samedi 31 décembre 2011

jeudi 29 décembre 2011

RESERVE DE MAJETE (Malawi) - Malawi: opération Arche de Noé pour une réserve décimée par le braconnage

RESERVE DE MAJETE (Malawi) - Vidée de ses animaux par les braconniers, une réserve du Malawi est progressivement repeuplée par une ONG qui veut en faire l'une des principales attractions touristiques de la région en y apportant antilopes, éléphants, léopards et lions.
Pourtant officiellement protégés depuis 1955, les 700 km2 de la réserve de Majete, au sud du pays, n'abritaient plus que quelques babouins lorsque l'organisation à but non lucratif sud-africaine African Parks Networks en a repris la gestion en 2003, pour vingt-cinq ans.
"Il n'y avait aucun contrôle, en fait. Le dernier éléphant a été braconné en 1992", alors qu'il y en avait encore plusieurs centaines dix ans plus tôt. "Aucun touriste ne venait ici, car il n'y avait plus rien, tout simplement!", raconte le directeur du parc Patricio Ndadzela.
En huit ans, African Parks, qui s'est fixé comme but la conservation des espaces naturels sur le continent, a réintroduit plus de 2.500 animaux plus ou moins gros dans cette vaste étendue de bush bordant la Shire, la principale rivière du Malawi: 742 impalas, 359 hippotragues noirs, 306 buffles, 250 éléphants, 177 zèbres, 158 phacochères, 7 rhinocéros noirs, 4 léopards...
"Majete, c'est la réussite d'une opération Arche de Noé", se félicite Peter Fernhead, le directeur général de l'organisation.
"Nous n'introduisons que des animaux qui ont déjà été présents ici", précise le ranger Fyson Suwedi. Il n'y aura donc pas de girafes ou d'autruches dans la réserve désormais clôturée et surveillée. Mais des lions sont attendus en juillet prochain.
L'arrivée du roi des animaux va permettre à Majete de proposer les "Big Five", les cinq grosses bêtes qui font saliver les touristes: lions, léopards, éléphants, rhinocéros et buffles.
Pour attirer les visiteurs, African Parks a aussi tracé des pistes, réaménagé le campement de base --d'où l'on peut désormais voir passer des éléphants en se lavant les dents--, construit un centre d'accueil avec boutique et restaurant, etc.
L'organisation a en tout investi 15 millions de dollars pour faire revivre Majete, son premier projet et sa vitrine, note le responsable des opérations Dorian Tilbury. A fonds perdus.
Car l'opération n'est pas rentable. Pour l'instant, 85% du budget annuel --un million de dollars, environ-- viennent de dons récoltés par l'organisation.
Un lodge de luxe, concédée à un opérateur privé, vient compléter le dispositif depuis quelques mois.
"Grâce au nouveau lodge, nous allons commencer à positionner cet endroit pour le tourisme international", explique M. Tilbury, qui veut aussi attirer davantage de visiteurs locaux malgré la grave crise que traverse le très pauvre Malawi. La principale ville du pays, Blantyre, n'est qu'à 70 km.
L'idée est aussi de faire vivre les populations locales, dont l'adhésion au projet est jugée essentielle.
"La plupart des gens employés ici (130 personnes, et au moins autant de contrats temporaires, ndlr) étaient probablement des braconniers. Ils devaient braconner pour la viande, car il n'y a pas d'économie dans la région", relève André Uys, le vétérinaire sud-africain qui a suivi la plupart des transferts d'animaux.
"Notre objectif est de s'assurer que la valeur générée par le parc ira aux habitants du coin, pour les habitants du coin", insiste Peter Fernhead, le directeur général d'African Parks Network.
"Nous ne croyons pas à une approche qui ne ferait de nous que des conseillers techniques. Nous voulons un mandat clair pour gérer le parc, et nous voulons être responsables", ajoute-t-il.
Les pouvoirs publics restent néanmoins présents, et sont notamment chargés du maintien de l'ordre.
L'organisation basée à Johannesburg gère désormais sur le même modèle sept parcs dans six pays --dans les deux Congos, au Malawi, au Rwanda, au Tchad et en Zambie-- et doit bientôt en ajouter un huitième au Congo.
Mais les relations avec les autorités locales ne se passent pas toujours aussi bien qu'à Majete. African Parks s'est ainsi retiré d'Ethiopie et du Soudan, et deux projets n'ont jamais vu le jour en Zambie.

http://www.20minutes.fr/article/848771/malawi-operation-arche-noe-reserve-decimee-braconnage

mercredi 28 décembre 2011

mardi 27 décembre 2011

Paris: 100 points de collecte pour recycler des sapins de Noël


Ils seront broyés et répandus au pied des massifs...
Cent points de collecte pour recycler les sapins de Noël sont installés dans les jardins parisiens jusqu'au 22 janvier, a annoncé lundi la Ville de Paris.
Les sapins ainsi récupérés seront «broyés puis répandus au pied des massifs et sur les sentiers dans les espaces verts parisiens» permettant de «limiter l’apparition d’herbes folles et de réduire l’évaporation».

Sans décoration ni emballage

«Seuls les arbres naturels et non floqués sont concernés. Le sapin de Noël doit être apporté nu, sans décoration ni sac d'emballage», a précisé la mairie.
La liste de l'ensemble des parcs et jardins participant à l’opération ainsi que l’emplacement exact des points de collecte est consultable à l'adresse internet www.paris.fr.
Quelque 15.000 sapins ont été collectés en 2007-2008, 29.000 en 2010-2011
http://www.20minutes.fr/article/848445/paris-100-points-collecte-recycler-sapins-noel

samedi 24 décembre 2011

vendredi 23 décembre 2011

Nouvelle-Zélande: deux forts séismes frappent Christchurch à une heure d'intervalle

Deux puissants séismes de magnitude 5,8 ont frappé vendredi à une heure d'intervalle la ville de Christchurch, dans le sud de la Nouvelle-Zélande, partiellement détruite en février par un tremblement de terre majeur, ont annoncé les sismologues.
Une première secousse a été enregistrée à 13H58 (00H58 GMT) à une profondeur de 4 km, puis une deuxième à 15H18 locales, à la même profondeur. Leur épicentre se situait respectivement à 26 et 16 kilomètres de Christchurch, selon l'Institut de géophysique américain (USGS).
A la première secousse, les habitants pris de panique ont fui les immeubles, les maisons et les centres commerciaux, se précipitant dans la rue alors que quatre fortes répliques étaient ressenties, ont affirmé les médias.
Aucune information n'était immédiatement disponible sur le bilan humain et matériel des deux séismes.
La télévision a annoncé que l'aéroport international avait été fermé, tandis que les communications téléphoniques et l'alimentation en électricité ont été coupées, selon la police.
"J'étais terrifié", a raconté un habitant, Jo Davis, au groupe de presse Fairfax News. "Notre poste de télévision et des verres sont tombés mais il n'y a pas eu de liquéfaction (fragilisation des sols) comme en juin, alors ça ne doit pas être si grave", a-t-il dit avant le second séisme de magnitude 5,8.
Un séisme de magnitude 6,3 avait fait 181 morts le 22 février et détruit une grande partie du centre-ville, occasionnant des dégâts matériels évalués à 20 milliards de dollars néo-zélandais (11,5 milliards d'euros).
Les sismologues avaient averti le mois dernier de l'imminence d'un nouveau séisme à Christchurch, évaluant à 46% le risque d'une secousse de magnitude 5,5 à 5,9 dans l'année à venir.
Six mois auparavant, le 4 septembre, la cité avait été secouée par un premier tremblement de terre, de magnitude 7, qui n'avait pas fait de victimes, mais causé de gros dégâts matériels. De nombreuses répliques ont depuis été enregistrées. Une réplique plus forte survenue le 13 juin avait fait un mort et aggravé les dégâts du 22 février.
Les séismes des derniers mois se sont produits sur une faille que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'à présent. L'institut de sismologie néo-zélandais GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16.000 ans, jusqu'en septembre 2010.
La Nouvelle-Zélande, située sur la Ceinture du feu du Pacifique, à la frontière des plaques tectoniques australienne et du Pacifique, enregistre jusqu'à 15.000 secousses par an.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/23/1246444-nouvelle-zelande-deux-forts-seismes-frappent-christchurch-a-une-heure-d-intervalle.html

Catastrophes naturelles 2010 - 2011, et renversement des Pôles.

lundi 19 décembre 2011

Le boom du solaire va se lire sur les factures d'électricité

Après la hausse des prix du gaz, une autre mauvaise nouvelle pour la facture énergétique des Français est tombée vendredi: la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a prévenu qu'une taxe sur l'électricité grimpera après 2012 en raison du boom des panneaux solaires.
Le gendarme des marchés du gaz et de l'électricité estime en effet que la "contribution au service public de l'électricité" (CSPE), prélevée sur les factures, rapportera l'an prochain 1,3 milliard d'euros de moins que les charges qu'elle est censée compenser, un manque à gagner qui devra être rattrapé les années suivantes.
Cette taxe a été instaurée en 2003 pour couvrir les dépenses d'EDF résultant de ses missions de service public, comme le soutien aux énergies renouvelables, le surcoût lié à la production d'énergie dans les îles, ou certaines mesures sociales.
Or, les charges liées au énergies alternatives ont explosé ces dernières années, surtout en raison du boom du solaire.
Le développement de cette énergie "propre" a été fortement encouragé par les pouvoirs publics dans le cadre de l'objectif du Grenelle de l'environnement visant à porter à 23% d'ici 2020 la part des renouvelables dans la consommation d'énergie nationale.
Mais le décollage a été si fulgurant que le gouvernement a été contraint de donner un coup de frein brutal au printemps, en revoyant les mécanismes de soutien à la filière pour mettre fin aux effets d'aubaine.
Depuis, les prix de rachat auxquels EDF doit racheter la production d'électricité photovoltaïque ont été abaissés à deux reprises.
Malgré tout, d'après la CRE, les charges de service public de l'électricité grimperont à 4,3 milliards d'euros en 2012, soit 60% de plus qu'en 2010, toujours à cause du "développement très dynamique de la filière photovoltaïque", qui devrait à elle seule peser à hauteur de 1,5 milliard d'euros, soit un tiers du total.
Du coup, les experts de la CRE estiment que pour compenser cette envolée, la CSPE devrait être relevée à 13,7 euros le mégawattheure (MWh), contre 9 euros actuellement, soit une augmentation de 50%... Elle pèserait alors 11% de la facture électrique moyenne d'un foyer.
Or, l'Etat a déjà décidé de maintenir la taxe à 9 euros jusqu'à fin juin 2012, puis de l'augmenter à 10,5 euros/MWh jusqu'au 31 décembre 2012, ce qui est nettement insuffisant d'après les calculs de la CRE.
Du coup, cela devrait entraîner un "défaut de compensation" à la charge d'EDF d'environ 1,3 milliard d'euros, prévient le gendarme de l'énergie, qui souligne que ce trou "devra être couvert par la CSPE au cours des prochaines années", comme le prévoit la réglementation.
Cette problématique n'est pas nouvelle. La CRE tire la sonnette d'alarme depuis plusieurs années. La CSPE n'avait pas bougé entre 2004 et 2010, restant fixée à 4,5 euros le mégawattheure. C'est sur l'insistance de la commission que l'Etat s'est résolu à l'augmenter à deux reprises cette année, la faisant passer à 7,5 euros en janvier, puis à 9 euros en juillet.
Malgré cette mauvaise nouvelle pour les consommateurs, qui s'ajoute à la hausse de 4,4% des prix du gaz le 1er janvier, certains ménages bénéficieront d'un double coup de pouce l'an prochain.
D'une part, les tarifs sociaux du gaz et de l'électricité, qui ne bénéficient pour l'instant qu'à 600.000 ménages (alors que les foyers éligibles sont estimés entre 1,5 et 2 millions) seront désormais attribués automatiquement à ceux qui remplissent les critères.
De plus, le tarif social du gaz va être renforcé, avec une augmentation de 10% de la réduction offerte aux bénéficiaires sur leurs factures de gaz. Elle passera ainsi à 156 euros par an au maximum.
http://www.20minutes.fr/article/844126/boom-solaire-va-lire-factures-electricite

samedi 17 décembre 2011

Départs en vacances : attention aux chutes de neige

Le top départ des vacances de Noël sera officiellement lancé samedi 17 décembre après la classe. Cependant les premiers départs en vacances seront ressentis dès vendredi 16 décembre dans l'après-midi. Ils viendront s'ajouter à la circulation habituelle de ce jour de semaine qui génère d'importants bouchons récurrents sur l'ensemble des axes en milieu urbain : rocades, axes radians, réseau secondaire.
samedi 17 décembre est classé VERT au niveau national et ORANGE sur la moitié Est du pays
dimanche 18 décembre est classé VERT au niveau national

Dans le sens des retours :
vendredi 16 décembre est classé VERT au niveau national
samedi 18 décembre est classé VERT au niveau national
dimanche 18 décembre est classé VERT au niveau national

De la neige jusqu'à samedi dans les Alpes


Mais gare aux intempéries. Depuis jeudi matin, il est tombé 40 à 70 cm de neige vers 2.000 m en Savoie et Haute-Savoie, avec des risques d'avalanches dans plusieurs massifs (Mont-Blanc, Beaufortain, Vanoise, Haute-Tarentaise, Haute-Maurienne et Maurienne). Les chutes de neige vont persister au cours de la journée de vendredi et la nuit suivante. Vers 2.000 m, les cumuls de neige atteindront un mètre sur la plupart des massifs et jusqu'à 1,50m sur le massif du Mont-Blanc. Selon Météo-France, certains secteurs routiers d'altitude, voire quelques habitations dans les hautes vallées de Savoie et du Mont-Blanc, "seront
menacés".
http://lci.tf1.fr/france/bison-fute-un-peu-d-orange-et-beaucoup-de-vert-6880461.html

vendredi 16 décembre 2011

Un cargo s'échoue au sud de la Bretagne

Un cargo battant pavillon maltais transportant du ballast s'est échoué à cause de la tempête près de la côte sud de la Bretagne, non loin de la ria d'Etel (Morbihan) en provoquant une pollution du rivage, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la préfecture maritime de Brest.

Le plan POLMAR a été déclenché quand une fuite d'hydrocarbures a été constatée sur l'une des cuves formant une nappe d'1 km sur 5 m se dirigeant vers la plage d'Erdeven, entre Lorient et la presqu'île de Quiberon, selon un communiqué de la préfecture du Morbihan.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/16/97001-20111216FILWWW00205-un-cargo-s-echoue-au-sud-de-la-bretagne.php

mardi 13 décembre 2011

Tempête au nord entre ce lundi soir et mardi

Un vaste système dépressionnaire s'étend de l'Atlantique à la Scandinavie en passant par la France. Dans ce contexte particulièrement agité, une perturbation très active traverse le nord de la France entre lundi soir et mardi après-midi. Elle s'accompagne de vents tempétueux sur les régions voisines de la Manche mais également de vent très forts dans l'intérieur des terres, entre le Poitou et le Nord-est.
Voici la chronologie et les principales caractéristiques de cet épisode tempétueux :



Lundi en fin d'après-midi, le vent se renforce très rapidement en Bretagne avec des rafales qui atteignent déjà les 100 km/h en rafales. Dans le courant de la soirée ces vents tempétueux se généralisent l'ensemble des côtes de la Manche avec des rafales qui peuvent dépasser les 120 à 130 km/h sur les caps et côtes exposés.

Dans la nuit de lundi à mardi, ce très fort coup de vent balaie les régions s'étendant des Charentes aux Ardennes en passant par le bassin parisien. Le long du littoral vendéen, des rafales à 130 km/h sont possibles. Dans l'intérieur des terres, si les rafales les plus fortes ne devraient pas dépasser les 100 km/h, la prudence est néanmoins de mise.
Mardi matin, ce fort coup de vent atteindra les Charentes, la région Centre et la Lorraine ainsi que l'Alsace. Même si les rafales de vent seront globalement moins fortes sur cette zone, la vigilance s'impose sur les plateaux et reliefs exposés aux vents d'ouest avec des pointes à 110 km/h très ponctuelles qui peuvent survenir, voire plus près des plus hauts sommets vosgiens.

Par la suite, le vent faiblira nettement sur les zones concernées par ce communiqué spécial mais continuera de souffler modérément (entre 50 et 80 km/h des terres aux côtes).

A noter un avis de fort coup de vent à tempête sur les zones littorales avec des vagues qui peuvent atteindre entre 4 et 8 mètres au large, notamment sur sud Bretagne et nord-Cotentin. Avec des coefficients de marée moyennement élevés (autour de 80), si aucun risque de surcote n'est attendu, la prudence est de rigueur dans les zones portuaires avec un risque de submersion de digues.

Retrouvez le temps sur votre commune, heure par heure, sur votre téléphone au 32.01*

http://www.google.fr/url?url=http://actualite.meteoconsult.fr/actualite/meteo/tempete-au-nord-entre-ce-lundi-soir-et-mardi_14766_2011-12-11.php&rct=j&sa=X&ei=uAHmToPJOMPMhAfvx4j5AQ&ved=0CDQQ-AsoAjAA&q=m%C3%A9t%C3%A9o&usg=AFQjCNHSOjOc-3cef-QikrJAd9dV-LT6Yg

lundi 12 décembre 2011

Météo. Des vents violents attendus dès ce lundi soir

Le temps sera ensoleillé aujourd'hui sur la majeure partie du pays... avant l'arrivée en soirée par la Bretagne d'une nouvelle perturbation accompagnée de vents violents.
Après les fortes pluies de cette nuit de dimanche à lundi, la perturbation pluvieuse finit de traverser le sud et l'est du pays dans la journée. Les éclaircies reviendront plus à l'ouest, avec parfois de belles apparitions du soleil. Des averses circuleront en bordure de Manche sous un vent de sud-ouest modéré.
Des rafales jusqu'à 110km/h
Puis, à nouveau en fin d'après-midi, sous un vent de plus en plus fort, une nouvelle perturbation pluvieuse s'annoncera rapidement sur la Bretagne pour s'étendre ensuite à tout le nord-ouest et le nord. Les vents se renforceront nettement en soirée sur ces régions, les rafales atteignant parfois 110km/h.
Les températures minimales sont en légère hausse, avec généralement 4 à 8 degrés (localement 1 à 3 dans l'intérieur de la Bretagne).
Restrictions de circulation sur le pont de Saint-Nazaire
En Loire-Atlantique, des restrictions de circulaiton sur le pont de Saint-Nazaire sont annoncées. Pour des vents supérieurs ou égaux à 80 km/h, la circulation est interdite aux véhicules tractant remorque ou caravane, aux deux roues, déconseillé aux véhicules de grande hauteur. La vitesse est limitée à 50 km/h avec interdiction de dépasser pour les autres véhicules. La circulation s'effectuera sur une seule voie dans chaque sens. Renseignements supplémentaires auprès du PC routes du conseil général au tél. 02 51 82 62 62.

Climat : la planète s’échauffe les esprits s’essoufflent encore

Au treizième jour de cette réunion, l’incertitude était totale sur l’issue des débats, qui devaient initialement s’achever vendredi.
«Un ensemble de décisions équilibrées et crédibles» est désormais à portée de main, a lancé Maite Nkoana-Mashabane, ministre sud-africaine des Affaires étrangères. Il n’est «pas parfait, mais ne laissons pas la perfection être l’ennemi du bien.» L’objectif de la communauté internationale est de limiter la hausse de la température de la planète à +2°C pour éviter un emballement de la machine climatique.
Un projet de texte, âprement débattu toute la journée, propose notamment de s’engager vers un accord incluant tous les pays -- contrairement au protocole de Kyoto qui ne concerne que les industrialisés -- qui serait adopté en 2015. Mais la date de son entrée en vigueur et sa nature juridique restaient encore discutées.
Nombre de ministres, négociateurs ou militants d’ONG avaient déjà quitté les lieux dans l’après-midi pour attraper un avion, laissant un centre de conférences - jusqu’ici animé par les milliers de délégués et militants - étrangement calme.
Ceux qui restaient s’inquiétaient toutefois que le retard pris par les discussions n’empêchent finalement un accord. L’hypothèse d’une suspension pure et simple des négociations comme ce fut le cas en 2000, lors de la Conférence climat de La Haye, était également évoquée.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2011/12/11/climat-la-planete-s-echauffe-les-esprits-s-essoufflent-encore

dimanche 11 décembre 2011

26% des glaciers français ont disparu en quarante ans

Une étude démontre que la couche de glace dans les Alpes françaises a perdu un quart de sa surface depuis les années 1960...
La surface des glaciers des Alpes françaises a reculé en moyenne de 26% lors des quarante dernières années, selon une étude de chercheurs français présentée lors de la réunion annuelle de l'American Geophysical Union (AGU) qui se tient à San Francisco en Californie. «Le recul des glaciers s'est fortement accéléré lors des 25 dernières années réduisant l'étendue de la couche de glace à 270 km2 vers la fin des années 2000, soit une perte moyenne de 26% sur les 40 dernières années», selon l'étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Savoie et de celle de Grenoble (Isère).

«Dans le massif de Belledonne, les glaciers ont quasiment disparu»

Alors que la superficie des glaciers dans les Alpes françaises se chiffrait à environ 365 km2 vers la fin des années 1960 et le début des années 1970, elle était réduite à environ 340 km2 en 1985-1986, ont précisé les chercheurs sur la base d'un nouvel inventaire réalisé à partir de cartes topographiques récentes et d'images satellitaires. Les nouveaux chiffres font aussi ressortir un recul plus important dans les massifs situés dans le sud des Alpes françaises, comme les Ecrins et Belledonne, caractérisés par une altitude moins élevés que le massif du Mont-Blanc, selon un résumé publié sur le site internet de la réunion. «Dans le massif de Belledonne, située sous les 3.000 mètres d'altitude, les glaciers ont quasiment disparus», ajoute l'étude. Dans le massif des Ecrins, le recul des glaciers a été trois fois plus important que dans celui du Mont-Blanc culminant à 4.810 m.
Cette différence vient vraisemblablement du fait qu'il y a moins de précipitations sur les massifs moins élevés dans le sud, où il fait également plus chaud. En Autriche, les glaciers ont connu cet été leur plus fort rétrécissement depuis la canicule de 2003, en raison notamment de faibles chutes de neige l'hiver dernier, avait indiqué en octobre l'institut autrichien de météorologie ZAMG. La couche du glacier Goldbergkees dans le massif du Sonnblick, près de Salzbourg, par exemple, a perdu deux mètres d'épaisseur et près de 7% de sa masse. Habituellement, les glaciers rétrécissent pendant les mois d'été, mais se reconstituent pendant les mois d'hiver, selon le ZAMG. Au cours des dernières années toutefois, une bonne part de la glace qui a fondu ne s'est pas reconstituée.
http://www.20minutes.fr/article/838378/26-glaciers-francais-disparu-quarante-ans

vendredi 9 décembre 2011

jeudi 8 décembre 2011

Quinze éco-gestes pour fêter Noël durablement

En ces périodes de fêtes, la tendance est trop souvent au gaspillage. Emballages, papiers cadeaux, nourriture... Quinze conseils pour un réveillon respectueux...
J’envoie des invitations virtuelles
Le traditionnel carton d’invitation, arrivant dans notre boîte aux lettres quelques semaines avant le jour J, a comme un arrière goût de carbone. Papier, encre, timbre, transport, tout cela est-il vraiment indispensable? À l’ère d’Internet, choisissez une invitation électronique qui vous ressemble, créative, personnalisée. Pensez-y également au moment d’envoyer vos vœux pour la nouvelle année…

Je pense au covoiturage
Le grand jour est arrivé! Dans l’excitation n’oubliez pas vos bonnes habitudes: le covoiturage. Vous n’êtes peut-être pas la seule personne de votre région à vous rendre à la soirée. Partir à plusieurs permet de débuter la fête plus tôt, de faire parfois plus ample connaissance et de passer un moment convivial sur la route. Si vous organisez vous-même la soirée: pensez à mettre en relation les personnes habitant à proximité et qui ne se connaissent peut-être pas. Vous partez très loin? Pensez au train! Plus économe pour votre porte-monnaie… et pour la planète!
Je crée une décoration de table durable
Oubliez la nappe en papier et les couverts jetables: après de brefs services rendus, ils viendront alourdir la poubelle qui n’en a pas vraiment besoin à cette période. Sortez la nappe et les serviettes en tissu, votre beau service de table et optez pour une décoration naturelle: raphia, pommes de pin, noix, bâtons de cannelle, houx et cynorhodons pour une touche colorée et de saison à votre table.

Je concocte un menu local et de saison
En cette période de fêtes de nombreux produits proposés sur les étals ont parcouru de nombreux kilomètres pour arriver jusqu’à dans notre assiette. Les fraises en décembre sont une aberration écologique (et gustative !), mais qui pense à regarder l’origine des crevettes, jus d’orange et autres ananas? Dans votre région, de nombreux producteurs proposent des merveilles produites et transformées sur place: encouragez l’économie locale et limitez l’empreinte carbone de votre repas de fête.
Je n’ai pas les yeux plus gros que le ventre
D’où vient cette crainte de «ne pas avoir assez» au moment de prévoir le repas du réveillon? Soyons réalistes, chaque année les restes du repas viennent engorger notre frigo ou pire, nos poubelles. Prévoyez des quantités justes et raisonnables! Si chacun souhaite apporter sa contribution au repas, pensez à donner des consignes claires: l’un prévoit l’entrée (et juste l’entrée), un autre s’occupe des boissons, etc. Cette année, c’est promis, le tube de citrate de bétaïne restera dans les placards.

Plus de conseils pour un Noël écolo

http://www.20minutes.fr/article/838130/quinze-eco-gestes-feter-noel-durablement

mercredi 7 décembre 2011

MANILLE - De Manille à Delhi, le succès de la "bouteille solaire" dans les bidonvilles

Fichée dans le toit, une bouteille en plastique remplie d'eau se transforme en ampoule économe et écolo et inonde de lumière naturelle les cahutes des bidonvilles de Manille, Delhi ou Rio.
Un chef d'entreprise philippin, Illac Diaz, a entrepris de développer dans les quartiers pauvres de son pays l'invention de l'ingénieur brésilien Alfredo Moser.
Une simple bouteille usagée d'un ou deux litres de soda fait l'affaire. Elle est remplie d'eau et de l'eau de Javel est ajoutée pour prévenir la formation de bactéries et garantir la pureté et la transparence du liquide.
Il faut ensuite percer le toit de zinc ou de tôle des masures pour la fixer, une petite manipulation qui ne demande pas un savoir-faire complexe, et d'un coût modique que la fondation MyShelter (mon refuge) créée par Illac Diaz finance grâce à des dons.
Le "Litre de lumière" (Isang Litrong Liwanag), se fonde sur les principes élémentaires de la réfraction de la lumière: exposées au soleil, les bouteilles produisent une intensité lumineuse équivalente à une ampoule de 50 watts.
"C'est une révolution populaire qui utilise une technologie simple et bon marché", clame Illac Diaz.
Les bouteilles ne permettent pas de se priver de toute source de lumière artificielle puisqu'elles n'éclairent que le jour. Mais elles réduisent drastiquement la facture énergétique de populations indigentes.
Le projet est parti de San Pedro, un bidonville de la capitale philippine où des milliers de gourbis adossés les uns aux autres sont fréquemment plongés dans le noir, y compris le jour, à cause de coupures de courant, ou faute d'argent.
Monico Albao, 46 ans, a installé cinq bouteilles sur le toit de la petite maison qu'elle partage avec son mari, leur fille de 22 ans et leur petit-fils de deux mois.
"J'ai divisé par deux ma facture d'électricité. L'argent que nous économisons, nous le dépensons en nourriture ou en vêtements pour mon petit-fils", explique-t-elle.
"Litre de lumière"
Le concept est également écolo, puisque chaque bouteille permet d'économiser 17 kilos de CO2 par an, affirme Diaz, invité au sommet de Durban (Afrique du Sud) sur le climat.
"Si vous multipliez ce chiffre par un million, vous obtenez le bénéfice pour l'environnement d'une turbine éolienne, mais le fonctionnement de celle-ci est plus onéreux", fait-il valoir.
L'homme s'avoue "sidéré" par le succès de son idée qui s'est propagée comme une traînée de poudre à la surface du globe grâce à un clip posté sur YouTube et un marketing agressif sur les sites sociaux.
"Notre concept originel s'arrêtait aux Philippines. On ne pensait pas qu'il serait possible de le faire à cette échelle", dit-il.
Plus de 15.000 bouteilles ont été installées jusqu'ici dans les bidonvilles de la périphérie de Manille, et 10.000 supplémentaires devaient l'être cette semaine par une armée de bénévoles.
Quelque 100.000 autres doivent aller à Cebu, la deuxième ville du pays, en décembre. L'initiative a déjà essaimé en Inde, en Afrique du Sud, au Vietnam, au Népal, au Mexique, en Colombie et jusque sur l'île de Vanuatu, dans le Pacifique.
Le concept va à l'encontre du modèle défendu par l'ancien président américain Al Gore, qui promeut un recours aux énergies propres dans les pays en voie de développement, comme les éoliennes et les panneaux solaires, observe Diaz. "C'est très cher et peu de gens en bénéficient réellement", affirme-t-il.
Il y a une dizaine d'années. Des scientifiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) (Etats-Unis) s'étaient également intéressés à l'innovation, mais le travail de Diaz a été salué par les Nations unies pour avoir permis sa distribution massive.
Sur un an, il ambitionne d'aider un million de personnes dans son pays via sa fondation MyShelter. Sans compter les installateurs de bouteilles, un nouveau métier qui a le vent en poupe à Manille.
http://www.20minutes.fr/societe/836800-manille-delhi-succes-bouteille-solaire-bidonvilles

vendredi 2 décembre 2011

Fukushima: le béton de l'enceinte de trois réacteurs sans doute entamé

Le combustible du réacteur 1 a entièrement fondu...
Le combustible nucléaire qui se trouvait dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale accidentée de Fukushima a rongé une partie du béton de l'enceinte de confinement, sans toutefois traverser la coque en acier, selon des hypothèses de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco).

Le combustible du réacteur 1 a entièrement fondu

Dans un rapport d'analyses rendu public mercredi soir, Tepco explique que ses nouveaux calculs laissent supposer que le combustible du réacteur 1 a entièrement fondu, percé la cuve sous pression et est tombé sur le plancher en béton de l'enceinte de confinement, le traversant sur une profondeur qui pourrait atteindre 65 centimètres. Le combustible fondu se trouverait ainsi par endroits à 37 centimètres de la coque en acier, elle-même entourée d'un bâtiment de béton reposant sur une dalle de 7,6 mètres d'épaisseur. Une partie du combustible des deux autres réacteurs -- les réacteurs 2 et 3 -- a également fondu en partie, percé la cuve sous pression et commencé de tomber sur le béton, le rongeant sur quelques centimètres. Tepco estime cependant que grâce à l'eau déversée, le processus d'érosion du béton est stoppé.
L'opérateur ne peut pour le moment qu'échafauder des hypothèses à partir de simulations informatiques, sur la base de diverses mesures effectuées par des instruments de télécontrôle. Nul ne peut se rendre compte de visu de l'état réel des réacteurs, à cause de rayonnements si élevés qu'ils interdisent à l'homme d'approcher le coeur des installations. Il faudra des années avant d'y parvenir.

Une aggravation n'est pas totalement écartée en raison des risques sismiques

Les réacteurs 1, 2 et 3, les plus endommagés sur les six de Fukushima Daiichi, ont été victimes d'une perte totale de système de refroidissement à cause du tsunami du 11 mars, ce qui a entraîné la fusion du combustible et des explosions d'hydrogène qui ont soufflé les bâtiments supérieurs, projetant d'énormes quantités de matières radioactives dans l'environnement.
La situation est désormais à peu près stabilisée et la température des réacteurs maintenue sous 100 degrés, mais une aggravation n'est pas totalement écartée en raison des risques sismiques permanents dans la région. Cet accident atomique, le pire depuis celui de Tchernobyl en 1986, a forcé des dizaines de milliers de personnes à abandonner leur domicile situé à moins de 20 km du complexe, et poussé au total 150.000 résidents de la préfecture de Fukushima à déménager.

http://www.20minutes.fr/monde/japon/834396-fukushima-beton-enceinte-trois-reacteurs-doute-entame

jeudi 1 décembre 2011

Climat: L'Organisation météorologique mondiale tire la sonnette d'alarme

Les quinze dernières années ont connu des records de température et 2011 sera parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées...
La planète continue de se réchauffer et 2011 comptera parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées, ont indiqué mardi les Nations unies dans un nouveau rapport publié alors que les délégués de près de 200 pays sont réunis depuis lundi à Durban dans le cadre du sommet annuel sur le climat. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), les treize années les plus chaudes dans le monde ont été enregistrées depuis 1997, année de la conclusion du protocole de Kyoto.

Le climat 2011 marqué par la Nina

La hausse des températures a d'ores et déjà favorisé des conditions climatiques extrêmes, qui accroissent l'intensité des sécheresses et de précipitations ici et là à travers le monde, lit-on dans le rapport. «Notre expertise est solide et prouve sans aucune ambiguïté que le monde se réchauffe, et que ce phénomène est dû aux activités de l'homme», a déclaré le secrétaire général adjoint de l'OMM, Jerry Lengoasa.

Cette année, le climat de la planète a été fortement
sous l'influence du phénomène climatique appelé La Nina - généralement associé à une météo extrême dans la région Asie-Pacifique mais aussi en Amérique du Sud et en Afrique. La Nina est apparue de manière inattendue dans la zone tropicale du Pacifique au second semestre 2010 et est associée de près à la sécheresse constatée en Afrique de l'Est et aux Etats-Unis, ainsi qu'à de graves inondations dans d'autres régions du monde.

Les gaz à effet de serre ont atteint un niveau record

Autre mauvaise nouvelle, «les concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère ont atteint un nouveau niveau record», a expliqué le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. «Ils se rapprochent rapidement d'un niveau entraînant une hausse de 2 à 2,4° Celsius de la température moyenne mondiale, hausse qui, selon la communauté scientifique, pourrait déclencher des modifications de grande ampleur et irréversibles sur notre Terre, dans sa biosphère et dans les océans», a prévenu Michel Jarraud.
Des scientifiques des Nations unies ont averti ce mois-ci dans un autre rapport qu'une augmentation du nombre de canicules était quasi certaine à travers le monde, et que le réchauffement s'accompagnerait vraisemblablement d'un surcroît d'inondations, de cyclones plus puissants et de coulées de boues plus nombreuses, mais aussi de sécheresses plus intenses.
L'Organisation de coopération de développement économiques (OCDE) estime pour sa part que la moyenne des températures mondiales pourrait augmenter de 3 à 6° Celsius d'ici la fin du XXIe siècle, si les Etats ne freinent pas le niveau d'émissions de GES. La fonte des glaciers et la hausse du niveau des mers s'accompagneront de destructions sans précédent et certains micro-Etats insulaires risquent de disparaître, ajoute l'OCDE.
http://www.20minutes.fr/article/832948/climat-organisation-meteorologique-mondiale-tire-sonnette-alarme