mardi 15 février 2011

Une tribu amazonienne isolée filmée pour la première fois

Le scénario pourrait faire penser à un remake d'Avatar, le film de James Cameron au succès planétaire. Une tribu d'indiens isolés, chassé par les forestiers illégaux du Pérou font route vers le Brésil, dans la région de la rivière Envira, près de la frontière entre les deux pays. Cette branche qui ferait partie de la tribu Mashco-Piro fuit le danger que représentent les exploitants
Selon Jose Mereilles, le directeur du département des affaires indigènes brésilien (la FUNAI) qui a organisé le survol de la forêt, accompagné pour la première fois d'une équipe de la BBC, le but n'était pas d'entrer en contact physiquement avec eux, mais d'établir la preuve de leur existence. Outre la violence, explique-t-il ' de simples virus comme la grippe peuvent les tuer et même décimer un groupe entier '.


Sur les images, les indiens recouverts de peinture rouge, extraite d'arbres, les roucouyers, regardent passer les avions. Selon le spécialiste brésilien, ils vivraient de la chasse, du manioc, des papayes et des bananes notamment. En 2008, des premières images d'autres individus de cette tribu avaient été montrées. 'Si les bûcherons clandestins ou les mineurs illégaux étaient en contact avec eux, ils ne les filmeraient pas, ils les abattraient ', commente Jose Mereilles.


Pour les protéger, Survival International organise une campagne d'explication et l'actrice Gilian Anderson, la ' Dana Scully ' de la célèbre série ' X Files ', a prêté sa voix pour le commentaire du film présenté à la télévision anglaise dans une version longue par BBC 1 jeudi soir 3 février.


Depuis la mise en ligne, lundi sur le site de Survival, des nouvelles images de cette expédition, des dizaines de milliers de connexions ont été recensées. Un nouveau site réservé aux indiens isolés a été lancé et une courte vidéo de cette tribu, extraite du film de la BBC, a été mise en ligne. ' L'impact de la campagne est important, explique Sophie Baillon, de Survival France. Le ministère des affaires étrangères péruvien qui refusait de reconnaître l'existence de ces tribus isolées a annoncé, dans un communiqué le 2 février, ' établir des contacts avec la FUNAI ... pour protéger ces peuples et éviter l'incursion de bûcherons illégaux et la déprédation de l'Amazonie'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/02/05/une-tribue-amazonienne-isolee-filmee-pour-la-premiere-fois_1475831_3244.html#xtor=AL-32280184

lundi 14 février 2011

Golfe du Mexique : une vaste zone rouverte à la pêche à la crevette

Fermée fin novembre après la découverte de boulettes de goudron dans les filets d'un pêcheur, une grande zone a été réouverte à la pêche à la crevette dans le Golfe du Mexique.
La crevette rouge royale peut à nouveau être pêchée dans cette zone de quelque 10.000 kilomètres carrés au large des côtes de Louisiane, du Mississippi et de l'Alabama. Celle-ci avait été fermée le 24 novembre dernier par l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) après qu'un pêcheur y a découvert des boulettes de goudron.


Si les analyses n'ont pas permis de déterminer si oui ou non ces boulettes provenaient de la marée noire engendrée en avril dernier par l'explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, "des tests approfondis sur les crevettes rouges royales et les autres poissons et fruits de mer de la zone révèlent qu'ils sont sans danger pour la consommation", a assuré Roy Crabtree, un responsable de la NOAA, cité par Romandie.com. La pêche commerciale et de loisir a donc été réouverte.


http://www.maxisciences.com/golfe-du-mexique/golfe-du-mexique-une-vaste-zone-rouverte-a-la-peche-a-la-crevette_art12318.html

dimanche 13 février 2011

La consommation de produits bio stagne

Fin 2010, la France comptait 20 600 agriculteurs bio, y compris ceux en cours de conversion, une hausse de 25 % par rapport à 2009, pour une surface agricole d'environ 2,9 % (contre 2,46 % fin 2009), selon ce groupement d'intérêt public pour la promotion de l'agriculture biologique. Les objectifs du Grenelle de l'environnement devraient être difficilement atteints puisque 6 % des terres agricoles doivent être consacrées au bio d'ici à 2012 et 20 % en 2020. L'Agence, qui gère à cet effet les fonds du gouvernement alloués à la conversion à l'agriculture bio, a subventionné 92 projets en trois ans, à hauteur de 8,2 millions d'euros.


LES FRUITS ET LÉGUMES EN TÊTE


Si le marché des produits bio a grossi de 10 % l'année dernière, à environ 3,3 milliards d'euros, seuls 43 % des Français ont consommé des produits bio au moins une fois par mois, contre 46 % en 2009, souligne une étude CSA/Agence Bio. Les effets positifs sur la santé sont la principale raison d'acheter bio (91 %), suivis de la qualité et du goût des produits. Parmi les freins à l'achat, l'étude relève le manque de réflexe et le prix, jugé trop élevé par 79 % des non-acheteurs.


'Depuis trois ans, nous avons des prix plus stables que dans l'agriculture conventionnelle, car nous n'avons pas de spéculateurs et nous sommes plus en phase avec les prix de production', estime cependant Pascal Gury, vice-président de l'agence. A l'image des années précédentes, les produits bio les plus consommés sont les fruits et légumes. Arrivent ensuite les produits laitiers (lait, fromages, autres) et les oeufs. Les achats sont réalisés principalement en grandes et moyennes surfaces (GMS).


http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/02/03/la-consommation-de-produits-bio-stagne_1474766_3244.html#xtor=AL-32280184

samedi 12 février 2011

Des chercheurs découvrent l'existence d'une espèce de loup gris en Afrique

Des scientifiques ont mis au jour l'existence d'une espèce de loup gris vivant en Ethiopie, un animal qu'ils considéraient jusqu'alors comme un chacal égyptien, une sous-espèce du chacal doré. Bien que soupçonnée, jamais la présence de loups n'avait encore été démontrée en Afrique
Chacals dorés et loups gris cohabitent dans les montagnes d'Ethiopie. Mais jusqu'alors, les scientifiques pensaient que ces deux espèces n'en formaient qu'une. Cette découverte, révélée par des chercheurs de l'Université d'Oxford en Angleterre et de l'Université éthiopienne d'Addis Abeba, a été publiée par la revue scientifique PLoS One, confirmant ce que le biologiste britannique Thomas Huxley avançait déjà dans les années 1880, sans avoir réussi à le prouver.


C'est en analysant les selles des canidés, puis en les comparant avec des données de la Nucleotide, banque de gènes américaine recensant toutes les séquences ADN publiquement disponibles, que les scientifiques ont découvert que les chacals égyptiens étaient en réalité des loups gris, dont le loup Holartique, le loup indien et le loup Himalayen sont des sous-espèces.


Ils entendent désormais poursuivre leurs recherches sur le terrain, afin d'approfondir cette découverte, et évaluer la population de l'espèce en Afrique. Déjà, ils craignent qu'elle soit menacée. De nombreux biologistes mènent des études dans cette région du monde, et comme le souligne Nils Stenseth, de l'Université d'Oslo, ils n'auraient pas manqué de la découvrir si elle comptait de nombreux individus.


http://www.maxisciences.com/loup/des-chercheurs-decouvrent-l-039-existence-d-039-une-espece-de-loup-gris-en-afrique_art12288.html

jeudi 10 février 2011

Les mystères du lac Vostok bientôt révélés ?

En Antarctique, les scientifiques russes poursuivent le forage de la calotte pour tenter d'atteindre dans les prochains jours le lac Vostok, piégé sous la glace depuis 30 millions d'années
Le lac Vostok, le plus étendu et le plus profond lac subglaciaire d'Antarctique, est sur le point d'être atteint par les scientifiques russes en charge du forage. Du moins, si ceux-ci parviennent à achever leur projet avant le 6 février qui marque la fin de l'été austral. Au delà de cette date, les conditions météorologiques rendront le travail impossible et le reporteront à la fin de l'hiver en novembre prochain.


Cela fait maintenant plus de 20 ans que l'expédition russe a entamé le forage des 4 kilomètres de glace qui recouvrent le lac Vostok, découvert dans les années 1970. Mais depuis le début du projet, les scientifiques ont rencontré bon nombre d'obstacles qui ont ralenti le travail. En 1998, par exemple, alors que le forage atteignait les 3.580 mètres, celui-ci a été interrompu pour des raisons environnementales. En effet, le lac Vostok, isolé depuis des millions d'années pourrait, selon les spécialistes, abriter des formes de vie encore inconnues. Des micro-organismes, des vers ou des algues capables de révéler des éléments essentiels sur la vie à cette époque et sur son adaptation aux conditions extrêmes.


Ainsi, le mélange à base de kérosène utilisé pour le forage présentait un risque évident de contamination pour le lac resté pur pendant toutes ces années. Les scientifiques ont donc dû développer une nouvelle méthode employant, cette fois-ci, un fluide à base de silicone beaucoup moins polluant. "Si tout se déroule selon nos plans, nous pourrons récupérer des échantillons sans polluer les eaux du lac", indique à la revue Nature Valery lukin, qui dirige l'expédition russe. Une méthode approuvée par le secrétariat du Traité de l'Antarctique qui a accordé son feu vert pour reprendre le forage.


Selon les dernières mesures de l'expédition, celui-ci a atteint aujourd'hui les... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/antarctique/les-mysteres-du-lac-vostok-bientot-reveles_art12229.html

mercredi 9 février 2011

Chili : la menace de nouveaux tremblements de terre bien présente

Le risque d'un nouveau tremblement de terre aurait augmenté sur la côte pacifique du Chili. Après les 500 morts de l'an passé suite aux séismes catastrophiques et aux tsunamis qui ont touché le pays, les scientifiques ne se veulent pas rassurants.
Le 27 février 2010, un séisme de magnitude 8,8 sur l'échelle de Richter (qui comprend neuf stades) frappait le Chili. Après cette catastrophe, des scientifiques indiquent dans Nature Geoscience que les risques d'un nouveau tremblement de terre très important sont à craindre.


Compris entre des magnitudes de 7 et 8, les tremblements de terre "importants" peuvent provoquer de graves dégâts sur de très larges zones. Celui de 2010 était quant à lui le plus puissant depuis 2004, date à laquelle un séisme avait provoqué un tsunami meurtrier dans l'Océan Indien.


De plus, il est impossible de prédire précisément à quel moment peut se produire un tremblement de terre. Les scientifiques étudient donc très attentivement les données qu'ils possèdent sur les séismes et les tsunamis afin d'évaluer les risques susceptibles de toucher une zone côtière appelée la "faille de Darwin", à proximité de la ville de Concepcion.


En effet, la plaque continentale située sous l'Océan Pacifique glisse progressivement sous le continent Sud-américain à la vitesse de 6,8 centimètres par an ; soit un total de près de 12 mètres depuis 1835, date à laquelle le scientifique anglais Charles Darwin, présent au Chili, avait rapporté les dégâts causés par un tremblement de terre de l'époque.
http://www.maxisciences.com/chili/chili-la-menace-de-nouveaux-tremblements-de-terre-bien-presente_art12194.html

mardi 8 février 2011

L’histoire des émissions de gaz à effet de serre

Des scientifiques révèlent que des invasions romaines à la peste noire en passant par la découverte de l'Amérique, l'homme a bouleversé l'ensemble de l'environnement tout au long de son histoire, en modifiant la façon dont les forêts étaient réparties sur la planète.
Des scientifiques viennent de publier une étude qui explique que "les humains n'avaient pas attendu la révolution industrielle pour provoquer des changements environnementaux et climatiques. Ils ont une influence depuis au moins 8000 ans".


Jed Kaplan et ses collègues de l'EPFL britannique ont réussi à mettre au point un modèle qui montre le lien qu'il y a entre l'accroissement de la population et la déforestation. Ce faisant, ils sont parvenus à donner une estimation des émissions de carbone qui ont eu lieu depuis l'origine de l'humanité jusqu'à l'industrialisation.


Leurs recherches révèlent que l'influence sur le climat remonte à l'époque où apparurent les premiers fermiers. Les populations n'étaient pas en mesure d'exploiter leurs terres de façon optimale et chaque propriétaire s'est vu obligé d'abattre un grand nombre d'arbres pour développer ses cultures.


Par la suite, bien que la population n'ait cessé de croître, le développement des systèmes d'irrigation, des outils, des semences et des engrais a permis de contenir le processus de déforestation et l'impact de l'homme sur la nature.


Mais la véritable découverte qui a été réalisée grâce à cette étude concerne le développement des techniques d'agriculture. En effet, les études précédentes avaient considéré que plus la population était importante, plus les forêts étaient dévastées. Ces précédents travaux ne prenaient pas en compte les progrès de l'agriculture et il est faux de croire que la surface de terre qui nourrissait les Européens du Ve siècle en nourrit autant au XXe.


L'histoire des émissions de gaz à effet de serre était donc à redécouvrir. Les résultats de la recherche ont ainsi pu mettre en évidence que l'explosion des émissions de CO2 r... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/gaz-%e0-effet-de-serre/l-histoire-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre_art12075.html

lundi 7 février 2011

Deux associations saisissent la justice pour protéger les plages de Dakar

Rongées par les constructions qui ne cessent de fleurir, les plages de Dakar disparaissent sous les immeubles "pieds dans l'eau" avec vue imprenable sur la mer. Tentant de protéger les dernières étendues vierges de la capitale du Sénégal, des associations ont décidé de faire appel à la justice.
Elu Vert à la mairie de Ouakam, l'une des dix-neuf communes d'arrondissement de la ville de Dakar, Omar Diagne confie à l'AFP rêver de voir démolir le nouvel immeuble en chantier sur la plage du Virage. Une telle décision serait "une première victoire contre la privatisation du littoral", estime-t-il.


Partout, le sable laisse sa place aux immeubles et hôtels de luxe érigés à trente mètres de l'océan. Si rien n'est fait pour mettre un terme à cette défiguration du littoral, "il n'y aura bientôt plus aucune plage accessible pour les Dakarois", s'alarme Omar Diagne. Pour sauver les dernières plages de la ville, il a engagé avec l'Association des volontaires de l'environnement dont il est le présidant, et SOS littoral, où il assure la fonction de secrétaire général, une action judiciaire. Les deux associations ont en effet saisi le juge des référés afin d'obtenir l'interdiction de certains chantier. Le 23 août dernier, cinq plaintes ont été déposées devant le tribunal de Dakar, a annoncé leur avocat, Aboubakri Deh. "Nous espérons que le juge des référés prendra son courage à deux mains et ordonnera la destruction de toutes les constructions édifiées sur le domaine public maritime, en violation des règles de droit", a-t-il déclaré.


Parmi les nombreuses constructions qui envahissent les plages de Dakar, l'ONG Aide transparence a recensé des dizaines de bâtiments en infraction, propriétés d'hommes d'affaires libanais, français, et marocains, mais aussi de pontes de l'ancien et du nouveau régime sénégalais, souligne l'AFP.


http://www.maxisciences.com/plage/deux-associations-saisissent-la-justice-pour-proteger-les-plages-de-dakar_art12032.html

dimanche 6 février 2011

Un océan de gaz sur une des lunes de Saturne

En 2005, la sonde Cassini survolait Encelade, une minuscule lune située à proximité des anneaux de Saturne. Les images capturées révélaient la présence de geysers qui pourraient provenir d'un océan.
Encelade est une petite lune située à l'extérieur des anneaux de la planète Saturne. Les images prises en 2005 par la sonde Cassini montraient des geysers qui provenaient de sa surface. Depuis, les chercheurs se posent la question de savoir si ceux-ci proviennent d'un éventuel océan.


Mais de nouvelles mesures réalisées par la sonde ont permis de montrer des fissures dans la croûte externe de la planète avec des températures de -83°C alors que la température de la surface est habituellement de -198°C.


Sciences et Avenir rapporte que, pour les scientifiques, cette différence témoigne d'une activité volcanique suffisamment importante pour faire fondre la glace et, potentiellement, donner naissance à un océan. Les geysers seraient alors des expulsions de gaz, dissous dans l'eau de cet océan.


http://www.maxisciences.com/cassini/un-ocean-de-gaz-sur-une-des-lunes-de-saturne_art12157.html

samedi 5 février 2011

Oui au bio!

A l'aube de la négociation de la PAC 2013, il nous faut sensibiliser fortement les citoyens et les élus sur la nécessité de favoriser l'agriculture biologique en France et en Europe ! La campagne « Oui au bio dans ma cantine ! » a pour ambition de préserver nos campagnes et d'enrayer la dégradation de notre environnement proche et lointain. C'est agir pour que tous aient le droit à une alimentation saine et équilibrée dans les cantines. C'est une action persistante pour se mobiliser, agir concrètement, être utile ! Ainsi votre enfant sera fier de vous quand un jour il comprendra ce que vous avez fait pour lui et la nature.


Oui au bio dans ma famille ! L'alimentation issue de l'agriculture biologique est une voie de la sagesse à emprunter avec enthousiasme. Sans tarder ! Agissons pour que « Oui au bio » s'infiltre dans la conscience de tous les décideurs institutionnels et privés responsables des choix alimentaires de la restauration collective. Certes, on ne peut répondre à l'offre si tout le monde se décidait aujourd'hui à vouloir des aliments bio. On importe encore près de 40% des produits bio, et le chiffre atteint même 60% pour les fruits et légumes...


Mais nous en sommes loin ! Alors provoquons le soutien massif aux agriculteurs qui désirent passer de l'agriculture conventionnelle voire industrielle, à l'agriculture sans intrants chimiques, sans OGM. Le monde paysan, ce monde qui nourrit le monde, souffre d'une crise sanitaire en raison des produits chimiques utilisés. Leur santé sur le long terme nous concerne. Ce sont aussi les autres filières professionnelles qui nécessitent d'être accompagnées afin de se restructurer. Formons les cuisiniers, les économes, les acheteurs, les responsables de cette restauration collective qui doit-être bonne et bio et qui alimente des millions d'enfants et d'adultes chaque jour.


Insistons auprès des maires de ... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/oui-au-bio_956289.html#xtor=AL-447

vendredi 4 février 2011

Un ours polaire nage plus de 9 jours d’affilée pour atteindre la banquise

Publiée dans Polar Biology, une étude américaine montre l'impact de la fonte des glaces polaires sur la vie de l'ours blanc : dans la mer de Beaufort, une femelle a dû nager près de 10 jours sans toucher terre pour gagner ses territoires de chasse.
"Cet ours a nagé continuellement pendant 232 heures, sur 687 kilomètres et dans des eaux entre 2 et 6° C", explique le zoologiste George M. Durner, chercheur pour l'US Geological Survey. Grâce à un collier muni d'un système GPS et à un capteur de température inséré sous le derme, les scientifiques ont pu tracer avec précision, pendant deux mois, les mouvements d'un ours polaire en quête de terrains de chasse. Si l'on savait que cet animal nage entre la côte et la banquise, ou entre deux îlots de banquise, pour chasser le phoque, c'est la première fois qu'un tel voyage en pleine eau est enregistré.


Un coût énorme pour la femelle qui a réalisé cet exploit : elle y a perdu non seulement 22% de sa masse graisseuse, mais aussi son rejeton d'un an... "Dans les décennies antérieures, avant 1995, la calotte glaciaire persistait en petites concentrations même durant l'été, sur le plateau continental de la mer de Beaufort. La grande fonte estivale qui semble être maintenant typique à cet endroit augmente probablement les efforts de nage pour les ours blancs. Cette dépendance à la banquise fait potentiellement de l'ours polaire un des grands mammifères les plus menacés par le changement climatique", commente George M. Durner.


http://www.maxisciences.com/ours-polaire/un-ours-polaire-nage-plus-de-9-jours-d-affilee-pour-atteindre-la-banquise_art12086.html

jeudi 3 février 2011

La Grèce veut construire le plus grand parc photovoltaïque du monde

Vendredi, la Grèce a annoncé sa grande ambition en matière de développement de l'énergie solaire : le pays entend construire le plus grand parc photovoltaïque du monde. L'opérateur chargé de la construction du site cherche alors un partenaire financier pour réaliser un projet qui devrait nécessiter un investissement de quelque 600 millions d'euros.
Le site sera "plus grand que n'importe quel autre parc photovoltaïque en activité dans le monde", s'est félicité lors d'une visite du futur parc, le Premier ministre Georges Papandreou, cité par l'AFP. C'est dans le nord du pays, près de la ville de Kozani, et sur une superficie de quelque 530 hectares situés près d'anciennes mines de lignite, que ce parc photovoltaïque devrait être construit. Combustible extrêmement polluant, la lignite est actuellement utilisée pour alimenter les centrales de l'opérateur public Electricité de Grèce (DEI). C'est à cet opérateur qu'a été confié la réalisation du site, celui-ci ayant prévu de lancer très prochainement un appel d'offres international afin de trouver un investisseur stratégique. Mais déjà, les sociétés chinoise Yingli Solar, allemande Q-Cells AG et américaine SunPower, auraient fait part de leur intérêt, rapportent les médias grecs.


Le parc devrait offrir une capacité de 200 mégawatts (MW), permettant ainsi d'alimenter en électricité 55.000 ménages, tout en réduisant chaque année les émissions de gaz à effet de serre de 300.000 tonnes. En outre, le site devrait également accueillir une usine de production de panneaux photovoltaïques.
http://www.maxisciences.com/%e9nergie-solaire/la-grece-veut-construire-le-plus-grand-parc-photovoltaique-du-monde_art12037.html

mercredi 2 février 2011

Un nouveau site Internet explique le développement durable aux enfants

Veolia Environnement a créé un site Internet dédié au développement durable s'adressant uniquement aux enfants. Sur Kidslovecities.com, les plus jeunes découvrent comment protéger les ressources naturelles de la planète, comme l'eau, mais apprennent aussi à recycler convenablement leurs déchets.


"Eau", "Déchets", "Transport", "Energie", le site Internet développé par Veolia Environnement a été partagé en quatre grandes thématiques. Chacune aide les enfants à s'approprier progressivement ces thèmes et apprendre comment protéger simplement la nature.
Le portail s'adresse aussi aux enseignants qui y trouveront des outils pédagogiques pour sensibiliser les plus jeunes, même à l'école.
Site : www.kidslovecities.com

http://www.commentcamarche.net/

mardi 1 février 2011

Punaises de lit : une étude génétique pour s'en débarrasser

La première analyse génétique des punaises de lit a été réalisée par des entomologistes américains. Une étude qui ils l'espèrent, leur permettra de trouver de nouvelles méthodes pour exterminer ces insectes extrêmement résistants.


Publiée dans la revue PLoS ONE, cette étude devrait offrir aux chercheurs une meilleure compréhension quant à la résistance des punaises de lit, en résurgence aux Etats-Unis. "Alors que les punaises de lit sont en passe de devenir l'une des principales nuisances des habitations partout dans le pays, nous avons une connaissance très limitée de leurs traits génétiques et de leurs mécanismes de résistance aux insecticides", souligne Omprakash Mittapalli, professeur adjoint d'entomologie à l'Université de l'Ohio. Co-auteur de cette recherche, il explique qu'elle "est la première à élucider les caractéristiques génétiques de cet insecte et à obtenir des connaissances moléculaires fondamentales concernant les mécanismes potentiels de défense et les gènes qui pourraient jouer un rôle dans la résistance métabolique aux insecticides".


Alors que la principale hypothèse avancée pour expliquer cette résistance est un ensemble de mutations génétiques, Omprakash Mittapalli souligne "que le rôle détoxifiant et antioxydant joué par des enzymes, qui expliquerait la résistance des punaises de lit aux insecticides, est très mal compris". Un phénomène qui coûte chaque année des milliards de dollars aux propriétaires d'habitations et d'hôtels, et engendre une importante utilisation de pesticides pour la plupart inefficaces.


Depuis la Seconde Guerre mondiale, le recours au DDT et à d'autres insecticides avaient permis de limiter la prolifération des insectes, mais au cours de ces dernières années, le nombre de punaises de lit a sensiblement augmenté dans plusieurs pays et notamment aux Etats-Unis.


http://www.maxisciences.com/punaise-de-lit/punaises-de-lit-une-etude-genetique-pour-s-039-en-debarrasser_art11981.html