L'étude a aussi conclu que de nombreux cas de contamination résultent d'erreurs de traitement en surface des eaux usées provenant du forage mais pas du "fracking" en tant que tel.
"Nous n'avons trouvé aucune indication directe que le fracking avait contaminé les nappes d'eau souterraines", a-t-il dit devant la presse à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science qui rassemble 8.000 chercheurs à Vancouver (ouest du Canada) du 16 au 20 février. M. Groat a précisé, en réponse à une question, que cette étude n'avait pas été financée par l'industrie.
"La plupart des problèmes cités dans le développement des gaz de schiste et qui ont un impact sur l'environnement se produisent en surface ou près de la surface du sol", a insisté M. Groat.
http://www.20minutes.fr/article/881853/gaz-schiste-lien-direct-contamination-nappes-eau
vendredi 17 février 2012
jeudi 16 février 2012
La tendance est au ski écolo
Les stations de ski espèrent faire du respect de l'environnement un atout touristique...
Fini les séjours de ski intensif à dévaler les pentes du matin au soir. La tendance est désormais aux vacances «slow» et à la découverte du patrimoine naturel des montagnes. Pour attirer les touristes et ménager l’environnement, les stations de ski ont donc tout intérêt à regarder du côté du développement durable.
>> Lire notre reportage aux Saisies, en Savoie
D’après l’Eco-guide des stations de montagne, publié en décembre par l’association Mountain riders, les stations de ski françaises ont fait de gros efforts pour mieux concilier activité touristique et environnement. Ainsi, sur les 79 stations évaluées par Mountain Riders, 66% «traitent convenablement» les eaux usées, 46% organisent une journée de ramassage des déchets et sensibilisent les skieurs à ne pas jeter leurs mégots sous les télésièges, environ un tiers sont accessibles en transports en commun et 20% s’approvisionnent en électricité renouvelable, via des «certificats d’énergie verte» contractés avec EDF.
Ainsi, à Châtel, en Haute-Savoie, une vaste campagne d’information sur les déchets a été lancée: affichage dans les lieux publics, panneaux d’informations à chaque point de collecte, informations sur la durée de vie des déchets aux pieds des pistes… Du côté des Ménuires et de Val-Thorens, les particuliers, hébergeurs et commerçants, sont incités à construire des bâtiments énergétiquement performants avec une bonification du coefficient d’occupation des sols (COS) de 20%. Mieux encore: environ une station sur cinq privilégie la rénovation ou la réhabilitation de logements anciens plutôt que d’en créer de nouveaux qui grignoteraient la montagne. Un label, baptisé Flocon vert, pourrait bientôt voir le jour pour valoriser ces démarches.
Si la France a un peu de retard sur ses voisins germaniques, les maires des stations se sont saisis du problème. L’Association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM) a ainsi donné naissance, en collaboration avec Mountain Riders et l’Ademe, à une Charte en faveur du Développement durable visant à «intégrer dans les différentes politiques d’aménagement et d’organisation des stations, en particulier le transport, l’énergie, l’eau, l’agriculture, la protection de la nature et de l’environnement, les principes du développement durable et s’adapter aux évolutions climatiques». Un gros chantier en perspective pour les 52 stations signataires de la charte, qu’elles espèrent transformer en un atout pour attirer les touristes.
http://www.20minutes.fr/article/879871/tendance-ski-ecolo
Fini les séjours de ski intensif à dévaler les pentes du matin au soir. La tendance est désormais aux vacances «slow» et à la découverte du patrimoine naturel des montagnes. Pour attirer les touristes et ménager l’environnement, les stations de ski ont donc tout intérêt à regarder du côté du développement durable.
>> Lire notre reportage aux Saisies, en Savoie
D’après l’Eco-guide des stations de montagne, publié en décembre par l’association Mountain riders, les stations de ski françaises ont fait de gros efforts pour mieux concilier activité touristique et environnement. Ainsi, sur les 79 stations évaluées par Mountain Riders, 66% «traitent convenablement» les eaux usées, 46% organisent une journée de ramassage des déchets et sensibilisent les skieurs à ne pas jeter leurs mégots sous les télésièges, environ un tiers sont accessibles en transports en commun et 20% s’approvisionnent en électricité renouvelable, via des «certificats d’énergie verte» contractés avec EDF.
Ainsi, à Châtel, en Haute-Savoie, une vaste campagne d’information sur les déchets a été lancée: affichage dans les lieux publics, panneaux d’informations à chaque point de collecte, informations sur la durée de vie des déchets aux pieds des pistes… Du côté des Ménuires et de Val-Thorens, les particuliers, hébergeurs et commerçants, sont incités à construire des bâtiments énergétiquement performants avec une bonification du coefficient d’occupation des sols (COS) de 20%. Mieux encore: environ une station sur cinq privilégie la rénovation ou la réhabilitation de logements anciens plutôt que d’en créer de nouveaux qui grignoteraient la montagne. Un label, baptisé Flocon vert, pourrait bientôt voir le jour pour valoriser ces démarches.
Soleil et vent, des atouts naturels à exploiter
Dans les montagnes suisses, ce sont les énergies renouvelables qui se développent. Ainsi, à Tenna, le premier téléski solaire au monde a été inauguré en décembre dernier. Les panneaux solaires ont été installés sur des câbles entre les pylônes du téléski et peuvent se rabattre à la verticale lorsqu’il neige. A Salzstiegl, en Autriche, c’est une éolienne de 105 mètres de haut qui alimente les cinq remonte-pentes, un hôtel et des chalets. En Allemagne, les canons à neige ont été détournés de leur fonction première: l’eau qui alimente les bassins de retenue passe par un dénivelé de 200 mètres qui lui permet de faire tourner seize turbines produisant assez d’énergie pour alimenter une piste.Si la France a un peu de retard sur ses voisins germaniques, les maires des stations se sont saisis du problème. L’Association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM) a ainsi donné naissance, en collaboration avec Mountain Riders et l’Ademe, à une Charte en faveur du Développement durable visant à «intégrer dans les différentes politiques d’aménagement et d’organisation des stations, en particulier le transport, l’énergie, l’eau, l’agriculture, la protection de la nature et de l’environnement, les principes du développement durable et s’adapter aux évolutions climatiques». Un gros chantier en perspective pour les 52 stations signataires de la charte, qu’elles espèrent transformer en un atout pour attirer les touristes.
http://www.20minutes.fr/article/879871/tendance-ski-ecolo
mercredi 15 février 2012
Un datacenter entièrement alimenté aux énergies renouvelables ouvre en Islande
Géothermie et hydroélectricité assurent la consommation électrique d'un centre de stockage de données informatiques...
«L’endroit le plus efficace du monde»: c’est ainsi que Jeff Monroe, PDG de la start-up Verne Global, qualifie l’Islande où le premier datacenter alimenté à 100% en énergie renouvelable a ouvert la semaine dernière, rapportent Les Echos.
Ce datacenter «écolo» de 500 mètres devrait ainsi alléger sa facture d’électricité de près de 50% par rapport à un datacenter classique. D’un coût d’environ cinq millions d’euros, il pourra supporter une charge serveurs de plus de 100 mégawatts, soit la moitié de tout les datacenters de Google dans le monde
http://www.20minutes.fr/article/878890/datacenter-entierement-alimente-energies-renouvelables-ouvre-islande
«L’endroit le plus efficace du monde»: c’est ainsi que Jeff Monroe, PDG de la start-up Verne Global, qualifie l’Islande où le premier datacenter alimenté à 100% en énergie renouvelable a ouvert la semaine dernière, rapportent Les Echos.
Un géant vert de l’informatique
A Reykjanesbaern, l’énergie géothermique, hydraulique et l’air frais, très utile pour rafraîchir les ordinateurs, sont présents en abondance et permettent à l’opérateur télécom Colt et à Verne Global de faire de substantielles économies: en Islande, le prix du mégawatt heure est de seulement 38 euros, contre 42 en France.Ce datacenter «écolo» de 500 mètres devrait ainsi alléger sa facture d’électricité de près de 50% par rapport à un datacenter classique. D’un coût d’environ cinq millions d’euros, il pourra supporter une charge serveurs de plus de 100 mégawatts, soit la moitié de tout les datacenters de Google dans le monde
http://www.20minutes.fr/article/878890/datacenter-entierement-alimente-energies-renouvelables-ouvre-islande
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