samedi 31 décembre 2011

jeudi 29 décembre 2011

RESERVE DE MAJETE (Malawi) - Malawi: opération Arche de Noé pour une réserve décimée par le braconnage

RESERVE DE MAJETE (Malawi) - Vidée de ses animaux par les braconniers, une réserve du Malawi est progressivement repeuplée par une ONG qui veut en faire l'une des principales attractions touristiques de la région en y apportant antilopes, éléphants, léopards et lions.
Pourtant officiellement protégés depuis 1955, les 700 km2 de la réserve de Majete, au sud du pays, n'abritaient plus que quelques babouins lorsque l'organisation à but non lucratif sud-africaine African Parks Networks en a repris la gestion en 2003, pour vingt-cinq ans.
"Il n'y avait aucun contrôle, en fait. Le dernier éléphant a été braconné en 1992", alors qu'il y en avait encore plusieurs centaines dix ans plus tôt. "Aucun touriste ne venait ici, car il n'y avait plus rien, tout simplement!", raconte le directeur du parc Patricio Ndadzela.
En huit ans, African Parks, qui s'est fixé comme but la conservation des espaces naturels sur le continent, a réintroduit plus de 2.500 animaux plus ou moins gros dans cette vaste étendue de bush bordant la Shire, la principale rivière du Malawi: 742 impalas, 359 hippotragues noirs, 306 buffles, 250 éléphants, 177 zèbres, 158 phacochères, 7 rhinocéros noirs, 4 léopards...
"Majete, c'est la réussite d'une opération Arche de Noé", se félicite Peter Fernhead, le directeur général de l'organisation.
"Nous n'introduisons que des animaux qui ont déjà été présents ici", précise le ranger Fyson Suwedi. Il n'y aura donc pas de girafes ou d'autruches dans la réserve désormais clôturée et surveillée. Mais des lions sont attendus en juillet prochain.
L'arrivée du roi des animaux va permettre à Majete de proposer les "Big Five", les cinq grosses bêtes qui font saliver les touristes: lions, léopards, éléphants, rhinocéros et buffles.
Pour attirer les visiteurs, African Parks a aussi tracé des pistes, réaménagé le campement de base --d'où l'on peut désormais voir passer des éléphants en se lavant les dents--, construit un centre d'accueil avec boutique et restaurant, etc.
L'organisation a en tout investi 15 millions de dollars pour faire revivre Majete, son premier projet et sa vitrine, note le responsable des opérations Dorian Tilbury. A fonds perdus.
Car l'opération n'est pas rentable. Pour l'instant, 85% du budget annuel --un million de dollars, environ-- viennent de dons récoltés par l'organisation.
Un lodge de luxe, concédée à un opérateur privé, vient compléter le dispositif depuis quelques mois.
"Grâce au nouveau lodge, nous allons commencer à positionner cet endroit pour le tourisme international", explique M. Tilbury, qui veut aussi attirer davantage de visiteurs locaux malgré la grave crise que traverse le très pauvre Malawi. La principale ville du pays, Blantyre, n'est qu'à 70 km.
L'idée est aussi de faire vivre les populations locales, dont l'adhésion au projet est jugée essentielle.
"La plupart des gens employés ici (130 personnes, et au moins autant de contrats temporaires, ndlr) étaient probablement des braconniers. Ils devaient braconner pour la viande, car il n'y a pas d'économie dans la région", relève André Uys, le vétérinaire sud-africain qui a suivi la plupart des transferts d'animaux.
"Notre objectif est de s'assurer que la valeur générée par le parc ira aux habitants du coin, pour les habitants du coin", insiste Peter Fernhead, le directeur général d'African Parks Network.
"Nous ne croyons pas à une approche qui ne ferait de nous que des conseillers techniques. Nous voulons un mandat clair pour gérer le parc, et nous voulons être responsables", ajoute-t-il.
Les pouvoirs publics restent néanmoins présents, et sont notamment chargés du maintien de l'ordre.
L'organisation basée à Johannesburg gère désormais sur le même modèle sept parcs dans six pays --dans les deux Congos, au Malawi, au Rwanda, au Tchad et en Zambie-- et doit bientôt en ajouter un huitième au Congo.
Mais les relations avec les autorités locales ne se passent pas toujours aussi bien qu'à Majete. African Parks s'est ainsi retiré d'Ethiopie et du Soudan, et deux projets n'ont jamais vu le jour en Zambie.

http://www.20minutes.fr/article/848771/malawi-operation-arche-noe-reserve-decimee-braconnage

mercredi 28 décembre 2011

mardi 27 décembre 2011

Paris: 100 points de collecte pour recycler des sapins de Noël


Ils seront broyés et répandus au pied des massifs...
Cent points de collecte pour recycler les sapins de Noël sont installés dans les jardins parisiens jusqu'au 22 janvier, a annoncé lundi la Ville de Paris.
Les sapins ainsi récupérés seront «broyés puis répandus au pied des massifs et sur les sentiers dans les espaces verts parisiens» permettant de «limiter l’apparition d’herbes folles et de réduire l’évaporation».

Sans décoration ni emballage

«Seuls les arbres naturels et non floqués sont concernés. Le sapin de Noël doit être apporté nu, sans décoration ni sac d'emballage», a précisé la mairie.
La liste de l'ensemble des parcs et jardins participant à l’opération ainsi que l’emplacement exact des points de collecte est consultable à l'adresse internet www.paris.fr.
Quelque 15.000 sapins ont été collectés en 2007-2008, 29.000 en 2010-2011
http://www.20minutes.fr/article/848445/paris-100-points-collecte-recycler-sapins-noel

samedi 24 décembre 2011

vendredi 23 décembre 2011

Nouvelle-Zélande: deux forts séismes frappent Christchurch à une heure d'intervalle

Deux puissants séismes de magnitude 5,8 ont frappé vendredi à une heure d'intervalle la ville de Christchurch, dans le sud de la Nouvelle-Zélande, partiellement détruite en février par un tremblement de terre majeur, ont annoncé les sismologues.
Une première secousse a été enregistrée à 13H58 (00H58 GMT) à une profondeur de 4 km, puis une deuxième à 15H18 locales, à la même profondeur. Leur épicentre se situait respectivement à 26 et 16 kilomètres de Christchurch, selon l'Institut de géophysique américain (USGS).
A la première secousse, les habitants pris de panique ont fui les immeubles, les maisons et les centres commerciaux, se précipitant dans la rue alors que quatre fortes répliques étaient ressenties, ont affirmé les médias.
Aucune information n'était immédiatement disponible sur le bilan humain et matériel des deux séismes.
La télévision a annoncé que l'aéroport international avait été fermé, tandis que les communications téléphoniques et l'alimentation en électricité ont été coupées, selon la police.
"J'étais terrifié", a raconté un habitant, Jo Davis, au groupe de presse Fairfax News. "Notre poste de télévision et des verres sont tombés mais il n'y a pas eu de liquéfaction (fragilisation des sols) comme en juin, alors ça ne doit pas être si grave", a-t-il dit avant le second séisme de magnitude 5,8.
Un séisme de magnitude 6,3 avait fait 181 morts le 22 février et détruit une grande partie du centre-ville, occasionnant des dégâts matériels évalués à 20 milliards de dollars néo-zélandais (11,5 milliards d'euros).
Les sismologues avaient averti le mois dernier de l'imminence d'un nouveau séisme à Christchurch, évaluant à 46% le risque d'une secousse de magnitude 5,5 à 5,9 dans l'année à venir.
Six mois auparavant, le 4 septembre, la cité avait été secouée par un premier tremblement de terre, de magnitude 7, qui n'avait pas fait de victimes, mais causé de gros dégâts matériels. De nombreuses répliques ont depuis été enregistrées. Une réplique plus forte survenue le 13 juin avait fait un mort et aggravé les dégâts du 22 février.
Les séismes des derniers mois se sont produits sur une faille que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'à présent. L'institut de sismologie néo-zélandais GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16.000 ans, jusqu'en septembre 2010.
La Nouvelle-Zélande, située sur la Ceinture du feu du Pacifique, à la frontière des plaques tectoniques australienne et du Pacifique, enregistre jusqu'à 15.000 secousses par an.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/23/1246444-nouvelle-zelande-deux-forts-seismes-frappent-christchurch-a-une-heure-d-intervalle.html

Catastrophes naturelles 2010 - 2011, et renversement des Pôles.

lundi 19 décembre 2011

Le boom du solaire va se lire sur les factures d'électricité

Après la hausse des prix du gaz, une autre mauvaise nouvelle pour la facture énergétique des Français est tombée vendredi: la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a prévenu qu'une taxe sur l'électricité grimpera après 2012 en raison du boom des panneaux solaires.
Le gendarme des marchés du gaz et de l'électricité estime en effet que la "contribution au service public de l'électricité" (CSPE), prélevée sur les factures, rapportera l'an prochain 1,3 milliard d'euros de moins que les charges qu'elle est censée compenser, un manque à gagner qui devra être rattrapé les années suivantes.
Cette taxe a été instaurée en 2003 pour couvrir les dépenses d'EDF résultant de ses missions de service public, comme le soutien aux énergies renouvelables, le surcoût lié à la production d'énergie dans les îles, ou certaines mesures sociales.
Or, les charges liées au énergies alternatives ont explosé ces dernières années, surtout en raison du boom du solaire.
Le développement de cette énergie "propre" a été fortement encouragé par les pouvoirs publics dans le cadre de l'objectif du Grenelle de l'environnement visant à porter à 23% d'ici 2020 la part des renouvelables dans la consommation d'énergie nationale.
Mais le décollage a été si fulgurant que le gouvernement a été contraint de donner un coup de frein brutal au printemps, en revoyant les mécanismes de soutien à la filière pour mettre fin aux effets d'aubaine.
Depuis, les prix de rachat auxquels EDF doit racheter la production d'électricité photovoltaïque ont été abaissés à deux reprises.
Malgré tout, d'après la CRE, les charges de service public de l'électricité grimperont à 4,3 milliards d'euros en 2012, soit 60% de plus qu'en 2010, toujours à cause du "développement très dynamique de la filière photovoltaïque", qui devrait à elle seule peser à hauteur de 1,5 milliard d'euros, soit un tiers du total.
Du coup, les experts de la CRE estiment que pour compenser cette envolée, la CSPE devrait être relevée à 13,7 euros le mégawattheure (MWh), contre 9 euros actuellement, soit une augmentation de 50%... Elle pèserait alors 11% de la facture électrique moyenne d'un foyer.
Or, l'Etat a déjà décidé de maintenir la taxe à 9 euros jusqu'à fin juin 2012, puis de l'augmenter à 10,5 euros/MWh jusqu'au 31 décembre 2012, ce qui est nettement insuffisant d'après les calculs de la CRE.
Du coup, cela devrait entraîner un "défaut de compensation" à la charge d'EDF d'environ 1,3 milliard d'euros, prévient le gendarme de l'énergie, qui souligne que ce trou "devra être couvert par la CSPE au cours des prochaines années", comme le prévoit la réglementation.
Cette problématique n'est pas nouvelle. La CRE tire la sonnette d'alarme depuis plusieurs années. La CSPE n'avait pas bougé entre 2004 et 2010, restant fixée à 4,5 euros le mégawattheure. C'est sur l'insistance de la commission que l'Etat s'est résolu à l'augmenter à deux reprises cette année, la faisant passer à 7,5 euros en janvier, puis à 9 euros en juillet.
Malgré cette mauvaise nouvelle pour les consommateurs, qui s'ajoute à la hausse de 4,4% des prix du gaz le 1er janvier, certains ménages bénéficieront d'un double coup de pouce l'an prochain.
D'une part, les tarifs sociaux du gaz et de l'électricité, qui ne bénéficient pour l'instant qu'à 600.000 ménages (alors que les foyers éligibles sont estimés entre 1,5 et 2 millions) seront désormais attribués automatiquement à ceux qui remplissent les critères.
De plus, le tarif social du gaz va être renforcé, avec une augmentation de 10% de la réduction offerte aux bénéficiaires sur leurs factures de gaz. Elle passera ainsi à 156 euros par an au maximum.
http://www.20minutes.fr/article/844126/boom-solaire-va-lire-factures-electricite

samedi 17 décembre 2011

Départs en vacances : attention aux chutes de neige

Le top départ des vacances de Noël sera officiellement lancé samedi 17 décembre après la classe. Cependant les premiers départs en vacances seront ressentis dès vendredi 16 décembre dans l'après-midi. Ils viendront s'ajouter à la circulation habituelle de ce jour de semaine qui génère d'importants bouchons récurrents sur l'ensemble des axes en milieu urbain : rocades, axes radians, réseau secondaire.
samedi 17 décembre est classé VERT au niveau national et ORANGE sur la moitié Est du pays
dimanche 18 décembre est classé VERT au niveau national

Dans le sens des retours :
vendredi 16 décembre est classé VERT au niveau national
samedi 18 décembre est classé VERT au niveau national
dimanche 18 décembre est classé VERT au niveau national

De la neige jusqu'à samedi dans les Alpes


Mais gare aux intempéries. Depuis jeudi matin, il est tombé 40 à 70 cm de neige vers 2.000 m en Savoie et Haute-Savoie, avec des risques d'avalanches dans plusieurs massifs (Mont-Blanc, Beaufortain, Vanoise, Haute-Tarentaise, Haute-Maurienne et Maurienne). Les chutes de neige vont persister au cours de la journée de vendredi et la nuit suivante. Vers 2.000 m, les cumuls de neige atteindront un mètre sur la plupart des massifs et jusqu'à 1,50m sur le massif du Mont-Blanc. Selon Météo-France, certains secteurs routiers d'altitude, voire quelques habitations dans les hautes vallées de Savoie et du Mont-Blanc, "seront
menacés".
http://lci.tf1.fr/france/bison-fute-un-peu-d-orange-et-beaucoup-de-vert-6880461.html

vendredi 16 décembre 2011

Un cargo s'échoue au sud de la Bretagne

Un cargo battant pavillon maltais transportant du ballast s'est échoué à cause de la tempête près de la côte sud de la Bretagne, non loin de la ria d'Etel (Morbihan) en provoquant une pollution du rivage, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la préfecture maritime de Brest.

Le plan POLMAR a été déclenché quand une fuite d'hydrocarbures a été constatée sur l'une des cuves formant une nappe d'1 km sur 5 m se dirigeant vers la plage d'Erdeven, entre Lorient et la presqu'île de Quiberon, selon un communiqué de la préfecture du Morbihan.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/16/97001-20111216FILWWW00205-un-cargo-s-echoue-au-sud-de-la-bretagne.php

mardi 13 décembre 2011

Tempête au nord entre ce lundi soir et mardi

Un vaste système dépressionnaire s'étend de l'Atlantique à la Scandinavie en passant par la France. Dans ce contexte particulièrement agité, une perturbation très active traverse le nord de la France entre lundi soir et mardi après-midi. Elle s'accompagne de vents tempétueux sur les régions voisines de la Manche mais également de vent très forts dans l'intérieur des terres, entre le Poitou et le Nord-est.
Voici la chronologie et les principales caractéristiques de cet épisode tempétueux :



Lundi en fin d'après-midi, le vent se renforce très rapidement en Bretagne avec des rafales qui atteignent déjà les 100 km/h en rafales. Dans le courant de la soirée ces vents tempétueux se généralisent l'ensemble des côtes de la Manche avec des rafales qui peuvent dépasser les 120 à 130 km/h sur les caps et côtes exposés.

Dans la nuit de lundi à mardi, ce très fort coup de vent balaie les régions s'étendant des Charentes aux Ardennes en passant par le bassin parisien. Le long du littoral vendéen, des rafales à 130 km/h sont possibles. Dans l'intérieur des terres, si les rafales les plus fortes ne devraient pas dépasser les 100 km/h, la prudence est néanmoins de mise.
Mardi matin, ce fort coup de vent atteindra les Charentes, la région Centre et la Lorraine ainsi que l'Alsace. Même si les rafales de vent seront globalement moins fortes sur cette zone, la vigilance s'impose sur les plateaux et reliefs exposés aux vents d'ouest avec des pointes à 110 km/h très ponctuelles qui peuvent survenir, voire plus près des plus hauts sommets vosgiens.

Par la suite, le vent faiblira nettement sur les zones concernées par ce communiqué spécial mais continuera de souffler modérément (entre 50 et 80 km/h des terres aux côtes).

A noter un avis de fort coup de vent à tempête sur les zones littorales avec des vagues qui peuvent atteindre entre 4 et 8 mètres au large, notamment sur sud Bretagne et nord-Cotentin. Avec des coefficients de marée moyennement élevés (autour de 80), si aucun risque de surcote n'est attendu, la prudence est de rigueur dans les zones portuaires avec un risque de submersion de digues.

Retrouvez le temps sur votre commune, heure par heure, sur votre téléphone au 32.01*

http://www.google.fr/url?url=http://actualite.meteoconsult.fr/actualite/meteo/tempete-au-nord-entre-ce-lundi-soir-et-mardi_14766_2011-12-11.php&rct=j&sa=X&ei=uAHmToPJOMPMhAfvx4j5AQ&ved=0CDQQ-AsoAjAA&q=m%C3%A9t%C3%A9o&usg=AFQjCNHSOjOc-3cef-QikrJAd9dV-LT6Yg

lundi 12 décembre 2011

Météo. Des vents violents attendus dès ce lundi soir

Le temps sera ensoleillé aujourd'hui sur la majeure partie du pays... avant l'arrivée en soirée par la Bretagne d'une nouvelle perturbation accompagnée de vents violents.
Après les fortes pluies de cette nuit de dimanche à lundi, la perturbation pluvieuse finit de traverser le sud et l'est du pays dans la journée. Les éclaircies reviendront plus à l'ouest, avec parfois de belles apparitions du soleil. Des averses circuleront en bordure de Manche sous un vent de sud-ouest modéré.
Des rafales jusqu'à 110km/h
Puis, à nouveau en fin d'après-midi, sous un vent de plus en plus fort, une nouvelle perturbation pluvieuse s'annoncera rapidement sur la Bretagne pour s'étendre ensuite à tout le nord-ouest et le nord. Les vents se renforceront nettement en soirée sur ces régions, les rafales atteignant parfois 110km/h.
Les températures minimales sont en légère hausse, avec généralement 4 à 8 degrés (localement 1 à 3 dans l'intérieur de la Bretagne).
Restrictions de circulation sur le pont de Saint-Nazaire
En Loire-Atlantique, des restrictions de circulaiton sur le pont de Saint-Nazaire sont annoncées. Pour des vents supérieurs ou égaux à 80 km/h, la circulation est interdite aux véhicules tractant remorque ou caravane, aux deux roues, déconseillé aux véhicules de grande hauteur. La vitesse est limitée à 50 km/h avec interdiction de dépasser pour les autres véhicules. La circulation s'effectuera sur une seule voie dans chaque sens. Renseignements supplémentaires auprès du PC routes du conseil général au tél. 02 51 82 62 62.

Climat : la planète s’échauffe les esprits s’essoufflent encore

Au treizième jour de cette réunion, l’incertitude était totale sur l’issue des débats, qui devaient initialement s’achever vendredi.
«Un ensemble de décisions équilibrées et crédibles» est désormais à portée de main, a lancé Maite Nkoana-Mashabane, ministre sud-africaine des Affaires étrangères. Il n’est «pas parfait, mais ne laissons pas la perfection être l’ennemi du bien.» L’objectif de la communauté internationale est de limiter la hausse de la température de la planète à +2°C pour éviter un emballement de la machine climatique.
Un projet de texte, âprement débattu toute la journée, propose notamment de s’engager vers un accord incluant tous les pays -- contrairement au protocole de Kyoto qui ne concerne que les industrialisés -- qui serait adopté en 2015. Mais la date de son entrée en vigueur et sa nature juridique restaient encore discutées.
Nombre de ministres, négociateurs ou militants d’ONG avaient déjà quitté les lieux dans l’après-midi pour attraper un avion, laissant un centre de conférences - jusqu’ici animé par les milliers de délégués et militants - étrangement calme.
Ceux qui restaient s’inquiétaient toutefois que le retard pris par les discussions n’empêchent finalement un accord. L’hypothèse d’une suspension pure et simple des négociations comme ce fut le cas en 2000, lors de la Conférence climat de La Haye, était également évoquée.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2011/12/11/climat-la-planete-s-echauffe-les-esprits-s-essoufflent-encore

dimanche 11 décembre 2011

26% des glaciers français ont disparu en quarante ans

Une étude démontre que la couche de glace dans les Alpes françaises a perdu un quart de sa surface depuis les années 1960...
La surface des glaciers des Alpes françaises a reculé en moyenne de 26% lors des quarante dernières années, selon une étude de chercheurs français présentée lors de la réunion annuelle de l'American Geophysical Union (AGU) qui se tient à San Francisco en Californie. «Le recul des glaciers s'est fortement accéléré lors des 25 dernières années réduisant l'étendue de la couche de glace à 270 km2 vers la fin des années 2000, soit une perte moyenne de 26% sur les 40 dernières années», selon l'étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Savoie et de celle de Grenoble (Isère).

«Dans le massif de Belledonne, les glaciers ont quasiment disparu»

Alors que la superficie des glaciers dans les Alpes françaises se chiffrait à environ 365 km2 vers la fin des années 1960 et le début des années 1970, elle était réduite à environ 340 km2 en 1985-1986, ont précisé les chercheurs sur la base d'un nouvel inventaire réalisé à partir de cartes topographiques récentes et d'images satellitaires. Les nouveaux chiffres font aussi ressortir un recul plus important dans les massifs situés dans le sud des Alpes françaises, comme les Ecrins et Belledonne, caractérisés par une altitude moins élevés que le massif du Mont-Blanc, selon un résumé publié sur le site internet de la réunion. «Dans le massif de Belledonne, située sous les 3.000 mètres d'altitude, les glaciers ont quasiment disparus», ajoute l'étude. Dans le massif des Ecrins, le recul des glaciers a été trois fois plus important que dans celui du Mont-Blanc culminant à 4.810 m.
Cette différence vient vraisemblablement du fait qu'il y a moins de précipitations sur les massifs moins élevés dans le sud, où il fait également plus chaud. En Autriche, les glaciers ont connu cet été leur plus fort rétrécissement depuis la canicule de 2003, en raison notamment de faibles chutes de neige l'hiver dernier, avait indiqué en octobre l'institut autrichien de météorologie ZAMG. La couche du glacier Goldbergkees dans le massif du Sonnblick, près de Salzbourg, par exemple, a perdu deux mètres d'épaisseur et près de 7% de sa masse. Habituellement, les glaciers rétrécissent pendant les mois d'été, mais se reconstituent pendant les mois d'hiver, selon le ZAMG. Au cours des dernières années toutefois, une bonne part de la glace qui a fondu ne s'est pas reconstituée.
http://www.20minutes.fr/article/838378/26-glaciers-francais-disparu-quarante-ans

vendredi 9 décembre 2011

jeudi 8 décembre 2011

Quinze éco-gestes pour fêter Noël durablement

En ces périodes de fêtes, la tendance est trop souvent au gaspillage. Emballages, papiers cadeaux, nourriture... Quinze conseils pour un réveillon respectueux...
J’envoie des invitations virtuelles
Le traditionnel carton d’invitation, arrivant dans notre boîte aux lettres quelques semaines avant le jour J, a comme un arrière goût de carbone. Papier, encre, timbre, transport, tout cela est-il vraiment indispensable? À l’ère d’Internet, choisissez une invitation électronique qui vous ressemble, créative, personnalisée. Pensez-y également au moment d’envoyer vos vœux pour la nouvelle année…

Je pense au covoiturage
Le grand jour est arrivé! Dans l’excitation n’oubliez pas vos bonnes habitudes: le covoiturage. Vous n’êtes peut-être pas la seule personne de votre région à vous rendre à la soirée. Partir à plusieurs permet de débuter la fête plus tôt, de faire parfois plus ample connaissance et de passer un moment convivial sur la route. Si vous organisez vous-même la soirée: pensez à mettre en relation les personnes habitant à proximité et qui ne se connaissent peut-être pas. Vous partez très loin? Pensez au train! Plus économe pour votre porte-monnaie… et pour la planète!
Je crée une décoration de table durable
Oubliez la nappe en papier et les couverts jetables: après de brefs services rendus, ils viendront alourdir la poubelle qui n’en a pas vraiment besoin à cette période. Sortez la nappe et les serviettes en tissu, votre beau service de table et optez pour une décoration naturelle: raphia, pommes de pin, noix, bâtons de cannelle, houx et cynorhodons pour une touche colorée et de saison à votre table.

Je concocte un menu local et de saison
En cette période de fêtes de nombreux produits proposés sur les étals ont parcouru de nombreux kilomètres pour arriver jusqu’à dans notre assiette. Les fraises en décembre sont une aberration écologique (et gustative !), mais qui pense à regarder l’origine des crevettes, jus d’orange et autres ananas? Dans votre région, de nombreux producteurs proposent des merveilles produites et transformées sur place: encouragez l’économie locale et limitez l’empreinte carbone de votre repas de fête.
Je n’ai pas les yeux plus gros que le ventre
D’où vient cette crainte de «ne pas avoir assez» au moment de prévoir le repas du réveillon? Soyons réalistes, chaque année les restes du repas viennent engorger notre frigo ou pire, nos poubelles. Prévoyez des quantités justes et raisonnables! Si chacun souhaite apporter sa contribution au repas, pensez à donner des consignes claires: l’un prévoit l’entrée (et juste l’entrée), un autre s’occupe des boissons, etc. Cette année, c’est promis, le tube de citrate de bétaïne restera dans les placards.

Plus de conseils pour un Noël écolo

http://www.20minutes.fr/article/838130/quinze-eco-gestes-feter-noel-durablement

mercredi 7 décembre 2011

MANILLE - De Manille à Delhi, le succès de la "bouteille solaire" dans les bidonvilles

Fichée dans le toit, une bouteille en plastique remplie d'eau se transforme en ampoule économe et écolo et inonde de lumière naturelle les cahutes des bidonvilles de Manille, Delhi ou Rio.
Un chef d'entreprise philippin, Illac Diaz, a entrepris de développer dans les quartiers pauvres de son pays l'invention de l'ingénieur brésilien Alfredo Moser.
Une simple bouteille usagée d'un ou deux litres de soda fait l'affaire. Elle est remplie d'eau et de l'eau de Javel est ajoutée pour prévenir la formation de bactéries et garantir la pureté et la transparence du liquide.
Il faut ensuite percer le toit de zinc ou de tôle des masures pour la fixer, une petite manipulation qui ne demande pas un savoir-faire complexe, et d'un coût modique que la fondation MyShelter (mon refuge) créée par Illac Diaz finance grâce à des dons.
Le "Litre de lumière" (Isang Litrong Liwanag), se fonde sur les principes élémentaires de la réfraction de la lumière: exposées au soleil, les bouteilles produisent une intensité lumineuse équivalente à une ampoule de 50 watts.
"C'est une révolution populaire qui utilise une technologie simple et bon marché", clame Illac Diaz.
Les bouteilles ne permettent pas de se priver de toute source de lumière artificielle puisqu'elles n'éclairent que le jour. Mais elles réduisent drastiquement la facture énergétique de populations indigentes.
Le projet est parti de San Pedro, un bidonville de la capitale philippine où des milliers de gourbis adossés les uns aux autres sont fréquemment plongés dans le noir, y compris le jour, à cause de coupures de courant, ou faute d'argent.
Monico Albao, 46 ans, a installé cinq bouteilles sur le toit de la petite maison qu'elle partage avec son mari, leur fille de 22 ans et leur petit-fils de deux mois.
"J'ai divisé par deux ma facture d'électricité. L'argent que nous économisons, nous le dépensons en nourriture ou en vêtements pour mon petit-fils", explique-t-elle.
"Litre de lumière"
Le concept est également écolo, puisque chaque bouteille permet d'économiser 17 kilos de CO2 par an, affirme Diaz, invité au sommet de Durban (Afrique du Sud) sur le climat.
"Si vous multipliez ce chiffre par un million, vous obtenez le bénéfice pour l'environnement d'une turbine éolienne, mais le fonctionnement de celle-ci est plus onéreux", fait-il valoir.
L'homme s'avoue "sidéré" par le succès de son idée qui s'est propagée comme une traînée de poudre à la surface du globe grâce à un clip posté sur YouTube et un marketing agressif sur les sites sociaux.
"Notre concept originel s'arrêtait aux Philippines. On ne pensait pas qu'il serait possible de le faire à cette échelle", dit-il.
Plus de 15.000 bouteilles ont été installées jusqu'ici dans les bidonvilles de la périphérie de Manille, et 10.000 supplémentaires devaient l'être cette semaine par une armée de bénévoles.
Quelque 100.000 autres doivent aller à Cebu, la deuxième ville du pays, en décembre. L'initiative a déjà essaimé en Inde, en Afrique du Sud, au Vietnam, au Népal, au Mexique, en Colombie et jusque sur l'île de Vanuatu, dans le Pacifique.
Le concept va à l'encontre du modèle défendu par l'ancien président américain Al Gore, qui promeut un recours aux énergies propres dans les pays en voie de développement, comme les éoliennes et les panneaux solaires, observe Diaz. "C'est très cher et peu de gens en bénéficient réellement", affirme-t-il.
Il y a une dizaine d'années. Des scientifiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) (Etats-Unis) s'étaient également intéressés à l'innovation, mais le travail de Diaz a été salué par les Nations unies pour avoir permis sa distribution massive.
Sur un an, il ambitionne d'aider un million de personnes dans son pays via sa fondation MyShelter. Sans compter les installateurs de bouteilles, un nouveau métier qui a le vent en poupe à Manille.
http://www.20minutes.fr/societe/836800-manille-delhi-succes-bouteille-solaire-bidonvilles

vendredi 2 décembre 2011

Fukushima: le béton de l'enceinte de trois réacteurs sans doute entamé

Le combustible du réacteur 1 a entièrement fondu...
Le combustible nucléaire qui se trouvait dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale accidentée de Fukushima a rongé une partie du béton de l'enceinte de confinement, sans toutefois traverser la coque en acier, selon des hypothèses de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco).

Le combustible du réacteur 1 a entièrement fondu

Dans un rapport d'analyses rendu public mercredi soir, Tepco explique que ses nouveaux calculs laissent supposer que le combustible du réacteur 1 a entièrement fondu, percé la cuve sous pression et est tombé sur le plancher en béton de l'enceinte de confinement, le traversant sur une profondeur qui pourrait atteindre 65 centimètres. Le combustible fondu se trouverait ainsi par endroits à 37 centimètres de la coque en acier, elle-même entourée d'un bâtiment de béton reposant sur une dalle de 7,6 mètres d'épaisseur. Une partie du combustible des deux autres réacteurs -- les réacteurs 2 et 3 -- a également fondu en partie, percé la cuve sous pression et commencé de tomber sur le béton, le rongeant sur quelques centimètres. Tepco estime cependant que grâce à l'eau déversée, le processus d'érosion du béton est stoppé.
L'opérateur ne peut pour le moment qu'échafauder des hypothèses à partir de simulations informatiques, sur la base de diverses mesures effectuées par des instruments de télécontrôle. Nul ne peut se rendre compte de visu de l'état réel des réacteurs, à cause de rayonnements si élevés qu'ils interdisent à l'homme d'approcher le coeur des installations. Il faudra des années avant d'y parvenir.

Une aggravation n'est pas totalement écartée en raison des risques sismiques

Les réacteurs 1, 2 et 3, les plus endommagés sur les six de Fukushima Daiichi, ont été victimes d'une perte totale de système de refroidissement à cause du tsunami du 11 mars, ce qui a entraîné la fusion du combustible et des explosions d'hydrogène qui ont soufflé les bâtiments supérieurs, projetant d'énormes quantités de matières radioactives dans l'environnement.
La situation est désormais à peu près stabilisée et la température des réacteurs maintenue sous 100 degrés, mais une aggravation n'est pas totalement écartée en raison des risques sismiques permanents dans la région. Cet accident atomique, le pire depuis celui de Tchernobyl en 1986, a forcé des dizaines de milliers de personnes à abandonner leur domicile situé à moins de 20 km du complexe, et poussé au total 150.000 résidents de la préfecture de Fukushima à déménager.

http://www.20minutes.fr/monde/japon/834396-fukushima-beton-enceinte-trois-reacteurs-doute-entame

jeudi 1 décembre 2011

Climat: L'Organisation météorologique mondiale tire la sonnette d'alarme

Les quinze dernières années ont connu des records de température et 2011 sera parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées...
La planète continue de se réchauffer et 2011 comptera parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées, ont indiqué mardi les Nations unies dans un nouveau rapport publié alors que les délégués de près de 200 pays sont réunis depuis lundi à Durban dans le cadre du sommet annuel sur le climat. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), les treize années les plus chaudes dans le monde ont été enregistrées depuis 1997, année de la conclusion du protocole de Kyoto.

Le climat 2011 marqué par la Nina

La hausse des températures a d'ores et déjà favorisé des conditions climatiques extrêmes, qui accroissent l'intensité des sécheresses et de précipitations ici et là à travers le monde, lit-on dans le rapport. «Notre expertise est solide et prouve sans aucune ambiguïté que le monde se réchauffe, et que ce phénomène est dû aux activités de l'homme», a déclaré le secrétaire général adjoint de l'OMM, Jerry Lengoasa.

Cette année, le climat de la planète a été fortement
sous l'influence du phénomène climatique appelé La Nina - généralement associé à une météo extrême dans la région Asie-Pacifique mais aussi en Amérique du Sud et en Afrique. La Nina est apparue de manière inattendue dans la zone tropicale du Pacifique au second semestre 2010 et est associée de près à la sécheresse constatée en Afrique de l'Est et aux Etats-Unis, ainsi qu'à de graves inondations dans d'autres régions du monde.

Les gaz à effet de serre ont atteint un niveau record

Autre mauvaise nouvelle, «les concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère ont atteint un nouveau niveau record», a expliqué le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. «Ils se rapprochent rapidement d'un niveau entraînant une hausse de 2 à 2,4° Celsius de la température moyenne mondiale, hausse qui, selon la communauté scientifique, pourrait déclencher des modifications de grande ampleur et irréversibles sur notre Terre, dans sa biosphère et dans les océans», a prévenu Michel Jarraud.
Des scientifiques des Nations unies ont averti ce mois-ci dans un autre rapport qu'une augmentation du nombre de canicules était quasi certaine à travers le monde, et que le réchauffement s'accompagnerait vraisemblablement d'un surcroît d'inondations, de cyclones plus puissants et de coulées de boues plus nombreuses, mais aussi de sécheresses plus intenses.
L'Organisation de coopération de développement économiques (OCDE) estime pour sa part que la moyenne des températures mondiales pourrait augmenter de 3 à 6° Celsius d'ici la fin du XXIe siècle, si les Etats ne freinent pas le niveau d'émissions de GES. La fonte des glaciers et la hausse du niveau des mers s'accompagneront de destructions sans précédent et certains micro-Etats insulaires risquent de disparaître, ajoute l'OCDE.
http://www.20minutes.fr/article/832948/climat-organisation-meteorologique-mondiale-tire-sonnette-alarme

mercredi 30 novembre 2011

La maison écolo qui se chauffe pour 50 € par an

Discrètement posée sur les collines de Nîmes, cette petite maison en bois réalise de sacrées performances énergétiques. Elle obéit à bon nombre de préceptes écologiques et le coût pour la chauffer est dérisoire. Pour l’exemple, la Capeb 30 y organisait hier une visite, ouverte aux professionnels et au grand public, dans le cadre de la sixième édition de la Semaine de la construction saine.
La construction de cette maison de 72 m2 il y a deux ans sur une jolie parcelle de 2 000 m 2 n’a coûté que 80 000 € à sa propriétaire, Catherine Serre. Enseignante en arts appliqués au lycée des métiers Mistral, celle-ci a tout de même assuré à peu près 40 % de la réalisation en autoconstruction, ce qui, évidemment, permet de belles économies.
"Je me suis occupée du gros œuvre, des enduits intérieurs, de l’électricité, de la plomberie", détaille-t-elle. Le reste, c’est l’entreprise spécialisée Domabois qui l’a exécuté : la structure, la toiture et les bardages en bois (du pin douglas du centre de la France), les murs constitués de caissons de bois garnis de ouate de cellulose soufflée, les panneaux de fibres de bois en isolation extérieure.
Chauffée pour l'hiver avec une stère de bois
"Je me suis chauffée l’hiver dernier avec un stère de bois, soit à peu près 50 €. Un feu tous les quatre jours suffit. Faire des économies d’énergie, c’est en soit une démarche écologique", revendique la propriétaire face aux baies vitrées qui font le plein des rayons du soleil bas de l’hiver.
Une démarche parfaitement globale, puisque, outre le chauffage au bois (un poêle en situation centrale dans un logement ouvert favorisant la circulation de la chaleur), l’habitation, posée sur des pilotis habillés de pierre sèche, est équipée de panneaux solaires thermiques pour l’eau chaude sanitaire, de toilettes sèches, d’un système de récupération de l’eau de pluie (pour le jardin)...
Et bientôt d’un système de phyto épuration pour traiter les eaux usées (hors WC). La totale quoi.
Une maison bioclimatique, en pierre du Pont du Gard et paille, à Saint-Bonnet-du-Gard, sera ouverte à la visite vendredi, à 14 heures. Réservations au 04 66 28 87 87. Covoiturage possible depuis Nîmes.
http://www.midilibre.fr/2011/11/29/la-basse-conso-a-1-600-eur-le-m2,422976.php

dimanche 20 novembre 2011

Orages : 4 départements en vigilance orange

Deux départements du Languedoc-Roussillon, l'Aude et les Pyrénées-Orientales, ainsi que la Corse-du-Sud et la Haute-Corse sont en vigilance orange en raison de "fortes précipitations orageuses", a annoncé dimanche Météo France. Selon Météo France, la situation pluvio-orageuse est "très localisée", mais nécessite "une vigilance particulière comte tenu de son intensité, des risques de stationnarité des orages et de la topographie des zones concernées".
Les pluies orageuses vont atteindre l'est du Roussillon dimanche soir et l'est de la Corse durant la journée de lundi. En cas d'orages, la vigilance orange invite notamment à limiter les déplacements et à éviter d'utiliser le téléphone et les appareils électriques.
Le centre de la station balnéaire de Banyuls-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales, s'est retrouvé sous les eaux dans la nuit de samedi à dimanche à cause d'un violent orage qui a également touché Cerbère, aux portes de l'Espagne, ont indiqué les pompiers. L'eau a recouvert les rues, montant jusqu'à mi-cuisse, inondant les rez-de-chaussée des habitations et des commerces et forçant les pompiers à intervenir au total 35 fois pour évacuer les habitants ou les transférer à l'étage. Les intempéries ont également provoqué des dégâts sur les routes et des chutes de pierres, ont dit les pompiers.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/orages-4-departements-en-vigilance-orange-6831858.html

mercredi 16 novembre 2011

Pékin dessale l'eau de mer pour approvisionner ses 20 millions d'habitants

Des centaines de kilomètres de canalisation vont être installés pour relier la capitale chinoise aux usines de désalinisation...
D’ici cinq ans, Pékin pourrait être alimentée en eau de mer dessalée pour répondre à la demande croissante de ses habitants en eau, rapporte China Daily. Un projet vient d’être lancé par les autorités chinoises afin de relier la capitale à une nouvelle station de désalinisation située dans la baie de Bohai, grâce à des pipelines de 230km. La station coûtera 430 millions de yuans (48,9 millions d’euros) et devrait produire 100.000 mètres cubes d’eau par jour en 2012, puis un million de mètres cubes d’ici à 2015.
Il existe déjà 65 usines de dessalement en Chine, qui fournissent plus de 600.000 mètres cubes d’eau par jour. Mais avec une demande en eau potable qui avoisine les trois millions de mètres cubes quotidiens, Pékin a besoin de nouvelles sources. Toutefois, le dessalement de l’eau de mer présente l’inconvénient d’être très coûteux en énergie, et pourrait faire considérablement augmenter le prix de l’eau.
Autre inquiétude soulevée par ce projet: la pollution de la baie de Bohai, victime d’une marée noire en juin dernier, se retrouvera-t-elle dans les eaux de Pékin? Selon un expert de l’université de Tsinghua, rien à craindre: l’eau sera retraitée et ne présentera pas de risques pour la population.
http://www.20minutes.fr/article/823616/pekin-dessale-eau-mer-approvisionner-20-millions-habitants

samedi 5 novembre 2011

jeudi 3 novembre 2011

Ils ont fait leur révolution verte

Grenelle ou pas, certains ont franchi le pas tout seul : mariage 100% bio, couches lavables, produits de beauté faits maison, plantations sauvages dans les capitales européennes... voici quelques exemples d'initiatives personnelles qui, à défaut de changer la face du monde, ont au moins bouleversé leur quotidien.

A voir sur ce lien.....
http://lci.tf1.fr/developpement-durable-environnement/ils-ont-fait-leur-revolution-verte-6802150.html

mercredi 2 novembre 2011

La réduction des émissions de carbone dans l'air du temps

L'empreinte écologique de l'aéronautique et la responsabilité des compagnies aériennes dans les pollutions diverses de l'atmosphère et le réchauffement climatique étaient en débat au Festival du Vent de Calvi...
Passionnante discussion dans le cadre du Festival du vent de Calvi sur l'empreinte écologique de l'aéronautique, comprenez la responsabilité des compagnies aériennes dans les pollutions diverses de l'atmosphère et le réchauffement climatique. Une bonne occasion d'entendre des acteurs convaincus, responsables certes de nuisances lourdes, mais engagés dans plusieurs combats contre les pollutions avec parfois les moyens du bord.

«Si le trafic devait doubler voire tripler, les effets des trainées seraient catastrophiques»

Le président de Air Corsica, partenaire historique du Festiventu, Philippe Dandrieux n'a pas été le moins déterminé à s'exprimer sur la responsabilité des transporteurs aériens et à engager sa compagnie sur la réduction de la consommation de carburant. Avec quatre Airbus A330 et sept ATR (avion de transport régional) de capacité inférieure, Air Corsica a des résultats prometteurs. Les ATR volent plus bas, moins vite, et sont économes en carburant «en raison» selon Dominique Dumas, dirigeant du constructeur, «de la technologie du turbo propre qui permet d'économiser 50 % de la consommation d'un petit jet sur une même ligne.» Pour les Airbus, Philippe Dandrieux a expliqué que «sur un vol Ajaccio-Marseille, qui dure 50 minutes, des corrections de route et d'approche, permettaient aux pilotes de gagner 5 minutes et d'économiser 10% de carburant. De même, les changements de moteurs anciens permettent à chaque fois d'économiser encore 10% supplémentaires».
Les chiffres clés de l'empreinte écologique de l'aérien semblent encore approximatifs et discutés: responsable de 2 à 3% des émissions de CO2 pour les uns, plutôt 5 à 6% pour d'autres. Ce qui apparait clairement, c'est que ces estimations ne prennent pas non plus en compte les jolies «trainées de condensation» dans le ciel qui émerveillent souvent les enfants, mais contribuent aussi au réchauffement climatique. Globalement au niveau mondial, on s'attend au minimum à un doublement du trafic en 2025. Et en conséquence à une courbe identique en trafic passagers comme sur l'empreinte écologique. Il y a donc bien urgence à améliorer la consommation, la masse, en construisant des avions plus légers, mais aussi l'administration et la gestion des vols et des routes.
Pour Pierre Caussade, en charge du développement durable chez Air France, «si le trafic devait doubler voire tripler, les effets de ces trainées seraient catastrophiques. Elles sont liées au degré d'humidité dans l'air. Il y a donc heureusement des jours où il n'y en a pas. Mais le bon moyen de les éviter serait d'informer les compagnies aériennes suffisamment à l'avance, du taux d'humidité dans l'air, de sorte que les avions voleraient plus haut ou plus bas...» «Nous avons en effet une mauvaise connaissance et peu de données sur les trainées. Airbus, Air France et Météo France ont engagé un programme de travaux du nom de «Mosaïc». On sait, a dit Raphaël Shaffield, marketing manager chez le constructeur européen, que c'est un domaine dans lequel on peut agir. La durée de vie d'une trainée est au pire d'une journée, alors que les gaz à effets de serre dispersés dans l'atmosphère durent au moins une centaine d'années, plus pour certains».

Le train vivement critiqué

Laurent Magnin, président de la compagnie XL Airways a tenu un discours plus passionné et un peu plus «politique»: «Les consommateurs ont changé. Ils ont bougé et ils ont fait bouger les choses dans l'aérien. Plus les chiffres seront précis, mieux on se portera. Il faut fixer des règles de conduite identiques à l'ensemble des opérateurs. Actuellement, les compagnies paient des taxes dans certains pays, pas dans d'autres ! En vérité, c'est un gouvernement mondial sur la pollution dont nous avons besoin».
«En Europe, il y a plus de cinquante compagnies régionales. Chaque jour, la réduction du poids des sièges fait gagner 150 kilos à chaque vol dans chaque avion et produit des effets positifs. En outre les ATR présentent de nombreux avantages: ils ne volent pas sur de longue distance, pas en haute altitude, ni à grande vitesse». Dominique Dumas poursuit en rappelant qu'avec l'aérien, «on peut se satisfaire de trois ou quatre liaisons quotidiennes sur une ligne alors que sur le même trajet, le train propose une liaison toutes les heures pour des raisons de fréquence de desserte. Or, un TGV, c'est l'équivalent en passagers d'un 747. En vitesse de croisière, il produit beaucoup plus de bruit qu'un Airbus au décollage, l'emprise au sol et l'impact sur l'environnement ne sont pas négligeables, et la SNCF ne vous dira jamais quels sont les volumes d'herbicides qu'elle utilise pour l'entretien des voies». Laurent Magnin (XL Airways) considère que «on nous a enfumé avec toutes les comparaisons entre l'avion et les autres moyens de transport. Comme nous sommes confrontés à la défense d'intérêts, il faut mettre en place des moyens de comparaison indépendants. Y compris pour nous permettre, à nous transporteurs, d'être mieux informés. Les poids lourds par exemple, polluent quotidiennement de façon inouïe. La comparaison entre TGV et moyens porteurs comme les ATR, sur des distances courtes, ne me parait pas pertinente. Si on veut faire des comparaisons utiles, il faut analyser tout le champ d'impact de chaque moyen de transport, de sa conception à son démantèlement».
Jean-Stéphane Dévisse, de WWF, lui, «n'attend pas beaucoup des chiffres fournis par des défenseurs d'intérêts différents, en ajoutant que l'on ne connait pas les périmètres d'analyse de ces chiffres et de ces comparaisons. En revanche, nous sommes tous d'accord pour accepter l'idée que l'avion est un peu incontournable pour les insulaires. Mais la consommation en kérosène doit être compensée par le souci de faire des économies d'énergie dans d'autres secteurs d'activité polluants. La France a beaucoup développé le principe de précaution: il doit permettre d'agir sans attendre de tout savoir et de réduire ainsi les émissions. Le changement climatique, qui suscite beaucoup de polémique, peut se mesurer par les analogues climatiques. La Balagne aujourd'hui, par exemple, c'est la Sardaigne il y a 20 ans. Avec la courbe annoncée d'élévation de la température sur la planète de 3 à 4 degrés à la fin du siècle, La Balagne vivra avec le climat de la Mer Rouge aujourd'hui!»
«Il y a quand même, explique Pierre Caussade, des chiffres vérifiés et validés par les Administrations et les commissaires aux comptes. Par km et par passager, il est admis que le TGV produit 22 grammes de CO2, un autocar, 25, et un avion 240! Une tonne de carburant c'est environ 3,15 tonnes de CO2 potentielles. Sur l'ensemble du réseau Air France, nous consommons, c'est une moyenne, 3,7 litres de carburant par passager et par km. Mais ce chiffre peut descendre à 2,4 litres sur un vol Paris-La Réunion.» «Vous ne tenez pas compte de l'effet trainées rétorque Sandrine Mathy du Réseau Action Climat, et les consommations sont différentes sur les lignes courtes en raison de la part des décollages et des atterrissages.»

Des projets en stock pour diminuer l'empreinte carbone

Pour autant Air France pratique des essais de vols à émissions réduites. C'est le cas d'un test récent sur la ligne Toulouse-Paris, le projet «César», dont le vol a diminué de 50 % ses émissions de CO2 grâce à un bio-carburant à base d'huiles usagées retraitées, un allègement du poids de la cabine, une diminution du poids de chaque siège de 4,5 kilos. L'appareil monte en continu sans palier jusqu'à 34 000 pieds au lieu de 24 000, et descend sans palier selon une trajectoire parfaite. Cette réduction représente l'équivalent de six cents vols Paris-Toulouse chaque année.
Une fois encore montré du doigt par Laurent Magnin, «le train dit-il, perd un argent faramineux, et ce sont les contribuables qui paient, alors que l'avion, lui, n'est pas aidé. Le consommateur paie le vrai prix, et si les compagnies aériennes n'acquittent pas la T.I.P.P (taxe intérieure sur les produits pétroliers), c'est parce que ces mêmes compagnies prennent en charge les frais de contrôle et le coût des terminaux, coûts répercutés sur le prix des billets que le voyageur achète. Mais ce n'est pas tout: la SNCF a largement abandonné le fret depuis 25 ans et les effets sur la vie quotidienne sont énormes: sur l'utilisation des automobiles, sur le transports routiers, sur la saturation des réseaux de RER...»
«Les «politiques» doivent assumer leurs responsabilités et prendre des décisions volontaristes, reprend Laurent Magnin. Dans le passé, en fixant de nouvelles normes de consommation de carburant, ils ont de fait, condamné la «Caravelle», fleuron de l'aéronautique nationale, qui consommait 4000 litres de carburant pour transporter 99 passagers. Les constructeurs ont donc conçu l' Airbus A300 qui consomme 1000 litres de moins pour transporter 150 passagers.»
Raphaël Schaffield (Airbus) explique que «la réflexion doit porter sur toute l'architecture du système de transport aérien et terrestre. Air France bénéficie déjà des avancées technologiques, notamment l'allègement des sièges, sur plus de quatorze vols quotidiens qui ont réduit de 10% leurs émissions de CO2». «Le contrôle aérien peut encore améliorer ces performances en travaillant sur les routes» confirme Philippe Dandrieux (Air Corsica).
Pour revenir à l'altitude de croisière initiale du débat, Jean-Louis Caffier, a relancé l'espérance sur les pistes d'avenir. Peut-on mettre en oeuvre, demande-t-il, des solutions concrètes, sur des lignes régulières, le contrôle aérien présentant l'avantage de pouvoir appliquer des solutions très rapidement, en trois à six mois. Dominique Dumas (ATR) n'a pas de crainte: «La Finance ayant aussi des vertus, le poids financier du carburant oblige tous les acteurs de l'aérien à trouver des solutions». Tous s'accordent à dire in fine, que c'est l'intermodalité (plusieurs modes de transports organisés de façon cohérente pour les usagers) dans l'aérien qui offrira des solutions équilibrées et efficientes. Mais qu'il conviendra de travailler sur des données incontestables et transparentes.
Ce ne fut pas une conclusion mais une remarque faite par Sandrine Mathy (Réseau Action Climat) en cours de débat, et qui vaut interpellation du citoyen en forme de boutade sérieuse: «Si nous voulons diviser par deux les émissions de CO2 d'ici à 2050, soit deux tonnes par usager, cette économie représente un AR Paris-New York. Donc vous pouvez allez à New-York cette année, mais vous reviendrez un an plus tard!» Voilà qui donne un aperçu très parlant de la responsabilité individuelle qui pourrait ajouter ce bénéfice aux 80 millions de tonnes de CO2 économisés chaque année si les conditions et les normes de l'expérience "César" menée par Air France sur la ligne Paris-Toulouse était généralisées aux avions de la compagnie.
http://www.20minutes.fr/article/815424/reduction-emissions-carbone-air-temps

lundi 31 octobre 2011

Thierry Salomon: «Il faut bannir le moteur à explosion en ville»

Le président de l'association Négawatt répond aux questions de 20Minutes sur le projet de transition énergétique qui pourrait changer le quotidien des Français d'ici à 2050...
Thierry Salomon est venu à Calvi, au Festival du Vent, pour présenter un projet ambitieux: changer le visage énergétique de la France d’ici à 2050. Fini les centrales nucléaires et le gaspillage énergétique, demain l’énergie pourrait être produite écologiquement, à partir de sources renouvelables, et consommée intelligemment, en réduisant le gaspillage. Mais en pratique, comment on fait? Le président de l’association Négawatt nous a répondu.

Vous préconisez une sortie du nucléaire, mais par quoi peut-on remplacer les 80% d’électricité qui, en France, viennent de l’atome?

Tout d’abord, on le remplace par la sobriété et l’efficacité. Les consommations inutiles et les gains possibles sur les appareillages électriques sont considérables. Ensuite, nous préconisons une montée en puissance de l’ensemble de toutes les énergies renouvelables. On ne remplacera pas 80% de nucléaire par 80% d’éolien, même si l’énergie du vent représente la source la plus importante. Il faut aussi compter sur le photovoltaïque, l’hydraulique sans construction de nouveaux grands barrages, et sur la biomasse et le biogaz en cogénération d’électricité et de chaleur. Avec des systèmes qui permettent le stockage et la répartition de l’énergie pour équilibrer l’offre et la demande, et en rénovant les bâtiments pour consommer moins de gaz de chauffage, on peut y arriver. Mais notre scénario n’est pas un scénario de sortie du nucléaire en tant que tel, c’est un scénario de transition énergétique qui s’appuie sur les territoires avec des productions d’énergie locale qui feraient participer les citoyens aux prises de décisions.

Quel impact cela aurait-il sur la facture d’énergie?

La sobriété permettrait de réduire de 15% la consommation d’énergie, sans frais. L’efficacité énergétique des appareils ajouterait 40% d’économies, ce qui bien sûr se répercuterait sur la facture. Les appareils pourraient coûter un peu plus cher à l’achat, environ 10%, mais le coût du kWh n’augmenterait que très peu. Il ne faut pas oublier que c’est surtout la volatilité des prix, par exemple en période de pic hivernal, qui fait augmenter le coût du kWh. Donc en assurant une résistance aux crises énergétiques, on stabilise le prix unitaire. Comme la facture représente ce coût multiplié par la consommation, qui serait en baisse, elle n’augmenterait pas forcément.

Et pour le carburant des voitures, par quoi remplace-t-on le pétrole?

Une mesure immédiate serait de réduire la vitesse autorisée de 10km/h sur les routes et 20km/h sur les autoroutes comme l’ont fait beaucoup de pays européens. Ensuite on développe les transports collectifs, mais ils ne répondront pas à tous les problèmes. La voiture individuelle restera un instrument de mobilité, mais il faut distinguer ses usages: il faut bannir le moteur à explosion en ville et conserver, pour les grands trajets, des berlines hybrides au gaz (produit par méthanisation de déchets par exemple) et à l’électricité. Pour la ville, il faut développer de petits véhicules électriques dont les vitesses faibles sont compatibles avec d’autres modes de transport, comme le vélo ou la marche. Cela permettra d’apaiser les villes, en diminuant le bruit, et de gagner de la place.
http://www.20minutes.fr/article/814694/thierry-salomon-il-faut-bannir-moteur-explosion-ville

dimanche 30 octobre 2011

La Belgique confirme sa sortie du nucléaire à partir de 2015

Les négociateurs qui travaillent à la formation d'un nouveau gouvernement fédéral en Belgique sont d'accord pour que le pays se désengage du nucléaire à partir de 2015, rapporte vendredi le quotidien Le Soir sur son site.
Les représentants de six partis ont tenu vendredi une réunion consacrée à l'énergie et au développement durable sous la houlette d'Elio Di Rupo, chef du parti socialiste francophone chargé de former le futur gouvernement, dont il devrait prendre la tête en novembre. "Les négociateurs sont parvenus à un accord, confirmant la loi de sortie du nucléaire, à partir de 2015", rapporte le quotidien belge.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole de M. Di Rupo a refusé de commenter ces informations.
Une autre source proche du dossier interrogée par l'AFP a démenti l'existence d'un accord à ce stade et précisé que si la sortie du nucléaire à partir de 2015 était acceptée par toutes les parties aux négociations, en revanche beaucoup de divergences subsistaient sur le calendrier, les modalités de fermeture des centrales et les mesures de sécurité à mettre en place.
Le débat sur le bien-fondé du nucléaire a été relancé en Belgique après l'accident de Fukushima en mars.
En 2003, sous l'impulsion des partis écologistes alors au gouvernement, le Parlement belge avait décidé l'extinction progressive, entre 2015 et 2025, des sept réacteurs belges, répartis sur les sites de Tihange (sud) et Doel (nord), au moment où ils atteindraient l'âge de 40 ans.
En 2009, le gouvernement d'Hrman Van Rompuy, faute de solution de rechange crédible, avait toutefois passé un accord avec l'exploitant des centrales Electrabel (GDF Suez) afin de prolonger de dix ans les trois plus anciens réacteurs, appelés à fermer en 2015.
Mais la chute du gouvernement fin avril 2010 et la crise politique qui perdure depuis lors en Belgique a empêché le Parlement de donner force de loi à cet accord.
http://www.20minutes.fr/article/814664/belgique-confirme-sortie-nucleaire-partir-2015

mardi 25 octobre 2011

Orages : le ciel est tombé sur Sanary-sur-Mer

Réveil douloureux mardi pour les habitants de certains quartiers de Sanary-sur-Mer : une mini-tornade s'est abattue tôt le matin sur la ville. Bilan : aucun blessé, mais des dégâts spectaculaires - toits endommagés, arbres arrachées, voitures écrasées. Les traces du passage de la mini-tornade étaient perceptibles jusqu'à la Seyne-sur-Mer.

Alors que de fortes intempéries accompagnées d'orages violents s'abattaient sur tout le département du Var, placé en vigilance orange par Météo-France, un train TER assurant la liaison Hyères-Marseille, avec une centaine de passagers à bord, a en outre été frappé par la foudre à 7h40, alors qu'il allait arriver à Bandol. Là encore, plus de peur que de mal : il n'y a pas eu de blessés parmi les passagers qui ont tous été pris en charge à bord de bus mis à leur disposition par la SNCF.

Des précipitations violentes près de la frontière varoise

L'incident a toutefois provoqué l'interruption totale du trafic TER et grandes lignes pendant trois heures entre Hyères et Toulon, une caténaire ayant été endommagée sur plusieurs centaines de mètres. Le trafic a ensuite été rétabli sur une seule voie mais restait perturbé entre Aubagne et Toulon en début d'après-midi, avec des retards pouvant atteindre une heure. Selon la direction régionale de la SNCF, le retour à la normale est envisagé "mardi en début de soirée ou mercredi matin".

Le pire de l'épisode orageux semble toutefois passé pour le Var, tout comme pour les Alpes-Maritimes : ces deux départements étaient les deux derniers concernés par l'alerte orange aux orages lancée la veille par Météo France, et qui avait concerné jusqu'à cinq départements. Désormais, l'alerte est définitivement levée, après une série de précipitations violentes, qui ont pu atteindre, selon Météo France, les 70-90 mm à l'est d'une ligne Marseille-Vauvenargues, et ponctuellement jusqu'à 100 mm près de la frontière varoise.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/orages-le-ciel-est-tombe-sur-sanary-sur-mer-6787758.html

Inondations dans le finistère

Séisme en Turquie : plus de 200 morts

lundi 24 octobre 2011

Séisme dans l'est de la Turquie: 217 morts

Séisme en Turquie : plus de 200 morts, les secours débordés

Le séisme qui a frappé dimanche la Turquie est le plus puissant ressenti dans cette région depuis 1999. L'institut américain de géophysique USGS, qui fait autorité en la matière, lui a attribué une magnitude de 7,2. La secousse a fortement secoué la province orientale turque de Van, proche de l'Iran, et a été suivie de plusieurs dizaines de répliques. Le bilan reste à l'heure qu'il est provisoire, mais il est déjà lourd : au moins 217 morts et plus d'un millier de blessés, selon le dernier décompte présenté lundi par le ministre turc de l'Intérieur. Et des morts et des dégâts supplémentaires sont signalés en provenance de petits villages reculés, généralement sans électricité ni liaisons téléphoniques. En novembre 1976, lors d'un précédent séisme qui avait frappé la même région, le bilan final avait été de 5291 morts confirmés.
Dans les villes de Van et Ercis, les plus proches du lieu de l'épicentre, les sauveteurs s'efforcent, à mains nues ou armés de pelles, d'aider de possibles survivants au milieu des décombres. Ils ont travaillé toute la nuit de dimanche à lundi, dans un froid glacial, à la lumière de torches, pendant que des rescapés privés de toit campaient au mieux sous des tentes, voire à la belle étoile.

"On ne peut pas compter les morts"

Une infirmière de l'hôpital d'Ercis a déclaré que les blessés étaient soignés dans les jardins de l'établissement en raison des dégâts subis par le bâtiment. "On ne peut pas compter les morts et les blessés car nous ne sommes pas dans l'hôpital. Il doit y avoir plus de 100 cadavres déposés près de l'hôpital. Nous les avons laissés là car il fait sombre et nous ne voulions pas marcher sur les corps", a-t-elle témoigné sur CNN Turquie.

A Van, ville d'un million d'habitants au riche patrimoine historique située sur les rives d'un lac entouré de montagnes aux cimes enneigées, des grues étaient à l'oeuvre pour tenter de déplacer les ruines d'un immeuble de six étages sous lesquelles 70 personnes seraient prises au piège, selon des témoins. "Nous avons entendu des pleurs et des gémissements sous les décombres, nous attendons l'arrivée de secours", a déclaré un habitant, debout près des ruines d'un bâtiment qui s'est effondré sous ses yeux. A un autre endroit, trois adolescents seraient pris au piège sous un immeuble effondré. Des gens escaladaient les amas de béton en criant : "Il y a quelqu'un ?" La police tentait de repousser les curieux. Les ambulanciers attendaient de venir récupérer d'éventuels survivants extraits des ruines. L'armée a annoncé le déploiement de deux bataillons pour participer aux opérations de secours.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan s'est rendu sur place. Il a notamment survolé la ville d'Ercis en hélicoptère pour mesurer l'ampleur des dégâts. "Le problème le plus important maintenant, ce sont les villages proches de Van car les bâtiments sont en adobe. Ils sont plus vulnérables aux séismes. Je dois dire que quasiment tous les bâtiments dans ces villages sont détruits", a dit Recep Tayyip Erdogan, qui doit réunir son gouvernement ce lundi. Les propositions d'aide ont afflué d'Europe, de l'Otan, de la Chine, de l'Azerbaïdjan, du Japon, des Etats-Unis et d'Israël, dont les relations avec la Turquie sont considérablement refroidies depuis l'arraisonnement en 2010 d'une flottille humanitaire pour Gaza. Recep Tayyip Erdogan a remercié ces gouvernements mais a assuré que la Turquie pourrait faire face seule à la situation. Serge Sarkissian, le président de l'Arménie, pays dont les relations sont historiquement tendues avec la Turquie, a aussi appelé son homologue turc Abdullah Gül pour transmettre ses condoléances

La mystérieuse histoire évolutive des gastéropodes "flotteurs"

Celia Churchill, doctorante à l'Université du Michigan est parvenue à lever le voile sur les mystères de l'évolution des janthines, une famille de gastéropodes marins munis d'un flotteur fait de bulles de mucus pour assurer leurs déplacements.
Si les scientifiques ont largement étudié le mode de vie des janthines, et leur manière de "surfer" sur les océans du globes, l'histoire de leur évolution est jusqu'à présent restée un mystère. Mais Celia Churchill, doctorante à l'Université du Michigan aux Etats-Unis a réussi à reconstruire l'arbre phylogénique de ces gastéropodes marins afin de comprendre les mécanismes adaptatifs à la base de leur étrange mode de vie.
Son étude, parue récemment dans la revue Current Biology, part de l'hypothèse d'un éventuel lien de filiation entre les janthines et une scalaire ectoparasite se nourrissant de la surface des coraux. Ce gastéropode est en effet également capable de créer une masse de mucus à partir de son pied musculaire pour former à l'extérieur de sa coquille un abri pour ses oeufs.
Avec ses collègues, Celia Churchill a mené sur ces deux groupes de mollusques une série de tests moléculaires et un rigoureux séquençage ADN. Les résultats de ces expériences confirment l'existence d'un lien de parenté.
Une évolution progressive vers une espèce "flotteuse"
Selon l'équipe de chercheurs, la scalaire en question serait l'ancêtre du groupe des janthines. Celle-ci aurait en effet, à un moment de son évolution, été portée par la masse d'oeufs qui aurait servi brièvement de flotteur sous l'action des vagues. Finalement, cette lignée aurait développée la capacité de créer des bulles avec leur mucus afin de réaliser une structure uniquement destinée à la flottaison.


"Évidemment, la possibilité de créer des bulles n'a probablement pas évolué pendant la nuit", précise Celia Churchill au National Geographic. Elle ajoute : (...) Lire la suite sur maxisciences.com

dimanche 23 octobre 2011

Violent séisme en Turquie

Japon : un centre pour mesurer la radioactivité des aliments

A Kashiwa, à 200 kilomètres de Fukushima, une société japonaise a installé un centre qui propose aux habitants de mesurer la radioactivité présente dans leurs aliments. Baptisé "Bekumiru" pour "voir les becquerels", il ne désemplit pas depuis sa création.
Incolores, inodores, invisibles, inaudibles, mais potentiellement dangereuses, les radiations suscitent toutes les inquiétudes des Japonais depuis la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima survenue le 11 mars dernier. Alors que des niveaux élevés de radioactivité ont été à l'époque observés dans les alentours de la centrale et même plus loin, les habitants craignent que la contamination n'ait été beaucoup plus importante qu'annoncée. Un domaine concentre particulièrement les inquiétudes : l'alimentation.
Ainsi, une société a eu l'idée de créer un espace tout à fait original à quelque 200 kilomètres de Fukushima dans un petit immeuble de Kashiwa, dans la banlieue est de Tokyo. Baptisé "Bekumiru" (signifiant "voir les becquerels"), il offre aux visiteurs la possibilité de louer des appareils afin de mesurer la radioactivité présente dans les aliments. "Nous nous sommes installés ici, car c'est une zone considérée comme un hot-spot, autrement dit un lieu où la radioactivité est relativement élevée. Et les gens qui habitent ici sont particulièrement anxieux", a ainsi précisé Motohiro Takamatsu, le directeur du centre.
Depuis octobre, le téléphone ne cesse de sonner à Bekumiru dont le carnet de rendez-vous a été rempli en à peine trente minutes après l'ouverture. Le principe est simple : les tests sont pratiqués le matin pour un résultat le jour même ou le lendemain. Pour cela, il suffit de placer un échantillon dans un récipient que l'on introduit ensuite dans un appareil muni d'un capteur, puis d'appuyer sur le bouton "start" d'un instrument qui ressemble à une caisse enregistreuse. Vingt minutes (...) Lire la suite sur maxisciences.com

samedi 22 octobre 2011

La Greenpride, pour parler de santé et d'environnement en faisant la fête dans la rue

On peut être écolo et aimer faire la fête: dimanche, Paris accueillera la première Greenpride, un événement né dans l’esprit de trois jeunes membres du collectif «Appel de la jeunesse». Parrainé par la journaliste Marie-Monique Robin, réalisatrice du documentaire Le monde selon Monsanto, et par Isabelle Autissier, présidente du WWF, cet événement festif veut sensibiliser aux questions de santé environnementale et sera suivi d’un très sérieux cycle de conférences dans les grandes écoles et universités d’Ile-de-France.

Brunch, défilé et concerts pour sensibiliser et informer

«Nous ne pouvons pas être en bonne santé sur une planète malade»: c’est sur ce principe que le collectif «Appel de la jeunesse» a lancé une série d’actions sur le thème de la santé liée à l’environnement. En mars dernier, ils ont ainsi donné le coup d’envoi de la campagne «Générations cobayes, non merci» dénonçant les pollutions chimiques de notre quotidien: «Bisphénol A, nanotechnologies, métaux lourds, pesticides, OGM,… Toutes ces pollutions peuvent affecter notre santé», explique Malissa Phitthayaphone, co-responsable de l’événement.
Pour sensibiliser à ces sujets graves sans être moralisateur, le collectif a imaginé une journée de fête le 23 octobre qui débutera par un brunch bio pour se poursuivre dans les rues de Paris avec un grand défilé qui réunira le WWF-France, Greenpeace, GoodPlanet, le Réseau Environnement Santé et d’autres associations autour d’un soundsystem alimenté à l’énergie solaire. La journée s’achèvera avec des concerts pop-rock au Trianon. «Ce n’est pas seulement une fête dans la rue, précise Malissa Phitthayaphone. C’est surtout l’occasion de créer un lien entre les gens et de les informer.»
Durant les mois qui suivront la Greenpride, des conférences sur le sujet de la santé environnementale seront organisées, notamment à l’université Paris-Dauphine sur les impacts de ces problèmes sur l’économie ou à l’Essec sur les inégalités sociales qui y sont liées.
La vidéo de présentation de la Greenpridehttp://www.20minutes.fr/article/810288/greenpride-parler-sante-environnement-faisant-fete-rue

vendredi 21 octobre 2011

Comment bien choisir votre chocolat

Le Salon du chocolat a démarré hier. Rendez-vous du 20 au 24 octobre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris. L'occasion de se pencher sur ce délice cacaoté. Voici quelques conseils pour bien le choisir...
Pour la production du chocolat bio, qu’il soit noir, au lait ou blanc, l’utilisation de pesticides et d’engrais dans la culture des matières premières est exclue. 95% des matières premières utilisées doivent provenir de l’agriculture biologique. Le cacao, le sucre et le lait sont donc achetés chez des producteurs biologiques. Les chaînes de production et de conditionnement doivent répondre à une série de normes strictes. Avec le respect de tous ces critères, on obtient la certification officielle bio par le label AB en France.
Sans protéines d’œufs, sans additifs ni vanilline de synthèse, le chocolat bio est aussi reconnu pour ses qualités gustatives. Certaines marques biologiques, comme Nature & Cacao, garantissent du chocolat sans lécithine de soja, un émulsifiant utilisée dans certaines recettes de chocolat pour améliorer l’homogénéité des ingrédients. Aussi appelée E322, elle est suspectée de bien des dangers en tant que sous-produit du soja, et peut notamment être source d’allergies alimentaires.
D’autres, comme la Maison du Chocolat, misent sur l’agriculture raisonnée, ou encore sur le naturel. En témoigne la jeune marque Abanico, qui propose des chocolats «garantis 100% pur beurre de cacao, avec des fourrages de pralinés et ganaches sans additifs, ni conservateurs». Mais aussi des grands crus d’origine, dont le Costa Rica et le Vanuatu, certifiés par la Rainforest Alliance qui assure un usage responsable des matières premières, une protection de l’environnement et un comportement éthique envers les petits producteurs.
Car au niveau du commerce équitable, le chocolat a aussi son mot à dire! Aujourd’hui, 40 millions de personnes dépendent de la culture du cacao et la plupart d’entre eux ne peuvent en vivre dignement. Principalement en cause: la volatilité des cours du cacao sur les marchés financiers, l’isolement des producteurs, un accès difficile à l’information des marchés et une faible rémunération. Le commerce équitable apporte une réponse concrète et permet de lutter contre la pauvreté par le développement économique et social en remettant l’homme au cœur des échanges.
Guettez en rayon le label Max Havelaar pour dénicher des chocolats fair-trade. L’organisation propose d’ailleurs des ateliers de 30 minutes lors du Salon du chocolat avec des outils pédagogiques pour sensibiliser les enfants au commerce équitable. Au programme: replacer les pays producteurs et consommateurs de cacao sur un planisphère, regarder un petit film d’animation, et échanger sur les enjeux du commerce équitable grâce à un jeu de Dé’bat…
A l’image de ceux proposés par Alter Eco, marque à la fois bio et équitable: 19 tablettes pur beurre de cacao, garanties sans OGM, sans lécithine de soja, sans arômes artificiels et sans conservateur. Toutes les émissions carbone sont compensées par Alter Eco qui sera présent sur le Salon du chocolat. Produit phare de l’enseigne, les ventes de chocolats représentent aujourd’hui la moitié de son activité avec près de 4 millions de tablettes vendues entre septembre 2010 et septembre 2011.
De son côté, UTZ CERTIFIED aide à favoriser l’obtention d’un secteur du cacao plus durable. L’objectif de ce programme est de créer une certification efficace pour une production de cacao responsable sur le plan social et environnemental. Les chocolats bio et équitables assurent une plus juste rémunération du travail des producteurs, le respect des droits fondamentaux de l’homme et favorisent la préservation de l’environnement. Il ne reste plus qu’à déguster!
Plus d’infos: www.salonduchocolat.fr

http://www.20minutes.fr/article/809510/comment-bien-choisir-chocolat