lundi 31 janvier 2011

140 ours bruns ont été adoptés en Roumanie

En décembre dernier, le WWF a lancé en Roumanie une campagne d'adoption d'ours bruns. 140 animaux ont ainsi été parrainés, en échange d'un don qui permettra à l'association d'oeuvrer en faveur de la protection de l'espèce menacée.
En un mois nous avons reçu plus de demandes d'adoption que nous n'espérions", s'est félicitée auprès de l'AFP la coordinatrice de cette campagne, Daniela Caratas. Les heureux donateurs ayant parrainé un ours ont versé vingt euros pour obtenir un "certificat d'adoption", et recevoir de nombreuses informations sur les plantigrades, les menaces qui pèsent sur eux, et les actions du WWF pour préserver leur habitat. L'argent récolté servira à financer ces projets, précise l'association.


A ce jour, la Roumanie abrite environ 6.500 ours bruns, soit 60% des plantigrades d'Europe. Mais "la Roumanie n'est malheureusement plus l'hôte accueillant qu'elle était, alors que des routes, des pistes et des stations de ski ainsi que des zones résidentielles sont construites dans des forêts et des aires protégées", déplore Daniela Caratas. Privés de leur habitat naturel, les ours se rapprochent de plus en plus des villes pour y trouver de la nourriture.


http://www.maxisciences.com/ours-brun/140-ours-bruns-ont-ete-adoptes-en-roumanie_art11976.html

dimanche 30 janvier 2011

Braconnage en Afrique : importante saisie de dépouilles de grands singes

Le WWF a annoncé la saisie, au Gabon, de nombreux "trophées" issus d'animaux protégés, notamment de gorilles et de chimpanzés. Les ONG environnementales demandent une peine exemplaire pour les cinq personnes arrêtées, afin d'endiguer le braconnage important qui sévit dans toute l'Afrique centrale.
Les mains et la tête d'un gorille, 12 têtes et 30 mains de chimpanzés, 12 peaux de léopards, celle d'un lion et de plusieurs serpents, 5 queues d'éléphants : c'est une partie de la macabre découverte qu'ont faite des fonctionnaires gabonais dans une cache de trafiquants.


"La quantité massive [de spécimens] d'espèces protégées confisquée lors de cette opération est fortement inquiétante. A ma connaissance, il n'y avait pas eu de saisie de dépouilles de grands singes de cette ampleur en Afrique Centrale ces 10 dernières années", explique à la BBC David Greer, responsable du programme "grands singes" au WWF.


Selon certains experts, la viande de brousse fournit 80% des protéines consommées par les populations rurales d'Afrique centrale. Certaines parties anatomiques de ces animaux victimes d'un trafic lucratif, sont également utilisées dans le juju, des pratiques de magie noire.


http://www.maxisciences.com/gorille/braconnage-en-afrique-importante-saisie-de-depouilles-de-grands-singes_art11997.html

samedi 29 janvier 2011

Climat: "Aide-toi car le ciel ne t'aidera pas!"

Indispensable. C'est ce que l'on peut dire à la lecture de Climat: une planète et des hommes, qui sort ce jeudi en librairie (1). A l'initiative du Club des argonautes, une association d'anciens chercheurs soucieux de porter la parole scientifique, 25 scientifiques de renom décryptent le climat, son histoire, son réchauffement actuel et ses conséquences. Un ouvrage qui répond notamment aux "sceptiques", et en particulier à un certain Claude Allègre, dont le livre paru au printemps dernier avait défrayé la chronique.


Indispensable, parce qu'il était temps de rétablir la parole scientifique sur l'avenir du climat terrestre. Point par point, en répondant aux questions que chacun d'entre nous se posent, les chercheurs décrivent ce que la climatologie sait ou ne sait pas du climat de notre planète. Avec pédagogie même si le propos paraîtra par moment difficile au novice. Sans catastrophisme et avec sobriété; la complexité des sciences du climat n'est jamais tue et les obstacles à leur connaissance y sont justement décrits. Sans animosité aussi, et c'est heureux.


Ce livre est bien évidemment une réponse, collective, mûrie et organisée, au pamphlet dans lequel Claude Allègre maltraitait la réalité scientifique, dans un propos confus et bâclé, n'hésitant pas à faire parler des savants prestigieux à l'inverse de leurs conclusions et à redessiner des courbes, comme nous avions été les premiers à le dire, l'an dernier.


Exaspération des climatologues


Mais ce livre n'attaque personne ad hominem, tout juste effleure-t-il des géologues qui ont connu la gloire en trouvant du pétrole pendant des décennies et qui se sentent dépossédés de leur aura depuis que preuve a été faite que ce précieux liquide cause notre perte. Il décrit aussi, brièvement, l'exaspération des climatolo... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/climat-aide-toi-car-le-ciel-ne-t-aidera-pas_953940.html#xtor=AL-447

vendredi 28 janvier 2011

Les requins sont daltoniens

Publiée dans la revue Naturwissenschaften, une étude australienne montre que les requins ne distinguent pas les couleurs, et sont en revanche sensibles aux contrastes. Des résultats qui pourraient permettre d'améliorer la sécurité des surfeurs et celle des squales, victimes des engins de pêche.


Ce sont les rétines de 17 espèces de squales qu'ont étudié Nathan Scott Hart et ses collègues de l'Université de l'Australie occidentale et de l'Université du Queensland. Résultats : 10 de ces requins n'avaient pas de cônes, ces cellules de l'oeil qui permettent de distinguer les couleurs, et 7 n'en avaient qu'un seul type - alors que l'homme en possède trois types, un pour chaque grand spectre de couleurs : vert, bleu, rouge. Les cellules rétiniennes appelées bâtonnets, aptes à percevoir les contrastes, notamment en faible éclairement, sont par contre nombreuses dans l'oeil des requins.


Conséquence : ces derniers sont incapables de percevoir les couleurs, et ne réagissent qu'à l'intensité du contraste entre l'objet et le fond ambiant (mis à part leurs autres sens neurosensoriels). Un constat qui, selon les auteurs, pourrait permettre d'adapter les combinaisons de plongée et les planches de surf pour les rendre moins attractives pour ces prédateurs. Et aussi les leurres des grandes lignes de pêche industrielle, auxquelles se prennent accidentellement nombre de requins.


http://www.maxisciences.com/requin/les-requins-sont-daltoniens_art11930.html

jeudi 27 janvier 2011

La Commission européenne s'élève contre la chasse au loup en Suède

Depuis le 15 janvier, et pour une période d'un mois, la chasse au loup est à nouveau autorisée dans certaines régions de Suède. Une décision à laquelle s'oppose fermement la Commission européenne, qui menace le pays d'une action en justice, rapporte le site du Monde
Cité par le quotidien national, un porte-parole de la Commission européenne pour l'environnement, Joe Hennon, indique que Bruxelles a fait part dès le mois de décembre de ses réserves quant à la légalité de cette chasse. "Car selon la directive Habitat, il n'est pas permis de chasser des espèces protégées comme le loup", souligne-t-il. Une opposition bien sûr appuyée par les associations de protection de l'environnement, et notamment la Société suédoise de conservation de la nature qui a porté plainte auprès de Bruxelles. "Pour un pays qui prétend montrer l'exemple pour la protection de la planète, la Suède a une politique qui limite à 200 la population de loups. Elle renonce à son rôle, et c'est pour cela que nous portons plainte contre le gouvernement auprès de la Commission Européenne", explique ainsi Mikael Karlsson, le président de cette association. La Suède a en effet instauré un quota de vingt animaux tués pour l'année 2011 afin de respecter une décision parlementaire visant à limiter la population des loups à 210 individus et 20 familles en 2012.


En outre, la population suédoise de loups est en grande majorité issue de deux ou trois loups arrivés dans le pays dans les années 1980. Se pose alors le problème de la consanguinité, qui inquiète la Commission.


Si le quota de vingts loups abattus devrait être atteint avant que Bruxelles n'ait décidé des suites à donner à l'affaire, "nous devons aussi penser à l'an prochain", souligne Joe Hennon.
http://www.maxisciences.com/loup/la-commission-europeenne-s-039-eleve-contre-la-chasse-au-loup-en-suede_art11870.html

mercredi 26 janvier 2011

Créer sa propre exoplanète, c'est possible !

La Nasa et le Jet Propulsion Laboratory ont lancé un étonnant site Internet permettant aux passionnés d'astronomie de créer leur propre exoplanète. Vous l'aurez compris, il ne s'agit que d'un jeu !
Extreme Planete Makeover, c'est le nom de ce jeu lancé par le Laboratoire planétaire virtuel de la Nasa. Comme l'explique le site Ciel et espace, le fonctionnement est très simple. Il suffira aux créateurs d'exoplanètes d'indiquer quelques critères pour que leur projet voit virtuellement le jour : la distance de la planète par rapport à son étoile et le type de cette dernière, du plus chaud au plus froid, sa taille, son âge, et enfin un modèle, tel que la Terre, Mars, ou Gliese 581d.


En quelques minutes seulement, un nouveau monde est créé, et le site propose aux internautes d'en conserver un souvenir en le prenant en photo. Une galerie permet en outre de comparer sa planète avec celles créées par d'autres passionnés.


Si le jeu s'arrête ici, il permet d'une façon très ludique, de connaître tous les types d'exoplanètes à ce jour découverts, et les hypothèses des chercheurs quant à l'environnement qu'ils abritent. En date du 5 janvier 2011, quelque 519 exoplanètes ont été observées, les quatre dernières ayant été découvertes par Peter Jalowiczor, un astronome amateur.
http://www.maxisciences.com/exoplan%e8te/creer-sa-propre-exoplanete-c-039-est-possible_art11742.html

mardi 25 janvier 2011

Les saumons du Pacifique, victimes de gènes défectueux ?

Une faiblesse immunitaire due à un problème génétique pourrait rendre les saumons du Pacifique plus sensibles au virus et entraînerait leur disparition progressive. L'étude à l'origine de cette découverte révèle que 40 à 95% de la population de saumon rouge ou saumon sockeye a disparu ces dernières années.


La revue Science indique que les chercheurs auteurs de l'étude ont découvert que les poissons morts portaient "une signature génétique clé montrant qu'ils souffrent d'un problème de métabolisme et d'immunité". A cause de cette affection, les saumons ne seraient plus en mesure de faire face efficacement à une certaine catégorie de virus.


Si la population de saumon rouge avait quasiment disparu du fleuve Fraser en 2009, elle avait légèrement repris du poil de la bête en 2010 après la fermeture de plusieurs zones de pêche qui menaçaient la population
http://www.maxisciences.com/saumon/les-saumons-du-pacifique-victimes-de-genes-defectueux_art11835.html

lundi 24 janvier 2011

Le plumage blanc du hibou des neiges : un signal visuel

Publiée dans l'International Journal of Avian Science, une étude hispano-canadienne menée sur 10 ans révèle la façon dont le harfang, un hibou boréal, utilise la brillance de son plumage blanc pour signaler sa présence à ses congénères
Le harfang (Bubo scandiacus), un hibou des régions subarctiques, utilise le reflet du soleil sur son plumage clair pour être vu de ses congénères et protéger ainsi son territoire : c'est ce qu'ont découvert des chercheurs de l'Université du Saskatchewan (Canada) et du Muséum de sciences naturelles d'Espagne (CSIC), lors d'une étude du comportement et de l'écologie de ces oiseaux, durant 10 hivers.


Avec une véritable "science intuitive" de la réfraction, ces volatiles, dont la couleur varie du brun au blanc immaculé, gèrent leur position pour optimiser les reflets lumineux et donc l'intensité du signal visuel : les individus les plus tachetés - donc les moins éclatants - se perchent le plus haut possible (notamment sur des poteaux électriques) pour bénéficier du meilleur ensoleillement, tandis que les plus blancs - mâles et spécimens âgés - restent près du sol, utilisant la réfraction des rayons solaires sur la neige pour augmenter l'effet de brillance.


Tous se positionnent face au soleil, pivotant au fur et à mesure de la course journalière de l'astre pour maintenir cet effet. Un comportement que permet une adaptation biologique : zones claires du plumage réparties essentiellement sur la face, la gorge et le poitrail, et plumes formant des "cils" protecteurs contre l'éblouissement.
http://www.maxisciences.com/hibou/le-plumage-blanc-du-hibou-des-neiges-un-signal-visuel_art11792.html

dimanche 23 janvier 2011

Pesticides sur les champs de thé : les éléphants, les oiseaux, et le bétail empoisonnés

Les administrateurs d'un parc naturel de l'Assam demandent l'interdiction des pesticides sur les plantations de thé de la région, après la mort de bovins, de deux éléphants sauvages et de nombreux oiseaux, empoisonnés sur les pâtures environnantes.
Après des centaines d'oiseaux, de nombreuses vaches et des vautours qui avaient mangé les carcasses de celles-ci, deux éléphantes gravides, sorties du parc national de Kaziranga, en Assam (nord-est de l'Inde), ont été mortellement empoisonnées en broutant à proximité de plantations de thé pulvérisées de produits anti-fourmis.


"La mort de ces éléphants a mis en lumière ce problème de pesticides, parce que les produits chimiques pulvérisés dans ces plantations de thé ravagent la flore et la faune de nos forêts, qui sont entourées par des centaines de ces exploitations. (...) Vous pouvez imaginer les conséquences sur la santé des consommateurs qui boivent ce thé", a expliqué Anurag Singh, responsable de la gestion des forêts, qui envisage d'attaquer en justice certains planteurs, et qui préconise une agriculture bio autour du parc.


Un point de vue soutenu par Moni Manik Gogoi, qui dirige un comité populaire près de Kaziranga, et qui considère que les populations humaines locales sont elles aussi menacées. Un avis également partagé par certains producteurs de thé de la région, comme Binod Saharia, qui estime que l'image de ce produit risque de pâtir de ces pratiques dévastatrices dans la région, et que le bio devrait s'y généraliser.


http://www.maxisciences.com/pesticide/pesticides-sur-les-champs-de-the-les-elephants-les-oiseaux-et-le-betail-empoisonnes_art11821.html

samedi 22 janvier 2011

2010, année la plus chaude jamais enregistrée

Mercredi 12 janvier, deux agences climatiques américaines ont révélé que 2010, à égalité avec 2005, a été l'année la plus chaude observée depuis les débuts de la science météorologique
Une température à la surface du globe supérieure de 0,62° à la moyenne du siècle écoulé, une superficie de la banquise qui est la troisième plus faible depuis 1979 dans l'Arctique, une saison des cyclones particulièrement forte dans l'Atlantique, avec 19 tempêtes tropicales et 12 ouragans : l'année 2010 a battu tous les records de chaleur, ex aequo avec 2005. Elle a également été la plus humide.


"Ces résultats montrent que le climat continue de traduire l'influence des gaz à effet de serre. C'est une preuve du réchauffement", commente David Easterling, chef des services scientifiques du Centre national américain des données climatiques (NCDC). "Si la tendance au réchauffement se poursuit, comme on peut s'y attendre si les émissions des gaz à effet de serre continuent de progresser, le record de 2010 ne tiendra plus longtemps...", conclut sombrement James Hansen, directeur de l'Institut Goddard, dépendant de la Nasa.


http://www.maxisciences.com/gaz-%e0-effet-de-serre/2010-annee-la-plus-chaude-jamais-enregistree_art11817.html

vendredi 21 janvier 2011

La plus grande image du ciel en couleurs révélée

Le Sloan Digital Sky Survey-III (SDSS-III), programme de relevé des objets célestes, vient de dévoiler la plus grande image du ciel en couleur jamais obtenue auparavant. Elle a été faite grâce à des millions d'images collectées durant une décennie. Cette photographie unique est si détaillée qu'il faudrait 500.000 TV HD pour la regarder en taille réelle et en plein écran.
Cette image (du ciel, ndlr) va permettre de faire de nombreuses découvertes scientifiques dans les années à venir", s'est exclamé Bob Nichol, professeur à l'Université de Portsmouth et porte-parole de la collaboration SDSS-III, cité par Physorg.com. La photographie en couleur vient d'être dévoilée à l'occasion du 217e meeting de l'American Astronomical Society, à Seattle aux Etats-Unis, et donne aujourd'hui aux astronomes une vue du ciel, la nuit, la plus complète qui soit à ce jour.


Le SDSS avait déjà permis par le passé de découvrir au moins un demi-milliard d'objets astronomiques tels que des astéroïdes, des étoiles, des galaxies ou encore des quasars éloignés. Grâce à la nouvelle photographie, des détails plus précis quant à leur position, leur couleur ou leur forme ont pu être apportés. Les scientifiques qui ont travaillé à son élaboration espèrent qu'elle servira pendant des décennies, comme les données du Palomar Sky Survey des années 1950 toujours utilisées aujourd'hui.


La création de cette nouvelle image a débuté en 1998 grâce à ce qui était à l'époque le plus grand appareil photo du monde, un détecteur de 138 mégapixels placé sur un télescope de 2,5 mètres de diamètre situé à l'observatoire d'Apache Point au Nouveau Mexique (Etats-Unis). Durant la dernière décennie, SDSS a scanné un tiers du ciel. A présent, cet appareil n'est plus utilisé.


"Nous avons mis au point de nouveaux instruments pour remplacer le SDSS et nous les utilisons pour mesurer les distances de plus d'un million de galaxies détectées grâce à cette image", explique à Physorg.com David Schlegel, astronome du Lawrence Berk... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/sdss/la-plus-grande-image-du-ciel-en-couleurs-revelee_art11791.html

jeudi 20 janvier 2011

Chili : vers un vaccin contre l'alcoolisme ?

Une thérapie génique est actuellement à l'étude au Chili. Elle vise à mettre au point un vaccin contre l'alcoolisme en bloquant les enzymes responsables de la métabolisation de l'alcool.
Les aldéhydes déshydrogénases sont les enzymes hépatiques responsables de la métabolisation de l'alcool et de la capacité qu'a chaque individu à le tolérer. Une université chilienne, en partenariat avec le laboratoire privé Recalcine, est actuellement en train de mener des travaux qui visent, à terme, à mettre au point un vaccin jouant sur ces fameuses enzymes.


Le vaccin aurait pour vocation de produire chez les consommateurs d'alcool des réactions de nausées, de malaises et de tachycardie susceptibles de dissuader de toute récidive. Le principe consiste en réalité à provoquer une mutation hépatique par le biais d'un virus. Cette année, la production à grande échelle des cellules, support du virus, devrait commencer ainsi que les tests animaliers destinés à trouver le dosage le plus efficace. En 2012, les tests humains pourraient débuter.


A contrario des patches qui permettraient d'arrêter de fumer, le vaccin ciblerait uniquement les cellules du foie sans entraîner "les effets collatéraux des patches qui affectent toutes les cellules" indiquent les chercheurs. Le vaccin a déjà été testé avec succès chez des rats qui après traitement, ont réduit leur consommation de 50%. Les chercheurs visent toutefois des résultats bien plus importants chez les humains, puisqu'ils espèrent atteindre les 95%.


http://www.maxisciences.com/alcoolisme/chili-vers-un-vaccin-contre-l-039-alcoolisme_art11744.html

mercredi 19 janvier 2011

Trois quarts des glaciers des Alpes pourraient disparaître d'ici à 2100

Le changement climatique pourrait entraîner la disparition des trois quarts des glaciers des Alpes d'ici à 2100 et, dans un scénario encore plus pessimiste, d'une partie de l'Antarctique d'ici à l'an 3000, faisant monter le niveau des mers de quatre mètres, selon deux études publiées dimanche 9 janvier dans la revue Nature Geoscience.
La première étude, réalisée par les géophysiciens Valentina Radic et Regine Hock de l'université d'Alaska, à partir de données récoltées sur plus de 300 glaciers entre 1961 et 2004, prévoit que les glaciers de montagne vont perdre de 15 à 27 % de leur volume d'ici à 2100. Ce qui 'pourrait avoir des effets substantiels sur l'hydrologie régionale et la disponibilité des ressources en eau', avertissent les auteurs.


Certaines régions seront plus affectées que d'autres en fonction de l'altitude de leurs glaciers, la nature du terrain et leur localisation, plus ou moins sensible au réchauffement climatique. Ainsi, la Nouvelle-Zélande pourrait perdre 72 % en moyenne (entre 65 et 79 % en fonction de la marge d'erreur) de ses glaciers, et les Alpes 75 % (entre 60 et 90 %) ; en revanche, ce chiffre ne serait que de 8 % concernant les glaciers du Groenland et 10 % pour ceux des hauts massifs asiatiques.


HAUSSE DU NIVEAU DES MERS


Cette fonte devrait entraîner une hausse du niveau de la mer de douze centimètres en moyenne d'ici à la fin du siècle, sans tenir compte de la dilatation des océans quand ils se réchauffent. Cette étude est basée sur l'un des scénarios intermédiaires du Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), dans son dernier rapport de 2007, qui conjugue croissance démographique, économique et recours à des sources d'énergie plus ou moins polluantes, et prévoit une hausse de la température de la planète de 2,8 degrés au cours du XXIe siècle.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/01/10/trois-quarts-des-glaciers-des-alpes-pourraient-disparaitre-d-ici-a-2100_1463198_3244.html#xtor=AL-32280184

mardi 18 janvier 2011

La disparition des bourdons inquiète

Que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe, les pollinisateurs principaux que sont les bourdons sont menacés. Les abeilles elles aussi sont en danger
Depuis ces vingt dernières années, les bourdons disparaissent de façon importante aux Etats-Unis et en Europe également. A tel point que quatre espèces de bourdons (sur les quinze connues) ont chuté de plus de 90%, rapporte l'AFP. L'explication tiendrait à un agent pathogène microscopique appelé Nosema bombi.


Les bourdons sont essentiels à la pollinisation des plantes sauvages et, en Amérique du nord, ils sont essentiels pour des récoltes comme celles des baies ou des tomates. En Europe, ils contribuent à polliniser les tomates et les fraises, et l'ensemble de ces récoltes se compte en milliards de dollars. A tel point qu'en Europe, au Japon et en Israël, il existe des industries d'élevage de bourdons. De leur côté, le Mexique et la Chine sont en train d'en créer.


Les abeilles elles aussi sont touchées depuis maintenant cinq ans. Ce phénomène de "Colony Collapse Disorder" n'a pourtant toujours pas trouvé d'explication avérée. Cependant, des facteurs n'ont pas été pris en compte dans l'étude qui vient d'être publiée dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) : il s'agit des pesticides et du changement climatique
http://www.maxisciences.com/bourdon/la-disparition-des-bourdons-inquiete_art11589.html

lundi 17 janvier 2011

Ourson : un seul mâle dans les Pyrénées

Ces deux dernières années, on compte la naissance de six oursons dans les Pyrénées. L'association Pays de l'Ours - Adet annonce qu'il s'agit de cinq femelles et d'un mâle.
En 2009 et en 2010, les différents ours vivant dans les Pyrénées ont donné naissance à six petits. L'association Pays de l'Ours - Adet indique que "les paramètres démographiques de la population d'ours des Pyrénées Centrales démontrent une nouvelle fois la bonne adaptation des ours lâchés à leur nouveau territoire".


Cependant le père de ces six oursons étant le même (Pyros), les caractéristiques démographiques génétiques pourraient être insuffisantes pour assurer un maintien sur le long terme, rapporte Sciences et Avenir, en citant le communiqué adressé par l'association. A ce sujet, l'Etat compte introduire une nouvelle ourse dans la région en remplacement de celle tuée en 2007 au cours d'un accident de la route (voir notre article). Cette décision est jugée insuffisante par les pro-ours et condamnée par les anti-ours.


http://www.maxisciences.com/ours/ourson-un-seul-male-dans-les-pyrenees_art11702.html

dimanche 16 janvier 2011

Des arbres de 7.000 ans découvert dans la Tamise

Des archéologues ont découvert dans la Tamise la plus vieille structure en bois jamais trouvée à cet endroit. Cette structure, située à proximité immédiate du quartier général des services secrets britanniques date d'il y a 7.000 ans.
C'est dans le sud de Londres, tout près du quartier général des services secrets anglais, que des archéologues ont découvert une très vieille structure en bois, sur les berges de la Tamise, rapporte le Guardian.


Les archéologues ont tout de même dû expliquer la découverte de ces piliers de bois aux services de sécurité de la police. Ces derniers étaient intervenus après avoir été avertis que des hommes se déplaçaient dans les marécages aux abords du quartier général des services secrets, le tout en plein brouillard. Un archéologue, Gustave Milne, explique que la police a finalement compris qu'ils ne risquaient pas de faire de gros dégâts avec un trépied, des instruments de mesure et une caméra portée sur l'épaule qui avait été confondue avec un lance-roquettes par les policiers.


La structure découverte, en partie abîmée par l'érosion, et datée au carbone 14 s'est révélée dater de 4790 à 4490 avant JC. Les archéologues pensent qu'à cette époque, les piliers avaient été bâtis sur la terre ferme, potentiellement au point culminant d'une petite île.


Gustave Milne explique au Guardian que "cette découverte est très intéressante parce que les individus vivant à la période du mésolithique étaient des chasseurs-cueilleurs nomades qui vivaient dans des campements temporaires et pas du tout susceptibles de construire de pareilles structures". Pour le moment, les chercheurs ne disposent pas d'informations suffisantes pour déterminer si, à l'origine, ces piliers étaient alignés pour former une droite ou un cercle ni si ils supportaient une quelconque plateforme.


Toutefois, le fait que le site se situe à l'endroit précis où l'Effra, une petite rivière, se jette dans la Tamise est un élément important pour les scientifiques et surtout pour ... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/arch%e9ologie/des-arbres-de-7-000-ans-decouvert-dans-la-tamise_art11668.html

samedi 15 janvier 2011

Recensement des dauphins en Bretagne et en Normandie

Des centaines de grands dauphins vivent dans la Manche mais ils étaient jusqu'ici très peu connus. Un étude de trois ans qui débute a pour but d'en apprendre davantage sur ces cétacés.
Une association spécialisée dans l'étude des cétacés (le GECC) va photographier des centaines de dauphins afin de les distinguer les uns des autres en fonction de leurs caractéristiques : taches, griffures et forme particulière des ailerons par exemple. Le directeur de l'association, qui compte deux salariés, a expliqué à l'AFP que les sorties de la sorte en bateaux avaient lieu depuis plusieurs années déjà mais que cette fois, il s'agit de recenser la population de cétacés et d'en étudier l'évolution.


L'objectif de l'étude est aussi d'analyser le régime alimentaire de l'espèce et d'évaluer (par biopsie) la quantité de produits polluants présents dans leur corps. En effet, en ce moment même se développent des activités offshore, éoliennes et hydroliennes dont l'impact sur la santé des dauphins est absolument inconnu.


Pour l'heure, 650 dauphins ont été dénombrés dans le golfe normand-breton et le GECC estime que 300 d'entre eux vivent dans cette région toute l'année.


http://www.maxisciences.com/dauphin/recensement-des-dauphins-en-bretagne-et-en-normandie_art11627.html

vendredi 14 janvier 2011

2011, année de la prise de conscience pour la forêt?

La forêt est indispensable au développement durable de notre planète et à notre espèce, et primordiale pour un grand nombre de peuples premiers qui dépendent totalement d'elle. Puisse cette Année de la forêt aider à cette prise de conscience
2011 a été proclamée Année de la forêt par les Nations unies. C'est déjà une excellente nouvelle, car on est trop peu conscients de l'importance de la forêt pour assurer un développement durable à notre planète et, même, la survie de notre espèce. On prend souvent comme "contre-exemple" celui de l'Ile de Paques, dont la civilisation aurait disparu à la suite de la déforestation totale de l'Ile.


Un arbre, comme on nous l'a appris dans notre jeune âge, inspire du CO2 et séquestre ainsi du carbone via la photosynthèse, puis expire de l'oxygène en journée. La nuit, il va au contraire rejeter à nouveau du CO2, mais en quantité moins importante, quand l'absence de lumière ne lui permet plus de "digérer" le CO2 via la photosynthèse. Tout ceci est très schématique mais néanmoins vrai, d'ou l'importance de préserver nos forêts pour absorber le CO2, présent en quantité trop importante aujourd'hui et responsable du réchauffement climatique.


Par ailleurs, quand un nuage passe au dessus de nos têtes, c'est, schématiquement, la différence de température de quelques degrés de la forêt qui crée la zone dépressionnaire suffisante pour que le nuage éclate et que la pluie tombe. S'il n'y a plus de forêt, la température au sol s'élève -en particulier en milieu tropical, là où la forêt est la plus menacée- et le nuage s'élève, porté par cet air chaud, sans laisser tomber une goutte de pluie. La zone devient rapidement aride, désertique et le sol dur et improductif.


De surcroît, toujours en milieu tropical, ce sont principalement des forêts (après les océans bien sûr) que s'évapore l'eau qui va constituer les nuages, eux-mêmes permettant d'éviter la réverbération des rayons du soleil sur le sol (a... Lire la suite sur LEXPRESS.fr


http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/2011-annee-de-la-prise-de-conscience-pour-la-foret_949842.html#xtor=AL-447

jeudi 13 janvier 2011

Les abeilles capables d'identifier et éviter les fleurs toxiques

Très sensibles à certaines toxines végétales, les abeilles sont capables d'identifier le nectar qui les rend malades grâce à leur odeur, et ainsi l'éviter. C'est ce que révèle une étude récemment publiée dans la revue Current Biology Journal
Des scientifiques britanniques ont démontré pour la première fois comment la sérotonine, une substance neurochimique, guide les abeilles en leur permettant de détecter les fleurs riches en toxines. Leur étude révèle en effet que les abeilles ayant été malades après avoir consommé un nectar, sont ensuite capables de reconnaître et éviter les fleurs toxiques grâce à leur odeur.


Cette découverte est loin d'être anodine. Directrice du Honeybee Lab, le Dr Geraldine Wright souligne que si les chercheurs parviennent à comprendre la façon dont les abeilles détectent ces toxines, ils pourraient identifier les fleurs qui n'en contiennent pas, et ainsi protéger les abeilles dont la surmortalité est particulièrement inquiétante depuis plusieurs années.


Mais pour l'instant, Geraldine Wright se dit inquiète à l'idée que la capacité des abeilles à reconnaître le nectar qui les a rendu malades ne leur soit plus réellement utile. "Le problème est que les abeilles pourraient être obligées de se nourrir de nectar toxique car elles n'ont pas d'autre choix, par exemple lorsqu'on les introduit dans un grand verger pour sa pollinisation", explique-t-elle. Et d'ajouter : "A une époque où les populations d'abeilles sont vulnérables et sous pression, ces recherches sont indispensables à leur survie. Il n'est pas logique que les plantes empoisonnent les pollinisateurs dont elles ont besoin pour survivre. Les toxines sont peut-être présentes pour protéger les plantes des fourmis, nous n'en savons rien. Mais ce que nous savons, c'est qu'un certain nombre d'espèces végétales au Royaume-Uni produisent des toxines et que par manque de choix, les abeilles sont forcées de s'en nourrir".


http://www.maxisciences.com/abeille/les-abeilles-capables-d-039-identifier-et-eviter-les-fleurs-toxiques_art11464.html

mardi 11 janvier 2011

Ariège : après l’ours, le loup est de retour

En Ariège, chasseurs et éleveurs se plaignent du retour du loup. L'association Ferus, elle, temporise en relativisant la menace. Lire la suite l'article
Jean-Luc Fernandez, président de la Fédération des chasseurs de l'Ariège, indique la présence de tous les grands prédateurs que sont l'ours, le vautour et le loup. Il précise que des loups auraient récemment attaqué des brebis en Haute-Ariège.


L'AFP rapporte que des analyses génétiques ont été effectuées sur les déjections retrouvées et qu'elles indiquent qu'il s'agit d'animaux en provenance d'Italie. Le détail est important car les troupeaux victimes des ours sont indemnisés mais pas ceux victimes des loups. Or certains cas litigieux sont à l'étude.


Pour l'association Ferus, retrouver des loups alpins dans les Pyrénées n'a rien de surprenant. En effet, les jeunes loups sont capables de se déplacer sur de très grandes distances. En dix ans, six individus ont été identifiés dans les Pyrénées-Orientales et trois d'entre eux avaient déjà été vus dans les Alpes. De plus, Ferus précise que dans les Pyrénées, moins de dix cas d'attaques de loups sont à déplorer. En revanche, l'Etat indique qu'environ 20 ours de la région ont tué quelque 167 bêtes en 2010
http://www.maxisciences.com/ari%e8ge/ariege-apres-l-ours-le-loup-est-de-retour_art11412.html

lundi 10 janvier 2011

Le décalage horaire des champignons

Les humains ne sont pas les seuls à posséder un rythme circadien. Les moisissures et les champignons aussi fonctionnent sur ce rythme
Un chercheur de l'université de Stavanger en Norvège indique que les moisissures et les champignons ont des caractéristiques jusqu'ici insoupçonnées : "Ils ont des cycles circadiens et bon nombre des principes diurnes sont partagés par les humains et les champignons", rapporte Sciences et Avenir.


Ainsi, chaque jour, la moisissure rouge du pain produit de nouvelles spores : les conidies. Même dans une obscurité complète, ce rythme circadien va se poursuivre, la seule modification est un ajustement de la période de production à 22 heures.


Dans toutes les expériences menées, le champignon a su s'adapter mais, comme les humains, souffre du décalage horaire. "Le décalage horaire est en fait un changement de phase. Si le champignon est transféré dans un autre fuseau horaire, il s'adaptera à son nouvel environnement et à la nouvelle heure. Comme chez les humains, ce processus prendra un certain temps, et le champignon peut devenir un peu stressé", explique le scientifique norvégien.


Sciences et Avenir indique que grâce à ces études, il deviendrait possible de comprendre l'horloge biologique humaine, encore mal connue. "Nos découvertes pourraient éventuellement améliorer notre compréhension des phénomènes tels que le décalage horaire, les effets néfastes sur la santé du travail posté, et les maladies liées au rythme circadien de nos cellules", conclut l'équipe de recherche.


http://www.maxisciences.com/d%e9calage-horaire/le-decalage-horaire-des-champignons_art11532.html

dimanche 9 janvier 2011

Un simulateur de la Vie sur Terre

Un groupe de scientifiques internationaux est en train de mettre au point un simulateur qui serait capable de reproduire l'ensemble des événements se déroulant sur Terre. Cela irait de la météorologie mondiale aux épidémies en passant par les transactions financières internationales et les bouchons du périphérique aux heures de pointe
Surnommé Living Earth Simulator (LES), le simulateur qui est en train d'être mis au point permettrait aux scientifiques de progresser dans la compréhension des différents événements qui ont lieu sur notre planète, y compris les actions humaines qui modèlent les sociétés et les forces environnementales qui définissent le monde physique tel que nous le connaissons.


Le docteur Helbing, de l'institut fédéral de technologie de Suisse qui participe à la création du LES explique que "de nombreux problèmes actuels, y compris les instabilités sociales et économiques, les guerres et les épidémies, sont dus au comportement humain mais il semblerait qu'il y ait un sérieux manque de compréhension de cela à voir la façon dont la société et l'économie évoluent".


Pour ce professeur, ce dont nous avons besoin, c'est d'un accélérateur de connaissances et pas de particules. Si ces derniers permettent d'en savoir davantage sur l'ensemble de l'Univers que sur notre propre planète, le plus grand challenge de ce siècle est de découvrir les lois et processus qui sous-tendent nos sociétés. Le LES serait cet accélérateur.


Mais comment fonctionne un système aussi ambitieux ? Pour commencer, il nécessiterait des données concernant l'ensemble des populations et une gamme entière des activités se déroulant dans le monde. Le LES serait par ailleurs rattaché à de supers-ordinateurs capables de prendre en charge un nombre croissant d'informations colossales. Et même si le matériel informatique n'est pas encore disponible, la plupart des données nécessaires sont déjà en train d'être collectées, explique le docteur Helbing.


Par exemple, un projet géré par la Nasa vise ... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/simulateur/un-simulateur-de-la-vie-sur-terre_art11515.html

samedi 8 janvier 2011

Espèces menacées : en Suisse, le loup et le lièvre sont en danger

Le WWF Suisse vient de publier son bilan quant à l'état de la faune dans le pays. Une étude dans laquelle nous apprenons que si le castor prospère, le loup est dangereusement menacé, à l'instar du lièvre.


En 2010, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a recensé quelque 18.351 espèces menacées, soit un tiers de l'inventaire qui été étudié. Alors que ce chiffre impressionnant représente une augmentation de 8% par rapport au bilan réalisé en 2008, en Suisse, la faune n'échappe pas à cette inquiétante menace.


Le WWF helvétique vient en effet de dévoiler son bilan, et indique que le loup a vu sa population sensiblement diminuer, et ce malgré la protection internationale sous laquelle il est placé. Quinze ans après sa réapparition en Suisse, sa population est estimée à seulement quinze spécimens. Une situation qui est appelée à s'aggraver, le Conseil national ayant décidé de modifier l'ordonnance sur la chasse dans le but de permettre un abattage plus facile des spécimens de l'espèce lorsque l'un d'entre eux menace le gibier des chasseurs.


L'association de protection de l'environnement s'inquiète également de la menace qui pèse sur le lièvre en Suisse. Sur le sol helvétique, leurs effectifs s'élèvent en moyenne à 2,7 lièvres par kilomètre carré. Un taux qui dans certaines régions, ne dépasse pas 1,5. Ce phénomène est considéré comme dramatique par le WWF, les experts estimant une densité comprise entre deux et six lièvres par kilomètre carré comme critique pour l'espèce. L'urbanisation, le développement de routes et de zones industrielles, mais aussi l'agriculture intensive, sont à l'origine de cette situation, fragilisant de plus en plus l'habitat de ces petits mammifères.


Pour conclure ce bilan sur une note plus positive, l'association évoque le retour en force du castor dans le pays dont il a été éradiqué à la fin du XIXe siècle. L'animal a réinvesti le territoire suisse, et le dernier recensement fait état d'environ 1.600 rongeurs dans les c... lire la suite de l'article sur Maxisciences


http://www.maxisciences.com/loup/especes-menacees-en-suisse-le-loup-et-le-lievre-sont-en-danger_art11465.html

vendredi 7 janvier 2011

Hubble : ses plus belles images de l'année

Le télescope spatial Hubble n'a pas fini de nous illuminer les pupilles. Et ce, même après 20 ans passés dans les cieux
L'un des derniers clichés pris par le télescope apparaît aussi comme le plus spectaculaire. Réalisé en juin, il représente le reste de la supernova N49, située à 160.000 années-lumière, dans la galaxie du grand nuage de Magellan. Sous les aspects d'une boule de Noël qui pourrait venir orner un sapin, la supernova N49 est la résultante de l'explosion d'une étoile. Et le télescope spatial Hubble a bien fait d'immortaliser ce moment puisque les supernovas sont des événements rares à l'échelle humaine. En effet, ils ne s'en produisent pas plus de trois par siècle dans notre Voie Lacté.


Baptisé Hubble en hommage à l'astronome Edwin Hubble, le télescope spatial effectue un tour complet de la Terre toutes les 100 minutes, depuis qu'il a été lancé en orbite le 24 avril 1990, par une navette spatiale de la Nasa et de l'Agence spatiale européenne, à environ 600 kilomètres d'altitude.


D'une longueur de plus de 23 mètres, ce télescope réalise depuis plus de 20 ans des clichés uniques et spectaculaires, en immortalisant des phénomènes spatiaux rares et déroutants. Des images qui n'auraient jamais pu exister sans l'appareil. Alors qu'il a fêté ses 20 ans de service en avril dernier, le télescope a contribué durant toutes ces années à faire de nombreuses découvertes, comme le champ profond de Hubble, une région couvrant un 30-millionièmes du ciel et contenant plusieurs milliers de galaxies. Hubble a également permis d'avoir accès à des images de la collision de la comète Shoemaker-Levy 9 avec Jupiter.


Plus de 20 ans après son lancement, le télescope spatial Hubble continue de surprendre. En effet, alors qu'il avait été conçu pour une durée de vie de 15 ans, il n'a pas pris sa retraite en 2004. Son successeur, le télescope de l'espace de nouvelle génération (JWST ou James Webb Space Telescope) n'a pas pu être lancé pour le remplacer. Aussi, Hubble doit ... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/t%e9lescope-spacial-hubble/hubble-ses-plus-belles-images-de-l-039-annee_art11486.html

jeudi 6 janvier 2011

mercredi 5 janvier 2011

Fraise et cacao : les génomes décryptés

Des équipes scientifiques internationales sont parvenues à décrypter le génome de la fraise des bois et du Criollo, une variété de cacaoyer.
Une équipe internationale de chercheurs a découvert que le génome de la fraise sauvage (Fragaria vasca) possédait environ 35.000 gènes, soit une fois et demie le nombre que possèdent les humains (entre 20.000 et 25.000), selon Nature Genetics.


En décryptant ce génome, les chercheurs espèrent faire que ces fruits soient plus résistants aux maladies et aux variations climatiques, plus savoureux, qu'ils aient une plus longue durée de vie et un plus bel aspect. L'équipe qui a travaillé sur le génome de la fraise compte plus de 70 chercheurs répartis sur les cinq continents.


Parallèlement, une équipe française a réussi à séquencer 98% du génome du Criollo, une variété de cacaoyer du Belize.


Les gènes considérés comme intéressants (ceux qui donnent au chocolat ses qualités gustatives et antioxydantes) ont ainsi été repérés et ont permis de mettre au point des marqueurs de façon à les identifier rapidement. Grâce à ces marqueurs, il devrait être possible de savoir très rapidement si les nouvelles variétés sélectionnées possèdent les gènes intéressants. Jusqu'à présent, il fallait attendre que la plante ait suffisamment grossi pour la tester et l'attente pouvait durer 20 ans dans le cas du cacaoyer.


Cette découverte permettrait, comme dans le cas de la fraise sauvage, de renforcer la résistance de la plante mais également de produire un chocolat de meilleure qualité. Ne représentant que 5% de la production mondiale de chocolat, le Criollo est de plus en plus demandé

http://www.maxisciences.com/fraise-sauvage/fraise-et-cacao-les-genomes-decryptes_art11414.html

lundi 3 janvier 2011

Toulouse : un modèle de ville écologique

Il y a deux ans, la nouvelle majorité PS de la ville de Toulouse a pris le taureau par les cornes en matière de consommation électrique. Depuis, la consommation ne cesse de diminuer et la note est de moins en moins importante grâce à la mise en place d'éclairages innovants et beaucoup moins gourmands.
La ville de Toulouse possède 60.000 lampadaires et, à l'occasion des fêtes de fin d'année, illumine 40 kilomètres de guirlandes. Le tout engendre une consommation électrique de près de 3,5 millions de kWh par mois. Mais depuis deux ans, la majorité PS de la ville a entrepris de réduire la consommation de la ville. L'adjoint au maire chargé de l'éclairage public indique que la consommation électrique est passée de "42 millions aujourd'hui contre 45 il y a deux ans".


Comment la municipalité est-elle parvenue à un tel résultat ? Tout d'abord, les lampadaires se sont vus équipés de lampes sodium à haute pression : 20 à 40% de consommation en moins. Les décorations de Noël fonctionnent ensuite avec des LED (diodes électroluminescentes). Les zones peu fréquentées sont moins éclairées : 30 à 40% d'économies. Des déflecteurs permettent également de diriger la lumière directement vers le sol et non plus vers le haut. Les monuments ne sont plus éclairés la nuit à trois exceptions près.


Mais la véritable innovation est toute simple. La ville a décidé d'éclairer plus mais sur une surface réduite. Ainsi, les ronds points, les plots, les terre-pleins centraux par exemple sont plus visibles et suffisent à guider les usagers. De plus, les trottoirs sont équipés de lampadaires détecteurs de mouvements qui éclairent au fur et à mesure que les piétons s'en approchent : 70% d'économie et le tout avec une luminosité plus importante.


Prochaines innovations prévues : des trottoirs à 100% autosuffisants, des bordures solaires lumineuses et la mise en place de scotch réfléchissant sur les réverbères. Idée toute simple pour les fêtes, des Pères Noël transparents ont été placés sur les réverbère... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/toulouse/toulouse-un-modele-de-ville-ecologique_art11260.html

dimanche 2 janvier 2011

samedi 1 janvier 2011

Vivre à proximité des autoroutes multiplierait par deux le risque d'autisme

D'après une nouvelle étude de chercheurs américains, le risque d'autisme serait multiplié par deux chez les enfants dont la mère a vécu près d'une autoroute durant sa grossesse
L'autisme se caractérise généralement par des troubles du comportement et une incapacité à s'adapter à l'environnement social. Une nouvelle étude sur le sujet menée aux Etats-Unis aurait démontré que le risque de développer ce trouble serait deux fois plus important chez les enfants dont la mère a vécu près d'une autoroute durant la grossesse, et cela à cause de la pollution de l'air qu'elle implique.


Ainsi l'étude a porté sur 563 enfants de 2 à 5 ans, dont 304 étaient autistes, rapporte Goodplanet.info. Un enfant sur dix vivait à moins de 300 mètres d'une autoroute. Heather Volk, chercheur et un des auteurs de l'étude, précise : "Cela ne veut pas dire que la pollution de l'air ou les embouteillages favorisent l'autisme. Il pourrait néanmoins s'agir de facteurs qui contribueraient à son développement".


De son côté, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies explique qu'un enfant sur 110 serait aujourd'hui atteint d'autisme alors que les méthodes de dépistage sont de plus en plus utilisées et efficaces

http://www.maxisciences.com/autisme/vivre-a-proximite-des-autoroutes-multiplierait-par-deux-le-risque-d-039-autisme_art11286.html