vendredi 31 décembre 2010

ATV-3 : le véhicule spatial avance

Astrium a reçu de Thales Aliena Space le module de fret qui va équiper le troisième ATV (véhicule de transfert automatique), prévu pour être lancé fin 2012, rapporte Futura-Sciences
L'ATV (pour Automated Transfer Vehicle) Edouardo Amaldi est un véhicule de transport utilisé pour opérer sur l'ISS, la Station spatiale internationale. Il vise notamment à ravitailler et à rehausser l'orbite de la Station. L'ATV est une contribution européenne supplémentaire à la Station avec le laboratoire Colombus, Era (un bras robotisé). Il s'agit par ailleurs de l'engin le plus complexe jamais conçu en Europe.


Le module de charge utile ICC (Integrated Cargo Carrier) dispose des systèmes d'amarrage pour se fixer à l'ISS et une section permettant de faire transiter de l'eau et de l'oxygène. L'objectif d'Eoardo Amaldi : livrer des équipements des pièces de rechange, de la nourriture, de l'air (100 kg d'O2) et de l'eau (860 kg) en plus des trois tonnes de fret emmagasinées et des deux tonnes d'ergols qui serviront à la rehausse de l'ISS.


Décomposé, l'engin comporte deux parties distinctes. Si Thales Alenia Space s'est occupé de l'ICC, Astrium a géré le module de service SSA (Spacecraft Sub Assembly). C'est lui qui contient le système des réacteurs : quatre moteurs principaux et pas moins de 28 moteurs supplémentaires pour les manoeuvres et le contrôle d'altitude.


Tout cela a lieu alors même que le deuxième ATV n'est pas encore lancé. Il devrait partir en février 2011.


http://www.maxisciences.com/atv/atv-3-le-vehicule-spatial-avance_art11372.html

jeudi 30 décembre 2010

Le plus grand observatoire du monde construit au pôle sud

Le plus grand télescope du monde, construit au pôle sud vient enfin de voir le jour. Destiné à détecter les particules subatomiques voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière, ce télescope est prêt à fonctionner depuis le 18 décembre.
La construction de l'observatoire à neutrinos IceCube vient d'être achevée, même si cela fait déjà plusieurs années qu'il collecte des données sur les microparticules.


Les neutrinos sont des particules subatomiques voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière. Certains d'entre eux proviennent du soleil et d'autres des rayons cosmiques.


Si des dizaines de milliards de neutrinos entrent à flot dans notre corps à chaque seconde, ils interagissent rarement avec la matière. En revanche, ils offrent une chance unique d'étudier les processus tels que les trous noirs par exemple, explique LiveScience.


Cependant, les neutrinos sont difficiles à capter, c'est la raison pour laquelle les scientifiques utilisent la glace, et en grande quantité, et se sont installés au pôle sud. En effet, quelques neutrinos se trouvent pris dans des atomes constituant les molécules d'eau glacée. Le point final de la construction de l'observatoire a été donné par le forage du dernier des 86 trous servant à placer les derniers des 5.160 capteurs optiques.


Ces capteurs permettront d'emprisonner des muons, des particules issues de la collision entre les neutrinos et les atomes de glace. Les muons, qui émettent une lumière bleutée sont détectés par les capteurs optiques du télescope. L'intérêt étant que les muons conservent la direction originelle des neutrinos et permettent ainsi de retrouver leurs origines cosmiques.


L'observatoire à proprement parler fait un kilomètre cube de glace ! Sa taille favorise le nombre potentiel de collisions qui pourront être observées. De plus, le type de glace qui se trouve au pôle sud est parfait pour détecter ce type de rencontres. Ce gigantesque observatoire plonge ses câbles jusqu'à plus de 2 kilomètres sous la gl... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/neutrinos/le-plus-grand-observatoire-du-monde-construit-au-pole-sud_art11311.html

mercredi 29 décembre 2010

NKM s'explique sur le moratoire sur les aides à la filière photovoltaïque

La ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement Nathalie Kosciusko-Morizet est intervenue sur France Info mardi 21 décembre au matin pour justifier la marche arrière du gouvernement, qui a décrété un moratoire de trois mois sur les aides publiques à l'énergie solaire. Moratoire qui a plongé la filière en 'coma artificiel', déplorent les acteurs du photovoltaïque
Ce moratoire ne concerne ni les particuliers, ni les projets 'bien avancés', explique la ministre, mais seulement les projets 'dans la file d'attente', et se justifie par le gonflement d'une 'bulle spéculative' autour des projets concernant les énergies vertes. Cette bulle est notamment alimentée par les subventions de l'Etat et se traduit par une multiplication des produits financiers basés sur la filière.


90 % DES PANNEAUX FABRIQUÉS EN CHINE


Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ce moratoire doit permettre une rééquilibrage, car si les objectifs du Grenelle ont été atteints, voire 'largement dépassés' en terme de volume de panneaux solaires installés, les objectifs en termes d'environnement et d'emploi ne le sont pas. '90 % des panneaux installés en France viennent de Chine', souligne la ministre. 'On n'a pas été assez stricts sur les critères d'intégration au bâti', admet-elle, et la forte baisse du prix des panneaux chinois a fait décoller les ventes. 'Or ces panneaux produisent 1,8 fois plus de CO2 qu'un panneau fabriqué en France.'


'On n'a pas la filière complète qu'on voudrait, ajoute encore la ministre, mais juridiquement il n'est pas possible de choisir entre les bons projets et les moins bons projets, il a donc fallu les suspendre tous.'... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/21/moratoire-sur-les-aides-a-la-filiere-photovoltaique-nkm-s-explique_1456116_3244.html#xtor=AL-32280184

mardi 28 décembre 2010

Energie bio : le biohydrogène produit par une bactérie

Des scientifiques viennent de découvrir une bactérie capable de synthétiser du biohydrogène, une source énergétique intéressante
Une équipe de scientifiques a découvert une bactérie capable de créer du biohydrogène. Energie intéressante car écologique, le biohydrogène est notamment étudié pour le développement des moteurs à hydrogène.


Cyanothece 51142 est une cyanobactérie capable, comme beaucoup d'autres, d'effectuer de la photosynthèse. Rappelons que ce processus consiste à convertir le CO2 (dioxyde de carbone) en énergie (en sucre plus exactement) et en O2 (dioxygène) grâce à la lumière solaire. Sauf que Cyanothece 51142 est également capable de fixer l'azote pour former de l'ammoniaque ou d'autres molécules azotées et, ce faisant, de produire de l'hydrogène. Particularité, cette bactérie est capable d'effectuer cette synthèse dans un milieu oxygéné.


En effet, l'enzyme qui permet la fixation de l'azote cesse normalement de fonctionner en présence d'oxygène. Mais Cyanothece 51142 a développé un système lui permettant de survivre aussi bien dans l'air que dans l'eau. Les chercheurs ont profité de cette particularité pour illuminer pendant 48 heures cette bactérie de façon à stimuler la fixation d'azote. Et cette fixation entraîne une production accrue d'hydrogène.


Le problème qui persiste c'est que cet hydrogène reste impossible à transporter. A titre d'exemple, "le réservoir d'un camion alimenté en hydrogène occuperait la place de la moitié de la cargaison", indique Himadri Pakrasi, un des chercheurs.


http://www.maxisciences.com/biohydrog%e8ne/energie-bio-le-biohydrogene-produit-par-une-bacterie_art11235.html

dimanche 26 décembre 2010

Dar Hi, un hôtel eco-friendly aux abords du Sahara

Dar Hi est un hôtel dont la construction s'est achevée récemment. Totalement eco-friendly, il s'est installé sur une colline aux abords du Sahara en Tunisie.
Ce projet contemporain va puiser dans les traditions et les matériaux locaux afin de créer un lieu qui s'intègre et ne détonne pas dans l'environnement urbain, et se veut respectueux de l'environnement.


Le designer français Matali Crasset s'est aventuré pour la première fois avec ce projet dans l'architecture, qui allie ici espaces privés et communs tout en préservant des fortes chaleurs. Ce lieu de vacances eco-friendly est en grande partie réalisé avec des matériaux locaux et par des entreprises locales.


Le tourisme étant une industrie grandissante en Tunisie, les hôtels tendent à se développer selon un modèle architectural occidental générique qui n'est pas forcément le plus adapté pour bien s'implanter dans l'environnement urbain local.


L'hôtel Dar Hi, lui, se démarque grâce à son implantation sur une colline dans la ville moyenne de Nefta, mais il se démarque aussi car il veut tisser des liens avec l'environnement traditionnel local, ce qui se répercute dans la décoration intérieure et extérieure, avec l'emploi de certains matériaux et le choix des couleurs utilisées. Il y a même un centre de recherches baptisé Palmlab dans l'enceinte de l'hôtel, qui tente de développer des usages contemporains et écologiques des palmiers.


A découvfrir sur ce lien....
http://www.maxisciences.com/ecologie/dar-hi-un-hotel-eco-friendly-aux-abords-du-sahara_art11072.html

samedi 25 décembre 2010

Un poisson que l’on croyait éteint, retrouvé au Japon

Une espèce de saumon japonais que l'on pensait disparue depuis 70 ans est finalement toujours en vie, dans un lac près du Mont Fuji au Japon, selon un professeur de sciences.


Les scientifiques pensaient que le kokani noir avait disparu de la planète en 1940, alors qu'un projet hydroélectrique avait rendu son lac natal, qui se situe dans le nord de la préfecture d'Akita, plus acide.


Environ 100.000 oeufs avaient été transférés vers le lac Saiko, mais tous pensaient que l'espèce s'était finalement éteinte.


Aujourd'hui, Tetsuji Nakabo, un professeur de l'université de Kyoto, déclare que son équipe de chercheurs est parvenue à retrouver cette espèce dans le lac Saiko, à environ 500 kilomètres du lac natal des kokanis. "J'étais très surpris", confie-t-il. "C'est un poisson très intéressant, un trésor. Nous devons le protéger et l'empêcher de disparaître à nouveau".


Le specimen qu'il a montré à la presse avait des taches noires sur le dos et faisait environ 30 centimètres de long.


Le professeur de sciences indique qu'il y a suffisamment de kokanis dans le lac pour que l'espèce puisse survivre si les conditions environnementales ne changent pas et si les pêcheurs ne viennent pas les attraper. Par ailleurs, le lac Saiko se trouve dans une région touristique, réputée pour ses bains.


Ce saumon est toujours sur la liste des espèces éteintes au Japon. Des responsables du ministère de l'Environnement estiment que cette découverte doit être étudiée et vérifiée avant de mettre à jour les archives et dossiers. L'espèce sera certainement retirée de liste en 2012.


http://www.maxisciences.com/saumon/un-poisson-que-l-on-croyait-eteint-retrouve-au-japon_art11159.html

vendredi 24 décembre 2010

Il n’est peut-être pas trop tard pour sauver les ours polaires

Publiée dans Nature, une modélisation des effets du réchauffement climatique sur la calotte glaciaire, réalisée par des chercheurs américains, montre qu'une limitation des émissions de gaz polluants pourrait permettre de sauver la banquise, habitat menacé de l'ours polaire.
"Dans cette étude, nous avons cherché ce qui se passerait si nous continuions à émettre des gaz à effet de serre jusqu'à ce qu'une disparition rapide des glaces commence à se produire, mais que nous arrêtions l'accroissement des émissions à ce moment-là. Nous avons découvert qu'alors, la banquise ne ferait pas que continuer à décliner : il y aurait un substantiel rétablissement, puis le maintien d'une calotte glaciaire durant tout le siècle. La bonne nouvelle pour les ours blancs est que nous n'avons pas détecté de "seuil limite" au-delà duquel leur habitat arctique ne peut pas se remettre", explique le Dr Amstrup, membre d'une équipe américaine de veille géologique, nuançant ainsi sa conclusion de 2007 selon laquelle les deux tiers des 22.000 ours blancs du monde disparaîtraient durant le prochain siècle si rien n'était fait.


Pour contrebalancer les effets du réchauffement, "il y a un certain nombre de facteurs thermodynamiques, comme le gel rapide résultant de l'exposition de l'eau libre aux conditions froides qui réapparaissent en automne", ajoute-t-il.


"L'idée suggérée, selon laquelle une hausse globale de température maintenue en dessous de 1,25 degré permettrait aux ours polaires de survivre, est encourageante. Mais les modélisations de tendances, ce n'est pas forcément la réalité. Donc, nous ne sommes en aucun cas tirés d'affaire", fait cependant remarquer le Dr Ted Maksym, du British Antarctic Survey.


Moins connu, un autre phénomène également lié au réchauffement global menace les espèces arctiques rares : l'hybridation avec des espèces cousines, qui fréquentent désormais des zones devenues moins froides. C'est le cas notamment pour l'ours polaire, qui s'accouple avec le grizzly pour don... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/ours-polaire/il-n-est-peut-etre-pas-trop-tard-pour-sauver-les-ours-polaires_art11186.html

mercredi 22 décembre 2010

Réchauffement climatique : son impact sur le degré d'alcool du vin

Cette conséquence du changement climatique est quelque peu surprenante : le réchauffement de la planète entraîne une augmentation du degré d'alcool du vin. Un problème pris au sérieux par des scientifiques, qui depuis plusieurs années développent des techniques permettant de corriger ce phénomène.
Depuis trente ans, une augmentation régulière du taux d'alcool du vin est constatée. Ainsi, dans les années 1980, un vin contenait en moyenne 10 à 11% d'alcool. Aujourd'hui, ce taux tourne autour de 13 à 14%, atteignant 15% dans les régions viticoles les plus chaudes.


Ce phénomène est en partie engendré par le changement climatique. Des températures plus élevées alliées à un ensoleillement plus important et une diminution des précipitations font en effet par évapotranspiration, perdre d'avantage d'eau aux raisins, qui contiennent donc une concentration en sucres plus élevée. Or ce sont ces sucres qui se transforment en alcool lors de la vinification.


Une méthode simple permet aux viticulteurs de corriger ce problème. Il leur suffit en effet de récolter le raisin plus tôt dans l'année, les fruits présentant alors un taux de sucre réduit. Mais cette technique ne fonctionne que pour la production des vins blancs et rosés. En outre, réalisée plus tôt, la récolte ne garantit pas un fruit suffisamment mûr, ce qui peut nuire à l'arôme du vin autant que son taux d'alcool.


C'est pourquoi des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) se sont sérieusement penchés sur le problème. Menés par Jean-Louis Escudier, les scientifiques travaillent au développement de nouveaux cépages permettant de produire un vin moins alcoolisé. Mais en attendant de parvenir au résultat recherché, les chercheurs ont mis au point d'autres procédés, tels que l'utilisation d'une levure limitant la transformation du sucre en alcool.


Autre idée sur laquelle travaillent les scientifiques de l'Inra : l'"osmose inverse", une technique utilisée à la fin du processus de vinification, et com... lire la suite de l'article sur Maxisciences

http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/rechauffement-climatique-son-impact-sur-le-degre-d-039-alcool-du-vin_art11088.html

mardi 21 décembre 2010

Réchauffement climatique : des plantes à grandes feuilles pourraient le ralentir

Avec une augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère, les plantes pourraient grandir davantage et donc entraîner du même coup un effet refroidissant. Cependant, celui-ci ne suffirait pas à annuler les effets du réchauffement climatique, selon la Nasa.


Il est difficile de prédire quelles seront les conséquences exactes du réchauffement climatique. Il n'est pas impossible d'imaginer que les plantes pourront s'adapter à une hausse du taux de dioxyde de carbone en utilisant mieux les nutriments et en développant des feuilles de plus grande taille.


"Le processus s'appelle "régulation par le bas". Cette utilisation plus efficace de l'eau et des nutriments a été observée lors d'études expérimentales et peut à terme déboucher sur une croissance des feuilles plus importantes", a indiqué la Nasa.


Cependant, l'impact réel de cette "hyper croissance" est très compliqué à évaluer. Un modèle informatique aurait calculé qu'à long terme, le refroidissement pourrait être de -0,3°C. Parallèlement, d'autres calculs se fondent sur une hausse des températures de deux à 4,5°C dans le même temps. Ainsi, si les résultats sont exacts de part et d'autre, le réchauffement climatique serait simplement freiné et pas stoppé.


Pour la Nasa, cette découverte permettra "aux scientifiques de créer des modèles plus sophistiqués qui vont atténuer les incertitudes liées au changement climatique et permettre des prédictions plus justes".

http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/rechauffement-climatique-des-plantes-a-grandes-feuilles-pourraient-le-ralentir_art11010.html

lundi 20 décembre 2010

dimanche 19 décembre 2010

Baleine bleue : d’une bouchée, elle engloutit son propre poids d’eau

Des chercheurs américains et canadiens exposent dans le Journal of Experimental Biology la façon dont la baleine bleue fait le plein d'énergie en engloutissant, d'une bouchée, jusqu'à 90 tonnes d'eau, qu'elle filtre ensuite pour en retenir le zooplancton.




"C'est comme si vous pouviez introduire vos mains dans votre bouche, et l'étirer, sous la peau, jusqu'à votre nombril", explique Robert Shadwick, zoologiste à l'Université de Colombie-Britannique (Canada), décrivant l'ouverture démesurée de la gueule de la baleine bleue.


Lui et son collègue Jeremy Goldbogen, de l'Université de Californie de San Diego, ont étudié quantitativement les capacités des baleines grâce à des capteurs fixés sur le corps des cétacés et à des modélisations informatiques. Comment l'animal peut-il, en quelques plongées de seulement 11 minutes en moyenne, absorber suffisamment de nourriture pour amortir la dépense énergétique occasionnée par cet effort ?


Fonçant "comme un missile", gueule fermée, jusqu'à environ 200 mètres de profondeur, la baleine remonte lentement en ouvrant largement la bouche, gonflant les replis extensibles de peau qui tapissent sa mâchoire inférieure, formant une extension caverneuse à sa bouche : une baleine de 90 tonnes pourrait ainsi engloutir... 90 tonnes d'eau de mer.


Expulsant l'eau à travers ses fanons - gigantesque "peigne" remplaçant les dents et servant de filtre -, elle ne conserve qu'une énorme bouchée de krill ou autres petits organismes. En répétant quelques fois ce processus, elle parvient à ingurgiter une quantité de nourriture représentant près de cent fois l'énergie qu'elle dépense en une plongée !


http://www.maxisciences.com/baleine/baleine-bleue-d-une-bouchee-elle-engloutit-son-propre-poids-d-eau_art11049.html

samedi 18 décembre 2010

Un monstre fait de sacs plastiques pour sensibiliser le public

Un monstre de sacs plastiques s'est installé en Slovénie afin d'amener le public à être plus respectueux de l'environnement
Un groupe d'environnementalistes slovènes a créé un monstre fait de milliers de sacs plastiques afin de sensibiliser le public à un consumérisme grandissant qui entraîne de nombreux problèmes de gaspillage.


Pour créer le "Plastic Bag Monster", le groupe d'écologistes a écumé les rues de Ljubljana, capitale de la Slovénie, collectant tasses et sacs plastiques. A la fin, ils ont été capables de récolter 40.000 sacs plastiques et 7.500 tasses en provenance de 12 maternelles, 21 écoles primaires, 4 lycées et 3 universités, et 500 passant à travers toute la capitale.


Le message que le monstre, installé en centre-ville, tente de faire passer est clair : le consumérisme et le gaspillage sont devenus un fait commun et tendent à devenir hors de contrôle en se diffusant à grande vitesse. En cause ? L'irresponsabilité de la population envers l'environnement, selon les écologistes
http://www.maxisciences.com/%e9cologie/un-monstre-fait-de-sacs-plastiques-pour-sensibiliser-le-public_art11023.html

vendredi 17 décembre 2010

Expérimentation écolo : des zones d’action prioritaires pour l’air

Six collectivités ont été retenues hier pour participer à une expérimentation écologique. Celle-ci consiste à mettre en place des "zones d'action prioritaires pour l'air" (Zapa) dans lesquelles les véhicules les plus polluants n'auront pas le droit de circuler
Six communes ou groupements de communes participent à cette nouvelle expérimentation. Il s'agit de : Grand Lyon, Grenoble-Alpes Métropole, Clermont Communauté, Pays d'Aix, Plaine Commune (Saint-Denis) et Paris. Prévues pour être mises en oeuvre fin 2011, les expérimentations doivent d'abord laisser la place à des études qui auront pour but de déterminer les conditions dans lesquelles ces mesures peuvent être appliquées. Pour l'instant, les véhicules et les zones concernés ne sont pas encore définis. L'âge des véhicules sera certainement pris en compte et les zones comporteront probablement des accès à des modes de déplacements plus propres comme les vélos, les transports en commun ou faciliter le covoiturage.


"Dans ces zones, l'accès aux véhicules contribuant le plus à la pollution atmosphérique sera limité, voire interdit. Plus de 160 villes en Europe mettent déjà en place ce genre d'actions", précise le ministère de l'Ecologie.


"Il s'agit de la mise en oeuvre d'une mesure phare de la loi Grenelle II pour améliorer la qualité de l'air", indique Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie. "C'est un enjeu de santé publique : la pollution de l'air diminue l'espérance de vie de neuf mois pour chaque Français et l'exposition aux particules fines causerait 40.000 décès chaque année", précise-t-elle.


http://www.maxisciences.com/%e9cologie/experimentation-ecolo-des-zones-d-action-prioritaires-pour-l-air_art11008.html

jeudi 16 décembre 2010

Les ours polaires s'adaptent au changement climatique

Des ours polaires nageant dans les eaux glacées avec leurs oursons sur le dos ont été aperçus. Un phénomène inédit qui trouve son explication dans la fonte des glaces
Grâce à des colliers émetteurs, des études ont permis d'observer les déplacements et le comportement des ours. Les chercheurs ont ainsi pu déterminer dans quelle mesure ces animaux sont affectés par le changement climatique. Les ours polaires sont les plus grands prédateurs au monde et sont d'excellents nageurs. Mais leur territoire de chasse se situe à la surface de la glace, laquelle fond très rapidement ces dernières années.


C'est parce que les ours doivent désormais parcourir de longues distances en mer qu'ils transportent leurs petits sur le dos. Ce moyen de transport permet aux oursons d'être en contact direct avec la fourrure de leurs mères tout en restant en grande partie hors de l'eau, limitant ainsi la déperdition de chaleur. En effet, les jeunes ours ne possèdent pas une couche de graisse suffisante pour leur assurer une protection thermique efficace en cas de longue période d'immersion dans les mers glacées des pôles.


Un spécialiste des ours du Fonds mondial pour la nature (WWF) explique : "Comme la glace de l'océan Arctique continue de fondre, il est fort probable que les ours polaires auront à parcourir des distances bien plus importantes'. C'est relativement une bonne nouvelle, donc, s'ils parviennent à s'adapter aux énormes distances à parcourir avec leurs petits en les prenant sur leurs dos. Ceux-ci auraient en effet été incapables de survivre à de tels parcours.


http://www.maxisciences.com/ours-polaire/les-ours-polaires-s-039-adaptent-au-changement-climatique_art10772.html

mercredi 15 décembre 2010

La lutte contre le réchauffement climatique examinée par la Cour suprême des Etats-Unis

La Cour suprême des Etats-Unis a annoncé son intention d'examiner le droit des Etats américains de réguler, dans le but de lutter contre le réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre des compagnies énergétiques privées.
C'est au printemps prochain que devrait commencer cet examen, qui pourrait avoir un important retentissement dans le plan de lutte contre le réchauffement climatique des Etats-Unis. Cinq compagnies énergétiques américaines, dont American electric power company, sont impliquées dans cette affaire qui les oppose à huit Etats américains : le Connecticut, New York, la Californie, l'Iowa, le New Jersey, Rhode Island, le Vermont et le Wisconsin. Des Etats fortement soutenus par les écologistes.


Les compagnies ont déposé un recours devant la Cour suprême, les cinq compagnies électriques estimant que la cour d'appel fédérale de New York a "créé un régime juridique sans ancrage dans la loi afin d'imposer des plafonds d'émissions basés sur des concepts vagues et indéterminés de nuisance sociale". Pour ces sociétés, "c'est la santé financière et la pérennité de nombreux secteurs de l'économie qui est en jeu ici". Et d'ajouter que si la Cour suprême venait à confirmer la légitimité d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre imposée, "le montant des dommages à venir pour le changement climatique ferait passer ceux versés pour les méfaits du tabac pour des cacahuètes".


http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique-examinee-par-la-cour-supreme-des-etats-unis_art10946.html

mardi 14 décembre 2010

Une éruption solaire filmée par la Nasa

Une énorme boucle de plasma. Plus précisément : une proéminence solaire de 643.737 kilomètres de long. C'est ce que nous montre la vidéo impressionnante prise hier par le Solar Dynamics Observatory, observatoire lancé en février dernier par la Nasa.


Les éruptions solaires se produisent périodiquement. Tout se passe à la surface de la photosphère (couche de gaz qui constitue la surface visible des étoiles). L'éruption se traduit par une projection, au travers de la chromosphère (basse atmosphère du Soleil), de jets de matière ionisée qui se perdent dans la couronne (partie de l'atmosphère du Soleil située au-delà de la chromosphère et qui s'étend sur plusieurs millions de kilomètres) à des centaines de milliers de kilomètres d'altitude.


Chaque éruption s'accompagne d'un intense rayonnement (UV, rayons X, etc.) qui perturbe les transmissions radioélectriques terrestres et provoque l'apparition des aurores polaires en entrant en interaction avec le champ magnétique terrestre.


L'observatoire solaire de la Nasa fait partie du programme "Living with a star" (littéralement "Vivre avec une étoile"). Son objectif principal est de comprendre l'influence du Soleil sur la Terre. Le SDO doit suivre l'astre pendant cinq ans.


Découvrez la vidéo de l'éruption solaire mise en ligne par la Nasa :
http://www.maxisciences.com/soleil/une-eruption-solaire-filmee-par-la-nasa_art10931.html


lundi 13 décembre 2010

Les catastrophes naturelles qui ont secoué l'année 2010

2010 n'a, hélas, pas été de tout repos pour de nombreux pays, dont certains, comme Haïti, essaient toujours de remonter la pente. Retour sur les catastrophes naturelles qui ont secoué la planète cette année.
L'Amérique du Sud, Haïti, les Etats-Unis, l'Asie du Sud... Ces zones du monde ont été durement frappées par des séismes, tsunamis ou encore tempêtes tropicales violentes, cette année.


Le monde entier garde en mémoire ces images de désolation prises en Haïti, en janvier, au lendemain d'un terrible séisme de magnitude 7,3 qui a causé la mort de plus de 200.000 personnes. Plus d'un million de personnes ont perdu leur toit depuis cette catastrophe. Des villes entières, dont la capitale, Port-au-Prince, ont été dévastées.


Deux mois plus tard, c'est au Chili, qu'un autre séisme, de magnitude 6,1, s'est produit. Le large de la ville de Valparaiso, a été frappé par le tremblement de terre suivi d'un grand nombre de répliques - dont certaines de forte intensité. D'autres pays ont été victimes de catastrophes similaires : l'Indonésie en mai, le Mexique en juin, la Papouasie-Nouvelle-Guinée en août.


Dans une autre zone du monde, l'Onu a également dû déployer une aide d'urgence. L'est de Madagascar, dans l'océan Indien, a subi les conséquences du passage de la tempête tropicale Hubert. Celle-ci a tué des dizaines de personnes et fait 28.300 sans-abris.


Au Pakistan, ce sont les pluies de la mousson qui ont causé des dégâts, en août. Les inondations ont fait 15 millions de sinistrés. Le fleuve Indus, qui parcourt le pays du nord au sud et qui est la véritable épine dorsale du pays, a débordé dans de nombreuses régions.


Le typhon Megi, qui a traversé le nord des Philippines en octobre dernier, a fait de nombreux dégâts et une dizaine de morts, avant de se diriger vers l'ouest, le sud de la Chine et le Viêtnam. Il a été qualifié de "super typhon" avec ses 600 kilomètres de diamètre et des vents atteignant 268 kilomètres par heure.


Les éruptions volcaniques ont aussi mena... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/catastrophe/les-catastrophes-naturelles-qui-ont-secoue-l-039-annee-2010_art10891.html

dimanche 12 décembre 2010

Des arbres phosphorescents pour éclairer les villes ?

Une équipe de l'université de Cambridge a réussi à mettre au point un procédé permettant de transférer des informations de bioluminescence de certains organismes vivants à d'autres espèces. Il s'agit là d'un premier pas vers la création d'arbres lumineux
Si la nature est pleine d'organismes capables de produire de la lumière, celle-ci reste trop faible pour véritablement éclairer. Pour augmenter cette lumière, les chercheurs de l'université de Cambridge ont cherché à modifier le génome d'insectes (lucioles) et de bactéries sous-marines (Vibrio fischeri) de façon à accroître leur production d'enzymes capables de stocker la lumière. Ils ont par la suite poursuivi leurs études pour parvenir à mettre au point des composants capables d'être insérés au sein même d'un génome.


Le premier organisme à avoir fait les frais de cette expérimentation est la bactérie Escherichia coli. L'équipe s'est ainsi rendue compte qu'une culture de bactéries de la taille d'une bouteille suffisait à produire suffisamment de lumière pour permettre de lire.


L'équipe avait pour ambition initiale de fabriquer des arbres lumineux. Même si ce projet n'a pas été abandonné, les scientifiques ont décidé de poursuivre leurs recherches afin d'établir les modalités qui permettront à une autre équipe d'utiliser de façon plus concrète encore leurs travaux. D'après leurs calculs, un arbre biolumineux n'aurait besoin que de 0,02% de l'énergie qu'il absorbe pour produire une lumière suffisante pour éclaire une rue.


En effet, tous les problèmes de la bioluminescence sont loin d'être résolus. Le principal obstacle est l'existence de composants appelés luciférines. Ces dernières émettent une lumière qui se convertit en oxyluciférine, elle même incapable d'éclairer. La solution trouvée par l'équipe de Cambridge pour contrer ce phénomène a été de mettre au point des éléments rendant les organismes incapables d'émettre de l'oxyluciférine
http://www.maxisciences.com/bioluminescence/des-arbres-phosphorescents-pour-eclairer-les-villes_art10735.html

samedi 11 décembre 2010

Un réchauffement climatique a boosté la diversification des reptiles il y a 300 millions d’années

Publiée dans la revue Geology, une étude britannique montre qu'un réchauffement climatique survenu il y a 300 millions d'années, morcelant les forêts pluviales et obligeant les reptiles à s'adapter à divers milieux, a favorisé la diversification de ces vertébrés
Faits connus des paléo-climatologues, au Carbonifère Europe et Amérique du nord, situés sous l'équateur, étaient couvertes de forêts pluviales. Il y a 300 millions d'années, un réchauffement et un assèchement global du climat firent disparaître bon nombre de ces forêts, dont seuls demeurèrent des îlots isolés. Ce fut le facteur déclenchant pour l'explosion de la lignée des reptiles.


Isolées les unes des autres dans ces poches de forêt, différentes populations de ces animaux ont évolué chacune de leur côté, s'adaptant différemment à leurs nouvelles conditions de vie. "C'est une réponse écologique classique à la fragmentation d'un habitat (...), lorsqu'un groupe d'animaux est isolé de sa population mère (...), comme Charles Darwin l'a si notoirement observé aux îles Galapagos", explique le Pr Mike Benton de l'Université de Bristol.


Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont examiné la documentation fossile reptilienne datant d'avant et d'après cet "accident" climatique. Sarda Sahney, également de l'Université de Bristol, conclut : "Il est fascinant de voir que, même face à un changement d'écosystème dévastateur, les animaux peuvent continuer à se diversifier en des formes endémiques. Mais la vie pourrait ne pas avoir autant de chance à l'avenir, si la forêt amazonienne disparaissait, par exemple
http://www.maxisciences.com/r%e9chauffement-climatique/un-rechauffement-climatique-a-booste-la-diversification-des-reptiles-il-y-a-300-millions-d-annees_art10768.html

vendredi 10 décembre 2010

Construction d’une centrale électrique écologique en France

Europlasma, groupe français, vient d'annoncer la construction d'une centrale électrique qui utilisera la biomasse et les déchets ménagers
40 millions d'euros seront nécessaires à la construction de la centrale d'électricité verte du groupe Europlasma. Une somme qui provient entre autres d'un partenaire financier non identifié, spécialisé dans les énergies renouvelables. Ce dernier aurait apporté 25 millions d'euros au groupe français.


Construite sur le site de Morcenx, dans les Landes, cette centrale sera à même de produire 12 mégawatts d'électricité. Le groupe Europlasma mettra son expérience à profit en utilisant des torches à plasma qui gazéifieront les déchets ménagers et la biomasse.


"C'est la première centrale de valorisation énergétique de déchets industriels banals et de biomasse par gazéification, améliorée par la technologie plasma brevetée du groupe", indique Europlasma dans un communiqué.


La mise en service de cette centrale devrait avoir lieu en 2012.


http://www.maxisciences.com/centrale-%e9lectrique/construction-d-une-centrale-electrique-ecologique-en-france_art10848.html

jeudi 9 décembre 2010

Il y aurait 3 fois plus d’étoiles qu’on ne le pensait dans l’Univers

Au total, l'Univers abriterait trois fois plus d'étoiles que ce que les scientifiques pensaient. Conséquence : l'astronome Pieter van Dokkum de l'université de Yale indique qu'il y aurait donc beaucoup plus de planètes similaires à la Terre, ce qui augmente nos chances de découvrir des formes de vie extraterrestre.
Une nouvelle étude, publiée hier dans la revue Nature, explique qu'il y aurait des "milliers de milliards de Terre" et que les "naines rouges" (étoiles les moins massives et les moins lumineuses) sont beaucoup plus nombreuses que ne le pensaient les astronomes. Celles-ci représenteraient 80% du nombre total d'étoiles.


Les auteurs de cette étude ont analysé le spectre de la lumière provenant de galaxies elliptiques, ce qui leur a permis de découvrir qu'elles cachaient un nombre incroyable de naines rouges. Elles seraient 20 fois plus nombreuses que dans la Voie Lactée, et selon Pieter van Dokkum, elles seraient aussi suffisamment vieilles pour que des formes de vie s'y soient développées. "C'est l'une des raisons pour lesquelles beaucoup de personnes s'intéressent à ce type d'étoiles", explique-t-il.


Cette découverte n'a pas seulement un profond impact dans le domaine de la recherche de vie extraterrestre. Elle laisse aussi penser qu'il y a beaucoup moins de matière sombre dans ces galaxies qu'on ne le croyait. C'est donc également une avancée qui aide grandement à notre compréhension de l'Univers.


http://www.maxisciences.com/%e9toile/il-y-aurait-3-fois-plus-d-etoiles-qu-on-ne-le-pensait-dans-l-univers_art10806.html

mardi 7 décembre 2010

Eau : l’Afrique va échouer à remplir les objectifs du millénaire selon l'Onu

Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), la plupart des pays africains vont échouer à remplir les objectifs du millénaire fixés par l'Onu. Seulement huit des 53 pays du continent devraient réussir à réduire de moitié le pourcentage de leur population sans accès à un système d'épuration des eaux, d'ici 2015.
L'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, le Botswana, l'Angola, l'Afrique du Sud et l'Egypte seront les seuls qui parviendront à remplir les objectifs du millénaire sur l'eau, s'inquiète le PNUE.


Selon l'AFP, seulement 242 millions de personnes en Afrique sur plus d'un milliard avaient accès à un système d'épuration des eaux en 2006, et les objectifs du millénaire arrêtés en 2000 par l'Onu impliqueraient que 370 millions de personnes supplémentaires en bénéficient d'ici 2015.


En revanche, la situation est un peu meilleure concernant l'accès à l'eau potable, même si "à présent, seulement 26 des 53 pays du continent africain sont sur les rails pour atteindre cet objectif", relève le PNUE.


En Afrique, 341 millions de personnes n'avaient pas accès à une eau potable en 2006. Selon le PNUE, les progrès restent "insuffisants par rapport à la croissance démographique" du continent.


L'AFP rappelle que l'Afrique abrite 15% de la population mondiale mais seulement 9% des réserves d'eau.


http://www.maxisciences.com/eau/eau-l-afrique-va-echouer-a-remplir-les-objectifs-du-millenaire-selon-l-039-onu_art10716.html

dimanche 5 décembre 2010

Fourmis légionnaires : raids meurtriers et sources de vie à la fois

Amérique du sud - Durant plus de 50 ans, un couple de naturalistes américains a étudié les moeurs de 1.200 colonies de fourmis légionnaires, dont les raids font d'innombrables victimes parmi la microfaune, mais aussi le bonheur de centaines d'espèces qui profitent du remue-ménage pour trouver proies ou logis
"C'est un paradoxe que Eciton burchellii, qui cause la mort de tant d'espèces, ait cet autre rôle pour un nombre encore plus grand d'espèces associées", explique le Dr Bergoff, qui a complété l'étude des naturalistes Carl et Marian Rettenmeyer, de l'université du Connecticut. Cette espèce particulière de fourmi légionnaire, sédentaire le temps que la colonie élève ses larves et nomade le reste du temps, lance des raids à travers la jungle, capturant insectes, araignées et autres arthropodes pour se nourrir.


Mais les chercheurs ont recensé 557 espèces, dites associées, qui "s'invitent" à la razzia des fourmis pour exploiter diverses ressources. Trois cents de ces "pique-assiettes" dépendent des insectes soldats pour leur survie. Ainsi, au moins 29 espèces d'oiseaux se régalent des mille-pattes, cancrelats et phasmes délogés par les fourmis, et au moins 239 espèces de papillons peuvent escorter les volatiles, trouvant leur pâture dans leurs fientes. De minuscules guêpes fondent sur les araignées en fuite pour y déposer leurs oeufs, tandis que diverses espèces de mouches pondent dans les carcasses d'insectes fraîchement tués par les fourmis.


Celles-ci laissent derrière elles de nombreux débris trop indigestes pour elles, telles des pattes d'insectes, qui sont, là encore, une aubaine pour d'autres insectes pondeurs ou nécrophages. "Et je crois que ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Avec des études plus approfondies, je dirais qu'on pourrait multiplier par deux le nombre d'espèces associées à Eciton burchellii", conclut le Dr Bergoff.


http://www.maxisciences.com/fourmi-l%e9gionnaire/fourmis-legionnaires-raids-meurtriers-et-sources-de-vie-a-la-fois_art10602.html

vendredi 3 décembre 2010

Observer et analyser des peintures pour mieux diagnostiquer

New Haven, États-Unis - Pour les premières années de l'école de Médecine de Yale, l'enseignement inclut des visites au Centre d'Art Britannique. Les docteurs en herbe testent leurs capacités d'observation en examinant les peintures.
Nous essayons de traiter la peinture comme un patient, un parfait inconnu, le but est d'observer de près ce que pouvez voir sans établir de jugements". C'est ce qu'a expliqué à la presse le docteur Kalman Watsky, qui enseigne la dermatologie à Yale et conduit ces sessions d'observations.


Cette technique a été développée afin d'aider, selon Irwin Braveman, chercheur émérite en dermatologie, les étudiants à développer leurs capacités à établir un diagnostic. Près de 16 écoles développent aussi des méthodes similaires d'observation, et ce type d'enseignement est en vogue. Les écoles de médecine forment les futurs médecins à mémoriser des motifs afin de reconnaître et identifier des syndromes. Il faut donc repérer des ensembles de signes et de symptômes précis. Ainsi, pour définir l'origine de rougeurs et d'éruptions cutanées, les étudiants apprendront à observer deux comportements : tout d'abord, la répartition celle-ci sur le corps, et ensuite, la morphologie des différentes lésions de la rougeur. Ces deux caractéristiques permettent alors à un médecin d'établir un diagnostic. Cependant, une analyse visuelle, comme celle menée lors de la description des peintures, devient importante lorsque la rougeur n'appartient pas à un motif précis que le docteur reconnaît.


L'observation ainsi menée reste un atout important dans l'établissement d'un diagnostic bien que les techniques d'imageries telles les IRM et les scanners aient révolutionné la médecine dans les années 1970. Les médecins d'aujourd'hui tendraient plus à se reposer sur ces techniques que sur leur sens de l'observation, a déclaré dans un mail à LiveScience le Dr Braverman. Celui-ci ainsi que ses collègues, ont depuis 1998, commencé à mener une étude sur les capacités d'observations ... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/m%e9decine/observer-et-analyser-des-peintures-pour-mieux-diagnostiquer_art10482.html

jeudi 2 décembre 2010

Neige : des centaines de véhicules bloqués sur la RN12 en Bretagne

L'offensive de la neige prend de l'ampleur au fil des heures. Vingt-quatre départements sont désormais en vigilance orange en raison du risque de neige et de verglas, a indiqué Météo France jeudi matin. Les départements concernés sont ceux de la Charente, Charente-Maritime, Côtes d'Armor, Finistère, Gironde, Dordogne, du Poitou et ceux des régions Basse-Normandie, Ile-de-France et Limousin.


L'Eure, l'Eure-et-Loir, les Deux-Sèvres et la Vienne, se sont ajoutés aux vingt départements déjà en vigilance orange, dix-huit depuis mercredi après-midi et aux deux, la Dordogne et la Gironde, plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi.


Des couches de neige allant de 2 à 5 cm, ponctuellement de 7 à 10 cm, sont attendues pour les départements concernés, et de 1 à 3 cm, voire jusqu'à 5 cm pour la région parisienne.


C'est en Bretagne, dans les Côtes d'Armor que la situation est la plus délicate, où des centaines d'automobilistes ont du passer la nuit dans leur voiture ou dans des hébergements d'urgence. La circulation sur la nationale 12, axe principal de la côte Nord de la Bretagne, a été interdite cette nuit à toute circulation entre Tramain et Saint-Brieuc en raison de la neige et du verglas. La circulation, paralysée depuis la fin de soirée de mercredi, reprend très progressivement ce jeudi matin.


Une structure d'accueil, mise en place à Lamballe (Côtes d'Armor), a reçu dans la nuit de mercredi à jeudi près de 200 naufragés de la route.


A Langueux, tout près de Saint-Brieuc, la neige rendant «les conditions de conduite impossibles» selon le centre régional d'informations routières Ouest (CRICR), les véhicules ont été stockés sur le parking du centre commercial Carrefour.


La RN 12 a été également coupée dans les deux sens au niveau de la commune de Coëtmieux (Côtes d'Armor) en raison d'un poids lourd en portefeuille dans le sens Rennes-Saint-Brieuc, et de la présence de verglas dans l'autre sens, selon le CRICR.


En Ille-et-Vilaine, la même RN 12 est fermée sur une dizaine de km entre Quedillan et Montauban de Bretagne, à une trentaine de km à l'ouest de Rennes.


La circulation sur le réseau secondaire en Bretagne est très difficile selon les gendarmes qui recommandent de ne prendre son véhicule qu'en cas de nécessité.


Plusieurs départementales ont été interdites aux poids lourds de plus de 7,5 tonnes, dont les axes Guingamp-Lannion et Saint-Brieuc-Loudéac.


Ailleurs, des chutes de neige assez abondantes sont enregistrées depuis 5 heures ce jeudi matin surl'ouest de Ile-de-France, placée en alerte orange, mais aussi en Normandie, dans le bordelais. Selon Météo France, des averses de neige soutenues affectent le nord de la Gironde et les Charentes et il neige faiblement sur l'Ile-de-France.


http://www.leparisien.fr/societe/neige-des-centaines-de-vehicules-bloques-sur-la-rn12-en-bretagne-02-12-2010-1174756.php

Les étiquettes des boîtes de thon, pas toujours fiables

Selon une nouvelle étude indépendante réalisée pour Greenpeace, près d'un tiers des boîtes de thon sont mal étiquetées ou contiennent un mélange d'espèces. Une pratique interdite dans l'Union européenne.
Une cinquantaine de marques de thon en boîte ont été passées au crible. Elles viennent d'Autriche, d'Australie, d'Allemagne, du Canada, d'Espagne, d'Italie, de Grèce, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, des Etats-Unis, de Nouvelle-Zélande et de Suisse. Les tests ont porté sur 165 produits différents.


L'étude souligne que certaines des boîtes étiquetées "thon listao", une espèce commune dans l'océan Indien et le Pacifique, contenaient aussi du thon obèse et du thon albacore. Or, il s'agit de deux espèces dont les stocks ont connu des déclins massifs ces dernières années.


Nina Thuellen, de la campagne océans de Greenpeace, explique à l'AFP : "Les entreprises remplissent leurs boîtes de thon avec plusieurs espèces, y compris des juvéniles d'espèces en déclin, alors que les consommateurs s'attendent à juste titre à n'y trouver que des produits issus de pêche durable".


La présence de juvéniles, victimes de la surpêche, est due essentiellement à une technique utilisant des objets flottants pour attirer le plus de poissons possible en pleine mer et faciliter la pêche, selon Nina Thuellen.


L'AFP précise que chaque année, environ 4,5 millions de tonnes de thon sont pêchées dans les océans. Sur les cinq espèces principales, le thon listao représente 60%, le thon albacore 24% et le thon obèse 10%, du marché mondial du thon....... http://www.maxisciences.com/thon/les-etiquettes-des-bo-tes-de-thon-pas-toujours-fiables_art10644.html


mercredi 1 décembre 2010

Le plus grand salon de l'environnement du monde ouvre ses portes

Travaux sans tranchée, "éponges" pour marées noires, retour au "vrac" pour réduire le volume des emballages: Pollutec, le plus grand salon de l'environnement du monde, a ouvert mardi ses portes à Lyon.


Sylvie Fourn, commissaire générale du salon, insiste sur les 250 innovations techniques qui marquent la 24e édition de Pollutec et qui touchent surtout le domaine de l'énergie.


"Ces nouvelles éco-technologies permettent de réduire l'impact sur l'environnement et de faire des économies d'énergie", explique-t-elle en citant notamment les énergies renouvelables comme l'éolien ou le solaire.


Pollutec présente notamment une technique révolutionnaire pour réaliser des travaux sans tranchée. Déjà utilisée dans certains pays comme l'Allemagne et le Canada, elle devrait faire son apparition sur les chantiers français.


Grâce à un système robotisé, cette technique permet de réaliser des forages et travaux souterrains téléguidés, à l'image de la chirurgie, apportant un confort aux riverains des travaux, mais également une économie en personnel et en durée de chantier, tout en réduisant l'impact sur l'environnement.


Autre secteur clé de cette édition, le domaine des mesures et contrôle des polluants, qui présente 25 innovations avec de nouveaux capteurs et pompes pour vérifier la qualité de l'eau et des appareils de mesure de l'air, traquant la poussière, les gaz, les contaminants, la température et l'humidité, à l'extérieur mais aussi à l'intérieur des bâtiments.


PIERRE PONCE POUR ÉPONGER LE PÉTROLE


Le traitement des eaux usées et de l'eau en général, qui représente un marché colossal à l'échelle de la planète, se distingue avec de nouvelles techniques venues, elles, du Moyen-Orient et de Chine.


L'édition 2010 met l'accent sur de nouveaux traitements physico-chimiques et biologiques et des solutions liées à la récupération des eaux de pluie. Un produit biologique à base de pierre ponce permet ainsi "d'éponger" les marées noires.


Le domaine du traitement des déchets est lui aussi une importante source d'innovation.


"On trouve beaucoup de choses liées au retraitement et à la revalorisation des déchets de toutes sortes comme les déchets hospitaliers à risque infectieux, ou encore les médicaments périmés, les pesticides périmés, le métal contenu dans les CD et DVD", explique Sylvie Fourn.


La question des déchets concerne directement celles de la réduction des emballages avec un retour au principe du "vrac" dans la distribution. De nombreux industriels ont ainsi mis au point des systèmes contenants rechargeables qui devraient faire bientôt leur apparition dans la grande distribution.


Les 2.400 exposants venus de 42 pays attendent pendant quatre jours quelque 75.000 visiteurs, essentiellement des industriels ou des responsables de collectivités locales
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/le-plus-grand-salon-de-l-environnement-du-monde-ouvre-ses-portes-30-11-2010-1268706_240.php

mardi 30 novembre 2010

Le lave-linge et la lessive en mode économique

Un lave-linge consomme de l'eau, de l'électricité et de la lessive. Pour économiser sur les trois tableaux, il suffit d'en appeler à son bon sens. En matière d'eau, remplir sa machine et ne pas la faire fonctionner pour trois culottes et un jean permet d'optimiser sa consommation. Pour l'électricité, laver à froid limite l'usage de la résistance. Lire la suite l'article
Quant à la lessive, glisser des balles en caoutchouc dans le tambour pour battre le linge comme feu la mère Denis permet de limiter les doses requises. Les puristes fabriquent leur propre lessive en mélangeant 75 g de savon de Marseille râpé, un verre de cristaux de soude dans 1,5 litre d'eau bouillante. Un verre de cette lessive home-made suffit ! En guise d'adoucissant, opter pour le demi-verre de vinaigre blanc dans le bac de rinçage. Quant aux blanchissants divers et variés, on peut choisir du citron en tranches glissé dans une chaussette ou du percarbonate de sodium (qui libère l'oxygène actif) sur les taches.


http://www.liberation.fr/terre/01012303787-le-lave-linge-et-la-lessive-en-mode-economique

lundi 29 novembre 2010

A Nantes, une "villa" se prépare à sortir des poubelles

Une maison d'architecte fabriquée exclusivement à partir de détritus est en construction à Nantes pour sensibiliser la population au problème du suremballage des produits de consommation. Lire la suite l'article
Près de 1.300 palettes en bois, seize fenêtres de récupération ou encore 1000 m2 de bâches de serres maraîchères ont été collectées pour la "Villa Déchets", une maison de 76 m2 dont la construction coïncide avec la Semaine européenne de réduction des déchets.


Quelque 250 m2 de parquet ont également été récupérés sur le chantier de rénovation d'une église, et 800 caissettes de fruits feront les meubles de la villa, où dormiront en décembre les occupants qui auront remporté leurs nuitées aux enchères.


A partir de janvier, la "Villa Déchets" - qui mobilise une centaine de bénévoles chaque jour depuis plus d'un mois - sera installée définitivement dans un éco-quartier de Nantes. Un "bilan carbone" de l'opération sera alors dressé.


"Nous voulons démontrer que le recyclage n'est pas la solution à tout: même si cette villa n'aura rien coûté, elle aura nécessité beaucoup de déplacements", explique Frédéric Tabary, un architecte d'intérieur qui a porté le projet avec Yann Falquerho, un ami scénographe. "Elle sera le symbole de tout ce qui a été surconsommé."


Les deux hommes avaient déjà aménagé à Nantes il y a un an la "Villa Hamster", un "gîte urbain" au concept décalé, où les occupants peuvent courir dans une roue géante ou laper l'eau d'une fontaine, à la façon du rongeur préféré des enfants.


Ils envisagent à présent de créer une "Villa Déchets" l'an prochain à Paris, puis en 2012 à Bruxelles (Belgique) et en 2014 à New York (Etats-Unis).


http://fr.rd.yahoo.com/partner/reuters/SIG=111h93ub9/**http%3A%2F%2Ffr.reuters.com%2F

dimanche 28 novembre 2010

Le gouvernement britannique va vendre 150.000 hectares de forêts

Le gouvernement britannique s'apprête à vendre 150.000 hectares de forêts anglaises.
Pour faire face à l'austérité, annoncée courant octobre, le gouvernement britannique va vendre 150.000 hectares de forêts. Cela représente la moitié de la surface totale des forêts de l'Etat. Grâce à cette opération, le ministère de l'Environnement pourra gagner 5 milliards de livres sterling (environ 6 milliards d'euros).


"Cette vente, qui représenterait la cession de terrain la plus importante jamais réalisée depuis la Seconde Guerre mondiale, pourrait entraîner la construction de lotissements, de terrains de golf ou de villages de vacances sur des lieux autrefois protégés", indique The Guardian. D'autant que la Grande-Bretagne n'a 12% de son territoire couvert par des forêts (contre 4% au début du siècle dernier). Mais cela reste très peu, comparé au reste de l'Europe dont la moyenne se situe aux alentours de 30%.


Pour le parti écologique, cette vente constitue un "acte impardonnable de vandalisme environnemental". Au lendemain de cette décision, 10.000 personnes avaient déjà signé une pétition, pressant le gouvernement à mettre fin à cette vente. Parmi les forêts concernées, la forêt de Cardinham, par exemple. Quintessence même des forêts modernes, c'est à la fois un terrain de jeu et de promenade, une réserve naturelle et un ensemble de bois destinés à la coupe.


http://www.maxisciences.com/for%eat/le-gouvernement-britannique-va-vendre-150-000-hectares-de-forets_art10498.html

samedi 27 novembre 2010

Un magazine acheté, un arbre planté

Le Figaro Magazine et la Fondation Yves Rocher lancent une opération étonnante pour replanter des milliers d'arbres : demain, pour un magazine acheté, un arbre sera replanté
L'opération avait déjà été lancée au mois d'avril 2009. Cette année Le Figaro Magazine remet ça. Pour l'achat d'un exemplaire demain, titré "Aux arbres, citoyens !", un arbre sera planté.


Le magazine en appelle à ses lecteurs éco-citoyens et s'engage à reverser 0,50 centimes d'euros à la Fondation Yves Rocher sur chaque exemplaire vendu en kiosque pour replanter ces arbres en France.


Une opération décriée par l'hebdomadaire Marianne, la décrivant comme une belle manière pour le magazine de sauver ses ventes en demandant de sauver les arbres.


Lors du lancement de sa première opération en 2009 visant à replanter des arbres, Le Figaro rappelait que chaque année dans le monde, ce sont 16 millions d'hectares d'arbres qui disparaissent.


http://www.maxisciences.com/magazine/un-magazine-achete-un-arbre-plante_art10691.html

vendredi 26 novembre 2010

L'Europe de l'Est inaugure sa cité des sciences

Aussi moderne que coûteux, le centre scientifique Copernic vient d'ouvrir ses portes dans la capitale polonaise, Varsovie. Une grande fierté pour l'Europe centrale et orientale qui n'avaient jusqu'alors pas de cité des sciences à la hauteur. Lire la suite l'article
365 millions de zlotys, soit 93 millions d'euros environ : c'est le prix qu'aura coûté ce centre bâti sur quelque 20.000 mètres carrés, qui accueillent près de 450 attractions. "Notre centre scientifique est le plus grand et le plus moderne à l'Est de Berlin", s'est félicité auprès de l'AFP le directeur du centre Copernic, Robert Firmhofer. Il précise que "l'allocation de 52 millions d'euros de fonds européens a permis de construire ce centre rapidement".


L'objectif de ce musée est de populariser la science au moyen de démonstrations, d'expériences et d'attractions interactives. Des expositions sur les sciences exactes côtoieront celles sur les sciences humaines, comme des installations artistiques inspirées par la science. L'exposition permanente du centre est axée sur deux thèmes : "l'Homme et l'environnement" et "le monde en mouvement". Depuis son inauguration au début du mois, le musée a déjà accueilli des milliers de personnes qui n'hésitent pas à patienter pendant des heures pour pouvoir entrer dans ce temple de la science.


Alors que les visiteurs sont invités à se glisser dans la peau d'un archéologue, à remonter le temps pour découvrir des dinosaures, ou plus incroyable encore, à faire un voyage sur un tapis volant, le centre Copernic sera prochainement doté d'un théâtre où évolueront en tant qu'acteurs, des robots humanoïdes. En 2011, le musée ouvrira également un planétarium.


Autre grande fierté pour Varsovie : en mai 2011, le centre Copernic accueillera la conférence annuelle du réseau européen de musées scientifiques Ecsite, qui regroupe plus de 400 institutions de 50 pays.
http://www.maxisciences.com/centre-copernic/l-039-europe-de-l-039-est-inaugure-sa-cite-des-sciences_art10502.html

jeudi 25 novembre 2010

Pour 66 % des Français, le réchauffement climatique se fait déjà sentir

Quand on parle de réchauffement, les jeunes et les vieux ne sont pas d'accord. Un clivage que met très bien en évidence un sondage IFOP 'Les Français et le climato-scepticisme', réalisé en exclusivité pour Le Monde, en partenariat avec France Inter, à dix jours du Sommet de Cancun (Mexique) sur le climat.
Pour 66 % des Français, les conséquences du réchauffement renforcement des phénomènes météorologiques extrêmes (cyclones, ouragans...), hausse du nombre de sécheresses, canicules, etc. se font déjà sentir. Chez les moins de 35 ans, ce pourcentage grimpe jusqu'à 78 %, tandis qu'il chute à 50 % chez les 65 ans et plus.


LOBBYING INFLUENT


Les thèses climato-sceptiques ? 69 % des Français disent en avoir entendu parler, mais 91% des 65 ans et plus les ont entendues contre 56 % des moins de 35 ans. Ce clivage intergénérationnel est plus important que celui qui existe entre UMP et PS. Ainsi 62 % des gens de gauche considèrent que le réchauffement et ses conséquences sont une menace pour leur mode de vie contre 48 % des interrogés proches de la droite.


Une surprise : la similitude des réponses entre non-diplômés et diplômés. Vis-à-vis du changement climatique, les positions ne varient pas que l'on soit ouvrier ou jeune cadre titulaire d'un MBA. Grâce à un regard croisé France-Etats-Unis, le sondage montre également combien le lobbying des industriels du pétrole et du charbon a réussi à influencer l'opinion publique américaine
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/11/18/pour-66-des-francais-le-rechauffement-se-fait-deja-sentir_1441771_3244.html#xtor=AL-32280184

mardi 23 novembre 2010

Le Destin du monde : jouez à lutter contre le réchauffement climatique

Royaume-Uni - Développé sur la base de projections scientifiques, économiques et démographiques de la Nasa, des Nations unies, et de l'université britannique d'Oxford, un nouveau jeu vidéo vise à sensibiliser à la lutte contre le changement climatique. Baptisé Le Destin du monde, il propose aux joueurs de se glisser dans la peau du directeur de l'Organisation internationale de l'environnement (OIE), afin de lutter contre les impacts du réchauffement de la planète
Vous dirigez la planète pendant 200 ans, et vous la sauvez ou vous la détruisez" résume pour l'AFP Gobion Rowlands, président de la société de jeux vidéo Red Redemption et inventeur de ce programme d'un nouveau genre. Le joueur qui aura entre les mains Le Destin du monde, devra mettre en place politiques environnementales, économiques et sociales, qui lui permettront, ou non, de sauver la planète face à la menace climatique.


En tant que directeur de l'Organisation internationale de l'environnement (OIE), le joueur se verra proposer de multiples options pour tenter d'atteindre son but : interdire l'exploitation de la forêt amazonienne, développer les transports en commun verts, ou encore imposer une politique de l'enfant unique dans toute l'Asie, tout en s'assurant de ne pas engendrer un dramatique manque de main d'oeuvre...


Les conséquences de ces décisions seront révélées par période de cinq ans : le joueur pourra ainsi savoir s'il a réussi à sauver l'orang-outan de l'extinction qui le menace, si la température globale de la planète a diminué ou au contraire augmenté, ou encore s'il est parvenu à éviter l'inondation d'une grande partie de l'Europe. Autant de défis qui permettront aux joueurs d'en apprendre "autant sur le sujet en détruisant le monde qu'en le sauvant", souligne Gobion Rowlands.


Sortie prévue en mars 2011


Bien plus qu'un simple jeu, Le Destin du monde a été développé sur la base de projections scientifiques de la Nasa, des Nations unies ou encore de l'université d'Oxford. Toute ceal a ét... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/le-destin-du-monde/le-destin-du-monde-jouez-a-lutter-contre-le-rechauffement-climatique_art10421.html

lundi 22 novembre 2010

La vie en bio est-elle plus belle?

En France, l'agriculture biologique (environ 2% de la surface agricole utilisée) et la consommation de produits bio (1,7% du marché alimentaire) se répandent, comme l'indique l'Agence bio sur son site.


Pourtant, le bio est contesté. Des agriculteurs mettent en doute son bien-fondé lorsqu'il s'agit d'atteindre des rendements corrects, des consommateurs s'agacent de prix exagérés, quand d'autres s'interrogent sur les contrôles de la filière...


Pour faire la part des choses, nous lançons une enquête participative: jusqu'à fin septembre, en prenant en compte vos suggestions et vos témoignages, nous allons interroger les acteurs de la filière, détailler les pratiques, relever les succès du bio mais aussi en pointer les dysfonctionnements...


Après un premier article sur les importations de nombreux produits bio et sur la production de CO2 qu'elles entraînent et un florilège de réactions des internautes concernant le prix du bio (doublé d'un appel à témoignages concernant d'éventuelles fraudes au bio), nous avons publié:


- un article sur le bio et la santé: que disent vraiment les études?


- le témoignage d'un néo-agriculteur qui souhaite passer au bio mais s'étonne de pratiques tolérées par le label AB et des motivations de certains agriculteurs bio,


- un match bio / conventionnel pour la viande, les fruits et légumes et les plats préparés.


Et nous comptons mettre en ligne prochainement:


- le prix du bio: quelles sont les marges? qui en profite plus?- arnaques au "faux bio", contrôles parfois insuffisant, limites des réglementations, sur les OGM par exemple: les failles de la filière aujourd'hui,- enquête sur les produits bio de la grande distribution: sont-ils aussi bons pour le consommateur et pour le producteur que ceux des magasins spécialisés?- entretien avec un responsable (de l... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/la-vie-en-bio-est-elle-plus-belle-donnez-votre-avis_911332.html#xtor=AL-447

samedi 20 novembre 2010

vendredi 19 novembre 2010

Développement durable : Levi's réduit la quantité d'eau nécessaire à la conception de ses jeans

La célèbre marque de jeans Levi's se met au vert en lançant une nouvelle collection plus économe en eau. Une ligne tout simplement baptisée Water-Less.
Avec trois à dix lavages dans des machines industrielles et 42 litres d'eau nécessaires à sa fabrication, le jeans peine à se faire écologique. Mais avec sa collection Water-Less, Levi's entend bien verdir ses célèbres pantalons. "Parfois, pour créer un design durable, il faut repenser le processus traditionnel et trouver une façon de le faire d'une meilleure manière", souligne Carl Chiara, responsable des concepts de la marque et des projets spéciaux chez Levi's.


Si les mêmes techniques et matériaux habituellement utilisés pour les finitions des jeans ont été conservés, c'est la quantité d'eau nécessaire à la fabrication qui a sensiblement diminué. La consommation d'eau a ainsi été réduite de 28% en moyenne pour les jeans standard, et jusqu'à 96% sur certains produits de la collection Water-Less, qui compte une douzaine de modèles.


Un lavage en machine repensé, le recours à l'ozone pour le nettoyage : au total Levi's mise sur une économie de 16 millions de litres d'eau sur la fabrication d'1,5 million de jeans, et ce dès le printemps prochain. Cette démarche, Levi's l'accompagne d'une campagne de sensibilisation, en conseillant notamment à ses clients de ne laver leurs jeans que toutes les deux semaines, et non une fois par semaine. C'est alors une économie d'eau de plus de 80 millions de litres, soit 13 millions de chasses d'eau, qui pourrait être réalisée.


http://www.maxisciences.com/levis/developpement-durable-levi-039-s-reduit-la-quantite-d-039-eau-necessaire-a-la-conception-de-ses-jeans_art10235.html

jeudi 18 novembre 2010

Cancun : inauguration du plus grand musée sous-marin au monde

Le plus grand musée sous-marin au monde sera inauguré fin novembre. Au fond de la mer des Caraïbes, à Cancun, il offre à voir 400 statues de taille humaine, placées à neuf mètres de profondeur
Le plus grand musée sous-marin du monde est l'oeuvre du sculpteur britannique Jason deCaires Taylor, amateur de plongée. Baptisée "L'évolution silencieuse", cette intégration au milieu marin n'a pas qu'un intérêt purement artistique. Le sculpteur et Roberto Diaz, président de ce musée subaquatique de l'art (Musa), expliquent l'intérêt de l'intégration des statues au milieu marin. "La première fois que j'ai vu le travail de Jason sur internet, j'ai adoré. Il a cette touche magique du sculpteur inspiré par l'esprit de préservation de la nature", déclare Roberto Diaz.


Coraux, éponges, anémones et autres organismes vont prendre possession petit à petit du musée et en faire ainsi "évoluer silencieusement" les contours.


Parallèlement, le musée va contribuer à sa façon à la préservation de l'écosystème en détournant une partie des 750.000 touristes qui viennent chaque année s'adonner à la plongée sous-marine.


Le musée a coûté 250.000 dollars (environ 183.000 euros) mais il doit encore s'agrandir, en s'ouvrant à d'autres artistes.


"Je considère que ça n'est pas terminé, c'est seulement une phase", souligne Jason deCaires Taylor. "J'en suis au stade où j'installe des sculptures dans la mer. Ensuite, comme l'indique le titre, elles vont évoluer, considérablement", conclut-il.
http://www.maxisciences.com/mexique/cancun-inauguration-du-plus-grand-musee-sous-marin-au-monde_art10367.html

mercredi 17 novembre 2010

Suez Environnement : recyclage des déchets plastiques pour faire du gazole

Sita UK, une filiale de Suez Environnement, a annoncé la construction de dix usines au Royaume-Uni. Ces sites permettront de recycler les déchets plastiques pour les transformer en gazole directement utilisable
La technologie développée par Cynar est déjà en place en Irlande. Elle permet de convertir les déchets plastiques en combustibles liquides. Mais cette fois, ce que la filiale de Suez, Sita UK, s'apprête à mettre sur pied en partenariat avec Cynar est un ensemble d'usines uniques en leur genre, capable de transformer les déchets plastiques en un gazole exploitable.


Après une première étape destinée à trier les plastiques, ceux-ci sont ensuite transformés par un processus de pyrolyse (décomposition d'un composé organique par la chaleur, pour obtenir d'autres produits).


"Ce qui rend ce projet unique, c'est qu'il y avait déjà des projets de transformation de déchets de plastique en pétrole brut, mais il n'y en avait pas pour transformer le plastique directement en gazole immédiatement utilisable", explique David Palmer-Jones, le PDG de Sita UK.


Chaque usine assurera la transformation de 6.000 tonnes de déchets et produira 4 millions de litres de gazole. L'objectif de 60.000 tonnes de déchets plastiques mixtes recyclés par an est donc prévu. A terme, sur une tonne de déchets plastiques traitée 75% seront convertis en gazole, 15 à 20% en kérosène et le restant en gaz pour le fonctionnement même de l'usine.


http://www.maxisciences.com/environnement/suez-environnement-recyclage-des-dechets-plastiques-pour-faire-du-gazole_art10298.html

mardi 16 novembre 2010

Pénurie de riz : les experts réclament des mesures d'urgence

Des actions urgentes sont nécessaires pour prévenir une pénurie de riz dans le monde dans les années à venir, ont indiqué mardi 9 novembre à Hanoï des experts internationaux, alarmés par l'augmentation rapide de la demande et l'insuffisance des rendements. 'Nous devons agir maintenant, pas la semaine prochaine, pas le mois prochain, pas l'année prochaine, mais aujourd'hui', a déclaré Kanayo Nwanze, président du Fonds international des Nations unies pour le développement agricole
Le riz est l'aliment de base de plus de trois milliards de personnes, soit environ la moitié de la population mondiale. 'La demande prévue de riz dépassera la production à proche ou moyen terme, à moins que quelque chose soit fait pour renverser les tendances actuelles', a estimé Robert Zeigler, de l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI). Parmi ces tendances figurent notamment une 'faible croissance de la productivité et une gestion inefficace (...) des ressources naturelles'.


LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE GARANTE DE LA STABILITÉ SOCIALE


Le Vietnam lui-même, deuxième exportateur mondial de riz derrière la Thaïlande, fait face à de sérieux défis alors que sa croissance démographique et de fréquentes catastrophes naturelles portent atteinte aux récoltes.


'Assurer la sécurité alimentaire n'est pas seulement une activité économique ou humanitaire', mais 'contribue activement à la stabilité sociale et à la politique nationale et mondiale', a estimé le premier ministre vietnamien, Nguyen Tan Dung.


Selon Cao Duc Phat, ministre de l'agriculture vietnamien et un des organisateurs de la conférence, l'objectif est de 'nourrir une population mondiale en forte croissance', qui pourrait atteindre les neuf milliards de personnes en 2050.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr


http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/11/09/penurie-de-riz-les-experts-reclament-des-mesures-d-urgence_1437529_3244.html#xtor=AL-32280184

vendredi 12 novembre 2010

Changement climatique : l’avenir sera profondément bouleversé

Dans son dernier rapport annuel diffusé hier, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) met en garde : le changement climatique va "profondément bouleverser" l'avenir, selon les experts
Ce rapport du PNUD souligne qu' "à lui seul, le changement climatique est sans doute le facteur qui bouleversera le plus profondément l'avenir, freinant la progression du développement humain telle que l'histoire nous la dessine".


Rapporté par l'AFP, il indique que ces changements constituent "un test majeur pour la communauté internationale".


Le PNUD indique que "la place des ressources naturelles et de l'environnement ne fait plus de doute", depuis le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro qui s'est tenu en 1992.


Les principaux défis évoqués par ce nouveau rapport sont ceux "liés aux réserves d'eau, à la dégradation des terres, au changement climatique et à la disparition généralisée de la diversité biologique et des services écologiques".


Il suffirait d'une mauvaise gestion des ressources naturelles "pour que l'environnement en fasse payer le prix fort aux pauvres", ajoute le rapport
http://www.maxisciences.com/changement-climatique/changement-climatique-l-avenir-sera-profondement-bouleverse_art10217.html

mercredi 10 novembre 2010

Panneaux solaires : une ville allemande les rend obligatoires

La ville universitaire de Marburg, située à l'ouest de l'Allemagne, vient d'annoncer la mise en place d'une charte qui contraint les propriétaires de bâtiments anciens à installer des panneaux solaires sur leur toit lorsqu'ils entreprennent des travaux de rénovation.

Déjà connue pour héberger sur ses toits une des plus importantes concentrations de panneaux solaires du pays, Marburg a adopté cette charte le 29 octobre. Le texte oblige les propriétaires de bâtiments dépassant 50 mètres carrés à les équiper de panneaux solaires lorsqu'ils effectuent des travaux de réfection de la couverture ou de modification du système de chauffage.



La charte prévoit, par ailleurs, pour les bâtiments historiques du centre-ville et ceux situés à leurs alentours immédiats, que leurs propriétaires évitent toute "perturbation visuelle", en prêtant attention au choix des matériaux comme à leur localisation. Quant aux nouvelles constructions, elles ne sont pas concernées par le texte, puisque déjà soumises à une loi fédérale depuis 2009.


C'est à partir du mois de juillet prochain que la charte entrera progressivement en vigueur à Marburg, une ville de 80.000 habitants, qui compte 21.000 étudiants et 3.400 salariés de l'université. Ceux qui ne se plieront pas à la nouvelle loi pourront être condamnés à une amende s'élevant à 1.000 euros.
http://www.maxisciences.com/panneau-solaire/panneaux-solaires-une-ville-allemande-les-rend-obligatoires_art10135.html

mardi 9 novembre 2010

Le ménage écolo, c’est du fait-main

On oublie trop souvent que l’on peut faire son ménage écolo en réalisant soi-même ses produits plutôt qu’en les achetant en bidons dans notre supermarché ou dans notre magasin bio. Solutions plus économiques et encore plus écologiques, suivez la recette de vos produits nettoyants "maison".


Je réalise moi-même mon produit vaisselle écolo


Pour réaliser mon produit vaisselle « maison et bio », il suffit de diluer 1 cuillère à café de bicarbonate de soude, une cuillère à café de cristaux de soude, ainsi qu’une cuillère à café de savon noir dans un peu d'eau froide. Le savon et le bicarbonate feront mousser le mélange tandis ce que les cristaux de soude dégraisseront mes assiettes et mes plats. Vous pouvez aussi remplacer les cristaux de soude par du vinaigre blanc ! Ensuite ajoutez l’équivalent d’un bol de savon de Marseille râpé au mélange et diluez le tout dans un demi-litre d’eau. Ajoutez quelques gouttes d'huile essentielle pour l’odeur et un peu d’huile d’amande douce pour garder vos mains souples et belles. Le tour est joué ! Il ne reste plus qu’à verser le mélange dans un distributeur à savon.


A noter que ce mélange, dilué, est excellent pour nettoyer votre sol !


Je nettoie ma cuisine et ma salle de bain grâce à une recette écolo !


Rien de plus facile que de réaliser son nettoyant de cuisine et de salle de bain naturel. Munissez-vous d’une demi-tasse de bicarbonate de soude et d’un peu de savon noir. Ajoutez un peu de jus de citron pour l’odeur et mélangez jusqu’à obtenir une pate. Ajoutez quelques gouttes d'huiles essentielles de lavandin pour le côté désinfectant de la mixture ! Une éponge écologique en main…vous êtes prêt(e) pour plonger dans le grand bain du nettoyage vraiment écologique de votre salle de bain.


Je récure mes toilettes naturellement !


Mélangez le même volume d’alcool ménager et d’eau…Pour donner une bonne odeur, ajoutez quelques gouttes d’huiles essentielles de citron, de thym, ou de pamplemousse ! Il ne reste plus qu’à frotter.


Réaliser sa propre lessive


Un peu de savon de Marseille râpé dilué dans 4 portions d’eau fera une très bonne lessive « maison et écologique » ! Moins cher, et plus efficace qu’une lessive traditionnelle ! C’est sûr, samedi, votre ménage sera 100% écolo.


http://news.fr.msn.com/ecologie/pratique/article.aspx?cp-documentid=154666073

lundi 8 novembre 2010

Énergie renouvelable : le réseau ferroviaire belge mise sur le solaire

Belgique - L'équivalent belge de la SNCF, Infrabel, vient de conclure un accord avec la société Enfinity, spécialisée dans les énergies renouvelables. Quelque 16.000 panneaux solaires devraient ainsi être installés sur une partie du réseau ferroviaire.
Ces panneaux solaires prendront place sur le toit d'un tunnel long de 3,4 kilomètres, dans lequel circulent les trains reliant Paris à Amsterdam, en passant par Bruxelles. Les trains qui emprunteront ce tunnel seront alimentés en énergie grâce à ces panneaux qui devraient fournir 3,5 mégawattheures (MWh) par an. Une électricité qui sera également utilisée par certaines structures de la gare d'Anvers.L'installation des panneaux photovoltaïques, qui couvriront 50.000 m², devrait être achevée avant la fin de l'année. Son coût total est estimé à plus de 14 millions d'euros. Un investissement qui permettra, selon Infrabel, d'éviter le rejet de 47,3 millions de kilogrammes de CO2 dans l'atmosphère au cours des vingt prochaines années, soit 2.400 tonnes par an.
http://www.maxisciences.com/%e9nergie-solaire/nergie-renouvelable-le-reseau-ferroviaire-belge-mise-sur-le-solaire_art10055.html

dimanche 7 novembre 2010

Une vente aux enchères pour préserver la forêt amazonienne

Brésil - Le gouvernement brésilien a choisi d'avoir recours à une initiative privée afin de préserver la forêt amazonienne : une vente aux enchères d'hectares verts.
Afin de répondre à son plan de gestion durable, qui prévoit notamment une préservation de la forêt amazonienne à travers son exploitation privée, le gouvernement a choisi de mettre aux enchères un million d'hectares de ce symbole de biodiversité et de nature à protéger.Ainsi, malgré les réticences des partis politiques conservateurs et une longue procédure judiciaire, le gouvernement a obtenu de la justice de pouvoir céder des concessions d'extraction de bois à des coopératives et entreprises privées, ainsi qu'à des particuliers, explique Green et Vert. Le directeur-général du Service Brésilien des Forêts a d'ailleurs expliqué en ce sens : "Le futur de l'Amazonie - en combattant la déforestation et en apportant des réponses aux changements climatiques - passe par le renforcement de la gestion privée, je ne vois pas d'autre solution".D'ici la fin de l'année 2010, un million d'hectares devraient être vendus, et 11 millions d'ici 2015. Le gouvernement espère ainsi endiguer les pratiques illégales d'extraction du bois et protéger certaines parties de la forêt, qui abritent encore des tribus traditionnelles.
http://www.maxisciences.com/for%eat-amazonienne/une-vente-aux-encheres-pour-preserver-la-foret-amazonienne_art9952.html

samedi 6 novembre 2010

A Vittel, Nestlé met du vert dans l'or bleu

Pour préserver son eau minérale, la multinationale Nestlé y finance, depuis vingt ans, la conversion au zéro pesticide d'une zone de 10 km2. Au lendemain de la Conférence internationale sur la biodiversité de Nagoya, cette expérience fait figure d'exemple atypique de collaboration entre une entreprise, des collectivités locales et des agriculteurs, ayant pour objectif la protection d'un écosystème naturel.
Sur les collines vosgiennes de Vittel, la bise glacée fait onduler les prairies. On s'y roulerait presque. Et on aurait raison. Depuis vingt ans, plus un gramme de pesticide n'est pulvérisé dans les champs du bassin minéralier. Ornithologues et entomologistes ont vu s'accroître le nombre d'oiseaux et de papillons. Ce paradis écolo n'est pas l'oeuvre d'un groupe de baba-cool mais d'une multinationale de l'agro-alimentaire.


Alors que vient de se clore la Conférence internationale sur la biodiversité de Nagoya, l'expérience attire les regards : comment une multinationale, des collectivités territoriales et une quarantaine d'agriculteurs ont-ils pu collaborer pour protéger un écosystème naturel ? Pour Nestlé, propriétaire de la marque Vittel, ces terres, débarrassées de traitements chimiques, sont le résultat de deux décennies d'efforts. Elles protègent une corne d'abondance. Sous les bottes des agriculteurs, l'eau de pluie, emprisonnée, puis filtrée par les roches calcaires, ressort de terre sous forme d'eau minérale. Sur les 10 kilomètres carrés du bassin de captage, trois sources - Hépar, Contrex et Vittel Grande Source - alimentent le business de la branche des eaux de Nestlé. 1,3 milliard de bouteilles d'or bleu sortent chaque année de l'usine d'embouteillage.


UNE EXPÉRIENCE PILOTE


Mais le filon a bien failli s'épuiser. Au milieu des années 80, Guy de la Motte-Bouloumié, alors PDG de la société des eaux, lance l'alerte. Les taux de nitrate dans les eaux de ruissellement commencent à donner des sueurs froides à l'industriel. La faute au maïs qui vient de faire une entrée fracassante dans les champs alentours. Les girondes laitières qui paissent à Vittel sont désormais nourries aux tourteaux, eux-mêmes produits à grandes rasades de produits phytosanitaires. Or l'eau minérale est strictement réglementée. Une goutte de chimie supplémentaire dans le cocktail souterrain, et c'est la fin de la poule aux oeufs d'or.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr


http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/10/30/a-vittel-nestle-met-du-vert-dans-l-or-bleu_1433394_3244.html#xtor=AL-32280184