jeudi 28 avril 2011

Une employée de Tepco exposée à des radiations élevées

Une femme ayant travaillé sur le site de la centrale accidentée de Fukushima a reçu des doses de radioactivité trois fois plus élevées que la limite légale autorisée, a annoncé mercredi l'opérateur Tokyo Electric Power, cible de vives critiques de la part du gouvernement.
Cette femme, qui s'occupait de tâches logistiques, a reçu des radiations de 17,55 millisieverts, alors que la limite maximale autorisée pour les femmes est de 5 millisieverts sur trois mois. Cette limite est inférieure à celle des hommes, en raison des risques potentiels pour le bébé en cas de grossesse.
Comme l'ensemble de la vingtaine de femmes employées sur ce site par Tepco, elle a quitté les lieux le 23 mars, douze jours après le début de l'accident nucléaire.
Tepco a fait cette annonce après avoir analysé l'historique des niveaux d'exposition de ses employés à la centrale qui a été endommagée à la suite du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars.
«C'est une erreur. Nous le regrettons», a déclaré à la presse un responsable de Tepco, reconnaissant que la gestion de l'exposition aux radiations aurait dû être plus rigoureuse.
«C'est extrêmement regrettable», a réagi de son côté Hidehiko Nishiyama, porte-parole de l'Agence japonaise de sûreté nucléaire. «Nous allons enquêter et voir pourquoi et comment cela a pu arriver», a-t-il ajouté, précisant qu'il entendait demander «des réponses complètes» à Tepco.
Enquête
La limite légale de radiations autorisées pour les hommes travaillant dans le nucléaire en temps de crise a été relevée à 250 millisieverts par an depuis l'accident de Fukushima, contre 100 auparavant. Une exposition annuelle à plus de 100 millisieverts augmente les risques ultérieurs de cancer, d'autant que la radioactivité «absorbée» se cumule avec les expositions futures.
Goshi Hosono, conseiller spécial du Premier ministre Naoto Kan, a critiqué... lire la suite de l'article sur Libération.fr

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