samedi 30 juillet 2016

Le frelon asiatique gagne du terrain, un essaim découvert en plein Paris

Le frelon asiatique colonise progressivement la France. Il a déjà envahi les trois-quarts de l'Hexagone. Un essaim a même été découvert récemment dans le jardin des Plantes à Paris.
Un essaim de frelons asiatiques a été découvert il y a quelques jours dans le jardin des Plantes, en plein centre de Paris. Un autre nid a été repéré sur la terrasse d'un habitant du Xe arrondissement. L’insecte volant continue de proliférer en France. Il semble désormais s'être établi dans la capitale et a déjà envahi les trois-quarts de l’Hexagone - seules les  régions de l’Est semble pour l’instant épargnées.
 
La frelon asiatique colonise aussi l’Europe et progresse à hauteur de 60 kilomètres par an. Il s’est déjà implanté dans le nord-ouest de l’Italie et dans le nord de l’Espagne et du Portugal. Les régions d’Allemagne proches de la frontière française sont également touchées.
Pour venir à bout de l'espèce invasive, des pièges ont été imaginés, comme le "système de destruction préventive" mis en place en Charente-Maritime qui permet d’éliminer les jeunes reines sans menacer les abeilles, les guêpes ou les frelons européens. Des chercheurs de l’Université de Tours travaillent depuis plusieurs années sur un système qui pourrait éradiquer totalement le frelon asiatique.
 
Les abeilles en danger
 
Une application bordelaise devrait également voir le jour pour permettre une meilleure localisation des nids de frelons asiatiques. A l’instar d’autres villes, la mairie de Paris a mis en place un numéro (3975) permettant aux habitants de signaler la présence d’un essaim.
 
La piqûre d’un frelon asiatique est particulièrement douloureuse mais n’est pas plus dangereuse que celle d’une abeille ou d’une guêpe (pour ceux qui n’y sont pas allergiques…). L’envahisseur pose surtout problème car il s’attaque aux abeilles, l’une de ses proies favorites, mettant ainsi en danger le processus de pollinisation.
Le frelon asiatique est arrivé en France par inadvertance en 2004 suite à une importation de plantes en provenance de la Chine.