En attendant, les opérations s'intensifient. Les autorités japonaises prévoient de mettre en place un dispositif avec l'armée et les pompiers pour arroser en permanence les réacteurs de la centrale, afin de refroidir le combustible radioactif entreposé. "Au lieu d'arroser par tranches de quelques minutes, nous voudrions mettre en place un dispositif qui permette de déverser de l'eau de façon continue", a expliqué le ministre de la Défense Toshimi Kitazawa.
Depuis jeudi, des hélicoptères et camions-citernes de l'armée sont intervenus pour tenter de remettre de l'eau dans la piscine de désactivation du combustible des réacteurs. Des camions de pompiers de Tokyo ont également commencé dans la nuit de vendredi à samedi à se relayer dans la centrale, au pied du réacteur 3, extrêmement endommagé par une explosion. Mais il se passe encore de longues heures entre deux opérations et les autorités n'ont aucune idée précise de la quantité d'eau qui a pénétré dans les piscines.
Les toits des bâtiments des réacteurs 5 et 6 ont été percés pour éviter des explosions d'hydrogène. Ces réacteurs sont les moins endommagés de la centrale car, contrairement aux réacteurs 1 à 4, leurs systèmes de refroidissement ont pu continuer à fonctionner après le séisme et le tsunami du 11 mars grâce à un générateur diesel.
Les toits des bâtiments des réacteurs 5 et 6 ont été percés pour éviter des explosions d'hydrogène. Ces réacteurs sont les moins endommagés de la centrale car, contrairement aux réacteurs 1 à 4, leurs systèmes de refroidissement ont pu continuer à fonctionner après le séisme et le tsunami du 11 mars grâce à un générateur diesel.
L'électricité a été coupée automatiquement à la centrale au moment de séisme de magnitude 9 qui a frappé le 11 mars le nord-est du Japon. Les dégâts provoqués par le tsunami qui a suivi ont empêché la remise en route de l'alimentation électrique qui permet de refroidir le combustible irradié se trouvant à l'intérieur des réacteurs ainsi que celui entreposé dans des piscines de refroidissement. La panne du système de refroidissement a déjà entraîné d'importants rejets radioactifs dans l'atmosphère, qui pourraient empirer si les pompes n'étaient pas rapidement remises en marche.
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