Pour passer une rentrée en bonne santé, il va falloir nettoyer! Saviez-vous qu'un salarié français sur cinq a déjà contracté une maladie sur son lieu de travail ou via un de ses collègues? Des bureaux, aux ascenseurs, en passant par la machine à café ou le photocopieur, les niches à bactéries ne manquent pas...
1.000 euros! C’est le prix que coutent chaque année à une entreprise l’absence et la baisse de productivité d’un salarié lorsqu’il est malade. En cause: une armée de bactéries invisibles qui circulent dans nos locaux ou sur notre matériel professionnel.
Les problèmes au bureau:
- L’open space est le temple des microbes! Une fois les cloisons des bureaux supprimées, les virus circulent librement.
- Des restes alimentaires issus de vos sandwichs se retrouvent sur votre clavier, ce qui attire toutes sortes de bactéries.
- Lorsqu’on oublie de se laver les mains en sortant des toilettes, on peut déposer des matières fécales sur son ordinateur!
Les gestes à adopter pour améliorer votre utilisation informatique (et pour garantir le bon état du matériel):
- Première chose: évitez de manger ou boire au-dessus de votre clavier. Après le repas et avant de retourner à votre poste, lavez-vous les mains (avec du gel savon sans rinçage, par exemple).
- Si votre ordinateur passe de mains en mains et que le mal est fait, nettoyez tout! Commencez par éteindre votre appareil et dépoussiérez le clavier.
- Retirez les saletés coincées entre les touches, à l’aide d’un coupe-papier ou d’un couteau. Si elles s’accrochent, retournez votre ordi en le secouant délicatement.
- Ensuite, passez un coup d’aspirateur pour enlever la poussière. Si vous n’en possédez pas, pensez aux bouteilles d’air compressé (disponibles dans les magasins d’informatique ou sur Internet).
- Dernière étape: frotter les touches avec un tissu ou un coton-tige imbibé d’alcool.
Source chiffres: Etude sur «la Gestion du bien-être et de la santé des salariés sur leur lieu de travail», réalisée en 2012, au sein de 250 sociétés françaises de toute taille, pour le groupe Kimberly-Clark Professional, spécialisé dans le conseil et les produits d’hygiène.
http://www.20minutes.fr/article/996683/ordi-roi-bacteries
Une proposition de loi est déposée mercredi au Parlement pour lutter contre le gaspillage d'électricité...
Faire payer cher le gaspillage, c’est le principe de la tarification progressive de l’énergie qui fait l’objet d’une proposition de loi déposée ce mercredi au Parlement par François Brottes, président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale. Promise par François Hollande pour lutter contre la précarité énergétique et encourager les économies d’énergie, cette mesure sociale et écologique consisterait à facturer moins cher les premiers kWh consommés et à définir des paliers de consommation correspondant à des tarifs différents.
Japon et Californie pour exemple
La tarification progressive serait une première en Europe. Les seuls exemples de tarifs différenciés se trouvent au Japon et en Californie, qui ont adopté deux systèmes différents. Au Japon, les ménages payent un tarif fixe auquel s’ajoute chaque mois un montant variable défini au niveau national en fonction de la demande globale d’énergie et de la part d’énergie solaire et de fioul dans la production d’électricité. En plus de ce surcoût, une tarification différente est appliquée selon le niveau de consommation: au-delà de 300kWh consommés par mois, le prix de l’électricité est 35% plus élevé que pour la première tranche, en dessous de 120kWh.
En Californie, le système est encore plus complexe. Chaque jour est un cas particulier: selon la température et s’il s’agit d’un jour ouvré ou non, une consommation de référence est définie. La facturation des kWh se fait en pourcentage de cette consommation de base. Ceux qui utilisent plus de 300% de cette référence paieront leur électricité presque trois fois plus cher que ceux qui se resteront dans les clous.
Les passoires devront se déclarer
En Californie et au Japon, l’instauration des tarifs progressifs a permis une baisse de la consommation d’énergie des ménages. Mais en France, il va falloir trouver une manière d’inciter à la sobriété énergétique sans pénaliser les ménages modestes, souvent logés dans des «passoires énergétiques». Pour cela, il pourrait être nécessaire de faire du cas par cas en demandant aux ménages de déclarer l’état de leur logement afin de les situer sur une échelle de consommation de base. La généralisation des compteurs «intelligents», de type Linky, pourraient aussi permettre d’affiner la facturation de chaque foyer.
«Les besoins de base comme le chauffage, l’eau chaude, l’éclairage, doivent être bien distingués des choses moins indispensables et du gaspillage, estime Benoît Faraco, porte parole de la Fondation Nicolas Hulot. Il faut une différence substantielle de 50% au minimum entre le niveau de base et le niveau de malus pour faire comprendre que l’énergie est un bien précieux qu’il faut économiser». La Fondation Nicolas Hulot, qui a travaillé sur le sujet, espère que la tarification progressive sera accompagnée d’un plan d’aide contre la précarité énergétique passant par des aides à la rénovation, à l’isolement des logements ou au renouvellement des équipements tels que les chaudières. La transition énergétique et écologique prendra encore du temps et dépendra des décisions politiques qui seront prises après l’examen de la proposition de loi, en octobre.
http://www.20minutes.fr/article/996641/tarification-progressive-energie-idee-difficile-mettre-place
Pour nourrir les neuf milliards d'habitants que la Terre comptera en 2050 alors que les ressources hydrauliques auront diminué, il est nécessaire de mettre au point dès maintenant des techniques permettant d'accroître la production agricole avec moins d'eau, ont conclu des spécialistes réunis à Stockholm.
Pendant la semaine internationale de l'eau qui s'est déroulée dans la capitale suédoise, experts, entreprises et ONG ont montré que l'adoption de techniques de planification de l'exploitation des ressources hydrauliques permettait de faire face aux besoins alimentaires croissants.
L'Université de Cambridge a ainsi créé avec PepsiCo, i-crop, une plate-forme complète qui permet aux cultivateurs de déterminer avec précision l'irrigation nécessaire à leurs champs grâce à la collecte sur Internet de différentes données, notamment météorologiques et sur l'état de la terre.
Le programme, lancé en 2010, se met à jour tous les quarts d'heure. Il a permis de diminuer de 8% l'utilisation d'eau et d'augmenter de 13% la production de pommes de terre.
I-crop présente "un intérêt mondial pour la sécurité alimentaire", a indiqué à l'AFP Ian Hope-Johnstone, directeur du département Agriculture durable de PepsiCo.
Utilisé actuellement pour la culture de pommes de terre, principalement en Europe occidentale, le programme pourrait être adapté aux pays en voie de développement.
"Il y a une occasion" à saisir, a pour sa part confirmé un professeur de Cambridge chargé du programme, David Firman.
Certaines composantes d'i-crop devront être adaptées aux conditions climatiques, aux types de cultures et à la nature des terres, et les zones voulant recourir au programme devront être équipées d'infrastructures suffisantes, a toutefois précisé l'universitaire.
Le Stockholm Environment Institute vient pour sa part de mettre au point un système, ECONWEAP, qui adapte l'offre hydraulique aux besoins de l'agriculture. Il permet d'optimiser la répartition de l'eau dans un champ en fonction des variations des températures et des précipitations.
"ECONWEAP garantit que les choix de consommation d'eau sont compatibles avec l'offre actuelle dans chaque région au cours de l'année - mais il attribue aussi l'eau selon le modèle hydrologique afin de maximiser les avantages socio-économiques", a écrit une des responsables du projet, Laura Forni.
Actuellement utilisé en Californie, il est transposable dans n'importe quel bassin.
Dans les pays en voie de développement, la mise en place de tels programmes n'est possible que si les gouvernements sont présents, a souligné à l'AFP un responsable de l'ONG WaterAid, Dave Hillyard.
Au Burkina-Faso, l'implication de l'Etat dans la gestion des ressources en eau vise à améliorer l'agriculture et la vie des cultivateurs.
"Nous essayons de montrer aux agriculteurs que, outre [l'adoption de] techniques, ils doivent utiliser l'eau de manière plus efficace (...) et améliorer la manière dont ils cultivent", a déclaré le ministre burkinabé de l'Agriculture, de l'Eau et de la Pêche Laurent Sedego.
http://www.20minutes.fr/article/995219/cultiver-moins-eau-nourrir-neuf-milliards-terriens
Depuis le Grenelle de l'environnement, la France a fait des efforts mais pourrait nettement mieux faire notamment concernant l'agriculture biologique, les émissions de gaz à effet de serre et l'usage des pesticides, selon un rapport commandé par le ministère de l'Ecologie.
Ce rapport, réalisé sous l'autorité de Thierry Wahl, inspecteur des Finances, doit être publié dans sa version finale avant la conférence environnementale des 14 et 15 septembre.
Le "rapport d'étape" obtenu jeudi par l'AFP propose trente indicateurs permettant de mesurer le chemin parcouru pour atteindre les objectifs fixés pour 2020 par le Grenelle.
Parmi les thèmes choisis figurent le bâtiment, l'urbanisme, les transports, l'énergie, le climat, la biodiversité, l'eau, l'agriculture, les risques sanitaires, les déchets...
Pour un nombre "significatif" d'indicateurs, "l'évolution est satisfaisante", relève le texte. Mais pour quelques-uns, "les évolutions sont plus préoccupantes".
On progresse bien vers l'objectif, voire mieux, dans 11 domaines. La production d'ordures ménagères non recyclées est ainsi passée de 391 kg par habitant et par an en 2007 à 374 en 2009. Encore un petit effort pour atteindre l'objectif de 363 kg en 2013. Le recyclage se développe en parallèle, passé de 31% en 2006 à 35% en 2010: l'objectif 2012 est donc déjà atteint depuis deux ans.
Bonne avancée aussi dans les transports, où les émissions de gaz à effet de serre sont en baisse depuis 2002. La consommation d'énergie dans les transports stagne, les émissions moyennes de voitures neuves baissent régulièrement, et la part du transport collectif intérieur des voyageurs augmente.
La situation s'est améliorée, mais pas assez pour atteindre la cible 2020, dans d'autres secteurs: la part des logements basse consommation dans la construction neuve, la part des énergies renouvelables dans l'énergie consommée (10% en 2006, 13,1% en 2011, 23% espérés en 2020), ou encore le nombre de kilomètres de digues rénovées pour la sûreté (seulement 100 sur un objectif de 1.200)...
Pas d'amélioration significative en revanche pour les aires marines protégées, qui sont loin de l'objectif de 10% des eaux nationales, et encore moins pour la part de l'agriculture biologique: 2% en 2006, 3,9% en 2011, alors qu'on en espère 20% en 2020. On est loin du compte aussi pour les émissions de gaz à effet de serre: pour un indice 100 en 1990, on est à 93,4 en 2010, alors que l'objectif visé est de 80 en 2020 et de 25 en 2050.
Enfin, la situation s'est aggravée depuis le Grenelle pour la part des surfaces artificialisées, qui n'a fait que progresser, grignotant les espaces naturels ou cultivés, avec un impact sur le cycle de l'eau et sur les crues.
De même pour l'usage des pesticides, qu'on devait réduire de moitié de 2008 à 2018. De fait, ils représentaient 68,8 de "doses unités" (quantification qui leur est particulière) en 2008, et on en est à 70,6 en 2010, pour un objectif 2018 de 34,4.
Pas brillant non plus pour la concentration de particules fines dans l'air, qui après avoir baissé de 2007 à 2009, a nettement progressé depuis.
http://www.20minutes.fr/article/993457/environnement-france-progres-doit-mieux-faire
Le gouvernement allemand a annoncé mercredi l'adoption d'un nouveau plan de soutien à l'éolien en haute mer, dans le cadre de la sortie du nucléaire décidée par l'Allemagne en 2011, qui implique notamment une hausse de la facture électrique des foyers allemands.
Ce projet de loi, le troisième en un an pour soutenir les énergies vertes, doit notamment permettre d'assurer les opérateurs de parcs éoliens en haute mer contre les risques financiers liés au développement de ces installations, et par la même occasion aiguiser l'appétit des investisseurs.
Pour les ménages allemands, ce dispositif se traduira par une hausse maximale de 0,25 centime par kilowatt-heure consommé.
En pratique, un ménage constitué de trois personnes verrait ainsi sa facture annuelle augmenter de 8,75 euros maximum pour une consommation annuelle de 3.500 kilowatts-heures.
Cette surtaxe constitue une "avancée absolue" et "un grand succès pour la mise en oeuvre de la transition énergétique" décidée l'année dernière par le gouvernement en Allemagne, s'est félicité le ministre allemand de l'Economie Philipp Rösler lors d'une conférence de presse mercredi matin.
"La route est libre pour des milliards d'investissements dans le domaine de l'éolien en haute mer", a-t-il encore ajouté.
"Je compte désormais sur le Bundestag (Parlement allemand, ndlr) pour étudier et ratifier rapidement cette réglementation, permettant ainsi d'ouvrir la voie aux nouveaux investissements privés en capital, dont nous avons un besoin urgent", a renchéri son homologue à l'environnement Peter Altmaier, lors de cette même conférence de presse.
Un dispositif qui vient s'ajouter à d'autres mesures permettant de garantir de généreux prix aux opérateurs d'éoliennes, de panneaux solaires, ce qui fait craindre en Allemagne une envolée du prix de l'électricité.
Au deuxième semestre 2011, les prix moyens de l'électricité domestique en Allemagne (25,3 euros pour 100 kWh) étaient déjà parmi les plus hauts en Europe, juste derrière le Danemark (29,8).
L'Allemagne, qui veut renoncer au nucléaire d'ici 2022, a pour ambition d'être un pionnier au niveau mondial en matière énergétique. Mais elle se heurte à des problèmes techniques, des impasses de financement et des réticences au niveau local, face notamment à l'installation de nouvelles lignes électriques
http://www.20minutes.fr/economie/992523-allemagne-menages-appeles-financer-eolien-offshore
Le Green Fitness regroupe les deux passions qui comptent le plus pour Christophe : le sport et la nature.
Le principe est on ne peut plus simple : on pédale sur un vélo pour produire de l’électricité. Et comme bien souvent, le phénomène est né Etats-Unis, il y a un peu plus de 2 ans.
Depuis, il a dépassé son cadre originel des salles de sport, dans lesquelles la dépense physique des clients devient une source d’alimentation énergétique.
Au Brésil par exemple, le juge de la ville de Santa Rica do Sapucai a eu l’idée de demander aux prisonniers locaux de pédaler pour éclairer une des places de la ville.
Et le deal est clair pour les 130 détenus : 16h pédalées équivalent à un jour de remise de peine. Autant dire que le concept a rapidement été accepté par les prisonniers.
Aux États-Unis, un centre d’hébergement pour sans-abri est éclairé par les SDF eux-mêmes grâce à 10 vélos générateurs d’électricité.
Et au Danemark, on vous en a déjà parlé l’année dernière, un hôtel propose carrément à ses clients des dîners gratuits s’ils acceptent de suer sur des vélos pour réduire la note d’électricité de l’établissement.
Nous aussi nous avons installé 1 vélo sous la console de La Haine et il pédale mon vieux… et ça alimente tout le studio… Enfin pas toujours…
CHRONIQUE NATURE : LE GREEN FITNESS
Elles sont stressées", s'inquiète au soleil Christophe Serre, biologiste marin et scaphandrier, avant de plonger à 25 mètres de profondeur pour installer des langoustes rouges dans leur nouvel habitat, une "zone marine protégée" entre Antibes et Cannes.
Majoritairement expatriées de Corse le matin-même, elles sont délicatement posées dans les failles de blocs de béton immergés à partir de 1980 au large des côtes de Golfe-Juan, aujourd'hui recouverts d'éponges ou d'anémones.
Dans cet espace marin de 50 hectares, ouvert mais délimité par des balises, se croisent jusqu'à soixante espèces différentes de poissons. Une cinquantaine de langoustes ont trouvé refuge, en fin de semaine, dans 8.000 m3 de récifs artificiels faisant office de fonds rocheux.
Ces crustacés ont quatre ans, au vu de leur poids de 400 grammes. Ils peuvent atteindre 2,5 kg à 15 ans et exceptionnellement vivre jusqu'à cent ans.
La nouvelle colonie sera doublée dans les prochains mois, grâce aux pêcheurs locaux trouvant des langoustes trop jeunes pour être commercialisées. Avec cette réintroduction, l'espoir des pêcheurs est de les voir se reproduire, puis essaimer en dehors de la zone protégée.
Il n'existe pas de statistiques sur la présence des langoustes sur la Côte d'Azur, où l'urbanisation du littoral a beaucoup détruit, dans les années 1970, leurs terrains de prédilection, petits fonds et herbiers de posidonies.
On en pêche actuellement plusieurs centaines de tonnes par an en Corse, quelques dizaines de tonnes près de la Côte d'Azur où le plateau continental descend très vite, selon M. Serre, de la direction de l'environnement du conseil général des Alpes-Maritimes.
Avant d'en arriver là, le bataillon de langoustes - préalablement épinglées avec les numéros de téléphone du conseil général et du comité local des pêches maritimes du département - sera suivi pendant deux ans par le biologiste marin.
Si l'expérimentation - financée à hauteur de 150.000 euros par le département - s'avère concluante, des langoustes pourraient venir peupler les trois autres zones marines protégées des Alpes-Maritimes. Celles de Beaulieu-sur-Mer, créée en 1982 sur 25 hectares, Roquebrune-Cap-Martin, créée en 1983 sur 50 hectares et Cagnes-sur-Mer, créée en 2009 sur 9 hectares.
Les poissons sont venus spontanément peupler ces quelque 16.000 m3 de récifs artificiels immergés sur des fonds sablo-vaseux, peu prisés des pêcheurs. Rascasses, chapons, congres, murènes se cantonnent dans les récifs. D'autres espèces comme les sars ou les sparidés nagent entre les récifs et les côtes.
Le département a par ailleurs investi 20 millions d'euros depuis cinq ans pour améliorer l'assainissement des eaux dans une zone densément peuplée, selon le président du conseil général Eric Ciotti. Même si une commune littorale huppée comme Roquebrune-Cap-Martin rejette encore pour quelques mois ses eaux usées directement à la mer...
Les zones marines protégées sont navigables, mais interdites à la pêche, à la plongée et au mouillage. Pour autant, on y trouve parfois des hameçons de plongeurs sous-marins ou des plaisanciers ayant jeté l'ancre. Une convention a été signée en 2009 avec les pêcheurs locaux pour qu'ils participent à la surveillance des réserves, aux côtés de la gendarmerie maritime.
Sur un littoral départemental de 120 km, les zones protégées équivalent à trois kilomètres, calcule Christophe Serre. "C'est peut-être une goutte d'eau dans l'océan, mais c'est positif !"
http://www.20minutes.fr/article/990663/mediterranee-langoustes-rouges-reintroduites-zone-protegee
L'Etat et RTE vont visiter des exploitations d'éleveurs de la Manche qui accusent une ligne à très haute tension (THT) de rendre leurs vaches malades pour voir si des problèmes persistent lorsque le courant est interrompu plusieurs semaines, a indiqué jeudi la préfecture du département.
"L'objectif de ces visites, effectuées à partir du 21 août 2012, est d'observer, à l'occasion de l'arrêt d'une partie de la ligne THT existante, l'état du troupeau de chaque exploitant et de mesurer les courants électriques au sein des bâtiments d'élevage", a expliqué la préfecture dans communiqué.
Le courant est exceptionnellement coupé sur ces lignes électriques dans le cadre de travaux effectués pour construire la nouvelle ligne THT Cotentin-Maine qui doit acheminer l'électricité du futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), a précisé RTE à l'AFP.
Le directeur de la protection des populations, Bernard Form, qui sera accompagné de représentants de RTE, la filiale d'EDF qui gère le réseau électrique, se rendra dans cinq exploitations au total, a précisé un porte-parole de la préfecture, sans préciser d'échéance.
Cette décision fait suite à une demande d'agriculteurs, relayée par la FNSEA, et qui ont été reçus la semaine dernière par le préfet.
"Chez nous le courant est arrêté depuis le 3 août. Et les vaches vont mieux. D'autres exploitants qui ont été reçus en même temps que nous et qui avaient plus de problèmes que nous encore, ont constaté une amélioration phénoménale", a déclaré à l'AFP un des éleveurs concernés, Dominique Vauprès.
En juin le juge des référés du tribunal de Coutances avait rejeté la demande de dédommagements de M. Vauprès qui réclamait plus de 700.000 euros à RTE pour déplacer son exploitation. Et un juge de Caen a ordonné deux expertises dans un cas similaire dans le Calvados.
Leur avocat, Me Gervais Marie-Doutressoulle, dit travailler sur quatre cas similaires au total, dont trois dans la Manche.
http://www.20minutes.fr/article/989773/edf-accuse-rendre-vaches-malades-etat-visite-exploitations
Grâce aux pluies abondantes du printemps et du début de l'été, plus de la moitié des réservoirs affichaient au 1er août un niveau normal ou plus, avec une tendance désormais normalement à la baisse, a annoncé lundi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
"La moitié des réservoirs (55%) affichent un niveau normal à supérieur à la normale, notamment pour une grande partie du quart sud-est et de l'est de la France", note le BRGM dans son point au 1er août de l'état des nappes d'eau souterraine.
"Cette situation, assez favorable en cette période estivale, n'était pas garantie en fin d'une période hivernale très déficitaire en termes de recharge de nappe", rappelle le BRGM, qui note que les "précipitations importantes" et "tardives" du printemps et du début de l'été "ont participé fortement à la recharge".
Selon le BRGM, "les épisodes pluvieux qui ont précédé la période estivale ont été suffisamment significatifs pour assurer une partie de la recharge des nappes et pour satisfaire directement certains besoins de l'agriculture". "La situation des nappes est ainsi assez favorable, a priori, pour qu'il ne se pose pas cet été de problèmes sérieux de ressource en eau souterraine", ajoute-t-il.
IL note aussi qu'en ce milieu de période estivale "la tendance d'évolution des nappes est désormais à la baisse pour la grande majorité des nappes (64%)", avec seulement 21% de nappes de niveau stable, et 15% à la hausse à la faveur de précipitations récentes.
Une tendance qui concerne "l'ensemble du territoire, ce qui est assez normal pour cette période de l'année", note le BRGM.
Par rapport au début du printemps, la situation des nappes s'est généralement améliorée, avec des niveaux normaux dans de nombreuses régions, et des situations déficitaires seulement dans l'ouest du Bassin parisien et dans certains secteurs du Bassin aquitain.
http://www.20minutes.fr/article/988109/nappes-phreatiques-rechargees-pluies-printemps-juillet
On pourrait bientôt extraire de l'uranium de l'eau des océans...
C’est une bonne nouvelle pour l’industrie nucléaire, peut-être pas pour les écosystèmes marins: des scientifiques, réunis à Philadelphie aux Etats-Unis, ont annoncé que l’extraction de l’uranium contenu dans l’eau des mers pourrait bientôt devenir une réalité. Selon les membres de l’American chemical society, les océans recèleraient au moins quatre milliards de tonnes d’uranium.
«Il y a beaucoup plus d’uranium dilué dans l’eau de mer que dans tous les gisements terrestres connus», estime le Dr Robin Rogers, de l’université d’Alabama. «Ce qui rendait son extraction très chère était sa très faible concentration, mais nous progressons.» Jusqu’à présent, la seule manière d’extraire l’uranium de l’eau était une technique japonaise consistant à filtrer l’eau de mer dans des nasses. Celles-ci sont placées à environ 200m sous la mer, sur une longueur de 100m au plus. On les remonte ensuite à la surface pour les arroser d’une solution acide qui sépare l’uranium de l’eau.
Un «soutien» à l’industrie nucléaire
L’équipe du Dr Rogers a développé des filtres du même type beaucoup plus efficaces et plus écologiques: au lieu de fabriquer des tamis en plastique, ils ont utilisé des carapaces de crevettes. Les scientifiques ont aussi cherché à rendre plus efficace le liquide utilisé pour dissoudre l’uranium. Résultat, le coût d’extraction pourrait être diminué de près de 50%, passant d’environ 990 euros le kilo d’uranium à 530 euros.
Néanmoins, l’uranium de la mer ne remplacera pas les mines: les scientifiques expliquent que ce ne pourra être qu’un «soutien» à l’industrie nucléaire, dont la viabilité ne serait pas assurée en cas d’épuisement des ressources naturelles en uranium. Mais si l’extraction de l’uranium dans les mines cause des dégâts environnementaux, les chercheurs n’ont pas précisé si cette technique pouvait avoir des répercussions sur la qualité de l’eau.
http://www.20minutes.fr/article/989007/uranium-mer-nouvel-eldorado-industrie-nucleaire