mardi 29 mars 2011

Pour Greenpeace, Fukushima aussi dangereux que Tchernobyl

Tepco, l'opérateur de la centrale, a aussi reconnu ce lundi matin pour la première fois que de l'eau fortement radioactive s'était échappée et pourrait avoir ruisselé dans la mer
Du plutonium a été détecté dans le sol à cinq endroits de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, dans le nord-est du Japon, a annoncé lundi l'opérateur du site, Tokyo Electric Power (Tepco), cité par l'agence de presse Kyodo.
Ce métal lourd, 1,74 fois plus dense que le plomb, est produit dans le coeur des réacteurs nucléaires. Il s'agit de la transformation d'une partie de l'uranium qui compose le combustible nucléaire.
Un porte-parole de Tepco a néanmoins déclaré que le taux de plutonium retrouvé dans les cinq prélèvements effectués sur le site était équivalent à celui détecté au Japon après des essais nucléaires effectués dans des pays voisins, comme par exemple la Corée du Nord. "Les échantillons ont mis en évidence la présence de plutonium 238, 239 et 240. La faible concentration ne présente pas de danger pour la santé", a-t-il ajouté. "Nous pensons qu'il y a une forte probabilité qu'au moins deux des échantillons aient un lien direct avec l'accident survenu à la centrale", a-t-il dit.
Avant même cette annonce, l'association Greenpeace a annoncé qu'elle classait l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima au niveau 7 sur l'échelle de l'INES, c'est-à-dire l'échelon le plus élevé, celui attribué à la catastrophe de Tchernobyl.
La décision de Greenpeace, établie après le rapport d'un spécialiste en sécurité nucléaire, a été prise alors qu'on apprenait que des fuites radioactives avaient pu atteindre la mer. Les mesures effectuées dimanche montrent notamment un niveau d'iode radioactif 1850 fois supérieur à la normale relevé en mer au large de la centrale. Il s'agit des niveaux les plus alarmants mesurés depuis le début de la catastrophe voici 17 jours.
A l'intérieur de certains bâtiments de la centrale, "une très forte contamination de ... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

Aucun commentaire: