vendredi 30 septembre 2011

Une taxe sur le CO2 en 2012, qui n'a rien à voir avec la taxe carbone

Le gouvernement a annoncé une taxe exceptionnelle pour 2012 qui vise les industriels soumis aux quotas d'émissions de CO2, mais cela n'a rien à voir avec la taxe carbone...
Ca a la couleur d’une taxe carbone, mais ce n’est pas «la» taxe carbone. Le gouvernement va créer une taxe exceptionnelle l'an prochain sur le chiffre d'affaires hors taxe des gros industriels soumis aux quotas de CO2, avec un taux compris entre 0,08% et 0,12%, selon le projet de budget 2012 présenté mercredi. Cette mesure devrait rapporter environ 200 millions d'euros à l'Etat, a-t-on précisé au ministère du Budget.
«Ce n'est pas une taxe carbone», a souligné le ministère de l'Ecologie, où on définit une taxe carbone comme «quelque chose qui s'inscrit dans un cadre européen et qui est beaucoup plus ambitieux». La taxe sera due par les industriels ayant reçu des quotas d'émissions de gaz à effet de serre pour au moins 60.000 tonnes de CO2 sur la période 2008-2012, ce qui en exonère les petits pollueurs. Elle devrait être acquittée en 2012 par environ 400 entreprises. Pour EDF, par exemple, la contribution sera de l'ordre de 35 millions d'euros pour 2012, selon une source proche du dossier.

Une taxe pour répondre à une obligation européenne

Cette taxe exceptionnelle doit permettre à Paris de répondre à une obligation européenne. Les Etats membres de la Communauté européenne sont en effet tenus «d'allouer gratuitement des quotas d'émissions de gaz à effet de serre» pour la période 2008-2012, rappelle le projet de budget. Chaque plan national prévoit une «réserve nouveaux entrants» (RNE) pour les installations industrielles créées en cours de période ou les extensions de sites existants. Or la «réserve nouveaux entrants» du plan français «s'est révélée insuffisamment dotée au titre de 2008-2012», ce qui pourrait empêcher la réalisation de nouveaux projets, relève le gouvernement.
La taxe inscrite au budget 2012, qui porte sur les chiffres d'affaires et non les volumes d'émissions de CO2, vise d'abord à couvrir une dépense non prévue qui sera assurée par Bercy, rappelle le ministère de l'Ecologie, pour qui il ne s'agit donc pas d'une taxe carbone. Une telle taxe, que la France devait adopter en 2010 avant que la mesure ne soit censurée par le Conseil constitutionnel fin 2009, doit être «quelque chose d'incitatif, fait pour changer les comportements» des ménages et des entreprises, insiste-t-on à ce ministère.
Le gouvernement, après avoir repris l'idée de taxe carbone proposée par Nicolas Hulot dans son «Pacte écologique» lors de la campagne présidentielle de 2007, avait annoncé en mars 2010 le report sine die du projet, en se remettant à une hypothétique position commune avec les autres pays européens
http://www.20minutes.fr/article/796078/taxe-co2-2012-rien-voir-taxe-carbone

jeudi 29 septembre 2011

La gestion raisonnée de la forêt française s'affiche avec le label PEFC

Le label PEFC, apposé sur près de 80% des forêts publiques françaises, a repris les principes de la gestion «durable» de la forêt appliqués depuis longtemps en France...
Déforestation, pression agricole et coupes à blanc? Connais pas. Contrairement à la forêt tropicale, qui se réduit d’année en année, la forêt française est en pleine croissance: selon l’Inventaire forestier national (IFN), elle représente aujourd’hui près de 16 millions d’hectares en métropole, soit plus du quart du territoire, et s’accroît depuis trente ans avec les terres délaissées par l’agriculture mais aussi grâce à la gestion «durable» des massifs, une pratique ancestrale de «bon sens» qui a permis de léguer une ressource presque intacte aux 3,5 millions de propriétaires privés français.
Aujourd’hui, des labels estampillent cette gestion raisonnée afin de rassurer le consommateur sur l’origine de ses meubles, de son parquet, de son bois de chauffage ou de ses ramettes de papier. En France, 5 millions d’hectares sont ainsi certifiés PEFC, un label créé en 1999, quelques années après son concurrent FSC.

La forêt d’Orléans, 100% PEFC

A une centaine de kilomètres de Paris, la forêt domaniale d’Orléans est entièrement labellisée PEFC depuis 2003. «Cela a permis de généraliser les pratiques grâce auxquelles on a restauré les 24.000 hectares de forêt très abimée léguée à l’Office national des forêts (ONF) en 1848, pour arriver aux 35.000 hectares actuels», explique Paul Sansot, responsable environnement à la Direction territoriale Centre –Ouest de l’ONF.
«La forêt a trois fonctions, explique-t-il. Produire du bois, conserver les espèces et accueillir le public.» Pour concilier ces trois objectifs, la forêt d’Orléans est gérée «en futaie régulière», c’est-à-dire par parcelles d’âges différents. «Ici, on gère le chêne sur 180 à 200 ans par tranches de 10 ans, poursuit Paul Sansot. Au-delà, des îlots de vieillissement permettent de conserver les arbres en fin de vie et des parcelles de régénération assurent la relève.» Vieux arbres mourants côtoient jeunes pousses de l’année jusqu’à ce que l’avenir de la parcelle soit assuré.

Gérer «durablement» la forêt pour assurer la pérennité économique

Sur ses 300 hectares en bordure de la forêt domaniale, Alain de Courcy pratique également la régénération naturelle. Pour ce propriétaire privé labellisé PEFC, maintenir le milieu naturel voire l’améliorer est une nécessité pour assurer la pérennité de l’exploitation: «Nous sommes dans une forêt de production, donc nous avons un but économique avec les contraintes d’un milieu naturel», explique Alain de Courcy. Interdiction des feux pour éliminer les rémanents et prise en compte de la biodiversité sont des critères importants du cahier des charges de PEFC: «On ne fait plus de travaux lourds à certaines époques sous les nids d’oiseaux», assure Alain de Courcy, qui ne se revendique pourtant pas comme un fervent défenseur des animaux.
Mais il a bien conscience que la diversité est fondamentale pour assurer la bonne santé des forêts: diversité des essences, avec des mélanges de chênes, pins, genêts, hêtres, qui se renforcent et se complètent mutuellement, diversité des traitements selon que l’on fait du petit bois de chauffage ou du bois plus noble pour l’ameublement, diversité animale gérée avec les chasseurs, et enfin diversité des zones humides et sèches. En forêt d’Orléans, l’ONF a recréé des mares qui n’ont «aucun intérêt économique mais une grande importance écologique», explique Yves Baugin, responsable de l’unité territoriale de la forêt d’Orléans à l’ONF. Dans ces milieux sensibles, le label PEFC interdit tout traitement chimique. Ailleurs, «on ne les utilise que de manière anecdotique», assure Paul Sansot.

Sans label, pas de débouchés?

Le bois issu de la forêt d’Orléans arbore désormais le petit arbre vert du PEFC, mais n’est pas vendu plus cher qu’un bois non certifié, assurent les revendeurs. Pour les forestiers, le label est surtout un moyen d’assurer leurs débouchés: «Ce sont plutôt les attentes des consommateurs que la conviction qui motive à passer en PEFC, reconnaît Marc-Antoine de Sèze, président de PEFC France. Bientôt, il n’y aura plus d’acheteurs de bois non certifié.»
http://www.20minutes.fr/article/795280/gestion-raisonnee-foret-francaise-affiche-label-pefc

mercredi 28 septembre 2011

Plus de 2 millions de morts par an à cause de la pollution de l'air

Une étude de l'OMS estime que les maladies causées par la pollution de l'air serait responsable de deux millions de morts par an, dont 1,3 million dans les villes...
Plus de 2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde, du fait de maladies causées par la pollution de l'air, selon une étude publiée lundi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Sur ces 2 millions, 1,3 million meurent suite à la pollution dans les villes, qui touche autant les pays développés que les pays en développement. En outre, indique l'OMS, 1,1 million de décès auraient pu être évités, si les normes avaient été respectées. L'air pollué peut «pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d'asthme et des infections respiratoires», indique l'OMS, qui a compilé les données sur la qualité de l'air, fournies par 1.100 villes dans 91 pays.
Selon ces données, 80 des 91 pays ayant transmis des informations à l'OMS, ne respectent pas les valeurs de référence de l'organisation internationale, en matière de pollution de l'air. Dans de nombreuses villes, a indiqué lundi devant la presse le Dr Maria Neira, directrice du département santé publique et environnement de l'OMS, «la pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé».

La concentration des particules jusqu'à 15 fois supérieure au seuil maximum

Les zones les plus dangereuses sont situées dans les pays à croissance rapide, comme l'Inde et la Chine. Dans certaines villes, indique l'OMS, qui se refuse à dresser un classement des villes les plus touchées, la concentration des particules fines est jusqu'à 15 fois supérieure au seuil maximum fixé par l'OMS. Cette pollution provient surtout de sources de combustion, comme les centrales électriques et les véhicules à moteur.
Pour le Dr Neira, si les pays «contrôlent et gèrent l'environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d'affections respiratoires et cardiaques et de cancer du poumon». «De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l'air, et lorsqu'il y en a une, les normes nationales et leur application varient considérablement», a-t-elle ajouté.
Les premières causes de la pollution de l'air sont les moyens de transport, l'industrie, l'utilisation de biomasse ou de charbon dans les cuisines et pour le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon. Selon l'OMS, les effets les plus graves de la pollution de l'air s'observent chez les personnes déjà malades, les enfants et les personnes âgées.
Pour lutter contre la pollution de l'air, l'OMS recommande le développement des transports publics, la promotion de la marche et du vélo, ainsi que la construction de centrales utilisant des combustibles autres que le charbon. La compilation de données publiée lundi par l'OMS est cependant incomplète, a relevé l'organisation internationale, car il manque les chiffres de nombreux pays, comme la Russie et certains pays africains.
http://www.20minutes.fr/article/794602/plus-2-millions-morts-an-cause-pollution-air

mardi 27 septembre 2011

Reine ou ouvrière : le destin des abeilles est inscrit dans leurs cellules

Des chercheurs chinois et éthiopiens ont découvert chez les abeilles une pré-détermination cellulaire différenciant dès la naissance les ouvrières de la future reine au sein de la colonie.
Les observations entomologiques menées jusqu'à présent ont montré que la formation d'une reine au sein d'une colonie d'abeilles s'effectue par la sélection d'une larve ensuite nourrie à la gelée royale. Cette substance riche en protéines et glucides constitue un régime unique permettant à l'abeille de devenir à terme l'unique femelle fertile et fécondée du groupe. Un destin particulier, qui selon une nouvelle étude effectuée en Chine et en Ethiopie, ne serait pas le fruit du hasard mais celui d'une pré-détermination biochimique.
Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont étudié les protéines produites dans les cellules des larves d'abeilles aux premiers stades de vie. Les résultats, publiés dans le Journal of Proteome Research, révèlent l'existence de différences majeures entre l'activité protéique de larves destinées à une existence royale et celle des autres vouées à devenir ouvrières.
Les scientifiques ont en effet observé que les cellules des larves de futures reines, présentaient des protéines beaucoup plus actives au sein du métabolisme des glucides à la base de la production d'énergie. "Ces résultats suggèrent que les protéines impliquées dans les activités métaboliques possèdent un rôle important dans les processus de détermination des castes" conclut l'étude. En d'autres termes, la larve destinée à être reine est nourrie de gelée royale parce qu'elle possède dès la naissance un métabolisme conçu pour la consommer.
Une fois la maturité atteinte, le rôle de la reine se spécialise uniquement dans la reproduction contrairement aux ouvrières, stériles qui s'occuperont du maintien de la colonie. Outre la différence de fonction, les espérances de vie varient également entre ces deux (...) Lire la suite sur maxisciences.com

lundi 26 septembre 2011

Australie : de nouvelles espèces apparues après des incendies

En 2009, des feux de forêts ont dévasté le parc national Kinglake, dans l'Etat australien de Victoria. Deux ans plus tard, des botanistes de Melbourne ont recensé des dizaines de nouvelles espèces de plantes et d'oiseaux jusqu'alors jamais, ou très rarement observés dans cette région.
Des plantes rares ont fait leur apparition en Australie suite aux feux de forêt qui en février 2009 ont dévasté près de 90% du parc national Kinglake, situé à une cinquantaine de kilomètres de Melbourne, rapporte The New Scientist. "Très peu d'espaces ont été épargnés par le feu, laissant un minimum de refuges pour la flore et la faune", souligne Richard Francis , un botaniste de l'Abzeco, un cabinet de conseil scientifique et écologique basé à Melbourne.
Richard Francis et ses collègues ont mené une enquête pendant deux ans sur quelques 330.000 hectares du parc, et ont constaté que les feux avaient stimulé des graines enfouies, mais aussi attiré des plantes jusqu'alors jamais observées dans la région. Plus de soixante espèces de plantes jamais recensées dans le parc se sont ainsi développées depuis les incendies.
En outre, certains espèces de plantes rares sont désormais abondantes dans le parc. Les semences de certaines espèces étaient enterrées dans le sol mais ne pouvaient pas croître parce que les plantes matures les en empêchaient, explique Richard Francis. "Mais quand les feux ont décimé les plantes matures, exposant le sous-sol à la chaleur, la fumée et plus de lumière, les 'outsiders' ont réussi à prospérer" souligne-t-il.
Une apparition éphémère ?
L'apparition de ces plantes a alors engendré celle de nouvelles espèces d'oiseaux. Toutefois, ce changement est certainement éphémère. "Il est probable que ces espèces seront progressivement concurrencées une fois de plus" explique en effet le botaniste. Déjà, certaines plantes apparues dans la première année ayant suivi les incendies ont commencé à (...)   Lire la suite sur maxisciences.com

dimanche 25 septembre 2011

Du césium radioactif dans du riz japonais

Pour les Japonais, traditionnellement très soucieux de la qualité de leurs aliments, la méfiance générale née de la catastrophe de Fukushima-Daiichi risque d'être très longue à se dissiper. Il y a quelques mois, en pleine catastrophe, alors qu'une partie du combustible de la centrale nucléaire endommagée par le contrecoup du tsunami géant du 11 mars avait fondu, c'est l'eau potable de Tokyo qui avait brièvement suscité les inquiétudes après la découverte de traces de radioactivité. Traces de radioactivité qui avaient été relevées à des niveaux beaucoup plus importants en mer au large de la centrale, alimentant les inquiétudes sur la chaîne alimentaire marine. Plus récemment, ce sont des élevages de boeufs de régions voisines de la centrale qui ont été frappés de restrictions de commercialisation pour les mêmes raisons. Six mois après l'accident, des traces sont toujours perceptibles : cette fois, ce sont des stocks de riz qui sont concernés.
Un niveau de césium radioactif de 500 bequerels par kilogramme a été mesuré sur un échantillon de riz récolté à Nihonmatsu, dans la préfecture de Fukushima, à 56 km à l'est de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Il s'agit du premier cas au Japon de riz contenant du césium radioactif de plus de 200 becquerels par kilogramme, niveau à partir duquel des analyses complémentaires approfondies de la zone incriminée doivent être réalisées. Concrètement, ce taux de césium radioactif implique que la radioactivité des rizières de la région concernées devra désormais être mesurée avant récolte.
Des traces de radioactivité dans la pluie et le lait en Californie
La préfecture de Fukushima va donc décupler les points d'inspection, a fait savoir le ministère de l'Agriculture lors de l'annonce de cette découverte. Si le degré de césium dans le riz dépasse le plafond de 500 becquerels par kg imposé par le gouvernement, la commercialisation du riz produit dans la région devra cesser.
Cette annonce intervient alors que de nouvelles révélations donnent une idée de l'ampleur de la contamination dégagée par la centrale nucléaire : de faibles niveaux de radioactivité ont ainsi été relevés dans les eaux de pluie du nord de la Californie en mars dernier, deux semaines après la catastrophe, avant un retour rapide à la normale. Les niveaux détectés de cesium, iodine et tellurium étaient très faibles et ne présentaient aucun risque pour la population, selon les résultats d'une étude financée par les ministères américaines de l'Energie et de la Sécurité intérieure. L'eau de pluie avait été collectée dans les villes d'Oakland, Berkeley et Albany (dans la région de San Francisco) entre le 16 et 26 mars, selon le rapport, publié dans le journal en ligne Plos (Public Library of Science). Des isotopes radioactifs ont également été trouvés dans du lait, de l'herbe et des légumes - mais là encore sans risque pour le public, assure-t-il.

samedi 24 septembre 2011

Combien de CO2 dans mon assiette?

Une part de pizza, c'est autant de CO2 émis que la consommation électrique de votre réfrigérateur pendant plus de deux jours. Un menu poisson pané pour toute la famille, et ce sont près de 2km en voiture de CO2 qui partent dans l'atmosphère. Grâce à l'application «Greencode info», les consommateurs vont pouvoir se familiariser avec le poids carbone des produits qu'ils achètent le plus souvent. Une manière d'apprendre à «lire le carbone», qui sera bientôt affiché sur tous les produits.
Donner de nouveaux repères
Basé sur le répertoire de produits de Greenext, qui recense les analyses de cycle de vie de plus de 300.000 produits alimentaires vendus en France, l'application «Greencode info» est pour l'instant limitée aux 34 produits les plus vendus: farine, lait, œufs, sucre, purée de pommes de terre, glace à la vanille, steak haché, tablette de chocolat… «C'est un comparateur pédagogique et ludique, explique Karen Bastien, qui a développé le site Web. Nous avons voulu une application grand public qui permette de se balader de façon intuitive.»
En donnant des équivalences avec des consommations électriques de la vie quotidienne (heures de télévision, heures de fonctionnement d'un réfrigérateur, kms parcourus en voiture), «Greencode info» espère donner d'autres repères aux consommateurs que les euros: «Notre application ne fera pas doublon avec l'affichage environnemental car il y a une telle méconnaissance sur ces sujets, on manque tellement de repères, que plus il y aura de pédagogie, mieux ce sera», est convaincue Karen Bastien.
Choisir le produit le plus écolo
Le site n'en est qu'à ses balbutiements: bientôt, d'autres produits viendront enrichir la base et l'internaute pourra choisir quelle équivalence il souhaite voir (voiture, télé,…). Et comme un des (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

vendredi 23 septembre 2011

La Mer de Glace, une montagne de déchets

La Mer de Glace fait peau neuve: une opération nettoyage est organisée ce vendredi sur le plus grand glacier français...
La Mer de Glace est le plus grand glacier français. C’est donc tout naturel qu’ il soit aussi le plus visité. Le problème? Chacun des 500.000 visiteurs annuels pense toujours être le seul à y abandonner un bâton d’escalade cassé ou un bout de semelle arraché. Un nettoyage de ce véritable patrimoine naturel est organisé le 23 septembre.Plus de deux tonnes de déchets ont été ramassés lors du nettoyage 2010. Ils sont acheminés en hélicoptère. Pas très écologique me direz-vous, mais nécessaire vu la quantité de déchets et les 70 mètres d’échelle qu’il faudrait monter pour arriver au chemin de fer qui dessert le site ! D’une surface de 40 km2, le glacier sera nettoyé par une soixantaine de volontaires de l’entreprise Lafuma et du Club Alpin Français de Chamonix.
La Mer de Glace est un lieu exceptionnel en raison de sa taille et de sa beauté, mais aussi grâce à un accès facilité pour les touristes grâce au chemin de fer qui arrive au dessus du site. Pendant les 5 kilomètres de la traversée en train, on profite d’un panorama exceptionnel sur la Mer de Glace, ainsi que sur les vallées situées entre son point de départ Chamonix et son terminus Montenvers.
On savait déjà le site menacée de disparition par la pollution atmosphérique et le réchauffement climatique. C’est pour mieux comprendre les enjeux de la sauvegarde et de l’entretien des glaciers que le glaciologue Luc Moreau se rendra sur place afin d’expliquer aux volontaires ce qu’est un glacier et qu’elles sont les enjeux de sa préservation.
L’épaisseur de la Mer de Glace se réduit de 4 à 5 mètres par an depuis 1994. Cette année encore il a fallut rajouter des échelles supplémentaires pour pouvoir l’atteindre.
http://www.20minutes.fr/article/792380/mer-glace-montagne-dechets

jeudi 22 septembre 2011

Les violentes pluies du typhon Roke font quatre victimes au Japon

Mercredi, vers 14H heure locale, le typhon Roke a atteint les côtes japonaises au niveau de la préfecture centrale de Shizuoka. Il devrait atteindre l'île principale de Honshu dans l'après midi mais les fortes pluies qui l'accompagnent ont déjà fait quatre morts.
La menace planait depuis plusieurs jours sur le Japon qui multipliait les mises en garde face à la violence du phénomène. Mercredi, le typhon Roke, né dans l'océan Pacifique, a finalement atteint les terres japonaises aux alentours de 14H (5H GMT) au niveau de la préfecture de Shizuoka au centre de l'archipel. Selon l'agence de météorologie nippone, il est accompagné de pluies torrentielles et de rafales de vents atteignant les 200 kilomètres par heure qui pourraient causer de nombreux dégâts en raison de crues, d'inondations et de glissements de terrain. Des dommages qui s'ajouteraient à ceux déjà provoqués par les fortes pluies qui ont précédé l'arrivée du coeur du typhon.
En effet, au cours des deux jours précédents, il a déjà fortement plu sur bon nombre de villes japonaises qui ont déploré des inondations et surtout plusieurs glissements de terrain. Hier, quatre personnes ont été retrouvées mortes dans le centre et l'ouest du pays, et deux étaient activement recherchées dont un enfant ayant disparu sur le chemin du retour de l'école, rapporte romandie.com. Depuis lundi, les télévisions nippones ont montré des images de résidents marchant dans les rues les jambes complètement immergées dans des eaux boueuses tandis que les autorités japonaises ont conseillé à plus d'un million d'habitants d'évacuer leur domicile.
Autoroutes coupées et vols annulés
Désormais, les violents intempéries qui accompagnent le typhon menacent les zones les plus peuplées dont l'agglomération centrale de Nagoya, la province de Shizuoka et la mégapole de Tokyo qu'elles devraient atteindre dans l'après-midi. D'ores et déjà, près de 200 vols ont été annulés (...) Lire la suite sur maxisciences.com

mercredi 21 septembre 2011

Affichage environnemental: Une mosaïque d'étiquettes variées sur les produits

Baromètre écologique, météo de l'empreinte carbone ou échelles pseudo-scientifiques, les services marketing n'ont pas manqué d'imagination pour intégrer les informations environnementales sur les produits de grande consommation. Depuis le 1er juillet 2011, 168 entreprises se sont lancées dans l'expérimentation de l'affichage environnemental, qui doit faciliter le choix du consommateur sensible à l'impact écologique des produits qu'il achète. Une première analyse de cette expérience par le cabinet Ethicity révèle une forte diversité dans les informations présentées et dans leur mise en forme qui risque de ne pas vraiment clarifier les choses.
Douze manières de nommer le CO2
L'analyse d'Ethicity s'est appuyée sur 43 produits, des shampooings aux jeans, en passant par les téléphones portables et les magazines. «En moyenne, 3,2 critères d'impact environnemental ont été choisis», constate le cabinet. Seul critère obligatoire, le traditionnel «poids carbone» de chaque produit a été traduit par pas moins de douze expressions différentes: CO2, climat, émissions de gaz à effet de serre…
La consommation d'eau est le deuxième indice le plus souvent mentionné sur les emballages. Ensuite, chaque marque a adopté un ou plusieurs autres indicateurs en fonction de leur pertinence: consommation de papier pour le groupe Prisma Presse, rejets toxiques dans les eaux pour Le Petit Marseillais… Parfois, ces différents indices ont été synthétisés dans une note globale: SFR a ainsi attribué une note sur cinq à ses téléphones en fonction de leur impact sur l'environnement.
La disparité complique la comparaison
Si les expérimentations ont justement pour but de trouver la manière adaptée de communiquer ces informations aux (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

mardi 20 septembre 2011

Nos machines à laver le linge polluent les océans

Des scientifiques ont montré que les microparticules qui flottent dans les océans proviennent des eaux issues de nos lave-linge...
On a beau utiliser de la lessive écologique ou laver à froid, nos lave-linge ont quand même des conséquences néfastes pour l’environnement. Une équipe de scientifiques anglo-saxons a publié le 6 septembre, dans le journal Environmental science and technology, le résultat d’une étude démontrant qu’une grande quantité de microfibres textiles échappent à la filtration des machines et des stations d’épuration, et finissent par polluer les océans.

Polyester, acrylique et polyamide finissent dans l’estomac des poissons

Les analyses réalisées par les biologistes sur les micro-plastiques retrouvés dans les sédiments de 18 rivages différents sur six continents ont mis en évidence la présence de fibres textiles, particulièrement dans les zones densément peuplées. Au Portugal et au Royaume-Uni, la quantité de microfibres dans les sédiments est particulièrement élevée: les chercheurs y ont trouvé 56% de polyester, 23% d’acrylique, 7% de polypropylène, 6% de polyéthylène et 3% de polyamide.
Les scientifiques ont ensuite lavé un seul vêtement pour analyser l’eau qui sortait de la machine. Résultat: plus de 1.900 microfibres se sont échappées. Pour chaque lessive, ce sont plus de 100 fibres par litre d’eau qui partent dans les canalisations. Les scientifiques assurent que le problème pourrait être réglé en améliorant le filtrage en sortie des lave-linge ou en adaptant les stations d’épuration à ces débris microscopiques, de moins de 1 mm. Privilégier des vêtements en fibres naturelles, comme le coton, permettrait aussi d’éviter de propager des résidus plastiques dans les océans.
Les microparticules de plastique qui flottent dans les océans s’immiscent dans la chaîne alimentaire, contaminant le plancton et les animaux qui s’en nourrissent. Elles seraient également responsables d’une pollution invisible aux PCB (polychlorobiphényles), qui rend les poissons contaminés impropres à la consommation.
http://www.20minutes.fr/article/790228/machines-laver-linge-polluent-oceans

lundi 19 septembre 2011

Pacifique : un archipel alimenté grâce au soleil et aux noix de coco

Les îles de l'archipel de Tokelau, dans le Pacifique sud, entendent produire toute leur électricité grâce à la seule lumière du soleil, et aux cocotiers. Mi-2012, l'archipel espère parvenir à 93% d'électricité d'origine solaire.
En 2012, l'archipel des Tokelau, dans le Pacifique sud, assurera la totalité de ses besoins en électricité grâce à l'énergie solaire et à l'huile de noix de coco, rapporte le site de la fondation GoodPlanet. Foua Toloa, le chef du gouvernement de l'archipel, entend faire passer la part de l'énergie solaire à 93% d'ici mi-2012. Le reste de l'électricité des îles sous souveraineté néo-zélandaise sera fourni par les cocotiers.
Comme l'explique Christopher Dey, de l'Université de Sydney, 200 mètres carrés de panneaux photovoltaïques seront installés sur les trois atolls de l'archipel, qui comptent 1.500 habitants. Pour les véhicules à moteur, et certains équipements de cuisine, des autorisations spéciales seront accordées pour l'utilisation des énergies fossiles.
Il existe déjà des îles ainsi alimentées en électricité par les seules énergies renouvelables. C'est le cas de l'île de Samsø au Danemark, et ce depuis 2007. Celle d'El Hierro, en Espagne, la plus petite île des Canaries, devrait quant à elle y parvenir d'ici à la fin de l'année. "Ces exemples montrent qu'il est possible de vivre uniquement grâce aux énergies renouvelables et que ce n'est pas quelque chose de bizarre ou d'excentrique", affirme Christopher Dey.

Retrouvez cet article sur maxisciences.com

dimanche 18 septembre 2011

Un océan de pétrole et de gaz sous la Lorraine ?

La compagnie pétrolière australienne Elixir Petroleum affirme que le sous-sol de la Lorraine contient des quantités gigantesques d'hydrocarbures, essentiellement du pétrole et du gaz de schiste, une possible découverte que les experts ont accueillie avec un grand scepticisme. Le pétrolier, qui possède un permis d'exploitation sur près de 5 000 kilomètres carrés dans l'est de la France, se base sur un audit réalisé par le cabinet américain Netherland, Sewell & Associates (NSAI).
Ce document affirme que ce territoire, qui s'étend sur quatre départements (Moselle, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges) contiendrait 649 700 milliards de pieds-cubes de gaz de schiste et jusqu'à 164,7 milliards de barils de pétrole de schiste.
Le site de prospection lorrain contiendrait également en quantité des hydrocarbures conventionnels : 2,1 milliards de barils de pétrole et 2 200 milliards de pieds-cubes de gaz. A titre de comparaison, les réserves jugées exploitables dans le monde entier étaient fin 2010 de 1 383 milliards de barils de pétrole et de 6,6 millions de milliards de pieds-cubes de gaz, selon la BP Statistical Review of World Energy.
'LE SEUL JUGE DE PAIX, C'EST LE FORAGE'
En ce qui concerne l'exploitation des hydrocarbures de schiste, Elixir Petroleum a annoncé qu'elle ne comptait pas utiliser la seule technique existante, à savoir la fracturation hydraulique, qui a été interdite en France en juillet. La compagnie australienne précise se concentrer désormais 'sur dix-neuf cibles très prospectives' d'hydrocarbures conventionnels.
Elixir Petroleum a tenu à souligner qu'il s'agissait d'une estimation des hydrocarbures 'en place' dans le sous-sol, dont seul 'un pourcentage relativement faible' peut véritablement être extrait.
Ces chiffres immenses ne semblent pas avoir convaincu les experts gouvernementaux français. 'Géologiquement, j'ai d'énormes doutes', a résumé un (...) Lire la suite sur lemonde.fr

samedi 17 septembre 2011

Il reste des trous dans la couche d'ozone

Il y a quelques années, quand on parlait environnement, on pensait immédiatement au trou dans la couche d'ozone. Les déodorants et les aérosols en tous genres se sont depuis mis au pas: grâce au Protocole de Montréal, qui a contraint ses 196 pays signataires à interdire l'utilisation des CFC, des gaz fluorés qui modifient les molécules d'ozone de l'atmosphère.
Alors qu'on croyait le problème de la couche d'ozone résolu, en août dernier l'Organisation météorologique mondiale a signalé la réapparition d'un trou au-dessus de l'Antarctique. Selon les scientifiques, ce trou pourrait avoir des conséquences sur les précipitations dans les régions tropicales et sur le climat du globe. Pour comprendre ces liens complexes, le CNRS, la Nasa, l'Université de Columbia et d'autres instituts scientifiques dans le monde se sont associés dans un programme de recherche que le Programme des Nations unies pour l'environnement présente dans un documentaire, en ligne le 16 septembre.


Retrouvez cet article sur 20minutes.fr

vendredi 16 septembre 2011

Peut-on manger bio sans se ruiner?

La Déferlante des restos Bio
Vous êtes en mission à Tokyo, étudiez à Madrid ou résidez à Montréal… C'est l'heure de la pause déjeuner et vous avez entre dix et quinze euros en poche. Pas de panique, dans la plupart des grandes villes du monde il est facile de manger sainement sans se ruiner.
A Montréal, notre correspondante Christine Lacaze nous livre ses restaurants coups de cœur: «le Crudessence propose des menus 100% bio ou aucun aliment n'est cuit au-dessus de 40° pour préserver les enzymes ; et le ChuChai s'est spécialisé dans les mets à base de simili-viande de haute qualité».
Viva la Vida est le titre d'une célèbre peinture de Frida Kahlo. Mais aussi et surtout, dans le cadre de cette enquête, le nom d'un célèbre buffet et supermarché bio espagnol, à l'instar du centre d'éco-philosophie Ecocentro.
A Tokyo, que ce soit à l'Ukafe, l'Irving place ou l'Eat More Greens manger des «Yuki Shokuhin» (des aliments biologiques) est aujourd'hui facile.
Certains établissements vont au-delà du bio et rajoutent une dimension solidaire et sociale à leur activité. Au Peper, un squat légalisé d'Amsterdam métamorphosé en restaurant, ce sont des volontaires qui servent les plats tout comme au restaurant le Robin des bois de Montréal.
Et dans la ville du Cap en Afrique du Sud, notre correspondante Magalie Barbet apprécie la convivialité qui règne dans The Old Biscuit Mill, une vieille usine à biscuits rénovée qui propose des produits bio et du terroir. «De nombreuses tables sont installées le samedi au milieu d'une sorte de hangar géant pour y déguster un plat en famille ou entre amis.»
Fast-foods bio pour citadins pressés
New York n'est pas à proprement parler une métropole verte, elle compte (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

jeudi 15 septembre 2011

Les agriculteurs bio pas emballés par la grande distribution

Les linéaires bio des grandes surfaces s'allongent, mais les producteurs de bio français ne voient pas que des avantages à ce nouveau débouché...
Fruits, légumes, biscuits… On trouve maintenant presque toute sorte de produits bio dans les grandes surfaces. Accusée de «tuer» le bio en pratiquant des marges excessives ou en important une grande partie de ces produits, la grande distribution représente néanmoins 40% des ventes de bio en France. Les producteurs de fruits et légumes rencontrés dans la Drôme ne sont pas emballés par ce nouveau débouché, peu adapté à leurs méthodes de travail.

«Le consommateur n’achète plus qu’avec l’œil»

«Attention à ne pas tirer la bio vers le bas», alertent tous les agriculteurs bio. Pour eux, l’arrivée des grandes surfaces sur le marché s’est souvent accompagnée d’une réorganisation de leur exploitation. Ainsi, Marc Fauriel a dû s’équiper d’une seconde chaîne pour trier les pommes destinées à Carrefour: calibrées, emballées sous plastique, elles demandent plus de travail et d’équipement que les pommes qu’il livre aux magasins spécialisés. «La grande distribution a les mêmes exigences sur les écarts de triage, or en bio on ne produit pas des fruits parfaits, d’où une perte plus importante», explique-t-il.
Environ 30% des pommes de Marc Fauriel deviennent compote ou jus, faute d’être assez belles pour être vendues en grande surface. «Le cahier des charges de la grande distribution est très strict, explique Sylvain Monteux, producteur de kiwis bio. Ils veulent un bel état, bien brillant, bien stable pour tenir 2-3 jours en magasin sans bouger, mais on a perdu le goût du fruit. Le consommateur n’achète plus qu’avec l’œil», déplore-t-il.

La grande distribution impose sa logique

Les agriculteurs bio doivent également se soumettre aux exigences d’emballage des grandes surfaces, qui représentent une bonne part du surcoût pour le consommateur: «Le suremballage est lié au risque de contamination croisée, explique Sylvain Monteux. Si un client mélange un fruit bio avec les autres, la grande surface risque d’être accusée de fraude par la DGCCRF. Ca peut remonter jusqu’au producteur pour vérifier qu’il n’a pas utilisé les produits chimiques qui ont contaminé les fruits. C’est donc une forme de protection de la filière.» Sans oublier la protection des intérêts de la grande surface, qui n’a pas envie de vendre des fruits bio au prix des fruits classiques.
La grande distribution n’a pas non plus renoncé à proposer un maximum de choix au consommateur, ce qui implique souvent d’importer du bio: tomates d’Italie ou d’Espagne fleurissent sur les étalages en hiver, souvent à un prix plus bas que les produits français grâce à un cahier des charges européen moins strict. Laurent Combier, producteur de vigne bio, regrette que la grande distribution n’ait pas changé de logique: «Il faut éduquer le consommateur, lui faire prendre conscience des saisons, du terroir...» Pour ça, les agriculteurs rêvent d’une vente assistée dans les grandes surfaces: un stand de fruits et légumes où un employé expliquerait au client pourquoi ce fruit un peu cabossé sera très bon, comment faire mûrir un kiwi en le plaçant à côté d’une pomme ou pourquoi il n’y a pas de tomates en janvier.

Produits bio d’origine inconnue

Quant aux produits transformés, du type biscuits, plats cuisinés, purées, soupes… qui se développent aussi bien sous les marques de distributeurs que dans l’industrie agro-alimentaire, ils profitent rarement aux producteurs français: «Ces produits se conservent bien et présentent bien en grande surface, admet Sylvain Monteux. Pour le transformateur, la matière première ne représente pas un gros coût, mais on n’en connaît pas l’origine.»
http://www.20minutes.fr/article/787078/agriculteurs-bio-emballes-grande-distribution

mercredi 14 septembre 2011

Les plantes dites «dépolluantes» remises en cause par l'Ademe

Pour purifier l'air intérieur, l'aération reste plus efficace que les plantes «dépolluantes» dont l'efficacité n'est pas prouvée scientifiquement, avertit l'Ademe...
Selon un avis rendu ce mardi par l’Ademe, l’efficacité des plantes dites «dépolluantes» n’est pas prouvée scientifiquement. Alors qu’en laboratoire, elles «peuvent présenter une capacité à absorber certains polluants gazeux», leur efficacité est faible en conditions réelles.

Ouvrir ses fenêtres est plus efficace

L’Ademe, via le programme Phytair, a testé trois plantes d’intérieur (dragonnier, pothos et plante araignée): en laboratoire, elles ont permis de réduire la concentration de monoxyde de carbone, mais ont eu peu d’impact sur le benzène et le formaldéhyde. Les plantes ont ensuite été testées en jardinières dans des «conditions réelles»: exposées à des émissions de polluants liés aux chauffages d’appoint, à des bâtons d’encens ou à un parquet en pin, elles n’ont pas permis d’améliorer la qualité de l’air. Le renouvellement de l’air, par ventilation ou aération, reste un meilleur moyen de se débarrasser des polluants.
«En matière d’amélioration de la qualité de l’air intérieur, la priorité reste la prévention et la limitation des sources de pollution (entretenir les chauffe eaux et chaudières, réduire l’utilisation de produits chimiques ménagers…) accompagnées d’une ventilation ou plus généralement d’une aération des locaux (entretien du système de ventilation, ne pas bloquer les orifices d’aération, ouvrir les fenêtres tous les jours quelques minutes…)», rappelle l’Ademe.
De plus en plus de jardineries commercialisent des plantes en utilisant l’argument «dépolluantes». Selon l’Ademe, une quarantaine de plantes sont actuellement référencées avec cet argument «commercial mais pas toujours fondé sur des études scientifiques».
http://www.20minutes.fr/article/786254/plantes-dites-depolluantes-remises-cause-ademe

mardi 13 septembre 2011

La fonte des glaces arctiques bat un nouveau record

Les glaces arctiques viennent d'atteindre leur plus faible niveau, affirment des chercheurs. Le réchauffement climatique lié aux activités humaines est directement en cause...
L'étendue des glaces de l'Arctique, l'un des éléments clés du thermostat de la planète, a atteint cette semaine son niveau le plus bas depuis le début des observations par satellite en 1972, ont annoncé samedi des scientifiques allemands.
Le 8 septembre, les glaces du pôle Nord ne couvraient plus que 4,24 millions de kilomètres carrés, selon l'Institut de physique environnementale de l'Université de Brême. Il s'agit d'«un minimum historique», inférieur d'environ 0,5% au précédent record de septembre 2007, souligne Georg Heygster, responsable du département de télédétection de l'Institut, dans un communiqué.
Selon le centre américain spécialisé dans l'observation de la neige et de la glace (NSIDC), ce précédent record s'établissait à 4,1 millions de km2. L'écart entre les deux chiffres s'explique par des données et des modes de calcul légèrement différents, mais «les résultats sont cohérents dans les deux cas», a assuré à l'AFP M. Heygster, qui s'attend à ce que le NSIDC parvienne à la même conclusion que lui dans les prochains jours.
La fonte de la glace de mer pendant l'été est selon les scientifiques à la fois un indicateur et une clé du réchauffement climatique, avec des effets négatifs à l'échelle de l'Arctique et de la planète. Elle prouve l'importance de l'impact des activités humaines sur le climat au cours des dernières décennies, selon les chercheurs. «Le recul de la glace de mer ne peut plus être expliqué par la variabilité naturelle d'une année sur l'autre», indique Georg Heygster.
«Les modèles climatiques montrent plutôt que ce recul est lié au réchauffement climatique, particulièrement prononcé en Arctique du fait de l'albédo», la fraction de l'énergie solaire réfléchie vers l'espace, ajoute-t-il. Quand une surface auparavant recouverte de neige ou de glace réfléchissante est remplacée par une étendue de mer de couleur foncée, cette dernière absorbe plus de lumière solaire et donc de chaleur.
Les températures dans la région arctique ont augmenté deux fois plus vite que les températures moyennes au cours des cinquante dernières années. L'épaisseur des glaces arctiques s'est également significativement réduite au cours des récentes décennies, mais il est plus difficile de déterminer l'ampleur de ce phénomène, souligne le communiqué.
http://www.20minutes.fr/sciences/784812-fonte-glaces-arctiques-bat-nouveau-record-selon-chercheurs

lundi 12 septembre 2011

L'éco-taxe poids lourds verra le jour en 2013

L'éco-taxe poids lourds lourds, ce n'est pas pour demain. Prévue dans un premier temps pour 2011, repoussée à 2012, elle verra finalement le jour mi-2013, vient d'indiquer l'agence de financement des infrastructures de transport de France. Cette éco-taxe sera prélevée sur les véhicules de transport de marchandises, «empruntant le réseau routier national non concédé et les routes appartenant aux collectivités, pouvant constituer des itinéraires alternatifs à des routes à péage.»
Selon les estimations du ministère de l'Ecologie, «la recette brute annuelle de cette taxe serait d'environ 1,2 milliard d'euros, dont 160 millions d'euros de recettes nettes pour les collectivités locales.»
Le dispositif est prévu pour une durée de onze ans et demi. «Sur l'ensemble de la période, ce sont donc 9 milliards d'euros de recette nette dont devrait bénéficier l'Aftif pour financer des projets d'infrastructure de transport (ferroviaire, fluvial…)» Les collectivités locales percevront, elles quelque 2 milliards d'euros.
La société Autostrade per l'Italia a été retenue pour collecter cette taxe. Elle nécessitera des équipements spécifiques à bord des camions.
L'éco-taxe poids lourds est testée depuis trois mois sur les routes d'Alsace.

Retrouvez cet article sur 20minutes.fr

dimanche 11 septembre 2011

Un satellite va bientôt retomber sur Terre, mais la Nasa ne sait pas où

Quels risques de vous prendre un bout de vieux satellite sur la tête? 1 sur 21.000 milliards, selon la Nasa -soit beaucoup moins que de gagner le gros lot à l'euromillion. En revanche, la probabilité qu'une personne, quelque part sur Terre, soit touchée par un débris, chute à 1 sur 3200.
Le satellite surveillé par la Nasa, UARS, est l'équivalent d'un petit bus (10 mètres pour 6 tonnes). Mis en orbite en 1991, il a achevé sa mission en 2005. Comme il n'a plus de fuel, il ne peut pas être précipité à un endroit précis (dans le Pacifique, par exemple). Petit à petit, il retombe vers l'atmosphère. Si la plupart des débris devraient se consumer, environ 500 kg devraient toucher le sol, sans doute fin septembre, et la Nasa n'a aucun moyen de prévoir où jusqu'à environ 2 heures avant la chute finale.
Beaucoup de zones inhabitées
Heureusement, 70% de la surface terrestre est occupée par de l'eau. Pour le reste, une fois qu'on retire les déserts, les montagnes et la toundra, l'homme n'occupe qu'entre 5 et 10% de la planète. La Nasa, qui publiera un bulletin hebdomadaire sur UARS, rappelle qu'en moyenne, un débris retombe chaque jour au sol. Selon l'Agence américaine, aucune personne n'a jamais été blessée.
La semaine dernière, un rapport sonnait cependant l'alarme, indiquant que le niveau des débris actuellement en orbite avait atteint un niveau «critique». Selon leur altitude, les satellites abandonnés peuvent rester en orbite de quelques années (pour les plus bas, situés à quelques centaines de km) à plusieurs milliers d'années pour les géostationnaires (à 30.000 km).
En cas de collision, comme en 2009, des dizaines de milliers de débris se retrouvent éparpillés et tournent autour de la Terre à plusieurs milliers de km/h, pouvant occasionner de gros (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

samedi 10 septembre 2011

Les micro-algues, ou comment faire du carburant en pompant du CO2

Les professionnels des ressources biomarines sont réunis à Nantes pour une convention internationale. L'enjeu des micro-algues suscite la convoitise des plus grands groupes mondiaux...
Elles peuvent produire du pétrole tout en absorbant des masses de CO2 et de nitrates: scientifiques et industriels sont entrés en course pour faire des micro-algues une future réponse aux problèmes d'énergie et de réchauffement climatique.
«Aujourd'hui, le carburant extrait des micro-algues est dix fois trop cher. L'enjeu est de le rendre compétitif dans les dix ans», indique Jean-Paul Cadoret, directeur du laboratoire de biotechnologie des algues à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Face à un pétrole de plus en plus cher et de plus en plus rare, et alors que les agrocarburants ont montré leurs limites en concurrençant les productions alimentaires, «l'or bleu» est devenu une option de choix. «C'est la course. Des milliards de dollars sont investis en ce moment dans la recherche. ExxonMobil a débloqué 600 millions de dollars et Shell, EADS, Airbus, Boeing, la Nasa et même Bill Gates investissent», souligne M. Cadoret, interrogé par l'AFP lors de la convention internationale Biomarine Business, qui rassemble jusqu'à vendredi, à Nantes, des professionnels des bioressources marines.

Un rendement virtuel très supérieur aux autres agrocarburants

Alimentées en lumière, en CO2, en nitrates et en phosphates, ces algues de quelques dizaines de microns peuvent se concentrer au point de produire plusieurs dizaines de tonnes de biomasse à l'hectare. Avec un rendement virtuel à faire pâlir tous les autres agrocarburants: «de 20 à 25.000 litres à l'hectare, contre 6.000 pour l'huile de palme», la plus performante actuellement exploitée, selon M. Cadoret.
Stan Barnes, PDG de la société américaine Bioalgene, veut croire qu'il lui sera possible de produire un tel carburant «à moins de 2 dollars le gallon (3,78 litres) d'ici cinq ans». Un pari ambitieux mais rendu possible, selon lui, par une configuration très favorable du site qu'il développe aux Etats-Unis: celui-ci est abondamment alimenté en CO2 par la centrale électrique au charbon de Portland, dans l'Oregon (nord-ouest), et tire ses nitrates de lisiers agricoles.
«Outre le carburant, les micro-algues produisent des nutriments et des éléments chimiques commercialisables, et la société électrique nous achète des droits à polluer en échange de son carbone», résume l'industriel, qui dit penser produire «un million de gallons et 200.000 tonnes de biomasse dans dix ans». Un objectif que tempère Jack Legrand, directeur du laboratoire de recherche Gepea de l'université de Nantes, selon qui «la technologie ne sera peut-être pas mûre avant vingt ans».

Le secteur aéronautique très intéressé

Car tous les professionnels s'accordent à le dire: l'élevage des micro-algues et l'extraction d'huile sont maîtrisées à petite échelle, mais l'enjeu est de parvenir à transposer cette technologie à un niveau industriel. «Il y a un potentiel extraordinaire, mais on est encore en énergie négative: le pompage, la centrifugation, le séchage consomment beaucoup», souligne M. Cadoret. Pour lui, la viabilité de la filière passera, comme M. Barnes l'envisage, par une valorisation parallèle des sous-produits des algues.
Les producteurs d'or bleu savent pouvoir compter sur un futur client fidèle: le secteur aéronautique. «On peut trouver des solutions alternatives au pétrole pour la circulation terrestre et maritime. Mais pas pour les avions», souligne le chercheur de l'Ifremer. Le constructeur européen EADS ne s'y est pas trompé: il a fait voler au salon aéronautique de Berlin, en juin 2010, un bi-moteur propulsé au pétrole de micro-algues. Et son projet d'hypersonique des années 2050, le ZEHST, prévoit le recours au même carburant.
http://www.20minutes.fr/article/784046/micro-algues-comment-faire-carburant-pompant-co2

vendredi 9 septembre 2011

Les premières stations de recharge pour véhicules électriques arrivent sur les autoroutes allemandes

Ces bornes permettront de recharger un véhicule en trente minutes maxi. La France pourrait aussi tester ce dispositif...
E.ON, acteur principal de l’énergie allemande, vient d’annoncer qu’il avait commencé à installer les premières bornes de recharge pour véhicules électriques sur les autoroutes allemandes. L’objectif est de permettre aux 2 à 3.000 utilisateurs de voitures électriques du pays, de pouvoir effectuer de plus grandes distances. Le tarif pour ce projet-pilote est fixé à 5 euros, pour un temps de recharge en courant continu de vingt à trente minutes. Les stations pourront atteindre les 50 kW.
E.ON assure que toute l’électricité utilisée dans les stations sera issue de centrales hydroléectriques. Précision de taille, dans un pays qui a annoncé sa sortie progressive de la production d’énergie nucléaire.
La France pourrait tester à son tour quelques sites pilotes sur ses autoroutes d’ici à la fin de l’année.

http://www.20minutes.fr/article/783370/premieres-stations-recharge-vehicules-electriques-arrivent-autoroutes-allemandes

jeudi 8 septembre 2011

Une commission chargée de baliser une possible baisse du nucléaire en France

Dans le cadre d'un exercice de prospective, le gouvernement a chargé des spécialistes de réaliser un rapport sur l'énergie en France en 2050. Un des scénarios devra proposer une sortie progressive du nucléaire, option jusqu'ici écartée par le gouvernement...
Le gouvernement a chargé une commission d'établir d'ici janvier des scénarios pour l'énergie en France d'ici 2050, a annoncé mardi le ministre de l'Energie Eric Besson, incluant une «sortie progressive» du nucléaire, une option qu'il combat pourtant fermement.
Parmi les scénarios à «explorer» pour les experts, ONG, professionnels et pouvoirs publics, figurent la prolongation de la durée de vie du parc nucléaire actuel, l'accélération de la modernisation du parc nucléaire, ainsi que la possibilité d'«aller vers une sortie progressive du nucléaire à horizon 2050 voire 2040, ou vers une réduction progressive de la part du nucléaire», a expliqué le ministre à l'AFP. Actuellement, la part du nucléaire dans la production d'électricité de la France est d'environ 75%, de très loin la plus élevée des grandes puissances, et le gouvernement de François Fillon a répété ces derniers mois qu'il assumait le choix de l'atome malgré la catastrophe de Fukushima au Japon.

23% d'énergies renouvelables d'ici à 2020

Mais le gouvernement a également lancé un vaste plan de développement du renouvelable, notamment par l'éolien en mer, visant à atteindre 23% de la production totale d'ici 2020 et à diversifier les ressources de l'Hexagone. «L'objectif est d'explorer plusieurs scénarios possibles du devenir du système énergétique français aux horizons 2030-2050, d'en préciser les limites et d'en établir les conséquences, avantages et inconvénients», a souligné M. Besson. La réflexion française intervient alors que plusieurs pays européens, en premier lieu l'Allemagne mais également la Suisse et l'Italie, ont tourné le dos à l'énergie nucléaire après Fukushima, remettant en question «la renaissance» de l'atome espérée par l'industrie nucléaire française et mondiale 25 ans après Tchernobyl.
Présentée par M. Besson comme «naturellement pluraliste», la commission, qui devra remettre un rapport «dans le courant du mois de janvier», s'incrit dans le cadre de l'«exercice de prospective» intitulé «Energies 2050» que le gouvernement avait lancé en juillet. A l'époque, M. Besson avait préconisé un ratio d'environ 2/3 de nucléaire d'ici 20 à 30 ans, en parallèle à la montée en puissance du renouvelable.

Le rapport devra prendre en compte l'accessibilité sociétale des différents scénarios

Présidée par Jacques Percebois, professeur d'université spécialiste de l'énergie, la commission aura pour vice-président Claude Mandil, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Selon un projet de composition, elle regroupera également six autres experts: le professeur Christian de Perthuis, l'économiste Christian de Boissieu, l'ancien PDG d'EDF Pierre Gadonneix, la directrice énergie de CapGemini Colette Lewiner, l'ingénieur Jean-Marc Jancovici et l'économiste spécialiste des matières premières Jean-Marie Chevalier. Viendront s'ajouter des ONG (Greenpeace, WWF, Réseau Action Climat, UFC Que choisir...), syndicats (CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FO), des fédérations professionnelles (Union française de l'industrie pétrolière, Syndicat des énergies renouvelables, Union française de l'électricité...) et des représentants de l'Etat et des agences publiques.
La commission s'appuiera sur une équipe de rapporteurs qui viennent du Centre d'Analyse Stratégique, de la Direction générale de l'Energie et du Climat, de la Direction générale du Trésor et de l'IFP-EN, selon Bercy. Le rapport devra prendre en compte la sécurité et la compétitivité de l'approvisionnement en énergie de la France, ainsi que la protection de l'environnement, la lutte contre le réchauffement climatique et «l'acceptabilité sociétale» des différents scénarios, selon M. Besson.
«Les travaux seront complémentaires», avec une autre commission mise en place en juin par la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet pour réfléchir à la baisse des émissions de CO2 en France d'ici 2030-2050, a assuré le ministre.«
http://www.20minutes.fr/economie/781950-commission-chargee-baliser-possible-baisse-nucleaire-france

mercredi 7 septembre 2011

Le guide des «Campus responsables»

HEC, Audencia, Universités Catholiques, ESC, EM, Euromed… Les écoles du supérieur sont de plus en plus nombreuses à verdir leur campus. Pour vous y retrouver, consultez le guide «Campus responsables». Il répertorie les pratiques des établissements français les plus avancés en matière de développement durable. Bonne nouvelle: il s'étoffe chaque année.
Dans l'édition 2010, 58 écoles (contre 34 en 2008) sont ainsi référencées. Selon quels critères sont-elles jugées? La stratégie et la gouvernance, la politique sociale et l'ancrage territorial (accessibilité aux personnes handicapées…), la gestion environnementale (tri, restauration bio, covoiturage…), l'enseignement et la formation des étudiants et des professeurs, les activités de recherche.
Ainsi, HEC a mis en place une politique forte en matière sociale: huit chambres pouvant accueillir des étudiants handicapés ont été créées, un médecin de garde et deux infirmières sont présents et un centre aéré s'occupe des enfants du personnel. Côté enseignement, l'EM Lyon, l'EM Grenoble ou Télécom Bretagne ont intégré des formations DD aux cours obligatoires pour que tous les étudiants aient une base commune.
Il faut dire que depuis 2009, avec l'instauration du Plan vert du Grenelle, elles y sont contraintes. Élisabeth Laville, co-fondatrice de Graines de changement et fondatrice d'Utopies, ne voit pas cela d'un mauvais œil et précise que «cette réglementation (Plan Vert) entre en application sur fond de sortie de crise économique et alors que le processus d'autonomisation des universités se met en œuvre - deux éléments de contexte qui poussent les responsables (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

mardi 6 septembre 2011

Découvrez les parcs de loisirs écolo

Pour une rentrée en douceur, quelques idées week-end pour emmener vos enfants dans des parcs d'attraction intelligents...
EANA, un parc consacré à l’exploration de la Terre
Assister à la naissance de la vie, explorer un jardin de l’âge de pierre, découvrir des plantes millénaires et voyageuses… dans plus de 60 hectares, le parc Eana vous immerge dans l’histoire de la Terre!
Un premier parcours de 35 minutes vous permet de partir à la découverte de nos origines, de la naissance de la vie jusqu’à l’Age de Pierre. Le parc vous propose ensuite de découvrir la nature avoisinante et les animaux normands au cœur de vastes jardins où vous pourrez voir, toucher, ressentir et comprendre les équilibres surprenants de la nature. Enfin, un dernier parcours d’une heure trente dans la Grande Halle, bâtiment Haute qualité environnementale, vous offre un espace ludique et interactif pour réfléchir à l’impact de l’Homme sur la planète : atmosphère, modes de vies, ressources naturelles… Allez explorer le futur!
En langue «same» (Laponie), Eana veut dire «terre nourricière»
Tarifs: 9.20€ adultes, 7.60€ enfants 5-12 ans, 30€ Pass’famille
Eana – Abbaye du Valasse – 76210 Gruchet-le-Valasse
Le Bioscope, pour comprendre la nature, les animaux et les énergies propres
«Détritus», «Polar explorer», «Action carbone»… Drôles de noms pour des jeux. Vous êtes en mission! Dans ce parc alsacien, tapez sur des molécules de CO2, menez l’enquête pour découvrir des animaux mystérieux, sortez-vous d’un labyrinthe de déchets
Les 11 attractions que propose le parc sont toutes en rapport avec la planète, l’environnement et l’écologie. Vous voulez une attraction originale? Essayez «Planète party», une discothèque dont le sol est composé de dalles questions/réponses pour apprendre plus sur notre planète.
Le Bioscope – 68190 Ungersheim / Tarifs: 14,50€ adultes, 10,50€ juniors
Gibiloba, pour les enfants de 0 à 12 ans
Parce que l’écologie commence dès le plus jeune âge, Gibiloba propose le premier parcours pédagogique d’éveil à l’écologie. Après avoir joué avec les canons à balles, les toboggans et autres trampolines, les enfants tenteront de sortir du labyrinthe géant et de la piscine à balles. Un parcours pédagogique les sensibilisera de manière ludique aux questions du recyclage, du réchauffement climatique ou encore des espèces animales en danger.
L’engagement du parc ne s’arrête pas là: les assiettes et couverts des restaurants sont biodégradables et les cafés, thés et chocolats sont issus du commerce équitable. Le plus pour les enfants: les jeux sont en bois! L’équipe aussi s’investit pour la planète: elle utilise du papier recyclé ou PEFC pour sa communication et nettoie ses locaux avec des produits d’entretien respectueux de l’environnement.
Trois lieux à retenir: Jouy-aux-Arches, Saint-Julien-lès-Metz et Maurepas (les tarifs varient selon ces endroits).
Terra Botanica, premier parc à thème consacré au végétal
Immersion immédiate en pleine végétation luxuriante! Avec 40 attractions et animations, Terra Botanica rythme votre visite par des aventures, des spectacles, des jeux, et des animations… idéal pour une découverte du végétal sous toutes ses facettes.
Au programme: cinémas et spectacles («Voyage au centre de la plante» : le voyage en 4D d’une goutte d’au au cœur d’un arbre, «A l’épreuve des extrêmes»: immersion dans 4 serres aux climats extrêmes…), jeux pour enfants (jeu de rôles au milieu des pirates, animations autour des pratiques potagères, zoom sur les mystères de l’ADN, découverte de beaux fossiles préhistoriques…) et les parcours botaniques et découvertes («Impressions d’Asie», une forêt de bambous, «Les relais botaniques», étapes de l’acclimatation des végétaux, «L’allée des grand-mères», une promenade jalonnée de recettes originales….)
Route de Cantenay-Epinard, 49100 Angers..........La suite de l'article sur ce lien.....  http://www.20minutes.fr/article/781196/decouvrez-parcs-loisirs-ecolo

lundi 5 septembre 2011

Typhon meurtrier au Japon : les images des dégâts

L'éducation à l'environnement au programme de la rentrée

Construire une ville pour 10.000 personnes en respectant l'environnement, trouver comment nourrir 9 milliards de personnes d'ici 2050 ou de gérer durablement les ressources de nos océans: ces thèmes dignes de sommets des Nations unies sont désormais en bonne place à l'école, au collège et au lycée. «Ce sont des sujets qui rentrent aussi bien dans les sommets des Nations unies que dans les programmes d'enseignement parce que ce sont des questions essentielles du monde contemporain», souligne à l'AFP Jean-Michel Valantin, conseiller pour le développement durable (DD) au ministère de l'Education nationale.
Compost de déchets au lycée
L'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD) a été lancée en 2004 en France. Depuis l'an dernier, une grande partie du programme de géographie et sciences et vie de la Terre des collèges y est consacrée. En seconde au lycée tout le programme de géographie (plus de 44 heures sur l'année) traite des thèmes comme les déséquilibres à venir en matière de démographie, sécurité alimentaire, développement urbain et gestion des ressources.
Les outils pédagogiques pour les enseignants évoluent avec les technologies de communication. Des expositions photos aux jeux vidéo en passant par les extraits de conférences internationales ou des vidéos de témoignages concrets, il n'y a que l'embarras du choix. «Nous, au lycée agricole, on fait maintenant du compost avec nos déchets qui sert ensuite aux maraîchers près d'ici, et on a un projet de faire nos yaourts et planter nos légumes pour notre cantine», explique Toinon, élève du lycée du Paraclet près d'Amiens dans une vidéo disponible sur le site du pôle national de compétence en matière d'EEDD. Ce pôle basé à Amiens, véritable mine d'or de ressources pédagogiques aux contenus scientifiques validés, recense (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

dimanche 4 septembre 2011

A vendre, maison écolo à 150.000 euros

La maison alsacienne AA Natura, qui préfigure le logement de demain, est présentée au public à Strasbourg...
On connaissait la maison Borloo à 100.000 euros. Il faut maintenant compter sur la maison AA Natura à 150.000. Sous ce nom de code se cache un concept innovant d’habitat écologique, qui préfigure le logement de demain.
Exposée depuis le 1er septembre, place Kléber à Strasbourg, cette maison, construite tout en bois, se monte en un temps record: 3h15, pose des fenêtres, carrelage, cuisine et salle de bain compris. «Un seul camion suffit à transporter les matériaux. Il ne reste plus qu’à les assembler et à profiter d’un espace à vivre qui respecte l’environnement, grâce aux qualités sanitaires des produits employés», a expliqué son concepteur, l’architecte alsacien Bertrand Fritsch.

Répondre aux problématiques de dérèglement climatique

Modulable, d’une superficie possible de 50 à 150 m2, avec ou sans étage, la AA Natura a été pensée dans un souci écologique. Ossature en bois d’Alsace, panneaux en laine de verre, triple vitrage et même puits climatique pour un meilleur confort thermique, été comme hiver, cette maison participe au développement durable. «Sa conception s’inscrit dans le cadre du principe bioclimatique afin de capter l’énergie solaire en hiver et de s’en protéger en saison chaude», a ajouté l’architecte.
Selon Philippe Bach, le directeur de l’Ecole nationale d’architecture de Strasbourg, ce concept va encore plus loin. «Elle répond aussi aux problématiques, liées à l’épuisement des ressources naturelles, énergétiques notamment, au dérèglement climatique ou à l’accroissement des villes et des populations. Nos modes de vie ont changé, l’habitat doit donc s’adapter».
Proposée à partir de 1.500 euros du m2, cette maison bénéficie de toutes les avancées technologiques. A l’intérieur, un système domotique permet de piloter la consommation d’énergie ou de gérer la sécurité de la maison. Les luminaires sont à LED pour de plus grandes économies d’énergie
http://www.20minutes.fr/article/779874/vendre-maison-ecolo-150000-euros

samedi 3 septembre 2011

Le solaire progresse en France, mais l'éolien a du mal à percer

Les panneaux solaires produisent trois fois plus d'énergie en France par rapport à l'an dernier, mais l'éolien n'a progressé que de 14%...
La puissance installée d'énergie solaire a triplé entre fin juin 2010 et fin juin 2011 en France, un bond beaucoup plus rapide que la production d'énergie éolienne qui n'a progressé que de 14% en un an, selon des données du Commissariat général au Développement durable. La puissance raccordée de photovoltaïque a atteint 1.679 mégawatts (MW) à la fin du premier semestre, contre moins de 580 MW à la fin juin 2010, sur fond de tour de vis du régime très favorable du prix de rachat de l'électricité solaire qui a hâté plusieurs projets.

Le solaire prend nettement le pas sur l’éolien

Au cours du premier semestre, la puissance du parc solaire français a bondi de 55%, avec l'installation de plus de 207.000 unités de production d'énergie solaire, selon le ministère de l'Ecologie. Quelque 599 MW ont été installés, soit 143% de plus par rapport à fin juin 2010. «Le rythme des raccordements est particulièrement soutenu depuis le début de l'année en métropole, notamment en Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Aquitaine, qui totalisent près de 40% des puissances raccordées au cours du premier semestre», note l'administration dans un «tableau de bord».
Côté éolien, la production a atteint à la fin du premier semestre 5,4 térawattheures, 14% de plus qu'il y a un an. Mais la progression s'est ralentie: une puissance de 340 mégawatts seulement a été raccordée durant le semestre, soit 27% de moins qu'un an plus tôt. Fin juin, la puissance raccordée d'éoliennes a atteint 6.253 mégawatts, soit un peu moins de 4 fois la production solaire. La part de l'éolien dans la consommation électrique en France a atteint 2,2% fin juin
http://www.20minutes.fr/article/779394/solaire-progresse-france-eolien-mal-percer

vendredi 2 septembre 2011

Les idées de la capitale verte européenne entrent en gare à Paris

Le «Train des idées», en gare d'Austerlitz du 1er au 4 septembre, présente les actions de la ville de Hambourg qui lui ont valu le titre de Capitale verte européenne 2011...
Ce train-là reste à quai mais pourrait nous emmener très loin. Le «Train des idées», mis sur les rails par la ville de Hambourg pour essaimer les actions en faveur de l’environnement qui lui ont valu d’être élue Capitale verte européenne 2011, est un concentré de ce que pourrait être la ville du futur. Belle, écologique et agréable à vivre, la ville «parfaite» est en exposition du 1er au 4 septembre en gare d’Austerlitz, à Paris.

Un ambassadeur roulant

A partir de ce qui a été fait à Hambourg et des initiatives couronnées de succès dans plusieurs grandes villes européennes (Barcelone, Amsterdam, Paris…), le «Train des idées» est une source d’inspiration pour les 18 capitales et grandes métropoles européennes dans lesquelles il s’arrête, y compris Paris. «Une des idées qui mériterait d’être explorée à Paris est le classement de certains sites en zone Natura 2000, confie Denis Baupin, maire-adjoint de Paris chargé du développement durable, de l’environnement et du plan climat, à l’issue de l’inauguration de l’exposition. Est-ce qu’à Paris certains espaces pourraient l’être, comme les bois ou les ceintures, pour bénéficier d’une meilleure protection?»
Le maire-adjoint est également séduit par le métro hambourgeois, qui fonctionne entièrement à l’énergie renouvelable grâce à un fournisseur d’électricité verte: «C’est une excellente idée à transmettre à la RATP. Ce serait à la fois utile et symbolique, et renforcerait l’idée que les transports collectifs sont bons pour l’environnement.»

Hambourg comme si vous y étiez

Paris a aussi donné des idées à Hambourg: Holger Lange, conseiller d’Etat au ministère du développement urbain et de l’environnement de la ville d’Hambourg, dit avoir «copié avec plaisir le système du Vélib’ parisien» et attend de voir les résultats de l’expérience Autolib’. En parcourant l’exposition, de wagon en wagon, on peut simuler une balade en vélo ou en métro grâce à des vidéos qui nous emmènent à la découverte des nombreux espaces verts de Hambourg. Les enfants peuvent faire chanter tous les animaux qui peuplent ces parcs ou jouer au petit chimiste en comparant la composition des eaux des grands fleuves européens.
75% des Européens vivent dans les villes, leur donnant ainsi une responsabilité importante dans la maîtrise de la consommation d’énergie, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atteinte des objectifs du plan climat européen, le «3 fois 20»: 20% d’énergies renouvelables, 20% d’émissions de CO2 en moins et une efficacité énergétique accrue de 20%. La Ville de Paris a elle décidé d’aller au-delà en visant le «3 fois 25». «Les villes sont un laboratoire d’idées, se félicite Holger Lange. Même si Hambourg n’est pas encore un paradis écolo, elle peut et doit s’améliorer.»
Accès libre, voie 19 de la gare d’Austerlitz, à Paris, du 1er au 4 septembre.
http://www.20minutes.fr/article/779228/idees-capitale-verte-europeenne-entrent-gare-paris

jeudi 1 septembre 2011

Les cafetières électriques trop énergivores pour la Commission européenne

Nos cafetières consommeraient beaucoup trop d'électricité, d'autant plus que nous avons tendance à les laisser allumées toute la journée...
Le café vous donne de l’énergie mais en consomme un peu trop. La Commission européenne, dans le cadre de la directive Ecoconception, dont le but est d’améliorer l’efficacité énergétique des appareils électroménagers, vient de mettre une mauvaise note aux cafetières, rapporte Le Monde. Chaque année, les cafetières à filtre et machines expresso européennes consomment environ 17 térawattheures (TWh). En France, ce sont 3 TWh qui partent dans nos tasses à café, soit la production électrique annuelle d’environ trois centrales nucléaires.

Les buveurs de café oublient d’éteindre la cafetière

Ce n’est pas la fabrication du café qui consomme beaucoup d’énergie, mais plutôt «l'énergie dépensée pour chauffer l'eau et surtout maintenir le café chaud», explique Shailendra Mudgal, directeur du cabinet Bio Intelligence Service, à l'origine de cette étude. Trois quarts de la consommation électrique serait ainsi dus à la fonction «maintien à température». Les buveurs de café auraient aussi tendance à laisser la machine allumée toute la journée, augmentant ainsi les kilowatts consommés.

Adieu cafetières à filtre?

Quelle machine choisir pour ne pas alourdir la facture énergétique? Selon le rapport, ce sont les machines les plus chères, notamment les derniers modèles de machines à expresso, qui sont les plus écolos. Leur capacité à s’arrêter automatiquement et à ne chauffer que la quantité d’eau nécessaire est un modèle que toutes les cafetières devraient suivre: l’étude a proposé à la Commission européenne d’étendre les systèmes d’extinction automatique, après un quart d’heure ou une demi-heure d’utilisation, à toutes les cafetières commercialisées en Europe. A bannir: les cafetières à filtre avec plaque chauffante. Ce sont encore ces modèles qui sont le plus vendus en France et dans l’Union européenne, mais le cabinet Bio Intelligence Service recommande de les retirer du marché d’ici à 2018.
Une étiquette énergie pourrait bientôt devenir obligatoire sur les cafetières, comme elle l’est déjà sur le gros électroménager. «Le choix du consommateur s'effectue encore en fonction du prix et de la qualité gustative du café. Ces étiquettes permettront de mieux les informer», explique Shailendra Mudgal.
http://www.20minutes.fr/article/778432/cafetieres-electriques-trop-energivores-commission-europeenne