Allemagne - Des primatologues allemands ont annoncé avoir découvert une espèce de gibbon à crête vivant dans les forêts tropicales situées entre le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Ces primates jamais observés jusqu'alors sont reconnaissables grâce à leur chant particulier.
Ces singes font partie des espèces de primates les plus menacées au monde. Comme le souligne Christian Roos, à la tête de l'équipe de chercheurs du Centre allemand de primatologie de Göttingen, "cette découverte est une petite sensation", de grande importance pour la protection des primates.
Ces gibbons à crête, baptisés Nomascus annamensis, ou gibbons du nord à joues beiges, sont identifiables grâce à leurs vocalises très particulières. "Une analyse de la fréquence et du rythme de leurs cris ainsi qu'une recherche génétique montrent qu'il s'agit bien d'une nouvelle espèce" expliquent les primatologues dans un communiqué. Ils estiment que ce chant permet aux gibbons de défendre leur territoire, mais aussi qu'il "pourrait être le précurseur de la musique des êtres humains".
Ces primates vivent dans la canopée de la forêt tropicale, au Vietnam, au Laos, au Cambodge et dans le sud de la Chine. La femelle est de couleur jaune-orangé tandis que les mâles ont une robe noire et portent sur la tête une crête que les chercheurs comparent à une véritable "coiffure punk". Leur découverte porte à sept le nombre d'espèces de gibbons à crête connues.
Aujourd'hui, quatre familles de gibbons sont recensées. Toutes sont menacées de disparition par la chasse illégale et la déforestation. Ces petits primates sont également mangés, utilisés par la médecine traditionnelle ou capturés pour devenir des animaux domestiqueshttp://www.maxisciences.com/gibbon/primates-decouverte-d-039-une-nouvelle-espece-de-gibbon-a-crete_art9331.html
jeudi 30 septembre 2010
mercredi 29 septembre 2010
Biocarburant : décryptage du génome de la Chlorelle, une micro-algue prometteuse
L'analyse du génome complet de la Chlorelle, une micro-algue prometteuse pour la production de biocarburant, a été réalisée par le laboratoire Information Génomique et Structurale du CNRS, à la tête d'une collaboration internationale mêlant laboratoires américains et japonais. La connaissance détaillée du génome de cette algue, également très utilisée comme complément alimentaire, va permettre d'en rationaliser son utilisation industrielle.
Les micro-algues constituent des cibles de choix pour la recherche sur les biocarburants. Au premier plan des sources alternatives de biodiesel, leur culture présente l'avantage incontestable, par rapport aux plantes terrestres oléagineuses, de ne pas entrer en compétition avec les surfaces cultivées nécessaires à l'alimentation humaine. Produire des carburants à partir d'eau, de lumière solaire et de gaz carbonique atmosphérique, apparaît comme une solution miracle qui suscite de nombreux programmes de recherche depuis les années 70.
L'algue Chlorella est particulièrement intéressante pour le développement de biodiesel de seconde génération grâce à sa forte teneur en lipides (elle est composée de seulement 30% de matière sèche). Si plusieurs génomes d'algues vertes ont déjà été séquencés (Chlamydomonas, Micromonas ou Ostreicoccus), celui de Chlorella n'avait jusqu'ici jamais été réalisé. Cette algue est pourtant plus importante économiquement par son utilisation déjà ancienne comme complément alimentaire. Ces nouvelles données génomiques vont permettre de mieux rationaliser l'utilisation de la Chlorelle dans différents processus industriels.
D'une manière inattendue, l'analyse du génome de la Chlorelle a également révélé de nombreux gènes gouvernant la synthèse de protéines de flagelles, ce qui suggère que cette espèce pourrait être dotée d'un cycle sexuel passé jusqu'ici inaperçu. Dernière surprise de taille : la capacité des Chlorelles à synthétiser la chitine aurait été héritée d'un virus, ce dernie... lire la suite de l'article sur Maxiscienceshttp://www.maxisciences.com/biocarburant/biocarburant-decryptage-du-genome-de-la-chlorelle-une-micro-algue-prometteuse_art9294.html
Les micro-algues constituent des cibles de choix pour la recherche sur les biocarburants. Au premier plan des sources alternatives de biodiesel, leur culture présente l'avantage incontestable, par rapport aux plantes terrestres oléagineuses, de ne pas entrer en compétition avec les surfaces cultivées nécessaires à l'alimentation humaine. Produire des carburants à partir d'eau, de lumière solaire et de gaz carbonique atmosphérique, apparaît comme une solution miracle qui suscite de nombreux programmes de recherche depuis les années 70.
L'algue Chlorella est particulièrement intéressante pour le développement de biodiesel de seconde génération grâce à sa forte teneur en lipides (elle est composée de seulement 30% de matière sèche). Si plusieurs génomes d'algues vertes ont déjà été séquencés (Chlamydomonas, Micromonas ou Ostreicoccus), celui de Chlorella n'avait jusqu'ici jamais été réalisé. Cette algue est pourtant plus importante économiquement par son utilisation déjà ancienne comme complément alimentaire. Ces nouvelles données génomiques vont permettre de mieux rationaliser l'utilisation de la Chlorelle dans différents processus industriels.
D'une manière inattendue, l'analyse du génome de la Chlorelle a également révélé de nombreux gènes gouvernant la synthèse de protéines de flagelles, ce qui suggère que cette espèce pourrait être dotée d'un cycle sexuel passé jusqu'ici inaperçu. Dernière surprise de taille : la capacité des Chlorelles à synthétiser la chitine aurait été héritée d'un virus, ce dernie... lire la suite de l'article sur Maxiscienceshttp://www.maxisciences.com/biocarburant/biocarburant-decryptage-du-genome-de-la-chlorelle-une-micro-algue-prometteuse_art9294.html
mardi 28 septembre 2010
Des experts préconisent plus d'études avant la commercialisation du saumon OGM
Le feu vert pour commercialiser du saumon transgénique n'est pas encore donné. Un comité d'experts indépendants a recommandé, lundi, à l'autorité américaine de réglementation des médicaments et des aliments (FDA) de procéder à davantage d'analyses avant d'autoriser la mise sur le marché d'un saumon qui serait le premier animal OGM à garnir les assiettes des Américains
Tout en reconnaissant généralement que ce saumon modifié génétiquement, grossissant deux fois plus vite, paraît sans danger pour la consommation humaine, ces experts ont néanmoins jugé souhaitable de procéder à plus d'études avant de le commercialiser. 'Nous adressons un message disant que davantage d'études sont nécessaires', a notamment résumé le docteur vétérinaire David Senior, de l'Université de Louisiane, président du comité de quatorze experts consulté par la FDA. 'Le comité n'a pas dit à la FDA d'approuver ou de refuser la mise sur le marché mais qu'ils avaient de nombreuses réserves quant aux études présentées', a précisé Jaydee Hanson, du Center for Food Safety, groupe de défense des consommateurs selon qui cela va probablement retarder le feu vert pour la commercialisation.
Le comité n'a pas voté, mais des membres ont jugé certaines données 'insuffisantes' pour déterminer avec une certitude suffisante l'innocuité de ce saumon OGM proposé par la société américaine AquaBounty Technologies. La FDA n'est pas tenue de suivre les recommandations de ces comités consultatifs mais en tient compte généralement. Basé sur le dossier remis par AquaBounty, les experts internes de la Food and Drug Administration ont déjà effectué leur évaluation des mérites et risques de ce saumon, et conclu début septembre qu'il était sans danger pour la consommation humaine et l'environnement.
Ces saumons peuvent atteindre une taille adulte entre 16 et 18 mois, contre 30 mois pour les saumons de l'Atlantique d'élevage grâce à un gène produisant une hormone de croissance importé du saumon quinnat du Pacifique. Selon AquaBounty, il faudra deux à trois ans après l'autorisation de la FDA pour que ces saumons OGM arrivent dans les supermarchés. Mais une coalition regroupant 31 organisations de défense des consommateurs et de l'environnement entend s'y opposer.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/21/saumon-ogm-des-experts-preconisent-plus-d-etudes-avant-sa-commercialisation_1413803_3244.html#xtor=AL-32280184
Tout en reconnaissant généralement que ce saumon modifié génétiquement, grossissant deux fois plus vite, paraît sans danger pour la consommation humaine, ces experts ont néanmoins jugé souhaitable de procéder à plus d'études avant de le commercialiser. 'Nous adressons un message disant que davantage d'études sont nécessaires', a notamment résumé le docteur vétérinaire David Senior, de l'Université de Louisiane, président du comité de quatorze experts consulté par la FDA. 'Le comité n'a pas dit à la FDA d'approuver ou de refuser la mise sur le marché mais qu'ils avaient de nombreuses réserves quant aux études présentées', a précisé Jaydee Hanson, du Center for Food Safety, groupe de défense des consommateurs selon qui cela va probablement retarder le feu vert pour la commercialisation.
Le comité n'a pas voté, mais des membres ont jugé certaines données 'insuffisantes' pour déterminer avec une certitude suffisante l'innocuité de ce saumon OGM proposé par la société américaine AquaBounty Technologies. La FDA n'est pas tenue de suivre les recommandations de ces comités consultatifs mais en tient compte généralement. Basé sur le dossier remis par AquaBounty, les experts internes de la Food and Drug Administration ont déjà effectué leur évaluation des mérites et risques de ce saumon, et conclu début septembre qu'il était sans danger pour la consommation humaine et l'environnement.
Ces saumons peuvent atteindre une taille adulte entre 16 et 18 mois, contre 30 mois pour les saumons de l'Atlantique d'élevage grâce à un gène produisant une hormone de croissance importé du saumon quinnat du Pacifique. Selon AquaBounty, il faudra deux à trois ans après l'autorisation de la FDA pour que ces saumons OGM arrivent dans les supermarchés. Mais une coalition regroupant 31 organisations de défense des consommateurs et de l'environnement entend s'y opposer.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/21/saumon-ogm-des-experts-preconisent-plus-d-etudes-avant-sa-commercialisation_1413803_3244.html#xtor=AL-32280184
lundi 27 septembre 2010
Maison green: ma literie écologique!
Votre bébé a son matelas bio, et votre enfant son Quilts en coton bio. Et vous ? Etes-vous passés à la literie écologique ? Délaissez les polyuréthanes, mousses expansées dérivées de pétrole et bourrées de COV, et faites place au latex naturel, au coton bio et à la soie !
Nous passons près du tiers de notre vie à dormir : une bonne raison pour ne pas fermer les yeux sur les composants de notre literie. De quoi sont fait nos matelas, draps, couettes, oreillers, housses de couettes et taies d'oreillers? Malheureusement, la plupart du temps, nous dormons sur des dérivés de pétrole ou du latex synthétique, dispensateurs de COVs et loin d'être eco-friendly! Heureusement les alternatives literie écologique existent! Matelas en latex naturel, couette de soie, draps, housses de couettes et taies d'oreillers en coton bio, nous aident désormais à passer une douce nuit en préservant notre santé et celle de la planète.
Le matelas en latex 100 % naturel
Les matelas en latex ordinaires sont généralement constitués de latex synthétique polluant. Préférez-lui le latex naturel, issu de la sève de l'hévéa. Cette sève possède des propriétés de souplesse, d'élasticité et d'indéformabilité qui la rendent idéale pour assurer un vrai confort pendant le sommeil. Pour ne pas vous trompez, prenez garde aux étiquettes des matelas 110% latex : elles peuvent s'avérer trompeuses pour le consommateur qui s'attend à du latex naturel. Celui-ci peut n'être présent qu'à 80%, être mélangé avec du latex synthétique et des produits chimiques, ou bien n'être constitué que de latex synthétique.
Enfin toujours côté matelas, si vous êtes un adepte des matelas en mousse expansée bourrée de COV, quoi de mieux que la balle d'épeautre enrobée de coton bio pour les remplacer ? Vous en trouverez chez Shantila.
La couette en soie
Petite bonheur de la vie bio, la couette en soie : c'est le must de la literie écolo ! Exit les couettes en fils synthétiques. Et bonjour la nature avec la soie. Préférez les couettes garnie de "coiffes de soie" au lieu de bourrette ou doupion, de meilleure qualité chez Couette et Nature. Et si vous êtes vegan dans l'âme ou amoureux des animaux, tentez de trouver votre couette en soie non violente ! La soie non violente préserve la vie des vers qui produisent le précieux fil.
Petit bémol, la couette en soie est un produit de luxe, qui ne convient pas à toutes les bourses. Il vous faudra compter environ entre 250 et 400 € pour vous procurer une couette en soie, selon l'usage que vous souhaitez en faire. Mais la douceur en vaudra sûrement la chandelle.
Housses de couettes, taies, draps en coton bio !
La plupart de nos draps, housses de couettes, taies d'oreillers sont en coton, une fibre naturelle issue d'une fleur cultivée de manière encore extrêmement polluante aujourd'hui. Une bonne raison de passer au... coton ? Oui, mais bio cette fois ! On aime les draps, housses de couettes, taies de satin de coton bio, flanelle ou encore popeline de coton bio. Polymorphe le coton s'adapte bien à tous vos désirs nocturnes, d'ultra-doux et luxueux à simplement pratiques. Pour une nuit de rêve, semblable aux précédentes, mais en plus écolo...
http://www.greenzer.fr/literie-ecologique-3097
Nous passons près du tiers de notre vie à dormir : une bonne raison pour ne pas fermer les yeux sur les composants de notre literie. De quoi sont fait nos matelas, draps, couettes, oreillers, housses de couettes et taies d'oreillers? Malheureusement, la plupart du temps, nous dormons sur des dérivés de pétrole ou du latex synthétique, dispensateurs de COVs et loin d'être eco-friendly! Heureusement les alternatives literie écologique existent! Matelas en latex naturel, couette de soie, draps, housses de couettes et taies d'oreillers en coton bio, nous aident désormais à passer une douce nuit en préservant notre santé et celle de la planète.
Le matelas en latex 100 % naturel
Les matelas en latex ordinaires sont généralement constitués de latex synthétique polluant. Préférez-lui le latex naturel, issu de la sève de l'hévéa. Cette sève possède des propriétés de souplesse, d'élasticité et d'indéformabilité qui la rendent idéale pour assurer un vrai confort pendant le sommeil. Pour ne pas vous trompez, prenez garde aux étiquettes des matelas 110% latex : elles peuvent s'avérer trompeuses pour le consommateur qui s'attend à du latex naturel. Celui-ci peut n'être présent qu'à 80%, être mélangé avec du latex synthétique et des produits chimiques, ou bien n'être constitué que de latex synthétique.
Enfin toujours côté matelas, si vous êtes un adepte des matelas en mousse expansée bourrée de COV, quoi de mieux que la balle d'épeautre enrobée de coton bio pour les remplacer ? Vous en trouverez chez Shantila.
La couette en soie
Petite bonheur de la vie bio, la couette en soie : c'est le must de la literie écolo ! Exit les couettes en fils synthétiques. Et bonjour la nature avec la soie. Préférez les couettes garnie de "coiffes de soie" au lieu de bourrette ou doupion, de meilleure qualité chez Couette et Nature. Et si vous êtes vegan dans l'âme ou amoureux des animaux, tentez de trouver votre couette en soie non violente ! La soie non violente préserve la vie des vers qui produisent le précieux fil.
Petit bémol, la couette en soie est un produit de luxe, qui ne convient pas à toutes les bourses. Il vous faudra compter environ entre 250 et 400 € pour vous procurer une couette en soie, selon l'usage que vous souhaitez en faire. Mais la douceur en vaudra sûrement la chandelle.
Housses de couettes, taies, draps en coton bio !
La plupart de nos draps, housses de couettes, taies d'oreillers sont en coton, une fibre naturelle issue d'une fleur cultivée de manière encore extrêmement polluante aujourd'hui. Une bonne raison de passer au... coton ? Oui, mais bio cette fois ! On aime les draps, housses de couettes, taies de satin de coton bio, flanelle ou encore popeline de coton bio. Polymorphe le coton s'adapte bien à tous vos désirs nocturnes, d'ultra-doux et luxueux à simplement pratiques. Pour une nuit de rêve, semblable aux précédentes, mais en plus écolo...
http://www.greenzer.fr/literie-ecologique-3097
dimanche 26 septembre 2010
Recyclage : la région PACA est la plus mauvaise élève
L'organisme Eco-Emballages a publié son dernier rapport quant au recyclage des déchets dans les différentes régions de France. La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, qui accuse un important retard, est ainsi invitée à fournir plus d'efforts
Si le recyclage des déchets a progressé en 2009 en PACA, la région accuse un important retard par rapport à la moyenne nationale. 153.000 tonnes d'emballages ménagers ont été recyclées, un chiffre qui a augmenté de 3,5% par rapport à 2008. Toutefois, cette collecte représente 32 kilos de déchets recyclés par habitant, contre une moyenne de 46 kilos en France.
Au sein même de la région, certains départements se révèlent pourtant de très bon élèves. C'est notamment le cas des Hautes-Alpes avec 50,5 kilos par personne, quand les Bouches-du-Rhône peinent à recycler 20,6 kilos d'emballages par habitant.
"On est en retard et on a un gros travail à faire pour améliorer nos performances" a déclaré lors d'une conférence de presse Vincent Ochier, responsable d'Eco-Emballages dans le sud-est de la France. Il a par ailleurs précisé que le pourcentage d'emballages triés et recyclés s'élevaient à 63% seulement en PACA, quand l'objectif fixé par le Grenelle de l'Environnement est de 75% à l'horizon 2012.
Pour Vincent Ochier, ce retard est en grande partie imputable aux habitants de PACA qui ne trient pas suffisamment leurs déchets. "Il n'y a rien de pire que cette idée, actuellement répandue dans les Bouches-du-Rhône, que cela ne sert à rien de trier car tout finit au même endroit" a-t-il déploré.
Il y a un an environ, le renouvellement d'un marché public au sein de la communauté urbaine de Marseille a créé d'importants dysfonctionnements au sein de la filière. Une partie des déchets issus de la collecte sélective avait en effet achevé sa route dans une décharge classique au lieu de rejoindre des centres de tri. "Il est clair que le problème rencontré par la communauté urbaine de Marseille ne nous a pas fait du bien", estime M. O... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/recyclage/recyclage-la-region-paca-est-la-plus-mauvaise-eleve_art9201.html
Si le recyclage des déchets a progressé en 2009 en PACA, la région accuse un important retard par rapport à la moyenne nationale. 153.000 tonnes d'emballages ménagers ont été recyclées, un chiffre qui a augmenté de 3,5% par rapport à 2008. Toutefois, cette collecte représente 32 kilos de déchets recyclés par habitant, contre une moyenne de 46 kilos en France.
Au sein même de la région, certains départements se révèlent pourtant de très bon élèves. C'est notamment le cas des Hautes-Alpes avec 50,5 kilos par personne, quand les Bouches-du-Rhône peinent à recycler 20,6 kilos d'emballages par habitant.
"On est en retard et on a un gros travail à faire pour améliorer nos performances" a déclaré lors d'une conférence de presse Vincent Ochier, responsable d'Eco-Emballages dans le sud-est de la France. Il a par ailleurs précisé que le pourcentage d'emballages triés et recyclés s'élevaient à 63% seulement en PACA, quand l'objectif fixé par le Grenelle de l'Environnement est de 75% à l'horizon 2012.
Pour Vincent Ochier, ce retard est en grande partie imputable aux habitants de PACA qui ne trient pas suffisamment leurs déchets. "Il n'y a rien de pire que cette idée, actuellement répandue dans les Bouches-du-Rhône, que cela ne sert à rien de trier car tout finit au même endroit" a-t-il déploré.
Il y a un an environ, le renouvellement d'un marché public au sein de la communauté urbaine de Marseille a créé d'importants dysfonctionnements au sein de la filière. Une partie des déchets issus de la collecte sélective avait en effet achevé sa route dans une décharge classique au lieu de rejoindre des centres de tri. "Il est clair que le problème rencontré par la communauté urbaine de Marseille ne nous a pas fait du bien", estime M. O... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/recyclage/recyclage-la-region-paca-est-la-plus-mauvaise-eleve_art9201.html
samedi 25 septembre 2010
L'Europe spatiale veut se poser sur la Lune en 2018
L'Agence spatiale européenne (ESA) veut accrocher la Lune à son palmarès. Elle a annoncé, jeudi 16 septembre, sa volonté de poser un petit robot à la surface de la Lune, d'ici à 2018. Avant son lancement formel, le projet doit être soumis à la conférence ministérielle de l'agence, prévue pour 2012. Pour un montant de 6,5 millions d'euros, l'ESA a d'ores et déjà confié à l'industriel EADS-Astrium une étude qui doit aboutir à la 'conception détaillée' de l'engin d'exploration.
Sa tâche ne sera pas simple. La région choisie pour l'alunissage est celle du pôle Sud de l'astre, particulièrement tourmentée, parsemée de cratères et de reliefs abrupts. L'ESA justifie ce choix par le fait que cette zone est toujours éclairée par le Soleil - source d'énergie - et est susceptible de receler de la glace - source d'eau. Deux éléments nécessaires à une future installation humaine sur notre satellite.
L'Europe spatiale entend ainsi capitaliser sur le savoir-faire technologique acquis avec le vaisseau automatique de transfert (ATV), le cargo de ravitaillement de la Station spatiale internationale (ISS). Celui-ci est en effet capable d'opérer, sur orbite, des rendez-vous et des accostages automatiques - technologies qui devront être maîtrisées dans le cadre de futurs vols habités. La Lune promet d'être l'enjeu de grandes manoeuvres dans la décennie à venir. La Chine vient de son côté d'annoncer l'envoi de sa deuxième sonde orbitale lunaire d'ici à la fin 2010. Cette mission est annoncée par les autorités chinoises comme le préalable au lancement d'un atterrisseur lunaire en 2013. Le calendrier chinois - ambitieux à l'excès - prévoit l'envoi de taïkonautes sur l'astre sélène en 2020. Deux ans à peine après l'alunissage, toujours hypothétique, du robot européen
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/17/l-europe-spatiale-veut-se-poser-sur-la-lune-en-2018_1412503_3244.html#xtor=AL-32280184
Sa tâche ne sera pas simple. La région choisie pour l'alunissage est celle du pôle Sud de l'astre, particulièrement tourmentée, parsemée de cratères et de reliefs abrupts. L'ESA justifie ce choix par le fait que cette zone est toujours éclairée par le Soleil - source d'énergie - et est susceptible de receler de la glace - source d'eau. Deux éléments nécessaires à une future installation humaine sur notre satellite.
L'Europe spatiale entend ainsi capitaliser sur le savoir-faire technologique acquis avec le vaisseau automatique de transfert (ATV), le cargo de ravitaillement de la Station spatiale internationale (ISS). Celui-ci est en effet capable d'opérer, sur orbite, des rendez-vous et des accostages automatiques - technologies qui devront être maîtrisées dans le cadre de futurs vols habités. La Lune promet d'être l'enjeu de grandes manoeuvres dans la décennie à venir. La Chine vient de son côté d'annoncer l'envoi de sa deuxième sonde orbitale lunaire d'ici à la fin 2010. Cette mission est annoncée par les autorités chinoises comme le préalable au lancement d'un atterrisseur lunaire en 2013. Le calendrier chinois - ambitieux à l'excès - prévoit l'envoi de taïkonautes sur l'astre sélène en 2020. Deux ans à peine après l'alunissage, toujours hypothétique, du robot européen
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/17/l-europe-spatiale-veut-se-poser-sur-la-lune-en-2018_1412503_3244.html#xtor=AL-32280184
vendredi 24 septembre 2010
Herbes mutantes
Les plants de colza transgéniques se répandent bien dans la nature.
Un cri d'alarme lancé par un professeur de biologie de l'université de l'Arkansas, aux Etats-Unis: des plants de colza transgénique échappés des champs où ils étaient cultivés se répandent bel et bien dans la nature! Après avoir prélevé du colza sauvage poussant au bord des routes dans toute la région, Meredith Schafer a constaté que 80% étaient porteurs du gène de résistance à l'herbicide Roundup, transmis par les OGM. Monsanto, le créateur du colza mutant, considère que le phénomène n'est ni étonnant ni inquiétant : 90% du colza planté dans la région est transgénique, arguent les responsables du semencier. Que leurs détracteurs se rassurent.
http://www.lexpress.fr/actualite/indiscrets/herbes-mutantes_920312.html#xtor=AL-447
Un cri d'alarme lancé par un professeur de biologie de l'université de l'Arkansas, aux Etats-Unis: des plants de colza transgénique échappés des champs où ils étaient cultivés se répandent bel et bien dans la nature! Après avoir prélevé du colza sauvage poussant au bord des routes dans toute la région, Meredith Schafer a constaté que 80% étaient porteurs du gène de résistance à l'herbicide Roundup, transmis par les OGM. Monsanto, le créateur du colza mutant, considère que le phénomène n'est ni étonnant ni inquiétant : 90% du colza planté dans la région est transgénique, arguent les responsables du semencier. Que leurs détracteurs se rassurent.
http://www.lexpress.fr/actualite/indiscrets/herbes-mutantes_920312.html#xtor=AL-447
jeudi 23 septembre 2010
Pesticides : un accord signé pour limiter leur utilisation non agricole
Le 3 septembre dernier, une nouvelle mesure du Grenelle environnement a été mise en place : réduire l'usage professionnel des pesticides dans les lieux publics. Un accord cadre a été signé au cabinet de la secrétaire d'État chargée de l'Écologie.
Deux ministères, huit associations, des collectivités territoriales et les principaux acteurs utilisant des pesticides dans le cadre professionnel ont signé cet accord. Ils s'engagent à réduire significativement l'utilisation des herbicides, fongicides et insecticides dans plusieurs zones : espaces verts urbains et péri-urbains, sites industriels, aéroports, routes et voies ferrées, aires de sport et de loisirs, etc.Modalités de l'accordD'une part, les utilisateurs de ces substances recevront des informations complétant leurs connaissances des espèces nuisibles (insectes ravageurs, champignons, mauvaises herbes ou vers parasites). Un dialogue compréhensif avec les professionnels du secteur sera également primordial pour mesurer les effets des produits phytopharmaceutiques sur l'environnement et apporter de nouvelles solutions. D'autre part, une amélioration des aménagements urbains et des habitudes d'entretien sera à envisager pour progressivement diminuer les quantités de pesticides utilisées.
Les pesticides dans les faitsChaque année, plus de 70.000 tonnes de substances actives sont vendues dans l'Hexagone, dont 5% destinés aux zones non agricoles. Ce chiffre classe la France au premier rang européen et quatrième rang mondial du marché de pesticides, derrière les États-Unis, le Brésil et le Japon.Plus de 90% des quantités utilisées s'éloignent de la cible (espèces néfastes), s'accumulant dans les eaux, les sols et finissant dans l'air. En zones urbaines, les polluant organiques persistants s'accumulent dans l'eau, ruissellent sur des surfaces non perméables et polluent ensuite sols et atmosphère, s'accumulant au final dans les graisses avec un impact néfaste sur la santé humaine.
Cet e... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/pesticide/pesticides-un-accord-signe-pour-limiter-leur-utilisation-non-agricole_art9209.html
Deux ministères, huit associations, des collectivités territoriales et les principaux acteurs utilisant des pesticides dans le cadre professionnel ont signé cet accord. Ils s'engagent à réduire significativement l'utilisation des herbicides, fongicides et insecticides dans plusieurs zones : espaces verts urbains et péri-urbains, sites industriels, aéroports, routes et voies ferrées, aires de sport et de loisirs, etc.Modalités de l'accordD'une part, les utilisateurs de ces substances recevront des informations complétant leurs connaissances des espèces nuisibles (insectes ravageurs, champignons, mauvaises herbes ou vers parasites). Un dialogue compréhensif avec les professionnels du secteur sera également primordial pour mesurer les effets des produits phytopharmaceutiques sur l'environnement et apporter de nouvelles solutions. D'autre part, une amélioration des aménagements urbains et des habitudes d'entretien sera à envisager pour progressivement diminuer les quantités de pesticides utilisées.
Les pesticides dans les faitsChaque année, plus de 70.000 tonnes de substances actives sont vendues dans l'Hexagone, dont 5% destinés aux zones non agricoles. Ce chiffre classe la France au premier rang européen et quatrième rang mondial du marché de pesticides, derrière les États-Unis, le Brésil et le Japon.Plus de 90% des quantités utilisées s'éloignent de la cible (espèces néfastes), s'accumulant dans les eaux, les sols et finissant dans l'air. En zones urbaines, les polluant organiques persistants s'accumulent dans l'eau, ruissellent sur des surfaces non perméables et polluent ensuite sols et atmosphère, s'accumulant au final dans les graisses avec un impact néfaste sur la santé humaine.
Cet e... lire la suite de l'article sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/pesticide/pesticides-un-accord-signe-pour-limiter-leur-utilisation-non-agricole_art9209.html
mercredi 22 septembre 2010
Recyclage des emballages : conflit entre élus locaux et industriels
Les élus locaux ont boycotté mardi 14 septembre une réunion d'Eco-Emballages, l'organisme agréé par l'État pour gérer la contribution financière des entreprises au recyclage. Motif : l'enveloppe proposée par cet organisme ne respecte pas les promesses du Grenelle de l'environnement
La réunion d'agrément d'Eco-Emballages visant à définir sa feuille de route pour 2011-2016 a été boudée mardi par les élus locaux censés y participer. Ces derniers estiment que les 640 millions d'euros proposés par cet organisme qui associe les pouvoirs publics et les entreprises génératrices de déchets d'emballage ne sont pas à la hauteur des coûts de recyclage, qu'ils devraient pourtant assumer à 80%.Nicolas Garnier, responsable de l'Amorce (Association des collectivités territoriales et des professionnels pour les déchets, l'énergie et les réseaux de chaleur), estime que cette participation insuffisante des entreprises risque de retomber sur les administrés : une hausse des impôts locaux permettrait en effet aux collectivités locales de financer l'amélioration du traitement des déchets (par le biais de la TGAP, taxe générale sur les activités polluantes).Les élus, représentés par l'association Amorce, refusent une telle sur-sollicitation du contribuable qui, selon eux, paierait 1,37 fois le coût du recyclage par le prix d'achat du produit, sur lequel les entreprises répercutent leur contribution au dispositif Eco-Emballages, puis via le financement de la TGAP.L'objectif fixé par le Grenelle de l'environnement était que 75% des déchets d'emballage ménagers soient recyclés d'ici à 2012.
http://www.maxisciences.com/recyclage/recyclage-des-emballages-conflit-entre-elus-locaux-et-industriels_art9191.html
La réunion d'agrément d'Eco-Emballages visant à définir sa feuille de route pour 2011-2016 a été boudée mardi par les élus locaux censés y participer. Ces derniers estiment que les 640 millions d'euros proposés par cet organisme qui associe les pouvoirs publics et les entreprises génératrices de déchets d'emballage ne sont pas à la hauteur des coûts de recyclage, qu'ils devraient pourtant assumer à 80%.Nicolas Garnier, responsable de l'Amorce (Association des collectivités territoriales et des professionnels pour les déchets, l'énergie et les réseaux de chaleur), estime que cette participation insuffisante des entreprises risque de retomber sur les administrés : une hausse des impôts locaux permettrait en effet aux collectivités locales de financer l'amélioration du traitement des déchets (par le biais de la TGAP, taxe générale sur les activités polluantes).Les élus, représentés par l'association Amorce, refusent une telle sur-sollicitation du contribuable qui, selon eux, paierait 1,37 fois le coût du recyclage par le prix d'achat du produit, sur lequel les entreprises répercutent leur contribution au dispositif Eco-Emballages, puis via le financement de la TGAP.L'objectif fixé par le Grenelle de l'environnement était que 75% des déchets d'emballage ménagers soient recyclés d'ici à 2012.
http://www.maxisciences.com/recyclage/recyclage-des-emballages-conflit-entre-elus-locaux-et-industriels_art9191.html
mardi 21 septembre 2010
Gaz à effet de serre : les émissions européennes ont chuté de 7% avec la crise
Europe - Selon un récent rapport de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), la crise économique aurait engendré une chute de près de 7% des émissions de gaz à effet de serre en 2009, au sein de l'Union européenne. L'UE s'approche ainsi de l'objectif qu'elle s'est fixé pour 2020
"Sur la base de ces estimations, les émissions des 27 membres de l'UE sont inférieures de 17,3% à leur niveau de 1990 et donc très proches de l'objectif de l'Union de réduire ses émissions de 20% d'ici 2020", souligne l'AEE dans un communiqué.C'est la diminution de la consommation de charbon qui est en majeure partie responsable de cette chute des émissions polluantes. Cette consommation a en effet baissé de 12,7% en 2009 par rapport à 2008, tandis que toutes énergies fossiles confondues (charbon, pétrole, gaz naturel), c'est une chute de 5,5% qui a été enregistrée.L'AEE note donc qu'une reprise de l'activité économique en 2010 pourrait "provoquer des émissions plus élevées en 2010 en comparaison à 2009, ou au moins une réduction moins rapide".Formée en 2004, l'Union européenne à 27 n'a pas d'objectif de réduction des émissions de CO2 dans le cadre du protocole de Kyoto. Ce dernier a été signé lorsque l'UE ne comptait encore que quinze membres. Toutefois, les États membres se sont engagés suite au sommet de Copenhague à réduire leurs émissions de 20% d'ici 2020, et ce par rapport à 1990.
http://www.maxisciences.com/pollution/gaz-a-effet-de-serre-les-emissions-europeennes-ont-chute-de-7-avec-la-crise_art9161.html
"Sur la base de ces estimations, les émissions des 27 membres de l'UE sont inférieures de 17,3% à leur niveau de 1990 et donc très proches de l'objectif de l'Union de réduire ses émissions de 20% d'ici 2020", souligne l'AEE dans un communiqué.C'est la diminution de la consommation de charbon qui est en majeure partie responsable de cette chute des émissions polluantes. Cette consommation a en effet baissé de 12,7% en 2009 par rapport à 2008, tandis que toutes énergies fossiles confondues (charbon, pétrole, gaz naturel), c'est une chute de 5,5% qui a été enregistrée.L'AEE note donc qu'une reprise de l'activité économique en 2010 pourrait "provoquer des émissions plus élevées en 2010 en comparaison à 2009, ou au moins une réduction moins rapide".Formée en 2004, l'Union européenne à 27 n'a pas d'objectif de réduction des émissions de CO2 dans le cadre du protocole de Kyoto. Ce dernier a été signé lorsque l'UE ne comptait encore que quinze membres. Toutefois, les États membres se sont engagés suite au sommet de Copenhague à réduire leurs émissions de 20% d'ici 2020, et ce par rapport à 1990.
http://www.maxisciences.com/pollution/gaz-a-effet-de-serre-les-emissions-europeennes-ont-chute-de-7-avec-la-crise_art9161.html
lundi 20 septembre 2010
Astronomie : découverte d'un trou noir d’un nouveau genre à 300 millions d’années-lumière de la Terre
Rapportée récemment dans The Astrophysical Journal, une étude menée par des chercheurs du département de physique et d'astronomie de Leicester (Royaume-Uni) prouve l'existence d'un trou noir de masse intermédiaire associé à une source intense de rayons X, au sein d'une lointaine galaxie.
Le défi, pour le Dr Klaas Wiersema et son équipe du département d'astronomie de Leicester, a consisté à distinguer avec précision les lumières confondues émises par trois objets célestes : ESO 243-49, une lointaine et très lumineuse galaxie, HLX-1, objet que les astronomes appellent une source X ultra-lumineuse et enfin, une faible et mystérieuse source (optique, celle-là) située à proximité de la précédente.Grâce au Very Large Telescope de l'Observatoire européen (ESO) situé au Chili, ils ont obtenu un spectre en longueurs d'ondes optiques à partir des rayons X de la source ultra-lumineuse, y découvrant notamment la signature d'atomes d'hydrogène. Leurs calculs et conclusions indiquent que HLX-1 est plus lumineuse que toutes les sources X ultra-lumineuses connues à ce jour. Elle est bien située près du coeur de la galaxie ESO 243-49, à 300 millions d'années lumière de nous et surtout, elle héberge un trou noir de masse intermédiaire. Ces résultats prouvent l'existence - jusqu'à présent supposée - de ce type d'objets célestes, d'une masse située entre cent fois et plusieurs centaines de milliers de fois celle de notre Soleil.
http://www.maxisciences.com/hlx1/astronomie-decouverte-d-039-un-trou-noir-d-un-nouveau-genre-a-300-millions-d-annees-lumiere-de-la-terre_art9142.html
Le défi, pour le Dr Klaas Wiersema et son équipe du département d'astronomie de Leicester, a consisté à distinguer avec précision les lumières confondues émises par trois objets célestes : ESO 243-49, une lointaine et très lumineuse galaxie, HLX-1, objet que les astronomes appellent une source X ultra-lumineuse et enfin, une faible et mystérieuse source (optique, celle-là) située à proximité de la précédente.Grâce au Very Large Telescope de l'Observatoire européen (ESO) situé au Chili, ils ont obtenu un spectre en longueurs d'ondes optiques à partir des rayons X de la source ultra-lumineuse, y découvrant notamment la signature d'atomes d'hydrogène. Leurs calculs et conclusions indiquent que HLX-1 est plus lumineuse que toutes les sources X ultra-lumineuses connues à ce jour. Elle est bien située près du coeur de la galaxie ESO 243-49, à 300 millions d'années lumière de nous et surtout, elle héberge un trou noir de masse intermédiaire. Ces résultats prouvent l'existence - jusqu'à présent supposée - de ce type d'objets célestes, d'une masse située entre cent fois et plusieurs centaines de milliers de fois celle de notre Soleil.
http://www.maxisciences.com/hlx1/astronomie-decouverte-d-039-un-trou-noir-d-un-nouveau-genre-a-300-millions-d-annees-lumiere-de-la-terre_art9142.html
dimanche 19 septembre 2010
Recycler les métaux rares grâce à des bactéries, c'est possible
Une étude britannique révèle que Desulfovibrio desulfuricans, une bactérie très répandue dans le sol, est capable de recycler le palladium, un métal rare notamment présent dans les pots catalytiques des voitures et les déchets industriels.
Le palladium appartient aux métaux du groupe platine, dont les prix ont flambé en raison de leur rareté. Peu de pays en sont exportateurs, la Russie et l'Afrique du Sud étant les plus présents sur le marché. Or, la demande a souvent excédé l'offre au cours des dernières années.
Pouvoir recycler le palladium est donc particulièrement intéressant afin d'en assurer la disponibilité dans l'avenir, souligne le Dr Kevin Deplanche de l'École des biosciences de l'université de Birmingham. Il est le principal auteur de cette étude publiée dans la revue Microbiology, qui explique le procédé de chimie verte permettant à D. desulfuricans de "réduire" le palladium pour le transformer en nanoparticules s'agglutinant à la surface de cette bactérie.
Ces minuscules particules conservent le pouvoir catalytique du palladium, et constituent selon les chercheurs "un excellent catalyseur pour le traitement de polluants persistants, comme le chrome utilisé par l'industrie de la peinture". Les nanoparticules de palladium sont d'autant plus intéressantes qu'elles pourraient également servir à produire de "l'électricité propre à partir de l'hydrogène" dans une pile à combustible, souligne le Dr Deplanche.
Et le chercheur britannique de préciser : "Notre objectif final est de développer un procédé qui permette de convertir les déchets métalliques en catalyseurs de haute valeur destinés à la chimie verte et à la production d'énergie propre".
http://www.maxisciences.com/environnement
Le palladium appartient aux métaux du groupe platine, dont les prix ont flambé en raison de leur rareté. Peu de pays en sont exportateurs, la Russie et l'Afrique du Sud étant les plus présents sur le marché. Or, la demande a souvent excédé l'offre au cours des dernières années.
Pouvoir recycler le palladium est donc particulièrement intéressant afin d'en assurer la disponibilité dans l'avenir, souligne le Dr Kevin Deplanche de l'École des biosciences de l'université de Birmingham. Il est le principal auteur de cette étude publiée dans la revue Microbiology, qui explique le procédé de chimie verte permettant à D. desulfuricans de "réduire" le palladium pour le transformer en nanoparticules s'agglutinant à la surface de cette bactérie.
Ces minuscules particules conservent le pouvoir catalytique du palladium, et constituent selon les chercheurs "un excellent catalyseur pour le traitement de polluants persistants, comme le chrome utilisé par l'industrie de la peinture". Les nanoparticules de palladium sont d'autant plus intéressantes qu'elles pourraient également servir à produire de "l'électricité propre à partir de l'hydrogène" dans une pile à combustible, souligne le Dr Deplanche.
Et le chercheur britannique de préciser : "Notre objectif final est de développer un procédé qui permette de convertir les déchets métalliques en catalyseurs de haute valeur destinés à la chimie verte et à la production d'énergie propre".
http://www.maxisciences.com/environnement
samedi 18 septembre 2010
Espèces menacées : l'hécatombe du zoo de Kiev
Depuis la fin du mois d'avril, la mort s'est invitée au zoo de Kiev, capitale de l'Ukraine. En septembre, ce sont trois manchots et un chimpanzé qui ont perdu la vie, a indiqué l'établissement après une série de décès suspects.
Le service de presse du zoo a annoncé il y a quelques jours la mort de trois manchots de Humboldt, espèce considérée comme vulnérable dans le milieu naturel, où elle est une victime collatérale de la surpêche. C'est une mycose chronique de l'appareil respiratoire des animaux qui aurait causé leur mort.
A ces décès vient s'ajouter celui d'un chimpanzé, Jonny, mort le 1er septembre "à la suite d'une insuffisance rénale chronique" accompagnée d'une "dystrophie congénitale du coeur, du foie et des reins" a expliqué le zoo. Ce primate avait récemment été offert à l'Ukraine par un zoo européen.Morts inexpliquées en série
Depuis le mois d'avril dernier, c'est une véritable hécatombe qui semble s'être abattue sur le zoo de Kiev. Avant les manchots et le chimpanzé, c'est l'unique éléphant du parc qui est mort, comme une chamelle blanche et une femelle bison. L'administration de l'établissement avait alors tenté d'expliquer ces décès par un possible empoisonnement organisé par d'anciens collaborateurs. Mais alors que certains accusent la direction du zoo de mauvais traitement envers les animaux, le parquet de Kiev a déclaré n'avoir rien constaté de suspect, après avoir mené l'enquête dans le parc.
http://www.maxisciences.com/zoo/especes-menacees-l-039-hecatombe-du-zoo-de-kiev_art9124.html
Le service de presse du zoo a annoncé il y a quelques jours la mort de trois manchots de Humboldt, espèce considérée comme vulnérable dans le milieu naturel, où elle est une victime collatérale de la surpêche. C'est une mycose chronique de l'appareil respiratoire des animaux qui aurait causé leur mort.
A ces décès vient s'ajouter celui d'un chimpanzé, Jonny, mort le 1er septembre "à la suite d'une insuffisance rénale chronique" accompagnée d'une "dystrophie congénitale du coeur, du foie et des reins" a expliqué le zoo. Ce primate avait récemment été offert à l'Ukraine par un zoo européen.Morts inexpliquées en série
Depuis le mois d'avril dernier, c'est une véritable hécatombe qui semble s'être abattue sur le zoo de Kiev. Avant les manchots et le chimpanzé, c'est l'unique éléphant du parc qui est mort, comme une chamelle blanche et une femelle bison. L'administration de l'établissement avait alors tenté d'expliquer ces décès par un possible empoisonnement organisé par d'anciens collaborateurs. Mais alors que certains accusent la direction du zoo de mauvais traitement envers les animaux, le parquet de Kiev a déclaré n'avoir rien constaté de suspect, après avoir mené l'enquête dans le parc.
http://www.maxisciences.com/zoo/especes-menacees-l-039-hecatombe-du-zoo-de-kiev_art9124.html
vendredi 17 septembre 2010
Médaille d'or du CNRS : les pièges à CO2 de Gérard Férey récompensés
Le CNRS a récompensé jeudi 9 septembre un chimiste de 69 ans, inventeur de nouveaux matériaux permettant de stocker de l'hydrogène, du CO2 ou des substances thérapeutiques. Des applications industrielles et médicales dérivées pourraient bientôt voir le jour.
Stocker de l'hydrogène pour des piles à combustible, piéger du CO2 pour le transformer en méthanol utilisé dans divers processus industriels, confiner des nanoparticules de médicaments chimiothérapiques pour 5 à 15 jours de diffusion lente dans l'organisme... Voilà quelques applications possibles des nouveaux matériaux poreux inventés par Gérard Férey, chimiste et directeur de l'Institut Lavoisier à l'université de Versailles. Des travaux qui viennent de lui valoir la médaille d'or du Centre nationale de la recherche scientifique, une prestigieuse distinction française décernée dans le domaine des sciences.Travaillant depuis 1996 sur des matériaux poreux mi-minéraux, mi-organiques, ce chercheur qui a débuté tout en bas de l'échelle a fait breveter il y a deux ans son "MIL-101". Un seul litre de ce matériau peut stocker, comprimé dans les micropores de 3,5 nanomètres qui le composent, l'équivalent de 400 litres de CO2 avant compression. Le procédé pourrait être exploité industriellement. Dans le domaine médical, il pourrait être utilisé dans les cas de leucémie des enfants, de cancer du sein ou de sida, pour diffuser au compte-gouttes dans l'organisme certains médicaments. M. Férey souligne cependant que, dans ce dernier domaine, de longues recherches et de nombreux essais seront encore nécessaires.
Donnez votre avis, de´couvrez les photos et toute l'actualité sciences et environnement sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/g%e9rard-f%e9rey/medaille-d-039-or-du-cnrs-les-pieges-a-co2-de-gerard-ferey-recompenses_art9135.html
Stocker de l'hydrogène pour des piles à combustible, piéger du CO2 pour le transformer en méthanol utilisé dans divers processus industriels, confiner des nanoparticules de médicaments chimiothérapiques pour 5 à 15 jours de diffusion lente dans l'organisme... Voilà quelques applications possibles des nouveaux matériaux poreux inventés par Gérard Férey, chimiste et directeur de l'Institut Lavoisier à l'université de Versailles. Des travaux qui viennent de lui valoir la médaille d'or du Centre nationale de la recherche scientifique, une prestigieuse distinction française décernée dans le domaine des sciences.Travaillant depuis 1996 sur des matériaux poreux mi-minéraux, mi-organiques, ce chercheur qui a débuté tout en bas de l'échelle a fait breveter il y a deux ans son "MIL-101". Un seul litre de ce matériau peut stocker, comprimé dans les micropores de 3,5 nanomètres qui le composent, l'équivalent de 400 litres de CO2 avant compression. Le procédé pourrait être exploité industriellement. Dans le domaine médical, il pourrait être utilisé dans les cas de leucémie des enfants, de cancer du sein ou de sida, pour diffuser au compte-gouttes dans l'organisme certains médicaments. M. Férey souligne cependant que, dans ce dernier domaine, de longues recherches et de nombreux essais seront encore nécessaires.
Donnez votre avis, de´couvrez les photos et toute l'actualité sciences et environnement sur Maxisciences
http://www.maxisciences.com/g%e9rard-f%e9rey/medaille-d-039-or-du-cnrs-les-pieges-a-co2-de-gerard-ferey-recompenses_art9135.html
jeudi 16 septembre 2010
«Il y a de nouvelles menaces de rupture dans la poche»
Périlleux et inédit, le chantier de pompage qui se déroule à 3 200 mètres d'altitude dans le massif du Mont-Blanc affronte les zones d'incertitudes inhérentes à une situation exceptionnelle : une gigantesque poche d'eau de 65 000 m3 emprisonnée sous le glacier de Tête-Rousse, qui menace de rompre et d'inonder la vallée de Saint-Gervais (Haute-Savoie). Depuis le 23 août, sous la houlette des services de Restauration des terrains de montagne (RTM), la vidange a commencé (Libération du 26 août). Schématiquement, on procède d'abord à un forage de la glace, grâce à l'injection d'eau chauffée à 18O°C et sous pression, puis à l'installation de pompes et de tuyaux qui aspireront et rejetteront l'eau dans des combes voisines. Lire la suite l'article
Mardi, alors qu'une deuxième pompe était entrée en action et que 6 500 m3 avaient été vidangés, les travaux ont été suspendus. Les chercheurs du labo de glaciologie du CNRS à Grenoble voulaient évaluer le risque d'effondrement. Hier, ils ont présenté au maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, et à la préfecture de Haute-Savoie, leur rapport qui conclut à un «risque faible mais pas nul». Ils préconisent d'achever la vidange au plus vite. Christian Vincent, glaciologue et «découvreur de la cavité», explique pourquoi l'entrée dans cette phase de risque est inévitable.
Avant le début des travaux, vous parliez de «cocotte-minute». La pression a-t-elle diminué ?
Oui, l'effet du pompage a été positif : le niveau d'eau a baissé de 30 mètres et la pression de 3 bars. Même si seuls 6 500 m3 ont été pompés sur un total estimé de 65000 m3. Nous avons buté plusieurs fois sur des cailloux. Cela oblige à se déplacer et à refaire un forage, c'est long.
Qu'avez-vous appris ?
Pour explorer la cavité, nous avons descendu un sonar. C'est une cavité de 24 500 m3 pas du tout sphérique, avec une géométrie compliquée, très étendue dans le sens latéral... lire la suite de l'article sur Libération.fr
http://www.liberation.fr/terre/01012289271-il-y-a-de-nouvelles-menaces-de-rupture-dans-la-poche
Mardi, alors qu'une deuxième pompe était entrée en action et que 6 500 m3 avaient été vidangés, les travaux ont été suspendus. Les chercheurs du labo de glaciologie du CNRS à Grenoble voulaient évaluer le risque d'effondrement. Hier, ils ont présenté au maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, et à la préfecture de Haute-Savoie, leur rapport qui conclut à un «risque faible mais pas nul». Ils préconisent d'achever la vidange au plus vite. Christian Vincent, glaciologue et «découvreur de la cavité», explique pourquoi l'entrée dans cette phase de risque est inévitable.
Avant le début des travaux, vous parliez de «cocotte-minute». La pression a-t-elle diminué ?
Oui, l'effet du pompage a été positif : le niveau d'eau a baissé de 30 mètres et la pression de 3 bars. Même si seuls 6 500 m3 ont été pompés sur un total estimé de 65000 m3. Nous avons buté plusieurs fois sur des cailloux. Cela oblige à se déplacer et à refaire un forage, c'est long.
Qu'avez-vous appris ?
Pour explorer la cavité, nous avons descendu un sonar. C'est une cavité de 24 500 m3 pas du tout sphérique, avec une géométrie compliquée, très étendue dans le sens latéral... lire la suite de l'article sur Libération.fr
http://www.liberation.fr/terre/01012289271-il-y-a-de-nouvelles-menaces-de-rupture-dans-la-poche
Inscription à :
Articles (Atom)