mardi 11 octobre 2011

Les pesticides seraient responsables de deux tiers des tumeurs des agriculteurs

D'après le rapport du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p) coordonné par l'Anses, les deux tiers des tumeurs observées chez les professionnels des secteurs de l'agriculture seraient dues à une exposition aux pesticides.
Il y a moins d'un mois, les experts révélaient les premiers résultats de l'enquête Agrican lancée en 2005 et qui s'intéresse à la santé et aux causes de décès, notamment par cancer, dans le milieu agricole. Destinée à se poursuivre jusqu'en 2020, celle-ci avait alors suggéré que les agriculteurs français étaient en bien meilleure santé que le reste de la population. Pourtant, c'est un bilan bien différent et préoccupant que révèle aujourd'hui un rapport du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (rnv3p) coordonné par l'Anses.
Ce réseau qui regroupe 32 centres de consultations pathologiques professionnelles en France, a enregistré sur la période 2001 à 2009 précisément 118.852 problèmes de santé et un peu moins de la moitié ont été diagnostiqués en lien possible, probable ou certain avec le travail. Parmi les pathologies signalées se trouvent en première position les maladies respiratoires (24%), suivies des troubles du comportement et mentaux (22%), des maladies de la peau (17%), des maladies ostéo-articulaires (16%) et enfin en cinquième position viennent les tumeurs avec 7,6%.
Mais plus inquiétant encore, sur ce dernier point, les résultats ont révélé que les deux tiers des tumeurs étaient associées à une exposition professionnelle aux pesticides. "Ces éléments nous montrent qu'il y a bien lieu de focaliser notre attention sur certaines expositions comme les pesticides, de certaines populations et la survenue de certaines pathologies comme les cancers", commente ainsi François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, une ONG qui lutte depuis de nombreuses années contre les pesticides.
Cité (...) Lire la suite sur maxisciences.com

Aucun commentaire: