jeudi 31 mars 2011

Fukushima : de l'iode radioactif dans le lait jusqu'aux Etats-Unis

Depuis le début de la crise de la centrale nucléaire de Fukushima, de nombreux produits radioactifs, principalement de l'iode et du césium, ont été "lessivés" par les milliers de tonnes d'eau qui ont été déversées par les secours pour refroidir les installations, et emportés jusqu'au Pacifique tout proche. Un phénomène aggravé par les "fuites" probables de matériaux hautement irradiés hors de l'enceinte de confinement, qu'a reconnues l'Agence de sûreté nucléaire japonaise. Selon l'opérateur Tepco et les experts de la sécurité nucléaire, cette radioactivité relâchée dans la mer se dilue avec les marées et le risque sur les algues et les animaux marins n'est pas important. Mais d'autres spécialistes estiment que si ces rejets radioactifs dans l'océan Pacifique seront sans conséquence majeure à l'échelle planétaire, ils pourraient avoir un impact notable, voire durable, sur la vie marine au large de la centrale japonaise. D'autant plus que ces fuites se poursuivent, sans que les techniciens parviennent à les maîtriser. En témoignent les taux de radioactivité sans cesse en hausse dans l'océan au large de la centrale.
L'agence de sûreté nucléaire japonaise a indiqué jeudi que cette radioactivité en mer était désormais 4385 fois supérieure à la limite admise. Mercredi, ce taux de radioactivité était supérieur de 3355 fois à cette limite. Dimanche, de 1850 fois. Les zones entourant la centrale ne semblent pas épargnées : l'agence japonaise a suggéré au gouvernement d'envisager d'étendre la zone d'évacuation décrétée autour de la centrale accidentée. Pour l'heure, les habitants ont été évacués dans un rayon de 20 km autour de l'installation. Mais l'Agence internationale de l'énergie atomique a fait savoir mercredi que la radioactivité enregistrée à Iitate, un village situé à 40 km de la centrale, dépassait l'un des critères retenus pour l'évacuation des habitants. Le Premier ministre Naoto Kan, auquel est reprochée une gestion médiocre de la crise la plus grave qu'ait affrontée le pays depuis 1945, a dit d'ores et déjà envisager d'élargir la zone d'évacuation pour contraindre 130.000 habitants à partir, en plus des 70.000 qui ont déjà été déplacés.
Tout le territoire chinois concerné
Et les effets de cette crise sont mesurables à l'étranger. Presque tout le vaste territoire chinois enregistre désormais des niveaux de radioactivité provenant de la centrale nucléaire accidentée au Japon, mais "extrêmement faibles" et ne présentant pas de risques sanitaires, selon le gouvernement chinois. Des traces qualifiées "d'infimes" d'iode radioactif ont aussi été décelées dans un échantillon de lait dans l'Etat de Washington, situé sur la côte ouest des Etats-Unis. Les agences sanitaires américaines soulignent que l'iode 131 a une période (ou demi-vie) très courte, d'une huitaine de jours, et que le niveau décelé dans le lait devrait de ce fait diminuer relativement vite. L'iode 131 peut être dangereux pour la santé parce qu'il est absorbé aussitôt par la glande thyroïde, où il peut provoquer un cancer.
Appelée à la rescousse, la France a envoyé des experts nucléaires. De son côté, Anne Lauvergeon, président du directoire d'Areva, qui est arrivée mercredi au Japon, a tenu ce jeudi une conférence de presse à Tokyo. Elle s'est rendue au Japon afin d'évaluer l'aide que le groupe français pourrait apporter à Tepco, l'exploitant de la centrale. Le président français Nicolas Sarkozy, qui était en visite en Chine mercredi et jeudi, a aussi fait un passage éclair au Japon pour témoigner de la solidarité française, mais aussi pour demander l'adoption de normes de sûreté nucléaires internationalement reconnues.

Radiations au Japon : des cellules souches congelées pour soigner les malades ?

Le gouvernement japonais est en train d'étudier la possibilité de congeler des cellules souches du personnel amené à travailler sur le site de Fukushima, à proximité immédiate des réacteurs endommagés. Ces cellules serviraient à soigner dans le futur ces employés exposés aux radiations. 
Le journal britannique The Guardian rapporte que, pour parer aux maladies que sont susceptibles d'entraîner les radiations nucléaires, les autorités japonaises envisagent de collecter et de congeler des cellules souches prélevées sur les ingénieurs qui travaillent à la centrale de Fukushima. Cette mesure de précaution pourrait peut-être permettre de sauver la vie de ces personnes dans la mesure où ils sont exposés à d'importantes radiations en tentant de reprendre le contrôle des réacteurs endommagés.
En effet, l'exposition à un niveau élevé de radiations peut provoquer de graves problèmes de santé et même la mort en détruisant la moelle osseuse. Toutefois, les malades pourraient être sauvés s'ils étaient rapidement pris en charge et transplantés. Il s'agirait de leur injecter des cellules sanguines prélevées avant qu'ils ne se soient exposés aux radiations.
La méthode est contraignante car les ingénieurs doivent pour cela prendre un médicament qui va provoquer la libération de cellules sanguines depuis la moelle osseuse vers la circulation sanguine. Ils devront rester branchés à une machine qui filtrera le sang de façon à recueillir les cellules. Cette technique est déjà employée pour traiter les patients cancéreux dont la moelle osseuse est détruite par les séances de chimio et/ou de radiothérapie.
Des hôpitaux européens se disent prêts à accueillir les patients en cas de besoin. Cependant, comme l'indique Robert Peter Gale, un chercheur américain, même si l'idée est bonne "il s'agit de prendre en charge 800 employés alors qu'un faible pourcentage d'entre eux aura l'utilité de ces cellules", ce qui implique beaucoup d'argent et de déplacements. De plus, se croyant tranquill... lire la suite de l'article sur Maxisciences

Tokyo revoit la sécurité de ses centrales nucléaires

Forte radioactivité hors de la zone d'exclusion autour de Fukushima

La zone d'exclusion établie autour du réacteur nucléaire de Fukushima est-elle suffisante ? La radioactivité enregistrée dans un village situé à 40 km de la centrale japonaise dépasse l'un des critères retenus pour l'évacuation des habitants, a annoncé mercredi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Ce développement pourrait relancer les pressions exercées sur le gouvernement nippon pour qu'il élargisse la zone d'exclusion au-delà d'un rayon de 20 km autour de la centrale d'où s'échappent des particules radioactives depuis le séisme et le tsunami qui ont frappé le nord-est de l'archipel le 11 mars.
Le Premier ministre Naoto Kan, auquel est reprochée une gestion médiocre de la crise la plus grave qu'ait affrontée le pays depuis 1945, a dit envisager d'élargir la zone d'évacuation pour contraindre 130.000 habitants à partir, en plus des 70.000 qui ont déjà été déplacés. "Nous avons conseillé (aux Japonais) d'évaluer avec soin la situation et ils nous ont indiqué que l'évaluation était déjà en cours", a déclaré Denis Flory, directeur général adjoint de l'AIEA.
Greenpeace a dit détenir des informations confirmées faisant état de taux de radiation justifiant une évacuation dans ce village situé au nord-ouest de la centrale. Mais l'agence de sûreté nucléaire nippone a repoussé lundi un appel de l'organisation écologique en faveur de l'élargissement de la zone d'évacuation.
Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a dit que la situation restait très préoccupante à la centrale de Fukushima malgré l'intensification des efforts des autorités pour la maîtriser. Notant que les autorités japonaises avaient rencontré de
nouvelles difficultés mais aussi enregistré des succès, il a dit avoir adressé des invitations aux 151 pays membres de l'AIEA pour une réunion ministérielle sur la sûreté nucléaire qui se déroulera du 20 au 24 juin à Vienne.

mercredi 30 mars 2011

Fukushima:court-circuit à la 2e centrale

Un court-circuit s'est produit aujourd'hui dans la salle des machines d'un réacteur de la deuxième centrale de Fukushima, mais sans causer de dégâts, a déclaré l'opérateur du site. Les quatre réacteurs de la centrale Fukushima Daini (N°2), située à 10 km au nord de la centrale accidentée Fukushima Daiichi (N°1), ont été arrêtés après le séisme et le tsunami du 11 mars qui ont ravagé le nord-est du Japon. "A 17H56 (08H56 GMT), de la fumée s'est échappée d'une armoire électrique située dans la salle de la turbine du réacteur 1", a précisé à l'AFP un responsable de la société Tokyo Electric Power (Tepco). Après l'intervention des pompiers, la fumée s'est arrêtée, a-t-il dit. "Cet incident n'a eu aucune conséquence sur les quatre réacteurs, qui ont été refroidis et sont à l'arrêt", a-t-il ajouté.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/30/97001-20110330FILWWW00500-fukushimacourt-circuit-a-la-2e-centrale.php

Tepco a négligé une mise en garde sur la sécurité...

Anne Lauvergeon au Japon : partie pour rester ?

La présidente d'Areva Anne Lauvergeon ainsi que cinq experts du groupe nucléaire public vont se rendre au Japon pour porter assistance à Tepco, l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima, en proie à une catastrophe majeure. Un voyage qui fait figure d'aubaine pour Anne Lauvergeon qui pourrait finalement sauver sa place à la tête d'Areva, en partie "grâce" au drame qui s'est produit dans la centrale japonaise.
Selon une porte-parole du groupe nucléaire, cette visite a pour but "d'analyser l'aide susceptible d'être apportée à Tepco dans le cadre de la gestion de crise à la centrale de Fukushima". Les experts sont spécialisés dans la décontamination des effluents radioactifs et la gestion des piscines d'entreposage des combustibles usés. La délégation d'Areva sera reçue mercredi au Miti, le ministère japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie et rencontrera le numéro 2 de Tepco. Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, avait annoncé lundi que Tepco avait demandé l'appui des "industriels français" : EDF, Areva et le Commissariat à l'énergie atomique.

Mais au-delà de l'aide susceptible d'être apportée, Anne Lauvergeon, dont le mandat expire en juin, pourrait voir dans ce voyage une planche de salut pour son propre cas, alors qu'elle était encore récemment sur la sellette. Ainsi, sa reconduction, à la tête du groupe nucléaire public Areva est quasi acquise, a affirmé mardi la radio BFM Business, au lendemain de la tenue d'un conseil de surveillance de l'entreprise. L'actuelle patronne d'Areva se verra toutefois adjoindre un numéro 2 "compatible" avec l'autre grand groupe nucléaire français, EDF, afin que la filière nucléaire française ne parle que d'une seule voix, précise la radio.


Repêchage in extremis
Citant plusieurs sources proches de l'Elysée et des pouvoirs publics, BFM Business affirme que Anne Lauvergeon, dont les relations difficiles avec l'Elysée sont de notoriété publique, doit ce repêchage in extremis à la crise provoquée par la catastrophe japonaise de Fukushima, à sa parfaite connaissance des dossiers et au fait qu'elle ait "mis de l'eau dans son vin". Dans la situation présente, il n'est pas question de mettre un néophyte à la tête du grand groupe nucléaire public, précisent ces sources. Le ministre de l'Industrie Eric Besson avait estimé il y a dix jours que cette reconduction était un scénario
"envisageable".
Le deuxième mandat d'Anne Lauvergeon, 51 ans, qui préside Areva depuis 11 ans, prend fin en juin. Sa succession fait l'objet de rumeurs récurrentes, en raison de ses relations tumultueuses avec le président Nicolas Sarkozy, qui selon la presse, aurait envisagé de ne pas la reconduire. La plus grosse partie du capital d'Areva est détenue par le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), qui en contrôle 73%. Les autres actionnaires sont l'Etat français (10,2%), le Koweït (4,8%), la Caisse des dépôts (3,3%) et EDF notamment (2,2%).
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/anne-lauvergeon-au-japon-partie-pour-rester-6333000.html

Fukushima: taux d'iode en mer inquiétant

Un taux d'iode radioactif 3.355 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans l'eau de mer prélevée à 300 mètres au sud de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), a annoncé mercredi l'opérateur Tepco. Il s'agit du plus haut niveau mesuré d'iode 131 depuis le début de la catastrophe déclenchée le 11 mars par un très fort séisme suivi d'un tsunami.
Dimanche avait été annoncé un taux d'iode radioactif 1.850 fois supérieur à la norme légale dans l'eau prélevée à quelque centaines de mètres de Fukushima. Depuis le début de l'accident, toujours en cours, la centrale japonaise a rejeté de nombreux produits radioactifs, principalement de l'iode et du césium, transportés par les milliers de tonnes d'eau qui ont été déversées par les secours pour refroidir les installations et dont une partie a nécessairement ruisselé dans le Pacifique tout proche après ce "lessivage".
Un impact notable sur la vie marine au large de la centrale
Selon Tepco et l'Agence de sûreté nucléaire nippone, cette radioactivité relâchée dans la mer se dilue avec les marées et le risque sur les algues et les animaux marins n'est pas important. Mais selon d'autres spécialistes, ces rejets radioactifs dans l'océan Pacifique seront sans conséquence majeure à l'échelle planétaire, mais ils pourraient avoir un impact notable, voire durable, sur la vie marine au large de la centrale japonaise.
Les techniciens qui luttent depuis bientôt vingt jours pour éviter une catastrophe majeure à Fukushima sont entravés dans leurs opérations par des nappes d'eau fortement radioactive qui ont envahi des salles et des galeries techniques. Ils sont confrontés à un cercle vicieux: il est vital de refroidir les réacteurs, mais plus ils utilisent d'eau, plus les nappes radioactives augmentent. Et moins ils injectent d'eau, plus la température augmente dans les réacteurs.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/30/97001-20110330FILWWW00325-fukushima-taux-d-iode-en-mer-inquietant.php

mardi 29 mars 2011

Fukushima: le gouvernement en alerte maximum

Pour Greenpeace, Fukushima aussi dangereux que Tchernobyl

Tepco, l'opérateur de la centrale, a aussi reconnu ce lundi matin pour la première fois que de l'eau fortement radioactive s'était échappée et pourrait avoir ruisselé dans la mer
Du plutonium a été détecté dans le sol à cinq endroits de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, dans le nord-est du Japon, a annoncé lundi l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco), cité par l'agence de presse Kyodo.
Ce métal lourd, 1,74 fois plus dense que le plomb, est produit dans le coeur des réacteurs nucléaires. Il s'agit de la transformation d'une partie de l'uranium qui compose le combustible nucléaire.
Un porte-parole de Tepco a néanmoins déclaré que le taux de plutonium retrouvé dans les cinq prélèvements effectués sur le site était équivalent à celui détecté au Japon après des essais nucléaires effectués dans des pays voisins, comme par exemple la Corée du Nord. "Les échantillons ont mis en évidence la présence de plutonium 238, 239 et 240. La faible concentration ne présente pas de danger pour la santé", a-t-il ajouté. "Nous pensons qu'il y a une forte probabilité qu'au moins deux des échantillons aient un lien direct avec l'accident survenu à la centrale", a-t-il dit.
Avant même cette annonce, l'association Greenpeace a annoncé qu'elle classait l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima au niveau 7 sur l'échelle de l'INES, c'est-à-dire l'échelon le plus élevé, celui attribué à la catastrophe de Tchernobyl.
La décision de Greenpeace, établie après le rapport d'un spécialiste en sécurité nucléaire, a été prise alors qu'on apprenait que des fuites radioactives avaient pu atteindre la mer. Les mesures effectuées dimanche montrent notamment un niveau d'iode radioactif 1850 fois supérieur à la normale relevé en mer au large de la centrale. Il s'agit des niveaux les plus alarmants mesurés depuis le début de la catastrophe voici 17 jours.
A l'intérieur de certains bâtiments de la centrale, "une très forte contamination de ... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

Au Japon, du plutonium décelé dans le sol de Fukushima

lundi 28 mars 2011

Japon : Nouveau séisme et hausse de la radioactivité : la crise nucléaire s'enlise

Japon: possible fuite d'eau très radioactive vers la mer

La radioactivité a augmenté ces derniers jours à Fukushima. Les dernières mesures, effectuées dimanche, montrent notamment un niveau d'iode 131 1850 fois supérieur à la normale relevé en mer au large de la centrale. Il s'agit des niveaux les plus alarmants mesurés depuis le début de la catastrophe voici 17 jours.
De l'eau très radioactive a été découverte à l'extérieur du bâtiment abritant le réacteur 2 et pourrait avoir ruisselé jusqu'à la mer toute proche, a annoncé lundi un porte-parole de l'opérateur, Tokyo Electric Company (Tepco). Cette forte radioactivité semble due à la fonte de cartouches de combustible qui sont alors entrés en contact avec de l'eau qui sert à refroidir le réacteur.
Sakae Muto, vice-président de Tepco, a parlé d'une opération incertaine et longue. "C'est regrettable, mais nous n'avons pas de calendrier concret nous permettant, actuellement, de dire dans combien de mois ou d'années (la crise sera terminée)", a-t-il dit.
"Je pense que peut-être, la situation est nettement plus grave que nous ne le pensions", a déclaré un expert, Najmedin Meshkati, de l'université de Californie Sud. Il faudra sans doute, selon lui, des semaines pour stabiliser la situation, et il sera peut-être nécessaire que l'ONU soit de la partie. "A mon humble avis, c'est plus important que la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye", a-t-il estimé.
La situation est considérée comme stabilisée dans deux des six réacteurs de Fukushima-Daiichi, mais elle demeure instable dans les quatre autres, d'où se dégage parfois de la vapeur ou de la fumée.
Selon le dernier bilan en date, le séisme de magnitude 9 du 11 mars a fait 10 804 morts confirmés et 16 244 disparus. Deux cent cinquante mille personnes vivent toujours dans des centres d'hébergement. Les dégâts pourraient s'élever à 300 milliards de dollars, ce qui en fait la catastr... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

Nouvel objectif à Fukushima : éviter la contamination...

Forte réplique au séisme meurtrier au Japon

Un séisme de magnitude 6,5 s'est produit lundi matin au large des côtes nord-est du Japon et une mise en garde au tsunami a été brièvement émise pour la préfecture de Miyagi, la plus éprouvée par la catastrophe du 11 mars, a annoncé l'Agence météorologique japonaise. L'Institut de géophysique américain (USGS) a révisé à la baisse la magnitude de ce séisme à 6,1. Il a précisé que la secousse, intervenue à la profondeur de 17 km, s'était produite à une centaine de kilomètres de la ville de Sendai, dévastée par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars. Aucune victime ni dégât n'ont été relevés par les médias japonais. L'Agence météorologique japonaise a souligné qu'il s'agissait probablement d'une réplique du puissant séisme de magnitude 9 du 11 mars, car il est intervenu dans la même région de l'Océan Pacifique.

Radioactivité encore forte en mer
Un taux d'iode radioactif 1.150 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans l'eau de mer prélevée à trente mètres seulement des réacteurs 5 et 6 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a annoncé lundi l'Agence de sûreté nucléaire. Jusqu'à présent, les tests étaient pratiqués au sud de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), à la sortie des réacteurs 1 à 4, les plus endommagés, où le taux d'iode 131 était dimanche à un niveau près de 2.000 fois supérieur à la normale. Les réacteurs 5 et 6, qui étaient arrêtés pour un service de maintenance au moment du séisme et du tsunami, n'ont pas subi de dégâts majeurs et leur système de refroidissement a pu être reconnecté à l'alimentation électrique. Selon
Tepco et l'Agence de sûreté nucléaire, la radioactivité relâchée dans la mer se dilue avec les marées et le risque sur les algues et les animaux marins n'est pas important L'iode radioactif se réduit de moitié tous les huit jours.
Tepco vivement critiqué par le gouvernement japonais
L'annonce erronée par l'exploitant Tepco d'un niveau de radioactivité "10 millions de fois plus élevé" que la normale dans de l'eau échappée de la centrale Fukushima est "inacceptable", a jugé lundi le porte-parole du gouvernement japonais. "Le gouvernement a ordonné à Tepco de ne pas recommencer", a-t-il ajouté. Tokyo Electric Power (Tepco) a convoqué d'urgence dimanche soir une conférence de presse après que le nombre de "10 millions" eut été repris en boucle par les médias japonais et du monde entier, alimentant encore davantage la psychose concernant le site accidenté. Le vice-président de Tepco a expliqué que des éléments radioactifs avaient été confondus au cours d'analyses sur les échantillons prélevés dans la nappe échappée du réacteur 2.

Critique d'un expert en tsunami
Des dépenses d'infrastructures plus importantes de la part des autorités japonaises auraient pu limiter l'impact du tsunami, mais le gouvernement s'est le plus souvent contenté de mesures peu onéreuses, a déclaré un spécialiste des raz-de-marée. Dans une interview accordée dimanche à Reuters, Fumihiko Imamura, professeur au centre de recherche sur les catastrophes à l'université du Tohoku, estime que le pays, pendant la phase de reconstruction, devrait implanter hôpitaux et maisons d'habitation à l'écart de la côte. "Nous vivons tout près de la côte. L'industrie de la pêche a besoin d'être près de la côte, mais les zones d'habitation et autres installations doivent être plus à l'intérieur", dit-il en estimant que le Japon doit se doter de plans d'occupation des sols sur le modèle de l'Occident. Ces dernières années, le gouvernement japonais a délaissé les projets coûteux comme l'augmentation de la hauteur des murs anti-tsunami sur le littoral, au profit de mesures qui ne coûtent pas cher, comme la mise au point de cartes localisant les zones les plus exposées, dit l'expert. "Nous coopérons avec le gouvernement sur les mesures de lutte contre les tsunamis, mais le financement a diminué et, parfois, il n'y a pas assez d'argent pour la construction de mesures structurelles", a dit Imamura dans l'interview. "Ces derniers temps, le gouvernement s'est concentré sur des mesures non structurelles, parce qu'elles sont économiques".

Japon : alerte au tsunami levée

Un tremblement de terre de magnitude 6,5 sur l'échelle de Richter a ébranlé lundi le nord du Japon, ce qui a conduit les autorités à lancer une alerte au tsunami qui a été levée par la suite. On ne signalait pas de dégâts dans cette secousse, survenue plus de deux semaines après le violent séisme de magnitude 9 enregistré le 11 mars et suivi d'un tsunami dévastateur.
La chaîne publique nippone NHK avait indiqué que le séisme de 6,5 enregistré lundi risquait d'être suivi d'un raz-de-marée avec des vagues de 50 centimètres de hauteur, sur le littoral de la préfecture de Miyagi, durement touchée par la catastrophe le 11 mars.

Le report de deux ans d'un objectif du Grenelle 2 est une défaite relative de NKM

Matignon a tranché... et la loi Grenelle 2, de juillet 2010, a reculé, s'agissant de la fixation du seuil du nombre de salariés à partir duquel les entreprises seront obligées de produire un rapport annuel sur leur responsabilité sociale et environnementale (RSE).
Dans un 'projet de décret', Matignon a fixé trois étapes. Dès l'exercice 2011, les entreprises, dont le chiffre d'affaires est de 1 milliard d'euros et le nombre de salariés de 5 000 et plus, devront rédiger un rapport présentant 'la manière dont la société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité, ainsi que ses engagements sociétaux en faveur du développement durable'.


L'année suivante seront concernées celles dont le chiffre d'affaires est de 400 millions et le nombre de salariés supérieur à 2 000. Enfin, en 2013, viendront celles de 500 salariés et plus avec un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros.


'LE GOUVERNEMENT PLIE DEVANT LES LOBBIES PATRONAUX'


Il s'agit d'une défaite relative pour la ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet NKM qui avait affirmé à plusieurs reprises que 'le seuil fixé par le Grenelle était de 500 et que si l'arbitrage devait être 5 000, cela ne serait plus le Grenelle'. Défaite relative car, en face, les organisations patronales, le Medef et l'Association française des entreprises privées, souhaitaient que ce seuil des 500 ne soit pas inscrit et uniquement envisagé, après une évaluation du dispositif.


Pour les syndicats et les associations, soulagés de voir le seuil de 500 inscrit dans le projet, il s'agit néanmoins d'un recul. Patrick Pierron (CFDT) 'regrette que la décision du Grenelle de l'environnement ne soit appliquée que deux ans plus tard'. Selon lui, 'le gouvernement plie devant les lobbies patronaux'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr


http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/03/10/le-report-de-deux-ans-d-un-objectif-du-grenelle-2-est-un-defaite-relative-de-nkm_1491075_3244.html#xtor=AL-32280184

Japon : un séisme de magnitude 6,5

Un séisme de magnitude 6,5 s'est produit au large du nord-est du Japon et une mise en garde au tsunami a été lancée pour la côte de la préfecture de Miyagi, la plus éprouvée par la catastrophe du 11 mars, a annoncé lundi l'Agence météorologique japonaise.
L'Institut de géophysique américain (USGS), a également estimé ce séisme à 6,5. Il a précisé que la secousse, intervenue à la profondeur très réduite de 6 km, s'était produite à 07h24 heure locale (22h23 GMT), à une centaine de kilomètres de la ville de Sendai, dévastée par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars.Ce séisme est probablement une réplique de la secousse de magnitude 9 qui s'est produit il y a 17 jours car il est intervenu dans la même région de l'Océan Pacifique.
L'Agence météorologique japonaise a émis une mise en garde à la population côtière de Miyagi, estimant qu'un tsunami d'une hauteur pouvant atteindre 50 centimètres était susceptible de toucher le littoral.
Une "mise en garde" signifie qu'une vague de hauteur limitée pourrait toucher la côte et correspond à un degré de dangerosité moindre qu'une "alerte", qui veut dire qu'un tsunami de quelque 2 mètres de haut est à redouter.

dimanche 27 mars 2011

La présence du panache radioactif confirmée par de nouveaux relevés

De nouveaux relevés ont confirmé la présence en France du panache radioactif émis par la centrale japonaise de Fukushima à des niveaux restant sans danger pour la santé et l'environnement, a indiqué dimanche l'Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN).

Des traces d'iode 131 ont été mesurées sur des prélèvements de particules atmosphériques réalisés entre le 24 et le 25 mars par la station de l'IRSN installée à Cherbourg-Octeville (Manche) et entre le 25 et le 26 mars par la station installée à Orsay (Essonne). Ces traces "confirment la présence en France d'éléments radioactifs rejetés lors de l'accident de la centrale de Fukushima", indique l'
IRSN dans un communiqué.

La valeur de ces traces est "plus faible que celles observées le 23 mars en Europe du Nord" et "ne représente aucun danger environnemental ou sanitaire", souligne l'Institut. Les autres radio-nucléides présents dans les rejets de l'accident de Fukushima, notamment le césium 137, n'ont pas été détectés "car leur concentration dans l'air reste encore inférieure aux limites de détection", ajoute-t-il.

Tous les résultats de mesure de prélèvements effectués sur les autres stations de l'IRSN sont inférieurs aux limites de détection. Par ailleurs, un échantillon de mousse prélevé à Saint-Pierre-et-Miquelon le 18 mars et des échantillons de lait prélevés à Pélussin (Loire), Marcouria (Guyane) et Taravao (Tahiti) présentent des traces de césium 137 correspondant à des niveaux "souvent observés dans ce type de produit", en raison des effets des essais nucléaires en atmosphère et de l'accident de Tchernobyl.
 
http://www.midilibre.com/articles/2011/03/27/A-LA-UNE-De-nouveaux-releves-confirment-la-presence-du-panache-radioactif-1575425.php5

Japon : relevés de radioactivité très dangereux

Japon: forte radioactivité autour du réacteur 2 de Fukushima

Le réacteur 2 menace
Une très forte
radioactivité a été mesurée dimanche dans une nappe d'eau échappée du réacteur 2 de la centrale accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), forçant le personnel à reporter les opérations de pompage, a annoncé l'opérateur du site. Le taux mesuré dans des échantillons de cette eau retrouvée au sous-sol de la salle de la turbine située derrière le réacteur est de 1.000 millisieverts par heure, a déclaré un porte-parole de la société Tokyo Electric Power (Tepco). "Ce chiffre est 10 millions de fois plus élevé que le niveau de radioactivité de l'eau qui se trouve généralement dans un réacteur en bon état", a-t-il expliqué. Il a ajouté que cela signifiait que le combustible dans le coeur du réacteur avait probablement subi des dommages lors d'un début de fusion survenu juste après le séisme et le tsunami du 11 mars. "Nous avons détecté dans les échantillons d'eau des taux élevés de césium et d'autres substances qui ne se trouvent généralement pas dans l'eau du réacteur. Il existe une forte probabilité pour que les barres de combustible aient été endommagées", a-t-il dit. Des taux de radioactivité de plusieurs centaines de millisieverts par heure ont déjà été détectés autour des réacteurs endommagés de la centrale, imposant l'évacuation temporaire des ouvriers. 500 techniciens, pompiers et militaires travaillent jour et nuit à Fukushima Daiichi (Fukushima N°1) pour tenter de refroidir les réacteurs à l'aide de canons à eau, de pompes électriques et d'une pompe à béton équipée d'un bras articulé de 50 mètres capable de refaire le niveau des piscines de combustible irradié situées au-dessus des réacteurs.

Des signes positifs mais aussi beaucoup d'inquiétudes
Le Japon est "encore loin d'avoir surmonté l'accident" nucléaire qui a touché la centrale de Fukushima, a déclaré le directeur général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, dans une interview téléphonique au New York Times. Yukiya Amano a ajouté que les autorités japonaises ne savaient toujours pas avec certitude si les coeurs des réacteurs et le combustible nucléaire épuisé étaient recouverts de l'eau nécessaire à leur refroidissement. Amano voit quelques "signes positifs" dans le fait qu'une partie du courant électrique de la centrale ait été rétabli ajoutant cependant que "plus d'efforts devraient être effectués pour mettre fin à l'accident". Selon lui, l'alerte nucléaire pourrait encore durer des semaines, voire des mois, étant donné les énormes dommages subis par la centrale. Le directeur général de l'AIEA a affirmé ne pas être sûr que les efforts pour utiliser l'eau de mer pour refroidir le coeur des réacteurs et empêcher les barres de combustible de prendre feu aient été couronnés de succès.

L'iode radioactif toujours très présent en mer
Le niveau d'iode radioactif relevé dans l'eau de mer au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima-Daiichi, dans le nord du Japon, est 1.850 fois supérieur à la normale, a annoncé dimanche l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle nippone. Samedi, des analyses avaient déjà confirmé que le niveau de radioactivité avait fortement augmenté en mer à proximité de la centrale. Mais selon des analyses effectuées vendredi, le niveau d'iode 131 dans l'eau au large de la centrale était 1.250 fois supérieur à la normale. Le niveau annoncé dimanche traduit ainsi une hausse sensible par rapport à l'avant-veille.

La Chine détecte de la radioactivité dans l'air
Les autorités du nord-est de la Chine ont détecté des niveaux extrêmement faibles d'iode radioactif dans l'air, provenant selon elles de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au Japon, a indiqué dimanche la presse officielle citant des responsables. Mais la Chine estime que "la santé publique et l'environnement ne sont pas affectés par la radioactivité", selon l'agence officielle Chine Nouvelle. Vendredi, la Chine a interdit l'importation des légumes, de fruits, de produits laitiers et de l'aquaculture venant de plusieurs préfectures proches de Fukushima. Plusieurs pays, dont l'Australie, les Etats-Unis, la Russie et la Corée du Sud, ont interdit l'importation de certains produits alimentaires en provenant des régions proches de la centrale.
Le bilan toujours provisoire de la tragédie. Dans le nord-est du Japon, où le froid persiste avec parfois de nouvelles chutes de neige, les sauveteurs continuent d'inhumer des centaines de corps après leur identification par les familles, sans pouvoir les incinérer faute de carburant. Le bilan encore provisoire de cette double tragédie était vendredi de 10.066 morts confirmés et 17.443 disparus.

Quelles sont les origines du baiser ?

Si embrasser est une pratique courante dans 90% des cultures du monde, les origines et causes d'un tel usage restent encore inexpliquées. C'est pour lever le voile sur ce mystère que Sheril Kirshenbaum, chercheuse américaine, analyse et croise différents types d'études : historiques, sociologiques, neurologiques et même zoologiques.


Dans son voyage à travers l'histoire des cultures, Sheril Kirshenbaum fait remonter l'origine du baiser au geste primitif du reniflement. Certains anthropologues soupçonnent en effet que les premiers hommes pratiquaient déjà, en guise de salut un échange nez contre nez. Cette pratique, consistant à renifler l'odeur de l'autre visait à vérifier conjointement l'état de santé de chacun.


Des raisons sociales ou sentimentales


C'est bien plus tard, en 1500 av. JC que le baiser est évoqué. On doit ainsi sa première mention à des textes de la littérature indienne qui racontent l'histoire d'amants qui "posent leur bouche l'une contre l'autre" ou encore qui évoquent une ancienne loi hindoue qui critique l'homme qui "boit l'eau des lèvres d'une esclave".


L'histoire continue au Ve siècle av. JC, avec les récits du Grec Hérodote. Celui-ci évoque chez les Perses, la pratique soumise au respect de la hiérarchie. A cette époque, le baiser s'effectuait lèvres à lèvres pour les personnes de même statut social, alors que celles d'un rang inférieur devaient embrasser le sol ou les pieds de leurs supérieurs.


Depuis, la littérature et les arts occidentaux ont décliné le baiser sous des milliers de formes. Selon Sheril Kirshenbaum, on estime que plus de six milliards de personnes embrassent régulièrement leurs semblables pour des raisons sociales ou sentimentales.


Quant aux int... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/baiser/quelles-sont-les-origines-du-baiser_art12978.html

samedi 26 mars 2011

Nuage radioactif sur la France: les premiers résultats dévoilés

Le nuage est passé sur la France mercredi, mais les résultats définitifs n'ont été dévoilés que samedi. Les premières traces du panache émis par la centrale japonaise de Fukushima ont été relevées en France, mais le niveau de radiaoctivité mesuré est sans danger pour l'environnement et la santé, a indiqué samedi l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). "Des traces d'iode 131 (0,012 mBq/m3 en moyenne sur la période de prélèvement) ont été mesurées dans l'air prélevé entre le 21 au 24 mars par la station de l'IRSN installée au sommet du Puy de Dôme", indique le communiquéL'institut estime que l'arrivée de la "masse d'air faiblement contaminée" a "probablement" eu lieu au cours de la journée du 24 mars. Ce résultat correspond à "un niveau de trace dans l'atmosphère" ne présentant "aucun danger environnemental ou sanitaire", ajoute l'IRSN. Les autres radionucléides présents dans les rejets de l'accident de Fukushima, notamment le césium 137, n'ont pas été détectés dans le prélèvement d'air du Puy de Dôme, "car leur concentration dans l'air reste encore inférieure aux limites de détection".
 
"Rassurant par rapport aux prévisions"
Tous les résultats de mesure des prélèvements d'air sur les autres stations de l'IRSN sont "inférieurs aux limites de détection", précise l'institut. Par ailleurs, Un échantillon de salade prélevé le 22 mars présente des traces de césium 137, "à un niveau souvent observé pour ce type de produit" en raison de la persistance dans les sols et les végétaux de cet élément suite aux essais nucléaires dans l'atmosphère et à l'accident de Tchernobyl.

Ces résultats sont "tout à fait cohérents avec ce que nous attendions, y compris en terme d'ordre de grandeur, ce qui est plutôt rassurant par rapport aux prévisions", a précisé l'IRSN à l'AFP. "On s'attend pour les prélèvements à venir à confirmer cette présence et peut-être à des niveaux un peu plus importants" étant donné les observations déjà effectuées dans les pays du nord de l'Europe, mais à des niveaux restant "sans danger" pour la santé et l'environnement, a-t-on ajouté. Un nouveau bulletin de l'IRSN devrait être publié dimanche

http://lci.tf1.fr/science/environnement/les-premieres-traces-du-nuage-radioactif-relevees-en-france-6330480.html

Japon: contamination 1250 fois supérieure à la norme en mer

Le Japon a annoncé samedi avoir mesuré des niveaux d'iode radioactif 1.250 fois supérieurs à la norme légale en mer près de la centrale en péril de Fukushima, renforçant les craintes d'une rupture de l'étanchéité d'un ou plusieurs réacteurs. Cette forte concentration aggrave les risques de contamination alimentaire par les produits de la mer dont raffolent les Japonais. Le nouveau relevé d'iode 131 a été effectué vendredi par la compagnie d'électricité gérant le site, Tokyo Electric Power (Tepco), et rendu public samedi par l'Agence japonaise de sûreté nucléaire. "Si vous buvez 50 centilitres d'eau courante avec cette concentration d'iode, vous atteignez d'un coup la limite annuelle que vous pouvez absorber. C'est un niveau relativement élevé", a expliqué un porte-parole de l'Agence de sûreté. Il a toutefois ajouté que, si la radioactivité relâchée dans l'océan se diluait avec les marées, la quantité absorbée par les algues et animaux marins pourrait être moindre. "En outre, la concentration d'iode se réduit de moitié tous les huit jours, donc lorsque les gens mangeront les produits de la mer, sa quantité aura probablement fortement diminué", a-t-il précisé.

Greenpeace va effectuer ses relevés
L'organisation écologiste Greenpeace a annoncé samedi qu'elle allait effectuer des relevés de radioactivité en dehors de la zone d'exclusion de 20 km autour de la centrale. Depuis le début de la crise, "les autorités ont en permanence donné l'impression de sous-estimer à la fois les risques et l'étendue de la contamination radioactive", a affirmé l'ONG.

L'objectif : faire baisser la température
Pour éviter un détérioration catastrophique de la situation à Fukushima, les techniciens, pompiers et militaires déployés sur place jour et nuit doivent absolument parvenir à faire baisser la température des réacteurs. Cela impose la remise en marche du circuit de refroidissement, mis hors service par le séisme et le tsunami. Mais les opérations sont fréquemment entravées par de pics de radioactivité et des difficultés techniques, dans un danger permanent dû aux rayonnements. Tepco a indiqué samedi avoir découvert une nouvelle quantité d'eau fortement radioactive dans la centrale, faisant craindre un délai supplémentaire. "Une flaque d'eau fortement contaminée a été découverte au sous-sol du bâtiment de la turbine du réacteur numéro 1", a confirmé un responsable de l'Agence de sûreté nucléaire. "Même si les raisons exactes (de la présence de cette eau radioactive) restent à éclaircir, il se pourrait que de l'eau de la cuve du réacteur ait fui par des tuyaux ou des valves endommagés reliant (le réacteur) au bâtiment de la turbine", a ajouté ce responsable. De l'eau montant jusqu'à un mètre a également été découverte dans le sous-sol des bâtiments de la turbine des réacteurs 2 et 4, et des analyses sont actuellement effectuées pour vérifier si elle est polluée, a-t-il poursuivi. Trois ouvriers, chaussés seulement de bottines en caoutchouc, ont été contaminés jeudi par une flaque d'eau très fortement radioactive lors d'une intervention dans la turbine située derrière le réacteur 3. Deux ont dû être hospitalisés avec des brûlures aux pieds. Les opérations de refroidissement pourraient prendre encore au moins un mois, selon un responsable.


L'accident nucléaire relevé ?
L'Agence de sûreté nucléaire japonaise a annoncé qu'elle n'écartait pas la possibilité de relever à 6 le niveau de l'accident de Fukushima, actuellement fixé à 5, sur une échelle allant de 0 à 7.
De l'aide française arrive
Un convoi de dix-sept camions d'aide alimentaire et sanitaire envoyée par la France est arrivé samedi matin à Sendai d'où s'effectuera une distribution auprès des localités sinistrées. Un avion cargo Antonov 225 s'était posé vendredi à l'aéroport de Narita, près de Tokyo, avec 150 tonnes d'aide humanitaire et technique d'urgence pour les zones sinistrées, dont des conserves, des soupes, de l'eau, des masques, etc. 30 tonnes d'appareils de radioprotection et de mesure de la radioactivité, une remorque de contrôle atmosphérique et trois camions de mesures environnementales de la radioactivité ont également été remis aux autorités nippones, en lien avec l'accident nucléaire de Fukushima en cours dans une région voisine au sud de Sendai.

Des ouvriers contaminés
L'Agence de sûreté nucléaire a reproché à Tepco de n'avoir pas pris les mesures nécessaires pour protéger ses techniciens qui luttent jour et nuit au côté de centaines de pompiers et soldats pour éviter une catastrophe nucléaire. Trois ouvriers, chaussés seulement de bottines en caoutchouc, ont été contaminés jeudi par une flaque d'eau très fortement radioactive lors d'une intervention dans la turbine située derrière le réacteur 3. Deux ont dû être hospitalisés avec des brûlures aux pieds. Au total, 17 ouvriers ont été exposés à des radiations supérieures à la limite autorisée depuis le 11 mars. Le gouvernement a ordonné à Tepco "d'améliorer la gestion du personnel, afin d'empêcher la répétition de ce genre d'accident".

Les craintes du reste de la planète
La peur des radiations nucléaires s'étend aussi au reste de la planète. Le nombre de visiteurs étrangers arrivant à l'aéroport international de Narita, près de Tokyo, a baissé d'environ 60% entre le 11 et le 22 mars, par rapport à la même période de l'an dernier, a indiqué le Bureau de l'Immigration. Quelque 20.000 étrangers ont fuit le pays dans le même temps. Après les Etats-Unis, l'Australie, le Canada et la Russie, la Chine, la Corée du Sud, plusieurs autres pays d'Asie et les 27 pays de l'Union Européenne ont décrété à leur tour des contrôles sur les produits frais en provenance du nord-est du Japon, qui n'ont désormais pratiquement plus de débouchés à l'étranger. Signe de la nervosité grandissante, deux Japonais originaires de zones comprises entre 200 à 350 km de la centrale ont été brièvement hospitalisés après leur arrivée mercredi en Chine sur un vol commercial en provenance de Tokyo, parce qu'ils présentaient des taux élevés de radioactivité.

Le bilan toujours provisoire de la tragédie. Dans le nord-est du Japon, où le froid persiste avec parfois de nouvelles chutes de neige, les sauveteurs continuent d'inhumer des centaines de corps après leur identification par les familles, sans pouvoir les incinérer faute de carburant. Le bilan encore provisoire de cette double tragédie était vendredi de 10.066 morts confirmés et 17.443 disparus.

La situation à la centrale de Fukushima reste "imprévisible"

vendredi 25 mars 2011

L'hypothèse du pire à Fukushima

Il est possible que la cuve contenant les barres de combustible dans le réacteur n° 3 soit endommagée." L'information, lâchée vendredi à l'AFP par un responsable de Tepco, l'opérateur de la centrale japonaise, a de quoi inquiéter sur la situation à la centrale de Fukushima-Daiichi, dont les systèmes de refroidissement ne fonctionnent plus depuis le tsunami qui a ravagé le nord-est du Japon le 11 mars. La rupture de la cuve du réacteur n° 3 pourrait en effet déclencher une réaction en chaîne catastrophique. "On n'avait pas eu de mauvaises nouvelles depuis plusieurs jours, aujourd'hui, on en a une", lâche Jean-Jacques Dumont, commissaire de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN), pressé de réagir par la presse. Pour l'heure, l'autorité du nucléaire refuse toutefois de commenter une information toujours non confirmée. Mais ce scénario est jugé suffisamment crédible par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) pour que ses experts aient déjà entrepris d'en évaluer l'impact en termes de rejets radioactifs. Les résultats de ces simulations devraient être publiés lundi. Plongée au coeur du pire des scénarios.
Les efforts de Tepco pour refroidir les coeurs des réacteurs n° 1,2 et 3 grâce à de l'eau de mer n'ont pas été suffisants pour empêcher leur fusion, au moins partielle. "Les barres de combustible (en rouge sur le schéma), cassent et font fondre les gaines, ce qui crée un mélange en fusion, le corium, à 2 000 °" de température, décrit Thierry Charles, directeur de la sûreté des installations. Dans cette hypothèse, le magma se dépose dans le fond de la cuve en acier et la fait fondre. Le corium s'écoule alors sur l'enceinte de confinement en béton et produit des gaz explosifs (hydrogène, oxyde de carbone) à son contact. La vapeur d'eau qui remplit l'enceinte est censée empêcher toute déflagration au contact de l'air.
Dans le cas du réacteur n° 3 notamment, l'enceinte de confinement en béton, précédemment endommagée, est "fuyarde". L'hypothèse d'une "fuite de gaz vers des locaux annexes" et d'une explosion au contact de l'air n'est donc pas à exclure. De quoi endommager encore un peu plus l'enceinte de confinement qui n'est "déjà plus étanche". Les rejets radioactifs "continus" depuis quelques jours augmenteraient alors dans une proportion inconnue - en fonction, en fait, de la gravité de la déflagration et de la résistance de l'enceinte de confinement. Dans le pire des cas, la piscine de stockage du combustible usagé pourrait être atteinte, et son contenu se répandre à l'extérieur
Cette hypothèse pourrait aussi se produire dans le cas d'une nouvelle secousse suffisamment forte pour ébranler les réacteurs déjà durement éprouvés par le séisme, puis par le tsunami. Cela entraînerait "un jeu de dominos dramatique sur les trois réacteurs", juge Thierry Charles, qui souligne toutefois que "le pire n'est pas certain".
Pour l'heure, l'IRSN s'intéresse au sort du coeur en fusion une fois la cuve percée. Toute la question est de savoir s'il peut traverser l'enceinte de béton, épaisse de plusieurs mètres, et se retrouver à l'air libre. Le lessivage par les eaux risque alors de déverser des quantités énormes de radioéléments vers la mer. Même si le corium refroidit avant d'avoir touché le coeur, il devrait disperser de la radioactivité mal isolée par l'enceinte de confinement. Au final, ces radioéléments pourraient augmenter de 30, 50 ou même 70 % par rapport au niveau actuel, estime l'IRSN. De là à parler d'un nouveau Tchernobyl, il y a une marge que Thierry Charles refuse de franchir. "Ça n'a rien à voir, estime-t-il, rappelant que le réacteur de la centrale ukrainienne "a brûlé pendant dix jours à pleine puissance", alors que les réacteurs n° 1, 2 et 3 se sont correctement arrêtés à Fukushima.
http://www.lepoint.fr/monde/l-hypothese-du-pire-a-fukushima-25-03-2011-1311537_24.php

Japon: le réacteur 3 de Fukushima "peut-être endommagé"

France: "aucune radioactivité anormale"

Aucune radioactivité anormale n'a été décelée à ce jour et aucun impact sanitaire n'est attendu en France", assure l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans un communiqué publié aujourd'hui, deux semaines après le tsunami qui a endommagé la centrale de Fukushima, au Japon.

La radioactivité émise par cette centrale "s'est répandue et s'est diluée dans la plus grande partie de l'hémisphère Nord". Des prélèvements ont été effectués dans l'environnement en France métropolitaine, notamment dans des eaux de pluie, de l'herbe, différents types de laits, et ils "ne mettent en évidence aucune valeur anormale", affirme l'ASN dans son communiqué.

Les balises radiamétriques n'ont "pas détecté de hausse de la radioactivité par rapport à la normale", tant en métropole qu'en outre-mer, ajoute encore l'Autorité gouvernementale. Des analyses plus fines sur les poussières présentes dans l'atmosphère sont en cours de réalisation mais elles font appel à des dispositifs plus sophistiqués et nécessitent des temps d'analyse supérieurs, poursuit l'ASN. Elle promet que les résultats seront disponibles "dans quelques jours" sur le site Internet
http://www.mesure-radioactivite.fr.

Se fondant sur des analyses menées aux Etats-Unis et dans le nord de l'Europe, l'ASN affirme que les masses d'air provenant du Japon "sont sans aucune conséquence sur la santé des personnes". D'après elle, "aucune mesure de précaution particulière n'est à prendre pour le public ou les personnes fragiles tant en France métropolitaine que dans les départements et territoires d'outre-mer".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/25/97001-20110325FILWWW00413-france-aucune-radioactivite-anormale.php

Fukushima: les premières images à l'intérieur de la centrale

Les rejets se poursuivent à Fukushima

Les travaux de remise en état de la centrale nucléaire de Fukushima (nord-est du Japon) pourraient prendre encore un mois, a reconnu aujourd'hui l'opérateur du site, dont les rejets radioactifs continuent de susciter l'inquiétude au Japon et dans le reste du monde.

Autour de la centrale, les préfectures de la côte Pacifique pansent leurs plaies, deux semaines exactement après le plus grand séisme de l'histoire du Japon et l'énorme tsunami qui a suivi, faisant plus de 10.000 morts confirmés et près du double de disparus.

L'opérateur, Tokyo Electric Power (Teco), a reconnu aujourd'hui que les opérations de refroidissement des réacteurs à l'aide de canons à eau et les travaux de rétablissement de l'alimentation électrique avançaient lentement en raison de la dangerosité du site, au lendemain de l'hospitalisation de deux ouvriers gravement irradiés.

"Nous en sommes encore à évaluer les dégâts sur la centrale et nous ne pouvons par fixer une date à laquelle les équipements de refroidissement vont fonctionner. Cela pourrait prendre encore plus d'un mois, qui sait", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la société.

L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a par ailleurs annoncé qu'elle n'écartait pas la possibilité de relever à 6 le niveau de l'accident de Fukushima, actuellement fixé à 5, sur une échelle allant de 0 à 7. L'Agence a dans le même temps reproché à Tepco de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour protéger ses techniciens qui luttent jour et nuit au côté de centaines de pompiers et soldats pour éviter une catastrophe nucléaire. Selon un porte-parole de l'Agence, "des substances radioactives ont fui du réacteur 3, qui pourrait avoir été endommagé".

Le nombre de morts confirmés du séisme et du tsunami a dépassé les 10.000, deux semaines exactement après la catastrophe, a par ailleurs annoncé aujourd'hui la Police nationale nippone. Selon les dernières statistiques publiées aujourd'hui, la police a indiqué que 10.035 morts avaient été confirmées et que 17.443 personnes étaient portées disparues. Le nombre de blessés s'établit à 2.775, a ajouté la police, chargée de compiler les statistiques venant des différentes préfectures touchées et d'identifier les corps.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/25/97001-20110325FILWWW00303-les-rejets-se-poursuivent-a-fukushima.php

Pas de hausse anormale de la radioactivité en France

Ils avaient promis des mesures, les voici. Aucune hausse anormale de la radioactivité n'a été mesurée mercredi, jour du passage du nuage radioactif japonais en France, par les 170 balises de contrôle de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), a dit jeudi l'établissement publicOutre les mesures des balises, des prélèvements effectués sur plusieurs jours dans différents points du territoire montrent des résultats eux aussi inférieurs aux limites de détection des appareils utilisés. Seul un échantillon de lait de chèvre présente des traces de radioactivité dues aux essais nucléaires français et à la catastrophe de Tchernobyl, a même précisé l'IRSN.

Dans le détail, voici le communiqué de l'institut : "Au cours de la journée du 23 mars, aucune élévation anormale de la radioactivité gamma ambiante n'a été détectée sur l'ensemble des sondes du réseau Téléray de l'IRSN". En l'occurrence ce réseau Téléray est un système constitué de 170 balises (dont sept en Outre-mer) qui mesurent en permanence la radioactivité des rayons gamma, des ondes électromagnétiques émises par des atomes radioactifs lors de leur désintégration.


"Traces habituellement observées"
Quant aux prélèvements, ils ont été effectués à partir de poussières atmosphériques, d'eau de pluie, d'herbe, et sur des échantillons de lait de vache, de chèvre et de brebis dans une vingtaine points comme au sommet du Puy-de-Dôme, aux alentours de certaines centrales nucléaires ou encore à Orsay. L'échantillon de lait de chèvre prélevé à Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) a révélé des traces de césium 137. "Ces traces sont habituellement observées dans ce type de produit et résultent de la persistance dans les sols et dans les végétaux du césium 137 déposé à la suite des essais nucléaires en atmosphère et de l'accident de Tchernobyl", écrit l'IRSN.

De 1960 à 1996, la France a procédé à des essais nucléaires d'abord dans le Sahara puis dans le Pacifique, sur les atolls de Mururoa et Fangataufa, en Polynésie française. Le césium 137 est un produit de fission radioactif dont la radioactivité décroît de moitié au bout de trente ans.

jeudi 24 mars 2011

Vidéo : les pompiers en action sur un réacteur de la centrale nucléaire à Fukushima

Le site d'information Russia Today a diffusé ces images montrant les pompiers de Fukushima en intervention sur un réacteur détruit de la centrale nucléaire de Fukushima.Quatre réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi (N°1) sont toujours gravement accidentés à cause d'un arrêt de leur système de refroidissement, après le plus puissant séisme jamais enregistré au Japon et l'énorme tsunami qui a suivi. Les équipes techniques de la compagnie gestionnaire du site, Tokyo Electric Power (Tepco), tentent depuis le 12 mars de rétablir l'alimentation électrique de la centrale, afin de remettre en service les stations de pompage du système de refroidissement.
http://www.midilibre.com/articles/2011/03/24/A-LA-UNE-Les-pompiers-en-action-sur-un-reacteur-de-Fukushima-1572912.php5

Deux forts séismes frappent la Birmanie et la Thaïlande

Deux forts séismes, dont un de magnitude 6,9, ont frappé ce jeudi le nord-est de la Birmanie, aux confins du Laos et de la Thaïlande, selon l'Institut géologique américain l'USGS.
Les deux secousses sont survenues à quelques secondes d'intervalle à 8h25 locales vendredi (14h55 à Paris) à 110 km au nord de Chiang Mai, ville du nord-ouest de la Thaïlande.

Le Triangle d'or

La première secousse s'est produite à une profondeur de 10 km, la seconde de 230 km. La région frappée correspond au Triangle d'or, une zone de collines boisées très peu peuplée qui abrite un très important trafic d'opium.
Selon des témoins, les secousses ont été ressenties jusqu'à Hanoï, la capitale viêtnamienne, où des habitants ont évacué des tours

http://www.20minutes.fr/article/693530/monde-deux-forts-seismes-frappent-birmanie-thailande

Les volcans japonais pourraient se réveiller

Alors que le Japon lutte toujours contre la menace nucléaire après le violent séisme suivi d'un tsunami dévastateur, une étude pointe du doigt le risque de voir certains volcans de l'archipel se réveiller.
Des travaux menés par l'Institut de physique du globe de Paris mettent en lumière la menace volcanique qui pèse sur le Japon. Rapportée par Sciences et Avenir, cette étude met en garde contre les volcans situés à l'est du pays, en face de la fosse océanique du Japon. Situés sur la ceinture de feu du Pacifique, ils pourraient se réveiller après la meurtrière secousse de magnitude 9 survenue le 11 mars dernier.
Les violents séismes ont en effet un impact sur les contraintes tectoniques. A l'Est du Japon, la région côtière de Sendai s'est déplacée de 4,2 mètres, tandis qu'à l'ouest la bordure côtière a bougé de 50 centimètres. Les réservoirs magmatiques des volcans ont eux aussi certainement été affectés par la secousse. Certaines zones de la région se sont dilatées en profondeur et ont subi une importante décompression, explique la sismo-tectonicienne Nathalie Feuillet qui a également alerté qu'une telle décompression pourrait engendrer une libération de gaz et une remontée de magma.
Le 13 mars, deux jours après le séisme, le volcan japonais Shinmoedake s'est mis à cracher des pierres et des cendres. Des centaines de personnes vivant sur les pentes du volcan ont dû être évacuées, mais l'éruption fut heureusement de courte durée. Il est difficile de dire si cette activité a été engendrée par le séisme. En janvier dernier, le volcan s'est réveillé pour la première fois depuis 52 ans et l'éruption avait alors duré plusieurs jours.
http://www.maxisciences.com/volcan/les-volcans-japonais-pourraient-se-reveiller_art13435.html

Fukushima : 3 salariés irradiés, 2 hospitalisés

Les problèmes continuent à la centrale nucléaire de...

Japon: 3 employés travaillant à Fukushima irradiés et hospitalisés

Trois employés travaillant sur le réacteur 3 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au nord-est du Japon, ont été irradiés, a annoncé jeudi l'Agence japonaise de sûreté nucléaire.
Deux d'entre eux ont ensuite été hospitalisés, a précisé l'Agence, qui avait évoqué auparavant trois hospitalisations.

Ces deux employés ont été "exposés à des niveaux de radiation compris entre 170 et 180 millisieverts", a indiqué Hidekuki Nishiyama, porte-parole de l'Agence.

Les employés travaillaient dans un bâtiment qui abrite la turbine, un lieu distinct du bâtiment du réacteur.

Une exposition à 100 millisieverts sur une période d'un an est considérée comme le seuil à partir duquel augmente le risque de contracter un cancer plus tard.

Jeudi, près de deux semaines après le séisme de magnitude 9 suivi d'un tsunami dévastateurs, les autorités poursuivaient la délicate et périlleuse tâche visant à refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi (N°1).

Le personnel, évacué la veille après une émanation de fumée noire, a repris les opérations d'arrosage sur le réacteur 3 où l'électricité avait été en partie rétablie dans la salle de contrôle, a annoncé par ailleurs l'Agence de sûreté nucléaire.

Le niveau d'iode radioactif dans l'eau du robinet de Tokyo est repassé jeudi sous la limite légale admise pour les bébés, après avoir dépassé ce seuil la veille, ont annoncé les autorités de la capitale.

L'électricité a été partiellement rétablie jeudi dans la salle de contrôle du réacteur 1, dans la centrale accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), a annoncé l'Agence de sûreté nucléaire.

La municipalité de Tokyo a annoncé que le taux d'iode radioactif était tombé à 79 becquerels par kilogramme jeudi à 06H00 (mercredi 21H00 GMT) à la station d'épuration de Kanamachi (arrondissement de Katsushika), alors que la limite fixée par les autorités nippones est de 100 becquerels pour les bébés. Une concentration d'iode radioactif 131 de 210 becquerels par kilogramme avait été relevée mardi matin sur des échantillons d'eau courante prélevés dans cette même station.

"A 11H30 (02H30 GMT), l'éclairage de la salle de contrôle s'est allumé, mais nous ne sommes pas sûrs que cela signifie que le système de refroidissement pourra repartir", a déclaré à l'AFP un responsable de l'Agence de sûreté nucléaire

La centrale Fukushima Daiichi (Fukushima 1) compte six réacteurs dont l'alimentation électrique a été interrompue par le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars, ce qui a provoqué la mise hors-service des systèmes de refroidissement du combustible et entraîné une série d'accidents accompagnés de fuites radioactives. L'éclairage avait déjà été rétabli mardi soir dans la salle de contrôle du réacteur 3, grâce à une ligne à haute tension amenée de l'extérieur.

Tous les réacteurs ont été connectés aux distributeurs d'électricité, mais seules quelques lignes ont été mises partiellement sous tension, en attendant que l'état des appareils soient vérifiés afin d'éviter des court-circuits.

L'Agence de sûreté nucléaire a annoncé jeudi que les techniciens de l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco), allaient tenter de remettre en service une pompe alimentant le réacteur 3, le plus endommagé. "Les ouvriers espèrent abandonner le recours à l'eau de mer et utiliser une pompe pour alimenter la piscine de rétention en eau courante", a déclaré ce responsable. Ce réservoir est situé sous le réacteur qui lui-même est protégé par une enceinte de confinement.

Selon l'Agence, la ligne électrique à l'intérieur de cette enceinte est "relativement en bon état".

Les dispositifs de refroidissement des réacteurs 5 et 6, qui ont moins souffert, sont à l'heure actuelle les seuls à être opérationnels.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5if9lnsIO1oYC2GLp1J_YzQY1AYBw?docId=CNG.f7e52290ae78c0bf42859e702b8f94df.b1

Nouvelle alerte à la centrale de Fukushima

Plus de 25.000 morts ou disparus dans le séisme au Japon

Le chiffre est énorme. Le séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars ont fait plus de 25.000 morts confirmés et disparus, selon un nouveau bilan de la police publié mercredi. La police a précisé que 9.487 décès étaient confirmés et que 15.617 personnes sont officiellement portées disparues, soit un total de 25.104 morts et disparus après la catastrophe du 11 mars. Au total 2.755 personnes ont été blesséesLe séisme de magnitude 9, suivi d'un tsunami dévastateur, a été le plus meurtrier depuis le tremblement de terre de 1923 qui avait fait plus de 142.000 morts au Japon. Des centaines de milliers de personnes ont été évacuées et ont trouvé refuge dans des centres d'hébergement de secours
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2011-03/plus-de-25-000-morts-ou-disparus-dans-le-seisme-au-japon-6327722.html

Cartographier les incidences des changements climatiques sur l'humain

Un doctorant de l'Université McGill à Montréal vient de réaliser une grande première : cartographier l'incidence des changements climatiques sur les populations humaines. La mappemonde révèle que les habitants des régions les moins responsables risquent de subir le plus ces modifications.
Après les migrations des espèces végétales et animales, c'est maintenant les migrations humaines qui intéressent les chercheurs. Particulièrement Jason Samson, doctorant au département de sciences des ressources naturelles de l'Université McGill à Montréal. Avec ses collègues, il cherche à mettre en évidence les migrations des populations humaines dues au changement climatique. A l'heure actuelle, l'équipe travaille sur des données récoltées auprès de 97% de la population mondiale. Cette étude vise à fournir des prédictions jusqu'à 2050.


Les résultats suggèrent qu'à un rythme de croissance démographique égal à celui prévu, les populations les plus susceptibles d'être vulnérables aux changements climatiques sont celles des régions chaudes de basse altitude. Aussi les habitants du centre de l'Amérique du Sud, de la péninsule arabique et de l'Afrique ne seront pas épargnés. En effet, ces populations déjà contraintes par les conditions arides de leurs régions, ne pourront pas cautionner la croissance de leur population cumulée à une légère hausse de température.


Des injustices flagrantes


Ces résultats révèlent des injustices flagrantes au regard de l'impact environnemental de chaque pays. Cet impact, calculé selon la moyenne d'émission de dioxyde de carbone par personne montre que les pays les moins responsables du changement climatique seront les plus vulnérables dans le futur. Jason Samson précise : "Examinons la Somalie, par exemple. Le climat y étant extrêmement chaud, ce pays éprouve déjà de grandes difficultés à se nourrir, et cela deviendra encore plus difficile si la température augmente. Il est par ailleurs évident que la Somalie ne participe pas de manière importante à l'ém... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/carte/cartographier-les-incidences-des-changements-climatiques-sur-l-039-humain_art12947.html

mercredi 23 mars 2011

Centrale de Fukushima: Le risque de catastrophe nucléaire ne peut toujours pas être écarté

Les efforts des employés pour rétablir le système de refroidissement des réacteurs sont mis à mal par plusieurs facteurs...
Douze jours après le séisme et le tsunami qui ont frappé le Japon, la situation est toujours très critique à la centrale nucléaire de Fukushima.

Les six réacteurs sont désormais reliés par des câbles au réseau électrique mais seule la pompe de refroidissement du réacteur n°5 a été relancée jusqu'à présent.

Débris, eau projetée et radiations

Des centaines d'employés de Tokyo Electric Power, l'opérateur de la centrale, s'efforcent de rétablir le courant pour remettre en route les autres pompes de refroidissement et empêcher une surchauffe du coeur des réacteurs. Mais les travaux en cours sont perturbés par divers incidents.
Deux techniciens ont ainsi été blessés mercredi alors qu'ils tentaient de rétablir l'électricité dans le réacteur n°1.
Par ailleurs, les débris, l'eau projetée sur le site et les pics de radiation entravent leurs efforts en permanence.

500 millisieverts par heure

Les techniciens qui s'efforcent de réparer le réacteur n°2 ont ainsi dû interrompre leurs travaux mercredi en raison d'un niveau de radiation atteignant 500 millisieverts par heure.
De la fumée continue par ailleurs chaque jour, de façon ponctuelle, de s'élever au-dessus de la centrale. Ce mercredi, de la fumée noire est brièvement sortie mercredi du réacteur n°3, provoquant l'évacuation temporaire des ouvriers.

Le coeur des réacteurs pourrait fondre

Malgré tout, le gouvernement japonais a jugé qu'il n'était pas nécessaire d'élargir pour le moment la zone d'exclusion autour de la centrale, établie dans un rayon de 20 km. L'Agence de sûreté nucléaire a fait état d'une radioactivité de 283,7 microsieverts après que la fumée a été vue, contre 435 microsieverts deux heures plus tôt.
Si les employés ne parviennent pas à enrayer la surchauffe des réacteurs, le coeur pourrait fondre. Les pastilles d’uranium s’accumuleraient alors au fond de la cuve, formant un corium, sorte de grosse boule de métal en fusion à 3.000°C, expliquait Roland Desbordes, expert de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), à 20minutes.fr. Ce corium pourrait alors transpercer la cuve, puis la dalle de béton en dessous de la centrale, et enfin la roche et la terre.
Le risque d’une catastrophe nucléaire au Japon est donc loin d’être écarté pour l’instant.
http://www.20minutes.fr/article/692502/monde-centrale-fukushima-risque-catastrophe-nucleaire-peut-toujours-etre-ecarte

La France à l'heure du "nuage de Fukushima"

Si vous levez le nez vers le zénith, en ce mercredi ensoleillé, tout ce que vous verrez probablement sera un grand ciel bleu et un soleil éclatant, qui brille pratiquement partout en France. Pourtant, n'en doutez pas, "il" est bien là. Le fameux nuage de Fukushima, après avoir parcouru un long chemin autour du globe terrestre, est désormais arrivé jusque chez nous. Le gouvernement et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) disent que ces masses d'air contiennent des quantités tellement infinitésimales de produits nocifs qu'elles ne seraient pas même détectables. Le mot même de "nuage" est contesté.
"Le terme nuage n'est pas tout à fait approprié. Il pourrait s'agir de traces radioactives tellement faibles qu'elles pourraient ne pas être détectées sur notre réseau de balises qui mesurent en permanence la radioactivité et seulement être détectées au bout de quelques jours", a dit la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, à la sortie du conseil des ministres. "Sur le fond de radioactivité, en tout état de cause, il s'agit de doses très très faibles qui n'appellent aucune précaution particulière (...) Non, vraiment, pas de danger !", a-t-elle ajouté.
Des médecins dubitatifs
L'ASN mais aussi l'organisation indépendante Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) assurent que la distance entre la France et le Japon via les océans Pacifique et Atlantique, soit environ 15.000 km, rend le risque négligeable. Il n'y a aucune précaution à prendre, et il ne faut surtout pas prendre des pastilles d'iode comme cela semble pourtant se pratiquer ces derniers jours en France, a souligné Michel Bourguignon, commissaire à l'ASN, lors d'une conférence de presse.
La Criirad a promis de réaliser des analyses détaillées pour fournir des données précises. L'organisation fondée après l'accident de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986, reste toutefois prudente et promet de faire des mesures détaillées dans les jours à venir. Plusieurs autres associations font état de doutes sur le nuage japonais, rappelant qu'en 1986, après Tchernobyl, les autorités avaient nié tout risque lors du passage du nuage radioactif. Alors qu'on pense aujourd'hui qu'il pourrait avoir eu de lourdes conséquences sanitaires - ce qui est toujours nié par les autorités. Coïncidence, le parquet général vient de requérir un non-lieu dans l'enquête sur les conséquences sanitaires de la catastrophe en France. La cour d'appel de Paris examine le dossier le 31 mars. "Il n'y a pas de seuil en dessous duquel on puisse affirmer que la radioactivité est sans risque pour la santé à long terme", souligne dans un communiqué le Syndicat de la médecine générale.
En ce qui concerne les produits frais en provenance du Japon, les autorités assurent que leur contrôle des est opérationnel, mais les importations de fruits, légumes et algues sont de toute façon interrompues pour le moment. Il est donc inutile de se restreindre dans la consommation de produits en provenance du Japon, arrivés forcément avant la catastrophe et donc sains, disent les autorités.

Fukushima : « la situation reste précaire »

Fukushima, « la situation reste précaire » indiquait ce matin l'Agence de sûreté nucléaireà Paris, confirmant qu'une fumée noire s‘était échappée du bâtiment abritant le réacteur 3. « Une fumée noire a été émise par le réacteur 3 à 16h40 (heure locale). L'ASN est en attente d'information concernant l'origine et les conséquences de cet événement ». Depuis la fumée se serait dissipée. Mais la situation n'en est pas moins précaire et floue. Lors d'une conférence de presse, un vice-président de la société Tokyo Electric Power a ainsi fait savoir, selon l'agence Bloomberg, qu'il n'était pas possible de mesurer la radiation sur le site faute d'électricité.
Pour l'heure, il semblerait que tous les réacteurs soient raccordés électriquement au réseau électrique externe. Le réacteur 5 serait raccordé et alimenté électriquement par le réseau externe ; de même, les salles de commande et l'instrumentation des réacteurs 1 et 3 seraient reliées au réseau électrique. Une information circule selon laquelle deux techniciens auraient été blessés ce matin alors qu'ils tentaient de rétablir l'électricité dans le réacteur 1. La salle de contrôle du réacteur 3 a été la première à avoir été partiellement remise sous tension mardi soir grâce à une alimentation externe
Quelques heures plus tôt ce mercredi, le personnel avait dû être évacué alors que des volutes de fumée s'échappant au dessus du réacteur 3 avait été signalées. Cette émission de fumée, que les autorités ne classent pas comme incident sérieux, ne semble pas avoir augmenté la radioactivité autour de la centrale.
Le coeur de ce réacteur 3, très endommagé par une explosion et chargé en combustible Mox, reste partiellement dénoyé, en dépit de l'injection d'eau de mer. « La vapeur produite dans la cuve au contact du combustible s'évacue dans l'enceinte de confinement qui ne semble plus étanche selon les indications de pression » indiquait pour sa part dans son point de 6 heures l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire(IRSN).
« Les réacteurs 1,2, et 3 restent dans un état particulièrement critique en l'absence de source de refroidissement pérenne » notait ce matin l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) en précisant que « les effets liés à la présence de sel dans l'eau injectée pourraient altérer le refroidissement du combustible à très court terme ».
Si de la fumée continue chaque jour, de façon ponctuelle, de s'élever au-dessus de la centrale, le gouvernement japonais a jugé aujourd'hui qu'il n'était pas nécessaire d'élargir pour le moment la zone d'exclusion autour de la centrale, établie dans un rayon de 20 km.http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201246517184-fukushima-la-situation-reste-precaire-.htm