samedi 30 avril 2011

Un bus de Saint-Quentin va carburer à la betterave

Le premier bus 100% bioéthanol sera inauguré ce samedi à Saint-Quentin. Il utilisera de la betterave locale...
Un bus qui roule à la… betterave. C’est ce que les utilisateurs du réseau de Saint-Quentin, dans l’Aisne, vont découvrir à partir de ce samedi. Ce prototype sera le premier bus en France à rouler uniquement au biocarburant. «D’autres réseaux en utilisent, mais mélangé avec du diesel. A l’heure actuelle, la législation ne nous permet pas de rouler au bioéthanol, nous avons juste été autorisés à une expérimentation de trois mois», explique Thierry Dubost, directeur de Saint-Quentin mobilités.
Veolia-Transdev, le groupe qui exploite le réseau de transports en commun dans la ville, insiste sur une autre particularité de l’expérimentation: «C’est la première fois en France qu’un véhicule de transports en commun utilisera du carburant local, du bioéthanol produit à quelques kilomètres de Saint-Quentin, à Origny-Sainte-Benoïte, à partir de betteraves cultivées dans la région Picardie.»
Le but de cette expérimentation sera d’analyser les performances du véhicule, développé par le groupe Scania. «En partenariat avec l’Ademe, nous allons mesurer la consommation, les rejets, le coût de maintenance… De ce que nous savons a priori, la consommation avec du bioéthanol est supérieure de 50% à celle du diesel. Mais à 50 ou 60 centimes le litre, il est bien moins cher que le diesel… Il permettrait également d’économiser de 70% l’émission de gaz à effet de serre par rapport à l’essence», détaille Thierry Dubost.
Pour l’instant, Veolia-Transdev n’a pas prévu d’équiper les quarante bus de la flotte saint-quentinoise. Les cultures de betterave ne sont donc pour l’instant pas amenées à être détournées de leur fonction alimentaire… «A terme, ce sont les bioéthanols de deuxième génération, à base de résidus des cultures, qui semblent les plus prometteuses.»
Comme les résidus de raisin, qui permettront de faire rouler ce même bus à partir de septembre sur le réseau de la ville de Reims. De nouveau pour une expérience de trois mois.
http://www.20minutes.fr/article/715481/planete-bus-saint-quentin-va-carburer-betterave

Une série de tornades aux États-Unis fait plusieurs centaines de morts

Des quartiers entiers rasés, des arbres brisés comme des cure-dents, des toits et des panneaux tordus : les habitants du sud des États-Unis se sont réveillés jeudi devant des scènes de dévastation spectaculaires après le passage d'une série de tornades. Dans ce qui constitue pour nombre de ces États du Sud la catastrophe naturelle la plus grave depuis des années, des centaines de tornades ont déferlé en Alabama, Arkansas, Géorgie, Kentucky, Mississipi, Missouri, Tennessee et Oklahoma.
Selon un nouveau bilan officiel communiqué jeudi soir, au moins 305 personnes - dont 204 dans le seul État de l'Alabama - ont trouvé la mort ces derniers jours. "C'est comme un champ de bataille. Tout ce que je veux, c'est m'en aller", affirme une vieille dame à Birmingham en Alabama, en train de tirer, aidée par quelques amis, une grosse valise sur une route pleine de débris.
Maisons coupées en deux
Le toit de sa maison a disparu, emporté par les tornades qui ont aussi coupé l'électricité dans tout le quartier depuis mercredi soir. "Elle m'a dit qu'elle avait besoin d'aide et je lui ai promis qu'on ferait tout pour la sortir de là", affirme son ami Darry Purdom en aidant la vieille dame à traverser les obstacles qui jonchent la rue. "On a dû franchir des troncs d'arbres qui bloquent les routes", a-t-il expliqué. Certaines maisons ont été littéralement coupées en deux par des arbres abattus, d'autres ont été rasées, laissant les habitants hagards et désoeuvrés dans les rues.
Plusieurs lignes d'alimentation électrique pendent dangereusement, secouées par des étincelles lorsqu'elles touchent quelque chose. Des voitures renversées par les rafales de vent jonchent le macadam, les boîtes aux lettres sont arrachées, des conduites d'eau éventrées fuient sur les trottoirs. Dans le quartier de Smithfields, où une quarantaine de maisons ont été détruites, les gouttières et les protections de façades en aluminium dégringolent des parois des maisons. "Il y a beaucoup de maisons par ici qui ont perdu leur toit et pas mal d'autres qui ne sont plus là du tout. La plupart des porches n'existent plus. Les arbres ont été coupés en deux. C'est dingue", laisse tomber Eric Pearson, un habitant du quartier. Il essaie de sauver ce qui peut l'être en récupérant des effets personnels de sa maison dont il a été évacué avec sa famille.
Générateurs de secours sur une centrale nucléaire
Les souvenirs de telles tempêtes dans la région remontent à avril 1977. Mercredi, des vents puissants ont parcouru la région à des pointes de vitesse de 80 kmh, forçant même une centrale nucléaire à user de ses générateurs de secours et imposant l'évacuation du bureau du Service météorologique national.
Le gouverneur d'Alabama, Robert Bentley, dont l'État a subi le plus de pertes en vies humaines avec au moins 195 décès selon un bilan communiqué jeudi en fin d'après-midi, a estimé que jusqu'à un million de personnes étaient en outre privées d'électricité. À Tuscaloosa, siège de l'université d'Alabama, les tempêtes ont tué 36 personnes et rasé plusieurs entreprises. "J'ai grandi ici et ai passé toute ma vie dans la ville de Tuscaloosa. Aujourd'hui, quand je suis sorti après la tempête, il y avait des parties de la ville que je ne reconnaissais pas", a déclaré le maire, Walter Maddox à CNN.
En Géorgie, État qui déplore 14 morts et où des immeubles ont été réduits à leurs fondations, la ville de Ringgold était méconnaissable. "Quand on a vu le nuage en entonnoir s'approcher, on s'est réfugiés avec ma femme et ma fille dans la salle de bain", raconte Tim Holt, employé d'un hôtel local. "Pour la ville, c'est 80 % de pertes. Le toit de l'hôtel Days Inn s'est envolé, l'école secondaire a été touchée, le collège aussi. La station BP n'existe plus et le restaurant de gaufres non plus", conclut-il.
http://www.lepoint.fr/monde/une-serie-de-tornades-aux-etats-unis-fait-plusieurs-centaines-de-morts-29-04-2011-1324669_24.php

vendredi 29 avril 2011

Martinique: fortes precipitations, mesures de vigilance

Les fortes précipitations qui s'abattent depuis mercredi soir sur la Martinique ont entrainé de nombreuses perturbations dans le réseau routier et des mesures de vigilance ont été adressées à la population, selon la préfecture. L'autoroute urbaine qui accède à l'aéroport a été fermée jeudi en début d'après-midi après la crue de la rivière Lézarde au niveau du Lamentin, causant de grandes difficultés aux voyageurs et membres d'équipages pour rejoindre le terminal. Les principaux axes routiers de la Martinique sont coupés depuis jeudi matin par la montée des cours d'eau, des éboulis ou des chutes d'arbres sur la chaussée. La rocade de Fort-de-France a subi des perturbations avec la coulée massive de torrents d'eau, ce qui a entrainé une attente anxiogène des automobilistes pour quitter la ville. "La principale voie qui relie Fort-de-France au sud de l'île est très engorgée et reste fermée jusqu'à nouvel ordre ", indique-t-on au service des routes du conseil régional. La préfecture incite la population à éviter les déplacements jusqu'à l'accalmie climatique. Météo France Martinique a élevé l'indice de vigilance à l'orange dans la journée de jeudi. "Les fortes précipitations devraient continuer jusqu'à la fin du week-end", a déclaré le chef du service météorologique. Ces pluies très denses interviennent dans une période coutumière de sécheresse. "C'est un phénomène climatique rare que nous subissons actuellement, appelé la niña, qui est le refroidissement brutal des eaux océaniques de surface entrainant de violents alizés et de fortes précipitations", explique le chef du service météorologique de Martinique.

Des lessives plus concentrées pour l'environnement

Moins d'emballages et moins de liquides, un mieux pour la planète...
Des lessives liquides encore plus concentrées, pour être davantage respectueuses de l'environnement, vont faire leur apparition dans les rayons des commerces à partir de mi-juin, afin de respecter une recommandation de l'AISE, l'organisation professionnelle qui chapeaute tous les fabricants en Europe. «Tous les grands fabricants, soit Procter & Gamble, Unilever et Henkel, se sont engagés à respecter cette initiative», a déclaré jeudi au cours d'une conférence de presse Isabelle Dresco, responsable de l'unité Soin du Linge de Procter & Gamble France (marques Ariel, Dash 2 en 1, Gama et Bonux).
Pour l'ensemble des industriels, cette initiative va permettre d'économiser, au niveau européen 400.000 tonnes de liquide, 16.000 tonnes de matériaux d'emballage, et l'équivalent en volume de 14.000 camions. Ces économies ne vont cependant pas se retrouver au niveau des prix pour le consommateur, car elles ont nécessité «d'énormes investissements en terme de recherche et développement», selon une responsable de Procter & Gamble. Cette cure de minceur s'applique à tous les formats de lessive liquide, qui perdent ou vont perdre un tiers de leur taille. Concrètement, la dose pour une lessive de 5 kg environ, passe de 110/120 ml à 75 ml.
http://www.20minutes.fr/article/714713/planete-des-lessives-plus-concentrees-environnement

Un centre d'alerte tsunami va voir le jour en France

Il couvrira une zone allant des Açores à la Sicile...
Le sénateur Roland Courteau (PS) a annoncé mercredi 27 avril la création prochaine d'un CENALT (centre national d'alerte tsunami). Il couvrira à partir de juillet 2012 une zone comprise entre les Açores et la Sicile. Son fonctionnement sera assuré par le CEA sur son site de Bruyères-Le Chatel dans l'Essonne.
Il réceptionnera les mesures venues de 75 stations sismologiques, et 75 marégraphes, placées tout au long de ces zones côtières... Un budget de 14 millions d'euros a été débloqué pour la mise en place et le fonctionnement du CENALT, par les ministères de l'Intérieur et l'Ecologie. Grace à ce nouvel instrument, l'alerte tsunami pourra être donnée en 15 minutes, et l'information sera immédiatement transmise aux préfectures concernées.
Auteur d'un rapport sur le risque de tsunami en France en 2007 pour l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, le sénateur Courteau déplorait a cette époque «l'impréparation manifeste» du pays face a ce risque qu'il juge réel. Particulièrement sur la zone Méditerranée-Atlantique. «Depuis le 18e siècle, on dénombre 22 tsunamis en Méditerranée, dont un en 1979 qui a fait 11 morts entre Nice et Antibes.» En 1908 un séisme de magnitude 7,5 avait provoqué une vague de huit mètres de haut qui avait frappé le détroit de Messine, faisant 35.000 morts. L'activité sismique en Méditerrannée peut s'avérer intense, particulièrement au niveau de l'Algérie, en raison des mouvements de la plaque Afrique/Europe. Ce sont ces mouvements qui génèrent les tsunamis. «Il ne faut pas confondre la vague d'une tempête, et celle d'un tsunami, dont l'origine est toujours géologique.» L'élu reconnaît toutefois que les séismes relevés en Méditerrannée n'ont jamais atteint l'ampleur de celui du Japon.

Trois sites pilotes

Un peu moins de 10% des tsunamis observés depuis le début du 20ème l'ont été en Méditerrannée, et à peu près autant en Atlantique, contre 76% dans l'océan pacifique. «Mais pas un bassin sur la planète n'est à l'abri du risque. Regardez l'océan Indien, où l'on avait relevé seulement 4% de tsunamis jusqu'en 2004 et cette catastrophe qui a fait 250.000 morts.»
D'autres centres d'alerte, en Italie et en Turquie, pourraient aussi voir le jour, ce qui permettrait de mettre en place un véritable réseau d'alerte régional sur le pourtour de la Méditerrannée.
Parallèlement, trois sites pilotes vont voir le jour. Ils serviront à «établir les scénarios de hauteur des vagues en fonction du contexte géographique. Une côte en pente douce est par exemple particulièrement propice à la création de très haurtes vagues». Ces trois sites se situeront dans le Golfe du Lion, dans le Var, et dans les Alpes-Maritimes entre Juan-les-Pins et Villeneuve-Loubé. L'un de ces trois sites sera également désigné pour «faire de la sensibilisation auprès de la population». Le sénateur insiste effectivement sur l'apprentissage aux bons comportements en cas de catastrophe. «Au Japon, 120.000 personnes ont sauvé leur vie car elles savaient exactement ce qu'il fallait faire une fois l'alerte donnée.» L'élu affirme que la France n'a elle «aucune culture du risque» et demande également qu'une «sensibilisation à ces phénomènes soit faite dans les écoles».
Si Roland Courteau se réjouit de la création de ce centre d'alerte, il regrette en revanche que la situation n'avance pas aussi vite pour la zone Outre-Mer, «une zone à risques». «L'Outre-Mer pourrait bientôt être couverte par le centre d'alerte d'Hawaï, mais pour l'instant nous ne dénombrons que quelques instruments de mesure...»
http://www.20minutes.fr/article/714141/planete-un-centre-alerte-tsunami-france

jeudi 28 avril 2011

Etats-Unis: Au moins 70 morts dans des tempêtes dévastatrices

L'état d'urgence a été déclaré dans plusieurs Etats...
Les violentes tempêtes qui balaient depuis plusieurs jours une grande partie des Etats-Unis ont fait au moins 70 morts, selon un nouveau bilan établi mercredi par des responsables des services d'urgence. 45 personnes ont perdu la vie dans le seul Etat de l'Alabama (sud). Le président américain Barack Obama a ordonné mercredi soir que le gouvernement «agisse rapidement» pour porter secours à cet Etat du sud du pays.
L'état d'urgence a été déclaré en Alabama, Arkansas, Kentucky, Mississippi - où 11 personnes ont été tuées -, Missouri, Tennessee et Oklahoma. Les gouverneurs de ces Etats ont demandé à la Garde nationale de participer aux opérations de secours.

Jusqu'à 21 Etats concernés par les intempéries

La météorologie nationale (NWS, National Weather Service) avait publié une alerte avertissant du «risque élevé» de tornades, de grêle, d'inondations subites et de foudre dans le sud des Etats-Unis entre mercredi 14h et jeudi 4h. Au total, les intempéries pourraient concerner jusqu'à 21 Etats américains, sur une zone allant des Grands lacs au golfe du Mexique et à la côte Atlantique.
Dans l'Arkansas «il y a des arbres abattus, des coupures d'électricité, des maisons endommagées (...) et beaucoup d'inondations en cours», a raconté à l'AFP Renee Preslar, une porte-parole du ministère des Situations d'urgence de cet Etat. Pour la seule journée de mardi, plus de 50 tornades ont été comptabilisées. Dans certaines zones, jusqu'à 45 cm de précipitations ont été enregistrés entre samedi et mardi. Des centaines de personnes ont été évacuées dans le Missouri (centre) après la rupture de digues, en particulier celles de la Black River à Poplar Bluff.

Accalmie vendredi avant de nouveaux orages ce week-end

Les images de télévision montraient des équipes de secours bravant des rivières en furie pour aller délivrer des personnes restées bloquées par les eaux. «Je suis heureux que ma famille soit saine et sauve», a déclaré un habitant de Poplar Bluff, Chris Pigg, qui a passé la nuit avec les siens dans un abri temporaire et ignorait dans quel état il allait retrouver sa maison après la rupture des digues. Certains responsables envisageaient de rompre volontairement certaines digues pour faire baisser le niveau des rivières, si haut par endroit que des péniches se sont retrouvées coincées sous des ponts.
Ces intempéries interviennent après un début de printemps déjà très pluvieux et un hiver marqué par de fortes chutes de neige, qui ont déjà engorgé les rivières et saturé les sols. «Cela produit des inondations importantes voire record dans beaucoup de ces bassins fluviaux», a expliqué Jim Keeney, un responsable du NWS pour le centre des Etats-Unis. Une brève accalmie est attendue jeudi ou vendredi, avant l'arrivée d'un nouveau système orageux accompagné de fortes pluies samedi.
http://www.20minutes.fr/article/714421/monde-etats-unis-moins-70-morts-tempetes-devastatrices

Une employée de Tepco exposée à des radiations élevées

Une femme ayant travaillé sur le site de la centrale accidentée de Fukushima a reçu des doses de radioactivité trois fois plus élevées que la limite légale autorisée, a annoncé mercredi l'opérateur Tokyo Electric Power, cible de vives critiques de la part du gouvernement.
Cette femme, qui s'occupait de tâches logistiques, a reçu des radiations de 17,55 millisieverts, alors que la limite maximale autorisée pour les femmes est de 5 millisieverts sur trois mois. Cette limite est inférieure à celle des hommes, en raison des risques potentiels pour le bébé en cas de grossesse.
Comme l'ensemble de la vingtaine de femmes employées sur ce site par Tepco, elle a quitté les lieux le 23 mars, douze jours après le début de l'accident nucléaire.
Tepco a fait cette annonce après avoir analysé l'historique des niveaux d'exposition de ses employés à la centrale qui a été endommagée à la suite du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars.
«C'est une erreur. Nous le regrettons», a déclaré à la presse un responsable de Tepco, reconnaissant que la gestion de l'exposition aux radiations aurait dû être plus rigoureuse.
«C'est extrêmement regrettable», a réagi de son côté Hidehiko Nishiyama, porte-parole de l'Agence japonaise de sûreté nucléaire. «Nous allons enquêter et voir pourquoi et comment cela a pu arriver», a-t-il ajouté, précisant qu'il entendait demander «des réponses complètes» à Tepco.
Enquête
La limite légale de radiations autorisées pour les hommes travaillant dans le nucléaire en temps de crise a été relevée à 250 millisieverts par an depuis l'accident de Fukushima, contre 100 auparavant. Une exposition annuelle à plus de 100 millisieverts augmente les risques ultérieurs de cancer, d'autant que la radioactivité «absorbée» se cumule avec les expositions futures.
Goshi Hosono, conseiller spécial du Premier ministre Naoto Kan, a critiqué... lire la suite de l'article sur Libération.fr

mercredi 27 avril 2011

La réponse soviétique à la catastrophe: le secret

De temps à autre, la croûte qui recouvre la réalité soviétique se fissure, et en jaillissent des choses si invraisemblables qu'on n'y croit pas. Puis, la croûte se reforme et plus rien n'est visible jusqu'à la prochaine "éruption de vérité".
Parfois, c'est un document officiel qui ouvre la fissure (le rapport Khrouchtchev), parfois une oeuvre littéraire (Soljénitsyne, Zinoviev). Cette fois, c'est tout bonnement une catastrophe atomique. Dans la lueur fuligineuse de cet événement, quel paysage est, un instant, apparu?
Celui, d'abord, de l'industrie soviétique. On sait que l'U.R.S.S. ne vend presque pas de produits industriels civils sur le marché mondial, mais qu'elle exporte des matières premières, de l'or, des armes et quelques productions des usines construites par les Occidentaux. C'est que les produits soviétiques ne répondent pas aux spécifications requises. Copiés avec retard sur l'étranger, ils sont de mauvaise qualité et obsolètes avant même d'arriver sur le marché. L'innovation technologique est faible. Hors du domaine militaire, où l'U.R.S.S. a toujours été à la hauteur, on citerait difficilement un médicament, une matière plastique, une fibre textile d'invention soviétique.
Cet appareil industriel archaïque ne peut pas être convenablement géré. On connaît généralement les défauts structurels introduits par la planification, le contrôle permanent du Parti, l'irresponsabilité des dirigeants, la responsabilité pénale des exécutants. Mais on se représente mal la manière dont ils se traduisent à l'échelle locale. Mesure-t-on qu'il n'y a, en U.R.S.S, que 5 millions de lignes téléphoniques, pour 23 millions en France? Qu'il existe, dans ce pays, moitié moins de photocopieuses qu'il ne s'en vend chaque année dans le nôtre, qu'elles sont tenues sous clef et accessibles moyennant plusieurs contrôles et signatures? Que les tran... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

mardi 26 avril 2011

25 ans après, le triste anniversaire de Tchernobyl

Une explosion, en pleine nuit, dans une centrale nucléaire de l'Union soviétique, et 25 ans plus tard, un souvenir toujours vif. L'accident nucléaire de Tchernobyl, survenu à 1h23 le 26 avril 1986, est commémoré dans le monde entier ce mardi. Dans les mémoires, l'explosion survenue dans le réacteur numéro 4, est encore bien là. A l'origine de la tragédie: une série d'erreurs de manipulation au cours d'un test de sécurité, aux conséquences lourdes : les rejets d'éléments radioactifs étaient équivalents à 200 bombes de Hiroshima, contaminant toute l'Europe
S'en était suivi un puissant incendie, que 400.000 liquidateurs avaient alors été chargés d'éteindre. Sans protection adaptée, leur exposition aux radiations a été maximale. Pour leur rendre hommage, comme à toutes les victimes de la catastrophe, un monument à été érigé à Tchernobyl. C'est là que se réunissent plusieurs hauts responsables politiques ce mardi, en présence du patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill.
"Tirer les leçons de la tragédie"
L'évènement trouve une résonnance particulière, quelques semaines après l'accident survenu à Fukushima, au Japon. Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, a récemment appelé à « un débat global sur le nucléaire », ajoutant qu'il fallait « tirer les leçons de ces tragédies et renforcer les normes de sécurité nucléaire. »

La page Tchernobyl est donc loin d'être tournée, d'autant que l'incertitude continue de peser sur le bilan de la catastrophe. A l'époque, le régime soviétique, dirigé par Mikhaïl Gorbatchev, avait attendu trois jours avant d'annoncer ce qui venait de se produire ; contraint par l'arrivée du nuage radioactif en Suède. Dans les années qui ont suivi, le mauvais suivi des victimes, ainsi que le perpétuel silence du régime avaient conduit à la contamination de centaines de milliers de personnes.
Un bilan incertainMais combien, exactement ? Les calculs divergent. En 2005, un rapport de l'Onu estimait à 4.000 le nombre de décès des suites de la radiation. Un rapport contesté par des organisations écologistes comme Greenpeace, qui pensent que 100.000 personnes ont trouvé la mort avant 2005. Le comité scientifique des Nations Unies sur les effets des rayonnements (UNSCEAR), lui, ne reconnait que 31 morts. En février 2011, ce même organisme fait aussi état de 6.000 cas de cancer de la tyroïde.

Le 19 avril dernier, la communauté internationale a débloqué 550 millions d'euros pour le financement des travaux d'aménagement d'un nouveau sarcophage à Tchernobyl (sur les 740 millions nécessaires).

Ariane 5 : deux satellites de télécommunications lancés avec succès

C'est le 43e succès d'affilé d'Ariane 5", a déclaré Arianespace, dont la fusée a été lancée ce week-end. Le lanceur européen avait décollé du Centre spatial de Kourou en Guyane française vendredi à 23h37 heure de Paris, indique l'AFP.
L'objectif d'Ariane 5 était de mettre en orbite deux satellites. L'un appartient aux Emirats Arabes Unis, Yahsat Y1A et vise à fournir au Moyen Orient, à l'Afrique, à l'Europe et à l'Asie du Sud-Ouest des services de télévision haute définition et l'acheminement d'Internet. L'autre, Intelsat New Dawn, doit offrir plusieurs services (téléphone, Internet, données, applications médias) à l'Afrique. Ces satellites ont une durée de vie estimée à au moins 15 ans en orbite.
Ariane 5 doit lancer deux autres satellites de télécommunications les 19 mai et 29 juin prochain, selon Arianespace.

http://www.maxisciences.com/satellite/ariane-5-deux-satellites-de-telecommunications-lances-avec-succes_art14193.html

lundi 25 avril 2011

La région Midi-Pyrénées, championne de la recherche

La région Midi-Pyrénées devance l'Ile-de-France et la région Rhône-Alpes en ce qui concerne la part de produit intérieur brut allouée aux dépenses de Recherche et de Développement. Avec 4,2% (alors que l'IDF y consacre 2,9% et la région Rhône-Alpes 2,5%), elle se place très loin devant la moyenne nationale située à 2,1% seulement.
De plus, TV5monde rapporte que "l'effort de recherche s'intensifie en Midi-Pyrénées, au contraire de ce que l'on constate dans les principales autres régions françaises". En effet, l'Île-de-France régresse alors que les régions Rhône-Alpes et PACA stagnent. Les chiffres, qui portent sur l'année 2007, montrent que les dépenses de recherche en entreprise ont doublé dans la région depuis le début du millénaire alors qu'elles n'ont évolué que de 19% dans le reste du pays.
L'Insee précise que la recherche en Midi-Pyrénées est soutenue par de grosses entreprises et évidemment par les secteurs de l'aéronautique et de l'aérospatial avec EADS et Thales notamment. Ces secteurs employaient en effet 51% des chercheurs en 2007, soit plus de deux fois plus qu'en 2001. Le chiffre le plus parlant reste celui de l'augmentation des dépenses de recherche dans ces secteurs. Ces dernières "ont augmenté de 166% en Midi-Pyrénées, contre 24% en France".
http://www.maxisciences.com/midi-pyr%e9n%e9es/la-region-midi-pyrenees-championne-de-la-recherche_art14140.html

dimanche 24 avril 2011

Fukushima : Tepco étudie différentes options pour contenir les fuites

L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon) envisage de construire des murs souterrains autour des réacteurs endommagés pour éviter que l'eau contaminée ne se répande dans la nature, a indiqué TV Asahi le samedi 23 avril.
Afin d'atteindre un sol imperméable, les travailleurs de la centrale de Fukushima Daiichi (Fukushima numéro 1), située à environ 250 km au nord-est de Tokyo, devraient creuser jusqu'à 15 mètres de profondeur pour enfouir ces murs, a précisé la chaîne.
Depuis le séisme et le tsunami géants du 11 mars qui ont interrompu les systèmes de refroidissement des réacteurs de Fukushima Daiichi, Tokyo Electric Power (Tepco) a déversé des milliers de tonnes d'eau de mer, puis d'eau douce, dans les réacteurs et les piscines de combustible usé pour les maintenir à température.
Une partie de cette eau désormais contaminée a inondé les salles des machines de plusieurs réacteurs ainsi que des canalisations et des galeries souterraines. Début avril, plusieurs centaines de tonnes de cette eau hautement radioactive se sont écoulées dans l'océan Pacifique via une brèche, colmatée depuis.

Nouvelles injections d'eau dans le réacteur 4


Sollicité sur cette hypothèse de construction de murs souterrains, Tepco a reconnu qu'il s'agissait d'une des pistes envisagées. "Le groupe étudie de nombreuses options, et ce pourrait être l'une d'elles", a déclaré un porte-parole.
Tepco essaye désormais de limiter les injections d'eau afin de ne pas créer de quantités trop importantes d'eau contaminée. Mais la température dans la piscine de combustible usé du réacteur 4 a atteint 91°C, obligeant à de nouvelles injections, a indiqué le groupe japonais samedi.
"Le groupe envisage de placer une caméra étanche dans la piscine (pour vérifier l'état des barres de combustibles, NDLR), mais la température est actuellement de 91°C, ce qui est trop élevé", a précisé le porte-parole.
Les barres de combustibles usés qui continuent de dégager beaucoup de chaleur se trouvent dans une piscine située dans la partie supérieure du réacteur. Le risque, avec l'évaporation, est que les barres cessent d'être noyées dans l'eau et provoquent des rejets importants de radioactivité dans l'atmosphère.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110423.OBS1790/fukushima-tepco-etudie-differentes-options-pour-contenir-les-fuites.html

samedi 23 avril 2011

Tornade aux USA : un aéroport fermé

Des tornades et des vents violents qui ont soufflé ces dernières heures sur le centre des Etats-Unis ont blessé cinq personnes à l'aéroport de Saint-Louis dans le Missouri et provoqué sa fermeture, a indiqué un porte-parole de l'aéroport, Jeff Lea.

Cinq personnes ont été hospitalisées hier après avoir été blessées par des éclats de verre et des débris provoqués par la tempête et des tornades qui ont touché
l'aéroport international Lambert-Saint-Louis.

Les vents violents ont retourné des voitures, des portes et des fenêtres de l'aéroport, a-t-il précisé.

"Toute l'activité est arrêtée et tous les vols sont annulés jusqu'à ce que soit dressée une évaluation des dégâts et des actions qui doivent être menées pour réouvrir l'aéroport en toute sécurité", a-t-il indiqué.

Une dizaine de personnes légèrement blessées ont été prises en charge directement par les services médicaux de l'aéroport.

Des images des télévisions américaines montraient des aérogares endommagés et des valises éparpillées sur le tarmac.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/23/97001-20110423FILWWW00377-tornade-aux-usa-un-aeroport-ferme.php

Faut-il planter du cannabis autour de la centrale de Fukushima?

Certaines plantes sont ainsi capables d'absorber par leurs racines des métaux, notamment radioactifs. Le blog spécialisé dans la culture de cannabis, Alchimia web, raconte qu'en 1998, «Consolidated Growers and Processors (CGP), l'entreprisePhytotech, et l' Institute of Bast Crop d' Ukraine commencèrent leurs expériences avec la plantation de diverses espèces végétales pour l'élimination des métaux contaminants dans le sol autour de Tchernobyl». Grâce à un processus nommé phytoremédiation, «les plantes ayant donné les meilleurs résultats sont le tournesol et le cannabis, avec une purification de 80% du sol d'une zone affectée.»
Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), avait évoqué cette solution dans le Midi Libre, repris par Lesinrocks.fr, le 8 avril: «En ce qui concerne la décontamination des sols (...) nous avons suggéré la phytoremédiation, avec des plantes qui accumulent les radionucléides dans leurs racines puis sont traitées pour élimination.»
Selon Alain Vavasseur, responsable d'un laboratoire de physiologie végétale au CEA, cité par Le Parisien, la procédure est même assez simple: «Il suffit de récolter la plante, de la faire sécher puis de l'incinérer, les cendres étant ensuite traitées comme des déchets nucléaires». Contacté par Libération.fr, il précise toutefois «qu'il faut incinérer les végétaux contaminés dans une installation adaptée munie des filtres nécessaires pour retenir les contaminants», au risque sinon de dégager une fumée radioactive.
Pour Jacqueline Garnier-Laplace de l'Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN), certaines plantes peuvent être même réutilisées comme biodiesel ! Ainsi, la chercheuse, toujours citée par le Parisien, explique que «le colza... lire la suite de l'article sur Libération.fr

vendredi 22 avril 2011

Journée de la terre

Fukushima: 20 km autour de la centrale, c'est désormais zone interdite

Les environs de la centrale de Fukushima vont devenir un véritable no man's land. Le rayon d'évacuation de 20 km mis en place autour de la centrale nucléaire accidentée va devenir zone interdite, afin d'éviter que des personnes évacuées y retournent en dépit de risques élevés pour la santé, a annoncé le gouvernement japonais. Le Premier ministre a fait cette annonce à l'occasion d'une visite dans la région de cette centrale endommagée le 11 mars par un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant, qui ont entraîné la mort ou la disparition d'environ 28.000 personnes. 80.000 habitants ont été évacués de ce rayon de 20 km.
L'interdiction, qui devrait devenir effective dans la nuit de jeudi à vendredi, vise à permettre un contrôle strict de la zone. En inspectant plusieurs milliers de maisons, la police a découvert que plus de 60 familles y vivaient toujours en dépit des risques liés aux radiations. "Nous avons demandé aux résidents de ne pas entrer dans cette zone dans la mesure où il y a un énorme risque pour leur sécurité", a souligné le porte-parole du gouvernement.
Dans une zone de 3km, retour temporaire interdit
Chaque famille réfugiée hors de ce périmètre aura cependant le droit, dans les semaines à venir, d'envoyer l'un de ses membres, durant deux heures seulement, pour récupérer des biens abandonnés dans son ancien domicile. Il devra être équipé de vêtements de protection et d'un dosimètre individuel pour mesurer la radioactivité. "Il est totalement inacceptable que le gouvernement impose une zone d'interdiction. Même si nous pourrons y aller momentanément, nous ne pourrons rien faire en une heure ou deux. Le toit de ma maison a probablement été emporté, mais je ne pourrai pas le réparer", s'est plaint devant les caméras de la chaîne NHK un homme évacué de Narahamachi, près de la centrale.
Les familles dont le logement est situé dans un rayon de 3 km de la centrale ne bénéficieront pas de ce droit de retour ponctuel très restreint. L'opérateur de la centrale, le groupe Tokyo Electric Power (Tepco), estime qu'il faudra encore environ trois mois pour commencer à réduire la radioactivité et entre six et neuf mois pour refroidir les réacteurs.

jeudi 21 avril 2011

Japon : Tokyo de nouveau secoué par un violent séisme

Les Japonais ne comptent plus les répliques. Une quarantaine de jours après le séisme dévastateur qui a frappé Tokyo et sa région, la terre a tremblé des centaines de fois. Ce jeudi, à 22h37 (15h37 heure française), un séisme de magnitude 6,3 sur l'échelle ouverte de Richter a frappé la préfecture de Chiba, dans l'est du pays. Selon l'Institut américain de veille géologique, les secousses ont été fortement ressenties dans la capitale nipponne. L'épicentre était situé à proximité des côtes est. Aucun dégât ni victime n'ont été signalés.
Chaque année, le Japon, qui est situé au confluent de quatre plaques tectoniques, endure 20% des séismes les plus violents enregistrés dans le monde. Ce jeudi, l'OCDE a réduit de moitié (à 0,8% contre 1,7% initialement) sa prévision de croissance en 2011 pour le Japon. Mais cette mauvaise nouvelle est nuancée par les prévisions 2012 : grâce aux travaux de reconstruction, l'économie nippone devrait croître, l'année prochaine, de 2,3%, au lieu des 1,3% sur lesquels l'OCDE tablait à l'origine.
Pour rappel, selon les évaluations du gouvernement japonais, les dommages directement causés sur les infrasctrutures et les bâtiments pourraient coûter 25.000 milliards de yens, soit 208 milliards d'euros.http://www.francesoir.fr/actualite/international/japon-tokyo-nouveau-secoue-par-un-violent-seisme-94170.html

Fukushima : Le plan de sortie de crise de Tepco peine à convaincre

mercredi 20 avril 2011

Les conséquences de la marée noire du Golfe du Mexique...

25 ans après, le réacteur n°4 de Tchernobyl fuit encore

Un quart de siècle plus tard, Tchernobyl revient dans les médias et les esprits suite à la catastrophe nucléaire survenue le 11 mars dernier à la centrale japonaise de Fukushima-Daiichi. Classées niveau 7, le maximum de l'échelle de l'Ines, ces deux catastrophes nucléaires sont les plus importantes de l'histoire.
Le menu des discussions d'une conférence mardi à Kiev avec les donateurs pour Tchernobyl ne rassure d'ailleurs pas beaucoup quant à la situation que vit actuellement le Japon - où l'opérateur Tepco a annoncé, ce dimanche, qu'il faudrait compter entre six et neuf mois avant que les réacteurs de la centrale de Fukushima ne soient complètement refroidis.
L'Ukraine - qui s'apprête à entamer une semaine de commémoration - demanderait, en effet, 740 milliards d'euros à la communauté internationale pour la construction d'un nouveau sarcophage censé recouvrir le réacteur n°4 de Tchernobyl. Car l'actuel aurait été mal posé et laisserait encore s'échapper des particules radioactives. La moitié de la somme demandée serait nécessaire à la construction de ce couvercle mais, selon la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), avec ce fonds de donation internationale, un lieu de stockage des déchets nucléaires serait également construit.

Une somme inatteignable ?

Une somme énorme. Un responsable de la Commission européenne pense d'ailleurs qu'elle ne sera jamais atteinte. « Si nous obtenons plus de 500 millions d'euros, nous considèrerons cela comme un succès », a dit ce responsable, rapporte L'Express, s'exprimant sous couvert d'anonymat. Le premier engagement de dons vient du président de la Commission européenne José Manuel Barroso qui a annoncé, le 18 avril, un engagement supplémentaire de 110 millions d'euros pour le financement de projets de réhabilitation du site de Tchernobyl. « Nous espérons que nos premiers partenaires augmenteront eux aussi leurs contributions pour que le couvercle soit achevé d'ici 2015 », a-t-il dit. D'habitude gros donateur, le Japon a aussi d'autres soucis cette année.

Les trous dans la fissure de l'abri de béton du réacteur atteignent actuellement 100 m2 selon l'organisation Tchernobyl Children International. Le futur sarcophage ferait plus de 100 mètres de haut et serait constitué de 29.000 tonnes d'acier. Il permettrait de sceller le réacteur jusqu'à la fin du XXIe siècle au moins. Ce qui permettrait durant ce temps de démanteler le réacteur et de déménager les déchets radioactifs. Le bilan officiel de la seule explosion du réacteur n°4 est de 31 morts mais de nombreuses personnes sont décédées suite aux maladies provoquées par les rejets radioactifs de l'accident nucléaire et de ses suites.

La conférence des donateurs sera co-présidée par le Premier ministre François Fillon, au titre de la présidence française du G8. Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon sera également présent.http://www.francesoir.fr/actualite/international/25-ans-apres-reacteur-n°4-tchernobyl-fuit-encore-93106.html

mardi 19 avril 2011

Ukraine : 575 millions d'euros débloqués pour sécuriser Tchernobyl

Fukushima. Areva chargé de la décontamination de l'eau

Le groupe français Areva va fournir un système pour décontaminer l'eau radioactive sur le site de la centrale japonaise de Fukushima, a annoncé mardi à Tokyo sa présidente, Anne Lauvergeon.
L'exploitant de la centrale Fukushima Daiichi, Tokyo Electric Power (Tepco), «a accepté notre proposition», a-t-elle dit au cours d'une conférence de presse.
60 000 tonnes d'eau à décontaminer
«Il s'agit d'un procédé pour traiter la contamination : nous allons injecter des produits chimiques dans l'eau contaminée et cette technologie doit permettre aux substances radioactives de se déposer au fond», séparant ces matériaux contaminés de l'eau, a expliqué la présidente du groupe.
Plus de 60 000 tonnes d'eau radioactive sont présentes sur le site de la centrale en raison des masses d'eau injectées par Tepco dans les réacteurs depuis l'accident survenu le 11 mars lorsqu'un tsunami de 14 mètres de haut a endommagé les circuits électriques et de refroidissement des installations.
Tepco a annoncé dimanche qu'il comptait entamer les opérations de décontamination de l'eau radioactive d'ici à six à neuf mois.

Etats-Unis : une série de tornades fait 44 morts

Ces derniers jours, le sud des Etats-Unis a été frappé par une vingtaine de violentes tornades provoquant d'importants dégâts matériels et humains. Un dernier bilan fait état de 44 morts.
Le bilan des dommages causés par les violentes tornades qui ont touché le sud des Etats-Unis est lourd. L'AFP a établi dimanche un décompte auprès des autorités américaines faisant état d'un nombre provisoire de 44 morts. La Caroline du Nord, principalement touchée par la catastrophe, compte pour le moment 23 morts et 80 victimes hospitalisées. Patty McQuillan, porte-parole des services d'urgence de Caroline du Nord, déclare à l'AFP : "C'est la pire tempête depuis 1984 (...) Plus de 84.000 personnes sont sans électricité. Cela prendra certainement quelques jours avant qu'on puisse rétablir le courant".
Les dégâts matériels sont considérables. Des bâtiments ont été détruits, des arbres déracinés et des poteaux électriques ont été complètement arrachés. Certains véhicules ont également été emportés par la tempête. Mike Sprayberry, directeur adjoint des services d'urgence de Caroline du Nord témoigne sur ABC : "La situation est très mauvaise. Il y a un grand nombre de maisons et de commerces détruits, et beaucoup de victimes". Malgré l'alerte lancée à l'ensemble des Etats du sud, les experts n'avaient pas prévu une catastrophe d'une telle intensité. "Nous avions été prévenus vendredi que les conditions météorologiques allaient se dégrader. Mais on ne sait jamais vraiment à quel point ce sera sérieux", explique Mike Sprayberry.
Depuis leur formation, jeudi dernier, en Oklahoma, au Texas et au Kansas, les violentes tornades ont progressé vers l'est avant d'arriver dimanche au niveau de la côte Atlantique où elles ont baissé d'intensité. Ces perturbations ont une durée de vie limitée allant de quelques minutes à une demi-heure. Toutefois leur puissance peut s'avérer très destructrice avec des vitesses de vents au delà de 200 kilomètres par heure. Face à la catastrophe, les autorités amér... lire la suite de l'article sur Maxisciences

lundi 18 avril 2011

Tchernobyl ou Fukushima en France ?

L'accident de Tchernobyl a été classé au niveau 7, le plus élevé. La carte montre la contamination en césium 137 déposé par les vents et la pluie, mais aussi par l'homme, qui enterra matériels et déchets après l'accident. Cet élément très dangereux est léger, et se disperse facilement. Il émet des rayons gamma et sa durée de vie est de plusieurs dizaines d'années, alors que l'iode 131, dont on cherche à se prémunir par l'ingestion de pastilles d'iode, disparaît en quelques semaines.
La quantité de radioactivité est indiquée ici en curies et non en becquerels, l'unité moderne. Les zones dont la radioactivité dépassant 1 curie par km2 ont été considérées comme contaminées, mais restent habitables. Seules les zones en rouge sont interdites d'accès. Dans un rayon d'environ 30 kilomètres («zone d'exclusion»), l'accès est réglementé et le périmètre fait l'objet d'un statut juridique spécial.
Les autorités françaises de 1986 n'avaient pas prétendu que le «nuage» ne franchirait pas la frontière, mais que les retombées seraient inoffensives pour la population. Ce qui était vrai, car les concentrations étaient faibles. Rappelons que le corps humain est naturellement radioactif - nous contenons tous de l'uranium - et que nous recevons chaque année quelque 3 millisieverts (mesure de la dose absorbée) en moyenne. Cette radioactivité provient de l'espace (rayons), des sols (sable, granit...), de notre alimentation. Et, dans les pays industrialisés, des radiographies médicales. Il faut une dose annuelle de 100 millisieverts pour que des effets soient détectables sur la santé. Ce ne fut pas atteint en France en 1986.
Selon le Forum Tchernobyl, qui a mené l'étude la plus complète sur la catastrophe ukrainienne, le bilan était de 47 morts en 2006, auxquels il faudra ajouter jusqu'à 4 000 décès par cancer. Les malformations génétiques dans la région ne se... lire la suite de l'article sur Libération.fr

dimanche 17 avril 2011

Il faudra au moins six mois pour ramener Fukushima sous contrôle

L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon) a estimé dimanche qu'il faudrait environ trois mois pour commencer à réduire la radioactivité et entre six et neuf mois pour refroidir les réacteurs. "Nous estimons qu'il faudra environ trois mois pour faire en sorte que le niveau de radiations commence à baisser", a expliqué Tsunehisa Katsumata, président de la compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco).
"Après avoir achevé cette première étape, il faudra encore trois à six mois avant que nous puissions réduire les fuites radioactives à un niveau très bas", en diminuant la température des réacteurs et des bassins de stockage du combustible usé, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

http://www.lepoint.fr/monde/il-faudra-au-moins-six-mois-pour-ramener-fukushima-sous-controle-17-04-2011-1320221_24.php

Orages et tornades meurtrières dans le sud des Etats-Unis

Les orages et les tornades qui ont balayé ces derniers jours le sud des Etats-Unis ont fait au moins 17 morts, selon un bilan encore provisoire annoncé samedi après-midi.

Sept personnes ont péri vendredi dans l'Alabama. Sept autres, dont trois enfants, ont été tuées le même jour dans l'Arkansas. On compte aussi un mort dans le Mississippi. Jeudi soir, deux femmes âgées avaient trouvé la mort dans l'Oklahoma.
De nouveaux orages violents étaient prévus ce samedi en Floride, en Géorgie, en Virginie et dans les deux Etats de Caroline mais la météorologie nationale s'attend ensuite à une accalmie.
Les tornades, qui font chaque année quelque 70 morts aux Etats-Unis, ne sont pas rares dans les Etats du Sud à cette époque de l'année, où la rencontre entre les masses d'air humide du printemps et les dernières masses froides de l'hiver favorisent l'apparition de ce violent phénomène météo.
En avril 1974, on avait compté près de 150 tornades en deux jours qui avaient fait 307 morts dans treize Etats.
http://fr.news.yahoo.com/4/20110417/twl-usa-intemperies-mo-bd5ae06.html

Taxe carbone : Bruxelles présente un nouveau projet

L'année dernière, la France avait renoncé à l'instauration d'une taxe carbone, l'un des points phares du Grenelle de l'Environnement, préférant attendre la création d'une fiscalité européenne. Mais d'autres pays ont fait le choix de ne pas attendre. C'est notamment le cas du Royaume-Uni, du Danemark, de la Finlande et de la Suède. Et si l'incapacité des 27 à se mettre d'accord sur une taxe carbone européenne avait contraint la Commission à reporter le projet, elle vient de le relancer en proposant un nouveau texte.
Comme le rapporte Romandie, le document présenté par Bruxelles propose une taxation reposant sur deux composantes : les émissions de CO2, dont le prix est fixé à 20 euros la tonne, et le contenu énergétique, fixé à 9,6 euros par gigajoule pour les carburants et à 15 centimes d'euro pour les combustibles. Un tel système devrait faire passer la taxe minimum pour le gazole de 330 euros pour 1.000 litres à 412 euros en 2018. Celle de l'essence resterait identique, à 359 euros par 1.000 litres. Les sources d'énergie issues de la biomasse, telles que le bioéthanol ou le biodiesel seraient alors taxées à un taux réduit et exemptées de la taxe carbone.
Ces mesures devraient être appliquées aux secteurs de l'agriculture, du bâtiment et des transports, tandis que les professionnels de la mer devraient y échapper. Si les Etats membres parviennent à se mettre d'accord, le système pourrait être totalement opérationnel en 2023. Il pourrait alors permettre de réduire de 92 millions de tonnes par an les émissions de CO2. Quant aux recettes engendrées par cette fiscalité verte, elles "pourraient permettre de réduire les cotisat... lire la suite de l'article sur Maxisciences

samedi 16 avril 2011

Tokyo tremble encore

Un séisme de magnitude 5,8 s'est produit samedi matin au nord de Tokyo, où les immeubles ont fortement tremblé, a rapporté l'Institut de géophysique américain USGS. L'épicentre de cette secousse, survenue à 11h19, heure locale (4h19 à l'heure de Paris), se trouvait dans la partie sud de la préfecture d'Ibaraki, à quelque 80 kilomètres au nord de la capitale, a précisé pour sa part l'Agence météorologique japonaise. L'hypocentre était situé à 20 kilomètres de profondeur, selon l'USGS, et à 70 km selon l'Agence nippone.
Depuis la catastrophe du 11 mars qui a provoqué la mort ou la disparition de plus de 28.000 personnes, les habitants du nord-est de la grande île de Honshu guettent avec angoisse tout nouveau séisme : la terre tremble encore régulièrement et plus de 400 répliques de magnitude 5 ou plus ont touché l'archipel japonais. Pourtant, cette fois, ce dernier tremblement de terre n'était pas une de ces répliques, a souligné l'Agence.
Pas de nouveaux dégâts signalés à Fukushima
Aucune victime ni dégâts majeurs n'ont été signalés dans l'immédiat. L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco), a assuré que la secousse n'avait pas interrompu l'injection d'eau dans les réacteurs, une opération cruciale pour éviter que le combustible ne chauffe exagérément.
Afin d'éviter un nouvel accident, l'Agence de sûreté nucléaire japonaise a ordonné vendredi aux neuf compagnies d'électricité gérant des réacteurs nucléaires dans l'archipel de renforcer leurs mesures anti-sismiques et anti-tsunami. Elle leur a notamment demandé de s'assurer que chaque réacteur était connecté à plusieurs lignes d'alimentation électrique d'urgence, de renforcer la résistance de leurs systèmes de distribution du courant et de prendre de nouvelles dispositions pour se protéger contre d'éventuelles vagues géantes.

Fukushima : la France ne déconseille plus les voyages au Japon

La France a annoncé que les voyages au Japon n'étaient plus déconseillés à ses ressortissants, à l'exclusion des voyages dans les régions du nord-est proches de la centrale nucléaire de Fukushima .

Néanmoins, dans un communiqué publié sur le site internet de l'ambassade de France à Tokyo, le ministère des Affaires étrangères souligne qu'un mois après le séisme, le tsunami du 11 mars et l'accident nucléaire qui a suivi, «la situation des réacteurs de Fukushima reste problématique et fragile». «Les déplacements dans les préfectures de Miyagi, Fukushima, Ibaraki et Tochigi restent donc formellement déconseillés. En revanche, résider ou voyager à Tokyo ne comporte pas actuellement de risque pour la santé des populations. Résider ou voyager dans le reste du pays ne présente pas de problème particulier», ajoute le ministère.

Le 13 mars, la France avait conseillé à ses ressortissants habitant la région de Tokyo de «s'éloigner pour quelques jours» s'ils n'avaient pas «une raison particulière» d'y rester. Les autorités avaient également déconseillé «fortement» aux Français «de se rendre au Japon».

Vendredi, les Etats-Unis ont également estimé que le risque représenté par l'accident nucléaire de Fukushima avait baissé et ont décidé en conséquence de ne plus conseiller aux familles des diplomates américains de s'éloigner du Japon. Washington continue de recommander à ses citoyens de rester à l'écart d'une zone de 80 kilomètres autour de la centrale, soit largement plus que la zone d'exclusion de 20 kilomètres décrétée par les autorités nippones

http://www.leparisien.fr/international/fukushima-la-france-ne-deconseille-plus-les-voyages-au-japon-15-04-2011-1409244.php

vendredi 15 avril 2011

Fusion nucléaire : Bull va fournir un supercalculateur au Japon

Le groupe informatique français Bull a été choisi pour vendre au Japon son supercalculateur Bullx. Ce système aura pour mission d'aider les Japonais dans leurs travaux de recherche sur la fusion nucléaire contrôlée.
Le ministre français de l'Industrie Eric Besson a annoncé hier que le groupe informatique français Bull fournirait au Japon son supercalculateur Bullx. Ce système informatique, classé au 6e rang des ordinateurs les plus puissants du monde par le site Top 500 est capable d'effectuer 1,3 million de milliards d'opération à la seconde (près de 1,3 pétaflops).
Il devra rejoindre le centre de recherche de Rokkasho, au nord du Japon. C'est là que le projet international de réacteur à fusion thermonucléaire est développé. Il s'agit du célèbre Iter. Bullx devrait "fournir les capacités de modélisations et de simulations les plus avancées dans le domaine des plasmas et des matériaux pour la fusion contrôlée", indique un communiqué du ministère

http://www.maxisciences.com/nucl%e9aire/fusion-nucleaire-bull-va-fournir-un-supercalculateur-au-japon_art13948.html

jeudi 14 avril 2011

Fukushima : les "liquidateurs" ont un sérieux problème

Après avoir longtemps classé l'accident de Fukushima Daiichi au niveau 5 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES), soit deux crans en-dessous de la catastrophe de Tchernobyl, les autorités japonaises ont accepté mardi de le relever au niveau maximum, c'est-à-dire au niveau 7, reconnaissant implicitement que le cas de la centrale japonaise figure parmi les plus graves jamais enregistrés. Cela signifie surtout qu'un "rejet majeur de matières radioactives" s'est produit avec "des effets considérables sur la santé et l'environnement".
Parmi ces rejets, il faut compter l'eau utilisée pour refroidir les réacteurs en surchauffe, qui s'est en partie accumulée dans le sol, et qui a en partie ruisselé jusqu'au Pacifique tout proche. Dans les premiers jours suivant le séisme et le tsunami, lorsque les techniciens ont été confrontés au problème d'un circuit de refroidissement devenu inutilisable et de barres de combustible en surchauffe, avec même un début de fusion, faisant craindre des fuites massives de matériaux fortement irradiés hors de l'enceinte de confinement du réacteur, la stratégie initiale a consisté à déverser de l'eau sur les réacteurs endommagés. Résultat : quelque 60.000 tonnes d'eau radioactive saturent aujourd'hui le site, compliquant l'accès aux réacteurs et posant la question de leur vidange.
Secousses à répétition
Cette eau devenue radioactive lors de ces tentatives de refroidissement est depuis devenue un problème à part entière. Les autorités japonaises ont ainsi reconnu jeudi qu'il pourrait être nécessaire de trouver d'autres moyens de refroidir le réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. "Il pourrait être difficile de vidanger entièrement l'eau contaminée et par conséquent d'autoriser la poursuite du travail. Nous pourrions avoir à réfléchir à d'autres options", a déclaré Hidehiko Nishiyama, directeur général adjoint de l'Agence nationale de sûreté nucléaire et industrielle (Nisa). Mais rien n'a été dit jusqu'à présent sur ces "autres options".
Compliquant un peu plus le travail des techniciens, les secousses n'ont pas cessé depuis le séisme du 11 mars. Aucune jusqu'à présent n'a sérieusement aggravé la situation de la centrale de Fukushima Daiichi. Mais plus de 400 répliques de magnitude 5 et plus ont été enregistrées depuis le 11 mars. La dernière en date s'est produite tôt jeudi matin au large des côtes du nord-est du Japon, et elle a atteint la magnitude de 6,1, selon l'institut de géophysique américain. Ce nouveau séisme a été enregistré à 5h57, heure locale, à une profondeur de seulement 11,2 kilomètres, à 190 kilomètres à l'est de Morioka, sur l'île de Honshu. Or selon les experts, les bâtiments de la centrale, déjà fragilisés, pourraient subir de nouveaux dégâts en cas de fortes secousses répétées.

Pollution environnementale : les scientifiques inquiets pour les plus jeunes

Plusieurs scientifiques accusent aujourd'hui les autorités de notre pays et de ceux qui nous entourent, de ne pas prendre les mesures nécessaires face aux preuves avancées concernant la pollution environnementale, alors que celle-ci pourrait fortement nuire aux plus jeunes et aux générations futures.
Depuis hier et jusqu'à aujourd'hui, se tient le 3e colloque de l'Appel de Paris, sur l'initiative de l'Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse (Artac). Ce colloque a été lancé en 2004 par le cancérologue Dominique Belpomme et a pour but de souligner le lien entre maladies chroniques et dégradation de l'environnement. Cette année, le colloque se déroule à la Maison de l'Unesco et réunit plusieurs centaines de pédiatres, obstétriciens, chercheurs, gynécologues et professionnels de la santé, afin de réfléchir sur l'impact de la pollution sur les enfants. En effet, aujourd'hui les scientifiques s'inquiètent de plus en plus des effets de la pollution chimique sur la santé des plus jeunes.
Accusant les autorités de ne pas prendre en compte cette menace, les scientifiques ont ainsi lancé un appel signé par des milliers d'autres scientifiques de plusieurs pays, les conseils de l'ordre des pays de l'Union européenne, 300.000 citoyens ainsi que 1.500 ONG. Plus particulièrement, ils montrent du doigt certaines sources de pollution pouvant être dangereuses pour les enfants comme le Bisphénol A, l'oxyde d'éthylène ou encore les pesticides. "Il y a une programmation très précoce de ce qui va se passer à l'âge adulte" a expliqué à l'AFP l'endocrinologue Patrick Fenichel qui accuse les différentes sources de pollution d'être à l'origine de la montée de certaines maladies chez les enfants comme les cancers, l'autisme ou les allergies.
Aujourd'hui, les scientifiques déplorent donc le manque d'action des politiques malgré les multiples recherches mises en place. Ainsi, Jean Huss, un député luxembourgeois, explique : "Beaucoup de résultats de recherches scientifiq... lire la suite de l'article sur Maxisciences

Vidéo CNN

mercredi 13 avril 2011

La région de Fukushima inhabitable pendant peut-être vingt ans

La région qui entoure la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dans le nord-est du Japon, pourrait être inhabitable pendant dix ou vingt ans, a déclaré ce mercredi un conseiller du gouvernement du Premier ministre Naoto Kan.
Impossible d'habiter dans la zone touchée pendant dix voire vingt ans
« On ne pourra pas vivre là-bas pour le moment. Ça pourrait durer entre dix et vingt ans », a déclaré à plusieurs médias japonais Kenichi Matsumoto, conseiller au secrétariat du cabinet de M. Kan.
Dans un premier temps, M. Matsumoto a dit qu’il rapportait des déclarations qui lui avaient été faites par le Premier ministre lors d’une rencontre mercredi à la résidence du chef du gouvernement, selon les agences de presse japonaises Jiji et Kyodo et la chaîne de télévision TBS.
Par la suite, le conseiller a précisé qu’il s’agissait de ses propres déclarations. Il a indiqué aux médias que M. Kan lui avait téléphoné au sujet de ses propos. « C’étaient les miens. Le Premier ministre partage peut-être cette perception mais il n’a rien dit de tel », a expliqué M. Matsumoto. M. Kan lui-même a déclaré plus tard à des journalistes qu’il n’avait pas tenu ces propos.
À la suite de l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi (Fukushima numéro Un), consécutif au séisme et au tsunami du 11 mars, le gouvernement japonais a instauré une zone d’évacuation de 20 kilomètres de rayon autour de la centrale.
Le gouvernement a déclaré lundi qu’il projetait d’élargir cette zone. M. Matsumoto est un universitaire âgé de 65 ans, auteur de nombreux livres sur des sujets divers dont l’histoire moderne et la philosophie.

Centrale de Fukushima : L'OMS se veut rassurante

Les risques pour la santé de l'accident sur la centrale nucléaire de Fukushima au Japon ne sont pas plus "élevés aujourd'hui qu'hier" malgré la hausse du niveau d'alerte des autorités japonaises, a estimé mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "L'évaluation des risques pour la santé n'a pas changé pour la zone au-delà des 40 km" autour de la centrale, a expliqué un porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl. "Ce qui se passe, c'est qu'ils ont de nouvelles estimations sur le niveau total des radiations", car "ils ont combiné les radiations des réacteurs n° 1, 2 et 3", a-t-il expliqué.
Il a répété que les risques pour la santé dans cette zone au-delà des 40 kilomètres "étaient probablement minimes", estimant que les mesures prises par les autorités japonaises "semblaient à l'heure actuelle suffisantes". Reste que la situation doit être suivie de près, car elle peut évoluer à tout moment, a reconnu Gregory Hartl.
L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a décidé de relever brusquement de 5 à 7, le plus élevé, le rang de l'accident de Fukushima sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques (Ines), le plaçant au niveau de celui de Tchernobyl. Plus d'un mois après la triple catastrophe séisme-tsunami-accident nucléaire du 11 mars, le Premier ministre japonais Naoto Kan s'est toutefois voulu rassurant en affirmant mardi que la situation se stabilisait "pas à pas" à la centrale de Fukushima-Daiichi dans le nord-est du Japon.
http://www.lepoint.fr/monde/centrale-de-fukushima-l-oms-se-veut-rassurante-12-04-2011-1318523_24.php

Opérations de nettoyage des plages d'Europe

Les opérations de nettoyage des plages organisées par l'association Surfrider Foundation Europe ont débuté hier et se poursuivront tout au long du week-end.
Ce week-end, la fondation Surfrider se lance dans une opération de nettoyage de 800 sites européens. Des plages, des lacs, des rivières voire même des fonds marins, seront passés au crible par les membres de l'association aidés de bénévoles. L'objectif : débarrasser les plans d'eau des déchets qui les polluent.
Brice Chollon, responsable de l'antenne Surfrider en Gironde, indique à 20 minutes.fr qu' "il s'agit surtout d'une opération de sensibilisation pour inciter les gens à trier leurs déchets et à moins consommer".
Une problématique récurrente qui pousse les communes à puiser chaque année dans leur budget annuel pour entretenir les plages. A titre d'exemple, 77% du budget du Porge entre 2008 et 2010 ont été consacré à l'entretien. Pour autant, la quantité de déchets ramassés est toujours la même. Sur un an, celle-ci s'élève à 45 tonnes sur 13 km de littoral et 56 tonnes sur le parking.
Même si le nettoyage est effectué par les communes, les cribleuses qui se chargent de la tâche peuvent avoir des impacts négatifs sur l'environnement. Brice Chollon souligne : "Les cribleuses détruisent le milieu naturel et favorisent l'érosion, nous privilégions le ramassage manuel".
http://www.maxisciences.com/surfrider-foundation/operations-de-nettoyage-des-plages-d-039-europe_art13462.html

mardi 12 avril 2011

Japon: deux nouvelles fortes répliques

Une forte réplique sismique de magnitude 6,0 s'est produite mardi en début d'après-midi dans la préfecture de Fukushima (nord-est du Japon), où est située la centrale nucléaire accidentée, a rapporté l'institut de géophysique américain (USGS). Aucun dégât n'a été rapporté dans l'immédiat, ont précisé les médias. Le séisme s'est produit à 14H07 (05H07 GMT), a-t-il précisé, à quelques dizaines de kilomètres au sud-ouest de la centrale Fukushima Daiichi (N°1). Son hypocentre était situé à seulement 10,6 km de profondeur. L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), a assuré que ses pompes électriques continuaient de fonctionner normalement pour refroidir les réacteurs nucléaires. Il a toutefois évacué par précaution ses employés du site. "Nous n'avons rien détecté d'anormal dans l'alimentation électrique extérieure de la centrale. Nous inspectons toutefois les systèmes d'injections d'eau", a expliqué un porte-parole du groupe. Selon les experts, des tremblements de terre répétés pourraient provoquer des dégâts supplémentaires sur la centrale déjà gravement endommagée. La secousse a été ressentie à Tokyo, distante de moins de 180 km. Il s'agit de la troisième forte réplique en deux jours du séisme de magnitude 9, suivi d'un tsunami géant, qui a dévasté le nord-est du Japon le 11 mars. Plus de 400 répliques de magnitude 5 et plus se sont produites dans cette région depuis.

Fukushima: l'accident nucléaire relevé au niveau de Tchernobyl

L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a élevé mardi au niveau maximum de 7 l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima sur l'échelle des évènements nucléaires et radiologiques (INES), le plaçant au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl. Un responsable de l'Agence nucléaire japonaise a souligné que cette décision avait été prise "sur la base des mesures d'iode et de césium relevés dans l'environnement". "Nous allons continuer de surveiller la situation. C'est un niveau provisoire", a-t-il précisé, ajoutant que la décision définitive de classer cet accident au niveau 7 serait prise ultérieurement par un comité d'experts internationaux.
Seule la catastrophe de Tchernobyl a été classée jusqu'à présent à ce degré maximal de l'échelle internationale de l'INES, signifiant qu'un "rejet majeur de matières radioactives" s'est produit avec "des effets considérables sur la santé et l'environnement". L'Agence nippone a toutefois précisé que les émissions radioactives mesurées jusqu'à présent dans la centrale Fukushima Daiichi ne représentaient qu'"environ 10% de celles émises par Tchernobyl" en 1986. "Nous n'avons pas déploré les mêmes irradiations de personnes. Il y a eu des rejets à Fukushima de vapeurs et de fumées, mais pas de même ampleur ni de même nature qu'à Tchernobyl", a mis en exergue un porte-parole de l'Agence. Selon l'échelle INES évaluant la gravité des incidents nucléaires, le niveau 0 correspond à l'absence d'anomalie et le niveau 7, le plus important, à un "accident majeur". L'Agence japonaise avait jusqu'à présent classé l'accident au niveau 5, correspondant à un "accident ayant des conséquences étendues", tandis que son homologue française l'évaluait à 6, le niveau d'un "accident grave".
Radioactivité excessive sur les légumes et le lait
Fukushima Daiichi est gravement endommagée depuis qu'elle a été touchée par un très violent séisme de magnitude 9 et un tsunami géant le 11 mars. Les systèmes de refroidissements habituels des réacteurs sont en panne, ce qui a entraîné des explosions et des rejets radioactifs dans l'atmosphère et dans l'océan Pacifique. 80.000 personnes ont dû être évacuées dans un rayon de 20 km autour de la centrale et le gouvernement a ajouté lundi quelques localités situées plus loin à la liste des zones à quitter. Des légumes verts et du lait provenant des alentours ont été retirés de la vente pour cause de radioactivité excessive, et plusieurs pays étrangers ont pris des mesures de contrôle renforcé, voire d'interdiction de produits alimentaires nippons.
Les autorités tentent d'empêcher cet accident de dégénérer en catastrophe majeure en déversant d'importantes quantités d'eau dans les réacteurs pour empêcher le combustible nucléaire de fusionner. Les techniciens de l'opérateur du site essaient par ailleurs de réparer les installations en espérant pouvoir relancer le système de refroidissement habituel des réacteurs. Lors de ces opérations, trois employés ont été irradiés, après avoir marché sans équipement approprié dans de l'eau fortement radioactive ayant inondé une salle des turbines d'un des six réacteurs.

Séisme au Japon : les images d'un mois de cauchemar

Fessenheim : Français, Allemands et Suisses manifestent pour la fermeture de la centrale

Un mois après qu'un violent séisme et un tsunami ont engendré l'accident de Fukushima, au Japon, des milliers de personnes se sont réunies au bord su Rhin pour réclamer la fermeture de la centrale de Fessenheim, rapporte le site de France Soir. Français, Allemands et Suisses, les 4.000 manifestants présents craignent la vétusté de ce site, le plus ancien du parc nucléaire français, mis en service en 1978. Outre son ancienneté, les anti-nucléaire s'inquiètent de la situation de la centrale. Fessenheim se trouve en effet à quinzaine de kilomètres de Mulhouse, dans une zone à risques sismiques. Sa proximité avec le Rhin laisse également craindre la possibilité d'importantes inondations.
Les associations françaises, suisses et allemandes qui ont organisé la manifestation ont appelé à une nouvelle journée de protestation le 25 avril prochain. Pour Jacques Fernique, conseiller régional Europe Ecologie en Alsace, "le rassemblement (de dimanche) n'est qu'une répétition" avant celui du 25 avril. "Dans deux semaines, il devrait y avoir beaucoup de monde" estime-t-il.
Depuis un mois, les demandes de fermeture de la centrale se succèdent. La Franche-Comté et plusieurs cantons suisses, notamment, réclament à l'instar des élus écologistes européens , le démantèlement du site.
http://www.maxisciences.com/fessenheim/fessenheim-francais-allemands-et-suisses-manifestent-pour-la-fermeture-de-la-centrale_art13862.html

La Pologne veut exploiter son gaz de schiste

Alors qu'enfle la polémique sur les dangers liés à cette ressource énergétique, le premier ministre polonais, Donald Tusk, a déclaré mardi 29 mars que son pays était 'déterminé' à explorer et à exploiter son gaz de schiste. 'Nous sommes déterminés à ce que les recherches et l'exploitation du gaz de schiste deviennent un fait', a indiqué le chef du gouvernement lors d'une conférence à Varsovie.
Selon lui, la perspective de l'exploitation du gaz de schiste 's'inscrit dans la stratégie de la sécurité énergétique de l'ensemble de l'Europe, donc de la Pologne'. Le chef du gouvernement a insisté cependant sur le fait que l'exploitation des gisements du gaz de schiste doit se faire obligatoirement en respectant l'environnement.
En France, devant la fronde des associations et élus locaux, le gouvernement a suspendu toutes les opérations de prospection de gaz et huile de schiste, et sommé les industriels de 'prouver' qu'ils peuvent forer 'autrement qu'à l'américaine'.
POLEMIQUE SUR LES RAVAGES DU GAZ DE SCHISTE AUX ETATS-UNIS
L'an dernier, la Pologne s'est justement associée à des recherches américaines sur cette source d'énergie émergente. Plusieurs grands gaziers internationaux ont déjà obtenu des autorisations nécessaires pour lancer des forages en Pologne, dont le sous-sol recèle cette ressource gazière.
Comme en écho à la déclaration de la Pologne, Gasland, un documentaire sur les ravages du gaz de schiste aux Etats-Unis, débarque le 6 avril sur les écrans français avec des images chocs qui alimenteront encore le débat sur le recours à cette énergie.
Le film de Josh Fox sort le 6 avril dans une trentaine de villes, souvent pour des projections organisées par des militants anti-gaz de schiste, suivies de débats, a indiqué le distributeur Kanibal. Une avant-première est notamment organisée le 31 mars au conseil régional d'Ile-de-France, et le film sera diffusé le 4 avril sur Canal+.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr

lundi 11 avril 2011

L'alarme au tsunami a été levée au Japon

Fort séisme, alerte au tsunami près de Fukushima

Japon: fort séisme dans le Nord-Est, alerte au tsunami

Un mois jour pour jour après le séisme meurtrier, le Japon est à nouveau frappé. Un puissant séisme s'est produit lundi dans le nord-est du pays, non loin de la centrale nucléaire de Fukushima, faisant trembler les immeubles de Tokyo, et provoquant une alerte au tsunami.
L'épicentre est situé sur terre, à 10 km de profondeur, dans le sud de la préfecture de Fukushima. La télévision publique NHK a diffusé une carte indiquant les côtes de la façade Pacifique où un raz-de-marée allant jusqu'à un mètre pourrait se produire. La centrale de Fukushima est en cours d'évacuation. Selon l'agence de presse Kyodo, aucun dégât n'a pour l'instant été signalé à la centrale.
Le séisme de magnitude 9 du 11 mars avait été suivi d'un tsunami d'au moins dix mètres de haut et la catastrophe a fait 28.000 morts et disparus. Une forte réplique sismique avait touché la même région le 7 avril dernier et l'avis d'alerte au tsunami avait finalement été levé.
Plus d'informations à suivre.

Fukushima: risque de fuite "réduit"

Le risque de fuite radioactive majeure à la centrale de Fukushima (nord-est) s'est "considérablement réduit", a déclaré aujourd'hui le porte-parole du gouvernement japonais, un mois jour pour jour après le séisme et le tsunami à l'origine de l'accident nucléaire.

"Le risque que la situation à la centrale nucléaire se détériore et qu'elle débouche sur une nouvelle fuite radioactive majeure s'est considérablement réduit", a dit Yukio Edano. "Il est évident que la centrale n'est pas en état de fonctionner normalement", a reconnu le porte-parole. "Nous devrons continuer à demander aux résidents d'évacuer dans le cas où un tel incident arriverait (..) Mais nous pensons que ce risque est devenu beaucoup plus réduit comparé à la situation une semaine ou même deux semaines après le séisme." Yukio Edano a toutefois réaffirmé que la zone d'évacuation de 20 kilomètres autour de la centrale "devrait être suffisante".

Le 11 mars, une vague de 14 mètres de haut, provoquée par un séisme de magnitude 9, a détruit le réseau d'alimentation électrique et interrompu les circuits de refroidissement à Fukushima Daiichi (N°1), provoquant un début de fusion des barres de combustible, suivi d'explosions et de dégagements de fumées radioactives. Le gouvernement a ordonné l'évacuation des résidents dans un rayon de 20 km et conseillé aux personnes habitant une zone comprise entre 20 et 30 km du site de partir ou de se calfeutrer chez elles.
» Au Japon, le gouvernement veut lancer la reconstruction
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/11/97001-20110411FILWWW00324-fukushima-risque-de-fuite-reduit.php

«Nous ne vous abandonnerons pas» dit le premier ministre aux sinistrés

Et la centrale nucléaire de Fukushima continue de donner des signes d'inquiétude...
Cela fait presque un mois, jour pour jour, qu'une vague de 14 mètres de haut a dévasté les installations électriques et les circuits de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima. Et cette centrale continue de donner des signes d'inquiétude.
Les techniciens de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco) se sont activés pour terminer dimanche le déversement dans la mer de 11.500 tonnes d'eau faiblement radioactive afin de faire de la place dans des cuves pour évacuer une eau plus polluée. Cette initiative controversée avait provoqué l'inquiétude des voisins de la Chine, dont la Chine et la Corée du Sud.
Déplacements ministériels
Pour sa deuxième visite sur le terrain, M. Kan, toujours bas dans les sondages d'opinion, s'est rendu sur le port d'Ishinomaki gravement endommagé par le séisme de magnitude 9 et surtout le tsunami géant qui a suivi.
«Nous ne vous abandonnerons pas», a promis M. Kan aux habitants. «Le gouvernement va travailler de toutes ses forces avec vous».
Il a précisé que l'une des priorités était que «la pêche côtière puisse reprendre au plus vite» après la destruction des installations portuaires et des embarcations sur toute la côte Pacifique du Tohoku (nord-est).
Le maire, Hiroshi Kameyama, a réclamé à l'Etat la construction «le plus tôt possible» d'habitations temporaires pour les milliers de sinistrés qui vivent encore dans des abris.
«Il y a 17.000 personnes dans les centres d'accueil et la plupart ne récupèreront jamais leur domicile», a expliqué le maire de cette ville de 163.000 habitants avant la catastrophe. 2.653 d'entre eux sont morts et 2.770 portés disparus, selon un bilan provisoire.
Promesses de reconstruction
M. Kan a promis la construction d'un premier lot de 70.000 habitations dans le nord-est, où un total de 150.000 personnes vivent encore dans des centres d'accueil.
Après une période de deuil d'un mois, le gouvernement estime que l'heure est venue de la reconstruction.
Un comité spécial chargé d'organiser les travaux dans le Tohoku doit être mis en place officiellement lundi, jour anniversaire de la catastrophe, et le Premier ministre devrait lors d'une conférence de presse appeler la population à consommer plus pour soutenir la troisième économie mondiale.
Mais la pollution radioactive dégagée par la centrale accidentée de Fukushima risque d'aggraver encore la situation des agriculteurs et des pêcheurs du nord-est.
Plusieurs produits agricoles sont déjà interdits de vente dans les préfectures entourant la centrale de Fukushima Daiichi (N°1) et des tests effectués sur les poissons ont révélé un taux anormal de césium dans une sorte de petite anguille de sable.
Une situation encore précaire à la centrale
Le gouvernement reconnaît que la situation à la centrale reste toujours instable un mois après l'accident, qui aurait pu déboucher sur une catastrophe nucléaire plus grave que celle de Tchernobyl il y a 25 ans.
Le refroidissement des six réacteurs, d'abord avec de l'eau de mer puis de l'eau douce, a permis de stopper le processus de fusion des barres de combustible.
De la fumée blanche continue de s'échapper de quatre réacteurs, les plus gravement endommagés, alors que les travaux de rétablissement de l'électricité et des pompes de refroidissement avancent très lentement, en raison notamment de la présence d'eau fortement radioactive dans les bâtiments.
Plus de 20.000 soldats, 90 avions et 50 navires ont été mobilisés dimanche pour mener une nouvelle opération de recherche de corps le long des côtes alors que près de 15.000 personnes étaient toujours portées disparues. Le nombre de morts confirmés s'élevait dimanche à 12.998, selon la police.
Pour la disparition du nucléaire
A Tokyo, plusieurs milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, ont manifesté dans le calme pour réclamer l'arrêt du nucléaire et le développement des énergies renouvelables. «C'est la première fois que je manifeste. C'est peut-être trop tard pour Fukushima mais il y a d'autres centrales au Japon», a expliqué Yuko Yuge, une femme de 39 ans.
Par ailleurs, le gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara, 78 ans, célèbre pour son franc-parler et ses positions nationalistes, a été réélu dimanche pour un quatrième mandat à la tête d'une des plus grandes métropoles du monde.
M. Ishihara avait choisi d'axer sa campagne sur les économies d'énergie, nécessaires dans la région de Tokyo du fait de la mise hors service des réacteurs de Fukushima, qui alimentaient en partie la capitale.
En le réélisant, les Tokyoïtes ont probablement jugé que cet homme d'expérience était le mieux placé pour faire face à ces défis.
«A partir de maintenant, le Japon va vivre des temps difficiles», a déclaré M. Ishihara, lors d'un discours retransmis à la télévision. «Si Tokyo s'arrêtait, le pays entier s'arrêterait», a-t-il poursuivi, ajoutant: «Tokyo doit avoir des moyens forts face aux catastrophes naturelles».
http://www.20minutes.fr/article/703951/monde-japon-nous-abandonnerons-pas-dit-premier-ministre-sinistres

Seize tempêtes et neuf ouragans attendus cet été

Les ouragans devraient à nouveau être nombreux cet été dans l'océan Atlantique prévoient des météorologues américains. Selon eux, 16 tempêtes donneront naissance à neuf ouragans.   
Des météorologues américains pensent que de nombreux et importants ouragans vont se former cet été dans l'océan Atlantique. Selon eux, le phénomène climatique surnommé La Niña va perdurer jusqu'en avril voire en mai. Considéré comme l'un des "plus puissants du siècle écoulé", il devrait entraîner une saison 2011 aussi active que 2010.
Le météorologue Phil Klotzbach, de l'université du Colorado indique : "Nous pensons que les températures anormalement élevées à la surface de l'Atlantique dans les zones tropicales combinées à des températures neutres à la surface de l'océan Pacifique dans les zones tropicales vont contribuer à une saison active".
Sciences et Avenir rappelle que l'été 2010 s'était avéré être la troisième saison d'ouragans la plus importante en terme d'intensité. Dix-neuf tempêtes tropicales se sont formées et 12 se sont changées en ouragan entre le 1er juin et le 30 novembre. Les zones les plus touchées se trouvaient en Amérique centrale, dans les Caraïbes et en Amérique latine.
http://www.maxisciences.com/temp%eate/seize-tempetes-et-neuf-ouragans-attendus-cet-ete_art13771.html

dimanche 10 avril 2011

Les images de la vague qui a frappé Fukushima



L'opérateur de la centrale japonaise a diffusé samedi une vidéo montrant l'impact du tsunami sur l'installation. A Fukushima-Daiichi, la situation reste « instable » selon le gouvernement nippon.

La vidéo amateur est de qualité moyenne, mais elle reste saisissante. Selon Tokyo Electric Power (Tepco), le propriétaire de la centrale de Fukushima Daiichi, la vague qui a heurté l'installation nucléaire lors du tsunami du 11 mars mesurait 14 à 15 mètres de haut. Soit largement plus que les 5 mètres du mur protégeant la centrale de l'océan pacifique, au bord duquel elle a été construite
La déferlante, causée par un séisme de magnitude 9, avait endommagé quatre des six réacteurs de la centrale. Tous les circuits d'alimentation électrique et de refroidissement étaient tombés en panne, et les barres de combustible s'étaient mises à chauffer et à fusionner, provoquant des explosions qui ont elles-mêmes entraîné des fuites d'eau radioactive. L'arrosage intensif des installations a permis de stopper le processus de fusion, mais les travaux de rétablissement de l'électricité et des pompes de refroidissement avancent très lentement, en raison notamment de la présence d'eau fortement radioactive dans les bâtiments. Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a reconnu vendredi que la situation restait «instable».


Samedi, le groupe japonais Toshiba, l'un des deux fabricants de réacteur nucléaire au Japon, s'est proposé pour démanteler les six réacteurs de la centrale en dix ans, un délai jugé très court. Mais Yukio Edano a déclaré que compte tenu de l'incertitude actuelle, il était difficile de prévoir un calendrier pour l'opération.


Première visite d'un ministre


Lancé lundi, le processus de rejet dans le Pacifique de 11.500 tonnes d'eau faiblement radioactive pour faciliter les réparations dans la centrale devait s'achever ce samedi. Par ailleurs, Tepco a décidé jeudi d'injecter pendant plusieurs jours de l'azote dans le réacteur 1 afin d'empêcher une explosion d'hydrogène. La même opération pourrait être appliquée aux réacteurs 2 et 3.


Pour la première fois depuis le début de la crise, un membre du gouvernement, le ministre japonais de l'Industrie, devait se rendre samedi sur place. Il devrait rencontrer les centaines d'ouvriers et techniciens qui luttent jour et nuit depuis plus de quatre semaines pour éviter une catastrophe nucléaire, qui pourrait être plus grave que Tchernobyl en 1986.


Le bilan, toujours provisoire, du séisme par la Police nationale s'établissait samedi à 12.876 morts confirmés et 14.865 disparus, dont les corps ont probablement été emportés au large par le tsunami. Dans les zones dévastées du nord-est, les sinistrés vont recevoir une première somme de 350.000 yens (2800 euros) pour chaque proche mort ou disparus, ainsi que pour la perte de leur habitation. Ces sommes seront versées par deux fonds de charité. Le gouvernement va mettre en place dès lundi un comité spécial chargé d'organiser la reconstruction dans le Tohoku (nord-est). La fédération patronale japonaise Keidanren a d'ores et déjà proposé que cette région soit classée «zone spéciale» bénéficiant d'une exemption de taxes et d'impôts pour une période de trois ans
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